Luisa avait été si heureuse de l'invitation de sa cousine, depuis qu'elles s'étaient revus il y a quelques temps, certaines choses s'étaient produites et il était grand temps que les deux cousines en parle, Luisa avait hâte de pouvoir parler de Stitch avec Dolorès. Elle ne savait pas encore qu'elle aussi avait quelque chose à lui dire. La brune était heureuse d'avoir retrouvé la plupart des membres de sa famille, elle avait même retrouvé Abuela et le plus étonnant dans tout ça c'est qu'elle avait rencontré son Abuelo, qui était ici lui aussi, chose qu'elle avait eu du mal à comprendre. Qu'elle ne comprenait toujours pas d'ailleurs, comment il était possible qu'un homme n'étant plus de ce monde, était revenu d'entre les morts, il ne fallait pas lui en vouloir, même si elle était heureuse de rencontrer son grand-père, elle se posait tout de même des questions. Sur ce monde, sur les raisons qu'ils les ont fait arriver ici, cette lune rouge et hop envoyés dans ce monde, est ce qu'ils étaient tous morts ? C'était tout de même dur à croire alors la jeune Madrigal tentait de laisser ses questions de côté, de toute manière ça faisait presque quatre an qu'elle était ici et elle n'avait pas plus de réponses que ça.
Luisa se rendait donc dans le quartier de Hogwarts Place là où habitait Dolorès, elle l'avait invité à déjeuner chez elle, comme ça elles pourraient papoter et cette dernière voulait lui montrer son chez soi, c'est vrai que maintenant après tant d'années séparés, ça ne leur faisait plus bizarre de ne plus vivre ensemble, même si au fond d'elle ça manquait à Luisa. La brune arriva bientôt devant l'immeuble de sa cousine, elle sonna à l'interphone, Dolorès lui ouvrit en lui indiquant l'étage et le numéro de l'appartement. La coach sportive monta vite les trois étages et se retrouva devant la porte de l'appartement de la jeune femme. Elle sonna à la porte, toute heureuse d'être là, avec sa petite boite qui contenait deux gâteaux qu'elle avait acheté à une boulangerie sur le chemin, puis sa cousine lui ouvra avec un sourire. "Hey cousine !" Luisa lui fit un petit câlin vraiment heureuse d'être là et même excité de découvrir son chez soi.
T'es pas du genre à beaucoup recevoir, Dolores, pas tant parce que t'es une solitaire que parce que tu es quelqu'un de très anxieux et que tu as peur de ne pas faire les choses correctement, et aussi parce que tu sais qu'une conversation soutenue, même avec quelqu'un que tu aimes beaucoup, exigera de toi une énergie accrue. Te concentrer sur les seules conversations sans te laisser distraire par tout ce que tu entends autour de toi est une épreuve de tous les instants.
Mais évidemment, tu te réjouis de revoir ta cousine. Chaque moment que tu passes en compagnie de Luisa est un moment précieux. Tu es si heureuse d'avoir retrouvé presque tous les membres de ta famille. Tu es si heureuse de te sentir un peu plus complète... Tu as l'impression de te sentir un peu plus à ta place. Au moment de prendre conscience d'à quel point tu as besoin de te confier, c'est immédiatement et très logiquement vers Luisa que tu t'es tournée... et même si tu ne sauras même pas par où commencer, tu sais que, dans tous les cas, ça te fera du bien de tout partager avec elle. Avec son point de vue, tu seras probablement capable d'y voir plus clair, ou au moins de te délester du poids que tu sens peser sur tes épaules.
"Cousine !"
Tu l'accueilles chez toi avec un large sourire et tu la gratifies d'une généreuse et sincère étreinte au moment de la découvrir sur ton palier.
"Entre, je te prie", tu t'écartes pour lui faire de la place. "Ca me fait plaisir de te voir." Et surtout, t'en avais terriblement besoin... "Ce sont des gâteaux ? T'aurais pas dû mais j'adore l'idée, on va se régaler."
Tu refermes la porte derrière vous et vous vous installez tous les deux dans le petit salon de ton appartement, après avoir offert à Luisa une bonne tasse de café (colombien, cela va sans dire).
"Comment tu vas depuis la dernière fois ?"
Tu sirotes ta propre tasse de café, sourire aux lèvres. Tu espères que du côté de Luisa, les nouvelles ne sont que bonnes, en tout cas.
Luisa avait la chance d'avoir enfin retrouvé presque toute sa famille, ça la comblait de bonheur, elle qui s'était sentie si seule lorsqu'elle est arrivée ici. Sa famille faisait son bonheur, ils étaient tant important pour elle, elle se sentait bien mieux avec eux, elle se sentait même plus utile, même si les Madrigal n'habitaient plus ensemble et que certaines choses avaient changées, la jeune femme avait toujours su qu'il manquait quelque chose à sa vie et il fallait bien dire que les avoir séparé dans le fond n'était pas si mal que ça car ça leur avait permit d'être plus fort et maintenant ils pouvaient être bien plus forts tous ensemble. La jeune Madrigal était contente d'aller chez sa cousine Dolorès, c'était comme sa sœur après tout elles ont été élevées ensemble. Elles pouvaient se parler librement, sans jugement, elles se comprenaient et ça, ça n'avait pas de prix.
Luisa était si contente qu'elle n'était clairement pas venue les mains vides. Après lui avoir ouvert la porte, Dolorès l'accueilli avec un large sourire puis vint la prendre dans ses bras à son tour. Cette dernière l'invita ensuite à entrer, ce que fit la brune avec un grand sourire. "Je suis contente d'être là aussi cousine." Très contente même, elle lui tendit ensuite la boîte avec les gâteaux à l'intérieur, Dolorès lui répondit alors qu'elle n'aurait pas du mais qu'elles allaient se régaler. "Ne t'en fais pas, tu me connais, je ne résiste pas à ces gourmandises et puis je ne viens jamais les mains vides chez quelqu'un et encore moins chez la famille." C'était tout simplement une tradition. Luisa suivit sa cousine jusqu'au salon où elles s'installèrent sur le canapé, avec une tasse de café comme elle l'aimait. "Hm, le café sent comme à la maison." S'exclama la brunette avant de reprendre avec un sourire aux lèvres. "Très bien je ne suis plus un cœur à prendre et qui plus est on tient un complexe sportif ensemble." Elle pensait avoir résumé les bonnes choses qui lui étaient arrivées depuis la dernière fois qu'elles s'étaient vus.
Le bonheur que vous avez à vous retrouver est toujours total, sincère et renouvelé. Le fait d'avoir passé tant de temps loin de ta famille, après pourtant que cette dernière ait été au coeur de ton existence entière, t'a convaincue d'à quel point cette dernière était précieuse. Pour cette raison, tu veux faire tout ton possible pour rester auprès des tiens et faire en sorte de les rendre heureux. Tu veux être présente pour chacun des membres de ta famille, et en plus, dans le cas de Luisa, t'es juste naturellement heureuse de passer du temps avec elle. Parce que c'est Luisa, et que tu l'aimes profondément. Tu as l'impression que ce nouveau monde a renforcé votre complicité, et c'est une chose que tu as aimé immensément.
Tout est réuni pour que vous passiez le meilleur moment possible, toutes les deux. Vous êtes en bonne compagnie, et vous allez pouvoir savourer de délicieuses pâtisseries. Gourmandes comme vous êtes, toutes les deux, il est évident que vous ne pouvez être particulièrement ravis.
"N'est-ce pas ? Depuis que j'ai trouvé cette marque de café, je suis devenue accro", tu confirmes quand ta cousine remarque que le breuvage sent "comme à la maison".
