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my baby shot me down (elliot)

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Tyrell Wellick

Tyrell Wellick

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MessageSujet: my baby shot me down (elliot)   my baby shot me down (elliot) EmptyVen 1 Déc - 17:40



my baby shot me down





TW : mention de meurtre et de blessure par balle.

Les événements de ces dernières heures lui donnaient l’impression de s’être déroulés en quatre temps. Un temps pour essayer de le dissuader d’agir. Un autre pour prendre les choses en main, contre sa propre volonté. Encore un pour se rendre compte de ce qu’il avait fait et enfin, un dernier pour s’en vouloir. Il avait tiré sur Elliot. C’était la mission qu’il était supposé lui avoir donné : celle de défendre le plan et son déroulement coûte que coûte. Après tout, il était celui lui ayant procuré l’arme en lui donnant l’instruction de l’utiliser contre quiconque susceptible de menacer leur mission. Lorsque ça s’était produit, Tyrell avait simplement pensé que le hacker se montrait paranoïaque et prenait des mesures drastiques qui n’auraient pas réellement lieu d’être. Durant des semaines, il avait semblé si sûr de lui quant au déroulement des opérations ; tout avait été minutieusement planifié, ils avaient travaillé comme des dingues au point de ne parfois même plus se rappeler de ce à quoi ressemblait véritablement la lumière du jour et soudainement, il aurait voulu revenir en arrière ? Du point-de-vue de son acolyte, cela ne faisait aucun sens. Et pourtant, cela s’était produit. En dépit de ses nombreuses mises en garde et de revolver pointé sur lui, il avait refusé de s’éloigner de ce fichu ordinateur duquel il semblait décidé à tout effacer. Semblant à la fois complètement désorienté et particulièrement sûr de lui, il lui avait affirmé avec aplomb qu’il n’était pas réel et c’était là que le coup était parti. Un seul tir, qui avait suffit à le mettre hors de service, et ce n'était même pas ce qui l'avait le plus marqué. Non. Ce qui le hanterait probablement toujours encore plus que l'acte en lui-même, c'était ce qu’il avait lu dans son regard une fois la balle logée dans sa chair. Si ce n’était pas la première fois qu’il décidait de s’en prendre aussi violemment à quelqu’un, c’était en tout cas la première fois que le regard mêlant incompréhension et trahison de sa victime l’atteignait autant.

L'homme d'affaires se rappelait de l’expression sur le visage de Sharon, lorsque ses mains s’étaient entourées avec force autour de sa nuque lorsque sa prise était devenue plus brutale que sensuelle et qu’il avait serrée cette dernière jusqu’à ce que la vie ne quitte son corps. De son regard vide qui semblait l’observer, pire encore : se jouer de lui. Comme si elle réussissait encore à le trouver pathétique dans l’au-delà. C’était probablement là que se trouvait la plus grande ironie de toute cette situation : il l’avait tuée sous l’effet de la rage, tentant désespérément d’effacer cette expression moqueuse de son visage pour finalement y voir de la peur et au bout du compte, il avait terminé plus terrifié qu’elle. Terrifié par ce qu’il avait lui-même accompli, bien qu’il se soit maintes fois imaginé dans une situation similaire avec des victimes différentes — le passage à l’acte restait quelque chose de très différent. Terrifié de penser à Joanna qui le blâmerait lorsqu’elle apprendrait ce qu’il avait fait et les répercussions susceptibles de leur tomber sur le coin du visage. Terrifié également de penser à son fils à naître qu’il ne verrait peut-être jamais si les précautions qu’il avait prises pour tenter de dissimuler ses empreintes n’étaient finalement pas suffisantes pour éviter que la police ne remonte sa trace. Oui, définitivement, l’émotion qui l’avait submergé lorsqu’il avait ôté la vie de Sharon était la terreur.

Face à Elliot, son estomac ensanglanté et ses yeux écarquillés de surprise, il en avait ressenti également mais ce n’avait pas été ce qui avait primé. Pire encore que la terreur : cette fois, c’était la culpabilité qui avait enserré sa gorge tel un étau. Sous l’effet d’une pulsion qu’il n’avait toujours pas réussi à s’expliquer, le CEO s’était précipité sur le téléphone se trouvant à proximité pour composer le numéro d’Angela. Probablement avait-il eu besoin de se confier à quelqu’un sur ce qu’il venait de faire et d’évacuer ce qu’il avait sur le coeur à tout prix et c’était probablement la seule personne qui soit réellement apte à le comprendre à cet instant. La voix familière de la blonde avait retenti à l’autre bout du fil et si son intonation se voulait réconfortante, ses sanglots n’acceptèrent pas de se calmer pour autant. Incapable de détourner son attention du corps inerte se trouvant sous ses yeux, la situation ne semblait devenir que plus réelle encore au fil des minutes qui s’écoulaient inexorablement. « It’s okay, they told me you’d be calling, this is a secured line. » S’il était réellement apte à lui dire quoi que ce soit, probablement aurait-il articulé qu’il ne pourrait pas moins se soucier de leur sécurité respective qu’actuellement, mais il n’en fit rien. Comprenant visiblement rapidement qu’elle n’obtiendrait que bien peu de sa part, son interlocutrice poursuivit. « Are you with Elliot right now ? »  À ça, il pourrait réussir à répondre. « Yes. » Cette réponse sembla la soulager de la manière dont elle poursuivit, lui donnant quelques instructions qu’il serait trop perturbé que pour songer à les digresser. « Tyrell, you did what needed to be done. » Ces mots, bien qu’ils aient été destinés à lui enlever un poids conséquent des épaules, ne lui donnèrent l’impression que de les alourdir encore davantage. Il n’avait pas envie qu’elle justifie ses actions, pas plus qu’il n’estimait en avoir besoin. Ce n’était pas ce pourquoi il l’avait contactée et quoi qu’elle lui dise dans ce domaine, il ne serait pas en état de la croire. « I love him. » Avait-il finalement réussi à croasser d’une voix étranglée par l’émotion, réalisant probablement pour la première fois à quel point ces mots étaient sincères. Certains disaient que l’on ne se rendait véritablement compte de la valeur portée à une chose ou une personne que lorsqu’on perdait celle-ci et en cet instant plus qu’en quelconque autre, Tyrell ne pouvait que témoigner de la véracité de cette déchirante affirmation. Quelques instants plus tard, il avait raccroché et à partir de là, tout s’était enchaîné.

