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(Terminé) Dismantling the Twelve [Eve]

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Anonymous

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Mer 2 Fév - 18:44



Dismantling the Twelve



feat. Eve



Son petit arrangement, à l’évidence instable et criblé de failles, avec les Douze, ne pouvait durer qu’un temps. L’organisation n’avait plus sur Villanelle l’emprise qu’elle avait autrefois, et elle ne pouvait qu’en avoir conscience. En contrepartie, les Douze, dans ce nouveau monde, avaient beau être redoutables, ils étaient certainement, également, bien plus fragiles, et par conséquent plus faciles à atteindre par la même occasion. L’empire qu’ils avaient construit autrefois s’était sans doute reconstruit sur des fondations bien plus branlantes, et si ce n’était certainement pas une raison pour les sous-estimer, c’était en revanche l’occasion de, peut-être, se libérer une bonne fois pour toutes de leur influence…

Villanelle avait fait le choix d’obéir et de montrer pattes blanches, dans un premier temps, avant tout parce que cela lui avait semblé être le seul moyen de protéger Eve efficacement et immédiatement, mais ce ne pouvait pas être une solution viable sur le long terme. Non, sur le long terme, elle devait (elles devaient, car en réalité, Eve est étroitement mêlée à cette situation et ne sera pas mise de côté – ce qui, il faut bien le dire, est loin de déplaire à Villanelle) intervenir, profiter d’avoir à nouveau un pied dans l’organisation pour aider à la démanteler.

Elle ignore combien de temps cela prendra, et dans un premier temps, elle n’avait peut-être pas été si pressée… parce que, dans le fond, la situation en l’état ne lui déplaisait pas totalement… Elle avait certes décroché, mais en revenir à ces bons vieux meurtres de sang froid avait tout de même, il faut bien le dire, quelque chose de singulièrement… grisant… Sans compter qu’en parallèle, tout va également pour le mieux. Elle a Eve, leur vie commune, leur future mariage… et à aucun instant elle ne se sent lasse ou ennuyée… Oui, mais ça ne pouvait pas durer…

Au moment de déshonorer l’un de ses contrats pour protéger celui qui aurait dû être sa cible (Villanelle ne comprend toujours pas pourquoi Eve a tenu à ce qu’elle fasse une telle fleur à son collègue et à son compagnon, mais soit, Eve demande et ce qu’Eve demande, plus souvent qu’elle ne le soupçonne peut-être elle-même, Eve obtient), elle a compris que ça ne pourrait plus durer. Pour contrer des représailles imminentes, il est évident qu’il leur faut intervenir, d’une manière ou d’une autre. Mais par où commencer ?

C’est finalement Eve qui est parvenue à dénicher ce qui semble être une piste sérieuse. Quand elle avait pris son poste de profileuse, Villanelle avait voulu la convaincre que ce ne serait ni pour la protéger, ni pour marcher dans ses combines… oups ? Quelque part, Villanelle ne se sent pas tout à fait responsable, cela dit, elle n’a jamais demandé directement à Eve d’essayer de piocher des renseignements au bureau, elle l’a fait de son plein gré… Bon, d’accord, peut-être qu’elle le lui a suggéré une ou deux fois.

En attendant, elles ont un nom et une adresse, et c’est devant l’immeuble de celui qu’elles devront cuisiner à présent afin d’espérer obtenir de nouvelles informations concernant les Douze qu’elles se trouvent à présent. Avant de faire un pas à l’intérieur, Villanelle pose un regard attentif sur sa fiancée.

« Tu es bien sûre de vouloir m’accompagner ? »


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Mer 2 Fév - 23:10


Dismantling the Twelve
feat. Villanelle

Dark Eve rising
Eve avait longuement voulu refouler le besoin pourtant viscéral d'obtenir justice. Non, d'obtenir vengeance. La mort de Kenny avait été le premier déclic. La détresse de Villanelle, le deuxième. Entre-temps, elle s'était retrouvée dans cette ville, sans sa moitié, et avait tenté de passer à autre chose. De se forger un nouveau tempérament. Mais toute banalité de façade s'était dissipée dès l'instant où elle avait retrouvé Villanelle. Le troisième et dernier déclic avait été le chantage odieux que subissait sa fiancée. Cette dernière ne serait jamais libre tant que les Douze ne seraient pas démantelés. La vulnérabilité de sa fiancée, qui était en lutte permanente pour faire valoir ses envies impérieuses et ses désirs d'échappatoire, avait permis à Eve de mieux accepter la puissance de ses sentiments pour elle. Mais elle avait cessé de vivre dans le déni. Elle ne voulait plus refouler ni son désir et son amour, réel, pour cette femme, ni sa nature profonde, celle qui était excitée par la violence et le morbide, celle qui ne rêvait que de puissance et de contrôle. Deux éléments dont elle avait été privée pendant de trop, bien trop nombreuses années.

Demander à Villanelle d'épargner le fiancé de son collègue, Will Graham, était un risque. Mais l'histoire de Will l'avait touchée, parce qu'en bien des aspects, elle était similaire à la sienne. Par empathie, par projection sans doute, elle avait éprouvé le besoin d'épargner aux deux hommes le danger véritable qu'était la tueuse à gages qui partageait sa vie.

Mais si Villanelle épargnait l'une de ses cibles, cela attirerait tôt ou tard l'attention des Douze. Alors, plutôt que d'attendre docilement qu'ils en tirent des conclusions qui pourraient leur être fatales, Eve avait estimé qu'il était plus que temps d'agir. Pour Kenny. Pour Villanelle. Pour la femme qu'elle avait été et qui, à force de traumatismes et d'horreurs vues et subies, avait développé une volonté impitoyable.

Son métier était idéal pour mener son enquête personnelle. Tout comme elle l'avait fait par le passé pour traquer Villanelle, elle avait monté un dossier sur les Douze, sur chaque indice, chaque information qui leur permettrait, à elle et à sa moitié, d'obtenir sur leurs membres un pouvoir indéniable. Et à force de recherches obsessionnelles... Elle avait trouvé. Un nom, une adresse. Le meilleur restait à venir.

Il était impensable de ne pas prévenir Villanelle. Eve avait ses désirs de vengeance en tête, mais la jeune femme avait ses propres démons à abattre en renversant les Douze. C'était donc un projet qu'elles accompliraient ensemble, comme elles auraient toujours dû le faire.

Eve observait la façade de l'immeuble. Son regard se tourna vers Villanelle. Elle fronça les sourcils.  

- C'est eux les responsables pour la mort de Kenny. C'est eux qui nous pourrissent la vie. Evidemment que je suis sûre.

Ses yeux étaient assombris par une détermination farouche. Elle prit la main de sa fiancée et, après un dernier regard appuyé pour la dissuader de remettre sa décision en question, s'avança pour pénétrer dans l'immeuble. Elles avaient un interrogatoire à mener. Ensemble.

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Jeu 3 Fév - 16:32



Dismantling the Twelve



feat. Eve



Villanelle hoche la tête en entendant la réponse ferme et déterminée d’Eve. Au fond, elle n’avait rien attendu d’autre de sa part, mais quitte à explorer encore davantage cette part de noirceur en elle, elle voulait tout de même s’assurer qu’elle y était véritablement prête. Il y aurait forcément eu un bon moment, mais il aurait été préférable que ce soit un moment qu’elles décident toutes deux ensemble, et qui ne soit pas précipité par les événements. Qu’importe, elles parviendront à leurs fins, si Eve est prête, Villanelle l’est aussi, à enterrer le passé une bonne fois pour toutes, et pour réduire au silence ceux dont les crimes demeuraient impunis depuis beaucoup, beaucoup trop longtemps.

C’est au travers du chaos qu’elles trouveraient une sérénité commune, et c’est une perspective que Villanelle ne sait s’empêcher de trouver agréable et satisfaisante. Rien n’est gagné encore, certes, mais avec Eve à ses côtés, Villanelle est plus que jamais convaincue de l’issue de cette situation – et pour une fois, c’est une situation qui ira bel et bien à son avantage. Cette détermination qu’elle lit dans le regard d’Eve, ce quelque chose de sombre et de convaincu, lui assure qu’elle ne fera pas marche arrière. Elle sait précisément ce qu’elle doit faire et dans quel but. Et elle ne faiblira pas, y compris face à la violence éventuelle de la situation à laquelle elles risquent fort de s’exposer.

Villanelle ne répond rien, tout est déjà dit, à la place, elle adresse un geste de la tête à Eve pour lui faire comprendre qu’il est temps pour elles de pénétrer dans le bâtiment. Elle sonne à un numéro au hasard de l’interphone et parvient à convaincre une petite vieille qu’elle a perdu ses clés, afin qu’on la laisse entrer. C’est à pas de velours qu’elles montent les étages qui les conduisent à l’appartement du prénommé Anton Sergeev… Pas un gros bonnet des Douze, ce serait trop simple, mais un gardien, comme l’avait été Konstantin pour Villanelle, et qui, possiblement, en sait davantage sur les têtes pensantes de l’organisation.