Le café, c'est une des spécificités de chez vous, c'est coréllé à vos origines, et t'as goûté à beaucoup de cafés avant de trouver la perle rare ici présente, que tu es ravie de partager avec Luisa, qui saura mieux qu'aucun de tes amis apprécier la saveur d'un bon café colombien.
"Mais non ??? Mais c'est génial !" tu t'exclames quand Luisa te fait comprendre qu'elle a trouvé l'amour en la personne de celui avec qui elle codirige son complexe sportif. "Je suis tellement contente pour toi, Luisa ! Tu mérites d'être heureuse et d'être aimée, plus que n'importe qui." Tu prononces ces mots avec naturel, et tu penses chacun d'entre eux. C'est la plus stricte réalité. Et tu aimes vraiment la savoir ainsi. "Ca fait combien de temps ? Vous avez d'autres projets ensemble ? - en dehors de la salle de sport, je veux dire."
Les membres de la famille Madrigal se soutiennent dans n'importe quelle situation, ils sont proches les uns des autres et le fait qu'ils ont été séparés pendant un certain temps, et bien ça les a en quelque sorte encore plus rapprochés. C'est ce que ressent Luisa, vis-à-vis de sa cousine, le fait de se retrouver ici après un moment sans se voir, a renforcé leurs liens, elles sont bien plus proches qu'avant et ça fait du bien de se dire que malgré le fait d'avoir été séparé, ça permet d'être mieux qu'avant, de passer autant de temps ensemble, autant qu'elles le souhaitent sans limite. Et puis rien que des bons gâteaux pour aider à passer un moment chouette entre cousines.
Luisa était donc installée sur le canapé dans le salon lorsqu'elle pu déguster un bon café, comme celui qu'elles prenaient en Colombie, ça rappelait de très bons souvenirs à la brune. "Oh oui, tu me donnera la référence, il faut absolument que j'ai ce café à la maison." Répondit la plus jeune des deux avec un grand sourire, le café chez eux c'est sacré, c'est même une tradition familiale et depuis qu'elle se trouvait ici, Luisa n'avait jamais trouvé le café idéal alors elle était encore plus contente que sa cousine ai trouvé le truc parfait. Dolorès fut très contente aux paroles de sa cousine, concernant Stitch et leur complexe sportif, elle lui répondit qu'elle le méritait amplement. Ce qui fit sourire la brune, elle était heureuse. "Merci cousine, ça me touche ce que tu me dis là. Tu sais je ne pensais pas du tout que ça pouvait m'arriver, on n'a pas vraiment eu de "cours" la dessus enfin à part le fait qu'Isa devait se marier." Répondit Luisa, tout ça était nouveau pour elle et pour pas mal des membres de la famille, ce n'était pas vraiment leurs priorités avant d'arriver ici, ni dans leurs idées. Toujours avec un grand sourire aux lèvres, elle entreprit de répondre aux questions de Dolorès. "Oh ça fait quelques mois, tu sais il est arrivé dans ma vie au bon moment, lorsque j'étais seule, sans vous. Pour le moment non, c'est nouveau pour lui aussi, donc on y va à notre rythme." Oui puisque dans son monde d'origine, le jeune homme était une sorte d'alien bleu donc il était clair que c'était tout neuf pour lui aussi. "Et toi alors ?" Demanda la brunette.
"C'est promis", tu fais un large sourire quand elle te demande de lui donner la référence de ce délicieux café qui vous donne l'impression d'être à la maison. Tu aimes l'idée que vous puissiez avoir des conversations toutes simples et agréables toutes les deux.
Enfin, l'histoire du café, ce n'est jamais qu'un détail. Ce qui t'intéresse davantage, ce sont les histoires de coeur de ta soeur, et tu es si heureuse de la savoir en couple et à ce point épanouie. Elle mérite d'être heureuse. Elle mérite d'être heureuse, plus que tout le reste. Et toi, tu ne peux vraiment que l'encourager dans ces nouvelles perspectives. Tu es une grande amoureuse de l'amour, Dolores. Evidemment que tu veux que Luisa soit heureuse en ménage, et ait trouvé l'homme de sa vie.
"Je te le fais pas dire...", tu fais quand Luisa te fait remarquer que vous n'aviez pas vraiment été préparées à trouver l'amour. Certes, oui l'exemple de vos parents, qui s'aimaient profondément, devait vous donner une sorte de modèle à suivre, mais le mariage arrangé d'Isabela laissait suggérer que ce serait votre lot à toutes. Tout ce qui pourrait bien être susceptible de préserver le miracle, et de protéger l'Encanto.
Tu ne fais pas trop de commentaires au sujet de Mariano. Cela reste un sujet particulièrement délicat pour toi. Tu préfères te concentrer sur l'histoire de Luisa, et tu es beaucoup, beaucoup trop heureuse pour elle. Tu tiens à ce que tous les membres de ta famille trouve le bonheur.
"Moi... ?" Tu sens le rouge te monter légèrement aux joues alors qu'elle te demande, en retour, ce qu'il y a de nouveau dans ta vie. Tu as très envie de lui en dire plus. Mais en même temps, c'est une situation délicate... Raison de plus pour en parler, pas vrai ? Vrai. Tu as vraiment besoin d'en discuter avec quelqu'un auprès de qui se confier est quelque chose d'agréable et de simple. "J'ai rencontré quelqu'un, mais... C'est compliqué."
Luisa avait l'impression d'être en Colombie avec sa famille comme avant, un large sourire s'affiche sur son visage lorsque sa cousine lui promet de lui donner la référence du café qui lui rappelle tant l'Encanto. Ca faisait du bien de pouvoir parler de choses et d'autres de manière aussi naturelle, comme si les trois années qui les avaient séparées avaient tout simplement disparues, la brune se sentait heureuse de pouvoir discuter librement avec Dolorès, elles avaient tant de choses à rattraper. Echangé sur leurs histoires depuis qu'elles ont été séparées était le plus intéressant dans l'histoire, pouvoir parler librement de ce qu'elle ressentait était une bonne chose pour Luisa, et puis parlé d'un sujet comme celui de l'amour était important puisqu'elles n'avaient pas eu vraiment de "cours" la dessus, à par l'amour porté entre membres de leur famille. Dolorès était d'accord sur ce point avec sa cousine, à part le modèle de leurs parents respectifs, personne n'avait jamais vraiment parlé de ça à la maison alors c'était l'occasion pour. En y réfléchissant bien, peut-être qu'elles auraient du suivre l'exemple d'Isabela pour préserver le miracle et sauver l'Encanto, donc dans un autre sens, être envoyé ici était surement une bonne chose pour toutes et tous, leur permettre de vivre pour eux, de pouvoir vivre leurs propres vies. "Je vais être étonner de ce que je vais dire, vu les dernières années passées ici, mais le fait d'être envoyé ici, nous a permit de pouvoir vivre pour nous mêmes et de connaitre autre chose que la famille." Répondit la brune avec un demi sourire.
Luisa comprenait très bien que le sujet "Mariano" était sensible pour sa cousine, alors elles n'allaient pas continué sur ce terrain là. De ce fait, Luisa lui parla alors de sa récente relation avec Stitch, elle pouvait voir le bonheur de sa cousine dans les yeux, elle était heureuse de la voir ainsi. En même temps, elles voulaient toutes les deux le bonheur des membres de leur famille. De ce fait la plus jeune lui retourna la question, elle était curieuse de savoir un peu plus de la vie de sa cousine, assez discrète sur sa vie sentimentale. "Je suis heureuse de te voir comme ça." Répondit Luisa avec un grand sourire avant d'écouter sa cousine lui parler du fait qu'elle avait rencontré quelqu'un, cependant la jeune femme comprit très vite que ce n'était pas aussi magique qu'elle. Selon ses mots, c'était même compliqué. "Oh mais c'est très bien ça ! Ah bon, compliqué, c'est à dire ?" Luisa était vraiment contente pour Dolorès, mais elle espérait que cela allait s'arranger entre eux.