Le temps lui avait pourtant semblé s’arrêter lorsqu’il s’était agenouillé à ses côtés et que ses mains étaient vainement venues presser l’endroit où la balle s’était logée, tentant de l’empêcher de se vider de son sang jusqu’à ce qu’Irving, arrivé entre-temps sans qu’il ne se rappelle l’avoir même simplement appelé, ne l’avertisse qu’il faisait en réalité pire que bien. Sa culpabilité était si étouffante à cet instant précis que s’il avait eu un semblant plus de courage et d’envie de sauver son binôme, probablement aurait-il  retourné l’arme sur sa propre tête. À la place, il fut contraint d’attendre, se contentant de garder les yeux rivés sur son torse pour s’assurer que celui-ci continuait bel et bien de se lever et de se descendre au rythme de ses respirations, bien qu’irrégulières.

Lorsque la meilleure amie du blessé était arrivée, son état de choc n'était pas particulièrement dissipé. Patiemment assise à attendre que son opération soit terminée, ils étaient tous deux logés à la même enseigne - exception faite que sa nervosité l'empêchait de se montrer aussi calme et résigné. « They said he's going to be okay. » Et les médecins de la Dark Army étaient compétents, n'est-ce pas ? Il n'y avait aucune raison de douter de leur parole, n'est-ce pas ? « You need to sit down. » Visiblement, sa façon de tourner comme un lion en cage d'un côté à l'autre de la pièce avait commencé à lui taper sur le système. « When he wakes up, you shouldn't talk to him. I will handle this.   » Ses mots semblaient entrer par une oreille et ressortir de l'autre, comme si celles-ci refusaient catégoriquement d'atteindre son cerveau. « He should be in a hospital. The conditions here... aren't suitable. This is...   » L'endroit était miteux, sale, peu stérile et probablement rempli de bactéries en tout genre qui étaient susceptibles de proliférer encore plus rapidement dans l'état dans lequel il se trouvait plutôt que dans n'importe quel autre type de circonstances. En admettant même que la chirurgie se déroule correctement, les suites opératoires pouvaient toujours être désastreuses. « He's in good hands.   » Elle tenta de chasser ses doutes et durant un instant, lui se demandait si elle y croyait réellement ou si elle n'en avait rien à secouer. « I don't understand... I don't understand. He and I were meant to be a team but he kept saying I wasn't real. He said he didn't see me but I was standing right in front of him. We were talking ! So why would he say I wasn't real ? I don't understand... I just don't understand... It was almost as if he were a different person.   » Il commença à se perdre dans ses songes, à les exprimer à voix haute plutôt que de les garder simplement pour lui et son interlocutrice, quant à elle, semblait perdre patience mais n'afficha pas la surprise à laquelle il aurait pu s'attendre. « Tyrell...   » Elle tenta d'interrompre sa tirade lorsqu'il sembla prêt à recommencer, l'interpellant une seconde fois lorsque son premier essai ne sembla pas concluant. « There is something I need to tell you about Elliot. You are right. He sometimes can become a different person.   » Aussi perdu qu'incrédule, ses yeux se portèrent sur la balle venant tout juste d'être extraite et, bien que sa curiosité le lui ferait probablement regretter d'ici quelques heures, il ne tenta pas de creuser davantage. L'information était déjà assez difficile et complexe à avaler sans qu'il n'ait en plus envie de se noyer dans des détails qu'il n'était probablement même pas en état de comprendre.

Le pire restait pourtant à venir : l’avoir sous les yeux agonisant était une chose, attendre qu'il émerge enfin afin de pouvoir évaluer les potentiels dégâts en était une autre. N’ayant d’autre choix que de prendre son mal en patience, il avait patienté, de nouveau, cédant même à la blonde le droit d'être la première personne à qui Elliot parlerait lorsque celui-ci sortirait de sa torpeur sans tenter d'y opposer la moindre résistance. Que pouvait il dire, de toute manière ? Elle le connaissait mieux que lui - et il leur avait déjà fait bien assez de tort. Les larmes s’étaient taries entre temps mais pas son anxiété ou ses fichus remords et bien qu’il soit probablement la dernière personne que le hacker aurait envie de voir à son réveil, il avait estimé qu’il ne se sentirait véritablement rassuré sur son état qu’en ayant l’occasion de l’ausculter de ses propres yeux. Aussi, il avait trouvé important de négocier sa place à ses côtés, en tant qu'observateur silencieux. Comme s’il rendait visite à un proche ayant simplement subi une intervention programmée face à laquelle il était venu le soutenir, sa main s’était naturellement nichée sur la sienne. Comme s'il avait besoin de ce contact pour réaliser qu’il était toujours… simplement là, parmi eux. Auprès de lui, surtout. Du coin de l'œil, il aperçut la jeune femme qui se releva - probablement pour aller dégourdir ses jambes ankylosées par le manque de mouvement. Le peu de mots qu'il fut apte à entendre sembla parler de café et mécaniquement, il s'était contenté d'acquiescer pour tenter de lui faire croire qu'il avait comprit ce dont il était question.