Pas de brutalité ou de violence au moment de se retrouver sur le palier de leur future victime, c’est presque guillerette que Villanelle sonne à la porte, le tout pour se retrouver nez à nez quelques instants plus tard avec un type à la cinquantaine bien entamé, qui ne paye pas franchement de mine dans sa tenue de jogging miteuse. Villanelle pourrait envisager qu’elles aient fait une erreur, mais elle est sûre du contraire : Eve a fait ses recherches scrupuleusement, la tueuse en est tout à fait certaine : donc ce type est bel et bien celui qu’ils recherchent.

« Anton Sergeev ? »
demande-t-elle d’un ton trop aimable pour être honnête. « J’espère qu’on ne vous dérange pas, on veut bavarder un peu avec vous. On peut entrer ? » Elle n’attend pas la réponse du concerné. « Bien sûr qu’on peut », décrète-t-elle en attrapant le poignet d’Eve pour l’inviter à sa suite à l’intérieur de l’appartement.


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Jeu 3 Fév - 18:36


Dismantling the Twelve
feat. Villanelle

Dark Eve rising
Il fallait l'admettre, il y avait une grande part de voyeurisme dans le comportement d'Eve en cet instant. Sempiternelle obsédée de la violence, cette obsession ne s'accomplissait jamais tant que lorsqu'elle était confrontée à l'esprit de Villanelle par le biais de ses meurtres. Autrefois, et encore ces derniers temps, elle avait satisfait ses intérêts morbides en se plongeant dans le mode de pensée de sa fiancée, en analysant chacun de ses meurtres, en se gorgeant de son inventivité et de l'aspect flamboyant de ses scènes de crime. Mais elle n'avait jamais réellement vu Villanelle en action, hormis lorsqu'elle avait réduit Aaron Peel au silence, à jamais, en l'égorgeant devant ses yeux. Et lorsqu'elle avait projeté cette pauvre femme sous un bus, là encore devant elle. Deux scènes qui avaient durablement marqué la mémoire d'Eve, et auxquelles elle pensait encore trop fréquemment pour que ce ne soit pas inquiétant. Mais cette posture là, celle de la jeune femme déterminée en quête de réponses, c'était nouveau, pour elle.

Tout comme le fait de participer activement à l'aspect le moins reluisant de toute vengeance digne de ce nom.

La main de Villanelle autour de son poignet, qui l'exhortait à entrer avec elle dans l'appartement de leur cible, était tout ce qu'il fallait à Eve pour sortir de sa contemplation. Pendant que l'homme reculait de plusieurs pas, déjà méfiant quant à leur présence chez lui, Eve referma la porte derrière elles et prit soin de la verrouiller.

- Qu'est-ce que vous m'voulez ? beugla-t-il avec l'agressivité typique des hommes décontenancés sur leur propre territoire.
- Nous avons des questions.

Estimant qu'il valait mieux avancer une preuve physique de leur détermination à toutes deux, Eve sortit de l'intérieur de sa veste son arme de fonction, qu'elle braqua aussitôt sur Anton. Il fut un temps où elle ne savait pas quoi faire d'une arme à feu, et était même soulagée de s'en débarrasser à la première occasion. En l'occurrence, cette occasion s'était présentée sous la forme de Villanelle, alors adversaire, sa propre arme pointée sur elle - là encore, c'était une scène qui hantait les songes d'Eve. Dans le sens délicieusement positif du terme. Mais à présent, elle savait précisément comment se servir de son arme, qu'elle tenait avec assurance.

- Et je vous suggère d'y répondre sans détour. Asseyez-vous, lui intima-t-elle durement en désignant le canapé d'un geste du menton.


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Ven 4 Fév - 16:45



Dismantling the Twelve



feat. Eve



Villanelle affiche un sourire satisfait en entendant le « clic » caractéristique qui indiquait qu’Eve venait de verrouiller la porte, preuve qu’elle gardait son sang-froid et son aspect pratique en la circonstance. Tant mieux : c’est précisément ce qu’il faut… Eve est en pleine maîtrise de ses moyens et convaincue de ses actions, et cette détermination la rend terriblement attirante, pas autant, cependant que lorsque Villanelle la voit tirer son arme de fonction de l’intérieur de sa veste pour le braquer en direction de leur victime, qui blanchit à vue d’œil.

En cet instant, Villanelle doit bien le reconnaître, elle est plus intéressant par Eve qu’elle ne l’est par l’homme qu’elles doivent interroger. Elle est attentive à tous les détails, et sait s’attarder sur certains, qui savent lui plaire plus que n’importe quels autres, comme le fait que les bras qui tiennent l’arme braquée en direction d’Anton ne tremblent pas, pas un seul instant. Villanelle l’a déjà vue dans une telle posture, et bien souvent, c’était dans sa direction que l’arme d’Eve était pointée, mais ce qu’elle percevait toujours d’hésitation dans ses gestes sont ici aux abonnés absents. Bon sang ce qu’elle est sexy, quand elle est comme ça. Bon… ce n’est pas le moment d’y songer, mais Villanelle n’écarte pas totalement cette pensée. Bien sûr, son intention première est de faire un pas de plus dans leur projet de démanteler les Douze, mais elle ne peut que se sentir séduite par la merveilleuse assurant de sa future femme… Elle l’adore en toute circonstance, mais en cet instant, elle l’admire, purement et simplement. Allez, on se concentre, Villanelle laisse son regard se porter sur leur victime, qui semble très nerveuse… ou fait bien semblant de l’être si elle ne l’est pas.

« Vous avez intérêt à faire ce qu’elle dit, elle est vraiment pas commode »,
répond Villanelle sans pouvoir cacher son amusement tandis qu’au jeu du bon et du mauvais flic, elle se découvre jouer – très hypocritement certes, mais tout de même, celui du bon flic.

En même temps qu’Anton, à contrecoeur, s’installe sur le canapé, elle s’assied à côté de lui.

« Katrina, c’est votre poulain, pas vrai ? – Oh, pas la peine de mentir pour la protéger, elle est déjà morte de toute façon »
, reprend Villanelle avec un léger haussement d’épaules. « Tu es le prochain sur la liste, Anton, tu sais ? Sauf si tu décides de collaborer avec nous. » Elle s’exprime d’une voix bien trop doucereuse pour être véritablement honnête, satisfaite du rôle qu’elle improvise en cet instant. « C’est tout simple, tu nous dis tout ce que tu sais sur les Douze, et nous, en échange… » Elle hausse les épaules. « On te protège. »

Ou pas. En vérité, Anton en sait beaucoup trop pour survivre à leur petit tête-à-tête. Le garder en vie serait très probablement une très mauvaise idée.


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Ven 4 Fév - 22:23


Dismantling the Twelve
feat. Villanelle

Dark Eve rising
Une esquisse de sourire cynique para les lèvres d'Eve lorsque Villanelle la qualifia de "pas commode". C'était un comble, venant de la personne qui avait réussi à interpréter la manière dont elle l'avait poignardée comme une déclaration d'amour. Ce qui n'avait pas totalement été une interprétation dénuée de sens, d'ailleurs, mais la pudeur émotionnelle d'Eve l'empêchait d'admettre ce fait, encore à ce jour. Mais bon, elle n'allait pas blâmer sa fiancée de la qualifier ainsi lorsque l'intention était d'intimider leur cible.

Si Villanelle fit le choix de s'installer aux côtés d'Anton, Eve, pour sa part, préféra rester debout, continuant de le tenir en joue. L'approche sournoise et ironiquement douce de sa fiancée émoustilla la brune, qui ne s'autorisa cependant qu'un sourire appréciateur et un regard intense, mais bref, en direction de la jeune femme. La manière dont elles menaçaient leur cible ressemblait terriblement à une parade amoureuse, pour Eve.

- Les Douze ? Je sais pas de quoi vous parlez, prétendit-il d'un ton catégorique.

Mais malheureusement pour lui, au-delà des informations qu'elles possédaient déjà, Eve décelait chez lui des signes du mensonge. Si l'hésitation qu'il avait affichée malgré lui au moment où Villanelle avait mentionné les Douze n'était pas un indice suffisamment éloquent, chacun de ses signes de nervosité ne faisait qu'accroître sa certitude.

- Oh, vraiment ? intervint-elle en se retenant tout juste de lever les yeux au ciel.

Elle s'avança d'un pas et reprit, sa voix baissant d'une octave :

- Laissez-moi vous rafraîchir la mémoire. Paul. Hélène. Fat Panda. Frank Haleton. Et vos collègues. Dasha. Raymond. Konstantin...

Anton blêmissait à vue d'œil à mesure qu'elle énumérait ces noms qui, bien évidemment, lui étaient familiers. Elle observa qu'il tentait de maintenir les apparences, mais il était très mauvais acteur, en plus d'être un très mauvais menteur.

- Foutez-le camp de chez moi, grogna-t-il finalement après avoir cherché quoi répondre.

Et quelle mauvaise réponse.

Le regard déjà sombre d'Eve se noircit d'autant plus. Pupilles dilatées, yeux écarquillés par l'adrénaline et l'excitation, elle s'avança rapidement et colla l'objectif du pistolet sur le front de l'homme, qui eut un violent sursaut.

