Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility(terminé) Don't you want me, Baby? [Villaneve saison 4 : fin alternative] - Page 2
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(terminé) Don't you want me, Baby? [Villaneve saison 4 : fin alternative]

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Ven 22 Juil - 17:53



Don't you want me, Baby?



feat. Eve



Un grand sourire vient étirer les lèvres de Villanelle quand Eve consent à sa proposition d’attendre une autre voiture. Elle doit bien reconnaître que c’est la solution qu’elle préfère. Voler une voiture, c’est un moindre méfait en comparaison de ceux dont Villanelle s’est rendue coupable. Si l’on considère tout le sang que cette dernière a sur les mains, on admettra sans mal que ce n’est définitivement pas grand-chose, pour ne pas dire rien du tout. Mais la jeune femme aime tout de même ce léger frisson qui accompagne les situations même partiellement dangereuses. Avec elle, il ne dure jamais longtemps, il se dissipe presque aussitôt qu’il advient, remplacé par un profond sentiment de lassitude… du moins est-ce ce qui advient d’habitude, mais quand elle est en présence d’Eve, rien n’est jamais comme en temps normal. Les choses sont différentes. Chaque expérience se vit avec plus de force et de bonheur, et vaut plus que jamais la peine d’être vécue. Alors oui, voler une voiture, ce qui pourrait presque sembler banal et sans intérêt, au fond, revêt à ses yeux un intérêt, comme une étape indispensable d’un road trip qui n’aurait pas de fin.

« Va pour la station-service »,
répond Villanelle avec un sourire confiant et enthousiaste, comme si Eve venait de lui proposer de se rendre à Disneyland.

Elle reporte son attention sur la route au moment de sentir la main d’Eve sur sa cuisse. Aussitôt, un frisson de plaisir, de ceux que seule Eve est capable de lui procurer, la parcourt. Elle ressent autant de confiance que de sensualité dans ce geste, et les deux lui plaisent terriblement.

« Mais non c’est pas les freins, t’inquiète donc pas ! »
réplique Villanelle d’un ton bien trop confiant pour être honnête.

En fait, elle n’en sait fichtrement rien. Elle n’a pas envie de s’en soucier plus que cela. Elle oublierait presque le voyant rouge en question. Ce n’est pas qu’elle veut leur faire courir le moindre risque, mais Villanelle souffre probablement beaucoup trop d’un sentiment d’invulnérabilité qui la pousse à toutes les imprudences possibles et imaginables.

« Tu t’en fais trop, tu le sais ça ? »
reprend Villanelle avant de récupérer la main posée sur sa cuisse pour venir y déposer les lèvres.

Elle ne craint rien puisqu’elle est avec elle. Elle ne craint rien puisqu’elles sont l’une avec l’autre. A ses yeux, la question ne se pose même pas, et il n’y a pas à s’interroger davantage. Voilà, c’est ainsi. Au final, et par chance, rien ne se passe pour elles au moment d’atteindre la station-service, et elles parviennent à garer le véhicule sans faire de vagues. Tout en tirant sur le frein à main, Villanelle tourne son attention vers Eve en lui désignant d’un geste de la tête les véhicules parqués à côté d’elles.

« Choisis ton carrosse. »



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Sam 23 Juil - 0:11

Don't you want me, Baby?
Eve & Villanelle ▬ "The beauty in your relationship will be found in the ways you reunite."

Eve connaissait Villanelle par coeur, et elle savait donc qu'elle n'était pas tout à fait honnête en assurant que ce n'étaient pas les freins. Elle leva donc les yeux au ciel.

- Si tu le dis.

De toute évidence, elle était dubitative. Elle continua de fixer le voyant avec méfiance comme si elle pouvait, de par la simple force de son regard, le faire revenir à la normale. Mais elle reporta son attention sur Villanelle lorsqu'elle sentit sa main être soulevée puis portée aux lèvres de la jeune femme. L'expression d'Eve s'adoucit. Elle chercha d'abord ses mots avant de répliquer avec calme :

- J'ai pas l'impression de trop m'en faire. Je veux pas te perdre ni perdre ce qu'on a toi et moi, encore moins pour une stupide histoire de freins.

Du bout du pouce, elle caressa le dos de la main de son amante. Ce contact pourtant si simple lui fit beaucoup de bien. Elle se sentit aussitôt plus détendue, suffisamment pour cesser d'exprimer ses doutes et terminer sereinement le reste du trajet jusqu'à la station-service. Là, elle chercha immédiatement du regard une voiture qui puisse leur être utile.

Les possibilités étaient trop nombreuses et Eve manquait de détails fiables pour faire son choix. Finalement, ce fut le pragmatisme qui l'emporta. Elle avisa une voiture qui venait tout juste d'entrer sur le parking de la station service. Elle la suivit des yeux, observa le moment où le conducteur gara le véhicule, puis celui où une famille en sortit. Un sourire ravi étira ses lèvres.

- Celui-là, fit-elle sans hésitation.

Elle le désigna d'un geste de la main avant d'expliquer son raisonnement :

- Ils viennent d'arriver et il y a deux enfants, donc ils vont prendre leur temps. En plus je crois qu'ils viennent de faire le plein. Ça nous laisse le temps de transférer toutes nos affaires d'un véhicule à l'autre. T'en penses quoi ?

A présent qu'elle s'était décidée sur cette solution, elle était plus qu'enthousiaste à l'idée de voler une voiture. Non seulement parce qu'elle était partante pour toute nouvelle expérience, mais aussi et surtout parce que c'était toujours une véritable source de bonheur que d'observer Villanelle à l'œuvre. C'était en partie parce qu'elle était brillante, ingénieuse et douée qu'elle était tombée sous le charme de la Russe, après tout. Elle ne se lassait jamais de découvrir l'étendue de ses talents. Et ce, peu importe le domaine.
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Sam 23 Juil - 11:01



Don't you want me, Baby?



feat. Eve



Un fin sourire s’affiche au coin des lèvres de Villanelle quand Eve résume sa pensée en des mots qui lui plaisent bien trop pour qu’elle n’y réagisse pas de la sorte. Elle non plus n’a pas envie de perdre Eve, et encore moins ce qu’elles ont, mais elle est incapable d’imaginer que leur histoire puisse connaître une fin aussi absurde. Pour cette raison, au lieu de faire preuve de la plus élémentaire des prudences, elle préfère ignorer cette possibilité en bloc, comme si elle était naturellement, nécessairement absurde. Bien sûr, ce n’est jamais si simple. Fallait quand même espérer que Villanelle ait raison, car certaines erreurs peuvent vous coûter beaucoup, beaucoup plus cher que d’autres.

Fort heureusement, elles parviennent à la station-service sans vraiment de dommages, et c’est tant mieux. Cette histoire de voyants ne sera dorénavant plus rien d’autre qu’anecdotique, et elles peuvent même ajouter ce qui revêt, aux yeux de la blonde, du supplément d’amusement. Une étape presque aussi indispensable à ses yeux que ces restos d’aires d’autoroutes qui ont l’indécence de proposer un supplément de moutarde absolument stratosphérique. Elle laisse néanmoins à Eve le choix de leur prochain véhicule – c’est sans doute la moindre des choses après avoir potentiellement risqué leurs vies avec cette histoire de voyant. Quel que soit le choix d’Eve, Villanelle est convaincue, dans tous les cas, qu’il lui conviendra à la perfection – elle n’a même aucun doute à ce sujet.

Elle porte son attention sur le véhicule que lui désigne Eve. Cette dernière, bien évidemment, ne l’a pas choisi au hasard, et elle le lui fait très rapidement comprendre en déroulant devant elle son implacable raisonnement qui ne manque pas de convaincre très rapidement Villanelle – qui dans tous les cas n’avait pas vraiment le moindre doute quant au choix qu’elle a fait et calculé. Et en effet, ça a du sens. Un couple avec des enfants, qui va donc prendre tout son temps. Pas besoin d’agir dans l’urgence. Et en plus, un véhicule familial a aussi le mérite d’être plus spacieux, ce qui ne peut définitivement pas être une mauvaise chose.

« Allez, va pour la bagnole de la parfaite famille unie »
, commente Villanelle avec un sourire au coin des lèvres. « Tu fais le guet pendant que je force la porte et que je charge le véhicule », fait-elle avec assurance après avoir débouclé sa ceinture et être sortie du véhicule.

