Luisa avait rencontré l'un des amis de Bruno, Hector Rivera, leur rencontre avait été sacrément mouvementé. Puisqu'au début, ce dernier était venu pour lui réclamer de l'argent parce qu'il n'avait pas saisi qu'elle était la nièce de son collaborateur. Ca avait été une scène assez comique même si au début c'était plutôt tendu mais la jeune Madrigal avait bien comprit qu'il y avait eu un sacré quiproquo, elle ne pouvait pas en vouloir à Hector d'avoir réagi ainsi. En réalité, il ne faisait que son travail et il le faisait plutôt bien même si elle n'était pas vraiment sur qu'il ai une grande confiance en lui même. Qu'importe le quiproquo n'était plus et ils avaient pu discuter, elle avait apprit à le connaitre d'avantage et comme tout les amis de Bruno, en retour il ne savait pas grand chose de la famille de ce dernier parce qu'il n'en parlait pas beaucoup. Il avait toujours été comme ça, du à son traumatisme pensa la jeune femme, en effet il avait exclu de la famille, sans vraiment que ça soit de bonne raison, et avait du se caché dans les combles de la Casita et vivre reclus avec ses petits rats donc effectivement il lui avait fallu du temps pour s'acclimater à sa nouvelle vie avec la famille.
Ca faisait longtemps que Luisa se disait qu'elle voulait revoir son Tio alors elle lui avait envoyé un petit message afin de prévoir une date pour se voir. Ils s'étaient donc donné rendez vous au restaurant dans Baker Street Avenue afin de se manger un petit bout tout en papotant. La brune était rentrée chez elle après son travail afin de se changer et de mettre une tenue plus décontractée, chose qu'elle faisait de plus en plus depuis qu'elle était dans cette ville. Elle arriva donc un peu en avance et attendit son oncle qui ne devrait plus tarder, celui ci arriva quelques minutes après et en premier lieu elle cru voir un petit rate sur l'épaule de son oncle. "Holà Tio ! Comment tu vas ?" Lui lança t'elle avec un grand sourire.
Tout heureux Bruno soit-il d’avoir retrouvé des membres de sa famille, il est toujours difficile pour lui d’aller vers eux, en dépit des circonstances. Une part de lui, en partie consciente, en partie inconsciente, garde autour de lui des murs, invisibles certes, mais qui continuent de l’entraver. La peur de déranger, de ne pas trouver de place au sein de sa propre famille, ou encore de leur faire du mal malgré lui – surtout depuis qu’il a perdu ses pouvoirs – reste très présente.
Tous l’avaient accueilli à bras ouverts, pourtant, mais Bruno restait sur la réserve, malgré tout… Pourtant, il était toujours le plus heureux quand il avait des nouvelles de ses nièces. Il avait, par exemple, accueilli l’invitation de Luisa avec impatience et un immense sourire. Partager un moment avec elle ne pouvait être qu’une bonne idée, et il avait l’impression qu’une éternité séparait ce moment du dernier qu’ils avaient eu l’occasion de passer ensemble tous les deux.
Ils s’étaient donné rendez-vous dans un petit restaurant, qui avait le mérite d’être à la fois bon et pas trop cher (parce que les finances de Bruno n’étaient pas exactement les plus enviables, quand bien même il avait réussi à mettre assez de côté pour que Wall-E et lui (et Hector, par la force des choses, qui passait tout son temps puissent emménager dans la maison idéale. Enfin, de toute manière, pour passer du temps avec sa nièce, il aurait été prêt à dépenser des mille et des cents. Ces instants-là sont précieux. Parce qu’ils ont été rares. Et il sait qu’il doit en profiter autant que possible.
« Luisa ! ça me fait plaisir de te voir ! »
Il n’a pas besoin de feindre son enthousiasme, il est on ne peut plus heureux de la retrouver, et il a hâte de rattraper le temps perdu.
« Je vais bien… mieux que bien, même, je dirais. » Ce qui pourrait d’ailleurs avoir tendance à le surprendre lui-même. « Et toi ? Tu vas bien ? Quoi de neuf depuis la dernière fois ? Tu dois tout me raconter ! »