Soudainement, ses yeux s’ouvrirent. L’air perfora douloureusement ses poumons, comme si le souffle de la vie pénétrait une nouvelle fois son être.
« C’est la fin ? » S’interrogea-t-il. « Je suis… Mort ? » Lentement, sa tête remua sur le carrelage de la pièce. Immédiatement, une douleur martela l’arrière de son crâne, lui relevant, à sa plus grande surprise, qu’il était bel et bien vivant. Afin d’évaluer les dégâts, sa main se porta à l’arrière de cette dernière. Ses doigts se teintèrent d’un liquide poisseux rougeâtre… « Merde. » Le coup avait été violent. Il ne possédait aucun souvenir de cette potentielle agression. Était-ce l’œuvre de Mr. Robot ? Il n’était pas anodin de le voir front en cas de situation désespérée pour encaisser les coups à la place d’Elliot. Cet absentéisme le taraudait… Certes, par le passé, Elliot avait tenté de le faire disparaitre ou de le museler. Or ses tentatives s’étaient constamment soldées par un échec. Qu’importe les évènements, les désaccords ou même les erreurs, Mr Robot ne pouvait être dissocié et sera constamment à ses côtés, les deux étaient tout simplement indissociables. « Tu es là. Est-ce... » Pensée court-circuitée par une voix, semblable à celle d’Alexa, qui brisa le silence environnant.
« Protocole de sécurité activé. Verrouillage des portes. Déploiement des dispositifs de sécurité autour du domicile. Aucune sortie ou entrée n’est tolérée. » À la suite de ces instructions, divers bruits de loquets retentirent dans la demeure. Dubitatif et surpris, il réalisait soudainement qu’il n’était pas chez lui, ni au travail, ni dans aucun lieu qu’il connaissait ou avait fréquenté. Lentement, il se redressa sur ses jambes. À chaque mouvement, une douleur lancinante résonnait dans sa boite crânienne, une symphonie discordante qui l’étourdissait. Tyrannique, elle imposait son règne et contrecarrait toute réflexion. Elliot fut contraint de s’appuyer contre le plan de travail pour apaiser la tempête qui faisait rage en lui. Instinctivement, ses yeux s’abaissèrent et détaillèrent la tache d’hémoglobine au sol qui confirmait cette cruelle réalité. Quelques minutes s’écoulèrent, rythmées par un tictac oppressant émanant d’une des horloges numériques. Malgré la sécurisation et la quiétude de ces lieux, ses sens s’éveillaient. Une étrange et désagréable sensation courrait le long de son échine. Ses sourcils se froncèrent. En alerte, il scrutait les environs. Rien. Aucun bruit. La baie vitrée en face de lui permettrait d’avoir une meilleure visibilité sur les environs. À tâtons, Elliot s’approcha. Ses mains effleurèrent à peine le verre, qu’une forme non humanoïde et quelque peu difforme apparut soudainement. Spontanément, il s’écarta avec effroi. Ses iris scrutaient l’abomination en face de lui.
« Accès refusé. Tenez-vous loin d’une potentielle sortie. » Cette chose était couverte d’une carapace de ferraille où dépassaient par endroit des câbles. Deux néons jaunâtres, lui servant d’yeux, sondaient le moindre de ses mouvements, prêt à riposter à la moindre infraction aux règlements de la maison. Ses mains se terminaient par de longues griffes aiguisées capables de le lacérer sans le moindre effort. Bourrue et légère courbée vers l’avant, la machine n’en demeurait pas moins rapide. Dès que la menace fut écartée, ses membres avant s'abaissèrent et elle rampa, comme un cafard, jusqu’à disparaitre de son champ de vision. « Toi aussi, tu l’as vue ? Je ne suis pas le seul… Qu’est-ce que cette chose ? » Interrogation en suspens démunie de toute rationalité… Éventuellement, une seule explication lui semblait concluante à cette situation : une hallucination. Est-ce qu’on l’avait drogué à son insu ? Est-ce que cet enlèvement était en lien avec Mr. Robot ? Est-ce que l’absentéisme anormal de ce dernier était lié à son emprisonnement dans cette demeure ? Est-ce que ce dernier tentait de le protéger d’un évènement extérieur ? Il l’ignorait… Seul le principal concerné pourrait apporter une quelconque clarification. Tant de questions sans la moindre bribe de réponses… Cette impuissance amplifiait ce sentiment de malêtre déjà profondément ancré en lui.