En vérité, forcer l’ouverture du véhicule est un jeu d’enfants étant donné que ces abrutis ont laissé leur fenêtre passagers entrouvertes. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, leurs affaires sont posées à l’arrière. Malheureusement, tout ne se passe pas comme prévu.

« HEY ! »


C’est le père de famille qui se précipite dans leur direction.

« On trace ! » fait Villanelle avec un sourire amusé aux lèvres. Avant de se précipiter côté conducteur.

Encore faut-il réussir à démarrer rapidement le véhicule, et même si Villanelle est rodée à l’exercice, ce n’est pas pour autant que la chose est si simple.



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Mer 27 Juil - 21:30

Don't you want me, Baby?
Eve & Villanelle ▬ "The beauty in your relationship will be found in the ways you reunite."

Eve, plutôt que de répondre, joua l'autoritaire et redésigna le véhicule d'un geste du menton, l'air de dire "Magne-toi". Elle adoucit son attitude d'un sourire mutin tout en descendant de leur véhicule actuel, passant récupérer leurs affaires à l'arrière. Du moins, ce qu'elle pouvait porter en une fois. Elle posa les sacs aux pieds de la voiture qu'elles comptaient subtiliser, tournant le dos à la jeune femme le temps de faire le guet... Ce qui était une tâche fort peu distrayante, au passage. Bras croisés, elle tapota du pied en attendant que Villanelle ait terminé, ses yeux  restant fixés sur les portes de la station service.

Lorsqu'enfin elle entendit le bruit de la portière qui s'ouvrait, elle ne perdit pas de temps et déposa leurs affaires dans le coffre, avant de faire les allers-retours nécessaires pour continuer de remplir le véhicule. Ses gestes étaient empressés, consciente qu'elle était de la nécessité de ne pas traîner, même avec une famille qui, nécessairement, prendrait un temps de pause bien mérité.

Elle venait tout juste de refermer le coffre lorsqu'elle entendit le cri du véritable propriétaire du véhicule.

- Oh bordel.

Elle courut immédiatement jusqu'à rejoindre le siège passager, claquant la portière derrière elle. Elle ne songea pas à mettre sa ceinture, et préféra plutôt regarder tour à tour Villanelle et l'homme qu'elle voyait approcher dans le rétroviseur.

Eve, dans toute son impulsivité, fit la première chose qui lui vint à l'esprit. Elle baissa la vitre, prit le premier objet qui lui venait sous la main - une cannette de soda calée dans la portière - et se pencha pour la lancer sur l'homme. A sa plus grande surprise, elle parvint à toucher la tête au moment où ses doigts frôlaient l'un des feux arrière.

Elle eut une grimace compatissante en voyant que le père de famille se frottait le front, où une marque rouge venait d'apparaître. Par habitude et provocation plus que par réelle culpabilité, elle se servit de ses mains comme d'un mégaphone :

- Désolée !

Au moins, cela semblait avoir dissuadé cet homme de les poursuivre. En revanche, elle l'aperçut sortir avec emportement un téléphone portable de sa poche et composer un numéro qu'elle devina appartenir à la police. Elle eut un soupir.

- Soit tu l'assommes avant qu'il prévienne les mauvaises personnes, soit on rechange vite de bagnole.
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Jeu 28 Juil - 11:08



Don't you want me, Baby?



feat. Eve



Villanelle ne peut s’empêcher de rire en voyant Eve riposter de la seule manière qui lui était alors venue à l’esprit, c’est-à-dire en envoyant au père de famille mécontent une cannette de soda en pleine figure. C’est autant le geste que ses conséquences qui a le don de satisfaire Villanelle, car le projectile atteint bel et bien sa cible, à leur surprise à toutes les deux, visiblement. Bon, ce n’est sans doute pas assez pour ralentir le type, surtout si, de son côté, Villanelle est plus focalisée sur le sort de leur cible que sur sa mission de faire démarrer le véhicule, mais qu’est-ce que vous voulez : on ne se refait pas. Elle rit de plus belle quand elle s’excuse qui plus est auprès de ce pauvre type. Mais ça ne s’arrête pas là. Forcément, il fallait s’y attendre… Le gars s’apprête à appeler la police. Villanelle lève les yeux au ciel, contrariée.

« Je l’aime bien cette bagnole, moi. »

Dans un soupir résigné d’enfant agacée, la tueuse décide tout de même de quitter le véhicule. Il va falloir non seulement assommer le gars, mais aussi s’assurer que lui ou le reste de sa famille ne s’amuse pas à les poursuivre par un autre biais, en se servant de la plaque d’immatriculation du véhicule, par exemple. Elles ne pourront pas garder le véhicule très longtemps, il faudra qu’elles l’abandonnent une fois en ville : mais pour le moment, c’est une idée fixe : elles partiront avec cette voiture et pas une autre.

« Je me dépêche », se résigne-t-elle en rejoignant le type à qui elle ne laisse pas le temps de dire quoi que ce soit avant de lui faire une clé de bras, accompagnée quelques secondes plus tard d’un coup de genou bien placé dans les bijoux de famille.

C’est un sort relativement doux en comparaison de ce qu’elle serait tentée de faire. Il serait si simple de seulement refermer ses doigts autour de son cou, mais elle choisit la manière « douce alors que le type tombe à genoux et qu’elle le frappe d’un coup de pied dans les côtes. Tout en lui proférant des menaces très explicites quant à ce qui lui arrivera, à lui et à sa famille, s’il devait contacter la police, avant que de lui prendre son téléphone de mains et de l’envoyer valdinguer à plusieurs mètres. Quand elle est certaine que le message est définitivement clair, elle retourne s’installer côté conducteur.

« Allez, on trace », elle fait après avoir encore un peu bataillé pour faire démarrer le véhicule, en trombe.
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Jeu 28 Juil - 23:10

Don't you want me, Baby?
Eve & Villanelle ▬ "The beauty in your relationship will be found in the ways you reunite."

L'insistance de Villanelle à garder ce véhicule amusa profondément Eve, qui l'observa quitter la voiture avec ce soupir d'enfant résignée qu'elle ne pouvait que trouver attendrissant. L'humeur capricieuse de la jeune femme n'était pas toujours celle qui lui plaisait le plus, mais ces derniers temps, c'était une attitude très efficace pour l'attendrir. Eve n'avait plus l'envie de lutter contre toutes ces émotions odieusement positives qu'elle ressentait pour la Russe. Elle savait, au fond, que c'était l'amour qui parlait et lui faisait entrevoir chaque geste et chaque parole de la blonde comme quelque chose d'aussi précieux. C'était mièvre et c'était écœurant, et elle n'en avait rien à faire. Elle aimait Villanelle dans sa totalité et surtout, dans son ambivalence.

Eve assista à la scène comme elle aurait assisté à un match de foot. Elle réagit à chaque douleur subie par l'homme, alliant des grimaces, des sifflements de douleur imaginée et des haussements de sourcils compatissants - et impressionnés, car elle ne se lasserait jamais d'admirer la tueuse à l'œuvre. Le pauvre n'avait sans doute rien fait pour mériter d'être malmené de la sorte. Mais entre lui et elles, il fallait choisir et la concernant, c'était très vite choisi.

Elle tourna son regard vers Villanelle lorsque celle-ci rejoignit le véhicule.

- Ce que t'es sexy quand tu fais ça.

C'était sans doute une erreur que de l'encourager. Pourtant, elle n'avait aucunement l'intention de se priver de ce plaisir d'exprimer, enfin, toute l'admiration qu'elle avait pour les méthodes de sa partenaire.

- Allez, on va à la ville la plus proche.

Et pour ne pas déroger aux bonnes habitudes, elle trifouilla les boutons de la radio jusqu'à trouver une chanson qui lui plaisait et qui puisse animer leur trajet, comme si ces péripéties ne s'étaient pas produites. Comme si elles étaient de nouveau seules au monde.
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Lun 1 Aoû - 18:43



Don't you want me, Baby?



feat. Eve



Villanelle adresse à Eve un sourire de connivence quand cette dernière lui fait remarquer combien elle est sexy quand elle agit de la sorte – en l’occurrence en s’en prenant avec violence avec un homme parfaitement innocent. Villanelle le sait, et elle en joue. Enfin… Elle sait qu’elle n’est pas forcément sexy en agissant de la sorte, mais que ce spectacle a le don de remuer les plus bas instincts d’Eve, ceux qui la rapprochent d’elle plus que jamais, et pour cette raison, la tueuse ne peut que savourer son petit effet.