Tu hoches la tête, plutôt d'accord avec le raisonnement de Luisa... et même totalement d'accord avec elle, pour tout dire. C'est pas toujours simple à réaliser, à conscientiser, parce que cette histoire vous a dépassés par plein d'aspects, tous autant que vous êtes. Le départ brutal de l'Encanto, l'absence de Casita, le manque premier de vos pouvoirs et de votre famille... C'était une sacrée épreuve... Mais t'as envie de croire que c'est totalement vrai que ça vous a rendu plus forts... Vous aviez eu besoin de cela, de vous émanciper, et aussi de vous soustraire à l'obligation complexe que représentait pour vous le fait de devoir obéir à toutes les règles qui régissaient la famille Madrigal.
Tu reprocheras jamais à votre Abuela de s'être montrée aussi stricte avec vous, tu sais qu'elle a toujours eu votre bien à coeur, mais fallait forcément s'attendre à ce que ça ait ses conséquences, et ces conséquences, là, se voient comme le nez au milieu de la figure... Vous avez dû vous reconstruire, et ça a été comme un passage à l'âge adulte un peu brutal pour vous tous... C'était quand même pour la bonne cause, quand t'y penses. T'es fière de ce que vous avez accompli, tu pourrais pas dire autre chose.
"Oui, je suis d'accord avec toi, on avait besoin de ça."
Et t'es probablement plus épanouie que tu l'as jamais été, en dépit de toutes les épreuves que tu rencontres bien trop souvent et qui sont loin de te faciliter la tâche la plupart du temps. Oui, vous aviez besoin de ça, et vous pouvez être fiers de vous. Tous autant que vous êtes, vous pouvez être fiers de tout ce que vous avez accomplis.. et de tout ce que vous accomplirez encore dans les temps à venir.
"C'est un chanteur, et il est plutôt célèbre", tu tentes de résumer quand tu lui parles de ta nouvelle romance, qui a éludé Mariano dans ton esprit. "Il a.. beaucoup de démons. Et je ne sais pas forcément comment l'aider à les combattre."
Et dans de tels cas, tu te sens tellement, tellement impuissante...
C'était une sorte de passage à la vie adulte obligatoire en arrivant dans ce monde, la famille Madrigal avait été séparée, alors qu'ils ne connaissaient que ça, la vie en communauté et les règles qu'ils devaient suivre, c'était leur quotidien et en étant envoyés ici, dépourvus de leurs dons, les membres de la célèbre famille Madrigal avaient perdus tout leurs repères. Cependant, même si pour Luisa et les autres ça avait été difficile au début, et pendant un certain temps pour la brune, ça avait été bénéfique finalement, ça leur avait permit de grandir, de murir, et surtout de vivre pour eux. De connaitre certaines choses dont ils n'y connaissaient rien et par conséquent n'avaient pas été préparés à l'avenir. C'était donc une sorte d'un mal pour un bien, mais en aucun cas Luisa en voulait à Abuela et sa rigueur stricte. Elle était ainsi dans un but précis, pour préserver le miracle de sa famille, pendant bien longtemps ils avaient tous pensé que c'était cette bougie, le miracle mais en réalité c'était bien plus immense que ça, le miracle subsistait en chacun d'eux, l'amour familiale les rendait plus fort. Elle est heureuse de savoir que sa cousine ressent la même chose et qu'elle est d'accord avec elle, même si elle ne s'avance pour les autres membres de sa famille, elle a la conviction que c'est la même chose pour tous. "Oui c'est ça, on en avait besoin même si ça été dur, on devait passer par là en quelque sorte." Même si Luisa a souffert de se retrouver seule pendant ces trois années, ça été bénéfique et cela lui a permit d'accomplir de belles choses et il restait encore tant de choses à faire.
Luisa était curieuse d'en savoir un peu plus sur celui qui faisait tourner la tête de sa cousine, même si ça avait l'air d'être un tantinet compliqué entre eux. Chanteur célèbre, Dolorès avait choisi quelqu'un d'important mais elle expliqua à sa cousine qu'il avait pas mal de démon et elle ne savait pas forcément comment l'aider, ce qui pouvait très bien être compréhensif, il faut déjà être apte de s'occuper de soi même pour pouvoir aider une tierce personne et les Madrigal étaient encore au stade de se découvrir eux mêmes. "Oh je vois, effectivement ce n'est pas simple. Je suppose que tu l'as rencontré lors de l'une de tes scènes musicales ?" Demanda la brune avec un sourire, c'était surement leur passion de la musique qui les avait rapproché avant d'ajouter. "Je n'y connais pas grand chose mais je suis persuadé que tu vas réussir à trouver un moyen, tu arrive toujours à aider les autres." La jeune coach sportive se sentait confiante pour sa cousine, elle la connaissait par coeur et savait comment elle pouvait être déterminée quand elle le voulait.
Tous les oiseaux doivent quitter le nid tôt ou tard, même quand le nid en question est jalousement gardé par une Abuela excessivement sévère et protectrice. Comprendre qu'on est capable de voler de ses propres ailes, de les déployer et d'évoluer de son propre chef, c'est... galvanisant et agaçant... Si on regarde trop longtemps le vide en dessous de soi, on ne peut qu'avoir peur de chuter, on ne peut que se laisser submerger par une violente sensation de vertige, qui prend alors le pas sur tout le reste. Tous les oiseaux doivent quitter le nid, oui, et plus c'est tard, plus c'est compliqué... Mais vous allez bien y arriver... Vous êtes loin de vous en sortir si mal, il faut dire... et vous pouvez clairement être fiers de vous-mêmes.
"C'est ça", tu dis en souriant quand Luisa suppose que tu as rencontré Elvis au cours d'un de tes scènes musicales. "En fait, c'était une scène ouverte, et des représentants de label étaient là - et il en faisait partie. On s'est rencontrés avant que je monte sur scène, lui et moi, et en fait, ça c'était super mal passé, je l'avais trouvé hyper imbu de lui-même, j'aurais certainement pas imaginé qu'on en serait là ensuite."
Mais c'est ce qui rend votre histoire belle, après tout. A partir du moment où on est capable d'en faire le récit avec un sourire ému aux lèvres et de le raconter comme une belle histoire d'amour, alors... c'est que c'est une histoire qui vaut définitivement la peine d'être racontée... et que tu ne te priveras par conséquent, de raconter encore et encore.
"Tu trouves que j'arrive toujours à aider les autres ?" Tu baisses les yeux. "Je ne sais pas... J'ai l'impression d'avoir toujours.... entendu la détresse des gens, et n'avoir rien fait pour eux. Regarde, toi, je savais que ça n'allait pas, que la pression que tu te mettais sur les épaules était en train de devenir insoutenable pour toi... et je me suis tue, j'ai rien fait."
De même, tu savais que Bruno vivait entre les murs de Casita, et pourtant, tu n'as rien dit. Tu n'as rien fait...