- Je crois que vous n'avez pas très bien compris la situation. Si vous ne collaborez pas, nous vous tuerons...

Elle baissa le bras, et avec lui son arme pour la pointer directement sur l'entrejambe de monsieur. Un peu facile, certes, mais il n'y avait rien de plus efficace que de s'attaquer à l'anatomie typiquement masculine pour obtenir des résultats. Pendant que leur cible frémissait et étouffait un juron, Eve afficha un sourire diabolique. Puis elle poursuivit, d'une voix teintée de sadisme menaçant :

- Mais pas avant un long, très long et douloureux moment à passer avec nous.

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Sam 5 Fév - 8:48



Dismantling the Twelve



feat. Eve



Le type fait la chose la plus stupide que l’on puisse faire dans ces circonstances : il décide tout d’abord de nier en bloc. Même si Villanelle tentait de jouer la carte de la patience et de la compréhension, elle ne peut s’empêcher de lever les yeux au ciel face à une manœuvre à ce point… faiblarde. Vraiment, il tentait VRAIMENT ce terrain-là ? C’est un classique, tous les gens qui se sentent acculés ou presque en passent par là, mais c’est d’une stupidité remarquable : jouer la carte de l’ignorance n’a jamais sauvé personne. Ils ne vont pas se montrer plus cléments à l’adresse de leur victime sous le prétexte que ce type ne serait au courant de rien. Elles ont leurs sources, des sources vérifiées (des sources vérifiées par Eve, qui plus est, donc elles sont forcément en béton armé, vous pensez bien).

Elle ne dit rien cependant, elle laisse à Eve le soin de prendre les rênes, et quand elle fait preuve d’autant de naturel et d’autorité, bon sang ce qu’elle est sexy. Villanelle retient une grimace tandis qu’Eve lui fait l’inventaire des membres des Douze, ou officiant pour les Douze à tout le moins, dont elles connaissent l’identité. C’est amusant de voir le teint d’Anton virer au blanc très très pâle. Clairement, son expression le trahit. Oui, tous ces noms lui sont absolument familiers. Sa seule réaction et de les exhorter à partir. Ben voyons… Un léger rire s’échappe des lèvres de Villanelle : nombre de scénarios impossibles : celui-ci plus que n’importe quels autres, mais bien essayé.

Villanelle tourne son regard vers Eve, elle voit ses yeux s’assombrir avant qu’elle ne colle le pistolet sur son front… Bordel, faut-il vraiment qu’elles poursuivent leur interrogatoire, là ? Villanelle a vraiment envie de lui sauter dessus. Les larmes d’Anton lui montent aux yeux alors qu’Eve feint de vouloir s’attaquer à tous ses bijoux de famille.

« Je vous dirai tout ce que vous voulez savoir, c’est promis, c’est juste que je sais pas grand-chose… »
« Oh, s’il y a besoin, on te rafraîchira la mémoire. Ne te sous estimes pas comme ça. Commence pas nous donner des noms, ce sera un début. »

« Mais j’en connais pas, vous en savez plus que m… »
« Arrête ça cinq minutes. »
Elle tourne son regard vers Eve.
« Le pistolet, c’est un peu trop radical, pour commencer. »

Pour torturer convenablement ce type définitivement pas très malin, l’idéal serait peut-être… un couteau… à moins qu’Eve se sente d’humeur d’y aller à la seule force de ses poings ? Tout bien considéré, ce serait plutôt franchement sexy, comme approche. Mais tout ce qu’Eve fait et touche en cet instant lui apparaît irrésistible, il faut le dire.


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Sam 5 Fév - 22:26


Dismantling the Twelve
feat. Villanelle

Dark Eve rising
Il ne faisait aucun doute que dans l'art de l'intimidation, Villanelle était bien plus douée qu'elle. Eve observa le contraste qui se créait naturellement dans leurs deux attitudes. Si de son côté, elle était frontale et sérieuse, Villanelle pour sa part était joueuse et plus sournoise. C'était un contraste qui lui plaisait, car elle savait qu'elles pouvaient inverser les rôles à tout moment, tant elles étaient douées pour communiquer par de simples regards. Leur présence respective s'adaptait naturellement à celle de l'autre. Et c'était terriblement romantique.

Les réactions d'Anton, cependant, étaient navrantes. Eve n'était même plus sûre que ce type mérite l'application nécessaire à toute torture efficace. Elle s'aperçut à cet instant précis qu'elle n'avait plus qu'une hâte : pouvoir lui planter une balle dans le crâne. Voire plusieurs, pour la simple satisfaction d'entendre le bruit de l'arme à feu et de sentir le recul du pistolet.

Et pour ces raisons, même si elle savait que sa fiancée avait raison et était, quoiqu'il en soit, bien plus expérimentée qu'elle dans ce domaine, elle hésita avant de baisser le bras. Mais elle se résolut finalement en poussant un soupir de frustration. Une frustration pour laquelle elle décréta que leur cible paierait. Et puisqu'il fallait bien commencer quelque part, elle profita de la confusion du bonhomme pour lui flanquer un coup à l'aide de la crosse du pistolet, heurtant violemment l'os de sa pommette. Le bruit de craquement que fit l'impact fit tordre ses lèvres en un sourire sinistre.

Pas de pistolet, oui... Mais Eve n'était pas douée pour suivre les instructions de sa fiancée. Elle était trop impulsive et entêtée pour cela. Même si elle acceptait quelques compromis, comme celui de ne pas tirer directement sur leur cible.

- Dernière chance, Anton.

L'adrénaline qui avait surgi au moment de lui donner un coup lui donnait des envies de violence et de sang qui commençaient à diminuer les limites de sa tolérance. Et, même si elle n'aurait guère dû s'appesantir sur de telles pensées intrusives, elle se fit la réflexion silencieuse que chacun des interrogatoires qu'elle avait menés au cours de son existence à travailler pour les services secrets britanniques et, dans cette vie, pour les forces de police de la ville, aurait été bien plus divertissant si elle avait pu adopter une conduite similaire.

Mais, puisqu'elle se souvenait des interrogatoires menés, elle se souvint également des stratégies les plus efficaces. Et après les frayeurs, mieux valait endormir les envies de fuite des interrogés. Elle adoucit donc son expression et sa voix, et n'en parut que plus menaçante :

- Ne soyez pas timide. Donnez-nous des noms.

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Dim 6 Fév - 8:09



Dismantling the Twelve



feat. Eve



Villanelle n’a aucun mal à comprendre la frustration d’Eve, mais elle saurait compenser cette frustration dans des proportions qui feraient de cet agacement passager une nécessité afin de savourer d’autant plus ce moment qui la révèle plus que jamais, dans tout ce qu’Eve Polastri peut avoir de positivement sublime. La peau du visage d’Anton se fissure au niveau d’une pommette de laquelle s’écoule un léger filet de sang. Villanelle l’observe gémir avec un sourire satisfait… Elle voudrait presque qu’il leur oppose plus de résistance, dans le seul but d’opposer cette résistance à la rage meurtrière de sa fiancée, mais Anton est bien faible… si faible qu’il serait capable de leur claquer entre les pattes plus de peur que de douleur… c’en serait presque déceptif, mais qu’importe.

Elle s’amuse de constater qu’Eve, dans tout son orgueil d’interrogatrice extrême encore inaccoutumée, n’a pas l’intention d’écouter sa suggestion. Soit. Après tout, Villanelle aurait davantage tendance à considérer que c’est là son moment plutôt que celui d’Eve, quand bien même elle le savoir avec autant d’enthousiasme que si Anton Sergeev était un cadeau joliment entouré d’un ruban qu’on lui aurait déposé sous le sapin. Villanelle pense pouvoir ressentir, presque palpable, chacune des émotions de sa compagne, mais elle apprécie, tout de même, la voir se radoucir.

« Allez, plus vite tu passeras aux aveux, plus vite on pourra retourner à nos vies, c’est pas ce que tu veux ? Tu vas parler dans tous les cas, alors autant faire ça rapidement, tu crois pas ? »
demande Villanelle en s’amusant avec le peu de cheveux restant sur le crâne d’Anton comme pour passer le temps.

« Mais je les ai jamais vus, je vous jure, je leur ai même jamais parlé. Croyez-moi, si j’en savais plus, bien sûr que je vous parlerai, mais je peux quand même pas inventer des informations juste pour vous faire plaisir. »

Villanelle l’observe et pousse un soupir appuyé. Elle doit quand même reconnaître qu’il est dur en affaires, même s’il ne paie pas de mine. Peut-être s’imagine-t-il que les Douze lui feront subir bien pires représailles encore, et que le jeu n’en vaut pas la chandelle. Mais c’est mal les connaître… De même qu’elle veut croire que ceux qu’elles s’apprêtent à affronter n’ont pas véritablement idée de ce qui les attend. Et pour cause, ils ne connaissent pas Eve aussi bien que Villanelle, elle, la connaît. Ils ne peuvent pas soupçonner à quel point cette dernière peut être redoutable et dangereuse (même si elle aura pu déjà leur en donner plusieurs indices au cours de son parcours).