Bien sûr, c’est une chose qu’il serait préférable de ne pas répéter à Villanelle alors que cela pourrait avoir pour effet d’encourager ses pulsions les plus violentes, mais dans tous les cas, Villanelle n’a pas l’intention de lutter contre ces pulsions – ni contre aucune autre pulsion, en réalité. Elle a l’intention de les laisser s’exprimer pleinement, sans que nul ne les dirige, sans qu’elle ait à recevoir d’autres ordres que ceux de son cœur. Quoi, c’est niais, comme réflexion ? Peut-être bien, mais Villanelle s’en accommode à la perfection, pour sa part. D’autant plus quand Eve lui confirme accepter toutes les constituantes de sa personne, sans condition ni restriction : c’est tout ce qu’elle a besoin d’entendre, au final. Auprès d’Eve, Villanelle peut être elle-même, et toutes les facettes d’elle-même, et c’est un sentiment particulièrement grisant.

« Je sais », qu’elle répond sans perdre son sourire avant que de se concentrer sur le véhicule qu’il faut à présent démarrer au quart de tour.

Elle trace aussi vite qu’elle le peut tandis qu’Eve l’encourage à rejoindre la ville la plus proche tout en trifouillant l’autoradio jusqu’à trouver la musique idéale. Au final, cet épisode est comme une parenthèse, rien d’autre. Villanelle tourne régulièrement son regard vers Eve, appréciant plus que jamais sa présence à ses côtés. Plus d’une fois, elle doit se rappeler de se concentrer sur la route, un accident est tout de même la dernière chose dont elles ont besoin, mais il est assez difficile de ne pas être tentée de regarder les choses différemment, de ne pas se laisser… influencer par d’autres formes de circonstances.

Finalement, il ne leur faut qu’un petit quart d’heure de route pour rejoindre la ville la plus proche. Elle demande à Eve de chercher l’adresse du karaoké le plus proche, et finit par garer la voiture non loin.

« Je te laisse choisir la première chanson, je choisis nos premiers cocktails », fait-elle avec un sourire en coin, très fière de cette répartition des tâches tandis qu’elles pénètrent l’établissement pour réserver une pièce rien qu’à elles, où elles pourront boire et s’égosiller à pleins poumons autant qu’elles le voudront.

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Mar 2 Aoû - 0:21

Don't you want me, Baby?
Eve & Villanelle ▬ "The beauty in your relationship will be found in the ways you reunite."

La ville était plus proche qu'elle ne le pensait. Dans un premier temps, Eve s'inquiéta de l'hypothèse que le père de famille ait, malgré les avertissements de Villanelle, décidé de n'en faire qu'à sa tête et ait prévenu la police. Et dans ce cas, elles auraient sans doute mieux fait de continuer de prendre la route. Mais dans un second temps, elle se fit la réflexion que les autorités ne songeraient jamais à chercher deux femmes en cavale dans un karaoké. Ce qui était un grand tort, d'ailleurs, parce qu'une activité comme le karaoké était prodigieusement efficace pour se détendre et oublier les tracas qui allaient avec toute clandestinité.

Arrivées au karaoké, Eve ne se fit pas prier pour réserver une pièce privée. Elle refoula sans aucun semblant de manière un groupe de jeunes femmes trop sociables et en plein enterrement de vie de jeune fille, semble-t-il, et réserva ce coin du karaoké pour elles seules. Ce n'était pas le type de performance qu'elle souhaitait partager. De manière générale, Eve était particulièrement possessive du moindre instant passé avec Villanelle, désirant que l'intensité exceptionnelle de la Russe soit entièrement tournée vers elle. C'était un souhait égoïste et monstrueux, sans doute. Mais Eve s'en fichait bien, et c'était de bonne guerre. Car dès que Villanelle était dans son champ de vision... Tout le reste s'effaçait. Tout le reste était relégué au second plan sans la moindre hésitation.

A présent qu'elles étaient arrivées, Eve était d'autant plus impatiente à l'idée d'initier sa partenaire à ce type de divertissement. Elle attendit plus ou moins calmement qu'elle revienne et, dès qu'elle l'aperçut avec elle dans la pièce, lui adressa un sourire rayonnant. C'était agréable, de ne plus être assise dans un véhicule et de juste pouvoir... Profiter de la présence de son amante en toute intimité sans se soucier du reste.

Bien sûr, Eve avait déjà choisi la chanson.

- Allez, on commence par un classique.

Très fière de son choix, elle embrassa vivement la joue de la jeune femme avant de l'entraîner par la main jusqu'aux micros, à l'instant où les premières notes de Bohemian Rhapsody retentissaient dans la pièce.
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Mer 3 Aoû - 18:02



Don't you want me, Baby?



feat. Eve



Maintenant qu’elles se retrouvent toutes les deux dans l’ambiance confortable, insonorisée et feutrée de cette pièce dans laquelle bien d’autres avant elles avaient dû s’époumoner en démolissant de vieux classiques de leur répertoire musicale, Villanelle doit bien reconnaître qu’elle a très envie de se prendre au jeu. Le fait est qu’elle n’a jamais vraiment eu l’occasion de vivre ça, quand elle sait que pour Eve, ça avait été une habitude, une occasion privilégiée de passer un bon moment en bonne compagnie. Elle aime bien être ici parce qu’elle a l’impression de pouvoir pleinement intégrer une nouvelle facette de la personnalité d’Eve, et par ailleurs, tout ce qui est susceptible d’apaiser les tensions et de leur permettre de s’éclater est bon à prendre, très bon à prendre.

Villanelle leur a choisi deux cocktails bien tassés, et c’est une fois qu’ils leur sont servis qu’elles peuvent enfin rester seules avec elles-mêmes. Confinées dans cet espace clos, Villanelle sent une multitude de pensées moins qu’innocentes l’envahir, mais elle les balaie un temps d’un revers de la main, tout ce qu’elle veut, c’est profiter, rien d’autre. Quand son regard se pose sur Eve et que les premières notes de Bohemian Rhapsody résonnent dans le box de karaoké, elle réalise quelque chose de particulièrement agréable : cette chaleur qui fait partie d’elle dorénavant, et qui s’apparente à un bonheur tout simple et pourtant puissant : Eve la rend heureuse du seul fait d’exister, Eve la rend heureuse du seul fait d’être là, à ses côtés.

Le bras de Villanelle s’enroule autour de la taille d’Eve tandis que, de sa main vacante, elle agrippe l’un des micros et joue le jeu à fond. Commencer par Bohemian Rhapsody était un choix nécessairement aventureux au vu de la complexité d’un tel morceau, mais cela a le mérite de les mettre immédiatement dans le bain, et il ne faut pas grand-chose en fin de compte pour que la blonde se lâche et en fasse des caisses, regardant à peine les paroles défilant sur l’écran pour se concentrer plutôt sur chaque détail du visage d’Eve, heureuse, vraiment heureuse.

Quand les dernières notes de la chanson sonnent le glas de leur mise en jambe, Villanelle est finalement conquise, elle est même d’avis que ce devra être leur signature. Peu importe où leur chemin les mènera, elle espère qu’elles trouveront toujours un karaoké, comme une étape essentielle à leur éternelle road trip. Elle se voit bien sillonner le monde à ses côtés, et vivre, simplement vivre, comme elles le font si bien en cet instant. Villanelle écrase quelques secondes son sourire contre les lèvres d’Eve avant de souffler quelques mots contre ses lèvres, tout simples, très évidents, mais surtout essentiels.

« Je t’aime. »

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Mer 3 Aoû - 19:06

Don't you want me, Baby?
Eve & Villanelle ▬ "The beauty in your relationship will be found in the ways you reunite."

En bonne pessimiste, Eve n'aurait jamais soupçonné faire partie de ces femmes capables de connaître un tel bonheur. Et pourtant, force était de constater que c'était là, alors qu'elle avait déjà la quarantaine bien tassée et après avoir subi l'échec de son mariage, qu'elle connaissait enfin ce bonheur qu'elle pensait inaccessible. Là, dans ce box de karaoké, avec la femme qu'elle aimait en dépit de toutes les épreuves qu'elles avaient traversé et de toutes celles qu'elles s'étaient infligées.

