(I) Sur Colonie Horizon Lunaire, une station construite sur la lune afin d’examiner les effets d’une habitation extraterrestre prolongée sur les hommes et les primates. Dans le lot, les chercheurs ont également procédé à des expérimentations sur un hamster. Cette adorable boule de poil était le Specimen 8, mais que le personnel de la base avait nommé Hammond. L’animal était confiné dans une grande cage à rongeur dans une pièce de la station. (II) Tous comme les autres animaux de laboratoire, Hammond a eu une croissance anormalement augmentée. Grâce à l’expérimentation génétique, le hamster a démontré des compétences impressionnantes dans la résolution de problèmes et d’adaptation à son environnement. (III) D’un naturel curieux, Hammond s’échappait fréquemment de sa cage pour explorer les différentes parties de la base lunaire, au grand dam des scientifiques. Les humains présents avaient du mal à suivre Specimen 8. Le rongeur avait un talent inné pour se cacher dans les coins et les recoins les plus insoupçonnés. Profitant de l’ignorance humaine sur ses escapades, Hammond en profitait pour approfondir et compléter ses compétences de mécanicien, et d’autres capacités utiles. (IV) Au fur et à mesure de ces promenades, il développa une amitié avec l’un des singes de la base, le spécimen 28, alias Winston. (V) Malheureusement, certains singes décidèrent de se soulever contre les humains et leur expérimentation. Avant la chute de la base, Hammond s’était enfui de sa cage en catimini. Un chercher, le docteur Zhang avait noté la disparition du hamster, mais le personnel, affolé par les singes, n’y prêta aucune attention. Ingénieux et incapable de rivaliser face à des primates survoltés, il se fraya un chemin dans le système de ventilation. (VI) Winston n’avait pas pris part à la mutinerie de ses confrères. Délaissé par les autres, il se concentra sur un moyen de s’échapper en direction de la Terre. Le gorille décida d’utiliser un des vaisseaux abandonnés par les hommes. Avec divers éléments trouvés au sein de la base, Hammond convertit une ancienne nacelle de carburant vide en une capsule d’évasion de fortune muni d’un grappin. Furtivement, il l’attacha au vaisseau de Winston avant son décollage. (VII) À cause de l’atmosphère terrestre et de la friction exercée sur le câble, le grappin se rompit. Le rongeur, toujours dans sa nacelle, finit par s’écraser dans un terrain vague de l’Outback australien, non loin, de Junkertwon, une colonie sale, dangereuse et chaotique. Divers mercenaires résidaient au sein de cette ville. (VIII) Ne pouvant rivaliser avec le monde extérieur, Hammond modifia sa nacelle de sauvetage pour en faire le cockpit de son propre mécha. Autour de cette structure, il construisit l’armature du robot. (IX) Junkertown était un endroit, également, réputé pour ces combats de méchas. Compétitif dans l’âme et jouissant, enfin, de la liberté tant désirée, il se lança dans ces combats dès qu’il finit sa belle création : Wrecking Ball. (X) Imbattable, l’animal gravit les échelons parmi les Junkers, les habitants féroces et impitoyables de la ville. Pour dissimuler sa véritable identité, il participa à ses jeux sous le nom de son mécha. Son palmarès de victoire fut tel, qu’il passa de prétendant à champion. (XI) Une seule personne connaissait la véritable identité du pilote : Junker Queen. Hammond eut même le privilège de devenir son garde du corps… Oui, vous avez bien entendu… Un hamster de quarante centimètres servait de garde du corps à une Junker… À ses côtés, il parcourra une grande partie de l’Australie ravagé par des guerres civiles. (XII) Cette expérience fut amusante pour l’animal, mais il ne considéra jamais comme un Junker. Hammond souhaitait conserver cette liberté. (XIII) Finalement, grâce à ses services rendus à Junker et à ses participations à l’arène, il amassa suffisamment de gain et de matériel. Hammond put améliorer son robot pour survivre à l’hostilité des zones hors du contrôle des Junkers. (XIV) En quête de nouvelles aventures, il quitta Junkertown. Peu de temps après, lors d’une nuit étoilée, une lune couleur sang le propulsa dans un univers inconnu. Toutefois, il conservait des similitudes avec son monde d’autrefois. (XV) Son changement de condition ne le dérangea pas spécialement. Habitué à se balader sur ses deux pattes arrière, il s’acclimatait à la démarche hasardeuse et chaotique des humains. L’unique problème de Hammond fut l’apprentissage de la parole. Habitué à communiquer par cris stridents, l’IA intégré à Wrecking Ball lui permettait de faire la traduction en langage humain. Démuni de son mécha, il apprit à communiquer. Cependant, il garde certains tics de langage hamstérien. (XVI) Étant donné son ancienne nature de rongeur, il possède une peur instinctive des renards. (XVII) Bricoleur, il tente désespérément de redonner vie à une deuxième version de Wrecking Ball… Oui, sa machine en forme de boule lui manque terriblement !