« Impossible que tu changes d’avis, tu m’aimes beaucoup trop pour ça », se défend Villanelle sans souci d’être totalement crédible.
Parce qu’elle aurait du mal à l’être complètement, au fond. Il y a une certaine vérité dans ce qu’elle suggère. Eve a beau lui avoir bien assez prouvé qu’elle comptait rester auprès d’elle, quoi qu’il advienne et quoi qu’elle puisse faire, y compris reprendre ses activités criminelles auprès des Douze, elle garde ce besoin constant de s’assurer qu’Eve ne lui échappera pas. C’est bien simple, elle ne supporterait pas qu’une telle chose se produise. Du jour au lendemain, quelque chose pourrait se passer, quelque chose qui changerait la donne, quelque chose qui rappellerait Eve à cette vie qui ne la rendait certes pas heureuse, mais était peut-être un rien plus confortable, à ses yeux.
Villanelle hoche la tête quand Eve suggère que puisqu’elle a interrompu leur danse, autant ne plus investir la piste, d’autant qu’elles auraient tendance à gêner les danseurs autour d’elle. Honnêtement, Villanelle se fiche assez de déranger ou pas les gens autour, et elle a bien envie de danser encore un peu, mais elle peut reconnaître qu’elle peut attendre une peu, et qu’elle n’est pas contre le fait de se servir un nouveau gobelet de vin chaud, ce qu’elle ne tarde pas à faire d’ailleurs.
« Je connais même pas ton nom de jeune fille », observe Villanelle avec curiosité, quand Eve lui demande qui va prendre le nom de l’autre.
Polastri, c’est le nom de Niko, évidemment qu’elle ne veut pas de ce nom-là, mais en soi, prendre le nom d’Eve ne la dérangerait pas outre mesure. Elle n’éprouve aucune forme d’attachement particulier au nom Astankova. Elle se débarrasserait sans vergogne ni scrupule de ce nom, comme elle a déjà tendance, dans tous les cas, à ne presque jamais se faire appeler par son nom de baptême. Ce nom ne représente rien pour elle, ou rien de vraiment positif, ou pas grand-chose en tout cas. C’est vrai qu’elle aime quand même assez l’idée qu’Eve porte son nom, par simple souci d’appropriation, ni plus ni moins, pour que tout le monde sache qu’elle était sa femme, à elle et rien qu’à elle : bref : pour des raisons absolument égoïstes.
« On peut coller nos deux noms côte à côte », suggère-t-elle ensuite, qui se projette déjà beaucoup trop dans cet avenir commun. « C’est moi qui ait fait la demande, c’est toi qui devrais m’offrir une bague, c’est pas à moi de faire tout le boulot », proteste-t-elle, ou fait-elle mine de protester, parce qu’elle se voit déjà faire le tour de toutes les bijouteries pour trouver la bague qui ira le mieux à Eve et qui ne pourra échapper à aucun de ses amis ou collègues (encore de la possessivité mal placée ? Mais non, pensez-vous ! Bon d’accord, peut-être un peu !).
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Jeu 16 Déc 2021 - 22:04
Lily se sent à la fois nostalgique et euphorique. Euphorique parce qu'elle a retrouvé un de ses plus vieux amis, qu'elle a pensé ne jamais revoir. Qu'elle avait l'espoir, mais qu'elle n'était pas certaine de retrouver... Et pourtant, il était bien là, devant elle. En chair et en os. Autant dire que la surprise a été de mise pour tous les deux, autant pour Sirius que pour Lily. Mais elle se sent soulagée. Plus que soulagée, parce qu'elle a retrouvé aujourd'hui la moitié des Maraudeurs, en plus d'Albus Dumbledore. Et ça, ce n'est pas rien. Maintenant, il ne manque plus que James et Lily sera enfin complète. Quant à Peter... Non, elle ne préfère pas y penser.
Vêtue d'une jolie robe de soirée qu'elle a trouvée un peu plus tôt dans une boutique, Lily est aux bras de son ami. Du frère de coeur de son mari. Et voilà pourquoi elle est nostalgique : parce que même si elle se sent heureuse et soulagée, eh bien il leur manque James. Son absence se fait sentir, amène et dure. Elle sourit face à ce que lui dit Sirius et hoche la tête. "Je suis vraiment heureuse aussi", assure-t-elle. "Et bien sûr qu'il aurait été content. Il aurait également dit qu'heureusement que je suis là pour chaperonner !" ajoute Lily avec un rire. C'est bien connu, elle a toujours été la plus mature de ce "groupe", bien qu'elle ne fasse pas partie des Maraudeurs. Avec Remus, Lily était la plus censée et la plus prudente, alors que James était plus du genre à pouvoir se mettre dans les ennuis jusqu'au cou. Même lors de soirées comme celle-ci. Elle suit ensuite Sirius jusqu'au buffet et voit la tête de son ami changer, son visage se fermer. Elle suit alors la direction dans laquelle il regarde et ses sourcils se soulèvent quand elle voit le même spectacle. S'agit-il vraiment de Regulus ?! Surprise, elle retient un sourire et roule des yeux, amusée quand elle entend la plainte de Sirius. "Pitié Sirius, ne commence pas !"