Luisa avait raison lorsqu'elle a deviné comment sa cousine avait rencontré son petit ami, même si en quelques sorte c'était évident puisqu'ils étaient tout les deux des musiciens. Elle l'écouta ensuite lui révéler les petits détails de leur rencontre, qui effectivement n'était pas glorieuse, dès le début, ça avait été un peu compliqué. Luisa comprenait totalement que Dolorès n'avait pas imaginé une seule seconde se retrouvé avec lui quelques temps plus tard. La jeune femme hocha la tête avant de prendre la parole. "Ah oui je comprend, ce n'était pas la meilleure rencontre de l'univers et il s'est passé quoi exactement ?" La brune se montrait curieuse mais elle ne savait pas comment ça c'était passé réellement et elle voulait en savoir plus, en tout cas il y a une chose dont elle était certaine, le fait que sa cousine trouve le bonheur entre guillemets de cette manière là avait été écrit. "Mais apparemment vous étiez destinés à vous rencontrer." Ajouta Luisa avec un petit sourire, même si ce n'était peut-être pas le meilleur souvenir de Dolorès, cette dernière avait ce petit quelque chose dans le regard qui montrait qu'elle tenait réellement à Elvis, elle devait probablement l'aimer de tout son cœur, encore une fois c'était délicat pour la brune de pouvoir déterminer cela, c'était encore tout nouveau pour elle et elle apprenait chaque jour au côté de Stitch.
Lorsque la jeune Madrigal répondit à sa cousine qu'elle était persuadé qu'elle avait cette capacité de pouvoir toujours aider les autres, cette dernière n'en était pas si convaincu que ça, le fait qu'elle n'ai pas si confiance en elle attristait Luisa, elle n'avait jamais pensé que Dolorès pensait ainsi, au contraire elle l'a toujours vu comme celle qui aidait toujours la famille Madrigal. "Bien sur Dolorès ! Et je ne dis pas ça par rapport à ton don, non je dis ça parce que tu as ça en toi ! C'est inné chez toi ma belle." Lui répondit elle avec un sourire sincère, elle disait simplement la vérité, ce qu'elle pensait de sa cousine adorée et elle trouvait ça dommage que cette dernière ne le reconnaisse pas. Dolorès lui expliqua alors ce qu'elle ressentait réellement, d'une part Luisa affichait une petite moue de tristesse pour sa cousine mais d'autre part, elle était contente que Dolorès se confie à elle, ce n'était pas bon de tout garder pour soit et il est vrai qu'elle l'avait fait pendant de longues années, comme la plupart des membres de la famille Madrigal d'ailleurs. "Je comprend Dolorès, je suis désolée que tu ai ressenti ça, mais tu sais même si tu en aurai parlé toi ou quelqu'un d'autre de la famille, ça n'aurai rien changé, j'avais déjà du mal à accepter ce qui m'arrivait pour me rendre compte trop tard de la chose." C'était ainsi et personne ne pouvait changer les choses et puis de toute manière, les choses avaient éclatées pour le meilleur et pour le pire et les choses avaient prit une tournure différente afin que la famille soit réunie et heureuse comme jamais. "Et puis sans ça et tout ce qui est arrivé ensuite, jamais on aurait été réunis comme une famille, comme une vraie famille avec le vrai miracle, en étant chacun heureux comme on se le devait." Ajouta la brune avec un sourire.
Tu souris... T'aimes croire au destin, Dolores, et tu aimes la façon dont ta cousine présente les choses, c'est exactement de cette manière que tu as envie de le percevoir toi aussi. Oui, sans doute que toi et Elvis étiez destinés à vous rencontrer, oui, même si vous n'avez pas démarré du mauvais pied, il fallait probablement que les choses se passent de cette manière pour que tu rencontres celui qui te ferait progressivement oublier Mariano, et te rendrait la foi qui t'avait désertée, une foi inébranlable en l'amour.
"Après ma prestation, il est venu me trouver dans ma loge pour me proposer de signer pour son label", tu lui expliques quand elle te demande comment les choses se sont ensuite passées plus précisément entre toi et Elvis. "Encore maintenant, je suis pas totalement convaincue qu'il ait voulu me revoir uniquement pour ma voix, mais..." Tu souris. "On a beaucoup parlé, j'ai pu creuser ce qu'il y avait sous la surface... et ça m'a plu. Il est beaucoup plus intéressant, bien plus sensible, que je ne l'aurais soupçonné. Torturé, aussi...", tu ajoutes d'un ton songeur et la voix tremblante.
Quand Luisa affirme que tu sais toujours aider et tendre la main aux autres... Tu ne peux t'empêcher de sourire, c'est un compliment qui te touche et qui te va droit au coeur. Tu ne t'es jamais perçue de la sorte, mais tu aimes l'idée que l'on puisse poser un tel regard sur toi. Surtout que tu as l'impression d'avoir manqué trop d'occasions d'aider tes proches, à commencer par ta cousine, d'ailleurs. Mais cette dernière ne t'en tient pas rigueur le moins du monde.
"Tu as sans doute raison", tu confirmes avec un fin sourire quand Luisa relativise les choses d'une manière dont tu te révèles toi-même bien incapable. "N'empêche, je ne peux pas m'empêcher de me demander ce qui se serait passé si j'avais fait certaines choses différemment." Et ce son des pensées qui ne cesseront probablement jamais de te hanter, parce que tu sais difficilement faire autre chose que de te remettre en question absolument constamment.
Certes les choses ne s'étaient pas déroulées comme Dolorès l'aurait voulu mais c'était un mal pour un bien en quelque sorte, puisque le reste a été nettement mieux, même si elle n'était pas sur des motivations d'Elvis pour la revoir, ils avaient fini par y arriver. Luisa était convaincue qu'il fallait voir le positif la dedans même si ça avait été peut être long, sa cousine avoua même que finalement elle avait réussi à percer la carapace du jeune chanteur, pour voir quelque chose qu'elle ne soupçonnait pas. "Hm je vois, au moins ça vous a permit de mieux vous connaitre et surtout de vous comprendre l'un et l'autre." Bon la jeune Madrigal n'était pas la meilleure pour donner des conseils en amour, mais là il n'y avait pas photo, sa cousine devait se battre pour ce qu'elle avait trouver même si de ce qu'elle entendait, Elvis n'était pas tout rose, il devait avoir un certain passif, cependant elle n'irai pas l'embêter avec ses questions, c'était déjà surement compliqué à porter, pas besoin qu'elle en rajoute une cause. "Même si au premier abord, il ne cherchait pas que ta voix, où je ne sais pas ce qu'il cherchait réellement, ce qu'il a découvert chez toi lui a plu aussi en retour. Sinon vous n'en seriez pas là." Répondit Luisa avec un petit sourire, essayant de rassurer Dolorès dans ses propos.
Il est clair que Dolorès ne se voit pas comment les autres membres de la famille et en particulier Luisa la voit, elle a malheureusement tendance à se dénigrer sur ce côté là et sa cousine trouvait ça vraiment dommage, alors oui elle préférait le lui dire, parce que c'est ce que tous pensent, Dolorès pense toujours aux autres avant elle même et d'ailleurs c'est l'une des qualités des Madrigal, ils ont été élevé un peu dans cet optique là. Dolorès finit par sourire, surement touché par ce que lui dit Luisa, cependant malgré les dires de cette dernière, elle n'a pas l'air d'être sur à cent pourcent, elle s'en veut probablement par rapport à ce qui s'est passé, cependant ce n'est clairement pas le cas de la brune qui n'en tient rigueur personne et encore moins sa cousine adorée. "Non, j'ai raison, c'est tout." Lui répondit elle avec un petit rire puis suivi d'un franc sourire. Dolorès lui confia alors qu'elle ne pouvait s'empêcher de se poser des questions concernant certaines choses, si elle avait agit différemment, comment les choses se seraient déroulées. Luisa ne pouvait lui en vouloir de se poser ce genre de questions, elle même avait ressenti la même chose en arrivant ici, mais après plus de trois années passées ici, elle avait compris que déjà on ne pouvait changer le passé et que ça leur avait été bénéfique, sinon comment poursuivre le miracle. "Oui je me suis moi même posé ces différentes questions mais j'ai fini par comprendre que cela ne servait à rien de remuer le passé, et qu'il valait mieux se tourner vers l'avenir. On est ensemble, les Madrigal sont enfin réunis, on est potentiellement tous heureux, on a un job qui nous donne envie de rêver, on est bien et pour une fois on vis pour nous." La brune avait pas mal apprit ici mais elle savait pertinemment que sa cousine ne cesserai de se poser des questions parce qu'au fond c'était dans sa nature, elle avait trop tendance à se remettre en question tout le temps alors qu'elle devait simplement se laisser vivre.