« Elliot ? l'interpella-t-il, probablement pour la dixième fois au moins, lorsqu’il eut à nouveau l’impression de sentir un mouvement sous ses doigts, son expression à nouveau alerte. »


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Elliot Alderson

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MessageSujet: Re: my baby shot me down (elliot)   my baby shot me down (elliot) EmptyDim 31 Déc - 17:56


my baby shot me down

« J’ai tout essayé. Je l’ai combattu. J’ai pris une surdose d’Adderall. J’ai fait la paix avec lui. Je me suis même fait arrêter. Peu importe ce que je fais, il trouve toujours un moyen. Pourquoi ? C’est ce que je veux savoir. » Dans ses pensées, Elliot ne s’intéressait pas aux babillages incessants de Mr.Robot. Seul, le désir de connaitre ses intentions l’obnubilait. « Pourquoi est-ce si important pour toi de me tourmenter ? Qu’est-ce qui compte tant que ça pour toi ? » Face à son mutisme, Elliot se contraria. Dos à lui, il se retourna vivement et amenuisa la distance qui les séparait. « Quel est ton but ? » Demanda-t-il, sèchement - avide de connaitre la vérité de ces semaines de tourmentes, de fatigues et d’ennuis continus. « Je ne te tourmente pas. » Se confessa-t-il. Peu convaincu de ses intentions, Elliot ne le laissera pas s’en tirer de la sorte. Il renchérit. « Après tout ce que tu m’as fait subir, tu continues de mentir… » À son tour, son alter s’agaçait. Le ton montait d’un cran entre les deux. « Je ne t’ai pas menti. » Ses mots sonnèrent faux… Pendant des semaines, Mr.Robot avait délibérément menti sur le compte de Tyrell Wellick, l’individu qui tapotait vivement sur le clavier de l’unique ordinateur de cet entrepôt. Elliot l’avait cru mort et s’était terriblement senti coupable… Ce n’est qu’après une lutte acharnée avec Mr.Robot, que ce dernier lui offrit un appel de quelques secondes avec Wellick. Période trouble et relativement stressante pour son esprit, déjà épuisé, il conclut que tout ceci n'avait été qu’un mirage… Une fabulation pour qu’il se tienne tranquille jusqu’à la prochaine étape du plan. « Il est vivant ! » Cracha-t-il, énervé. Subitement, il se tourna et pointa fébrilement Tyrell de son index. « Il est assis juste là, putain ! » Comme à son habitude, Mr.Robot souhaitait l’interrompre dans son discours, mais il l’empêcha. « Tu as planifié ça avec la Dark Army. Quand ? » Réalisant peu à peu les évènements, il parvenait enfin à remettre les pièces de ce puzzle en place. « La nuit de l’attaque. » Cette nuit-là, Tyrell s’était rendu à son domicile, prêt à en finir avec lui. Elliot, pour sauver sa peau face à la rage du CEO, eut la brillante idée de l’amener à la salle d’arcade… Malheureusement pour ce dernier, quelques instants après son arrivée, Mr.Robot avait pris le relai… La prise de contrôle de son alter lui avait provoqué un blackout complet de quatre jours environ. Quatre jours, où, Mr.Robot avait pu faire ce qu’il souhaitait. « Et l’étape 2 ? Le femtocell, la backdoor ? » Des éléments, que lui n’avait pas envisagés. L’attaque du 9 mai impliquait la déstabilisation des marchés financiers, de détruire divers documents informatiques et de redistribuer la richesse en Amérique. Aucune étape deux n’était initialement prévue… Comment en était-il venu à cette planification ? « Tu as tout planifié avec lui ? » Hurla-t-il, démuni. Elliot était las de ce flou constant… « Tu ne peux pas voir ça de cette manière. Tu es moi. Je suis toi. Tu l’as bien compris. On est pareils. Quand tu m’accuses, c’est toi que tu accuses. » Continuant pour une raison bien précise à distiller son poison, il n'apporta aucune réponse à ses interrogations. « Arrête de répéter constamment la même chose ! Whiterose nous a libérés de prison par ton biais. La libération était pour toi ! Tu communiques avec eux. » Inlassablement, Elliot revenait à la charge, essayant d’obtenir la moindre bribe d’information susceptible de l’aiguiller dans ce bourbier sans nom. « C’est ce que tu voulais ! Tu as dit à Darlene qu’il fallait aller jusqu’au bout. Ça faisait partie du plan… Quel était le but du piratage ? Si on le faisait, il fallait aller jusqu’au bout. Et ça, c’est ce que je veux. C’est pour ça que je suis là. » Certaines informations se divulguaient petit à petit, mais le mystère demeurait. Il savait parfaitement que Mr.Robot ne lui avouait pas tout. « Alors, dis-moi : c’est quoi, exactement ? C’est quoi « aller jusqu’au bout ? »  Sa colère grandissait. Ses membres en tremblaient. Une attitude qui était loin d’effrayer son alter. « C’est là qu’on aura des ennuis. Tu ne sauras que ce que tu peux gérer… Quand tu erres loin de ton royaume, c’est là qu’on finit par se battre. » Subitement, Elliot réalisa une chose importante. Son regard se tourna vers Wellick, qui continuait d’entrer plusieurs paramètres sur l’ordinateur. « Tu es… En train de faire diversion ? » Pris la main dans le sac, Mr.Robot soupira grossièrement. Sans attendre un mensonge de plus, Elliot se dirigea vers Tyrell. « Qu’est-ce que tu fais ? » Wellick lui expliqua qu’il procédait comme ils l'avaient convenu, à savoir pirater le firmware. Mécontent de cette réponse, Elliot reprit le contrôle de l’ordinateur et tenta de neutraliser le malware qu'ils avaient confectionné.