Sophie de Réan
▿ Ton univers : Les malheurs de Sophie.
▿ Date de naissance : 19/07/1996
▿ Age : 28
▿ Métier : à la tête d'une fortune plutôt importante, elle gère ses biens et son argent en investissant dans les petites et grandes entreprises de la ville.
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans une maison bien trop grande pour elle seule - qu'elle a longtemps partagée avec Sabrina.
▿ Disponibilités rp : disponible. (Jean ▿ Jean ▿ Jean|Camille|Paul|Mary ▿ Camille ▿ Sabrina ▿ Mary ▿ Belle ▿ Louise ▿ Sabrina ▿ Paul ▿ Paul/Mary ▿ ...)
▿ Autre(s) compte(s) : Elizabeth Tudor ▿ Amy Pond ▿ Clarke Griffin ▿ Anna d'Arendelle ▿ Jodie Holmes ▿ Hermione Weasley ▿ Jasmine d'Agrabah ▿ Ambrose Spellman ▿ Mathilde Sorel ▿ Maura Franklin ▿ Katherine Pierce ▿ Mycroft Holmes ▿ Greer de Kinross ▿ Kara Williams ▿ Sybil Crawley ▿ Lucy Westenra ▿ Sasha Braus ▿ Freya de Vanaheim ▿ Harry T. Osborn.
de son monde d'origine, elle est arrivée avec deux choses : le mouchoir que sa mère lui avait brodé, il se trouvait dans l'une de ses poches. A ses côtés, posé par terre, elle a également trouvé le petit carnet que Jean lui a offert lorsqu'ils étaient enfants. Elle porte également une alliance, seule preuve de son mariage avec Jean, dont elle n'a pas de souvenirs.
Ven 17 Déc 2021 - 3:36
Sophie savait que cette soirée allait être agréable, peu importe la façon dont elle se déroulerait, simplement parce qu'elle pouvait profiter de ce bal avec Jean pour la première fois depuis trois ans. Elle comptait bien profiter de chaque instant, profiter pour le traîner partout et l'épuiser pour être certaine de ne pas rater une seule seconde avec lui. D'une part, il leur fallait bien rattraper le temps perdu, d'autre part, elle voulait graver un nombre incalculable de souvenirs dans son esprit, craignant d'être de nouveau séparée de lui. Alors à peine étaient-ils arrivés, lorsque Jean lui proposa de trinquer à leur premier Noël ensemble depuis trois ans, qu'elle lui attrapa la main pour le conduire jusqu'au buffet. Si elle n'était pas là que pour manger, elle ne put s'empêcher d'en faire la réflexion pour s'amuser. Jean connaissait Sophie et son amour pour la nourriture. Dire qu'elle était gourmande était presque un euphémisme. Alors à la réflexion de Jean, Sophie fronça les sourcils, prenant l'air vexé, même si elle ne put se retenir longtemps avant de se mettre à sourire. « Tu exagères toujours Jean... Je ne suis pas gourmande, j'aime simplement manger ! » rétorqua-t-elle alors en engloutissant un deuxième toast, lui lançant un regard amusé au passage et observant le monde qu'il y avait déjà autour de ce buffet. « S'ils ne se décident pas à mettre de la vraie musique, je te promets de t'offrir toutes les valses que tu voudras une fois rentrés. » Elle savait très bien qu'il l'avait emmenée ici parce qu'il savait qu'elle aimait ce genre de fêtes - en partie du moins, elle espérait bien qu'il avait tout autant envie qu'elle d'être ici - alors elle pouvait bien lui offrir ça en retour, d'autant qu'elle en avait autant envie que lui.
Tandis qu'il semblait observer les gens danser, Sophie en profitait pour continuer d'attaquer ce pauvre buffet, goûtant à un peu tout ce qui était proposé. Finalement, bien vite, Jean se retourna de nouveau pour attraper deux coupes et en tendit une à Sophie. « Merci. » souffla-t-elle alors en attrapant la coupe. Elle ne buvait jamais, mais elle pouvait bien faire une exception pour fêter leurs retrouvailles. « Peut-être que tu détesteras ce Noël avec moi ! » Plaisanta-t-elle alors, avant de reprendre, plus sérieuse : « Je pense que ça mérite au moins ça, oui. » C'était si étrange de l'avoir avec elle cette année. Même si elle n'avait jamais vraiment perdu espoir de le retrouver un jour, l'avoir auprès d'elle restait quelque chose de nouveau, d'étrange dans ce nouveau monde. « Évidemment, oui. Je crois que je ne lui ai pas laissé beaucoup de répit ces dernières années, elle a dû me supporter bien souvent. » Elle était sa seule famille ici pendant longtemps alors forcément Sophie ne la quittait pas, l'ennuyant à chaque fois que cela était possible. « Et toi ? » Elle espérait, au moins, qu'il avait passé le dernier Noël avec des amis. Sophie ne se faisait toujours pas à l'idée de savoir qu'il avait été seul durant presque trois ans, tout comme Madeleine. Ce n'était qu'une preuve supplémentaire de l'injustice de cette ville. « Pas autant que moi ! » lança-t-elle, un sourire figé sur les lèvres depuis le début de cette conversation, venant lui déposer un baiser sur la joue. « Tu passeras le réveillon et le jour de Noël avec moi ? » Parce qu'ils n'en avaient pas encore clairement parlé, elle ne pouvait s'empêcher de lui poser clairement la question. Peut-être que cette fête, quelques jours avant Noël, était suffisante pour lui ? Si elle pensait déjà connaître sa réponse, elle avait surtout envie d'entendre une confirmation de sa part, ainsi elle n'aurait plus aucun doute. Après tout, s'il parlait tant d'être heureux d'être avec elle pour cette période, c'était pour passer ces deux jours avec elle ? « Il me faut quelqu'un pour cuisiner le repas de Noël ! » Ajouta-t-elle, ne pouvant s'empêcher de plaisanter tant elle était heureuse et qu'il lui était impossible de garder son sérieux.
