[terminé] Surprise Husband [Eve]

Surprise Husband

feat. Villanelle, Eve & Niko

"Don't take him. He's no good. Trust me, I'm better."

Surprise Husband

feat. Eve

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feat. Villanelle, Eve & Niko

"Don't take him. He's no good. Trust me, I'm better."

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"Don't take him. He's no good. Trust me, I'm better."

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"Don't take him. He's no good. Trust me, I'm better."

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"Don't take him. He's no good. Trust me, I'm better."

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"Don't take him. He's no good. Trust me, I'm better."

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"Don't take him. He's no good. Trust me, I'm better."

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"Don't take him. He's no good. Trust me, I'm better."

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feat. Eve

Doucement, elle retrouve son souffle et reprend prise avec la réalité. Quand elle est auprès d’Eve, elle s’abandonne, elle n’est plus tout à fait elle, ni qui elle a eu tendance à être dans le lit d’autres femmes (rarement des hommes, mais c’est arrivé) qui n’étaient pas Eve. Villanelle se sent enivrée d’un plaisir d’autant plus satisfaisant qu’elle l’estime unique, parce que les mains qui l’ont caressée n’exploreront pas d’autres peaux, les lèvres qui l’embrasseraient ne toucheraient pas d’autres lèvres… Leur passion mutuelle, cette appartenance si certaine, si puissante, ajoutait à l’extase qu’elle pourrait autrement ressentir.

Et au final… si l’acte en lui-même la plongeait dans un trouble remarquable, cet instant-là, celui qui suit leurs ébats, où la pièce entière n’est plus que souffles repris et battements de cœur chaotiques et désordonnés, où la passion laisse place à une profonde et sincère tendresse. C’est vrai, le cadre n’est pas en soi idéal. A présent qu’elles reprennent leurs esprits, Villanelle doit bien reconnaître que le sol où elles sont allongées est moins que confortable, mais elle n’est pas pressée de se relever, en réalité. Elle se contente de savourer la caresse des doigts d’Eve sur sa peau, et d’apprécier le bras qu’Eve vient doucement passer autour de sa taille. Un moment simple d’échange, de complicité, et qui pourtant ne ressemble qu’à elles.

En témoigne la réflexion d’Eve quand cette dernière l’avertit qu’elle ne veut pas de sang sur leurs tenues de mariage. Pourtant, à Villanelle, la perspective est particulièrement séduisante. La vision du sang qui s’écouleraient sur une charmante robe blanche de mariée lui est, à dire vrai, plutôt séduisante, même si le blanc, symboliquement, est une couleur qui conviendrait au fond bien mal autant à Eve qu’à Villanelle, qui ont oublié d’être innocentes il y a bien longtemps déjà et se le sont encore prouvé pas plus tard qu’il y a un instant. Enfin, mieux vaudrait, en effet, éviter les scandales et les massacres au moment de leur cérémonie, encore que Villanelle considèrerait que ce ne serait pas si mal, comme cadeau de mariage. Ce serait même sacrément plaisant.

« Oh Eve », répond Villanelle en ajustant sa position pour pouvoir regarder Eve dans le blanc des yeux. « Ne me fais pas faire des promesses que je ne suis pas sûre de pouvoir tenir. »

Elle plaisante, bien sûr. Enfin, techniquement. Si – par exemple – Niko devait se pointer au mariage, elle ne répondrait pas d’elle-même, et elle estimerait, par ailleurs, qu’elle était absolument dans son bon droit : elle refuserait catégoriquement que l’on qualifie sa réaction d’excessive dans ce cas-là, clairement, elle considère qu’elle ne ferait jamais que ce qu’elle aura l’impérieuse nécessité de faire en ce cas-là.

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feat. Villanelle, Eve & Niko

"Don't take him. He's no good. Trust me, I'm better."

La plaisanterie de sa fiancée n'aurait pas dû autant l'engager à imaginer leur tenue de mariage respective - qui dans son imagination étaient blanches -, couvertes de sang. Le leur, ou celui d'autres bien moins chanceux. Et cette vision délivrée par son imagination n'aurait pas dû être séduisante. Mais il y avait bien des choses qu'Eve Polastri n'aurait pas dû faire, éprouver ou penser. Et il était déjà bien trop tard pour songer à se racheter ou à y remédier.

- Je ne t'ai pas demandé de faire de promesse, rétorqua-t-elle toujours sur le ton de l'humour tout en lui adressant un regard appuyé. Tu sais que quand je suis avec toi, mes résolutions ne tiennent jamais bien longtemps.

