Eve & Villanelle ▬ "The beauty in your relationship will be found in the ways you reunite."
Eve Polastri n'avait jamais connu pareille frayeur, pareille souffrance que lors de cette maudite nuit où elle avait cru avoir perdu Villanelle pour de bon. Elle avait subi, à ce moment-là, un ascenseur émotionnel dont elle avait cru ne pas survivre. Elle avait réussi, par elle ne savait quel miracle, à sortir de la Tamise après avoir enduré la vision de l'amour de sa vie, sa partenaire en tous domaines, couler au fond du fleuve. Elle avait rejoint la rive, s'était retrouvée sur le bord du fleuve en pleine nuit, trempée, le corps secoué de sanglots incontrôlables alors qu'elle pensait avoir tout perdu. Et, en vérité, elle était prête à retourner dans l'eau froide de la Tamise, à rejoindre la femme qu'elle venait de perdre après l'avoir à peine retrouvée. Fort heureusement pour elle, dans ce scénario à la Roméo et Juliette, sa Juliette avait révélé la supercherie avant qu'elle ne puisse mettre fin à ses jours dans l'espoir de la retrouver dans la mort.
L'accent russe, la voix satisfaite de Villanelle dans son dos auraient tout aussi bien pu être une hallucination. C'était l'hypothèse à laquelle elle crut, d'abord. Jusqu'à ce que cette voix devienne plus forte et parvienne à percer la carapace de choc émotionnel d'Eve. Et cette dernière, comprenant que la blonde n'avait non pas rejoint le fond du fleuve comme elle le pensait mais se trouvait bel et bien derrière elle, en vie, avait bondi vers la survivante et l'avait embrassée à pleine bouche jusqu'à en perdre le souffle.
Elle avait alors compris. Le sang sur le débardeur de Villanelle n'était pas le sien. Le MI6 penserait avoir éliminé Eve et Villanelle, tous ceux qui les avaient un jour connues les penseraient mortes, et pour cette raison, elles étaient désormais libres. Véritablement libres. Eve comprit que Carolyn était impliquée, fut aussitôt accablée de désirs de vengeance primitifs, mais ce n'était pas ce qui importait en cet instant. Ce qui importait, c'était qu'elles pouvaient désormais jouir de leur liberté, laisser éclater la puissance de leur amour, sans crainte des représailles. Sans que ne pèse sur elles le poids de manipulations qui les dépassaient.
C'est pourquoi, près de deux semaines après cette nuit riche en rebondissements, Eve était en train de porter à bout de bras autant de cartons que possible. Elle les déposa avec soulagement dans le fond de la caravane, près des valises déjà présentes, près de la pile de vêtements au sol qui témoignaient de l'empressement qu'elles avaient eu la nuit précédente à se dévêtir. Dans ces cartons se trouvaient l'essentiel de ce qu'Eve comptait garder et emporter avec elle. Où ça ? Partout. Partout où elles le désiraient. Eve était prête, prête à vivre pleinement son histoire d'amour avec Villanelle, prête à la suivre dans cette stupide caravane volée à un couple de randonneurs.
Soulagée de ne plus avoir à porter de cartons aussi lourds, Eve referma la porte de la caravane et rejoignit la Russe. Elle vint dans son dos, passa doucement les bras autour d'elle avant de poser le menton sur son épaule, profitant du bonheur simple de la sentir contre son corps.
- Tout est prêt. Cassons-nous d'ici.
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Jeu 21 Avr - 19:00
Don't you want me, Baby?
feat. Eve
D’abord l’exaltation pure, un sentiment de satisfaction infinie. Elles avaient réussi. Tout était fini. A présent, il n’y avait plus qu’elles, il n’y aurait plus jamais qu’elles, pour toujours. Villanelle s’était enivrée de cette pensée, serrant Eve tout contre elle, s’imprégnant de sa seule présence… Puis… Le coup brutal, violent… une douleur intense tandis que leurs deux corps basculaient dans la Tamise. Villanelle avait senti très clairement l’étreinte de la Mort l’envelopper, et sans doute se serait-elle abandonnée à cette étreinte si une autre, bien plus satisfaisante, bien plus nécessaire, ne l’avait maintenue du côté des vivants. Villanelle ne pouvait pas mourir, pas ainsi, pas maintenant… Pour Eve, elles survivraient à des assauts plus brutaux encore. Leur vie à deux n’a été qu’esquissée, mais Villanelle veut à présent la vivre pleinement, complètement, sans restriction aucune. Elles avaient survécu, envers et contre tout, et dès l’instant où Villanelle avait rejoint Eve sur la rive, blessée, fragilisée, mais bien vivante… Leur avenir commun fut scellé d’un baiser passionné, à mi-chemin entre l’exaltation et le soulagement. Plus rien ne les arrêterait jamais à présent.
Aux yeux du monde, Eve et Villanelle ne sont plus… Elles n’ont plus de comptes à rendre à qui que ce soit, ne sont plus dans le viseur de quiconque, elles peuvent savourer leur liberté si durement conquise sans la moindre restriction. Et bien sûr, l’une comme l’autre comptent en profiter plus que largement. Elles l’ont mérité plus que personne, après tout. Toutes deux ont trop supporté, trop enduré, il ne saurait plus être question pour elles d’en tolérer davantage. A compter de maintenant, ne compteront plus qu’elles et uniquement elles, et elles seront inarrêtables… Elles ne sont plus les marionnettes d’aucune organisation machiavélique qui escompterait disposer de leurs vies comme si ce pouvoir leur était dû. Elles sont libres. Ni plus ni moins que libres.