Regulus, qui aura toujours tendance à se poser trop de questions, et encore plus en présence de la beaucoup trop ravissante Jo March, ne peut s’empêcher d’interpréter les paroles de sa cavalière de toutes les manières possibles, de la plus adorable à la plus angoissante, quand celle-ci suggère qu’elle a bien besoin d’un verre de vin présentement, qu’il soit bon ou non. Parce que Regulus est Regulus, et qu’il aurait toujours tendance à voir le verre (de vin ou d’autre chose) à moitié vide, ce sont quand même les interprétations les plus angoissantes qui l’emportent assez rapidement. Si elle a besoin d’un verre de vin pour réussir à supporter sa compagnie, ça doit vouloir dire que cette compagnie lui est tout sauf agréable, n’est-ce pas ? Ou bien il se met clairement martel en tête et pense absolument n’importe quoi…. Après tout, lui aussi considère que ce verre ne lui fera pas de mal, et ce n’est pas du tout parce que la compagnie de Jo lui est désagréable mais, bien au contraire, parce qu’il veut pouvoir en profiter un maximum sans avoir à s’interroger sur ses moindres faits et gestes (ce n’est pas gagné, loin de là).
Quand elle lui attrape la main avec douceur pour l’entraîner jusqu’au buffet, le cœur de Regulus bat si fort que son rythme serait capable d’estomper celui de la musique tout autour. D’accord, d’accord, il va vraiment falloir qu’il se calme. Mais plus facile à dire qu’à faire. Jo n’a que besoin d’exister pour que Regulus soit complètement sous son charme, c’est juste plus fort que lui, et il a bien du mal à dépasser ce sentiment. Quand il lui demande à quoi ils pourront bien trinquer, il se demande si ce n’est pas la chose la plus bateau du monde, mais alors. Alors…
Jo l’approche de lui, son visage n’est plus qu’à quelques centimètres du sien, son visage n’est à plus rien du tout du sien. Elle vient de l’embrasser, vraiment, elle vient de l’embrasser, et Regulus a le sentiment que son cœur a littéralement quitté sa cage thoracique. Quand il reprend ses esprits, ce qui n’a rien de facile tant il est tout à la fois surpris et euphorique, il a sans doute le sourire le plus bêta de la terre sur les lèvres.
« A nous », répète-t-il sans savoir comment il est capable d’articuler encore le moindre son alors que Jo vient littéralement de lui couper le souffle. Mais au lieu de porter son verre à ses lèvres après ce toast inattendu, il le pose avec précaution sur la table avant de venir caresser du bout des doigts la joue de Jo avec douceur, puis de déposer à son tour ses lèvres sur les siennes. Des lèvres que, il en est intimement convaincu, il ne se lasserait jamais d’embrasser.
Il se sent comme dans une bulle, comme en plein rêve, et sur l’instant, il a le sentiment que rien au monde ne serait capable de gâcher un instant si beau, si précieux. Du moins jusqu’à entendre une voix trop familière s’élever, suffisamment fort pour que Regulus comprenne. Regulus se fige aussitôt, à la manière d’une statue. Il ose tourner la tête et son regard tombe sur Sirius, accompagné pour l’occasion d’Evans.
« C’est rien », dit-il en reportant son attention sur Jo, amer de ce moment complètement gâché. « C’est mon crétin de frère », ajoute-t-il de sorte à ce que Sirius ne puisse que l’entendre. « Il a juste trois ans d’âge mental. »
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Ven 17 Déc 2021 - 19:24
Le bal de Noël.La répartie de sa compagne amusa Eve, qui se contenta néanmoins de sourire. Le temps était passé de nier ce qu'elle pouvait ressentir pour la jeune femme, et donc de nier qu'en effet, elle l'aimait trop pour cela. Cela faisait quelques années, déjà, qu'Eve avait opté pour une approche plus honnête. D'abord en initiant leur premier baiser, puis en lui confiant ses craintes et ses doutes, en lui permettant d'être témoin de sa vulnérabilité, sur le pont lors de cette nuit qui les avait finalement menées dans cette ville.
- Mon nom de famille, c'est Park, répondit-elle sobrement.