Malgré les divers avertissements de Mr.Robot et de Tyrell, il ne les écouta pas, opérant seul. « Je ne veux pas de ça. Il faut arrêter. » « C’était ton idée ! » Tout plan qu’impliquait la mort d’innocents ne venait définitivement pas de lui ! Il ne blâmait pas Tyrell pour son ignorance, il ne le pouvait pas savoir. Après tout, il ne l’avait jamais mis dans la confidence. Le CEO ne prit pas la peine de l’agresser verbalement ou physiquement. Il se retourna et se dirigea vers une caisse. « Laisse cet ordinateur, Elliot ! Il ne va pas te laisser faire. Crois-moi ! » Il n’avait que faire des menaces de son alter… Déterminé. Ses doigts rentraient diverses commandes qui permettraient de mettre un terme à cette folie. Toutefois, un cliquetis métallique le força à s’interrompre. Ses yeux s’écarquillèrent. Wellick avait armé son pistolet… Il ne l’aurait jamais cru capable d’une telle chose. Et pourtant, l’homme était là, bras tendu, doigt sur la détente, prêt à le plomber s’il ne s’écartait pas de la machine. Lentement, Elliot se tourna vers lui. Le visage tiraillé par la stupéfaction. Sous la première menace de Tyrell, il ne bougea pas. Préoccupé, Mr.Robot reprit la parole. « Elliot. Écoute-le. Laisse l’ordinateur. » Cette fois-ci, sa voix s’accompagna d’une réelle mise en garde. Si Tyrell semblait être le plus équilibré des deux individus, ce n'était qu’une vulgaire facette. Cet homme d’affaires avait commis des horreurs, qu'Elliot ne s'abaisserait jamais à faire.

Ses iris passèrent de l’un à l’autre. « Vous êtes pareils. » Son esprit réalisait avec un certain amusement que la réalité n’était pas celle qu’il croyait. Il avait pris du temps à la comprendre, mais désormais elle se dévoilait devant ses yeux. Face aux propos délirants de son interlocuteur, Wellick vociféra son incompréhension. « On n’est définitivement pas pareils. » Les mots de Mr.Robot ne réussirent pas à le dissuader, ni l'énième sommation de Tyrell. « C’est juste un autre coup de M.Robot. » « Non ! » Convaincu d’être dans une hallucination orchestrée par son alter, Elliot refusa de bouger, continuant de regarder les deux hommes à tour de rôle. « Il ne tient pas un pistolet. Il n’est même pas là. » Aucune crainte n’était présente sur son visage… Cette théorie tenait pleinement la route. Tout ceci n’était qu’un vaste piège mental créé dans l’unique but de le mettre hors service. « Elliot, il faut l’écouter et t’écarter de l’ordinateur. » « Touche le clavier et je tire. » « Non… » Les menaces, les avertissements et les mises en garde ne prirent pas sur lui. Sûr de lui, il fit quelques pas en direction de Wellick. L’attitude de son alter changea radicalement… Il était effrayé par ce que l’autre taré pourrait lui faire, mais également surpris de le voir aussi confiant. « Il ne le fera pas… Il ne peut pas. Il n’existe pas… Je suis le seul qui existe. Alors, il est temps de reprendre le contrôle. » Face à la mine déconfite de Tyrell, il afficha un sourire. « Le vrai contrôle. » Avoua-t-il, soulagé. Prêt à mettre fin à son calvaire et à shutdown cet enfer, il recula de quelques pas. Le doigt sur la détente appuya. Le système d’amorçage s’effectua et le percuteur envoya la balle hors du canon.

La dénotation le surprit. Se croyant à l’abri, imaginant que tout ceci n’était qu’une illusion, la chute fut rude. Elliot peinait à réaliser l’ampleur des récents évènements. Son regard, rempli d’incompréhension, tentait désespérément d’obtenir une réponse de la part des deux hommes. Aucun mot. Aucun mouvement. Rien… Seul, un silence funeste l’accompagnait. Finalement, il se détacha d’eux et constata les dégâts. L’intérieur de ses paumes était imbibé de sang. À ce moment précis, le hackeur comprit l’étendue de son erreur ! Brutalement, la douleur l’ébranla, le faisant tomber à terre. La souffrance l’empêchait de communiquer. Tout geste était devenu douloureux… Ses yeux observèrent Tyrell accroupi devant lui, déclarant qu’il lui avait offert cette arme. À ses mots, Elliot se concentra sur le principal concerné. « Tu voulais savoir ce que c’était « aller jusqu’au bout » ? Voilà. » Annonça la voix impitoyable de Mr.Robot, n’ayant aucune compassion envers lui. « Désolé, Kiddo. Je ne pouvais pas laisser quelqu’un arrêter ça. Même nous… » Sur ses mots, les ténèbres vinrent le chercher, l’emmenant dans des contrées plus paisibles.