Leur décision a rapidement été prise, celle de prendre la route. Vers où ? Aucune importance, tant qu’elles sont ensemble. Elles ont le monde à portée de main, et elles ne manqueront rien de toutes les opportunités qui se présenteront à elles. La caravane chargée, Villanelle et Eve sont prêtes à partir, partout où elles le pourront, partout où elles le voudront… Pour la première fois de son existence, Villanelle réalise que plus rien ne l’entrave, et le soulagement qui découle de ce constat est tout bonnement indescriptible. Tout lui est à présent accessible. Et surtout, elle a Eve. Et avec elle à ses côtés, il n’est plus rien dont elle ne se sente pas capable. Tout lui semble réalisable, accessible. Enfin.
« J’ai cru que tu ne me le demanderais jamais », répond Villanelle, souriante, avant de se retourner pour faire face à Eve et l’embrasser avec autant de force que ses sentiments pour elle, passionnés, l’exigent.
L’instant d’après, Villanelle s’installe côté conducteur et attend qu’Eve prenne place côté passager pour démarrer le véhicule.
« On file toujours tout droit jusqu’à ce qu’on doive songer à faire le plein d’essence, ça te va comme plan ? »
Pas de trajectoire définie, elles iront n’importe où, du moment qu’elles vont ensemble.
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Sam 23 Avr - 22:15
Don't you want me, Baby?
Eve & Villanelle ▬ "The beauty in your relationship will be found in the ways you reunite."
Nulle proposition n'aurait su être aussi parfaite en cet instant. Eve s'imaginait déjà voyager jusqu'au bout du monde avec elle. Elles ne dépendraient de rien d'autre que ce véhicule et de leur amour. Elles avaient gagné le droit de vivre dans l'anonymat et de jouir de leur liberté. Et plus elles prenaient de la distance avec Londres, plus Eve était convaincue que c'était la meilleure décision de son existence.
- C'est parfait, répondit-elle après un temps de silence qui trahissait son émotion.
L'excitation du trajet et de ce nouveau départ la rendit tout d'abord agitée. Souhaitant s'occuper les mains, elle fouilla dans la boîte à gants et y trouva un paquet de bonbons qu'elle saisit aussitôt avec enthousiasme.
- Un bonbon ? proposa-t-elle soudainement sans attendre sa réponse pour piocher avec gourmandise dans le paquet.
Son regard se perdit, dans un premier temps, sur la route, puis sur les paysages qui défilaient. Un mélange de couleurs et de formes vagues qui hypnotisèrent Eve durant quelques minutes. Puis son regard dévia irrésistiblement et se posa sur Villanelle. Eve l'observa avec une adoration tendre. C'était une certitude délicieuse que celle de savoir qu'à présent, elles étaient véritablement inséparables. Et que l'une comme l'autre n'avait pour seule exigence que la présence de l'autre. Elles étaient vivantes, elles étaient amoureuses. Et si cette certitude avait pu paraître tragique par le passé, elle était uniquement source d'un bonheur absolu désormais.
Eve avait parfois du mal à croire d'être aussi chanceuse. Certes, elles en avaient bavé toutes les deux. Avaient dû lutter à la fois contre elles-mêmes et contre le reste du monde pour profiter du bonheur de savourer enfin leur amour à sa juste valeur. Mais ça valait tellement le coup.
Dans sa contemplation, elle s'autorisa à détailler sa partenaire. Partenaire de crime, d'intrigues et de vie. Elle porta d'abord son attention sur la courbe de ses lèvres, sur la manière dont ses cheveux blonds capturaient la lumière du soleil, sur la torsade de ses cheveux fins qui venaient frôler sa joue... Puis elle baissa le regard sur ses mains, ses doigts longs et fins, ses bras où elle devinait une musculature qui ne cessait de l'étonner lorsqu'elle passait la main sur sa peau...
- Tu sais que t'es sexy quand tu conduis ? commenta-t-elle malicieusement.
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Dim 24 Avr - 9:47
Don't you want me, Baby?
feat. Eve
Villanelle affiche un large sourire, et si elle doit porter son attention sur la route, elle ne peut s’empêcher de jeter des regards en biais en direction d’Eve, constamment, trop heureuse de la savoir là, à côté d’elle. C’est presque irréel de l’avoir là, à ses côtés, pour elle et rien qu’à elle, et pour toujours, et en même temps, c’est si naturel. Comme si tout avait toujours dû les mener à ce moment de liberté arraché de haute lutte. Il n’y aura plus jamais qu’elles, à présent, Eve et elle, et la route à perte de vue. Pour toujours… Tandis qu’elle trafique l’autoradio à la recherche d’une musique de fond qui saurait inaugurer à la perfection leur road trip improvisé, Eve fouille la boîte à gants et en extirpe un paquet de bonbons. L’enthousiasme presque enfantin qu’elle affiche fait battre le cœur de Villanelle encore un peu plus fort. Ce qu’elle peut l’aimer ! Pour tout ce qu’elle est, pour tout ce qu’elle représente. Sans condition aucune, juste avec la plus infinie certitude. Villanelle désigne sa bouche d’un geste pour suggérer à Eve d’y glisser l’un des bonbons avant de se concentrer plus largement sur la route.
Elles ont quitté la ville et sa circulation oppressante pour se perdre sur des routes de campagne cabossées, leur offrant un paysage beaucoup plus agréable. Cette sensation qu’elles sont seules au monde, toute illusoire soit-elle, imprègne les pensées de Villanelle et la rendent plus que jamais satisfaite. Ceux qui disent que la perfection n’existe pas n’ont à l’évidence jamais expérimenté ce que Villanelle vit en cet instant. Elle ne s’est jamais sentie à ce point libre, complète, épanouie. Elle peut sentir le regard d’Eve la couver, et ça lui fait un bien immense. Plus rien, jamais, ne les séparera, et la vie peut démarrer sur les meilleurs bases possibles. Tout ce qu’elles avaient dû souffrir pour en arriver là lui paraît bien anodin maintenant qu’elles ont dépassé cela une bonne fois pour toutes. S’il fallait tout ce cheminement pour en arriver là – et c’est à l’évidence le cas –, Villanelle se sent bien capable de réitérer l’expérience plusieurs centaines de fois, et sans l’ombre de la moindre hésitation.