Tu affiches un sourire, c'est étrange de parler de ta relation avec Elvis et de son évolution. Y penser te procure un sentiment particulier... tu n'avais jamais ressenti ça auparavant, pas même pour Mariano. Parfois, tu ne sais pas exactement de quelle manière y réagir, mais dans tous les cas, tu affiches toujours une certaine fierté à l'idée d'être parvenue à construire une relation certes compliquée, mais épanouissante, et tu n'échangerais cela pour rien au monde.
Et en parler à Luisa, te sentir encouragée par cette dernière, t'encourage d'autant plus à donner le meilleur de toi-même, autant que nécessaire, afin d'être la meilleure version de toi-même et surtout, surtout, de ne pas tout faire foirer, bien sûr... Et là-dessus, tu as plus de doutes et de réserves, Dolores, parce que même si tu veux t'ôter ça de la tête, une part de toi ne sait s'empêcher de se dire que c'est probablement inévitable.
"J'espère juste... qu'il ne se lassera pas... j'en sais rien... J'ai du mal à comprendre ce qu'il peut bien me trouver", tu confesses, affichant au passage ta terrible et triste absence de confiance en toi-même.
Quand la conversation bascule sur un autre sujet, tu daignes partager, une fois encore, ton point de vue et le fond de ta pensée. C'est le genre de choses que tu gardes très souvent pour toi-même, mais en l'occurrence, tu n'as pas la moindre envie ni la moindre intention de le cacher, pas le moins du monde, même. Tu te dis que Luisa sera capable de te comprendre, et de ton côté, tu as vraiment besoin de te confier. Il te fait très vite comprendre que, en effet, il ne te juge pas et est tout à fait capable de te comprendre.
"Je dois apprendre à faire comme toi." Arrêter de remuer le passé. "C'est plus fort que moi. C'est comme si... tout se passait trop bien, et qu'une part de moi se disait que ça ne pouvait pas durer. C'est bête, je sais." Et surtout, tu pourrais bien provoquer ton propre malheur, à ce rythme. "Je dois apprendre à prendre de la distance avec ça."
Ce n'était clairement pas simple pour Dolorès, avec Elvis ce n'était pas évident tout les jours, mais elle savait que malgré la complexité de leur relation, c'était une relation qui en valait la peine, la peine de se battre pour l'autre. Parce que malgré la difficulté, ils sont là tout les deux ensemble et la jeune femme peut être fier de ce qu'elle a construit, Luisa l'admire pour ça, elle est courageuse, téméraire, perspicace, elle ne lâche rien et grâce à cela, elle a une relation qui la rend heureuse, en tout cas c'est que la brune comprend et remarque, elle observe sa cousine et voit son bonheur dans les yeux, même si ce n'est pas simple chaque jour. Il est donc important pour elle de la soutenir, de la soutenir dans ses démarches, dans son évolution. Le fait que Dolorès se confie à elle, la touche, elle se confie sur ses doutes concernant sa relation, ce qui est normal cependant Luisa ne comprend pas pourquoi sa cousine se dénigre autant. "Tu sais je ne suis pas experte dans l'amour mais si il y a bien une chose que je comprend, c'est que si il est avec toi, c'est parce qu'il a des sentiments et cousine, bien sur qu'il te trouve à son goût ! Tu ne devrais pas te dénigrer ainsi." Clairement elle était magnifique, tout les membres de la famille Madrigal le sont et il était triste de constater que certains avaient un certain manque de confiance en soi, Luisa l'avait eu elle aussi mais sous un aspect différent alors elle pouvait comprendre ce que ressentait sa cousine. "On ne peut jamais savoir ce qui se passera dans l'avenir, il faut juste aller de l'avant." Ajouta Luisa avec un petit sourire, il faut juste avancer mais elle sait que ce n'est pas si simple.
Luisa pouvait comprendre que ce n'était pas simple de confier ses doutes personnels surtout pour Dolorès qui a toujours été du genre à garder tout pour elle, enfin tout ce qui est personnel, pour le reste, tout ce qu'elle entendait, elle le disait. Alors le fait qu'elle puisse lui en parler lui donne du baume au cœur, elles peuvent se confier l'une à l'autre, elle la considère tellement plus comme une sœur. "Tu finira par y arriver j'en suis persuadé, et merci de te confier à moi Dolorès." Lui répondit elle avec un sourire sincère, ça la touchait réellement. Sa cousine lui expliqua alors que c'était plus fort qu'elle, qu'une part d'elle-même pensait que quand ça allait très bien, ça ne pouvait pas être le cas, Luisa la comprenait totalement surtout vu la vie qu'elles ont menés avec le miracle. "Non ce n'est pas bête, c'est normal de penser ça, il faut juste tenter de mettre ça de côté, ce n'est pas simple malheureusement. Oui c'est exactement ça, réussir à prendre de la distance pour ne pas te faire du mal."
Tu n'es pas forcément la plus douée pour ce qui est de te mettre en valeur. Une recherche constante de perfection, la tentation constante de te comparer avec Isabela, fait que tu as souvent du mal à croire que tu puisses être à la hauteur... Mais Luisa a raison, et tu sais pertinemment que tu fais bien de l'écouter. Luisa a raison, oui : si Elvis est avec toi, c'est qu'il l'a choisi, et qu'il a des sentiments pour toi : tu ne lui as pas mis de couteau sous la gorge, tu ne l'as pas obligé à quoi que ce soit. Il a envie d'être avec toi, parce qu'il t'aime... autant que tu l'aimes... Ce que vous partagez, ce que vous vivez... on peut probablement assimiler cela à un véritable coup de foudre. Un coup de foudre à nul autre pareil.
"Sauf si on s'appelle Bruno", tu dis avec un léger sourire, quand Luisa affirme qu'on ne sait jamais de quoi l'avenir sera fait, et qu'il faut seulement aller de l'avant. Tu préfères le dire avec humour, même si les récentes prédictions de Bruno t'ont quand même pas mal remuée, il faut bien le dire.
Tu souris sincèrement à ta cousine quand cette dernière te remercie de t'être confiée à elle. Elle n'a définitivement pas besoin de te remercier, pour être honnête. C'est si simple de s'épancher sur ce qu'on ressent quand on est avec quelqu'un de confiance.
"Merci à toi de m'écouter, ça fait beaucoup de bien."
Oui, ça te fait du bien, et ça t'aide à remettre tes idées en place. T'as l'impression de mieux comprendre ta propre situation et de mieux te comprendre, à l'heure actuelle, parce que tu sais que tu n'es pas seule, et que Luisa est capable de comprendre ce que tu vis. Sans être un Madrigal, sans avoir vécu dans le même cocon familial que vous, on ne peut pas comprendre, tu es sûre et certaine de ça.
