(terminé) Don't you want me, Baby? [Villaneve saison 4 : fin alternative]

Don't you want me, Baby?

feat. Eve

« Excellente idée », confirme Villanelle entre deux baisers quand Eve suggère, au point où elles en sont, de carrément ramener les shooters.

Clairement, elles vont finir dans un état lamentable toutes les deux, mais à Villanelle, ça lui est égal. Tout ce qui lui importe, très sincèrement, c’est de profiter autant que possible de chaque instant. Et c’est quelque chose de rare et de précieux… quelque chose qu’elle aurait probablement considéré comme inaccessible en d’autres temps, en réalité. Villanelle est capable d’apprécier à l’extrême chaque seconde sans lassitude, elle savoure la banalité comme le plus raffiné des alcools, et elle en redemande, encore et encore, enivrée de ce bonheur qu’Eve seule est en mesure de lui procurer, et convaincue du fait que ce bonheur durera toujours, sans s’inquiéter du fait que, d’une façon ou d’une autre, il puisse lui être dérobé en un claquement de doigts, ce qui serait probablement un constat particulièrement douloureux, voire proche d’insupportable en définitive.

Finalement, elle daigne séparer ses lèvres de celles de son amante, mais c’est uniquement parce qu’elle a conscience du fait qu’elle pourra les retrouver un peu plus tard. Incapable de s’en lasser, certaine de vouloir les savourer, encore et encore, il n’y a que sur ce point qu’elle se focalise au point d’être à même de négliger tous les autres… mais y en a-t-il encore d’autres ? Villanelle a envie de penser que non. Elle abandonne donc Eve quelques minutes seulement, le temps de commander et d’apporter leurs boissons, courant par la même le risque de laisser à sa compagne le soin de choisir leur prochain morceau, ce qui était bien sûr un pari des plus risqués.

Et elle ne croit pas si bien penser. Quand elle est de retour et qu’elle referme la porte sur ce merveilleux cocon hermétique qui est devenu depuis quasiment une heure déjà le théâtre de leur bonheur le plus absolu. Elle sent dans le sourire d’Eve que ce que cette dernière leur a planifié pour la suite ne présume rien de bon. Il y a de la malice dans ses yeux, et cette malice est beaucoup trop agréable à voir. Si bien que quand les premières notes de Despacito résonnent dans l’habitacle, elle ne réussit même pas à lui en vouloir.

« J’ai pas assez bu pour ces conneries », décrète-t-elle en s’emparant d’un verre pour en boire une longue gorgée et se donner de la force.

Malgré tout, elle s’empare du micro et prononce quelques mots parfaitement crus et sensuels (que je n’écrirais pas ici parce que l’auteure de ce rp, elle, essaie déjà de parler convenablement français sans savoir parler d’autres langues) dans un espagnol impeccable afin de faire comprendre à Eve que ce serait un jeu d’enfants pour elle.

L’instant d’après, elle se met à beugler plus qu’à chanter les premières paroles de la chanson, non sans accompagner le tout d’un déhanché destiné à en mettre plein la vue à Eve.

Don't you want me, Baby?

feat. Eve

Le sourire en coin affiché par Eve en cet instant prouve qu’elle a très bien compris son intention derrière les paroles qu’elle n’est pas en mesure de déchiffrer. Villanelle n’en attendait pas davantage de la part de sa moitié, qui a toujours été capable de la comprendre en n’importe quelle circonstance, sans que Villanelle n’ait besoin de dire ou de faire grand-chose. Le langage avec lequel elles s’adressent l’une à l’autre transcenderait presque le langage lui-même… c’est un langage amoureux. Réellement amoureux, et dans lequel elles savent l’une et l’autre s’exprimer de la plus pure et de la plus évidente des manières, celle qui se passe, en somme, du moindre mot.

Bien sûr, c’est l’hilarité qui cède sa place à l’intensité quand Villanelle se met à chanter. Il fallait s’y attendre. Le rire d’Eve envahit l’espace clos où elles se trouvent toutes les deux, et Villanelle adore ça, parce que ce rire lui plaît immensément. Villanelle veut être capable de faire rire Eve aux éclats en n’importe quelle circonstance. Bon… peut-être pas toutes les circonstances non plus… mais le rire d’Eve est le signe évident du bonheur qu’elle éprouve… et être celle qui est capable de la rendre à ce point heureuse est définitivement une fierté pour celle qui a appris ce que le bonheur peut être au contact de la femme merveilleuse qui ne quittera plus sa vie dorénavant. Le ridicule n’a pas sa place ici. Elles ne rient pas l’une de l’autre (et heureusement pour la très susceptible Villanelle, d’ailleurs), elles rient l’une avec l’autre, ce qui est de toute évidence une chose très différente.

C’est au tour de Villanelle de rire, si bien qu’elle a la plus grande difficulté p se concentrer quand Eve danse au même rythme qu’elle. Les paroles de la chanson qu’elle est en train de littéralement massacrer (qu’attendre de la part d’une experte en massacre, en même temps). Elle parvient quand même au bout de la chanson, même si les dernières paroles se perdent contre les lèvres d’Eve, que cette dernière embrasse passionnément tout en la prenant dans ses bras. Leur baiser est passionné, loin d’être chaste, de même que ne l’est pas la manière dont Villanelle glisse ses doigts sous le tissu de son haut, à la recherche du moindre fragment de chair à palper, caresser, sentir contre sa propre peau.