« Mauvaise réponse »,
répond Villanelle d’un ton qui ressemblerait presque à de la déception. Avant de tourner son regard vers Eve. « Je crois qu’il va falloir lui tirer dans la jambe. »

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Dim 6 Fév - 19:39


Dismantling the Twelve
feat. Villanelle

Dark Eve rising
En fait, Eve n'attendit pas que Villanelle ait terminé de prononcer ces mots pour tirer dans la jambe d'Anton. Elle visa juste sous le genou, là où elle était certaine de ne pas toucher d'artère. Le bruit du coup de feu aurait eu de quoi la faire sursauter, autrefois. Mais en cet instant, il la fit simplement sourire. De ce sourire étrange et froid qui n'atteignait pas son regard assombri par le plaisir sadique qu'elle prenait à entendre cet homme hurler. Par sa faute. La vie d'Anton dépendait entièrement d'elle - et de Villanelle, mais n'étaient-elles pas les mêmes ? -, et c'était un constat grisant. Addictif. Elle n'avait jamais aussi bien compris sa fiancée et les émotions qui la traversaient lorsqu'elle tuait autrui qu'en ces circonstances. Et elle n'avait même pas encore achevé leur cible.

- Bien. Nous pouvons parler plus sereinement, maintenant.

Elle déposa son pistolet sur le petit meuble à côté du canapé, du côté de Villanelle. Elle voulait le garder sous les yeux et à portée de main, mais ne voulait pas qu'Anton puisse le saisir.

Eve poussa un soupir avant de s'accroupir face à Anton, qui s'était tordu de douleur et tenait désespérément sa jambe dans le vain espoir d'en apaiser le lancinement. Mais il était trop distrait. Dans le but de lui permettre de se concentrer de nouveau sur leur conversation, Eve planta le pouce dans l'impact de la balle. La chaleur du sang qu'elle y trouva la surprit. La texture, elle, la fascina. C'était gluant et épais. L'odeur ferreuse du sang emplissait ses narines. Les geignements de douleur d'Anton excitèrent ses envies de violence.

- J'ai une adresse ! J'ai une adresse ! gémit-il quand elle continua à le tourmenter en pressant sur sa blessure.

A ces mots, elle releva les yeux vers lui, entièrement concentrée, cette fois-ci, sur ce qu'il avait à leur apprendre. Dans l'intérêt de le laisser parler, elle daigna retirer son pouce désormais couvert de sang.

- L'adresse de qui ?  l'interrogea-t-elle d'une voix dure.
- Je sais pas ! Je vous promets que je sais pas. Mais il est important. C'est lui qui me transmet tout.

Ce pouvait être utile. Instinctivement, Eve tourna son regard en direction de Villanelle, cherchant à savoir ce qu'elle pensait de la probabilité qu'il dise la vérité.

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Lun 7 Fév - 17:22



Dismantling the Twelve



feat. Eve



Un léger rire passe la barrière des lèvres de Villanelle sans que cette dernière s’en rende vraiment compte au moment de voir, avec autant de certitude, d’autorité et sans l’once d’une hésitation, Eve tirer dans les jambes de leur interrogé, un rire à la fois étouffé par le bruit du coup de feu et les hurlements d’Anton – mélodie familière et ô combien agréable. Voir Eve dans une telle position lui plaît plus que les mots ne sauraient le dire. Villanelle pose tout de même sur le visage d’Eve un regard soucieux, elle veut s’assurer qu’elle reste sûre de son geste, n’éprouve pas, tout à coup, quelque panique que ce soit, mais il n’en est rien, elle ne semble pas seulement sereine, elle paraît… grisée par ce qu’elle vient tout juste de faire, même si elle continue de se composer une attitude tout à fait autoritaire et convaincante au moment de reprendre la parole.

Villanelle est plus témoin qu’elle n’est actrice de la scène, en cette instant, mais elle est à vrai dire trop fascinée, passionnée par ce qu’elle observe pour prêter encore attention à ce qui peut bien se passer sous ses yeux. Elle rêverait, en cet instant, d’un seau de pop-corn dont elle pourrait se gaver tout en regardant la sublime Eve en action : à l’évidence, elle n’aurait pas besoin de davantage pour se sentir totalement comblée…

Alors oui, et sans aucun scrupule quant au fait de ne pas participer davantage à la scène, néanmoins prête à intervenir au moindre dérapage (mais elle a le sentiment que sa fiancée a la situation bien en mains), elle regarde Eve faire tandis que cette dernière s’accroupit face à Anton, qui a du mal à se focaliser sur autre chose que sur sa jambe blessée, de laquelle s’écoule une quantité monstrueuse de sang, afin d’obtenir son attention, pouce planté dans l’impact que la balle a laissé dans sa chair (ce qu’elle est belle, bon sang). Alors, finalement, le type passe enfin à des aveux qui paraissent sincère en précisant qu’il a une adresse, l’adresse de celui qui lui transmet toutes ses informations.

Faut-il croire qu’il n’en sait pas davantage ? Villanelle serait assez tentée de le penser pour sa part, en tout cas. La tueuse a suffisamment œuvré pour les Douze, elle se doute que Konstantin aussi n’avait pas à sa disposition toutes ces informations-clés qui leur auraient rendu le plus fier des services. Le regard d’Eve croise celui de sa compagne, cette dernière hoche la tête.

« On t’écoute. »

« Le cadre… » répond Anton, dont le visage et la voix sont totalement déformés par la douleur. « … sur l’étagère ! »
Villanelle fronce les sourcils et suit le regard d’Anton. Elle découvre alors une photo de paysage en apparence anodine posée sur une étagère. Sans ménagement, elle brise le cadre pour en extraire la photographie, qui s’avère être une carte postale. Son regard se tourne vers Eve.
« Je pense qu’on a ce qu’il faut. » Elle plie la carte pour la caler dans sa poche. « Qu’est-ce qu’on fait de lui ? »

Il est déjà hors d’usage de toute façon.
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Jeu 10 Fév - 13:28


Dismantling the Twelve
feat. Villanelle

Dark Eve rising
Eve laissa Villanelle gérer cette partie de « l’interrogatoire », devinant que sa compagne en savait davantage qu’elle au sujet des agissements des membres des Douze lorsqu’il s’agissait de transmettre des informations. Pour être honnête, elle trouvait que c’était ingénieux, une carte postale glissée dans un cadre… Mais était-ce fiable ? Seul l’avenir le leur dirait.

Elle attendit que Villanelle ait récupéré l’objet et l’ait glissé dans sa poche pour reporter son attention sur leur victime. Sa compagne posait la question, mais dans l’esprit d’Eve, la réponse était ferme et définitive : il ne pouvait rester en vie.

Froidement, loin de ressentir l’excitation qu’elle avait ressentie en prolongeant la souffrance d’Anton, elle l’abattit d’un tir en pleine tête.

Elle aurait pu argumenter. Elle aurait pu prétexter que, s’il devait à tout prix être éliminé, c’était pour les protéger, car il en avait trop vu. Il avait vu leurs visages, il connaissait leurs intentions, il était donc dangereux… Car c’était un témoin, et car il aurait pu être tenté de contacter un membre des Douze. Mais la vérité, c’était qu’Eve venait de l’achever par envie, et non par besoin. Et elle savait qu’elle aurait dû être effrayée par sa propre soif de sang. Mais elle se rendit compte, à cet instant, de toute l’étendue de sa froideur à ce sujet. Elle voulait éliminer chaque membre des Douze, un à un, de préférence en les faisant tous souffrir, pour la manière dont ils lui avaient pourri la vie durant toutes ces années. Pour Kenny, pour Bill, pour Niko, qui même s’il avait été insistant lors de leur dernière rencontre, n’avait pas mérité tous les traumatismes imputés au métier et aux agissements d’Eve.

Le corps sans vie de leur victime gisait là, immobile. Eve se détourna de cette vision qui ne lui apportait qu’une vague satisfaction. Les coups de feu pouvaient avoir alarmé le voisinage, et elle ne tenait pas à devoir expliquer à ses collègues les raisons qui faisaient qu’elle se trouvait sur la scène de crime.

- Partons d’ici, s’exprima-t-elle finalement à l’intention de sa fiancée tout en rangeant son arme.

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Ven 11 Fév - 15:42



Dismantling the Twelve



feat. Eve



Au fond, même si elle fait mine de laisser le choix à Eve, tout est d’ores et déjà décidé, et elles le savent toutes les deux. Il n’a jamais été question qu’Anton survive à leur interrogatoire : le garder en vie serait prendre bien trop de risques, des risques qu’elles ont les meilleures raisons du monde de vouloir s’épargner si elles le peuvent. Quand bien même elles décidaient d’être clémentes, quoi qu’il en soit, le bougre avait sans doute perdu trop de sang déjà pour que ses chances de survie soient si grandes… Mais non, tuer Anton était évidemment la solution, à la fois pour lui éviter de s’exprimer à tort et à travers, ensuite pour envoyer aux Douze un message fort et qu’ils ne pourraient pas éviter. C’est aujourd’hui qu’elles contre-attaquent, et à compter de maintenant, ils peuvent compter leurs jours avant de se joindre à la liste de tous ceux qui perdront la vie du fait de leur impérieuse volonté.