L’opération se déroula sans complication. La balle avait miraculeusement épargné tous ses organes vitaux. Coup de chance ou simple maladresse de la part de Tyrell ? La réponse était pourtant claire… Les compétences de tirs de Tyrell étaient à travailler, mais ni Mr.Robot, ni Elliot ne le blâmeront pour cette impéritie. Pour éviter d’ébruiter cet incident et d’alerter les forces de l’ordre, la Dark Army avait dépêché une équipe médicale sur place. Le risque de septicémie était relativement plus élevé que dans une salle d’opération classique, mais plusieurs mesures avaient été déployées - il serait stupide de perdre un élément aussi crucial pour cette phase du plan. Fatigué, Elliot sommeillait, laissant le champ libre à Mr.Robot. Allongé sur son lit de fortune, relié à plusieurs monitors, Angela vint à son chevet. La jeune femme s’assurait qu’Elliot ne s’éveille pas et lui expliqua brièvement ce qu’il s’était passé après son évanouissement. Son regard, moins fuyant et nettement plus intense que celui d’Elliot, s’ancra dans le sien. Un léger rictus illumina son visage, en guise de remerciement. Tyrell avait fait ce qu’il devait. Face à la perte de sang conséquente, son corps réclama davantage de repos. Ses paupières lourdes se fermèrent, l’emportant dans un sommeil réparateur.

Après une ou deux heures de sommeil, il ne saurait dire, Mr.Robot émergea. Sous les douces paumes du CEO, ses doigts tiquèrent légèrement. Quelque peu engourdi, il lui fallut quelques secondes pour ouvrir les yeux. Il détailla l’attitude de Tyrell… La culpabilité le tiraillait. Ses yeux, encore légèrement rougis, lui indiquaient qu’il n'avait pas pu contenir ses pleurs. « Tyrell. » Souffla-t-il. Avant même qu’il ne commence à s’apitoyer sur ses actions, Mr.Robot répliqua. « Ça va. Tu as fait ce que j’ai demandé… » Une légère grimace, quelque peu moqueuse, déforma ses traits. « Tu aurais pu mieux viser… Une balle et tu n’arrives même pas à toucher un organe, c’est dur… » Il soupira et haussa les épaules. « M’enfin, tu n’es pas là pour tes compétences en tir. On serait bien dans la merde, si c’était cas. » Railla-t-il. « Quoi ? » Mr.Robot fronça les sourcils. « Épargne-moi tes yeux de chien battu. » Soupira-t-il, ennuyé. « J’essayais de briser la glace, rien de plus. » Subitement, son ton devint plus sérieux, presque professionnel. « Le matériel a déjà été déplacé ? Une idée des dégâts causés sur le malware ? »

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MessageSujet: Re: my baby shot me down (elliot)   my baby shot me down (elliot) EmptyJeu 1 Fév - 1:23



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TW : mention de meurtre et de blessure par balle.

Tyrell Wellick était une personne ayant commis énormément d'erreurs au cours de ses presque quarante ans de vie. Plusieurs d'entre elles avaient été presque anodines : considérer son père comme un héros et un modèle à suivre lorsqu'il n'était encore qu'un mioche, pour finalement se rendre compte qu'il représentait tout ce qu'il exécrait et souhaitait éviter lui-même devenir en grandissant, par exemple, en était une. D'autres, telles que son mariage avec Joanna, avaient eu des répercussions un peu plus conséquentes sur la durée. En plus d’avoir dû supporter l’horripilante présence d’un beau-père qu’il n’avait jamais pu (d'une manière toutefois bien réciproque) supporter pour tout un tas de raisons toutes plus valables les unes que les autres, la passion que beaucoup décrivaient de leurs premiers instants en tant que couple n’avait jamais réellement existé entre eux. Il l’avait aimée. D’une manière que certains, qu’il aurait lui-même qualifiés d’ignorants s’il les avait entendus parler, diraient peut-être malsaine tant cette affection était plus proche de l’adoration que d’une réelle relation d’égal à égal comme tout couple sain devrait l'être, certes. Mais le jeune homme carriériste, sérieux et renfermé qu’il était alors l’avait sincèrement aimée, au point où jamais l’idée qu’il puisse regretter un jour cette relation n’était venue troubler sa quiétude durant toutes ces années. Pour être totalement honnête, les nombreuses difficultés qu'ils avaient pu connaître au fil du temps n'aurait certainement même pas été suffisantes pour le convaincre de la quitter. Rester auprès d'elle lui accordait un confort auquel il n'aurait jamais eu le cran de renoncer, quitte à devenir l'un de ces ménages unis par la haine plutôt que l'amour. Au fil du temps, tout le monde s’était accordé à dire qu’ils étaient parfaits l’un pour l’autre : élégants, jeunes, beaux, similaires en de très nombreux points, faisant tout deux partie d’un milieu démontrant leur présumée réussite sociale, ambitieux sans pour autant empiéter sur les plates-bandes de l’autre, ils représentaient avec brio aux yeux du monde toutes les valeurs qu’un "it couple" était supposé arborer.