Un sourire en coin étire les lèvres de Villanelle quand Eve remarque avec malice combien elle peut être sexy quand elle conduit. Ce qui est loin, très loin, de déplaire à Villanelle, qui ne se lassera jamais de sentir ce regard la détailler avec cette attention proche de l’admiration.
« Évidemment que je le sais », fait Villanelle avec un sourire en coin. « Je suis toujours sexy », reprend-elle en tournant un rapide regard vers Eve avant de se concentrer sur la route, mais dans l’optique, cette fois, de trouver une place où garer le véhicule. Quelques instants plus tard, elles sont garées au milieu de nulle part. « Pause », décrète Villanelle avant de détacher sa ceinture pour, la seconde d’après, se mouvoir jusqu’à Eve et s’installer à califourchons sur ses genoux afin de pouvoir l’embrasser à pleine bouche.
S’il y a une bien une certitude qui ne la désertera plus jamais, c’est celle-ci : elle ne se lassera jamais d’embrasser ces lèvres-là.
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Mer 27 Avr - 11:18
Don't you want me, Baby?
Eve & Villanelle ▬ "The beauty in your relationship will be found in the ways you reunite."
La brune continuait de détailler la jeune femme du regard, ses réflexions prenant une tournure de plus en plus douce à mesure que le temps passait. Elle en était à se faire la réflexion qu'elle était pressée de se réveiller avec la chance de pouvoir poser les yeux sur son visage endormi, et ce chaque matin, lorsque Villanelle réagit à son commentaire, ce qui ne manqua pas de l'amuser.
Eve tourna vers Villanelle un regard surpris en la voyant garer le véhicule. Mais elle comprit rapidement où la jeune femme voulait en venir et partit dans un grand éclat de rire quand la blonde détacha sa ceinture pour venir s'installer sur elle. Elle lui rendit son baiser sans une once d'hésitation, goûtant sur ces lèvres irrésistibles le chocolat qui avait enrobé le bonbon.
Quelques mois plus tôt, Eve n'aurait jamais pensé qu'elles parviendraient à atteindre un seuil de compréhension tel que plus aucune barrière ne serait capable d'être dressée contre leur amour respectif. Car s'il y avait bien une certitude, désormais, c'était celle-ci. Elles s'aimaient, dans tous les sens du terme, y compris dans sa signification la plus pure et la plus joyeuse.
A l'évidence, les lèvres et les baisers de Villanelle étaient addictifs. Eve glissa une à l'arrière du crâne de la jeune femme, entre ses mèches blondes afin de la garder contre elle. Elle était incapable de mettre fin au baiser, qu'elle prolongea en continuant de l'embrasser à pleine bouche, sa langue venant à l'occasion trouver la sienne.
Ce ne fut qu'au prix d'une grande retenue qu'elle parvint à ne pas déshabiller sa partenaire, et qu'elle se sépara de ses lèvres lorsque revint la nécessité de respirer. Mais le large sourire qu'elle lui adressa était éloquent. Elle la couva d'un regard profondément amoureux, avant qu'une pensée intrusive ne vienne lui donner une idée d'itinéraire.
Elle prit un air qui se voulait mystérieux tout en conservant un léger sourire au coin des lèvres :
- Je sais qu'on a dit qu'on ne s'arrêterait que lorsqu'on en aurait besoin mais... Tu penses pouvoir nous trouver une ville ce soir ? J'ai quelque chose à te faire découvrir.
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Jeu 28 Avr - 17:59
Don't you want me, Baby?
feat. Eve
Dès l’instant où elles s’étaient embrassées pour la première fois (l’épisode du bus ne compte pas vraiment), Villanelle avait su que ce serait presque un supplice pour elle que de devoir supporter de garder ses lèvres loin d’elle. Comme si l’embrasser devenait une chose aussi nécessaire que de juste respirer. Elle sait qu’elle ne s’en lassera jamais, qu’elle en réclamera toujours davantage, et c’est un constat qu’elle fait avec le plus grand bonheur à cet instant, car il ne se heurte plus à aucune difficulté, plus rien ne fait barrage à leur amour, et elles peuvent enfin l’exprimer comme bon leur semble, sans restriction aucune.
Alors oui, dès que l’envie lui en prend (ce qui devrait être plus ou moins constamment), elle n’hésite pas une seule seconde à serrer son corps contre le sien, à embrasser ses lèvres. D’autant plus qu’elle sait que ce besoin terriblement naturel, cet appétit de l’autre, Eve le ressent tout autant. Comme une douce addiction de laquelle il ne serait absolument pas nécessaire de se guérir.
Elle pourrait juste passer l’éternité contre ses lèvres, à l’embrasser encore et encore, et ce serait plus que suffisant à ses yeux, cependant, elle aime tout, dans la nouvelle relation qu’elle peut construire avec Eve, y compris la manière dont elle la regarde au moment d’interrompre leur baiser. Personne au monde ne l’avait jamais regardée ainsi, et elle ne souhaite pas qui que ce soit d’autre la regarde de cette manière. Il y a tant d’amour dans ses yeux que Villanelle en éprouve d’instinct une chaleur à nulle autre pareille et qui l’enveloppe totalement.
« Ah non ! » fait mine de protester Villanelle, pas parce qu’elle est en désaccord avec son plan que par jeu et pure impatience. « J’accepte qu’on s’arrête dans une ville ce soir uniquement si tu me dis ce que tu as en tête. »
Villanelle peut aimer les surprises, mais uniquement si on ne les lui fait pas miroiter. Dans le cas contraire, elle se sent prête à tout pour vous tirer les vers du nez. Bien qu’elle y réfléchisse, Villanelle n’arrive pas à deviner ce qu’Eve peut avoir à l’esprit. C’est arrivé rarement dernièrement. Bien au contraire, elle a le sentiment que ses pensées sont limpides, accessibles, transparentes. Mais ça ne la dérange pas vraiment, car le soupçon de malice qu’elle lit dans son regard a le don d’occulter absolument tout le reste.