Elle laisse donc Eve faire tandis que cette dernière abat leur victime d’une balle en pleine tête. Le tir est impeccable, précis, efficace : la main d’Eve n’a pas tremblé, pas plus d’hésitation maintenant qu’au moment de faire endurer à cet homme les pires souffrances. Et voilà qu’à présent ce dernier git dans une mare vermeille. Elles n’ont plus rien à faire ici en effet. Villanelle pourrait éventuellement songer de fouiller les lieux plus en détails dans l’espoir de trouver d’autres indices édifiants en dehors de celui qui leur avait déjà été communiqué, si du moins ce n’était pas un leurre (ce qui reste une possibilité non négligeable, même si Villanelle croit davantage en la thèse inverse malgré tout). Mais elle devine d’avance qu’elles ne trouveront rien de plus ici. Rester plus longtemps reviendrait à perdre inutilement leur temps : inutile de se donner cette peine vraiment.

« Attends »
, répond tout de même Villanelle en attrapant le bras d’Eve après que cette dernière ait rangé son arme et suggéré qu’il était temps pour elles de s’en aller, ce qui est tout à fait vrai, oui, mais encore imprégnée de l’atmosphère du moment, Villanelle ne peut pas résister à l’envie d’embrasser les lèvres de sa fiancée avec passion. « Comment tu te sens ? » lui demande-t-elle tout contre ses lèvres.

La question n’est pas posée le moins du monde dans l’intention d’une longue réponse sur ses états d’âme mais bien parce que Villanelle devine ce qu’il en est réellement : des états d’âme, elle n’en a pas, et c’est bel et bien ce que la tueuse a envie de l’entendre maintenant.

« Si tu savais comme j’ai envie de toi, là, tout de suite »,
ne sait-elle tout de même pas s’empêcher d’ajouter pour autant, comme si son regard ne parlait pas pour elle en cet instant, tandis qu’elle dévore littéralement Eve des yeux.

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Ven 11 Fév - 22:17


Dismantling the Twelve
feat. Villanelle

Dark Eve rising
Le baiser offert par sa fiancée acheva de l’étourdir. Des sensations intenses et inhabituelles s’emparaient d’Eve qui, en cet instant, était aussi enivrée que si elle avait bu une quantité déraisonnable d’alcool. A la question de Villanelle, elle eut un sourire suffisamment éloquent, auquel elle donna une véritable signification en répondant finalement :

- Vivante. Puissante.

Et quels euphémismes. Eve avait beau y songer, son esprit chaotique et submergé de pensées sombres et exaltantes peinait à lui offrir des mots plus appropriés pour qualifier ce qu’elle ressentait. Mais au fond, cela lui importait peu. Villanelle comprendrait. Elle comprenait sans doute déjà, sans quoi elle ne lui aurait certainement pas posé la question sur cet air là. La plus jeune connaissait suffisamment la brune pour deviner, voire comprendre mieux qu’elle-même comment elle se sentait.

Sa gorge vibra pour émettre un son similaire à un ronronnement. Le désir que savait lui inspirer sa fiancée en quelques mots était impressionnant. Et redoutable...

- Alors ça t’a excité de me regarder faire ? Petite voyeuse.

Il aurait été bien hypocrite de sa part de le lui reprocher, alors que sa vie sexuelle avait longuement été motivée par l’excitation ressentie à découvrir ou assister aux crimes de Villanelle. Et elle ne pouvait pas non plus dire qu’elle était surprise, étant donné l’observation appuyée et obsessionnelle opérée par la tueuse à son égard.

Mue par la même force sensuelle que sa compagne, Eve crocheta la nuque de la jeune femme et attira ses lèvres aux siennes pour l’embrasser avec fougue. C’était une promesse, une promesse de lubricité à venir… Dès qu’elles auraient quitté cet endroit, même si l’envie était présente de posséder le corps de sa fiancée à même ce canapé à demi occupé par le corps tiédissant de leur victime.

Elle mit fin au baiser à contrecœur. Mais implacablement, son regard fut attiré par ses lèvres, qu’elle fixa avec gourmandise.

- Moi aussi j’ai envie de toi, soupira-t-elle finalement en conduisant lentement, mais assurément sa fiancée jusqu’au mur le plus proche.

Lorsque le dos d’Oksana heurta doucement le mur, le regard d’Eve s’attarda de nouveau sur ses lèvres. Elle s’avança, mains sur les hanches de la jeune femme, avant que de lui offrir un autre baiser, tout aussi enflammé que le précédent. Elle le prolongea langoureusement, durant de délicieuses, sublimes secondes… Mais elle s’écarta finalement, lui tournant le dos sans réussir à réprimer son sourire malicieux.

- On doit vraiment y aller.

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Sam 12 Fév - 8:55



Dismantling the Twelve



feat. Eve



La réponse d’Eve, directe, sans détours, plaît terriblement à Villanelle car cette dernière n’a aucun mal à constater combien sa fiancée se montre honnête envers elle en cet instant. Elle n’aurait rien besoin de dire, en réalité, car cela se lit autant dans son attitude que dans son regard ou le ton de sa voix… Ce n’est pas quelque chose de nouveau que cette lueur qu’elle perçoit dans ses yeux, Villanelle pourrait même se targuer de l’avoir remarquée avant n’importe qui d’autre, quand Eve elle-même s’efforçait encore de l’ignorer, mais c’est si beau, si excitant aussi, de la voir l’assumer si directement.

Et quelque part, Villanelle lui envierait presque ces sensations, parce qu’elle n’est pas certaine d’avoir un jour éprouvé les mêmes de façon à ce point convaincue et durable, les émotions lui échappant comme du sable entre ses doigts. Sauf, bien sûr, quand il est question d’Eve, et encore plus en cet instant… La voir dans cet état suscite en elle une envie si puissante qu’elle doute fort que quoi que ce soit puisse être susceptible de calmer cette même émotion.

Villanelle ne s’en cache absolument pas quand Eve la qualifie de petite voyeuse. Ce n’est pas exactement une nouveauté, et ce n’est aux yeux de la tueuse que justice au regard du nombre de fois, elle en est certaine, où la regarder faire à provoquer chez elle les mêmes sensations, qu’elle a pu éventuellement chercher à étouffer, en tout cas au début. Son large sourire est écrasé par les lèvres d’Eve, qui l’embrasse avec tant de fougue qu’il est honnêtement difficile de se retenir de s’adonner aux pires insanités précisément à l’endroit qu’elles devraient fuir le plus rapidement possible. Elle est incapable de se montrer raisonnable en cet instant. Surtout, elle n’a aucune envie de se montrer raisonnable, là, tout de suite. Leur échange enflammé ne peut pas franchement dissimuler leur désir mutuel. Bien sûr qu’elles ont envie l’une de l’autre, c’est plus ou moins une constante, chez elle. Mais ces circonstances sont évidemment plus agréables qu’aucune autre.

Elle se laisse entraîner contre le mur le plus proche, agrippe ses doigts à son dos tandis qu’elle se laisse étourdir par un nouveau baiser langoureux qui, définitivement, lui donne envie de bien davantage. La même malice que celle qui se laisse entendre dans la voix d’Eve se lit dans le regard de Villanelle quand Eve suggère qu’il est grand temps qu’elles y aillent.

« Tu as raison »,
confirme Villanelle.

Pourtant, ses gestes, eux, sont loin de confirmer ses propos, tandis qu’elle attrape le bras d’Eve pour venir l’attirer à elle avant de la plaquer à son tour contre le mur. A nouveau, elle l’embrasse.

« Quelqu’un pourrait arriver à tout moment, un voisin, la police… »
, ajoute-t-elle entre deux baisers brûlants, tout en déboutonnant le pantalon d’Eve pour venir y glisser la main.

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Dim 13 Fév - 10:16


Dismantling the Twelve
feat. Villanelle

Dark Eve rising
Le regard qu’Eve adressa à sa compagne lorsque celle-ci la plaqua sur le mur était à la fois suppliant et réprobateur. Elle savait pertinemment ce que Villanelle était en train de faire. Et le pire, dans cette histoire, était qu’elle ne trouvait pas la force de l’en dissuader. L’attirance presque magnétique qu’elle ressentait pour sa fiancée à chaque fois qu’elles se trouvaient dans la même pièce, et qui gagnait de l’ampleur à mesure qu’elles se rapprochaient, atteignait un nouveau stade où il n’était plus question de raison. Seulement de délivrance. Les baisers de sa fiancée avaient le mérite de lui couper la respiration tout en lui donnant l’impression qu’ils lui donnaient le seul souffle dont elle ait besoin.

Mais, même si son désir pour Villanelle n’en finissait jamais de l’étourdir, elle gardait tout de même en tête les préoccupations que la jeune femme énonçait pour elle, sans se soucier cependant d’adopter l’attitude raisonnable dont elles auraient toutes deux bénéficié. Ordinairement, Eve se serait montrée raisonnable. Mais elle n’en avait ni l’envie, ni l’énergie en cet instant.

- Exactement... soupira-t-elle de plaisir en sentant la main de la jeune femme glisser dans son pantalon.