« Monsieur Alderson, si vous enfreignez une nouvelle fois le règlement établi, des sanctions pourraient être portées à votre égard. Vous êtes contraint de rester à l’intérieur. Toute sortie est interdite ! » Cette voix, toujours semblable à celle d’Alexa, résonna à nouveau dans cette bâtisse stérile. Ses mains passèrent sur son visage. Il devait se calmer, mais son esprit parasité l’empêchait d’apaiser cette tempête en lui. Pour s’extirper de ce cercle vicieux, il s’élança dans le couloir. Son regard déconcerté balayait de gauche à droite les éléments, tentant vainement de trouver un indice. Derrière chaque porte qu’il ouvrait, la même disposition se dévoilait à lui : des murs blancs, un parquet en bois clair et quelquefois la continuation de la baie vitrée de la cuisine. Quant à l’agencement des pièces, des meubles blancs y étaient disposés, mais la décoration y était inexistante. Au bout de la troisième pièce, Elliot trouva une pièce d’étoffe installée devant la vitre pour tamiser la pièce. Sur ses gardes, il s’en approcha lentement, évitant d’éveiller la colère des bestioles robotiques. Divers cliquetis mécaniques s’entendirent et s’agitèrent de l’autre côté de la vitre. À ce bruit, il se recula immédiatement et la chimère se tut. Grossièrement, il arracha une lanière de toile assez longue. Avant toute chose, il devait couvrir sa blessure. Sans meilleure solution, il enroula le tissu autour de son crâne.
Un fracas sourd retentit au-dessus de lui. « Est-ce lui ? » Maigre espoir… Toutefois, ce vacarme semblait être sa meilleure piste jusqu’à présent. L’appréhension de tomber nez à nez avec l’un des robots tordait ses boyaux. Elliot ne pouvait reculer, il devait faire face. Gravissant les escaliers un à un, son regard aperçut un couloir sans réelle menace. Des paroles émanèrent de l’unique porte ouverte. Des mots dont il ne distinguait pas le sens, étouffés par la distance qui les séparait. Toujours avec la même précaution, il avançait. Finalement, depuis l’embrasure de la porte, il aperçut un costume qu’il ne connaissait que trop bien.
« Tyrell ? » Souffla-t-il, décontenancé. Sa présence remettait en cause sa perception de cet endroit… S’il était là, l’hypothèse de l’hallucination n’était plus aussi certaine… Cette part d’inconnue le troublait. Son visage circonspect en témoignait. « Qu’est-ce que tu fais là ? Pourquoi tu es là ? Ou est-il ? » Peut-être que sa présence dévoilerait celle de Mr. Robot ? Il n’en avait pas la moindre idée… Cependant, il restait sa meilleure option dans ce calvaire.
(Code) @christmastown (Icons) Awona
- - A bug is never just a mistake. It represents something bigger. An error of thinking that makes you who you are.
Dernière édition par Elliot Alderson le Mer 9 Oct - 11:49, édité 2 fois
Tyrell Wellick
▿ Ton univers : mr robot
▿ Date de naissance : 11/07/1985
▿ Age : 39
▿ Métier : propriétaire d'une grosse boîte de cybersécurité.
▿ Quartier : baker street avenue.
▿ Côté cœur :
secrets I have held in my heart are harder to hide than I thought, maybe I just wanna be yours.