Elle n'éprouvait pas d'attachement particulier à son nom de jeune fille. Elle avait passé la majeure partie de son existence à porter celui de Niko. Eve Polastri, c'était une identité qu'elle s'était appropriée, et qui avait fini par évoluer. A dire vrai, cela risquait d'être un changement déstabilisant, que celui de changer de nouveau de nom. Mais la suggestion d'Oksana qui consistait à porter leurs deux noms de famille lui plut. Leur possessivité respective pourrait être comblée, de par cette décision.
Elle fit mine d'ignorer les protestations de la jeune femme, tout en la fixant d'un air dubitatif.
- Comme si tu allais te passer de l'occasion de frimer en me passant la bague au doigt, rétorqua-t-elle en haussant les sourcils avec scepticisme.
Après une pause destinée à prendre une gorgée de vin chaud et à regarder les couples de danseurs et la foule qui commençait à gagner en ampleur, elle reporta son attention sur Oksana. Un sourire amusé aux lèvres, elle reprit :
- Tu as fait la demande en premier. Mais n'espère pas échapper à la mienne, de demande.
Elles n'avaient jamais été un couple très porté sur les conventions, après tout. C'était donc tout naturellement qu'Eve espérait bien avoir l'occasion, à son tour, de faire sa demande en mariage. Elle aussi pouvait se montrer bornée, lorsqu'il le fallait.
Elle ajouta, tout en levant les yeux au ciel :
- Et oui, tu l'auras, ta bague... Très bientôt, si tu es sage, plaisanta-t-elle malicieusement.
Le temps semblait s'être figée entre les deux colocataires. La métisse ne pouvait qu'attendre, ne sachant pas du tout ce que pouvait bien penser le sourd après sa demande. Ce n'était rien du tout, mais elle ne pouvait s'empêcher d'être gênée suite à cela. Comme si elle lui avait demandé quelque chose d'extrêmement important, alors qu'il ne ferait que rester à ses côtés. Que lui arrivait-il, ce soir ? Etait-ce parce qu'ils ne s'étaient pas parlés depuis un moment ?
Au bout d'un moment, Nick finit par hocher de la tête. La jeune femme soupira, soulagée d'avoir une réponse positive. Et sans qu'elle ne puisse le prévoir, son interlocuteur la prit par la main avant de l'entrainer dans la grande salle de bal. Son cœur n'était pas prêt de terminer la course avant la fin de la soirée. Mais que ce passait-il ? Il n'était pas rare qu'ils passent du temps ensemble, tout les deux. Certes, Warwick n'était pas loin d'eux. Mais cela revenait au même, non ? Elle n'avait pas à se sentir aussi gênée en sa présence après tout ce temps à se côtoyer et à vivre ensemble ! A quoi son cœur jouait-il ?
La noiraude resta silencieuse, se laissant guider tout en observant les magnifiques préparations mises en place pour l'événement. Ils pouvaient dire ce qu'ils voulaient sur ce monde étrange, le maire avait du goût en matière de décoration. Tout était magique, faisant briller les yeux de la métisse. Mais elle revint sur terre sentant que Nicolas avait arrêté de marcher. Reportant son attention sur son colocataire, elle arriva pile au moment où il reçu une gifle magistrale. Choquée, Alex n'eut d'abord aucune réaction. Elle vit bien que la personne s'était trompée et excusée, avant de s'enfuir honteusement vers l'autre côté de la salle. Mais ce ne fut pas ce détail qui la fit réagir. En vérité, ce fut le regard que lui lança son interlocuteur. La main sur sa joue colorée de rouge, le regard presque peiné. On aurait vraiment dit un pauvre chien cherchant désespérément de l'amour, ou un autre animal adorable venant réclamer du réconfort et des câlins. Tout le contraire de l'image que dégageait habituellement l'indexé.
Face à cela, la jeune fille ne put qu'éclater de rire. Pour ce qui était d'Alex, il était rare qu'elle exprime ses émotions aussi ouvertement. Ce devait être la première fois qu'elle riait autant, se tenant les côtes d'une main. Mais elle ne pouvait absolument pas s'en empêcher. D'ailleurs, elle se dépêcha de le faire comprendre à son ami comme elle le pouvait.
- P-Pardon ... c'est nerveux ... je le jure ...
Malgré ses sincères excuses, il était impossible pour elle de s'arrêter. Elle était prise dans un véritable fou rire, ayant presque du mal à respirer. Cependant, sa main n'avait toujours pas lâchée la sienne. La serrant même un peu plus fort, comme pour lui montrer qu'elle ne voulait vraiment pas se moquer de lui. Ou que cette soirée commençait à les rapprocher un peu plus, jusqu'à éclairer leurs lanternes sur certains sujets. Qui sait. Cette ville semblait encore leur réserver bien des surprises.
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Sam 18 Déc 2021 - 2:07
Cette claque non prévu avait grandement surprit le mercenaire. Qui aurait pu croire qu'il allait se faire avoir de la sorte ? C'est qu'il n'a strictement rien vu venir et qu'il a l'air d'un sacré con en ce moment même à se tenir sa joue endolorie. Cette femme n'y est pas allée de main morte, elle était vraiment en colère. Son regard sur Alex, il fut encore plus déboussolé quand elle se mit à rire. Elle ose se moquer ? Ceci le fit grogner et prendre un petit air bougon. Mais voir ce si beau sourire sur ces lèvres et le bonheur qui semblait tout simplement émaner d'elle le consola. Comme qui dirait, c'est un mal pour un bien. A croire que la personne qui a dit que l'Enfer est pavé de bonne intention n'a pas tord. La claque avait été douloureuse et humiliante, mais sans ça, elle n'aurait pas donné le sourire à Alex vu le comique de la situation. Bon, il ne va pas traquer cette odieuse femme pour lui régler son compte.