"Il faut qu'on se voie plus souvent. Je te parle cinq minutes et je me sens déjà mieux, tu es mon reboostant naturel !"
La vie n'était pas simple, loin de là, mais Dolorès avait le droit au bonheur, comme tout le monde, et de ce que Luisa observait c'est qu'elle était amoureuse d'Elvis, que lui aussi l'aimait et que malgré certaines choses négatives autour d'eux, ils avaient le droit au bonheur, de vivre un parfait conte de fées, et la brune n'arrêterai pas de le dire à sa cousine, elle mérite tout autant qu'elle de vivre heureuse. Il est vrai que Dolorès a toujours eu ce manque de confiance en elle, et c'était bien dommage, elle avait un sacré potentiel en plus donc vraiment elle devait s'en rendre compte et arrêter de se comparer aux autres, comme à Isabela par exemple. Luisa adore sa grande sœur mais elle aussi vivait dans la pression quotidienne et il était donc temps de penser un peu plus à soi même. La jeune Madrigal avait mis du temps à comprendre ça, mais elle avait finalement compris que vivre pour soit était une bonne chose, sans oublier sa famille bien sur. La petite remarque de sa cousine la fit rire, elle n'avait pas tord la dessus, valait mieux rire de la situation qu'elles avaient connu avec les prédictions de leur oncle plutôt que d'en pleurer, c'était du passé après tout et Tio Bruno n'avait jamais quitté la maison en réalité. "Sauf si on s'appelle Bruno Madrigal." Répète la plus jeune avec un sourire, c'était de sacré souvenirs tout de même et par moment cette vie là lui manquait, la vie à l'Encanto.
Dolorès finit par la remercier d'être là pour elle, de l'écouter parce que lui faisait beaucoup de bien, en contrepartie Luisa l'avait remercié de s'être confié à elle, en réalité elle ne s'était pas rendu compte de l'importance de la chose lorsqu'on se confie à une personne en qui on a véritablement confiance. "Je t'en prie, c'est tout à fait normal cousine." Lui soutient Luisa avec un grand sourire, ça lui fait terriblement plaisir d'entendre ça, encore plus lorsque sa cousine lui révèle que de lui parler lui permet de mieux se sentir, en réalité, se parler mutuellement leur fait du bien à toutes les deux. Parce qu'elles se comprennent bien plus que n'importe qui, elles comprennent les doutes qu'elles peuvent avoir, elles ont vécus presque toutes leurs vies ensemble et ça ce n'est clairement pas négligeable. "Hihi c'est gentil ça, et pas de soucis on peut se voir plus souvent, sans problème Dolorès et puis c'est tellement facile de pouvoir se parler." Tellement plus simple parce que Luisa n'avait pas peur de la critique et encore moins du jugement de sa cousine, qui ne le fera jamais, elle lui donnera toujours des conseils.
Tu ne sais pas si Luisa a véritablement conscience de tout ce qu'elle fait pour toi, et du bien que te fait cette conversation. Tu serais sincèrement incapable de le dire, mais tu es quoi qu'il en soit véritablement heureuse de la savoir là, et de savoir que tu peux compter sur elle. Elle est là, présente, à ton écoute, et tu sais qu'elle sera toujours là pour te prêter une oreille attentive à chaque fois que tu en ressentiras le besoin. C'est quelque chose de précieux, quelque chose qui te tient à coeur, et tu en es, sincèrement, beaucoup trop heureuse pour pouvoir ne serait-ce que le contester.
Quand tu dis qu'elle est pour toi un reboostant naturel, ce n'est pas juste une façon confortable pour toi de parler, c'est bel et bien la manière dont tu ressens les choses de ton côté. Tu sais que quand tu rentreras chez toi, tu repenseras à cette conversation, et ça te suffira à te sentir beaucoup mieux. L'air de rien, ça vaut clairement tout l'or du monde, et c'est une chose que personne ne sera susceptible de te retirer quoi qu'il puisse advenir... Vous retirer. Votre complicité est restée la même... Même, t'as presque envie de dire qu'elle a atteint un niveau supérieur, à présent... Et c'est un vrai soulagement pour toi.
"Bizarrement, ça ne me semblait pas si facile, à une époque", tu reconnais en baissant loes yeux quand Luisa affirme qu'il est si facile de se parler. Elle a raison, bien sûr, mais tu ne le ressentais pas comme ça pour commencer. T'étais préoccupée, faut dire ce qui est, et si t'entendais tout, en revanche, tu parlais pas beaucoup. C'est une chose qui a à présent changé, pour le meilleur, as-tu envie de penser. "J'ai l'impression qu'en étant pourtant plus éloignée", physiquement, en tout cas, "on est plus proches que jamais, pas toi ?"
Ce n'est peut-être qu'une impression, mais c'est bel et bien comme ça que tu le ressens. C'était un peu déroutant, d'ailleurs, au début. Maintenant, ce n'est plus qu'agréable.
Luisa était très contente de pouvoir discuter avec sa cousine, pouvoir discuter de tout et de rien, le fait que cette dernière se confit sur sa vie amoureuse et sur ses inquiétudes montrait qu'elle lui faisait totalement confiance. Faire parti de la même famille, ne veut pas forcément dire qu'on se fait confiance, dans leurs cas à elle, c'était une évidence et c'était que du positif. La jeune brune avait l'impression d'être plus proche d'elle qu'elle ne l'a jamais été, le fait qu'elles ont été séparés autant de temps a comme on pourrai dire renforcer leur lien. Elles se parlaient avant, comme avec le reste de la famille Madrigal mais avant c'était quelque peu différent et puis ils vivaient tous uniquement pour le bien de leur famille et des habitants du village, faisant passer leur bien être en deuxième voire en troisième plan. "Oui effectivement c'était bien différent avant, on se parlait enfin c'était pas pareil mais je suis contente que cet aspect là a changé." Répondit Luisa avec un petit sourire. Parce que oui c'était différent aussi parce que Dolorès était du genre à tout entendre mais à ne parler que très rarement, ce n'était pas facile pour elle cependant de tout savoir et de ne pas pouvoir tout dire. La brunette se sentait chez elle, elle se sent bien, contente d'avoir retrouvée sa cousine et de pouvoir papoter avec elle, de prendre le petit goûter ensemble, elle le sait, se retrouver ici lui fait un bien fou, tout comme retrouver les membres de sa famille, tout ça ne lui apporte que du positif et elle en avait terriblement besoin, ces dernières années avaient été difficiles pour elle, elle avait souffert de cette si grande séparation, trop abrupte à son goût, heureusement le destin avait fait autrement, pour son plus grand bonheur.
Le fait que Dolorès la remercie pour son aide et pour son soutien, la touchait énormément, Luisa n'avait pas l'habitude d'autant d'éloge, même si elle avait l'habitude qu'on la remercie pour sa précieuse aide, Luisa n'était pas toujours convaincu qu'elle faisait de son mieux, elle a toujours eu l'impression qu'elle devait donner le meilleur de soi même, toujours se dépasser pour que tout le monde soit fier d'elle et clairement dans son monde ce n'était pas simple tout le temps et c'est pour ça qu'elle avait des doutes, souvent, elle doutait d'elle même. "On a malheureusement tous douté à un moment donné ou à un autre, alors c'est une seconde chance de se reprendre." Souffla la jeune femme avec un demi sourire, heureusement certaines choses avaient changé. Le pire était derrière eux, ça c'était avant, avant que la famille se reforme, aille mieux, brille de milles feux, avant que chaque membre sache qu'elle est réellement leur place. Bien sur la jeune Madrigal pensait la même chose que Dolorès, en étant le plus éloigné, elles s'étaient rapprochées. "Je suis totalement d'accord avec toi, d'un autre côté même si ça nous a coûter d'avoir été séparés, finalement c'était pour mieux se retrouver." Répondit la brune avec un sourire avant d'entamer l'un des gâteaux qu'elle avait ramené. Petit goûter chez sa cousine, c'était l'idéal. "Mmh tu as goûter cette merveille, je trouve ça très très bon. Je ne connaissais pas cette boulangerie, c'est l'un de mes clients de la salle qui m'en a parlé la dernière et effectivement c'est une tuerie." Luisa était gourmande à vrai dire, et c'était vrai, elle n'avait jamais mis les pieds dans cette boulangerie, la boulangerie Mellark, maintenant au moins elle savait qu'elle irait à chaque fois qu'elle a une petite envie de gâteau.