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : iwbys
▿ Avatar : martin wallström
▿ Copyright : the-curious-corvidae
▿ Disponibilités rp : indisponible (3/3)
▿ Autre(s) compte(s) : Rhaenyra & Ryan & Fallon & Aníbal & Sam & Kenzi & Billy & Darlene & Ágata & Saray & Christian & Leonard
Halloween n’avait jamais eu une importance particulière aux yeux de Tyrell — jusqu’à ce qu’il se retrouve père. Ou du moins père supposé et chargé d’endosser ses responsabilités, ce qui était relativement récent. Lui-même n’avait jamais vraiment fêté ça auparavant, ou du moins pas jusqu’à un âge suffisamment avancé que pour qu’il puisse s’en souvenir aujourd’hui. Si tel avait été le cas, probablement cela devait-il dater de l’époque où sa mère se trouvait encore dans sa vie : elle avait toujours été plus appliquée à lui offrir une véritable vie de gamin que son père. Cette année toutefois, il prévoyait d’ailleurs de se coltiner la soirée clichée de récoltes de bonbons en sa compagnie. Pas que ce soit le type de passe-temps qui l’amuse particulièrement mais si ça faisait plaisir à Liam, au moins pouvait-il faire un effort. Il aurait la satisfaction de voir un sourire sur le visage de son gamin ce qui le ferait déculpabiliser du nombre de soirées qu’il lui avait promis et se retrouvaient finalement annulées parce qu’il s’était fait retenir au travail à la dernière minute et surtout, il serait tranquille jusqu’à l’année suivante. Une simple soirée à jouer les géniteurs exemplaire et dès le lendemain, il pourrait retourner au boulot pour rattraper le retard accumulé au cours de ces quelques courtes heures de répit.
Sauf qu’à la place d’arpenter les boutiques à la recherche du costume idéal pour que sa progéniture puisse considérer cette fête comme étant inoubliable, le suédois s’était retrouvé là. Dans un endroit qui lui était totalement inconnu, à priori parfaitement seul, avec de temps à autre une voix robotique pour lui donner des instructions qui lui filait la migraine alors que son crâne lui faisait déjà un mal de chien. Le genre de douleur définitivement pas naturelle ou de celles que quelqu’un était susceptible d’avoir pour avoir trop (peu) dormi, selon lui. Face à cette constatation, il porta naturellement une main à l’arrière de son crâne et fut surpris d’y trouver un début de bosse. Quoi qu’il lui soit arrivé, son tortionnaire n’y avait pas été de main morte. S’il se trouvait encore à New York, probablement aurait-il pensé que la Dark Army avait réussi à lui remettre la main dessus et que, cette fois, son compte allait probablement être réglé une bonne fois pour toute. Comme ça aurait objectivement dû être le cas depuis longtemps — bien que la vie en avait visiblement décidé autrement pour lui.
La patience n’avait jamais été son fort, c’était quelque chose que toute personne voulant se vanter de le connaître un tant soit peu devait avoir aisément réalisé. Aujourd’hui, naturellement, le peu de placidité dont il pouvait occasionnellement être capable s’était évaporée dès l’instant où il avait compris que cette situation représentait un véritable danger pour sa personne. Se moquant bien de savoir s’il se trouvait dans une simulation malsaine à la SAW ou dans une télé-réalité étrange pour laquelle il n’avais absolument pas signé, son énervement commença rapidement à le faire agir d’une manière complètement inconsidérée. N’écoutant que son impulsivité, son premier réflexe fut d’attraper l’une des uniques décorations de la pièce où il se trouvait, à savoir un simple mais relativement lourd vase contenant une unique fleur violette qui semblait faire tâche dans un environnement aussi… stérile. « J’peux vous assurer que, qui que vous soyez, je vais réussir à vous mettre la main dessus une fois sorti d’ici. » Lança t-il d’abord en guise d’avertissement, considérant le manque de réaction comme une incitation à lancer les hostilités. « Monsieur Wellick, je tiens à vous signaler que peu importe ce que vous avez en tête, toute tentative d’évasion sera vaine. » Un éclat de rire moqueur émana du susnommé, visiblement peu convaincu par la perspective de dialoguer dans ces circonstances. Lui à qui il fallait déjà si peu pour vriller avait l’impression d’avoir complètement perdu pied avec la réalité et, finalement, pensait de plus en plus se trouver dans un simple rêve — ou plutôt cauchemar, un peu trop détaillé. « Vous pensez réellement que des paroles aussi clichées que celles-là vont me dissuader de tenter quoi que ce soit ? Alors là, vous ne savez pas à… » Avant même qu’il n’ait le temps de continuer son petit discours de pseudo-rebelle, la voix s’éleva aussitôt. « Si vous n’obtempérez pas, Monsieur Wellick, je serai contrainte de lancer le protocole d’extermination. » Ça, ça eut au moins le mérite de lui couper le sifflet et de le forcer à prêter enfin davantage attention au reste de son environnement.