Même avec ses anciens amis, même avec Bill, elle n'avait pas connu une telle insouciance. Les soirées karaoké avaient pourtant été nombreuses. Mais elle obtenait une fois de plus la confirmation que ce n'était pas tant l'activité qui faisait la qualité de l'instant, mais la compagnie. La présence de Villanelle rendait tout plus beau et plus simple. Avec elle, Eve pouvait se contenter d'être. Et Villanelle, de son côté, n'avait rien besoin de faire de plus que d'exister pour qu'Eve soit à ce point émerveillée.

Pendant qu'elles chantaient, Eve passa le plus clair de son temps à contempler sa partenaire, s'émerveillant de la voir s'amuser. C'était émouvant que de penser qu'après avoir tant de fois frôlé la mort, toutes les deux, elles étaient enfin libres de profiter de la vie... Ensemble.

Leur baiser manquait de précision mais elle s'en fichait. Eve accueillit avec bonheur les lèvres de la Russe contre les siennes. Ce sourire qu'elle sentait contre sa bouche, elle le lui rendit aussitôt.

- Je t'aime si fort.

Ce n'était pas une confession simple à exprimer, pour Eve. Mais ces mots-là lui venaient avec un naturel désarçonnant. Parce que c'était Villanelle, et que tout était possible avec elle. Y compris le fait d'accepter, enfin, d'être heureuse.

- Pause, décréta-t-elle en se détachant d'elle pour prendre son verre.

Le cocktail était chargé, mais il était tellement réconfortant qu'elle se contenta de savourer la brûlure de l'alcool dans son œsophage. Bohemian Rhapsody était une chanson physique lorsque l'on avait son âge et qu'on avait tendance à un peu trop s'égosiller sur certaines parties de la chanson. Essoufflée par l'émotion, l'alcool et la chanson, Eve s'autorisa à s'asseoir le temps de savourer quelques gorgées de plus.

- Tu choisis la prochaine ?
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Ven 5 Aoû - 18:46



Don't you want me, Baby?



feat. Eve



Si fort. Elle l’aime si fort. Villanelle ne se lassera jamais d’entendre ces mots. Elle avait cru, un temps, devoir imposer ses sentiments à Eve, elle avait cru devoir manipuler ses émotions pour se rendre indispensable à sa vie, tenir lieu d’obsession faute de véritablement faire l’objet de ses sentiments les plus passionnés. Mais elle n’y comprenait rien alors, elle ne comprenait pas qu’elle recherchait son affection quand elle lui était déjà acquise, qu’elle attendait d’Eve qu’elle lui offre un cœur qu’elle possédait déjà. Chaque « Je t’aime » qui lui vient d’Eve est plus agréable à entendre que les précédents, parce qu’ils sont naturels, parce qu’ils reposent sur l’intensité de leurs sentiments autant que sur une logique pure et stricte. Ces « Je t’aime », c’est l’aveu d’un bonheur partagé. C’est l’assurance qu’elles seront toujours heureuses quoi qu’il advienne, car plus rien ne pourra dorénavant faire barrage entre elles et un bonheur qu’on leur avait refusé ou qu’elles s’étaient trop longtemps refusées de connaître.

Villanelle décrète un instant qu’il est temps de faire une pause. En effet, après s’être usé la gorge comme elles viennent de le faire, se rafraîchir un peu ne sera pas de refus. Villanelle savoure avec plaisir le contenu de son cocktail. Si elles décident de se remettre en route directement après leur petite séance de karaoké, ça risque d’être joyeux. La tueuse sent qu’avec un seul verre, son taux d’alcoolémie va grimper en flèche. Rien qui ne doive franchement l’alarmer malgré tout. Et ce cocktail ne sera probablement pas le dernier, au passage. Villanelle veut profiter de l’instant à mille pour cent, et pour ce faire, aucune restriction d’aucune sorte n’est admise.

La blonde hoche la tête quand son interlocutrice lui suggère de choisir leur prochaine victime, soit la prochaine chanson qu’elles interprèteront. Elle laisse glisser ses doigts sur l’écran qui propose quantité de titres populaires et d’autres plus obscurs, triés par artistes ou par genre musicale. Finalement, elle choisit un morceau qui lui parle plus que les autres.

« Toi, tu t’assieds, et tu écoutes », elle fait avec un sourire amusé tout en désignant la banquette du doigts.

Quelques secondes plus tard, les premières notes de ‘Be My Baby’ des Ronettes raisonne dans la pièce. Villanelle accompagne bien vite sa prestation d’un déhanché excessif tout en déroulant les paroles de la chanson, sans cesser une seule seconde, surtout, de garder ses yeux bien plantés dans ceux de la femme avec qui elle sait à présent qu’elle passera tout le restant de son existence – une pensée qui ne l’inquiète pas le moins du monde mais qu’elle savoure au contraire avec une évidente intensité. A chaque « Be my baby », son regard cherche un peu plus celui d’Eve, jusqu’à s’y amarrer pour de bon.

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Dim 7 Aoû - 20:50

Don't you want me, Baby?
Eve & Villanelle ▬ "The beauty in your relationship will be found in the ways you reunite."

L'impératif employé par sa compagne était suffisamment à son goût pour qu'elle accepte sans broncher de s'asseoir et, son verre à la main, d'écouter Villanelle avec la plus grande des attentions. Eve eut un sourire aux lèvres en reconnaissant la chanson, et s'installa un peu plus confortablement, s'appuyant contre le dossier duveteux de la banquette tout en étendant le bras sur ce même dossier pour plus de stabilité. Pendant que Villanelle chantait, Eve ne détacha pas une seule seconde son regard d'elle. Lorsque l'intensité de l'instant était trop forte, elle prenait une gorgée de son cocktail. Et l'alcool, lui, participait à l'envoûtement qui était en train de s'opérer et qui rendait ce moment aussi magique.

Leurs visages étaient éclairés par des lumières artificielles oscillant entre le rose et le violet. Chaque ombre qui s'abattait occasionnellement sur elles lui rendait chaque détail du visage de Villanelle un peu plus fascinant. Eve voulut passer le bout des doigts dans les mèches blondes de la jeune femme, savourer la douceur de ses cheveux et la liberté qu'elle avait de dégager son visage pour mieux le contempler. Mais elle respecta le souhait de la chanteuse et resta assise, partagée entre la contemplation amoureuse et obsessionnelle et les fantasmes d'intimité et de tendresse qui s'immisçaient dans son esprit. Elle avait l'impression que chaque parole et chaque note était une déclaration d'amour, et c'était une impression qui devenait addictive.

A la fin de la chanson, Eve posa son verre et applaudit avec enthousiasme, jusqu'à s'en faire mal aux mains. Conservant son sourire aux lèvres, elle lui fit ensuite signe du bout de l'index de la rejoindre, et attendit qu'elle soit face à elle pour la faire venir sur ses cuisses.

- Evidemment que je suis ta chérie, fit-elle en prenant un accent exagérément traînant à la manière des adolescentes des vieux films et des vieilles émissions télé.

Cette fois-ci, elle ne retint pas son impulsion et passa délicatement les doigts dans les cheveux fins de la jeune femme. Elle les ramena tendrement vers l'arrière et se servit de ce mouvement pour approcher son visage du sien et prendre possession de ses lèvres. Eve ne s'était jamais sentie aussi libre et vivante qu'en cet instant.
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Lun 8 Aoû - 19:08



Don't you want me, Baby?



feat. Eve



Villanelle n’a certainement pas la voix la plus envoutante qui soit, mais elle sait que cette situation toute particulière, le contexte, le choix de la chanson – et bien évidemment l’alcool qui ne manquerait pas de couler à flot tout au long de la soirée –… tout ceci contribue naturellement à apporter à toute cette situation qui pourrait paraître uniquement ridicule une aura encore différente, une aura plus sensuelle. Chaque mot qu’elle chante est une nouvelle déclaration faite à l’amour passionnel que la tueuse voue à la femme de sa vie. Oui, rien n’est anodin dans cette mise en scène, et ce qui est plus plaisant encore dans tout cela, c’est que Villanelle est absolument convaincue du fait qu’Eve en a parfaitement conscience de son côté et ne manque pas d’être conquise. Elle peut le lire dans son regard, même si la lumière tamisée des lieux empêche de sonder aussi clairement ses prunelles qu’elle ne serait capable de le faire en temps normal.