« Tu sais, que tu vas être obligée de me le dire. Je sais être particulièrement persuasive », ajoute-t-elle avec un sourire en coin, glissant une main entre ses cuisses comme pour illustrer son propos.
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Invité
Ven 29 Avr - 8:46
Don't you want me, Baby?
Eve & Villanelle ▬ "The beauty in your relationship will be found in the ways you reunite."
C'était une certitude : ensemble, elles étaient aussi intenables qu'incorrigibles. Et c'était la plus exaltante des expériences. Elles avaient atteint un seuil d'intimité et de compréhension tel qu'elles auraient aisément pu se passer de mots, et seulement communiquer par les gestes et par cette forme d'aisance naturelle qu'elles avaient lorsqu'elles se trouvaient dans la même pièce. Mais désormais, il n'était plus question qu'elles se séparent. Eve préférait qu'il en soit ainsi. Elle avait passé tant de temps à penser à elle sans pouvoir accéder à son esprit ou à sa présence corporelle... Que c'en était indécent. Les circonstances les avaient inlassablement tenues éloignées l'une de l'autre. Mais à présent qu'elles étaient réunies et qu'elles avaient conscientisé l'acceptation de leur relation, elles ne pouvaient que rester inséparables. Et dans un tel contexte, Eve avait bien envie de s'accorder le privilège d'entendre cette voix et cet accent qui la faisaient fondre aussi souvent que possible. Et pour cette même raison, titiller la curiosité de Villanelle était un plaisir qu'elle ne voulait pas se refuser, parce qu'elle savait que le jeu l'emporterait sur la frustration.
Elle défit sa ceinture pour obtenir plus de liberté de mouvement avant de passer les bras autour de la jeune femme. Ses mains trouvèrent ses hanches et s'y reposèrent pendant qu'elle maintenant le contact visuel avec toute la malice du monde brillant dans son regard. Afin de continuer ce jeu, elle ne souhaitait pas céder. Pas tout de suite. Elles n'étaient pas pressées, après tout. Elles avaient tout le temps du monde, et c'était un temps qu'Eve comptait bien employer à explorer chaque facette de cette nouvelle étape de leur relation, chaque humeur de Villanelle.
Elle prit une inspiration, qui resta en suspens quand cette main baladeuse s'immisça entre ses cuisses. Eve s'efforça d'expirer calmement, mais son sourire gagna en lubricité. Optant cependant pour un semblant de détachement, elle maintint son regard ancré au sien avant que de feindre l'innocence :
- Ah oui ? Il va falloir continuer à te montrer persuasive alors. Très persuasive.
Invité
Sam 30 Avr - 8:39
Don't you want me, Baby?
feat. Eve
Une lueur de malice prend place dans le regard de Villanelle, qui répond à la lubricité qu’elle a le sentiment de lire dans ses prunelles, à ce fin sourire qu’elle aime tant voir étirer ses lèvres, à tout ce qui fait qu’Eve est Eve, ou plutôt qu’Eve est Eve quand Eve est avec elle. Et Villanelle aime profondément, sans distinction, chaque part de cette Eve-là. Elle sait qu’Eve ne cèdera pas si facilement, mais tout ceci n’est qu’un jeu, et ce qui est plaisant dans ce jeu-là, à l’inverse des nombreux autres qu’elles ont pu jouer au cours de leur existence, depuis qu’elles se sont connues, c’est qu’elles ne jouent pas l’une contre l’autre, elles sont dans la même équipe. Le détachement et l’innocence feintes ne peuvent avoir raison de la volonté de Villanelle : au contraire, cela ne vient évidemment que les accentuer encore davantage.
« Persuasive, c’est mon deuxième prénom », plaisante Villanelle qui, à l’évidence, ne peut que vouloir répondre à l’invitation pour le moins explicite de celle en présence de qui elle se sent si bien, si complète.
Villanelle poursuit un instant ses caresses par-dessus le tissu de son pantalon. Si elle a très envie de savoir ce que Eve a à l’esprit, elle a aussi envie de faire durer le plaisir. A plus forte raison qu’elles ont tout le temps du monde devant elle. Le corps d’Eve, Villanelle ne peut prétendre le connaître par cœur, elle doit encore tenter de l’apprivoiser, lentement mais sûrement, mais même avec ce constat à l’esprit, leur connexion est si simple, si évidente, qu’elle ne semble pas exiger véritablement ces tâtonnements naturels qui accompagnent la découverte d’un autre corps. Avec Eve, tout est, quelque part, intuition, et Villanelle ne manque pas de le savourer plus que largement.
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Invité
Lun 2 Mai - 21:36
Don't you want me, Baby?
Eve & Villanelle ▬ "The beauty in your relationship will be found in the ways you reunite."
C'en était presque honteux, mais Eve avait admis, depuis quelques jours déjà, qu'il suffisait d'un regard de Villanelle pour la plonger dans des états jusque-là inégalés et dont elle était la première surprise. Elle avait toujours trouvé que le regard de sa partenaire était fascinant. Ces yeux là étaient le premier véritable contact qu'elle avait eu avec la femme qui l'obsédait déjà, et ils avaient longuement hanté ses songes. Il avait suffi de quelques secondes pour qu'Eve soit capable de décrire ce regard avec une précision effrayante, et la femme qui accompagnait ces yeux à l'allure glaçante. Mais ce n'était plus pour la nature prédatrice de ce regard que le coeur d'Eve battait aussi fort en cet instant. Non. C'était pour ce qu'elle y lisait d'infiniment plus précieux et sincère. Elle avait autrefois été glacée par les yeux de Villanelle. Et pourtant, elle ne ressentait plus qu'une sensation agréable de chaleur et de bien-être, pour toute la tendresse qu'elle percevait dans les gestes et les expressions de la jeune femme, en dépit de tous les affrontements et de tous les chagrins. C'était bien simple : Eve ne craignait plus de se laisser aller. Elle acceptait dans toute leur complexité les sentiments qu'elle nourrissait à l'égard de Villanelle. Et donc, elle n'avait réellement plus peur de quoi que ce soit. C'était un sentiment de liberté et de bonheur incroyablement exaltant.