Au-delà de la porte qu’il avait déjà essayé d’ouvrir dès son arrivée et de la vitre ayant manqué de subir assaut se trouvant à sa gauche, une autre semblait se trouver à sa droite, celle-ci étant toutefois dissimulée par un gigantesque drap blanc. Intrigué, le blond se dirigea en direction de celui-ci et, une fois à sa hauteur, tira soudainement dessus. En dépit de sa surprise, une seconde porte se révéla à lui. Ouverte, celle-ci. Et surtout, le faisant faire face à une personne dont il aurait presque dû anticiper la présence : là où lui-même possédait un éternel penchant à s’attirer des problèmes, le hacker semblait être le malheureux chargé de les résoudre. « Elliot ! Je… n’en ai aucune idée. Je me suis juste réveillé ici, j’ignore comment. » La surprise s’entendant dans sa voix trahit qu’il ne se serait pas attendu à le trouver dans un tel endroit. Si celui-ci ne semblait pas aussi désarçonné que lui-même ne l’était en cet instant — et que ça n’avait pas été Elliot, éternel receveur de traitement de faveur de sa part, probablement l’aurait-il accusé d’avoir quelque chose à avoir là-dedans. La rationalité n’avait jamais vraiment été son fort, encore moins en situation de panique. Au moins, il pouvait retrouver un semblant de sérénité de se savoir en sa compagnie. Le brun avait de la ressource et était habitué à agir dans des conditions particulièrement stressantes. Là où lui-même perdait les pédales et prenait des décisions complètement dingues sous l’effet de la pression, Elliot, lui, semblait littéralement fait pour vivre en dépendant d’elle et ce même contre son gré. « Mais toi… est-ce que tu vas bien ? Qu’est-ce qui t’es arrivé pour être dans cet état ? Tu te rappelles de quelque chose ? » Commença-t-il aussitôt à l’assaillir de questions, ne lui laissant qu’à peine le temps de respirer avant de franchir les quelques mètres les séparant. Ayant aussitôt le besoin d’établir un contact physique avec lui simplement pour s’assurer qu’il était bel et bien réel, l’une de ses mains vint s’enrouler autour de son poignet. « J’ai cru être seul ici jusqu’à ce que je n’entende la voix s’adresser à quelqu’un d’autre. Tu sais s’il y a que nous deux ? » Lui, en tout cas, pensait que c’était l’hypothèse la plus probable mais comment pourrait-il en être sûr alors qu’il venait tout juste de mettre un pied en dehors de sa cellule ? Son regard s’attardant une nouvelle fois sur le bandage de fortune présent sur la tête du jeune homme, son inquiétude menaça de remonter en flèche mais il fut interrompu dans son élan par un drôle de grognement guttural qui lui semblait émaner de l’intersection du couloir relié au leur. « Dysfonctionnement du dispositif de sécurité de la cellule 49 : individu en cavale. » Cette fois, l’intervention de l’intelligence artificielle parvint à lui glacer le sang. Instinctivement, ses doigts se resserrèrent autour du poignet du plus jeune tout en ayant un prudent mouvement de recul. « Elliot… qu’est-ce que c’est que ce merdier ? »
ELLIOT&TYRELL
Elliot Alderson
▿ Ton univers : Mr. Robot
▿ Date de naissance : 17/09/1990
▿ Age : 34
▿ Métier : Ingénieur en cybersécurité et hacker
▿ Quartier : Raccoon Square
▿ Côté cœur : I think you’re the only person I know that actually likes me
Tout comme lui, Tyrell ne s’attendait pas à le croiser dans un contexte aussi particulier. Tout comme lui, il ignorait les raisons de leur présence en ces lieux. « Est-ce un coup de Mr.Robot ? » Incontestablement, cette pensée s’imposa d’elle-même. Cependant, contrairement à la période trouble et agitée qu’avait engendrée la phase deux du plan de Mr.Robot, cette animosité n’était plus en vigueur dans cette ville. Certes, quelques fois, Elliot, acerbe et mordant, n’hésitait pas à lui mettre les idées en place en lui évoquant les erreurs qu’il avait pu commettre par le passé et les conséquences de ces dernières. Des répercussions, qui, revenaient le tourmenter la nuit, lui remettant