Un large sourire étire les lèvres de Villanelle au moment où Eve dépose son verre sur la tablette à proximité pour applaudir la prestation de sa compagne des deux mains. Bien sûr, Villanelle en profite pour en faire des caisses de son côté, s’inclinant et saluant un public invisible, comme si elle venait tout juste de remplir un Zénith. Quand Eve lui fait, d’un geste de l’index, signe de la rejoindre, la blonde ne se fait pas prier un seul instant, et trouve d’office la position la plus confortable possible sur les cuisse de son amante.

Elle rit doucement à quelques millimètres seulement des lèvres quand Eve lui confirme d’un « Évidemment que je suis ta chérie » cette vérité qu’elle n’avait pas forcément besoin d’entendre pour en savoir toute la véracité. Bien sûr qu’elle est sa chérie, évidemment qu’elle est sa chérie… comment pourrait-il en être autrement, après tout. Oui, ça peut sembler absolument niais, n’empêche que c’est bel et bien ce que ça sous-tend. Le fait qu’elles sont l’une à l’autre, uniquement l’une à l’autre. Et elles le resteront pour toujours à présent.

Villanelle sent un léger frisson lui traverser l’échine tandis qu’elle sent la caresse des doigts de son amante dans ses cheveux. Quand ses lèvres se posent sur les siennes, c’est bon, c’est agréable, c’est naturel… et Villanelle ne veut rompre ce contact pour rien au monde. Bien au contraire, même, elle veut être en mesure de le prolonger le plus longtemps au possible tant il lui confère, plus que jamais, la sensation d’être vivante, et bon sang ce qu’elle a besoin de ressentir cela… Le baiser qu’elle lui rend est d’office plus langoureux, plus possessif aussi. Oui, elles sont là pour chanter. Mais elles toutes les deux dans une pièce close… on ne peut pas s’attendre à ce que ça ne dégénère pas.

« Tu crois qu’ils ont des caméras de surveillance ? » demande-t-elle d’un ton qui ne dissimule rien de sa lubricité. « Au pire on s’en fiche », reprend-elle en reprenant presque aussitôt possession des lèvres d’Eve.

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Jeu 11 Aoû - 19:58

Don't you want me, Baby?
Eve & Villanelle ▬ "The beauty in your relationship will be found in the ways you reunite."

Tout tenait aux détails, dans leur relation. Eve savait à présent deviner l'humeur de sa partenaire selon le type d'inspirations qu'elle prenait, selon la langueur de ses mouvements et, souvent, selon les fluctuations de sa voix et de son accent. En cet instant, elle comprenait ce baiser pour ce qu'il était : une preuve toujours plus agréable de possessivité et de sensualité. Et Eve y répondait avec les mêmes intentions, privilégiant la lenteur et la nonchalance des mouvements pour mieux apprécier l'instant, lui donner toute l'intensité qu'il méritait.

Pendant qu'elles profitaient de leur "pause", la musique continuait de tourner aléatoirement. Elle reconnut les notes d'Open Your Heart du groupe Europe (vieille, elle ?) et eut un sourire contre ses lèvres. Ses mains se perdirent sur les flancs de son amante, caressant avec possessivité la peau qu'elle trouva sous le tissu de son haut.

La part la plus rationnelle de son esprit pouvait arguer que c'était prendre le risque de laisser une trace numérique de leur passage, qu'une vidéo de surveillance était facilement piratée et exportée, et que c'était donc prendre le risque qu'une vidéo d'elles apparaisse sur le net et attire les mauvaises personnes. Mais la part d'elle qui souhaitait simplement profiter de l'instant présent avec la femme qu'elle aimait, elle, était du même avis que Villanelle.

- On s'en fiche, répéta-t-elle dans un souffle.

Elle fit basculer le corps de Villanelle sous le sien, étendant son amante sur la banquette inconfortable et se hissant immédiatement au-dessus d'elle, son corps pratiquement couché sur le sien tant il était en recherche de contact et de proximité. Le désir permanent qu'elle ressentait pour Villanelle était toujours plus intense lorsqu'elles se retrouvaient dans un espace clos. Ce qui, à présent, arriverait très très régulièrement. Cela aurait sans doute dû l'inquiéter, ne serait-ce que pour leur bien-être physique. Mais ç'aurait été bien malhonnête : elle pouvait très facilement passer sa vie à faire l'amour à cette femme exceptionnelle, sans jamais s'en lasser.
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Mar 16 Aoû - 17:57



Don't you want me, Baby?



feat. Eve



Bientôt, la musique qui se répand bruyamment dans la pièce n’a pas le don de distraire Villanelle qui l’entend à peine tandis qu’elle focalise son attention pleine et entière sur Eve, sur sa présence, sur le contact de son corps contre le sien, sur sa chaleur, sur ses lèvres qui effleurent et embrassent les siennes. Eve emplit tout son espace sensoriel. Il n’y a qu’elle, en cet instant, qui compte. Le reste, le fait que quelqu’un puisse percer leur bulle à tout instant, qu’il y ait potentiellement des caméras de surveillance dans la pièce (c’est plus que probable), ça lui est totalement égal.

Oui, c’était un risque que de le constater et de ne rien y faire, mais en même temps, leur vie ne serait rien sans tous les risques qu’elles ont pris jusqu’alors, parfois l’une contre l’autre, souvent l’une pour l’autre, quand elles ne représentaient pas un risque l’une vis-à-vis de l’autre. Le risque ajoute à l’excitation de l’instant. Elle s’en moque, elle s’en moque complètement. Tout ce qui compte pour elle, c’est elle, c’est ce moment d’intimité, c’est tout ce qu’elles sont capables de partager quand elles sont toutes les deux ensemble.

Alors oui, si elle suggère la possibilité qu’elles puissent être observées, ce n’est pas tant pour les pousser à être raisonnables (loin de là, même), mais parce qu’elle veut simplement que cette possibilité reste dans un coin de l’esprit d’Eve tandis qu’elles feront… Ce qu’elles ont à faire. Laisser libre cours à leurs pulsions et à leurs envies peu importe les circonstances et peu importe les moments, c’est tout ce qui compte pour elle, et c’est tout ce qu’elle veut voir compter pour la femme qu’elle aime également.

La réponse d’Eve est précisément celle que Villanelle avait attendue, et elle la fait doucement sourire contre les lèvres de son amante tandis que cette dernière la fait basculer de tout son long contre la banquette qui n’est clairement pas le comble du confort, mais c’est sans importance. Et Villanelle y songe à peine tandis qu’elle enroule ses bras autour du cou de son amante pour l’embrasser toujours plus langoureusement. Les doigts de Villanelle glissent le long du dos d’Eve tandis qu’elle recherche à les glisser sous son haut, afin de savourer le contact de sa peau contre la sienne, afin de tout apprécier d’elle, d’explorer son corps, encore et encore… Jamais elle ne se lassera de faire l’amour avec elle… de la posséder, de lui appartenir, tout à la fois, en toute sensualité.



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Ven 26 Aoû - 20:19

Don't you want me, Baby?
Eve & Villanelle ▬ "The beauty in your relationship will be found in the ways you reunite."

Eve ne désirait rien tant que de déshabiller intégralement la jeune femme qu'elle surplombait, et de se mettre à nue, elle aussi. Mais le lieu, les circonstances, l'en empêchaient, causant une légère frustration qui, paradoxalement, ne l'excitait que davantage. Elles étaient en cavale, les contraintes qui s'imposaient à elles étaient bien triviales mais... Elle n'aurait absolument rien changé à cette situation. Toutes ces épreuves, toutes ces petites contrariétés, c'était bien la preuve que leur lien était si fort que rien ni personne ne saurait le briser. Hormis elles-mêmes. Et encore. Elles avaient toutes deux essayé, sans jamais réussir à aller jusqu'au bout des choses.

Alors, contrainte d'accepter que leurs vêtements restent à leur place, Eve ne manqua néanmoins pas de savourer la caresse des doigts de Villanelle, sous son haut, ni même de remarquer la chaleur de son corps ou ce parfum si entêtant qu'elle respirait à pleins poumons, tout contre sa gorge.

Eve y sema quelques baisers appuyés, destinés à éveiller sa peau à chacune des sensations qu'elle comptait bien lui faire subir. Elle remonta le long de sa gorge, puis souffla à son oreille :

- Dis-moi que tu ne te lasseras pas. Dis-moi que c'est pour toujours.