Entre les portes fermées de leur maison, la réalité était pourtant toute autre. À sa façon, Joanna l’avait forgé. Elle était grandement responsable de la personne qu’il était devenu aujourd’hui. Du simple informaticien peu sociable lambda ayant eu la chance d’être recruté dans une boîte au fort potentiel, il avait commencé à franchir les échelons dans le but de la contenter, de l'honorer. Prétendre que ça ne l’avait pas gonflé d’ego serait un injuste et grossier mensonge : devenir une personne importante en étant issu d’un milieu aussi modeste que le sien était une véritable fierté, pour ne pas dire une prouesse. En plus de cela, leur lien avait toujours tourné autour du défi : celui de se surpasser, d’impressionner l’autre. Du moins était ce qu’il avait longtemps pensé, avant de réaliser qu’il était le seul à devoir s’y plier : elle n’avait qu’à battre des cils et donner ses directives pour qu’il ne s'exécute sans tergiversation quelconque. L’avait prouvée cette histoire de boucles d’oreilles dérobées lors de leur premier rendez-vous, moyen par lequel elle avait réussi à exercer une emprise mentale conséquente sur lui sans même qu’il ne s’en rende compte. Lui avait simplement vu ça comme une manière quelque peu atypique de prouver jusqu’où il était prêt à aller pour ses beaux yeux, sans même songer qu’elle avait une vision particulièrement atypique du romantisme. Puis, progressivement, les tensions s’étaient intensifiées sans qu’il n’ait réellement ni l’envie ni la force de caractère de s’y opposer. D’autant plus qu’à ses yeux, sa compagne faisait évidemment ça dans leur intérêt commun. Encore plus d'ailleurs lorsque sa grossesse s’était rajoutée dans l’équation : comment une future mère pourrait t-elle favoriser sa situation personnelle à celle de sa propre descendance ? S’il avait su à quel point les choses dégénéreraient et qu’en quelques semaines de temps, il perdrait tout ce pourquoi il s’était tant battu... peut-être aurait t-il fait les choses différemment. Sa femme, pour laquelle il avait absolument tout donné, n’avait eu aucun scrupule à aller en aimer un autre. Là où il n’aurait opposé aucune opposition à ce que son corps en étreigne un autre compte tenu des accords qui les liaient, le fait que son cœur, lui, ait appartenu à un autre l’avait laissé un peu plus amer. Pas qu’il pourrait réellement l’en blâmer s’il était une personne objective: ses priorités s’étaient quelque peu éloignées du domicile familial depuis sa rencontre avec Elliot et là où son bébé nouveau-né aurait dû être au centre de ses préoccupations, seul son nouvel intérêt quasi obsessionnel envers le hacker avait eu de l’importance. C’était potentiellement quelque chose qu’il regretterait d’ici plusieurs années, lorsque son rejeton serait suffisamment vieux pour comprendre, juger et lui renvoyer au visage ses choix si quelqu’un venait à les lui révéler. Mais pour l’heure… cela ne lui importait pas véritablement, convaincu qu’il réussirait à gérer en temps et en heure. Le déni avait toujours été une arme particulièrement puissante pour le suédois, après tout.

Plongé dans ses pensées, il ne se rendit pas tout de suite compte des premiers signes d’éveil de celui dont il monopolisait jalousement le chevet au point d'en avoir délogé sa propre meilleure amie. Ce fut uniquement lorsqu’il entendit le bruit des draps froissés, prouvant un mouvement, qu’il releva les yeux en direction de son visage, ne tardant pas à y trouver une preuve irréfutable de son état d’éveil. Pas celle à laquelle il s'était attendu, cependant. « Toi. » Un mélange d'amertume et de soulagement l'assaillit lorsque son regard croisa le sien : maintenant qu'Angela lui avait apporté à demi-mots la confirmation de ses soupçons, le CEO se demandait sincèrement comment il avait pas pu s'en rendre ouvertement compte plus tôt : Elliot et lui n'avaient strictement rien en commun à l'exception du corps qu'ils partageaient sans que le choix ne leur soit réellement donné. Quoi qu'il en soit, le voir émerger prouvait qu'il allait physiquement bien et c'était principalement ce dont il avait besoin à cet instant. Se retrouver confronté à celui qu'il avait poignardé dans le dos, bien qu'une partie de lui ait encore été convaincue de simplement obéir aux directives qu'il lui avait lui-même données lorsqu'il s'y était abaissé ? Il n'en avait pas excessivement hâte. Par réflexe, toutefois, il vint récupérer la main qu'il avait initialement posée sur la sienne tout en étant pourtant conscient que ce geste ne serait pas passé inaperçu. Pas face à une personne qui scrutait le moindre de ses faits et gestes pour pouvoir les réutiliser comme un boomerang. « Ce que tu as demandé, pas ce que lui aurait voulu. » Le regard mélangeant choc et trahison d'Elliot tournait sans cesse dans son esprit et continuerait de le faire pendant longtemps. Lui qui n'avait pourtant que bien peu hésité avant d'étrangler une femme de ses propres mains se retrouvait désespérément faible face à la déception qu'il était susceptible de causer à un homme se décrivant lui-même comme étant un simple informaticien. Peu surprenant que l'alter qu'il pensait être le plus fréquemment de sortie chez celui-ci prenne un malin plaisir à se payer sa tête dès que l'occasion lui était offerte. Aujourd'hui ne faisait visiblement pas exception à cette règle. « Je n'avais aucune envie de le tuer ! » C'était pourtant l'un des risques que comportait la mission lui ayant été confiée : étant effectivement un piètre viseur qui n'avait eu que bien rarement l'occasion de tenir entre ses doigts une arme à feu, atteindre un organe vital sans le vouloir n'aurait pas été excessivement surprenant.