en mémoire la mort de quatre miles innocents… Combien de famille avait-il brisée ce jour-là ? Combien de vie avait-il détruite par négligence et stupidité ? Définitivement des chiffres, qu’il n’avait aucune envie de connaitre… « S’il n’est pas là… Peut-être que ? » Une autre éventualité, plus plausible, émergea. Plus d’une fois, Mr.Robot l’avait protégé en l’enfermant dans un monde interne. Cet inner était entièrement calé sur le monde extérieur. Aucun élément surnaturel ou futuriste n’y était impliqué… Des personnes de son passé y avaient déjà figuré, mais aucune créature semblable à celle qui rôdait autour de cette maison. La dernière fois où cette protection mentale avait été mise en place remontait à son emprisonnement. Véritable aimant à ennui, Elliot avait eu quelques accrochages avec le personnel pénitentiaire… Un homme du nom de Ray l’avait mandaté pour remettre d’aplomb son site web, qui comportait des services qu’on ne trouvait pas sur le réseau habituel. Dès qu’Elliot comprit l’ampleur de ce trafic, l’idée de le démanteler sonna comme une évidence. En dépit de ses précautions, Ray découvrit ses intentions et décida de corriger le problème par la cruauté. Peu avant que les coups ne pleuvent, Mr.Robot prit le relai, protégeant ainsi Elliot de la sauvagerie des gardes. Cette fois-là, il l’avait placé dans un monde où la famille Alderson partait en road trip à travers l’État de New York. Quelques éléments dans ce voyage lui indiquèrent que la réalité n’était plus la même… Pris au piège, il lui était impossible de se défaire de ce lieu. Ce ne fut qu’une fois allongé dans un lit d’hôpital et soigné que Mr.Robot lui redonna le contrôle du système. Son état était lamentable. Les hommes de Ray l’avaient massacré. Il lui avait fallu plusieurs semaines pour se remettre totalement de cette agression. Il l’avait protégé en prenant les coups à sa place. Est-ce que cette fois-ci, il procédait de la même manière ? Pourtant, les choses semblaient différentes. La douleur lancinante de son crâne, un dysfonctionnement dans une maison connectée, des créatures difformes et mécaniques. Toutes ces choses lui étaient si étrangères, qu’il ne parvenait pas à se faire à l’idée que ce lieu soit l’œuvre de Mr.Robot. « Non… Quelque chose ne va pas. » Ses souvenirs de la veille confirmaient son inquiétude. Quelque chose d’anormal s’était produit, mais quoi ? Ne se faisant pas confiance, Elliot restait sur la réserve… Esprit fragilisé et fragmenté, il préférait jouer la carte de la prudence.
À ses mots, son regard se logea dans le sien. « Ça va, je crois… » Souffla-t-il. Une déferlante de question lui pressa son cerveau toujours engourdi par les évènements. « Je... Je me suis réveillé en bas avec l’arrière du crâne en sang. » Quand il fut question d’aborder ses souvenirs, il haussa les épaules. « Rien… Je n’en sais rien. » Sa main lui arracha un frisson. D’ordinaire, Elliot aurait vivement retiré sa main pour empêcher tout contact, mais Tyrell avait toujours eu ce privilège. Cet acte finit par le convaincre ! Tout ce qui se déroulait autour de lui était bel et bien réel. « Une voix ? Est-ce qu’il les a vus ? » Apparemment, Tyrell ignorait tout de l’existence de ces machines. Elliot hésitait sur la procédure à adopter… S’il lui avouait l'existence de telles monstruosités, Wellick ne le croirait pas. Lui-même ne l’aurait pas cru, s’il ne les avait pas vus. Finissant par juger que la situation dans laquelle ils étaient n’avait aucune rationalité, il décida de lui confier ses observations. « Je… » Subitement interrompu par l’intelligence artificielle. « Shit ! » Un individu en cavale ? De quel type d’individu parlait-elle ? Humanoïde ou automate, la nouvelle ne le réjouissait pas. Jusqu’à présent, la chance lui avait souri dans son malheur, mais il présumait que l’avenir ne serait pas aussi clément. Finalement, Elliot choisit de l’informer sur la potentielle menace libérée de sa cellule.