Qu'elle le dise même s'il s'agissait d'odieux mensonges. Même si elles devaient mourir dans les bras l'une de l'autre la semaine d'après. Qu'importe ce que le sort leur réserve, ici et maintenant, elle voulait entendre ces paroles pour mieux s'abandonner au plaisir. Pour mieux laisser s'exprimer cet amour si puissant qu'elle en découvrait encore toutes les facettes.

Ses longs cheveux sombres les isolaient du monde extérieur, leur donnant un semblant d'intimité, alors même que les lumières continuaient de défiler et que les musiques s'enchaînaient. Avec lenteur, Eve plaça un genou entre les cuisses de Villanelle. Puis, avec mille et une précautions, elle pressa sa cuisse contre son intimité encore couverte, à plusieurs reprises, avec une attention sensuelle. Eve guettait, encore et toujours, chacune des réactions de la femme qui seule savait faire battre son cœur avec une telle énergie.
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Sam 27 Aoû - 9:09



Don't you want me, Baby?



feat. Eve



Un sourire esquisse la commissure des lèvres de Villanelle au moment d’entendre les paroles qu’Eve vient susurrer tout contre sa gorge, contre laquelle elle a déposé de ces baisers brûlants qui ont fait frissonner l’entièreté de son épiderme. Elle ne peut que comprendre ce besoin presque viscéral de se rassurer, même dans ces circonstances, au sujet de l’avenir de leur relation. Sur le papier, il n’y a sans doute rien de plus incertain que leur idylle, mais dans les faits, la blonde y croit dur comme fer, pour ce qui est de la pérennité de ses sentiments, du moins.

Jamais elle ne cessera d’aimer, d’admirer, d’adorer Eve Polastri, ce serait au-dessus de ses forces que de faire autrement. Elle représente absolument tout pour elle, et elle ne se lassera jamais d’obtenir d’elle tout ce qu’elle peut espérer quérir et encore davantage. Des sentiments aussi forts ne s’éteignent pas, elle s’est absolument convaincue de cela… Mais elle-même s’est posée la question, bien sûr. Quand le frisson des premiers instants se seront estompés, si la routine singulière d’une vie en cavale finit par avoir raison d’elles, que se passera-t-il ? Mais non, ce n’est pas possible. Villanelle est sujette à l’ennui plus que n’importe qui. Elle est capable de se lasser de tout, même de ce qui à d’autres procureraient des frissons dont ils se souviendraient de toute éternité, mais pas d’Eve, jamais d’Eve. Elle l’aime maintenant et pour toujours. Cette certitude s’impose à elle avec une telle limpidité qu’il lui serait impossible de la négliger ou de la rejeter : c’est un fait, juste un fait.

« Je ne me lasserai pas », souffle Villanelle d’un ton presque solennel. « Toi et moi, c’est pour toujours, Eve. »

Elle le prononce avec bien trop de sincérité pour que son amante puisse en douter ne serait-ce qu’un seul instant. C’est la vérité. Elle n’a pas besoin de la traquer, elle n’a pas besoin de la suivre, de la menacer, de se laisser traquer, de jouer à cet incessant jeu du chat et de la souris pour vouloir Eve plus que tout, et pour l’aimer plus que tout : c’est bien plus profond que ça, c’est quelque chose d’inscrit en elle, voilà tout. Eve est son âme sœur, ni plus ni moins que son âme sœur, et elle savoure ce constat avec ce qui s’apparente à une satisfaction infinie.

« Tu sais… » Elle ne peut s’empêcher d’entrecouper son discours de légers soupirs au moment de sentir son genou caresser son intimité par-dessus le tissu de ses vêtements. Eve a vraiment le don de la rendre dingue. Son regard est ancré au sien, comme une manière de lui faire voir et ressentir chaque sensation, la moindre d’entre elles. « Je crois que je commence à aimer le karaoké », ajoute-t-elle en pressant très fort ses doigts et ses ongles au creux de son dos, sous son haut.


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Dim 28 Aoû - 22:04

Don't you want me, Baby?
Eve & Villanelle ▬ "The beauty in your relationship will be found in the ways you reunite."

Ces mots-là avaient un goût de promesse. Eve avait de nombreux doutes au quotidien, qu'elle n'exprimait pas toujours, ou trop peu. Mais depuis qu'elle était en cavale avec Villanelle, depuis qu'elles étaient libres de savourer ce lien si intense qui les unissait... Elle n'était plus la même. Elle était enfin elle-même, dans tout ce qu'il y avait de plus sombre et tout ce qu'il y avait de plus précieux. Et ces paroles-là étaient prononcées avec une telle sincérité qu'elle ne songea pas un seul instant à les remettre en question.

Eve était toujours persuadée qu'elles ne sauraient pas accepter de vieillir ensemble, qu'elles ne tiendraient jamais aussi longtemps et trouveraient une manière glorieuse de partir ensemble bien avant d'avoir à se soucier du moindre cheveu blanc... Mais en cet instant, dans ce cadre étrange et inattendu, elle commençait à trouver l'idée de vieillir avec cette femme comme étant quelque chose... D'envisageable. De charmant, même. Elle les imaginait bien, en déambulateur, continuer de sillonner le monde, encore et encore. Et de rire au nez de leurs ennemis. Et de faire l'amour, jour après jour.

La dernière phrase de Villanelle lui arracha un gloussement tel qu'elle en parut plus jeune d'au moins vingt ans.

- Je le savais.

Pour la forme, elle eut un sourire goguenard, qu'elle perdit néanmoins pour soupirer lascivement en sentant les ongles de Villanelle s'enfoncer au creux de son dos. La jeune femme était capable d'éveiller son désir avec une telle facilité que c'en devenait cruel. Ce type de cruauté bien particulier dont Eve ne pouvait pas même songer à se lasser ou à se passer, désormais.

Eve poursuivit ses caresses du genou, ne manquant pas une goutte du spectacle que lui offraient les expressions de Villanelle, chez qui elle se plaisait de plus en plus à lire la moindre émotion. Eve s'était longuement inquiétée du fait que la blonde soit bel et bien incapable de ressentir quoi que ce soit. Mais ce qu'elle lisait dans son regard, chaque fois qu'elle plongeait ses yeux dans les siens, c'était trop... Intense pour qu'elle puisse encore en douter. Surtout dans un tel contexte.

- Je t'aime, Oksana, souffla-t-elle avant de rompre l'espace pour l'embrasser avec langueur.

Pendant qu'elle l'embrassait, elle glissa une main entre les cuisses de la Russe, sous ses vêtements. Elle s'appliqua alors à lui offrir tout le plaisir qu'elle désirait lui faire ressentir, encore et toujours.
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Lun 29 Aoû - 18:45



Don't you want me, Baby?



feat. Eve



Elles n’auront, en tout et pour tout, chanté que deux chansons, peut-être trois, mais après tout… si toutes les séances de karaoké s’accompagnaient de ce genre de bonus, Villanelle était prête à sillonner toutes les villes du monde entier et de se rendre dans chacun de ces boxes pour un moment d’intimité dérobé aux circonstances… Pas qu’elles aient franchement besoin de cela pour s’octroyer absolument tous les moments d’intimité qu’elles souhaitent, certes, mais… chaque nouvelle circonstance, chaque nouvelle occasion d’afficher leur complicité, d’exprimer leurs sentiments, de savourer ce tout nouveau seuil d’intimité qu’elles ont su atteindre ensemble, a le don de lui donner des ailes et de la convaincre, plus que jamais, de combien Eve lui appartient, et de combien elle appartient à Eve. Difficile de prétendre ne pas croire au destin quand des moments tout simples comme celui-ci en sont le rappel le plus manifeste.

Et bien sûr, au-delà de ce que leur complicité a d’agréable en elle-même, les caresses lascives d’Eve y ajoutent un supplément non négligeable. Villanelle a de plus en plus de difficultés à contenir ses soupirs de plaisir quand ces derniers s’échappent de ses lèvres presque malgré elles. Elle aime autant la nature de ces caresse que celle du regard qu’Eve pose sur elle en cet instant, un regard chargé de douceur, d’intensité, et de désir. Elle ne redoute pas de lui montrer ce qu’elle éprouve quand elle est en sa présence… Elle est seulement heureuse d’éprouver, pleinement, complètement, sans réserve, chose qu’elle avait cru impossible avant de la connaître. Alors elle savoure chacune de ces sensations et tient à ce qu’Eve les savoure tout autant. Des sensations encore décuplées au moment d’entendre ces mots qu’elle est convaincue de ne jamais se lasser d’entendre.