Ses hanches se soulevaient déjà dans l’espoir d’obtenir une friction, un geste, n’importe quoi pourvu que cela soulage la tension avide de liberté et de lubricité qui animait le corps d’Eve en cet instant.

D’une voix hachée par le désir, elle fit mine de résister aux baisers de la plus jeune en énonçant, à son tour, les conséquences désastreuses qu’elles pourraient affronter :

- Ce serait terrible que l’on soit trouvées sur la scène de crime… Par mes collègues… Ou qu’un voisin vienne fouiner. Comment expliquer ça ? Comment expliquer… Ce qu’on fait ?

Sur ces derniers mots, sa voix ressemblait davantage à un gémissement difficilement contenu.
Incapable de se contrôler plus longuement, elle saisit le menton de sa fiancée pour l’obliger à la regarder. Son pouce laissa une empreinte de sang sur la mâchoire de Villanelle. C’était une vision terriblement séduisante. Mais désastreuse pour son esprit déjà corrompu d'envies perverses.  

- On a plutôt intérêt à partir au plus vite,  conclut-elle sur le même ton qu’elle aurait employé pour lui proposer une folle nuit d’amour.

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Dim 13 Fév - 16:18



Dismantling the Twelve



feat. Eve



Est-ce que c’est une mauvaise idée ? Bien sûr que c’en est une. Bien sûr, les jeux dangereux ont souvent eu leur faveur, flirter avec le danger également, mais il y a une différence, pourtant très claire, entre le goût d’un danger contrôlé et contrôlable et l’inconscience la plus totale, une barrière à ne pas franchir. Une barrière que Villanelle a beaucoup, beaucoup trop envie de franchir en cet instant. Eve ne pourra s’en prendre qu’à elle-même, c’est elle qui a allumé cette flamme que Villanelle, en cet instant, préfère attiser plutôt qu’éteindre, quand bien même ce serait, tout naturellement, la chose à faire. Elles avaient plus que jamais d’excellentes raisons de se montrer raisonnables, mais Villanelle avait plus que jamais envie de ne pas l’être.

Oui oui, il faudrait qu’elles arrêtent tant qu’il en est temps. Mais si les gestes de la Russe ne vont pas le moins dans ce sens, cette dernière ne peut que constater que les réactions d’Eve pas davantage. C’est bien le problème, elles en ont l’envie irrépressible autant l’une que l’autre, si bien que les arguments les plus logiques font pâle figure en comparaison du besoin avide qu’elles ont de se posséder, ici et maintenant, en dépit des évidentes conséquences que cela pourrait avoir sur elles.

Retrouvées en pleine action sur une scène de crime ? Elles ne s’en remettraient pas. Il n’y aurait aucune manière de présenter la chose de manière convaincante. Elles ont obtenu ce qu’elles voulaient, tout gâcher par simple lubricité ? Ce serait idiot, si idiot, un véritable gâchis mais.

« Il faudrait tous les tuer pour ne laisser aucun témoin »
, observe Villanelle qui, loin de tout arrêter, glisse à présent ça main sous le sous-vêtement d’Eve, son regard plongé dans celui de sa fiancée, où brille une lueur luxurieuse, de celles qui ne peuvent s’animer qu’au nom d’une envie qui ne saurait ni se taire ni se contrôler, encore moins se laisser rationnaliser.

Alors, Villanelle, plutôt que de calmer le jeu ou de mettre fin à ce qu’elle est en train de faire, caresse doucement, sensuellement, l’intimité de son amante, sans cesser un seul instant de la regarder dans le blanc des yeux, bien décidée à ne s’en aller que dès lors qu’Eve aurait savouré le plaisir déjà alimenté par le crime qu’elle venait de commettre, à son paroxysme.

« Ce serait un véritable bain de sang »
, reprend-elle d’une voix si douce et si basse qu’elle ressemblerait presque à un murmure, son souffle déposé sur les lèvres de sa fiancée. « Non, vraiment, il faudrait qu’on y aille. »

Mais bien sûr, plutôt que d’initier le moindre mouvement dans ce sens, Villanelle n’est en réalité focalisée que sur le regard de sa fiancée et sur le plaisir qu’elle lui procure.


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Lun 14 Fév - 17:16


Dismantling the Twelve
feat. Villanelle

Dark Eve rising
Eve se mordit la lèvre inférieure dans l'espoir de contenir - vainement - son gémissement peu digne après que Villanelle ait énoncé la possibilité qu'elles doivent tuer tout arrivant. Ce n'aurait pas dû être une pensée aussi excitante. Mais, alors qu'elle les imaginait engagées dans les ébats qu'elles étaient en train d'initier, et surtout qu'elle les imaginait tirant nonchalamment sur toute personne qui oserait pénétrer dans l'appartement, son esprit peinait à s'accrocher aux idées de bien et de mal. Ses fantasmes n'étaient pas glorieux. Ils étaient sombres, violents, et les impliquaient toutes deux, s'embrassant avec passion et sauvagerie, et de multiples victimes.

Le pouce sanglant d'Eve s'attarda sur la bouche de Villanelle. Elle soutenait son regard avec une intensité qui pouvait tout aussi bien signifier qu'elle la suppliait de tout arrêter ou, au contraire, qu'elle la défendait de mettre fin à ses gestes.

Sa fiancée le savait pertinemment, bien sûr. Chaque mot qu'elle prononçait augmentait l'intensité du désir d'Eve. En cet instant, cette dernière avait tout aussi bien envie de maltraiter autrui que de se faire malmener. Tout aurait été accepté et possible, pourvu que ce soit sanglant et gorgé d'adrénaline et d'action.

- Je te déteste quand tu fais ça, grogna-t-elle enfin, sans pour autant rompre ce contact visuel qui à lui seul, la menait déjà au bord de l'orgasme.

Restait à définir ce que ce "ça" signifiait. Honnissait-elle le fait qu'elle parvienne à l'exciter à ce point malgré le danger, malgré l'urgence de leur situation ? Assurément. La maudissait-elle d'avoir sur elle cet effet, que personne d'autre ne saurait avoir, et plus encore de savoir la mener exactement où elle le voulait à l'aide de simples mots, de simples gestes ? Définitivement. Mais au-delà de tout cela, c'était la compréhension que Villanelle avait d'elle qui causait à Eve des sentiments si forts et si négatifs. Seule Villanelle avait su déceler chez elle cette noirceur à qui elle susurrait des mots doux en cet instant. Et ce, avant même qu'Eve elle-même ne s'approprie sa cruauté et ses désirs monstrueux.

De par ses actions et ses propos en cet instant, sa fiancée séduisait le monstre intérieur d'Eve. Et ce monstre ronronnait d'un désir éhonté et sombre, se laissant faire l'amour comme s'il s'était agi du moment et de l'endroit les plus romantiques imaginables.

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Mar 15 Fév - 16:30



Dismantling the Twelve



feat. Eve



Contrairement à ce que les apparences pouvaient leur laisser soupçonner, Villanelle n’avait pas la moindre intention de leur attirer des ennuis. A elle-même, c’était bien sûr évident, mais à Eve encore moins, pour autant, elle était bien incapable de mettre fin à tout ça, poussée par un désir plus profond et plus impérieux que toute raison. C’était ainsi, elle était tout bonnement incapable de s’arrêter, de les arrêter. Elles étaient l’une et l’autre plongée dans une spirale infernale, et aucune ne savait réellement raisonner l’autre au moment nécessaire. On pourrait bien sûr affirmer que c’était Villanelle qui avait, sur Eve, une déplorable influence, mais Villanelle n’est pas convaincue que l’inverse soit moins vraie. Il n’y a qu’Eve pour la rendre à ce point folle, il n’y a qu’Eve pour l’animer si vivement d’un feu intérieur si fort et si brûlant que rien ne semble susceptible de l’éteindre, jamais.

Dans les yeux d’Eve, Villanelle peut voir luire autant l’invitation que l’avertissement, et elle décide simplement de prendre ce qu’elle désire et de rejeter ce qui lui plaît. Et plutôt que d’admettre que cette situation avait assez duré, elle décide qu’elle durera le temps qu’il faudra, point final. Et il lui est difficile, voire impossible, en cet instant d’éprouver ne serait-ce qu’un soupçon de scrupules tant elle se sent elle aussi abandonnée au désir de davantage. Le plaisir qu’elle se sait procurer à Eve, elle le savoure tout autant, avec presque autant d’intensité. En cet instant, c’est certain, son monstre a entièrement conscience de nourrir le sien, mais elle ne fait rien pour l’empêcher. Leurs monstres s’entredévorent, ni plus ni moins, jusqu’à l’évanouissement pur et simple des sens.

« Bien sûr »
, répond Villanelle avec une esquisse de sourire pas le moins du monde convaincue alors qu’Eve fait mine de détester la voir faire ça.