Elle continua de la fixer avec cette tendresse mêlée de fascination qu'elle éprouvait toujours pour la jeune femme, mais se résigna à se redresser après quelques secondes. Le mouvement lui rappela sa blessure ainsi que celle de sa fiancée. Elle se fichait bien de sa plaie mais baissa en revanche le regard sur celle de Villanelle afin de jauger l'étendue des dégâts.

- Il faut soigner ça.

Sur ces mots elle se releva, péniblement. Un courant d'air lui rappela qu'elle était nue. Par réflexe, elle voulut remettre ses vêtements. En les cherchant, elle se souvint que son haut avait subi l'excitation de son amante, déchiré par le couteau.

- Tu... Mais tu as coupé mes fringues !

Mains sur les hanches, elle adressa un regard réprobateur à sa fiancée tout en secouant la tête.

- Je fais comment, maintenant ? râla-t-elle faussement en s'éloignant pour chercher de quoi désinfecteur leur incision respective.

Elle ne trouva qu'une bouteille de gin et quelques mouchoirs. Elle revint avec son butin en main, soupirant en se plaçant à genoux auprès de la jeune femme. Elle passa le bout de l'index juste à côté de la coupure qui ornait superbement la cuisse de Villanelle. Pas suffisamment près pour toucher la blessure, mais assez pour lui en donner le doute quand même. Encore une fois, elle fut fascinée. De manière un peu trop appuyée pour que ce soit une réaction saine. Mais pouvait-on réellement la blâmer, alors que l'incarnat était une couleur si belle sur la peau si blanche de Villanelle ?

- Toi d'abord ? proposa-t-elle avec un petit sourire tout en lui désignant la bouteille. A moins que tu veuilles attendre qu'on soit rentrées.

Surprise Husband

feat. Eve

C’est un sourire absolument satisfait qui décore les lèvres de Villanelle au moment d’entendre sa fiancée admettre que quand il est question d’elle, ses résolutions ne tiennent jamais bien longtemps. Villanelle le sait, bien sûr, et elle ne saurait prétendre autre chose : c’est un constat qui lui plaît terriblement, et qu’elle a tendance à trouver parfaitement séduisant. La jeune femme n’y peut rien, l’idée d’avoir cette sorte d’influence – absolument néfaste – sur la femme qui partage sa vie reste très plaisant. Parce que cela lui communique un léger sentiment de pouvoir ? Peut-être bien, mais ce n’est en définitive que justice au regard de l’emprise qu’Eve sait avoir elle-même sur Villanelle, dans des proportions que cette dernière n’aurait jamais été capable de soupçonner avant de la connaître.

Villanelle hausse légèrement les épaules quand Eve s’intéresse à sa blessure. Elle n’a pas tort, elles ont tout intérêt à soigner leurs plaies respectives si elles ne veulent pas qu’elles s’infectent, mais Villanelle n’était pas si pressée. Légèrement à contrecœur, elle se redresse quand Eve se relève, et elle ressent d’office l’absence de cette chaleur unique que seule sa présence sait susciter. Elle mourrait d’envie de la rappeler à elle immédiatement, mais elle s’abstient, retenue par le rire amusé qui s’échappe de ses lèvres quand Eve se rappelle qu’elle avait déchiré ses vêtements.

« Je t’en achèterai d’autres », répond Villanelle qui se sentait tout à fait d’humeur à refaire toute la garde-robe d’Eve… qui serait sans doute, si elle s’y collait, composée à quatre-vingt-dix-neuf pour cent de robes sexy et de pas grand-chose d’autre. « Ou tu restes comme ça pour toujours », reprend-elle en s’étirant. « Moi ça me dérange pas », reprend-elle en s’imaginant trainer leurs cartons de déménagement en tenues… eh bien, d’Eve. La perspective lui paraît absolument hilarante sur le moment. « Vas-y, je sais que tu rêves de jouer les infirmières avec moi », répond Villanelle en adressant à Eve un regard à cheval entre l’amusement et la provocation tandis qu’elle lui laisse libre accès à sa cuisse ensanglantée afin qu’elle puisse la panser convenablement.

Le regard intrigué, fasciné, qu’Eve pose sur sa plaie n’échappe pas le moins du monde à Villanelle, loin de là, et elle ne peut s’empêcher d’en ressentir une certaine satisfaction, elle aime les élans d’excitation morbides que des situations comme celle-ci peuvent provoquer chez Eve. Elle sait, bien évidemment, que tout ceci n’a absolument rien de sain, et que c’est une chose qu’elle ne devrait absolument pas encourager le moins du monde, mais il faut bien admettre que c’est plus fort qu’elle. Beaucoup trop tentant pour se l’épargner.