« Je t’aime aussi, Eve », répond Villanelle dans un souffle entre deux baisers langoureux, qui gagnent rapidement en profondeur et en intensité, si bien que respirer semble devenir chose tout à fait optionnelle pour l’une comme pour l’autre.

C’est contre les lèvres d’Eve que Villanelle gémit, soupire, halète, alors que d’une main, elle la caresse sous ses vêtements. Ses lèvres se déposent avidement sur les siennes, puis sur sa joue, au creux de son coup, alors que ses doigts s’agrippent à ses cheveux au point de les tirer même peut-être un peu trop fort à mesure qu’elle sent son plaisir gagner en intensité, au point d’être de plus en plus difficile à contrôler. Mais elle ne veut rien contrôler, elle veut s’abandonner, et il n’est qu’aux côtés d’Eve Polastri qu’elle en est véritablement, totalement, pleinement capable.

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Mer 31 Aoû - 22:02

Don't you want me, Baby?
Eve & Villanelle ▬ "The beauty in your relationship will be found in the ways you reunite."

Eve n'ajoute rien à ces déclarations d'amour, mais observe le visage obsédant de Villanelle pendant que celle-ci s'abandonne à son plaisir, à ce plaisir qu'Eve lui offre avec toutes les plus mauvaises intentions du monde... Mais toutes les meilleures, aussi. C'est une fierté monumentale que celle de constater qu'une telle femme s'abandonne entre ses bras. Eve accueille chaque baiser, chaque morsure, chaque souffle comme une preuve de plus de l'amour qu'elles se portent et qui à présent, ne saura plus jamais être contrarié. Ni par les circonstances, ni par elles-mêmes.

Les caresses d'Eve deviennent plus pressantes, plus appuyées. Elle n'est pas douce. Son rythme est exigeant. Et pendant tout ce temps, elle ne cesse de la fixer, s'abreuvant de chacune des quelques petites contorsions de son corps ainsi que de chaque micro-expression qui donne à ce beau visage tant de vie qu'il en devient par moments méconnaissable... Mais toujours aussi captivant.

Elle continue jusqu'à mener son amante à l'orgasme, qu'elle lui laisse savourer en continuant de la caresser doucement, ralentissant progressivement le rythme jusqu'à finalement se séparer d'elle, suffisamment en tout cas pour réajuster sa position et l'embrasser sans lui imposer le poids de son corps.

Leur respiration s'apaise progressivement, mais Eve continue de l'embrasser presque paresseusement, encore plongée dans cette bulle d'intimité et de désir qu'elles partagent avec une aisance qui serait déconcertante si elle n'était pas si évidente.

Mais alors qu'elle vient tout juste de sortir la main du pantalon de Villanelle, des bruits de voix ainsi que des rires se font entendre. Eve relève alors brusquement la tête, fixant d'un air soucieux la porte qui leur a rendu possible un tel instant d'intimité en les isolant.

- Oh merde.

Elle se redresse rapidement, si rapidement que ses gestes en deviennent maladroits, et réajuste rapidement ses vêtements. Elle est encore en train de passer une main dans ses cheveux dans l'espoir de les discipliner lorsque la porte s'ouvre sur un groupe de jeunes femmes gloussantes, un cocktail à la main.

- Oups. Désolées ! scandent-elles avant de refermer la porte, leurs rires continuant de résonner dans l'espace alors qu'elles s'éloignent pour rejoindre une autre salle.
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Lun 5 Sep - 19:23



Don't you want me, Baby?



feat. Eve



Villanelle se laisse totalement emporter, submerger par le plaisir que son amante lui procure. Elle se vautre dans cette indécence totale avec la plus totale confiance, parce que c’est Eve, et qu’à Eve, elle ne refusera jamais rien, elle s’abandonnera toujours et en toute circonstance. Elle n’a qu’envie d’elle et de lui montrer à quel point ce besoin peut être violent, pressant, raison pour laquelle elle laisse accès à Eve à toutes les expressions d’extase passant sur son visage plutôt que d’enfouir, comme elle en a la tentation, sa tête au creux de son cou, pour y étouffer ses gémissements de plaisir. Dans son regard voilé de désir, on lit l’impatience, le désir, le plaisir, mais aussi une certaine forme de défi.

Villanelle se laisse conduire jusqu’à un orgasme puissant, fulgurant, à peine occulté par la musique ambiante. Elle est encore chancelante, pantelante, quand Eve ralentit finalement le rythme de ses caresses. La Russe a à peine le temps de reprendre son souffle que les lèvres de son amante viennent s’écraser contre les siennes. Il faut un certain temps pour que sa respiration ainsi que les battements de son cœur retrouvent un rythme normal, éprouvés par la passion qu’elles ont l’une et l’autre affiché l’instant d’avant. Leurs lèvres, quant à elle, ont peine à se détacher l’une de l’autre, comme aimantées l’une à l’autre.

Ça s’est joué à peu de choses, visiblement. Leur bulle de confort et d’intimité est éclatée par l’intervention d’un groupe de jeunes femmes sans doute déjà éméchées. Villanelle n’a pas le temps de les envoyer promener qu’elles ont déjà refermé la porte. Bon. Plutôt que de s’en angoisser, Villanelle décide de rire franchement.

« Bon… », décrète-t-elle le regard pétillant. « Encore une ou deux chansons et on se trouve un hôtel comme les personnes très décentes que nous sommes, qu’est-ce que tu en penses ? » demande-t-elle en passant une main dans les cheveux – ces cheveux qu’elle aime tant – de son amante.

Villanelle n’a pas l’intention de laisser ce retour à la réalité un peu brutal gâcher leur moment. Bien au contraire, même. Villanelle est fermement décidée à en profiter jusqu’au bout, et personne, encore moins un groupe de femmes complètement torchées, ne seront en mesure de réduire à néant ses envies et ses désirs du moment, qui en cet instant prennet toute la place dans son esprit si bien qu’elle serait totalement incapable de penser à autre chose dans tous les cas.

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Lun 5 Sep - 21:47

Don't you want me, Baby?
Eve & Villanelle ▬ "The beauty in your relationship will be found in the ways you reunite."

Le rire de Villanelle, lorsqu'il est aussi franc, s'inscrit dans la bibliothèque intérieure des sons préférés d'Eve. Cette dernière observe la jeune femme avec ce qui ressemble fort à de l'attendrissement. L'intervention des intruses les a extirpées d'un refuge de sensualité et d'amour charnel, de manière quelque peu brutale, mais a également eu le mérite de lui rappeler qu'elle n'avait guère besoin d'agir dans l'urgence puisqu'elles avaient absolument tout le temps du monde... Et qu'elles pourraient parfaitement décider de ne pas dormir de la nuit une fois à l'hôtel si elles en avaient envie, sans craindre de représailles.

Eve est toujours parfaitement détendue au moment où Villanelle retrouve son sérieux et propose de rester pour encore une paire de chansons avant de trouver un hôtel. Une proposition qui fait sourire Eve, qui acquiesce.

- Oui, je crois que c'est mieux.

Faire découvrir cet univers à son âme soeur, voilà qui est chose faite. Et elles s'amusent terriblement, sans doute même un peu trop, mais... Eve n'aime rien tant que de se retrouver seule à seule avec elle, protégées par des murs et une serrure, là où elles ne risquent pas d'être interrompues... Là où elles sont libres d'exprimer véritablement et sans pudeur excessive ce qu'elles sont véritablement et surtout, ce que chacune révèle chez l'autre.

Se sentant devenir sentimentale, ce qui est franchement dégoûtant - tente-t-elle de se convaincre... -, Eve se saisit de son verre et reprend une gorgée bien méritée de cocktail, qui lui fait émettre un petit son appréciatif.

- Mais pas avant d'avoir fini ces merveilles,  avertit-elle en souriant.

Sentant l'alcool commencer à faire son effet, et les saveurs sucrées ravir ses papilles, elle prend le temps de s'adosser confortablement à la banquette, non sans jeter un regard en coin à son amante, se rappelant avec une certaine fierté de l'orgasme qu'elle vient de lui donner... Ce qui aurait même tendance à lui donner envie de recommencer, mais elle s'efforce de se ressaisir et désigne l'écran.

- Prochaine chanson alors.
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Mer 7 Sep - 18:29



Don't you want me, Baby?



feat. Eve



Eve et Villanelle pourraient, au fond, aisément se raisonner. Elles n’ont nul besoin de grapiller ces moments d’intimité qu’elles daignent s’accorder – ils leur appartiennent. Ils sont une constituante de leur nouvelle vie, et dans leur nouvelle vie, elles n’ont guère besoin d’être si pressées : elles ont tout le temps qu’elles veulent devant elle. Cette pensée est agréable, grisante même, mais elle occulte un point important. Qu’importe que l’on donne à la Russe quelques secondes ou des siècles pour aimer Eve Polastri, elle la désirera toujours avec autant de violence et d’urgence : parce que c’est elle, et qu’au plus profond d’elle-même, elle ressent ce désir constant pour elle que rien ne sait éteindre, à la manière d’un feu ardent qui brûlerait sans cesse, constamment, alimenté par chaque regard, chaque mot, chaque sourire, chaque respiration de son amante. Et un feu tel que celui-ci, nul ne sera jamais en mesure de l’éteindre.

Ceci dit, Villanelle est tout de même capable de se contenir – dans une moindre mesure – et d’admettre qu’il sera toujours temps de poursuivre ces agréables festivités dans le confort d’une chambre d’hôtel. Mais elles n’en ont pas fini encore – pas tout à fait du moins. Elles ont payé leur temps de karaoké, autant en profiter un minimum… et puis, le fait est que ça l’amuse bien, en réalité, de s’arracher la gorge à grands renforts de classiques du rock’n’roll. Même si elles ne font que boire, chanter, s’enlacer dans la limite de la décence, elle est capable d’y trouver son compte de bien des manières. Elle se sent juste heureuse, en réalité, et elle l’est d’autant plus qu’elle sent que tout ceci compte pour Eve. Et tout ce qui compte pour Eve lui importe tout naturellement. C’est tout simplement dans l’ordre des choses.

Elle finit son verre presque d’un trait. Les cocktails sont sacrément bien dosés, et cela n’arrange probablement rien aux pensées tout sauf innocentes qui traversent l’esprit de Villanelle par centaines à la minute quand ses yeux se posent sur la femme qu’elle aime. Mais il s’agirait de ne pas s’arrêter en si bon chemin, cela dit.

« Va falloir en commander d’autres tant qu’on est là », décide-t-elle d’autorité, mais pas avant de passer à une prochaine chanson. « Il nous faut un challenge, quelque chose à la hauteur de notre talent », décrète-t-elle en passant en revue les différents titres qui défilent sous ses doigts à mesure qu’elle le fait glisser sur l’écran tactile. « Ah, je sais ! »

Quelques instants plus tard, les premières notes de l’inchantable « I will always love you » de Whitney Houston résonnent dans la pièce. De quoi faire un massacre… un peu différent de ce dont elles ont l’habitude.


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Ven 9 Sep - 21:03

Don't you want me, Baby?
Eve & Villanelle ▬ "The beauty in your relationship will be found in the ways you reunite."

En voyant Villanelle finir son verre en si peu de temps, Eve hausse les sourcils d'un air impressionné, mais son expression de surprise se mue en une expression plus malicieuse. Eve étant Eve, elle envisage ce geste comme un défi, qu'elle est plus qu'heureuse de relever. Alors, imitant son amante, elle vide son propre verre d'un trait, grimaçant en sentant la brûlure de l'alcool, mais... ce geste la plonge dans une humeur telle qu'elle se sent prête à enchaîner les shots toute la nuit pourvu qu'elles continuent à s'amuser comme elles le font en cet instant.

Le choix de la chanson la fait éclater de rire. Non seulement parce qu'elle sait qu'elles vont effectivement faire un massacre, mais aussi parce qu'elle ne s'attendait pas à ce que Villanelle connaisse cette chanson, encore moins au point de la chanter au karaoké avec elle.

- T'avais encore plus ringard ? la taquine-t-elle avant de s'emparer de l'un des micros.  

Malgré sa moquerie, c'est un large sourire qu'elle lui adresse. En fait, plus elle y réfléchit, plus elle se dit que c'est un choix qui est, encore une fois, parfait... Parce que c'est elle qui l'a choisi, et parce que même si Eve compte bien faire le pitre en s'époumonant, il n'empêche qu'elle n'en pense pas moins et que toutes ces paroles, elle aurait très bien les adresser à cette femme superbe et brillante... et maintenant, c'est elle qui devient mièvre.

Fortement aidée par l'alcool, Eve achève de faire sauter les barrières de retenue qui continuaient de la faire agir plus ou moins sagement. Elle prend le temps de secouer la tête et de passer les doigts dans ses cheveux pour leur donner plus de volume, elle déboutonne deux boutons supplémentaires de son chemisier, et tient son micro comme si elle s'apprêtait à donner le meilleur concert de rock de toute son existence. Et finalement, lorsqu'elle commence à chanter, c'est en respectant la douceur apparente de la chanson. Mais à mesure que les notes s'accumulent, elle élève sa voix, jusqu'à chanter avec une gravité exagérée cette chanson sans jamais cesser un seul instant de contempler le visage de sa partenaire.
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Anonymous

Invité



Sam 10 Sep - 11:41



Don't you want me, Baby?



feat. Eve



Le rire d’Eve est tout ce qu’elle souhaitait entendre en la circonstance. Il est évident qu’elle n’a pas choisi cette chanson avec le sérieux de certains de ces aspirants chanteurs qui veulent mettre à l’épreuve leurs cordes vocales ou qui se sentiraient les héros d’un grand film romantique, elle a juste envie qu’elle s’amusent et qu’elles hurlent dans leur micro au risque de ne plus avoir de voix le lendemain (ce qui a tout de même de très fortes chances d’arriver, on ne va pas se mentir). Elle rit en même temps qu’elle tout en regardant Eve s’emparer d’un des deux micros, tout en lui faisant remarquer qu’elle aurait difficilement pu faire plus ringard.

« Je peux toujours te trouver ça pour la suite », sourit-elle en glissant une main le long du dos de celle qui à présent représente sa vie entière et – c’est ce que Villanelle espère de tout son cœur – sa vie tout entière.

Alors voilà que les premières lignes des paroles s’affichent à l’écran, et Villanelle y met très clairement du sien au moment de chanter, s’époumonant plus que nécessaire. Elle est convaincue, en cet instant, qu’en dépit de l’insonorisation toute calculée de cette pièce, on est capable de les entendre hurler depuis l’extérieur de leur cocon, et cette pensée l’amuse beaucoup. Elle hurle plus qu’elle ne chante ces paroles d’une mièvrerie consommée. Ce temps durant, elle ne quitte presque jamais Eve des yeux, et elle doit l’avouer que si débiles ces paroles soient-elles, elle réussit quand même à trouver un écho à leur situation.

En même temps, c’est presque une évidence à présent, toutes les chansons d’amour sont leur chanson, à partir de maintenant. Et oui, on s’en fout probablement que ce soit con ou d’une mièvrerie consommée, en attendant, elle aimera bel et bien Eve jusqu’à la fin des temps. Comment est-ce qu’il pourrait en être autrement ? Elle vit et respire par elle ? Eve est à la fois sa raison d’être et son oxygène. Les sentiments qu’elle lui inspire sont si forts, si puissants, qu’ils sont proches d’incontrôlables. Et au passage, Villanelle n’a pas spécialement envie d’en contrôler le moindre. Bien au contraire, même, elle veut tout vivre à fond, sans contrainte ni restriction. Quand la chanson s’achève, Villanelle a définitivement l’impression que ses cordes vocales se sont envolées vers d’autres cieux. Comme pour tout le reste, cela va sans dire, elle s’en fiche pour ainsi dire pas mal. Elle vient écraser ses lèvres contre celles d’Eve avec la plus grande passion.

« C’était un massacre », rit-elle contre ses lèvres. « Mais c’étaient des paroles très inspirées. C’est vrai que tu es folle de moi », reprend-elle avec malice. « Encore une ? Ou deux ou trois ? Tu choisis et je nous cherche de nouveaux cocktails ! »

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(terminé) Don't you want me, Baby? [Villaneve saison 4 : fin alternative]
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