Quand vous étiez encore dans l'Encanto, vous viviez les choses particulièrement différemment... C'est normal, vous subissiez une pression familiale si forte que vos interactions entre vous étaient toujours biaisées. Ce n'est pas que vous ne vous aimiez pas ni ne vous souteniez... non, vous vous aimiez terriblement fort... Mais les choses étaient différentes malgré tout, et c'est une chose que vous ne pouvez pas exactement nier, loin de là... Maintenant, comme les choses sont différentes, vous vous autorisez à être plus proches, et c'est quand même un vrai soulagement, parce que ces affinités, cette proximité, vous en aviez besoin pour vous faire à cette nouvelle vie et pour en tirer le meilleur parti possible.
Oui, vous avez tous douté, à un moment donné, mais les choses ont à présent changé, elles sont totalement différentes, et vous avec. Il faut aussi reconnaître que vous avez mûri, et que cela change tout naturellement un certain nombre de choses, qui ne sauraient être considérées de la même manière, à présent. Beaucoup de choses sont à présent différentes, et vous devez apprendre à les apprécier de la bonne manière.
"J'adore la personne que je deviens ici... bon, souvent, ça demande un certain ajustement, et mes pouvoirs restent..." Tu grimaces presque malgré toi. "... un peu problématique", tu admets avec un triste sourire, parce que c'est la triste réalité, et tu ne peux pas prétendre le contraire. "Mais tellement de choses sont belles et épanouissantes, ici."
Retour aux bonnes choses, tu te concentres sur les pâtisseries que ton amie a ramenées, et tu croques dedans avec enthousiasme et un grand sourire. Tu n'est effectivement pas déçue du résultat.
"Mmmh... un délice ! Rien ne vaudra jamais les merengón de ta mère, mais quand même. J'ai rarement mangé quelque chose d'aussi bon !"
Ca ne se voit peut-être pas parce que tu es fine comme une feuille de papier, Dolores, mais tu adores les bonnes choses, et les délices sucrés ont forcément ta préférence. Donc on peut le dire, tu trouves ça absolument excellent, un véritable délice, que tu savoures à sa juste valeur, autant que ce moment d'échange et de complicité qui vaut tout l'or du monde à tes yeux.
C'était un changement jugé nécéssaire, même si être séparé de sa famille pendant plus de trois années avait été très difficile pour Luisa, elle savait à présent et avec un certain recul, que c'était la meilleure chose qu'il puisse lui arriver, pour lui permettre d'être elle même de vivre pour elle. Retrouver les membres de sa famille avait été tout aussi essentiel que le reste et tout aussi important pour avancer dans la vie mais pouvoir se sentir sur de soi et se sentir bien dans sa peau était en fin de compte le plus important. Bien sur elles se parlaient avant mais c'était différent, les membres de la famille Madrigal faisaient de leurs vies ce que l'on attendait d'eux, toujours faire le bonheur des autres et la famille en premier, aujourd'hui, les deux cousines pouvaient se voir et profiter de la vie comme bon leur semble, partager des choses et d'autres, certaines n'ayant pas changées d'autres oui mais c'est comme ça que la vie se poursuit, délicatement sans encombre et dans le bonheur. Entendre que sa cousine s'aime bien plus à présent, qu'elle est contente d'être ce qu'elle est même avec ses pouvoirs, qui sont il faut se l'avouer pas du tout évident et lourd de conséquences selon les situations, ne peut que ravir Luisa, elle est heureuse pour Dolorès, elle est heureuse que la plus discrète de tous ai enfin le bonheur qu'elle mérite, dans sa vie professionnelle avec sa carrière de chanteuse, et également dans sa vie privée comme son couple avec Elvis. Elle est épanouie, tout comme la jeune brune, qui elle aussi a trouvé le bonheur, oui il fallait des changements, peut être mal vus au départ car ça leur faisait peur, mais ce sont des bons changements, ils en avaient tous besoin à vrai dire. "Je suis si heureuse de sentir que tu t'es épanouie ici, et oui il y a tellement de belles choses dans ce monde, c'est très enrichissant de vivre dans ce monde malgré ce qu'on aurai pu penser en premier lieu." Lui répondit la jeune femme avec un sourire, persuadée que de belles choses les attendent, toutes les deux parce qu'elles le méritent haut la main, tout comme l'entièreté de la famille Madrigal. Ils ont tous doutés et c'est tout à fait normal avec ce qu'ils ont vécu, le fait de se retrouver dans un monde bien différent du leur, seuls, sans aucun repère mais ça leur a permit de grandir, de murir, d'apprendre de nouvelles choses et de sentir plus heureux en quelque sorte. "Il est tout naturel que je sois la première à écouter ton premier single bien sur." Lança la jeune femme avec un petit rire, qui voulait tout dire.
Luisa est contente que les pâtisseries qu'elle a ramenés plaisent à sa cousine, certes ce n'est pas les bon petits desserts que leur concoctait sa mère mais ils sont tout de même délicieux et très appétissants. Et ce n'était clairement pas elle qui allait cuisiner, elle aurai trop peur d'empoisonner Dolorès. Après avoir elle aussi mordu, pour la seconde fois dans son petit gâteau, elle s'essuya la bouche avec une petite serviette avant de prendre la parole. "Tu m'étonne, il n'y a pas meilleure cuisinière que maman mais ces pâtisseries là se démarquent tout de même. La prochaine fois qu'on se voit, je te ferai goûter la tarte à la citrouille, c'est un délice !" Apprécier la bonne nourriture en compagnie de la meilleure personne, ça c'est une journée réussie.
Epanouie... Oui, c'est l'adjectif que tu aurais employé aussi. Tu ne l'aurais pas cru pour commencer, mais c'est le cas... Bon, parfois, tu te dis que t'étais d'autant plus épanouie, quelques mois plus tôt, quand tu n'avais plus tes pouvoirs... mais en même temps, quand c'était le cas, ils te manquaient... à croire que tu ne sais jamais être totalement satisfaite. T'arrives, disons... à trouver un entre-deux confortable à présent. Parce que tu as retrouvé ta famille, cette famille que tu aimes tant, si profondément. Et parce que tu as trouvé l'amour, le vrai... même si t'as encore du mal à le croire, par moments. Oui, tout va bien, tout compte fait, et avec un peu de chances, tout ira en s'améliorant. Vous l'avez bien mérité, après tout. Vous l'avez plus que largement mérité, et maintenant, il faut savoir en profiter, et l'apprécier complètement, sans réserve.