« Après mon réveil. J’ai vu quelque chose à l’extérieur. Une machine… hm… » Il peinait à décrire ce qu’il avait vu sans passer pour un échappé d'asile. « Une sorte de robot de Boston Dynamics. Je me suis approché de la baie vitrée et cette chose est apparue, prête à m’empêcher de sortir. Je ne sais pas ce que c’est, mais c’est la seule chose que j’ai croisée avant notre rencontre. Est-ce que tu l’as vu ? » Désormais, Tyrell était au courant de tout. Libre à lui de le croire ou non, tôt ou tard, cette bestiole mécanique finira par leur tomber dessus, prête à mettre en application les protocoles encodés dans son processeur. Que devaient-ils faire ? Le caractère exceptionnel de la situation et l’agitation de son patron l’empêchait de correctement réfléchir. « On doit trouver un moyen de sortir. C’est une IA qui gère la propriété. Si on trouve le terminal ou que l’on parvient à infiltrer le réseau, on aura un moyen de désactiver tout le système informatique. » En espérant que cela désactive également les androïdes… Prêt à partir, Elliot sentit une légère résistance de la part de Wellick. « On ne peut pas rester ici ! On doit chercher ! » Cette situation lui rappelait étrangement leur dernière nuit ensemble…
(Code) @christmastown (Icons) Awona
- - A bug is never just a mistake. It represents something bigger. An error of thinking that makes you who you are.
Tyrell Wellick
▿ Ton univers : mr robot
▿ Date de naissance : 11/07/1985
▿ Age : 39
▿ Métier : propriétaire d'une grosse boîte de cybersécurité.
▿ Quartier : baker street avenue.
▿ Côté cœur :
secrets I have held in my heart are harder to hide than I thought, maybe I just wanna be yours.
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : iwbys
▿ Avatar : martin wallström
▿ Copyright : the-curious-corvidae
▿ Disponibilités rp : indisponible (3/3)
▿ Autre(s) compte(s) : Rhaenyra & Ryan & Fallon & Aníbal & Sam & Kenzi & Billy & Darlene & Ágata & Saray & Christian & Leonard
En dépit de sa carrure plus imposante et de son manque de scrupules bien plus prononcé que celui de son acolyte, le suédois ressentait un mélange de soulagement et d’anxiété supplémentaire à l’idée de se retrouver dans une situation aussi spéciale en sa compagnie. Elliot était un génie, c’était un fait que toute personne ayant eu l’occasion de le fréquenter ne pouvait nier — encore moins celui qui lui vouait une admiration presque pathétiquement idéaliste depuis le jour de leur rencontre. Dans le cas de figure où ils se trouvaient pourtant en cet instant, Tyrell estimait qu’ils avaient tout autant besoin de quelqu’un apte à déchiffrer une situation en dépit de la pression pesant sur ses épaules que de quelqu’un prêt à agir sans trop s’attarder sur les conséquences de ses actes. Et s’il y avait bien un domaine dans lequel il excellait… c’était celui-là. Le hacker pouvait bien être le cerveau là où lui se contenterait d’endosser le rôle de la brute, ça ne le dérangeait pas. Sa présence lui avait toujours donné le sentiment cliché et particulièrement dangereux lorsqu’il était ressenti par un mélomane de son ampleur d’être prêt à soulever des montagnes : aujourd’hui ne ferait pas exception. À condition seulement qu’il ne se laisse pas trop distraire par son état, visiblement bien peu reluisant. Ça avait beau ne pas être la première fois que l’homme d’affaires le voyait dans un état semblable à celui dans lequel il pourrait se trouver après un passage à tabac et bonnes et dues formes, il ne s’y habituerait jamais. Quelle douce ironie compte tenu du fait qu’il avait d’ailleurs lui-même été plus d’une fois à l’origine, directement ou non, de cet état plus proche de la loque humaine que de l’homme alerte et plus ou moins vaillant qu’il aurait dû être.