Les nerfs à vif, l’homme avait bien du mal à contrôler ses émotions. Déjà que cela n’avait jamais été son fort, mais alors en plus lorsque cela mettait en péril sa relation et la survie de la personne pour laquelle il serait prêt à tout sacrifier en un claquement de doigts… il ne lui faudrait certainement que bien peu pour vriller officiellement. Incrédule, il l’observa silencieusement durant quelques instants tout en résistant à la tentation de se pincer le bras pour vérifier que tout ça était bel et bien réel. « Mais est-ce que tu t’entends parler ? » Une fois n’étant pas coutume, c'était une colère froide qui semblait prendre possession de tout son être cette fois-ci face au cruel manque d’empathie de son interlocuteur. Ce n’était décidément pas une situation se présentant tous les jours que de voir Tyrell Wellick défendre la veuve et l’orphelin. « Il aurait pu mourir il y a seulement deux heures de cela et la seule chose dont tu te préoccupes est ce foutu plan ?! » Progressivement, le ton de sa voix s’élevait, trahissant sans même qu’il ne s’en rende compte l’attachement bien trop important qui le reliait au plus jeune dont il ignorait, en fin de compte, encore tout du véritable état. Il se savait à blâmer et ça ne le rendait que plus enragé encore : tout ça aurait pu lui être incombé alors qu’il n’avait fait qu’obéir aux ordres de cet imbécile. Imbécile dont la première préoccupation lui fit serrer encore davantage la mâchoire. « Les dégâts causés sur le malware… ? » Répéta t-il lentement, entre l’incrédulité et la sidération. Loin de connaître pour l’instant la véritable utilité de cet alter, son premier instinct fut bien évidemment de le confronter en cédant à l’un des nombreux scénarios emplissant sa tête depuis la confirmation, vague quoi qu’officielle, d’Angela quant à son existence. « C’est quoi ton putain de but, espèce de malade ? Le pousser au suicide si le premier connard que t’as missionné pour l’abattre ne parvient pas à l’achever ?! » L’envie de le secouer pour tenter d’évacuer sa frustration d’une manière un peu plus efficace se fit ressentir mais la simple idée de potentiellement aggraver encore davantage l’état du hacker parvint à le dissuader d’agir, se contentant donc de se relever d’un bond de sa chaise pour recommencer à faire les cent pas. La stabilité mentale n’était déjà pas son fort mais à ce stade, il commençait à réellement perdre l’esprit.



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Elliot Alderson

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MessageSujet: Re: my baby shot me down (elliot)   my baby shot me down (elliot) EmptySam 2 Mar - 9:51


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Tyrell Wellick

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MessageSujet: Re: my baby shot me down (elliot)   my baby shot me down (elliot) EmptyMar 23 Avr - 20:15



my baby shot me down





TW : mention de meurtre et de blessure par balle.

La désinvolture avec laquelle celui qu’il identifiait désormais comme un quasi parfait inconnu s’adressait à lui aurait pu être suffisante pour lui faire perdre le peu de stabilité mentale qu’il estimait encore posséder. Tant Elliot que lui-même auraient pu mourir à cause de ce putain de plan et tout ça de sa propre main – et c’était une pensée que l’homme d’affaires avait beaucoup de mal à supporter. Bien qu’encore incapable de mettre des mots exacts sur les sentiments non sollicités qu’il ressentait à l’égard du cerveau de toute cette opération, Tyrell savait une chose : il ne se serait jamais pardonné de lui ôter la vie. N’étant pas un modèle de courage, celui-ci aurait même certainement fini par choisir le suicide plutôt que de sombrer seul dans la disgrâce qui l’attendait à bras ouverts. S’il perdait Elliot, plus rien ne comptait : sa vie entière tournait autour de ces préparatifs et ce depuis des mois. Bien qu’ayant toujours gardé un œil à distance sur ceux qu’il pouvait autrefois qualifier de famille, il savait que Joanna ne le laisserait jamais reprendre la place qu’il avait autrefois occupée au sein de leur foyer. Femme fière et rancunière, celle-ci ne lui pardonnerait pas ses trop nombreux écarts et le renvoi de la position hiérarchique pour laquelle ils avaient si ardemment travaillé. Quant à son fils… ce serait probablement un miracle que sa mère accepte de lui laisser avoir le moindre contact avec celui-ci. Il mentirait en prétendant que des regrets ne l’assaillaient parfois pas, mais c’était toujours de courte durée : le passé n’était désormais plus modifiable. Et s’il pouvait au moins le voir grandir par l’intermédiaire de la caméra du babyphone… il n’aurait pas réellement tout perdu de ce côté-là. « Heureusement qu’au moins une des personnes présentes ici a eu la décence de m’avertir ! » Ça le trouait sincèrement de devoir donner du crédit à Angela : bien que celle-ci l’ait aidé à plus d’une reprise lors de la mise en place du plan et qu’il estimait suffisamment pouvoir se confier à elle que pour lui avoir révélé son secret le plus tristement enfoui, sa proximité avec Elliot ainsi que les regards qu’il l’avait toujours vue lui adresser étaient bien suffisants pour lui faire prendre en grippe la malheureuse. Il se devait évidemment de garder cela pour lui, dans l’intérêt de tous et surtout le sien : la blonde était bien plus légitime que lui d’avoir sa place à ses côtés et se la mettre à dos jouerait en sa défaveur si un choix entre eux devait être effectué. Le prouvait encore davantage cette cachoterie dont il s’était retrouvé exclu et qui, le prouvait la situation dans laquelle ils se retrouvaient actuellement, n’était pourtant pas un élément supposé être négligé.

Que son interlocuteur en soit conscient ou non, celui-ci possédait désormais l’ascendant sur lui d’une façon dont il ne l’avait auparavant jamais eue. Bien que les détails restent encore flous pour un individu n’ayant obtenu que quelques révélations sur lesquelles il n’avait pas encore pu cogiter en s’appuyant sur des sources fiables afin d’essayer de mieux comprendre cette condition, imaginer que deux personnes distinctes résidaient en Elliot donnait à Mr. Robot un véritable avantage face au suédois. Dire que celui-ci n’avait auparavant jamais été désarçonné par les violents changement d’attitude du hacker par le passé serait mentir, mais il s’était contenté de penser que celui-ci devait prendre des médicaments ou consommer des substances donnant parfois lieu à des pertes de mémoire sur plus ou moins court terme. Pertes de mémoire qui ne l’avaient pas empêché d’en venir aux mains avec lui, ou, plus récemment, de lui tirer dessus. Maintenant qu’il voyait le Alderson comme un dommage collatéral qui hériterait également de chaque coup porté à son alter ego auquel il avait déjà causé beaucoup de tort, en revanche… « C’était ton idée. » La voix enrouée avec laquelle il tenta de lui tenir vainement tête ne sembla même pas lui appartenir lorsqu’elle raisonna à ses oreilles. Pour l’instant, l’uppercut qu’il avait l’impression d’avoir ramassé sur le coin du crâne était suffisant pour l’aider à maintenir sous contrôle la rage qui commençait à se répandre en lui comme une traînée de poudre.