Tu te sens sereine et surtout tu te sens encouragée par Luisa. Tu penses que votre relatin avait aussi besoin de cela pour s'accomplir véritablement. De cette manière, vous vous sentez l'une et l'autre beaucoup plus encouragées et sereines, et c'est une excellente chose, définitivement, et sans l'ombre d'un doute... Maintenant, tu veux espérer que tout continuera dans ce sens. Tu n'as aucune envie d'être défaitiste ou de jouer les oiseaux de mauvais augure, mais bien sûr, très naturellement, et peut-être à force d'expérience, tu aurais tendance à rester sur tes gardes... C'est probablement ce qu'on pourrait appeler l'instinct de survie... ou quelque chose d'assimilé.
"De la tarte à la citrouille ! ça a l'air délicieux." Ton sourire s'agrandit. "Ce qu'on devrait faire, c'est réunir toute la famille autour d'un bon repas... il n'y aura pas tout le monde, c'est sûr, mais je crois que ça nous ferait du bien tout de même."
Comme une manière de retrouver un semblant d'équilibre, en somme... et il est évident que la chose ne pourra que vous faire à tous et à toutes un bien fou.
"Nos repas quotidiens me manquent un peu, j'avoue, et pas seulement parce que je suis une très mauvaise cuisinière."
Luisa se sent bien, vraiment bien, elle aussi se sent épanouie, épanouie comme jamais. Oui ça été difficile, oui elle est passée par certaines épreuves, des épreuves qui l'ont endurci, l'ont rendu meilleure, aujourd'hui elle est heureuse, elle a le job de ses rêves, elle a retrouvée une partie de sa famille et puis elle a Stitch dans sa vie, le premier jour où ils se sont rencontrés, elle trouvait qu'il tombait mal mais en réalité, elle se trompait. Et royalement, parce qu'elle en était éperdument amoureuse, et elle vivait avec lui le parfait conte de fée. D'un autre côté, elle sentait que pour sa cousine c'était pareil, du moins elle était tout aussi épanouie même si ça a prit du temps, elle est heureuse, file un parfait amour, se sent sereine, on pourrait se dire que c'est très contradictoire de voir qu'elles sont heureuses dans un monde comme celui ci. Un monde plein de mystères et différent du leur, cependant elles méritent amplement de vivre le bonheur dont elles aspirent et ça rend la chose encore plus belle. Evoquer la cuisine de sa mère ne peut que la rendre nostalgique, qu'est ce qu'elle aimerait que Julietta soit là avec elle, pour pouvoir lui préparer ses fameux plats culinaires qu'elle seule sait faire de la manière la plus précise et délicieuse que possible. "Tu m'étonne, je ne m'en lasse plus maintenant que j'ai découvert ça." Lui répondit la jeune femme avec un sourire, le goût de la citrouille lui revenant légèrement aux papilles. L'idée que lui propose Dolorès la fait presque sauter de joie, une réunion de famille comme elle les aimes, ça serait l'idéal et puis comme dit sa cousine, ça leur ferai un bien fou au moral. "Oh mais oui ! Qu'est ce que ça peut me manquer ! Nos discussions autour de la grande taille avec autour de nous un délice de plat comme on les aimes." S'exclama la brune avec un grand sourire, emprunt, une nouvelle fois de nostalgie.
Ce monde ci est bien différent mais pouvoir se retrouver une nouvelle fois avec les membres présents ici serait vraiment une parfaite journée ou une parfaite soirée. Luisa sait que certaines choses ont changées avec les années, avec les conditions de vie de ce monde mais elle sait une chose, c'est que le sentiment de joie qu'elle ressent auprès des siens ne changera lui jamais. A la remarque de sa cousine, elle eu un petit rire avant de laisser paraitre un petit sourire, un peu mélancolique. "Oui on ne peut pas cuisiner comme une certaine personne ! D'ailleurs tu lui fais des petits plats à ton Elvis ? Non plus sérieusement, il faut vraiment qu'on s'organise ça, on la bien mérité tu ne penses pas ?"
Tu te sentais parfois oppressée au cours de vos repas de famille, submergée par l'écho de conversations trop nombreuses que tu suivais toutes en même temps en participant finalement rarement. En certaines occasions, t'aurais vraiment voulu pouvoir faire l'impasse sur ces réunions. T'aurais vraiment voulu pouvoir t'enfermer dans une bulle, à l'abri des bruits du monde... mais c'est impossible... Et maintenant que vous n'avez plus organisé ce genre de réunions depuis très longtemps, ça te manque... oui, c'était parfois sacrément oppressant... Mais c'était aussi chaleureux. L'esprit de votre famille est ce qui te manque le plus. Auprès de Luisa, tu le retrouves un peu... Ce n'est pas encore assez, mais c'est déjà beaucoup pour toi, ça a de l'importance, une vraie importance, et ça compte véritablement à tes yeux.
"J'essaie de cuisiner et de lui faire découvrir les spécialités de chez nous mais... c'est catastrophique la plupart du temps", tu dis en souriant. "J'essaie de m'améliorer mais j'aurais vraiment besoin des conseils de ta maman", t'ajoute avec une tendresse particulière pour cette femme admirable qui te manque vraiment, comme tous les membres de ta famille que tu n'as pas encore retrouvés. Tu espères que bientôt, vous serez tous réunis.
"On a mérité, oui." Cela et plein de choses. Après tout ce que vous avez vécu, c'est clair que ce n'est pas de refus, bien au contraire, tout sauf de refus, même. "Je vais contacter tout le monde et mettre ça en place. Les groupes Whatsapp ça change la vie, je sais pas comment j'ai fait pour vivre ça."
La technologie moderne te déstabilise à certains moments, mais à d'autres, ça te plaît vraiment. Ce facilitateur d'existence t'aide vraiment beaucoup.
Les grands repas familiales manquaient terriblement à Luisa et elle savait que c'était aussi le cas pour sa cousine même si dans son cas à elle, ça devait être différent, surtout quand on a la faculté de tout entendre à des kilomètres à la ronde, donc d'un autre côté ça ne devait pas être si glorieux que ça, ce qui pouvait expliquer le fait qu'elle ne parlait que rarement. Ici c'est différent, même si elle a récupéré son pouvoir, tout comme la brune, le fait d'avoir été séparées de leur famille bien trop longtemps accuse le coup, le fait qu'elles ont besoin d'être réunies une nouvelle fois tous ensemble, comme avant. La jeune Madrigal se montra donc curieuse en demandant à Dolorès si elle cuisinait pour son petit ami, cette dernière lui répondit que oui, qu'elle faisait des efforts mais malheureusement c'était souvent voué à l'échec, de ce fait l'aide de Julieta ne serai pas de refus. "Ahah oui, ne t'en fais pas, je suis persuadé que ça viendra avec le temps. C'est déjà un bon début." Lui elle avec un sourire amusé, déjà si elle arrivait à cuisiner des plats traditionnelles de chez eux c'est qu'au moins elle n'avait pas perdu le coup de main, même si clairement aucune des deux ne savaient cuisiner autant que sa propre mère qui était un cordon bleu. "Totalement et je suis sur que tout le monde pense comme nous." Affirma Luisa avec un sourire lorsque sa cousine s'exclama sur le fait qu'ils l'avaient bien mérité cette seconde chance.
La jeune brune ne put s'empêcher de sourire à l'idée de Dolorès, elle décida donc de prendre les devant en créant un groupe sur une application du téléphone, dont Luisa ne connaissait que peu de choses, afin de réunir tout le monde. "Très bonne idée, je valide !" S'exclama Luisa avec un grand sourire avant de reprendre la parole. "Je t'avoue ne pas être très forte en technologie comme celle ci, d'ailleurs je ne suis même pas sur que j'ai cette appli sur mon téléphone, on devrait peut être vérifier." Lui répondit elle en sortant son téléphone pour le lui tendre, elle était même persuadé de ne l'avoir jamais utilisé.