Incapable de raisonner suffisamment bien que pour définir le sens de ses priorités comme il aurait dû être capable de le faire, chaque piste mentale que le suédois avait commencé à exploiter se stoppa dès que ses yeux se portèrent sur le bandage entourant sa tête. « Tu n’as pas l’allure d’une personne pouvant prétendre que tout va bien. » Et, logiquement, plutôt que de songer à lui accorder l’espace et le temps nécessaires pour reprendre progressivement ses esprits, son impulsivité combinée à son inquiétude le forcèrent à se ruer dans sa direction tout en l’assaillant de questions alors que celui-ci semblait avoir cruellement du mal à conserver le fil de la réalité. « Rien ? Tu ne te rappelles même pas de ce qui a pu te mettre dans cet état avant ou durant ton arrivée ? » C’était extrêmement curieux au point de réussir à le rendre presque sceptique. Lui-même se heurtait à un mur d’ignorance lorsqu’il tentait de fouiller vainement dans les méandres de son esprit mais il n’avait pas le déplaisir d’être aussi amoché que son vis-à-vis et s’était donc contenté de mettre ça sur le dos d’une drogue quelconque qui avait dû lui être insufflée ou injectée sans qu’il ne s’en rende compte à temps. Les mots du plus jeune, ne faisant pas réellement sens aux yeux du plus âgé qui n’avait aucune idée de ce dont il était question, ne renforçaient encore que davantage cette hypothèse. Entrouvrant la bouche, il s’apprêtait à le questionner de nouveau lorsque l’étrange voix robotique semblant émaner d’un micro directement placé au niveau d’un des murs l’en empêcha. « Individu en cavale… mais qu’est-ce que c’est que cette merde, Elliot ?!? Je peux te jurer que si c’est encore une machination tordue de cette salope… » Ses poings se serrèrent sous l’effet de la menace silencieuse proférée mais son regard ne trompait pas : là où de la rage aurait dû se trouver pour concorder pleinement avec ses mots, c’était une peur presque panique qui primait et contre laquelle il se devait de lutter. Sous l’effet de la panique, Tyrell avait besoin de trouver un bouc émissaire. Et, naturellement, ses soupçons se portaient sur Whiterose. Le fait de n’avoir eu aucun signe d’elle depuis leur arrivée ici n’apaisait pas son éternelle paranoïa, encore moins compte tenu des mois et du temps passé à essayer de faire couler cette garce pour finalement n’arriver à rien de probant.
Enfin, le blond commença à obtenir un début de réponse à ses questions. Et, à en juger par l’expression de son visage qui se décomposa au fil des explications obtenues, celles-ci n’étaient absolument pas ce à quoi il s’était attendu. « Un robot. Un robot de Boston Dynamics. » Répéta t-il lentement comme s’il parlait à une personne en pleine crise psychotique et susceptible de lui sauter aux yeux pour remettre ouvertement en question ses mots. Durant quelques minutes, ses yeux détaillèrent son employé pour tenter d’évaluer si quoi que ce soit d’autre que sa blessure à la tête trahissait chez celui-ci quelque chose d'assez grave que pour justifier une hallucination aussi grosse que celle-là. « Je n’ai rien vu d’autre que cette cellule, pour ma part… » Bien qu’il ne l’exprime pas directement à voix haute, son regard parlait pour lui : actuellement, il prenait son employé pour un véritable lunatique. Absorbé par cette pensée plutôt préoccupante, son regard se fit plus lointain en dépit des explications pourtant parfaitement rationnelles que son collègue lui fournissait. Ce fut son exclamation liée à son insistance qui parvinrent, finalement, à le tirer de sa torpeur et à lui faire enfin relever les yeux dans sa direction. « Un robot, Elliot. » Sans qu’il ne puisse se l’expliquer ou se rende compte véritablement qu’il était celui agissant comme un dément, l’homme en costume cravate se mit soudainement à rire. À rire et à rire au point de ne plus pouvoir s’arrêter. « On a encore la Dark Army et tous leurs sous-fifres au cul mais on va potentiellement se faire buter par un putain de robot ! »
ELLIOT&TYRELL
Contenu sponsorisé
(Halloween) Error 503 : Service Unavailable ||Ft. Tyrell.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum