(abandonné) Petits meurtres entre amies [Yelena]

petits meurtres entre amies
@Oksana Astankova     
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-Chaque jour , je me dis que c'est la dernière fois. Dernière fois que je braqurai une arme sur le visage d'un sale type pour le dégommer , dernière nuit où je me trouverais avec du sang sur les mains. Je me le promets pendant quelques heures , voir jours , avant de céder à l'appel d'un nouveau contrat.
C'est stupide. Moi qui voulait tant une vie normale , sans meurtres , sans manipulation , vivre une vie de trentenaire tout ce qu'il y a de plus banal entre vie de pseudo-famille , soirées entre potes et que sais-je encore !

J'en suis loin. Tellement loin. J'ai peut-être retrouvé Natasha , mais nous sommes loin d'avoir le genre de relation que je visualisais gamine. Quant aux amis...Ouah. Mieux vaut éviter le sujet. J'en ai pas , je ne sais pas m'en faire , et c'est pas grave. Je me contente des flingues et de mon chien , j'en suis pas malheureuse pour autant...

Ok.
Je retire ce que j'ai dit.

Je ne retire même pas de satisfaction du blé que je me fais car...bah , je ne sais même pas quoi en faire. Bien sûr , ça ne m'empêche pas de rejoindre une employeuse qui m'offre un bon paquet de thunes , bien que je n'ai pas l'habitude d'être contacté directement de cette manière. Peu importe. Qu'est-ce que je pourrais m'acheter ? Une nouvelle bagnole peut-être. Des fringues correctes ? Faut dire que celles tâchées de sang , je ne m'emcombre pas à les laver bien longtemps.

Ceci dit , pour ce rendez-vous là , je me montre un brin plus méfiante que d'ordinaire. Lieu public aux yeux de tous , c'est pas franchement ce que je préfère. Parce que c'est le prétexte pour faire causette , ouais même avec des professionnel , et j'en ai pas foutrement envie. Et , quand je croise le regard de celle qui s'avère être ma future patronne , j'ai peur que ma crainte soit confirmée. Serrant les dents , je m'assois face à elle. Entendre du Russe est autant agréable , ça reste ma langue maternelle , que déroutant rappelant de mauvais souvenirs :


Эффективно. Я не имею удовольствия знать ваше имя. (Effectivement.  Je n'ai pas le plaisir de connaître votre nom) , je réplique d'un brin un peu ironique , toujours sur mes gardes. "Почему любопытно ?" (pourquoi curieuse ?) , à mon tour de chercher à en apprendre plus , bizzarement moi qui ne voulait pas m'attarder.

Je regarde rapidement autour de moi , étudiant les environs , scrutant d'éventuels menaces.

petits meurtres entre amies
@Oksana Astankova     
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-Dans ce genre de boulot, ce qui te garde en vie c'est la méfiance, et la vigilance perpétuelles. Ne faire confiance à personne, et tout remettre en question. Le fait est que je ne m'attendais pas réellement à tomber sur une femme qui semble savoir qui je suis, ou tout du moins en possession d'informations passi évidentes que cela à obtenir, et l'emploi du russe ne me rassure guère, quand bien même il s'agit de ma langue maternelle.
Vilanelle ? Cela ne me dit absolument rien du tout. J'ai beau fouillé dans ma mémoire, même durant les années au sein de la Chambre Rouge, mais rien ne me revient en mémoire. Drôle de pseudonyme.

"D'accord.", je me crispe légèrement quand elle se penche , et je suis désormais plus obligée de croiser son regard. J'y lis...quelque chose que je connais bien moi-même. Une reconnaissance qui peut m'effrayer, mais je ressens aussi une grande différence. Cette Villanelle est dangereuse, c'est une certitude. "Mon parcours hein...Celui où j'étais une marionnette ou après ?", si elle me connaît si bien pas besoin de taire toutes ces histoires avec Dreykov. J'ai passé la majeure partie de ma vie sous contrôle mental, forcée à agir, sans libre arbitre. Bien sûr, ça ne m'aurait pas empêché de me faire tuer si je n'avais pas les compétences nécéssaires. Il en reste que d'une certaine manière ce n'était pas moi.

Maintenant que la conversation est bien installée, j'ai moins l'envie de surveiller mes arrières à tout instants. Je le fais encore, mais un peu plus discrètement. Et, je me rappelle les endroits où j'ai caché de petites armes dans mes vêtements. Je n'arrive pas à me libérer complètemnt de cette tension qui m'habite. Ceci dit, je commence à saisir que cette troublante femme n'en a visiblement pas après moi directement. Elle serait déjà passée à l'acte dans le cas contraire.

"Très aimable à toi. Je te retournerai bien le compliment mais...", je reprends de mon ton moqueur habituel avant de me couper net, grimacant à sa question. Sérieusement ?"Tu crois vraiment que je vais répondre à ça ?", un de mes patrons lui auraient fait du tord ? Valentina ? Je ne sais même pas si cette idiote a atterit su l'île ou non...Quant aux autres, ce qui m'intéresse, c'est leur pognon. "Pour ceux qui ne me demandent pas de tuer des gosses. Et qui paient bien.", je lâche finalement avec un sourire en coin, avant de reprendre un ton plus sérieux. "Qu'est-ce que tu me veux en réalité ?".