Ça quoi ? La réponse à cette question n’est pas certaine. C’est certainement, au fond, un mélange de nombreuses interprétations qu’il y a à retirer de cela pour en retenir la substantifique moelle, mais dans tous les cas, savoir ce que « ça » signifie est sans grande importance, parce que Villanelle a pertinemment conscience que, en cet instant, Eve ne fait jamais que mine de la détester, mais elle serait bien incapable de la haïr effectivement. Parce qu’en cet instant, elle le sait, le plaisir est commun et partagé, nourri de fantasmes tous plus violents et indécents les uns que les autres, et qu’Eve ne saurait nier que par fierté. Elle n’aurait qu’à lui dire « Arrête », et Villanelle arrêterait. Mais elle sait qu’elle ne le fera pas. Alors, à la place, elle poursuit, accentue et approfondit ses caresses pour mener son amante jusqu’au point d’orgue de son plaisir.

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Mar 15 Fév - 17:01


Dismantling the Twelve
feat. Villanelle

Dark Eve rising
Cela en coûtait à sa fierté de lui concéder ce fait, mais il fallait reconnaître que Villanelle était une amante redoutable. Là où Eve avait dû s'appuyer sur son imagination et chercher son plaisir avec Niko, ou avec ses autres amants, elle n'avait pas besoin de déployer de tels efforts avec sa fiancée. Cette dernière savait l'exciter d'un regard, d'un geste. C'en serait terriblement humiliant, si ce n'était pas si délicieux à vivre au quotidien. Eve avait pourtant lutté, des années durant, contre l'envie puissante et lubrique qu'elle avait eu de la tueuse. Mais c'était une lutte qui, finalement, avait été vaine... Pour leur plus grand plaisir à toutes les deux.

Contre toute attente, ce fut l'esquisse de sourire de Villanelle qui eut raison des dernières réticences d'Eve. Cette dernière avait toujours trouvé à sa fiancée un regard glaçant, une détermination presque prédatrice qui l'avait instantanément charmée... Mais ce qui avait achevé de la séduire, année après année, rencontres après rencontres, c'étaient ces moments de vulnérabilité, de douceur et tout simplement d'humanité qu'elle avait aperçus chez la tueuse. Eve aimait que sa compagne soit dangereuse. Mais elle aimait plus, bien plus qu'elle soit heureuse. Et ses sourires valaient tout autant, à ses yeux, que le regard qu'elle avait lorsqu'elle tuait ou que la manière dont le sang s'accordait sublimement à la pâleur de sa peau.

Ces pensées adoucirent quelque peu la nature de ses émotions, mais n'en atténuèrent pas l'intensité. Bien au contraire. Avec moins de sauvagerie mais avec tout autant de passion, Eve déroba à sa fiancée un baiser qui, combiné aux caresses de la plus jeune, lui permit d'atteindre l'orgasme.

Son corps se calma progressivement. Haletante, elle continua pourtant de l'embrasser, encore et encore, jusqu'à ce que la montée de son plaisir soit complète et qu'elle sente chacun de ses muscles se détendre. Elle serait restée ainsi durant des heures si elle l'avait pu.

Il lui fallut quelques minutes pour véritablement se remettre de cet orgasme aveuglant. Il avait été si puissant que ses jambes peinaient à la soutenir. Mais elle reboutonna son pantalon, avant que ses mains ne prennent appui sur les épaules de la plus jeune.

- Je t'aime, s'exprima-t-elle cette fois-ci avec plus de sincérité que précédemment lorsqu'elle lui affirmait tout le contraire.

Hélas, l'amour chez Eve prenait des formes diverses et variées. Et, incapable de complètement mettre sa fierté de côté, et plus encore incapable de résister aux jeux dangereux qui concernaient Villanelle, elle guida lentement celle-ci en la faisant reculer jusqu'au canapé où le cadavre de leur victime gisait paisiblement.

La brune adressa un sourire mutin à sa compagne, avant de la retourner pour l'inviter à poser les genoux sur l'assise libre du canapé, guidant ses mains pour qu'elles reposent sur le dossier. Eve se plaça derrière elle, buste collé à son dos.

- On est pressées, hein ?

Ses dents mordirent doucement son oreille pendant que sa main droite, dérivant d'abord du ventre de Villanelle jusqu'à son aine, glissait à son tour dans le pantalon de son amante.

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Mer 16 Fév - 16:45



Dismantling the Twelve



feat. Eve



Sentir Eve s’abandonner contre ses lèvres fait définitivement partie de ces sensations les plus douces et les plus excitantes que Villanelle connaisse, elles ne font que lui rappeler combien elle peut être folle de cette femme. Et folle n’est pas un terme exagéré, même pour elle, car quand bien même elle a déjà pu céder à l’imprudence à plus d’une reprise dans sa vie, seule Eve était en mesure de lui faire commettre des folies comme celle à laquelle elle s’adonne en l’occurrence.

Les risques et le danger n’ont d’intérêt en cet instant qu’en ce qu’ils attisent le désir et la passion d’Eve, et elle laisse son amante s’y complaire jusqu’à l’orgasme. Elle sourit tandis qu’elle la sent reprend doucement ses esprits et son souffle tout contre son visage, et plus largement encore quand elle prononce ces mots que Villanelle serait bien incapable de se lasser l’entendre prononcer un jour tant ils avaient une saveur à nulle autre pareille quand ils venaient d’elle.

« Je t’aime aussi, Eve »,
et c’est on ne peut plus vrai.

En cet instant, elle n’a que la plus grande conviction encore qu’elles étaient faites l’une pour l’autre. Villanelle a su tomber amoureuse de toutes les facettes d’Eve, de la plus raisonnable à la plus sombre, et elle l’aime aussi pour toutes les facettes qu’elle sait révéler d’elle, y compris des facettes que Villanelle ne s’était découverte qu’à son contact… Cette aspiration à l’autre, qui dépasse l’entendement, et cette sensation de n’être complète qu’aux côtés d’Eve. Oh, définitivement, Villanelle lui doit absolument tout.

Villanelle pense que les choses vont s’arrêter là, ce qui serait on ne peut plus raisonnable au demeurant – elles ont bien assez joué avec le feu comme cela, et elles en ont conscience toutes deux –, mais ce n’est pourtant pas le cas. Villanelle n’attendait pas d’Eve qu’elle lui rende la faveur de son plaisir, elle savait largement trouver le sien dans celui qu’elle pouvait procurer à son amante… mais quand on commençait ce genre de jeu, il était difficile de savoir s’arrêter. Et puis… aucune sirène de police ne se fait entendre, aucun mouvement suspect, rien. Les voisins, s’ils ont sans doute entendu les coups de feu, ont manifestement décidé de faire la sourde oreille et de ne pas s’en mêler alors… pourquoi s’arrêter en si bon chemin ?

Villanelle se laisse entraîner jusqu’au canapé imbibé à présent du sent de leur victime, dont la présence aiguise ses sens plutôt qu’elle n’étouffe ses envies. Elle se laisse faire tandis qu’Eve décide de sa position, sa poitrine collée à son dos, ses dents venant mordiller le lobe de son oreille, et sa main glissant dans son pantalon…

« On doit vraiment y aller »
, fait-elle mine de protester alors, mais sans esquisser le moindre geste, laissant complètement les rênes à son amante.



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Ven 18 Fév - 23:49


Dismantling the Twelve
feat. Villanelle

Dark Eve rising
L’odeur ferreuse du sang donnait à ses envies, déjà sombres, des envies bestiales. Non pas qu’elle ait besoin du parfum du sang pour cela. Mais Eve trouvait qu’il y avait une forme de beauté morbide à ce moment. Leurs ébats étaient comme une célébration du crime qu’elles avaient commis ensemble. Comme la preuve de l’ultime acceptation de ce qu’elles étaient, séparément et plus encore de ce qu’elles devenaient lorsqu’elles étaient réunies. Leurs monstres s’entredévoraient, se séduisaient, s’enlaçaient… Et s’encourageaient bel et bien.

Il y avait une volonté de contrôle dans la position qu’elle imposait à son amante. Etre collée à son dos était une situation particulièrement excitante pour elle. Et elle l’était d’autant plus qu’elle souffrait tout autant qu’elle se réjouissait. Car oui, une part d’elle était frustrée de ne pouvoir ancrer son regard dans celui de Villanelle, ou de pouvoir l’embrasser à sa guise. Mais elle estima que ce sacrifice, cette légère souffrance qui accompagnait cette position, n’étaient rien en comparaison de la satisfaction de savoir la jeune femme à sa merci. Comme si sa fiancée était un peu sa captive, en fin de compte.

- Oui… Oui, on doit vraiment y aller.

Sa main gauche serpenta le long du ventre de la jeune femme jusqu’à atteindre sa poitrine. Elle glissa la main sous son haut et s’empara, sans douceur, d’un sein qu’elle malaxa pendant que son autre main s’activait entre les jambes de son amante. Ses doigts s’immiscèrent plus franchement dans son intimité avant de la fouiller avec l’urgence et la brusquerie exigées par une telle situation.

Ses lèvres, pendant ce temps, dispersaient une multitude de baisers sur la nuque de Villanelle. Elle ne voyait pas son visage, mais devinait parfaitement ses expressions. Eve avait été tentative durant chacune de leurs parties de jambes en l’air, si bien que si elle fermait les yeux, elle imaginait sans peine la couleur rouge que prenaient les joues de son amante, ainsi que la noirceur de son regard aux pupilles dilatées. Elle l’imaginait se mordre la lèvre avec concupiscence pour étouffer ses soupirs et gémissements. Yeux clos, lèvres contre sa peau, elle garda cette vision en tête tout en intensifiant ses gestes et ses caresses de sorte à offrir à sa fiancée tout le plaisir qu’elle soit en capacité de lui donner.  

