peter parker x nolan sorrento ★
『 PRE-CHRISTMAS TIME 』

and the touch of a hand lit the fuse of a chain reaction of countermoves, to assess the equation of you.heckmate, I couldn't lose.   @Peter Parker

Peter Parker est son étudiant fétiche, mais au-delà de ce constat des plus évidents pour l’ensemble de l’université Marshall, c’est l’un de ses seuls amis. Nolan Sorrento est généralement beaucoup trop mal luné pour être capable d’entretenir des amitiés sérieuses, et encore moins de pouvoir les gardes bien longtemps. Il aime se suffire à lui seul, car selon lui, les autres ne sont toujours que déceptions. Jusqu’à son arrivée sur cette île. Il s’est lié avec quelques personnes, dont l’un de ses meilleurs étudiants. Peter Parker. Leurs dernières entrevues ont été agréables, comme bien souvent. Ils ont fêté les résultats excellents du jeune Peter au BMC et Nolan a emmené ce dernier faire le tour des boutiques de luxe du centre commercial à l’occasion. Il l’a même emmené la veille dans un casino, afin de l’initier à autre chose que le golf pur riches, cette fois. Peter est comme le fils qu’il n'a jamais eu et qu’il n’aura jamais. Brillant, téméraire, ambitieux. Il est comme lui à son âge, le reflet de ses propres jeunes et fougueuses aspirations… Sorrento s’est sincèrement attaché à Peter Parker. Ce n’est pas un jeu, ou l’une de ses manipulations. Il n’a finalement aucun grand intérêt à mentir ou utiliser son étudiant pour obtenir quoi que ce soit, il estime actuellement tout avoir dans la vie. Après une conversation téléphonique rapide, dans laquelle Sorrento a donné rendez-vous à son étudiant et ami chez lui pour préparer les festivités de Noël, le doyen termine de déboucher une bonne bouteille de vin rouge en patientant sagement devant le feu crépitant de sa cheminée d’appartement. Les minutes passent, et enfin, le bruit de la sonnette se fait entendre. Sorrento tressaillit au même moment. Impatient, il lâche son verre de vin pour le déposer sur un coin de la table, avant de se précipiter jusqu’au hall d’entrée et ouvrir à son invité tant attendu.

« Ah, cher Peter… » chuchote-t-il, les yeux écarquillés en découvrant la taille du sapin de Noël que lui a dégoté son invité. Il ne peut dissimuler plus longtemps cette petite point d’euphorie dans le regard, car un mince sourire en coin vient de se nicher sur ses lèvres. Un sourire de complicité pure. « En effet. Je ne m’attendais pas à quelque chose d’aussi… » Imposant, grand, somptueux ? « Tu as fait les choses en grand. » commente Sorrento, ému. Il ne le dit pas, car la pudeur concernant ses émotions est une règle primordiale dans son éducation. Parker a fait cela pour lui. Voilà ce qui le touche malgré lui. Car malgré son mauvais caractère, le jeune Peter est toujours présent pour lui. Il ne le fuit pas, quoique Nolan puisse lui dire pour l’effrayer ou le maintenir à distance, comme il a coutume de faire en bon loup solitaire. « Il me plait beaucoup. » chuchote le doyen, après avoir marqué une trop longue pause. Il ne cesse de contempler l’immense sapin, en se l’imaginant déjà décoré d’objets de Noël folkloriques et de guirlandes électriques susceptibles de vous déclencher des crises d’hystérie. Oui, Sorrento n’est pas un fervent défenseur des festivités de fin d’année. Noël l’ennuie, Noël l’effraie, et la seule chose qu’il lui trouve positive, c’est son aspect commercial. (le cliché du gros capitaliste) Pourtant, pourtant… Lorsqu’il voit Peter Parker se démener pour lui faire sincèrement apprécier les valeurs de Noël, une fête qui l’horripile davantage sur un plan personnel, cela ne peut que faire son petit effet dans le cœur capricieux du doyen. « Merci. » C’est avec sincérité, qu’il pose le bleu océan de ses yeux sur son étudiant.  « Attends, je vais t’aider. » s’empresse de dire Nolan, en se pinçant les lèvres. Il l’aide sans attendre à le transporter jusqu’au milieu de son salon moderne et équipé de différents objets high-tech. Un peu essoufflé, Sorrento se met à rire chaudement. Seuls ses plus proches amis peuvent l’entendre sincèrement rire ou partager avec lui des moments aussi rares de complicité et de confessions. Cela ne lui est pas chose aisée, ce qui explique parfois certaines de ses maladresses. « Vraiment, c’est parfait. Je pense pouvoir apprécier… ces festivités… au moins une fois… grâce à toi. » s’amuse-t-il en alternant son regard entre le sapin bien installé, près d’une grande baie vitrée, et Peter.

« Je te sers quelque chose ? » Déjà parti, Sorrento lui tendit un verre de vin rouge. Cette soirée est la leur, et cela fait bien longtemps qu’ils n’ont pas pu su être aussi proches. Nolan a l’impression de le retrouver. Ça lui fait du bien, beaucoup de bien. Un bien fou et nécessaire, proche de vital. « A notre soirée. » Ils trinquent, dans un léger tintement de verres à vin. Nolan l’espère longue, très longue. Suffisamment longue pour balayer toutes ses contrariétés récentes et les secousses émotionnelles de sa vie intime. Parker semble l’avoir compris, puisqu’après une pause, il l’interroge sur son état de santé. Silencieux durant quelques secondes, Nolan accepte enfin de se manifester de vive voix, après des semaines d’un silence brutal. « Comme on peut. J’avance. C’est dur parfois… Elle est encore partout, mais… Il faut avancer, n’est-ce pas ? » soupire-t-il, quelque peu renfrogné, mais sincèrement soulagé de se livrer de la sorte. « Et comme se passe tes révisions ? » Sorrento cherche naïvement à changer de sujet.