« On a assez chanté, tu ne crois pas ? » suggère Villanelle d’un ton des plus malicieux, son regard ancré au sien. « On finit nos verres et on se tire ? » suggère-t-elle, de plus en plus impatiente de passer à d’autres sortes de festivités en compagnie de celle qui fait battre si fort son cœur quand elle se tient comme en cet instant, si près d’elle, si bien que la proximité de son souffle coupe presque immédiatement le sien.

Don't you want me, Baby?

feat. Eve

Un sourire teinté de malice se dessine au coin des lèvres de Villanelle quand Eve lui fait remarquer qu’elle adore la voir comme ça. Elle n’est pas certaine de savoir complètement ce que ce « comme ça » englobe, mais elle accepte ce compliment pour ce qu’il est, à savoir une déclaration de son affection la plus totale et la plus profonde, et c’est une chose que Villanelle n’oublie certainement pas, et qu’elle sait apprécier comme quelque chose de terriblement précieux. Oui, elle aussi, elle adore voir Eve comme ça. En fait, et plus simplement, Villanelle aime observer la manière dont elles s’aiment et se comportent quand elles sont ensemble. C’est au-delà de ce que les mots sont susceptibles d’expliquer, c’est au-delà de tout.

C’est quelque chose de remarquable, de fort, et qui lui donne envie de sourire constamment. En fait, c’est simple. Comment est-elle quand elle est avec Eve ? Elle est heureuse. Parce qu’elle se sent complète. Et c’est une émotion qu’elle se pensait à peine capable de ressentir, dont elle estimait éprouver les prémices à chaque vie qu’elle prenait, mais ça n’avait rien à voir avec ce qu’Eve lui fait ressentir, constamment. Un simple regard est susceptible de la transporter… et ses baisers, eux, l’entraînent littéralement dans un autre monde. Eve est tout pour elle, un point c’est tout.

« Moi aussi j’aime te voir comme ça. »

A chaque instant qu’elles passent ensemble, libérées de toutes ces réserves qui avaient retardé cette histoire pourtant inévitable, plus Villanelle aime de choses chez elle. Tout ce qu’elle découvre d’Eve et ne devinait pas encore est un prétexte à l’aimer encore davantage. Oui, Villanelle aime Eve passionnément, profondément. Elle l’aime quand elle s’époumone sur des chansons populaires, elle l’aime quand elle la regarde dans le blanc des yeux avec passion et tendresse, elle l’aime quoi qu’il advienne, et avec un force et une envie insoupçonnées. Elle adore tout d’elle, elle voudrait toujours être avec elle.

« J’adore la Eve bourrée », rit-elle sincèrement quand Eve ajoute qu’elle a trop envie de la voir à poil. « Rooo, tu es beaucoup trop prudente, Eve », fait Villanelle quand Eve suggère de trouver un hôtel à pied. En vérité elle a raison, ni l’une ni l’autre ne sont en état de conduire.

Villanelle s’agrippe au bras d’Eve tandis qu’elles évoluent à travers les rues de la ville en quête d’un lieu où passer le reste de leur nuit. Villanelle aime ce sentiment tout simple, celui de se promener main dans la main avec la femme qu’elle aime, comme n couple ce qu’il y a de plus classique, tandis qu’elles savourent l’air frais du soir.

« Si on ne trouve pas vite un hôtel, j’entre par effraction dans le premier appart venu et je tue tout ce qui s’y trouve. » Elle tourne un regard souriant vers Eve. « Je plaisante. »

Don't you want me, Baby?

feat. Eve

« Comme d’habitude, quoi », fait Villanelle en riant de bon cœur en même temps qu’Eve quand cette dernière, complètement hilare et surtout complètement ivre, lui suggère d’arrêter sous le prétexte qu’elle l’excite.

Clairement, ni l’une ni l’autre ne sont très fraîches, mais c’est aussi un fait qu’il y a du vrai dans ce qu’Eve suggère sous l’effet d’une consommation abondante d’alcool. Bien sûr que cette suggestion l’excite. Et c’est bien parce que Villanelle le sait qu’elle s’est permise de le suggérer à la femme qu’elle n’aime jamais plus que quand elle la sent ainsi complètement libérée, dans tous les sens du termes. Elles avaient l’une et l’autre été entravées à leur manière. L’une soumise à la volonté des Douze et à leurs manigances, Eve, soumise à une norme dans laquelle elle parvenait de moins en moins à s’inscrire… parce que ce n’avait jamais été ce qu’elle était.

En cet instant, Eve est véritablement elle-même, et Villanelle n’aime rien davantage que de la voir ainsi. Et elle compte bien prolonger cette soirée autant que nécessaire, tant qu’elles sont tout de même encore suffisamment lucides pour avoir la moindre idée de ce qu’elles font sans s’effondrer immédiatement dans le lit miteux d’elle ne sait quel hôtel sordide parce qu’elles n’auront rien trouvé de mieux sur leur chemin.