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Lun 21 Fév - 15:17



Dismantling the Twelve



feat. Eve



Villanelle n’est pas totalement dupe de ce qu’implique une telle situation, une telle position, elle accepte, sciemment d’être soumise à l’impérieuse volonté et aux désirs d’Eve, qui en cet instant a pris la décision de dominer le jeu ô combien dangereux auquel elles s’adonnent toutes deux. Elle ne l’aurait sans doute pas accepté de grand monde, si ce n’est de personne, mais quand il est question d’Eve, les choses sont différentes. Quand il est question d’Eve, tout est différent. Et dans des circonstances comme celle-ci, elle veut même bien admettre que c’est l’idéal. Elles doivent mener leurs monstres jusqu’où les guide leurs instincts respectifs.

Elles sont de toute manière aller trop loin pour s’arrêter en si bon chemin, et si Villanelle brûle de plonger ses yeux dans ceux de sa moitié, de contempler l’intensité de son regard, elle trouve une satisfaction certaine et morbide à projeter son regard, à la place, sur le cadavre encore frais étalé là, qui n’est désormais plus qu’un accessoire à leur histoire, un élément excitant du décor. Sa volonté ferme de démanteler les Douze n’est certes pas partie aux oubliettes, mais elle lui paraît bien lointaine en cet instant, car seule importe Eve, et la multiplicité de ses désirs, auxquels elle se laisse soumettre.

Villanelle sent la peau de son ventre frissonner sous les caresses de la main de son amante, qui finit par empoigner son sein avec une brutalité à vrai dire excitante, qui fait naître sur ses lèvres un sourire gourmand que son amante ne saura voir. Ses caresses, d’une main et de l’autre, sont bientôt accueillis avec des gémissements qu’elle peine à étouffer, lèvre inférieure mordillée, qu’elle devrait peut-être taire pour éviter d’attirer une attention que, miraculeusement, elles n’avaient pas obtenu plus tôt, mais Villanelle, à dire vrai, n’y songe même pas. Ses sens retournés par l’intensité du moment, seul importe le plaisir, intense, que son amante lui procure, et la chaleur de ses lèvres contre sa nuque.

A mesure que les gestes d’Eve s’intensifient, le plaisir ressenti devient presque insoutenable, la menant progressivement vers une extase à laquelle elle s’abandonne sans réserve. Encore pantelante, elle se retourne finalement pour faire face à Eve et encercler sa taille dans ses bras, n’attend pas de reprendre son souffle pour embrasser ses lèvres avec autant de fougue que si sa vie en dépendait. Et c’est alors que ses lèvres sont fermement soudées aux siennes que des tambourinements brusques se font entendre à la porte.

« Monsieur Sergeev, vous allez bien ? »
demande une voix féminine, peut-être celle de la concierge, de l’autre côté de la porte. « Monsieur Sergeev… ? Si vous ne répondez pas, je rentre. »

Et sur le palier, l’on entend le tintement de clés s’entrechoquant sur leur trousseau.

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Mar 22 Fév - 11:39


Dismantling the Twelve
feat. Villanelle

Dark Eve rising
Il était simple d'effacer le contexte lorsque Villanelle l'embrassait ainsi. L'adrénaline et la fascination morbide d'Eve pour le sang et la violence s'estompaient à présent que ses désirs les plus sombres étaient satisfaits, mais chaque baiser de sa fiancée lui tournait la tête et lui faisait oublier que le reste du monde continuait d'évoluer pendant qu'elles étaient trop occupées à se démontrer leur amour des plus vicieuses des façons.

Le parfum de Villanelle, si familier, se mélangeait à l'odeur du sang. C'était une alliance terriblement entêtante. Une nouvelle source d'obsession pour Eve, qui n'en avait pourtant guère besoin.

Elle l'aurait embrassée toute la journée, jusqu'à être certaine que chacun de ses sens soit comblé par cet instant. Son parfum, le goût de ses lèvres, la douceur de sa peau, la beauté de ses yeux glaçants, la douceur de ses soupirs... Eve voulait se souvenir de tout cela. Elle voulait se souvenir de leur première scène de crime et de toute l'excitation qui avait accompagné chacun de leurs gestes. Chacun de ses gestes. Car si elle avait déjà tué par le passé, cela avait été dans un moment de détresse où, perdue, elle n'avait envisagé que cette solution pour sauver la femme dont elle s'était éprise... Ce qui n'avait finalement été qu'une fourbe manipulation qui avait mené à... Eh bien, à ce qu'elle manque de mourir au beau milieu de ces ruines romaines. La grande différence avec ce jour-ci, donc, était que cette fois-ci, Eve assumait pleinement la responsabilité de ses actes. Tout comme elle assumait pleinement la monstruosité de ses gestes et de ses envies.

Elle s'apprêtait à suggérer qu'elles quittent véritablement l'appartement lorsqu'une voix féminine intervint. Aussitôt, Eve se tendit. Sourcils froncés, la panique lui fit opter pour une solution pour laquelle elle passerait très certainement plusieurs heures à se morfondre par la suite.

Vivement, elle plaqua une main sur la bouche de Villanelle et, avant de laisser le temps à la concierge de mettre les clés dans la serrure, se mit à gémir exagérément, mimant une femme au beau milieu d'ébats passionnés :

- Ah... AH, ANTON ! Oooh ne t'arrête pas, Antooon !

Merci Niko et toutes ces années où elle avait dû simuler pour le faire finir plus vite. Eve continua, veillant à ne pas regarder les réactions de sa fiancée, continuant de gémir obscènement afin de ne laisser aucun doute quant à la nature des activités qui avaient prétendument lieu dans l'appartement.

De l'autre côté de la porte, l'intruse se figea.

- Je... Euh...

Le tintement des clés indiqua qu'elle semblait hésiter. Finalement, l'inconnue bredouilla :

- Je... vous laisse.

Eve attendit, l'oreille aux aguets, et ne s'autorisa à se détendre que lorsque les pas s'éloignèrent vivement.

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Mer 23 Fév - 16:36



Dismantling the Twelve



feat. Eve



Cette fois, ce n’est plus une blague, ou encore une manière de faire monter l’excitation l’une chez l’autre, il est définitivement temps qu’elle quitte cet endroit… L’imprudence à ses limites, des limites à ne pas dépasser, mais à l’évidence, elles l’ont fait depuis plusieurs longues minutes déjà et doivent, semble-t-il, en récolter les fruits puisqu’une voisine – ou plus probablement la concierge – semble-t-il inquiète vient frapper à la porte de l’appartement pour s’enquérir de l’état d’Anton… Villanelle, en dépit de l’urgence de la situation et des risques qu’elles encourent demeure relativement calme… Si cette voisine doit se montrer trop insistante, c’est elle, après tout, qui en fera les frais.

La Russe est toute prête à intervenir, d’ailleurs, mais elle en est empêchée par Eve, qui plaque sa main contre sa bouche… Villanelle fronce les sourcils, pas spécialement ravie d’être empêchée d’intervenir en la circonstance, mais elle oublie bien vite d’être encore fâchée contre sa fiancée quand cette dernière se plaît à imiter – de façon assez convaincante, il faut dire (mais Villanelle apprécie de constater que quand elles font l’amour, ses gémissements ne ressemblent pas du tout à ça) – des ébats passionnés qui dissuadent pour de bon la concierge de jeter un œil plus attentif à la scène. Villanelle ne peut s’empêcher de pouffer de rire, rire heureusement étouffé par la main encore plaquée contre ses lèvres.

Ce ne fut que quand des bruits de pas caractéristiques leur laissèrent entendre que la concierge avait décidé de retourner à ses affaires qu’Eve la lâcha enfin, sous le regard absolument goguenard de Villanelle.

« Je t’adore »
, dit-elle le plus sincèrement du monde, sans pouvoir s’empêcher de rire de l’exprimer.

Encore maintenant, après l’avoir tant observée et tant aimée, même en étant convaincue d’être la personne qui la connaissait le mieux au monde, elle réussit à se laisser surprendre, perpétuellement conquise, séduite par chacune de ses initiatives, et tout ce qui fait d’Eve Polastri la femme la plus exceptionnelle qu’il ait jamais rencontrée, et de très, très loin. Villanelle l’embrasse une nouvelle fois avant de reprendre.

« Cette fois, on y va pour de vrai. »


Elle trouve son reflet dans un miroir au mur et en profite pour corriger son apparence débraillée avant de zyeuter si elles ont le champ libre à travers le judas. Une fois assurée pouvoir y aller sans problème, elles filent à toute vitesse hors de l’immeuble et s’éloignent d’un pas pressé… Après plusieurs pas, Villanelle glisse instinctivement, naturellement, sa main dans celle de sa fiancée et tourne un regard scrutateur dans sa direction.

« Comment tu te sens ? »

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(Terminé) Dismantling the Twelve [Eve]
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