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feat. Villanelle, Eve & Niko

"Don't take him. He's no good. Trust me, I'm better."

Un petit rire quitta les lèvres d'Eve suite à la première remarque de sa fiancée.

- Pourquoi j'ai l'impression que ça te fait bien trop plaisir ?

C'était une question rhétorique, bien sûr. Villanelle lui avait déjà offert des vêtements bien avant que leurs sentiments prennent une tournure aussi officielle et aussi profonde.

- Je ne vais pas déménager en restant nue, V. Tu peux oublier ça tout de suite, la réprimanda-t-elle doucement tout en levant les yeux au ciel. Je ne tiens pas à ce que toute la ville me voie comme ça, et d'ailleurs tu ne devrais pas y tenir non plus.

Mais en attendant de trouver un habit de fortune, il y avait une autre urgence. Qui en cet instant, accaparait toute l'attention morbide et fascinée d'Eve. C'était plus fort qu'elle. Comme un instinct. Et on ne pouvait guère lutter ses instincts. Pas lorsque l'on avait choisi de renoncer à la sage petite vie que l'on avait mis plusieurs décennies à se construire.

- Ne confonds pas tes fantasmes avec les miens...

Son ton était moyennement convaincant, elle-même devait le reconnaître. Mais elle ne laissa pas cet instant s'étendre plus que nécessaire et, après avoir relevé brièvement les yeux pour adresser un regard incertain à sa fiancée, versa un peu de gin sur sa cuisse ensanglantée. Elle recouvrit aussitôt la blessure de sa main, à la fois dans une tentative pour en apaiser la douleur et pour contenir tout possible mouvement de fuite.

Eve se pencha et déposa un dernier baiser sur la cuisse de la jeune femme avant de nettoyer le sang à l'aide des quelques bouts de tissu qu'elle avait réussi à dénicher. Puis, et puisque son débardeur était déjà fichu, elle en déchira un bout afin de l'enrouler sur la cuisse de Villanelle pour recouvrir sa coupure.

- Il faut vraiment qu'on rachète des compresses et tout le reste pour... Chez nous.

Sa voix, sur ces deux derniers moments, prit des intonations plus tendres. Elle considéra la jeune femme d'un regard amoureux. Elle fut, comme à chaque fois, frappée par sa beauté. Aucun environnement n'était à la hauteur de sa beauté et, surtout, de sa présence. Et, comme à chaque fois qu'elle se faisait de telles réflexions, Eve s'interrogea sur les raisons qui avaient bien pu motiver une femme aussi époustouflante à s'intéresser à une quarantenaire médiocre.

Son sourire prit une allure plus douce. Satisfaite du soin plus que temporaire qu'elle venait d'administrer à sa fiancée, elle se redressa et se rhabilla, enfilant culotte et pantalon. Quant au haut...

- La prochaine fois, prévois au moins la tenue de rechange, plaisanta-t-elle en faisant mine de la fusiller du regard.

Surprise Husband

feat. Eve

« Le premier qui lorgne n'aura pas l'occasion de le faire longtemps », répond villanelle avec amusement quand Eve lui fait remarquer qu’elle pouvait tout de suite oublier l’idée qu’elle déménage complètement nue (c’est du bon sens, on ne va pas se le cacher). « Ça mettrait de l’animation », reprend-elle alors, évidemment pas sérieuse.

Ceci dit, elles n’auront pas forcément de difficultés à trouver de quoi habiller Eve quoi qu’il en soit, alors il n’y a évidemment pas de quoi s’alarmer. Ceci dit, si se balader en pleine rue complètement nue et exposée à la vue de tous n’est sans doute pas le rêve absolu de sa compagne, Villanelle a bien envie de croire que, en revanche, elle n’a pas grand-chose contre le fait de jouer les infirmières avec elle. Et réciproquement, en réalité. Parce que, après tout, leurs fantasmes, qu’ils soient assumés ou non, n’ont jamais réellement été très éloignés l’un de l’autre. Le sourire se change néanmoins en grimace quand le gin vient arroser sa plaie, mais rien de complètement déplaisant, encore moins quand Eve vient doucement déposer ses lèvres sur sa cuisse avant de panser sa plaie avec les moyens du bord, en l’occurrence son débardeur déchiqueté.

« Ça pourrait être utile », reconnaît Villanelle avec une lueur amusée dans le regard.