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Mar 3 Mai - 18:16
Don't you want me, Baby?
feat. Eve
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Lun 9 Mai - 19:59
Don't you want me, Baby?
Eve & Villanelle ▬ "The beauty in your relationship will be found in the ways you reunite."
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Mar 10 Mai - 18:40
Don't you want me, Baby?
feat. Eve
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Lun 23 Mai - 23:10
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Eve & Villanelle ▬ "The beauty in your relationship will be found in the ways you reunite."
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Mar 24 Mai - 18:51
Don't you want me, Baby?
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Sam 4 Juin - 10:48
Don't you want me, Baby?
Eve & Villanelle ▬ "The beauty in your relationship will be found in the ways you reunite."
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Dim 5 Juin - 9:09
Don't you want me, Baby?
feat. Eve
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Jeu 9 Juin - 0:10
Don't you want me, Baby?
Eve & Villanelle ▬ "The beauty in your relationship will be found in the ways you reunite."
Mais elle fut attirée au corps de son amante pour un baiser des plus passionnés, et Eve y répondit sans se faire prier. Elle lui rendit sa passion au centuple, sa langue ne se lassant pas de rencontrer la sienne, son souffle se mêlant au sien sans qu'elle ne craigne l'asphyxie. Un gémissement plaintif quitta ses lèvres entrouvertes après que Villanelle ait interrompu leur baiser. Mais les mots prononcés par la blonde étaient si précieux qu'Eve en oublia immédiatement sa frustration.
Yeux clos, front contre le sien, elle eut un sourire rayonnant. Elle se redressa pour la contempler, répondant d'une voix chaude :
- Je t'aime aussi.
C'était un aveu si simple, universel, et pourtant... Pourtant, entre elles, ces quelques mots contenaient bien plus d'interprétations, bien plus de portée symbolique.
Invité
Jeu 9 Juin - 18:29
Don't you want me, Baby?
feat. Eve
Le sourire d’Eve, sublime, lumineux, rayonnant… est à nul autre pareil, et savoir que c’est elle qui fait qu’il éclaire ainsi son visage en cet instant est certainement la pensée la plus belle qui puisse la traverser, le sentiment le plus fort qu’elle puisse ressentir. Lui confesser son amour est en fait d’une simplicité enfantine, parce que c’est une chose qu’elle sait si fort, si puissamment, au plus profond d’elle-même, qu’il lui est tout bonnement impossible de l’occulter ou même de le vouloir. Ce sont des mots qu’elle se sentirait capable de répéter encore et encore, sans cesse, jusqu’à ne plus avoir le souffle pour les prononcer. Elle ne s’en lasserait pas, parce qu’elle sait, et ça depuis bien plus longtemps encore… Elle l’aime comme elle n’a jamais aimé, elle l’aimera jusqu’à la fin de leurs vies, qu’importe à quoi ressemblera cette fin, au final, puisque le moment venu, elle en est certaine, ce ne sera pas la sienne, mais la leur – et cette pensée a quelque chose d’infiniment réconfortant.
Pas aussi réconfortant et agréable néanmoins que la saveur de ses mots quand elle finit par les prononcer en retour, son front coller au sien, son sourire toujours aussi rayonnant, et son souffle si proche de ses lèvres. Elle l’aime aussi. A ce stade, bien sûr, ce n’es pas comme si Villanelle avait vraiment le moindre doute, mais l’entendre n’en est pas moins particulièrement grisant. Cela lui procure une sensation terriblement enivrante. Et comme elle ne se lassera jamais de lui dire ces mots, elle est certaine en cet instant qu’elle ne se lassera pas non plus de les entendre, certainement pas.
Villanelle demeure un temps ainsi, à seulement s’imprégner de la beauté de l’instant, à goûter le souffle d’Eve tout contre le sien, avant de revenir à la réalité, pas moins agréable néanmoins, celle d’un quotidien où, quoi qu’il en soit, il n’y avait qu’elles, et où elles étaient en droit de faire ce qu’elles voulaient, comme bon leur semblait, sans aucune forme de réserve ni de restriction.
Villanelle finit par se rhabiller un peu maladroitement avant de retourner s’installer à sa propre place et de tourner son regard de nouveau son regard vers Eve, un regard qui ne dissimule définitivement rien de la profonde tendresse qu’elle lui inspire.
« Bon, tu vas me dire ce que tu avais en tête, maintenant ? » elle reprend comme si leur conversation n’avait pas du tout été interrompue par leur partie de jambes en l’air.
Mais oui, elle garde de la suite dans les idées, et ce n’est définitivement pas ce qui vient de se passer – quand bien même cet intermède a été particulièrement agréable – qu’elle a oublié ce qui avait été dit précédemment.
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Invité
Mar 14 Juin - 16:07
Don't you want me, Baby?
Eve & Villanelle ▬ "The beauty in your relationship will be found in the ways you reunite."
Eve ne résista pas à l'envie adolescente de profiter du mouvement de Villanelle lorsqu'elle se rassit à sa place pour asséner, sans brutalité ni violence excessive, une claque sur son fessier. Son sourire prit des airs d'arrogance. Elles étaient libres de s'aimer de toutes les façons, même des plus grivoises et des plus triviales. Eve n'avait plus à rougir de ses pulsions, à présent.