Ce semblant de répit ne pouvait toutefois qu’être de bien courte durée, le prouvèrent rapidement les jointures blanchies de ses mains fermement serrées. Cette fois était peut-être pire que bien des précédentes pour une raison cruciale : l’inquiétude et le désespoir qu’il avait pu ressentir ces dernières heures face au corps inanimé installé sur le lit d’appoint se mêlaient tous deux à la rage et cet irrépressible sentiment d’injustice qu'il se sentait totalement légitime à ressentir. « J’ai agi sur le coup de l’urgence en pensant suivre ses propres directives ! » L’idée d’assommer ou de se jeter sur Elliot afin de l’éloigner de la machine qu’il semblait décidé à détraquer, pourtant bien plus mesurées et raisonnables, ne lui étaient même pas venue à l’esprit. Tel un parfait robot, il avait utilisé l’arme lui ayant été fournie de la façon qui lui avait semblé être la plus évidente et toute la culpabilité qu’il avait pu et continuait de ressentir après avoir pressé la détente n’y changerait rien : il aurait pu le tuer. « Ferme la. » Premier avertissement explicite, tout juste audible entre des dents trop serrées. Pour cela aussi, Tyrell ne pouvait blâmer que se blâmer : quelle folie lui était t-elle passée par la tête pour courir chez lui afin de révéler les actes qu’il venait de commettre ce soir-là ? L’adrénaline était une chose bien dangereuse lorsqu’elle se manifestait chez un individu aussi peu équilibré que lui. « Absolument rien de tout ça n’est comparable. » Avec Sharon, sa principale crainte avait été de se faire coffrer et de devoir payer pour son acte. Avec Elliot… c’était l’idée de ne plus jamais le revoir qui le torturait et, à en juger par le ton employé par celui qui paraissait représenter sa propre mauvaise conscience en cet instant, il n’était pas bien difficile de savoir à quoi cette pensée pouvait se rattacher. « Parce que je l’aime ! » Il aurait pu se terrer dans le silence, se renfermer comme une huître plutôt que de l’admettre de but-en-blanc de la sorte mais Tyrell lui-même n’en voyait pas l’intérêt : il était percé à jour. Peu importe le prétexte vaseux qu’il pourrait utiliser pour essayer de justifier ce traitement de faveur, jamais l’homme en face de lui n’accepterait d’y croire.

Très vite, rester assis sur sa chaise s'avéra intenable aux yeux de celui qui était pourtant habitué à devoir rester dans la retenue. A lui seul, Tyrell était une énigme : qu'un individu aussi impulsif et difficilement contrôlable ait réussi à se hisser à un poste avec autant de responsabilités  que celui ayant autrefois été sien serait un mystère pour beaucoup. Aux yeux du monde, il n'était que l'un de ces costumes cravates impassibles dont l'univers de l'entreprenariat débordait. En réalité, il était plus proche du volcan au bord de l'irruption. Un volcan dont les premiers signes d'éveil ne tardèrent pas à faire de nouveau parler d'eux alors qu'il décida d'attaquer frontalement le convalescent quant à ses réelles intentions vis-à-vis de leur unique point commun : Elliot. Evidemment, cet élan d'audace ne plut pas au principal concerné qui ne tarda pas à le remettre à sa place à sa façon, ce qui ne le brusqua que davantage. « C’ÉTAIT TON PUTAIN DE PLAN ! » S'époumona t-il soudainement, ayant l'impression qu'une prise puissante lui étreignait la gorge et l'empêchait de respirer proprement face aux accusations qu'il se retrouvait à devoir affronter. « CE N'ÉTAIT PAS CENSÉ ÊTRE À MOI DE GÉRER CA MAIS TU N'ÉTAIS PLUS LA ! » Il avait fait, à ses yeux, de son mieux une nouvelle fois - mais ça n'avait pas été assez. Prendre en compte le potentiel risques d'une situation n'était de toute évidence pas son fort et bon nombre d'innocents avaient péri par la faute de son manque de discernement. Si lui arriverait à passer au-dessus avec le temps et estimait, du haut de sa désillusion, avoir fait ce que n'importe qui englué dans un plan aussi foireux aurait fait, la réalité était toute autre : personne de sain d'esprit n'aurait agi de la sorte. Personne n'aurait sacrifié des milliers d'innocent dans le simple but de faire disparaître de la paperasse et de frapper un grand coup. Reconnaître ses torts n'avait toutefois jamais été son fort, comme le prouva le poing qui s'écrasa dans la tête de lit métallique de son interlocuteur lorsque celui-ci décida de mettre son rejeton dans l'addition. « NE T'AVISE PAS DE PARLER DE LUI ! » Aboya t-il, furieux, tentant toutefois de se forcer à se calmer pour éviter que ses éclats de voix n'attirent l'attention d'autres personnes encore présentes dans les environs. Ce n'était pas que son tête-à-tête avec l'homme lui tenait particulièrement à coeur, encore moins en cet instant, mais il se passerait bien de subir des reproches aussi justifiés face à d'autres. « Tout est de ta faute... Tout est de ta putain de faute... » Cette fois, le ton et l'attitude avaient changé : plus plaintif, plus désespéré, l'homme passa nerveusement sa main dans ses cheveux en replaquant ceux-ci en arrière en un mouvement nerveux, comme si celui-ci réalisait soudainement dans quel bourbier il s'était fourré et pour lequel il ne voyait absolument aucune issue.



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