En soi, n’importe qui devrait avoir une trousse à pharmacie bien fournie, mais en ce qui les concerne, on peut admettre que c’est sans doute encore plus nécessaire… car oui, leurs ébats peuvent s’épargner quelques accès de violence si elles le décident. Techniquement. Mais clairement pas toujours… Et au-delà des « incidents » comme celui-ci, il y a aussi les dangers auxquels elles s’exposent tout naturellement, puisqu’elles ne peuvent manifestement pas s’inquiéter de mener un jour un train de vie banal au point d’en être angoissant. Du sang versé, il y en aura encore beaucoup. Ce qui importe, c’est seulement d’en verser juste ce qu’il faut afin de ne pas être pris trop au dépourvu.

« J’aime bien la manière dont ça sonne », reprend Villanelle, tout à coup plus sérieuse, et au fond presque normale, pour cette fois. « Chez nous. »

Chez elle, ça n’avait vraiment été nulle part, au final… Elle avait accumulé les adresses au gré de ses contrats pour les Douze, son adresse à Paris n’était pas plus chez elle que toutes ses adresses précédentes, quant à sa maison familiale, celle dont à la fin, il ne restait plus que des cendres… inutile de songer aux sujets qui fâchent… pas ici et maintenant. Maintenant, Villanelle sait que chez elle, ce sera partout où se trouve Eve, et elle adore cette pensée plus qu’elle ne l’aurait cru.

« Tu n’auras qu’à y penser toi-même », répond Villanelle en se rapprochant d’Eve pour déposer ses lèvres sur les siennes avant de s’appliquer à son tour à la soigner avec les moyens du bord. « Tiens, t’as qu’à enfiler ça », ajoute-t-elle en lui tendant sa chemise tandis qu’elle-même récupère ses habits éparpillés, un peu partout, ce qui ne lui laisse plus qu’un débardeur aux allures de nuisette en guise de haut.

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feat. Villanelle, Eve & Niko

"Don't take him. He's no good. Trust me, I'm better."

Le sérieux soudainement adopté par sa fiancée adoucit l'humeur d'Eve. Son sourire perdit son humour et prit une allure qui suggérait toute la tendresse que lui inspirait ce moment. Encore une fois, elle se fit la réflexion que la relation qu'elles avaient toutes deux bâties était... Parfaite, en dépit de toutes ses petites imperfections. Peut-être même grâce à elles. Elles étaient dotées d'un caractère qui pouvait rendre leurs jours chaotiques. Eve éprouvait pour la jeune femme un amour puissant et libidineux, elle devait le reconnaître, qui pouvait mener à des surprises telles que leurs récents ébats. Mais leur fougue respective s'atténuait parfois, suffisamment pour qu'elles se permettent d'être vulnérables l'une en présence de l'autre, et surtout d'être plus douces et plus tendres qu'elles ne l'étaient avec qui que ce soit. Et ces moments étaient infiniment précieux, pour Eve. C'était grâce à des instants comme celui-là qu'elle s'était résolue à admettre que Villanelle lui manquait chaque instant où elle n'était pas avec elle, et qu'elle pouvait bel et bien faire le choix de se libérer de toute autre relation humaine pour se consacrer uniquement à la leur. Inconditionnellement, exhaustivement.

- Moi aussi, j'aime bien la manière dont ça sonne, reconnut-elle calmement. Tout comme j'aime la manière dont ça sonne... Ma fiancée. Ma future femme.

Le parfum, unique et entêtant de Villanelle imbibait la chemise qu'elle lui tendait. Eve s'aperçut que ses inspirations étaient plus profondes à mesure qu'elle boutonnait le vêtement et s'imprégnait de ce parfum qui annonçait toujours la présence de la jeune femme dans la pièce. Un parfum qu'elle avait par le passé redouté de sentir, mais qui avait ensuite et bien rapidement provoqué des émois terribles chez Eve, du temps où elle avait eu l'idée saugrenue de lutter contre les sentiments que lui inspiraient sa tueuse à gages favorite.

D'humeur nostalgique, émue par les événements de la journée et épuisée par les émotions fortes et leurs ébats, elle se glissa dans le dos de la jeune femme et enroula sa taille de ses bras, collant le buste à son dos et posant le front contre son épaule, yeux clos. Elle se redressa après un temps de silence où elle profita simplement du contact de son corps et de cette étreinte qu'elle lui offrait, puis suggéra à son oreille, d'une voix câjoleuse :

- On descend un ou deux cartons dans la voiture et on continue demain ? J'ai envie de rentrer et de profiter de ma superbe et sublime fiancée...