La question la ramena à la réalité et à son intention de départ qui était de surprendre la femme qu'elle chérissait. Avec une expression plus malicieuse, elle cessa de dévisager la jeune femme et laissa son regard se perdre sur la route.
- Ah, oui. C'est vrai que tu devais me persuader de te le dire...
Il était plus qu'évident que Villanelle avait parfaitement réussi à faire céder ses envies de mystère. Eve estimait même que l'idée serait plus amusante encore si sa compagne connaissait ses intentions et avait le temps de se faire une idée de ce qui l'attendait pour la soirée - car il était impensable qu'Eve renonce à cette envie.
- C'est évident, non ? Du karaoké.
Sa voix avait des accents d'excitation toute juvénile, là encore. Ce n'était pourtant pas l'activité la plus évidente pour deux femmes qui avaient parfois eu un tel penchant pour le macabre et la violence. Mais pour Eve, c'était tout de même une évidence. C'était l'une de ses activités favorites, autrefois. Il n'y avait rien de tel pour s'amuser en groupe, et obtenir un bon prétexte à boire plus que de raison.
Et s'il y avait bien une personne avec qui elle voulait partager tous les instants de bonheur possible, c'était Villanelle. Cette dernière pouvait d'ailleurs bénéficier de la légèreté qui accompagnait toute tentative de chant dans de telles circonstances. Avec Villanelle, Eve voulait tout expérimenter, et plus encore tous ces petits riens qui pouvaient sembler si banals à d'autres, mais qui pour elles deux, relèveraient forcément du sublime. Elle voulait passer la soirée dans un bar avec elle, jouer au billard, enfiler les shots, danser et se donner en spectacle sur la piste de danser, chanter, cuisiner... Tout, absolument tout ce que les couples ordinaires faisaient, elle voulait le faire avec elle pour prouver au monde entier que leur amour était tel que même la plus anodine des activités était excitante lorsqu'elles le faisaient ensemble.
Invité
Mer 15 Juin - 18:16
Don't you want me, Baby?
feat. Eve
« Fais pas comme si j’avais pas été super efficace », réplique Villanelle avec un sourire en coin quand Eve fait mine de se rappeler qu’en effet, elle devait la persuader de lui apprendre la suite du programme.
Même encore grisée par le moment d’intimité qu’elles viennent d’échanger, Villanelle ne perd définitivement pas le nord, et elle n’a clairement pas oublié ce qu’elle avait à l’esprit. Il lui en faudrait plus pour se détourner de toute cette situation. Elle pense avoir plus que largement mérité son dû, et il espère de tout cœur que le dû en question sera à la hauteur des circonstances. Enfin, elle dit ça, tout lui convient, tant qu’elle est avec Eve. Elle veut se laisser surprendre par les événements, se laisser distraire par le quotidien qui sera dorénavant le leur : et tout ce qu’il y a de plus lamentablement nul en ce bas monde paraîtra exceptionnel parce qu’Eve sera là, bien présente à ses côtés. Et tant qu’elle est à ses côtés, alors tout le reste n’a pas l’ombre de la moindre importance.
Elle fait néanmoins mine de souffler du nez plus que nécessaire quand Eve vient au bout de sa suggestion, mais la réalité, c’est qu’elle n’est clairement pas aussi agacée qu’elle le prétend, et elle est même très amusée par cette suggestion et par ce qu’elle pourrait non seulement avoir de divertissant mais aussi, dans la foulée, lui révéler d’Eve dont elle pense connaître toutes les facettes mais ne se lasse pas pour autant d’en découvrir certaines, qui lui paraissent séduisantes. Elle n’a connu qu’à distance la Eve Polastri qui se repaissait de soirées karaokés avec ses amis et / ou collègues. Des duos chantés faux dans une pièce capitonnés sur de vieux airs populaires, ça a presque l’air sexy – presque - quand on ajoute Eve à l’équation.
« Si j’avais su j’aurais pas sorti le grand jeu direct », plaisante-t-elle immédiatement avec un sourire en coin. « Mais allez, je résiste pas à l’envie de te regarder chanter bourrée. Parce qu’on va se pinter, rassure-moi ? » ajoute-t-elle, au fond presque impatiente à l’idée de juste… partager un moment qui ressemble à tous les autres en compagnie de la femme qu’elle aime et qu’elle peut à présent aimer au grand jour, comme bon lui semble et sans aucune forme de réserve. Après avoir prononcé ces mots, Villanelle s’applique à trifouiller l’autoradio avec le plus grand intérêt. « On s’entraîne un peu sur la route ? » suggère-t-elle en quête d’une chanson diffusée qu’elles connaîtront toutes les deux et sur laquelle elles pourront s’époumonner en chœur et sans difficulté – ou bien oui, mais sans se soucier d’un quelconque mal de gorge à venir.
Code by Laxy
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Sam 25 Juin - 19:26
Don't you want me, Baby?
Eve & Villanelle ▬ "The beauty in your relationship will be found in the ways you reunite."
Le faux agacement de son amante ne dupait pas Eve, dont le sourire ne perdit pas en clarté. Délaissant son observation de la route, elle fixa la blonde, ne se lassant pas de découvrir la multitude d'expressions qu'elle était capable d'exprimer lorsqu'elles étaient ensemble. Et plus encore lorsqu'elles étaient ensemble et heureuses. Elle savait que cette idée amuserait la jeune femme, qui n'avait de toute manière jamais manqué une occasion de se moquer d'Eve.
Un petit rire survint derrière ses lèvres closes.
- On boira tout ce que tu veux, promis. Mais crois pas que tu m'accompagneras pas sur les duos les plus célèbres de ces dernières décennies. T'es coincée avec moi maintenant, même pour ça.