Bien sûr, Villanelle n’avait pas eu l’intention de mettre sa suggestion à exécution. Bon, elle s’en serait sentie tout à fait capable, mais il n’était clairement pas nécessaire d’en arriver là non plus. Elles finissent par trouver leur bonheur. Alors, à première vue, il semble évident qu’elles ne dormiront pas dans un quatre étoiles cette nuit. Est-ce que ça les dérange pour autant ? Pas franchement. Villanelle, en tout cas, ne se sent pas particulièrement dérangée par cette information, loin de là. C’est même tout le contraire. La jeune femme se fiche bien de l’endroit où elle créchera tant qu’elle est en bonne compagne. En cette compagnie bien précise. Oui, elles vont avoir un vrai lit, et rien que ça, l’air de rien, c’est pas mal.

« Je suis claquée et j’ai beaucoup trop envie de toi, on tuera quelqu’un demain, si tu veux », qu’elle répond à Eve quand cette dernière se penche à son oreille pour lui suggérer que s’introduire dans le domicile d’un inconnu reste une option. Tôt ou tard, ça arriverait probablement, dans le fond. Villanelle parle beaucoup trop fort, mais peu importe, ce n’est pas comme si qui que ce soit serait capable de les prendre au sérieux, ici et maintenant, dans leur état.

Elles payent leur chambre et se retrouve bientôt dans une pièce pas bien grande, pas bien entretenue, mais au lit relativement confortable. C’est du moins ce que constate la Russe en s’étalant d’office sur le matelas.

« Et maintenant ? » elle demande en se redressant sur ses avant-bras pour regarder Eve. « Qu’est-ce qu’on fait ? »

Don't you want me, Baby?

feat. Eve

Un sourire malicieux, presque carnassier, étire les lèvres de Villanelle quand, d’un ton des plus naturels, suggère que maintenant, elles « baisent ». C’était le programme, évidemment, mais Villanelle trouve particulièrement sexy la manière dont Eve formule la chose de façon très directe, et sans en passer par quatre chemins. A quoi bon, après tout. Toutes les deux savent très exactement ce qu’elles veulent toutes les deux, elles se veulent l’une l’autre. Il ne s’école pas une seule minute passée en compagnie de la femme qu’elle aime sans qu’elle ait terriblement envie d’elle, sans que son corps ne soit inexorablement attiré par le sien, et ce n’est clairement pas près de changer. Alors oui, maintenant, elles baisent.

Et le plus sauvagement possible, tant qu’à faire. C’est une manière directe, et pas si malsaine, d’exprimer leurs émotions et leur attirance. Alors oui, elles feront l’amour jusqu’à l’aube et passeront la journée suivante à s’en remettre, et aux yeux de Villanelle, ce programme est proche de la perfection… et ressemble fort à ce que sera forcément leur quotidien dans les temps à venir. Alors oui, maintenant, elles baisent, sauvagement, en laissant s’exprimer leurs instincts les plus primaires.

Eve se penche au-dessus d’elle et capture ses lèvres. Villanelle lui rend son baiser avec autant de force que d’enthousiasme, plus amoureuse que jamais, bien sûr. Son sourire s’élargit encore quand Eve lui demande – non, lui ordonne – de retirer ses vêtements. Elle n’a pas l’intention de se faire prier à ce sujet, d’autant qu’elle considère également qu’elle est beaucoup trop habillée – et Eve aussi, d’ailleurs, qui devrai très rapidement rejoindre le mouvement. Et c’est effectivement le cas. A peine a-t-elle prononcé ces mots quelle retire T-shirt et soutien-gorge. Villanelle fait exactement pareille, et elle retire tout, jusqu’à se retrouver en tenue d’Eve (ironique). Nue comme un vers, elle savoure le spectacle du corps à moitié nu de la femme qui attise en elle tant de désir qu’elle sent une agréable chaleur enflammer tout son être.

Quelques instants plus tard, leurs lèvres se retrouvent. Villanelle se laisse allonger dos au matelas sans quitter ses lèvres des siennes. Ses doigts viennent glisser dans cette chevelure qu’elle aime tant, sa main vacante glisse au creux de son dos, caresse sa colonne vertébrale jusqu’au creux de ses reins, sous son pantalon, bien décidée à débarrasser Eve du peu de vêtements qu’elle a encore sur elle. Villanelle veut l’aimer et la posséder de toutes les manières possibles et imaginables. Elle a envie d’embrasser et de caresser chaque centimètre carré de sa peau. Elle a envie de ne faire plus qu’un avec elle… elle a envie de lui exprimer en gestes tout ce qu’elle lui inspire, et que les mots ne suffiront jamais à retranscrire.

Don't you want me, Baby?

feat. Eve

Don't you want me, Baby?

feat. Eve

Don't you want me, Baby?

feat. Eve

Don't you want me, Baby?

feat. Eve

Don't you want me, Baby?

feat. Eve

Don't you want me, Baby?

feat. Eve

Don't you want me, Baby?

feat. Eve