Et même si ses propos avaient vocation à taquiner Villanelle, la voix de la brune adopta un timbre plus tendre sur ces derniers mots. Toute occasion était bonne pour se souvenir qu'elles étaient libres de s'aimer au grand jour, désormais. Et tout rappel de cette liberté et de la sincérité de leur amour ne manquait pas d'adoucir l'humeur d'Eve, qui en était la première surprise. Mais lorsqu'elle était en présence de sa moitié, tout était plus simple. Tout était... Naturel et si simplement grisant.
Eve se redressa avec excitation au moment de voir son amante jouer avec les boutons de la radio pour trouver une chanson qui leur convienne à toutes les deux. C'était pour sûr un plaisir dont elle ne se lasserait jamais. Ce bonheur simple et évident de chanter à tue-tête et faux en compagnie de l'amour de sa vie. Et pour cette activité, elle était tout particulièrement enthousiaste.
- Oh ! Laisse celle-là ! s'exclama-t-elle après avoir reconnu quelques notes de l'une de ses chansons favorites.
Sans réellement attendre l'approbation de la femme qui conduisait, elle monta le son de la radio. Satisfaite, elle commença à chantonner tout en accompagnant son chant de petits mouvements de danse complexes destinés à lui permettre, dans le même temps, de fouiller dans la boîte à gants pour en extirper un paquet de bonbons.
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Dim 26 Juin - 13:39
Don't you want me, Baby?
feat. Eve
« Je connais aucun des duos de ces dernières décennies », prétend-elle de mauvaise foi, continuant de prétendre ne pas être emballée par une idée qui, en réalité, ne lui déplaît pas, juste parce que partager tout ce qui a un jour pu faire partie du quotidien d’Eve ne peut que la rendre heureuse.
Tout ce qui a toujours fait partie de sa vie et en fera partie pour toujours se doit de faire partie de la sienne, et à choisir, elle préfère encore goûter à tout ce qui peut composer le quotidien d’Eve, même ce qu’il y a de plus objectivement ennuyeux, si cela veut dire qu’elle passera le reste de ses jours en sa compagnie. La perspective de chanter faux sur de vieux titre populaires en hurlant dans des micros, le tout en étant bien défoncé, évidemment, lui semble perspective bien plus attirante et excitante que de reprendre ses activités de tueuse, quand bien même leur nature de fugitives perpétuelles rendra nécessairement leur quotidien, peu importe de quoi il se laissera composer.
« Sérieusement ? » fait Villanelle en faisant mine de juger les goûts d’Eve quand son choix s’arrête sur une chanson en particulier tandis qu’elle bidouille l’autoradio…
Mais en vérité, elle ne proteste pas et il ne lui faut pas longtemps pour chantonner en même temps qu’Eve. A mesure que la musique progresse, voilà que les mouvements de danse se font plus amples. Et que le chant ressemble davantage à un cri. Alors qu’Eve se met à fouiller dans la boîte à gants à la recherche de ce qui s’avère être un paquet de bonbons, Villanelle lui fait de grands signes et ouvre plus grand la bouche encore afin de lui suggérer de les y lancer directement. C’est tout bête, c’est tout simple… C’est si bien. La compagnie d’Eve est définitivement tout ce dont elle a besoin.
Si elle pouvait encore en douter, ce n’est définitivement plus le cas à présent. Ça ne peut définitivement plus l’être. Villanelle tourne son regard vers Eve. Elle ne veut que ça. Tracer la route, encore et encore, s’arrêter au petit bonheur de la chance, se servir quand elles n’auront plus rien, faire fi des règles quoi qu’il puisse advenir. Couvert par la musique, un bruit mécanique, légèrement strident, se fait tout à coup entendre. Villanelle fronce les sourcils tout en examinant le tableau de bord du véhicule.
« C’est normal, le voyant rouge, là ? » fait-elle tout de même relativement détendue tout en tapotant du bout du doigt le voyant en question.
Code by Laxy
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Mer 13 Juil - 21:01
Don't you want me, Baby?
Eve & Villanelle ▬ "The beauty in your relationship will be found in the ways you reunite."
La brune haussa les épaules, nullement découragée.
- C'est pour ça qu'il y aura les paroles. T'y échapperas pas, je te le dis tout de suite, alors ravale tes arguments, sourit-elle d'un air goguenard.
Elle ne le lui exprimerait pas à voix haute, mais c'était important, pour elle. Et au fond, Eve était persuadée que Villanelle l'avait compris. Elles avaient toujours eu une compréhension l'une de l'autre qui se passait de mots, même lorsqu'Eve insistait pour mettre des mots sur ce qu'elle ressentait pour la Russe. Mais le karaoké, c'était... C'était en quelque sorte un symbole de son ancienne vie, celle qu'elle vivait en prétendant prendre du plaisir. Certes, autrefois, elle avait ses amis, elle avait Niko... Et Bill... Mais même en songeant à Bill, Eve ne parvenait pas à se convaincre qu'elle était plus heureuse dans sa vie d'avant. Bien au contraire. La mort de Bill était une blessure bien réelle, mais elle avait très vite pardonné à Villanelle... Parce qu'elle comprenait ses raisons. Et parce qu'en définitive, c'était effectivement ce qu'il avait fallu de motivation à Eve pour se défaire des chaînes de normalité imposées par une société et un mode de vie qui ne lui convenaient pas tout à fait.
Elle était bien plus heureuse dans ce véhicule, à chanter faux des chansons stupides avec Villanelle qu'elle ne l'avait été à participer à des karaokés avec ces individus du passé. Et c'était précisément pour permettre à Villanelle de se faire une place dans ce qu'il restait à Eve de son ancienne vie qu'elle l'emmenait faire du karaoké. L'intimité qu'elle partageait avec Villanelle n'était pas qu'une question de sexe, loin de là. Si elles étaient aussi intimes, c'était de par la compréhension viscérale qu'elles avaient à propos de l'autre. Et Eve ne désirait rien tant que de faire naître un nouveau quotidien entre elle et Villanelle, non plus basé sur la manipulation et la course-poursuite mais sur cette intimité rare et précieuse, et sur le bonheur véritable qu'elles éprouvaient à juste... Être ensemble.
Mais cela allait devoir attendre. Eve fut coupée dans ses pensées par la question de Villanelle, et elle fronça les sourcils en regardant le voyant.
- J'en sais rien, j'y connais rien en bagnole... T'es pas en train de me faire le coup de la panne, hein ? plaisanta-t-elle avec une certaine nervosité.
Elle n'avait pas envie de devoir faire appel à un inconnu pour régler ce problème, mais elle était certaine qu'elles allaient devoir s'y résoudre, à un moment ou un autre...
- Range-toi sur le bas côté, soupira-t-elle. Et on appelle le garage le plus proche.
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Jeu 14 Juil - 11:05
Don't you want me, Baby?
feat. Eve
Oh, des arguments, Villanelle pouvait en sortir encore une floppée à Eve, pas tant dans l’intention de la convaincre que de faire seulement mine de protester, mais la réalité, c’est que l’enthousiasme d’Eve est communicatif, et faire n’importe quoi qui soit susceptible de la rendre heureuse au quotidien, participer activement à tout ce qui avait fait le quotidien de la seule personne au monde dont le quotidien l’ait jamais fascinée – même ses parties les plus absurdes et les moins passionnantes -, c’est important pour elle, c’est même une chose essentielle. Tout ça, ça peut n’avoir l’air de rien, mais si elles observent toutes les deux cette situation avec légèreté, Villanelle est capable de comprendre l’importance que cela revêt pour Eve, et en retour, elle trouve également cela particulièrement important.
Il y a des passages qu’on pourrait dire obligatoires dans n’importe quel couple : ils varient en fonction desdits couples mais ils existent : dans le cas d’Eve Polastri, proposer un karaoké à Villanelle, c’est effectivement quelque chose d’important, quelque chose qui fait le lien entre leur ancienne vie et la nouvelle, créant un pont indestructible entre les deux, et Villanelle ne demande que ça. Elle veut trouver sa place dans chacun des aspects de la vie d’Eve, sans la moindre hésitation, et sans la moindre distinction, bien entendu. Alors oui, ses protestations sont bien superficielles, certes… Tout lui convient tant qu’elles sont ensemble…
Encore faut-il que les circonstances ne leur mettent pas des bâtons dans les roues, comme un cet instant, alors qu’un voyant étrange vient de s’afficher sur le tableau de bord. Elle ressent immédiatement la nervosité d’Eve. Elle, de son côté, ne le ressent pas de cette manière. C’est une tuile, mais rien d’irréparable. Elle rit doucement, comme dans l’espoir de détendre Eve quand cette dernière suggère avec nervosité qu’elle est peut-être en train de lui faire le coup de la panne. Elle aimerait bien.
« Ah non, pas de garage », fait Villanelle sans envisager d’arrêter le véhicule. Ça va être long et chiant. Et éventuellement dangereux pour elles. « Au choix : soit on trace quand même jusqu’en ville et on voit ce qui se passe, soit on s’arrête et on attend de récupérer la prochaine bagnole de nos rêves. »
Dans tous les cas, par souci de discrétion, elles en changeront certainement régulièrement. Et en l’occurrence, Villanelle estime que c’es préférable au fait de poireauter le temps qu’elle ne sait quelle garagiste daigne venir à leur rescousse. Elles ont commencé sur des chapeaux de roue : cette entorse même infime à leurs projets ne peut pas être tolérée.
Code by Laxy
Invité
Mar 19 Juil - 20:42
Don't you want me, Baby?
Eve & Villanelle ▬ "The beauty in your relationship will be found in the ways you reunite."
Le refus catégorique de la jeune femme déplut d'abord à Eve, qui s'apprêtait à argumenter et à lui rappeler qu'elles n'avaient pas survécu pour mourir aussi stupidement que dans un accident de voiture. Mais elle se tut finalement, préférant écouter les solutions proposées par Villanelle. Parce qu'elle savait que sa mauvaise humeur soudaine n'était que passagère et qu'elle était due à sa nervosité. Et parce qu'elle savait que cette même nervosité était due au fait que c'était quelque chose qu'elle n'avait ni contrôlé ni anticipé, et ce qu'elle ne pouvait contrôler, elle avait tendance à le rejeter violemment.
Seulement, c'étaient des habitudes et des réflexes comportementaux dont elle essayait de se défaire. Et pour ça, elle avait la chance d'être accompagnée par la Russe, dont les protestations et l'entêtement avaient étonnamment tendance à apaiser les réticences d'Eve. Comme si leur caractère de cochon respectif s'annulaient lorsqu'ils étaient confrontés.
C'était donc s'arrêter et récupérer une autre bagnole, soit continuer comme si de rien n'était. Eve était certes plus détendue depuis qu'elle avait goûté au bonheur de vivre ouvertement son amour avec la femme de sa vie. Mais elle n'était pas suicidaire pour autant. En fait, elle était même plus soucieuse de son bien-être à présent qu'elles étaient ensemble et qu'elle n'éprouvait plus le besoin de se punir ou de s'auto-détruire pour ce qu'elle ressentait.
- Alors on attend une autre bagnole. Mais on prend pas le risque de se traîner en ville pour y rester coincées. Je crois qu'il y a une station service pas loin.
Par réflexe, Eve voulut trouver du réconfort. Et elle en trouva en posant la main sur la cuisse de la conductrice, sa prise se resserrant doucement sur elle. Elle accordait toute sa confiance à Villanelle. Mais elle était bien plus prudente, en revanche, en ce qui concernait l'état de ce véhicule. Son regard ne cessait de fixer le voyant rouge.
- Rassure-moi, c'est pas les freins ?
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(terminé) Don't you want me, Baby? [Villaneve saison 4 : fin alternative]