Voir la jolie brunette rire et s'amuser, ceci n'a finalement pas de prix. Il esquissa même un petit sourire en coin. D'un petit signe de tête, il l'invita à aller vers les tables. On peut dire qu'ils avaient mis les petits plats dans les grands ! Ce buffer avait de tout, des petites amuses bouches de toutes sortes, des verrines, de la charcuterie, du fromage et une table plus loin ou c'était du sucré et même des bonbons. Tout les goûts pouvaient trouver leur bonheur. Nicolas hésita et prit une petite bouchée d'un toast au foie gras, du moins c'est ce qu'il supposa avec une pointe de confiture de figue sur le dessus. Ce mélange sucré-salé était original et inhabituel pour lui. Son gout est plu développé que les autres dû au manque de son Ouïe. Les saveurs étaient bien présentes et clairement ceci n'avait pas été préparé avec des produits médiocres. L'organisateur n'y est pas allé avec le dos de la cuillère.
Son regard se tourna vers Alex, comment expliquer ce qu'il était en train de ressentir ? Le fait de lui tenir la main le gênait, mais d'un autre côté, il n'avait pas envie de la lâcher. Désirant la garder dans la sienne et passer encore plus de temps avec elle. Mais comment lui dire ? Clairement, il n'osera jamais faire réellement le premier pas. Ce n'est pas de la timidité, juste son vieux caractère de mec renfermé et ultra taciturne. En même temps, comment un sourd pourrait être autre chose que taciturne ? Parler pour ne rien dire, ça ne l'a jamais enchanté. Pourtant, il y a mille chose qu'il voudrait lui dire, à quel point elle est belle, à quel point il a eut peur de la perdre, qu'elle rend chaque jour sa vie plus belle. Sauf qu'il ne dira jamais rien. Finalement, il détourne le regard et arrête un serveur ayant des coupes de champagne sur un plateau pour en prendre une et laisser la demoiselle prendre la sienne. Avant de la boire, il pose doucement les parois du verre sur sa joue toujours douloureuse et enflammé, tout en reprenant légèrement cet air de chien battu qu'il avait juste avant. Quelque part, une petite partie de son cerveau ose s'imaginer le contact de la main d'Alex sur sa joue. C'était fou d'imaginer ça, à croire que la folie est le propre de l'homme.
10. Utiliser 5 expressions ou citations dans une même réponse rp.
Nicolas Brown
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Jean de Rugès
▿ Ton univers : Les Malheurs de Sophie
▿ Date de naissance : 11/02/1993
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▿ Métier : avocat
▿ Quartier : Vit dans un appartement spacieux de Baker Street avenue mais a son cabinet dans Raccoon square.
▿ Côté cœur : Il a le souvenir d'avoir aimé et il sait que c'est Sophie car de tels sentiments ne peuvent s'oublier. Même quand ils étaient tous deux enfants, il a toujours eu l'impression qu'il y avait un lien spécial entre eux, et ce genre de lien ne s'oublie pas peu importe les circonstances qui font que l'on a été séparés.
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
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Il est arrivé de son monde avec très peu de possession, si ce n'est une alliance qu'il porte à son annulaire, preuve qu'il a été marié. Il a le souvenir d'avoir aimé et il sait que c'est Sophie car de tels sentiments ne peuvent s'oublier. Il ne se souvient que de bribes de sa vie d'avant, des sensations, de brèves images comme issus d'un rêve dont on se réveille chaque matin. De son époque, il sait qu'il a eu des amis, un frère un peu compliqué mais qu'il adore quand même et quelque part, enfouis très profondément, il y a Sophie qui dort au fond de son coeur mais il n'a que cette alliance pour le lui rappeler, pour l'y raccrocher. Où se trouvent-ils tous ? Comment il est arrivé ici ? Même la vantardise de son frère Léon lui manque cruellement. Il y eut cette lune rouge, voilà tout ce dont il se rappelle. Il ne sait rien d'autre et erre à la recherche de gens qu'il connaît sans guère avoir l'espoir de les retrouver car il ignore à quoi ils ressemblent. Cela lui semble trop dur de tout recommencer de zéro en essayant d'oublier le sentiment que quelque part se trouvent ses proches et sa famille.
Jean prit une gorgée de son verre. On ne pouvait pas dire qu'il buvait énormément mais c'était Noël non ? Il fallait bien célébrer la fin de l'année. Quand il repensait à l'an dernier, et qu'il le comparait à aujourd'hui, il ne pouvait s'empêcher d'avoir un grand sourire au visage. Il se souvenait encore de ce jour de tempête où ses pas l'avaient conduit dehors, malgré le vent et la pluie, et qui l'avait poussé à trouver refuge dans cette maison où Sophie se trouvait déjà abritée. Mais rien ne parvenait à égaliser la stupéfaction et la joie qui l'avait saisit lorsqu'il avait comprit que c'était elle. Après trois ans quasiment à errer dans ce monde-ci, seul, égaré dans un monde si loin du sien, le voilà qui croisait à nouveau le chemin de sa chère et bien-aimée Sophie. Cette année, il allait pouvoir passer Noël en famille et il avait vraiment hâte. C'était là le plus beau cadeau qu'on pourrait lui offrir pour Noël. Revoir une partie de sa famille et sa chère Sophie. Il n'avait besoin de rien d'autre.
Exagérer, lui ?! Jean tourna la tête vers elle à ses mots et ne put s'empêcher d'avoir un sourire. Exagérer ? Il s'esclaffa devant la réponse qu'elle lui fit. Non bien sûr, elle n'était pas gourmande ! Et bien, lui aussi aimait manger si on pouvait dire... Pour autant, il n'était pas aussi gourmand qu'elle !! Il la regarda engloutir son deuxième toast alors que lui n'avait même pas commencé à en prendre un seul. Son air se fit amusé et toujours en la regardant manger il lui dit :
« J'espère qu'ils ont prévu beaucoup de réserve de nourriture, sinon ils n'auront jamais assez de toasts pour tout le monde... »
Lorsqu'elle lui proposa de lui offrir toutes les valses qu'il voulaient une fois retourné chez lui dans le cas où aucune bonne musique ne passerait durant ce bal-ci, Jean fit une note mentale de ceci. Evidemment, s'il lui avait proposé de venir au bal de Noël avec lui, c'était qu'il avait bien l'intention de danser. C'était là son plus cher souhait d'ailleurs. Vous rendez-vous compte qu'il ne se souvenait même pas de leur première danse en tant que jeunes mariés avant de débarquer ici quand ils étaient encore dans leur époque ? Cela le préoccupait plus que de coutume, mais vraiment. En revanche il se souvenait très bien de leur toute première danse, celle qu'ils avaient dansé à cette fête organisé en l'honneur du retour de Paul et des Rosbourg il y avait de cela de nombreuses années... Mais ils n'étaient encore que des enfants. Enfin, Jean avait douze ans, mais Sophie n'en avait que dix à ce moment-là. Même s'il en gardait un souvenir plus que mémorable, il ne se souvenait pas d'autres. Il voulait créer de nouveaux souvenirs.
« Je te prends au mot alors, Je ne risque pas d'oublier cette proposition. » lui dit-il avec un sourire.
Alors qu'il tournait son regard vers le reste de la salle et les autres invités par curiosité, il entendit Sophie plaisanter sur le fait qu'il détesterait peut-être passer Noël avec elle et il ne put s'empêcher de rire. Détester, pour sûr ! Il était prêt pour ainsi dire à se laisser traîner où bon cela lui plaisait. Il savait qu'il ne s'ennuierait pas au moins. Il serait bien trop content de ne pas passer un troisième Noël seul en tête à tête avec lui-même en songeant à tous les êtres aimés qui lui manquaient. Il serait bien trop content de ne pas être seul cette année qu'il ne se plaindrait même pas d'avoir les pieds en compote de suivre Sophie partout où elle voulait l'emmener. Il voulait créer de nouveaux souvenirs avec elle, et si avoir les pieds en compote était le prix à payer alors ainsi soit-il !
« Pourquoi détesterai-je ? » lui dit-il en souriant avant de faire sonner son verre contre le sien et de prendre une petite gorgée de son verre. « Je sais qu'au moins je ne m'ennuierai pas. » On ne s'ennuyait jamais avec Sophie ! Même quand elle était enfant ils ne s'ennuyaient pas. Elle avait toujours les idées les plus originales pour inventer de nouveaux jeux.
Elle lui dit qu'elle avait effectivement passé beaucoup de temps avec Camille lors des Noël derniers et que celle-ci avait dû en effet dû la supporter. Jean esquissa un sourire. Sophie pouvait parfois être très encombrante mais elle était juste heureuse d'avoir retrouvé Camille, il comprenait donc qu'elle ait énormément recherché sa compagnie pour passer les fêtes. « Je suis certain qu'elle ne t'en as pas voulu. » dit-il avec le sourire puis il balaya sa question suivante d'un léger haussement d'épaules après qu'elle lui ait demandé à son tour comment il avait passé Noël ces deux dernières années. « J'ai pas fait grand-chose tu sais. Un petit repas à Noël avec mon collègue de bureau et sa famille... Il ne m'aurait pas laissé tranquille sinon. Autrement, j'ai passé la plupart du temps chez moi sans faire grand-chose d'intéressant. » Il lui confia ensuite être content d'être avec elle pour Noël cette année, elle lui répondit qu'elle aussi l'était tout autant tout en déposant un petit baiser sur sa joue. Pendant une seconde, il ressentit de l'empêcher de se reculer à nouveau pour la garder dans ses bras tout près de lui. Lorsque cependant elle lui demanda s'il passera le jour du réveillon et de Noël avec elle, son regard se mit à briller tellement content qu'elle lui fasse cette suggestion. De toutes façons, si elle ne l'avait pas fait, il l'aurait fait lui-même. Il n'y avait personne d'autre près de qui il souhaitait passer Noël autre qu'avec elle.
« Je suis content que tu le demande parce que j'allais moi-même te demander si on pouvait passer Noël ensemble sinon... et puis au nouvel an, on pourrait le passer avec Camille et Madeleine ? Tous ensemble. Comme avant. » lui dit-il en souriant. Il était hors de question qu'il en soit autrement. Ils avaient tant de choses à rattraper. Ils pourraient réserver une table dans un restaurant et puis après, aller voir un feu d'artifice pour la nouvelle année... si le temps était clément. Ou juste rester chez eux en famille ! (oui je viens juste de me rendre compte que le bal de Noël a lieu le 24 décembre donc c'est mort déjà pour passer le réveillon de Noël avec Camille et Madeleine !)
« … Donc je ne serai bon qu'à cuisiner le repas uhm, c'est tout ? » répéta t-il avec une mine faussement contrariée. « Et bien j'espère que tu ne seras pas déçu par mes talents de cuisinier... » S'il avait été certes obligé d'apprendre à faire la cuisine tout seul depuis qu'il était là, il devait admettre ne pas être un chef mais il se débrouillait quand même. Il avait acheté quelques livres de cuisine et il faisait de son mieux pour suivre les instructions à la lettre mais il ne se pensait pas expert en la matière. Et puis, après une longue journée de travail en général il n'avait pas la foi de cuisiner et il allait donc manger à un restaurant du quartier. Une différence notable par rapport à leur époque aussi, il y avait pas mal de petites restaurants qui faisait des menus ou des petits plats à emporter et il trouvait cela bien pratique de temps en temps.
« Par contre, j'ai plutôt bien réussi à cuisiner la dernière dinde que j'ai faite dernièrement. Elle était dorée à point ! »
Villanelle affiche une moue presque déçue au moment d’entendre le véritable nom de famille d’Eve. Pas qu’il ne lui aille pas, pas qu’il ait quoi que ce soit d’original… peut-être que c’est ça le truc, Eve devrait avoir un nom qui sorte de l’ordinaire, à sa hauteur. Etrangement, elle s’est habituée aux sonorités du nom « Polastri », elle y trouve une sorte de séduction… Forcément, accepter que ce nom appartient à Niko pour commencer lui fait perdre une grande partie de son intérêt… Malgré tout, elle apprécie le fait d’apprendre cette nouvelle information sur la femme qui partage sa vie, et qui bientôt deviendra sa femme. Une information qu’elle a tardé à apprendre, il est vrai.
« D’accord, d’accord, nos deux noms, alors. Astankova-Park. Non, Park-Astankova », décide simplement Villanelle. Pas que son propre nom ait grand-chose à envier à celui d’Eve, mais dans le fond, peu importe.
Le nom que l’une ou l’autre portera n’a au final que peu d’importance. Ce qui compte, c’est ce que le fait de partager un même nom symbolise. Elles seront l’une à l’autre, officiellement, et cette pensée la satisfait largement. Il y a une grande part de possessivité maladive dans une telle décision, c’est certain, Mais elles ne sont pas sans savoir, autant l’une que l’autre, ce qu’elles représentent l’une pour l’autre.
Villanelle affiche un grand sourire quand Eve observe qu’elle ne passera pas à côté de l’occasion de se la raconter en lui passant la bague au doigt. D’accord, elle n’a sans doute pas tort sur ce point. D’accord, elle a absolument raison, en vérité. La jeune femme prend une grande gorgée de vin chaud quand Eve ajoute que même si elle a fait sa demande en premier, ça n’empêchera pas à Eve de faire de même. Elle aime bien cette idée, qu’elles fassent respectivement leur demande, même si ça n’a rien de conventionnel. En même temps, leur relation n’a jamais rien eu de conventionnelle, et aux yeux de Villanelle, c’est définitivement ce qui la rend si belle.
« T’as intérêt à mettre le paquet, je vois pas comment tu arriveras au niveau de la mienne. Il faudra au moins une calèche et un feu d’artifices », la chambre-t-elle gentiment. « Et fais attention, je pourrais toujours refuser, on sait jamais », suggère-t-elle avec un fin sourire.
Bien sûr, elle ne cherche pas à être crédible. Maintenant qu’elles sont absolument certaine de se marier toutes les deux, Villanelle n’a qu’une hâte, et c’est de passer la bague au doigt, pour de vrai, de celle qui depuis trop longtemps maintenant, hante toutes ses pensées et fais l’objet de toutes ses obsessions.
« Je suis toujours sage. Je sais pas si je peux en dire autant te concernant », déclare-t-elle avec une moue volontairement suspicieuse.
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Sam 18 Déc 2021 - 17:37
Le bal de Noël.La brune guettait, sous ses airs d'indifférence, la réaction de Villanelle après lui avoir partagé son nom de jeune fille. La déception qu'elle décela dans l'expression de son visage l'amusa. Oui, Eve Polastri, c'étaient des sonorités plus agréables. C'était sans doute pour cette raison qu'elle avait accepté de se satisfaire de porter le nom de Niko alors même qu'ils étaient séparés. Même s'ils n'étaient pas techniquement divorcés. Elle supposa que s'il y avait bien quelque chose qu'elle devait reconnaître à cette ville, c'était la possibilité de repartir de zéro sans avoir passé par les formalités barbantes du divorce. D'autant plus qu'il ne faisait aucun doute, pour Eve, que Niko n'était pas dans cette ville. Qu'aurait-il bien pu faire dans cette nouvelle existence, ce pauvre Niko qui n'aspirait qu'à une existence normale et gentillette ?
- Très bien, Madame Park Astankova.
Elle grimaça aussitôt qu'elle eut prononcé ces mots.
- Hm... Va falloir s'y habituer, remarqua-t-elle dans un sourire.
Les exigences de la jeune femme avaient le don de l'exaspérer autant qu'elles l'amusaient. Elle secoua doucement la tête. Mais, bien évidemment, Eve ne pouvait s'empêcher de la taquiner à ce sujet :
- Une calèche et des feux d'artifice... Tu as encore plus cliché ?
Elle haussa les épaules tout en feignant de prendre ombrage de cette éventualité très peu crédible qu'elle refuse sa demande.
- Si tu refuses, je demanderai à la prochaine autre blonde qui croisera mon chemin, déclara-t-elle avec une neutralité volontaire, simplement destinée à la provoquer. Mais j'aimerais bien t'y voir. Tu peux pas me prendre pour femme tout en refusant de devenir la mienne.
En vérité, Eve hésitait à la demander en mariage à ce moment précis. Mais, d'une part, ce serait cruellement manquer d'originalité, d'autant plus après la demande d'Oksana et d'autre part... Elle préférait lui demander une telle chose dans un contexte plus intime. Pour Eve, il n'y avait qu'elles deux qui importaient réellement. Le seul témoin dont elle avait besoin pour assister à sa demande, c'était celle à qui elle comptait le faire.
- Oh, moi ? Je ne suis jamais sage, susurra-t-elle en lui adressant une œillade séductrice.
Une personne un tant soit peu mature aurait décidé d'en rester là. Mais pas Sirius. Surtout pas Sirius Black à vrai dire. Était-ce vraiment une bonne idée pour Regulus d'en rajouter une couche ? Pas vraiment. Mais lui comme Sirius était têtu et buté. Ils avaient beau prétendre ne plus rien avoir en commun et être totalement différents, la vérité c'était qu'ils étaient semblables. N'importe qui de l'extérieur était à même de le remarquer. Déjà, ils se ressemblaient beaucoup physiquement, ayant chacun un beau visage à l'apparence aristocratique et hautaine des Black. En plus de cela, Sirius arborait une sorte d’élégance désinvolte, rebelle et ne manquait pas d'assurance dans son regard. Regulus de l'autre côté, arborait davantage un air plus sombre, sérieux et fier. Mais autrement, ils étaient fait du même moule puisqu'ils étaient frères. Deux frères dont le destin avait été si différent l'un de l'autre et bien cruel. Et aujourd'hui, ils étaient là une fois de plus à se croiser dans la mauvaise humeur au grand dam de leur entourage.
Le sourire de Sirius avait disparu à la seconde où il avait repéré Regulus. À ses côtés, Lily lui avait demandé de ne pas commencer. Malheureusement, il était déjà trop tard. Il n'avait plus du tout le coeur à s'amuser alors que la rancœur gagnait une fois de plus son cœur. Pourquoi ne parvenait-il pas à passer par-dessus tout cela et à faire un premier pas vers lui ? Il avait pourtant la chance de tout recommencer à zéro avec son frère et lui, il ne faisait que la gâcher. La pique de Regulus ne fit qu'énerver davantage Sirius. Impulsif, il avait tendance à se jeter la tête la première dans un combat. Et là en l’occurrence, il s'agissait bien d'un combat. Pour sa fierté idiote avant tout mais aussi pour toutes ces déceptions du passé avec Regulus. Les deux frères se regardèrent durant quelques secondes avant que le cadet ne détourne les yeux.
À Poudlard, Sirius avait été bien connu avec James pour être un fauteur de troubles. Il ne comptait même plus toutes les facéties et les mauvais coups joués. Et là tout de suite, ce n'était pas les idées qui lui manquaient à vrai dire. Délaissant Lily, il s'approcha de son frère et sa cavalière tandis qu'il sortait discrètement sa baguette magique. Dans le fond, il savait que c'était une mauvaise idée ce qu'il s'apprêtait à faire mais il s'en moquait royalement. À Poudlard, il n'en avait eu que faire des conséquences. Et là, c'était pareil. Il s'arrêta non loin de Regulus, sa baguette dans son dos dirigé contre lui. Il lança alors alors :
- Ton crétin de frère ne te salue pas puisqu'il a trois ans d'âge mental. Par contre, il trouve que tu as une sale tronche. Souris donc un peu à la vie, à force de faire la tête et de froncer les sourcils, tu commences à avoir des rides.
Puis, il lui lança le sortilège de Rictusempra qui chatouiller la victime jusqu'à la faire pleurer de rire. Comment attirer l'attention à coup sûr. Puis, il se tourna vers Jo et il lui dit avec un sourire :
- Au fait, moi c'est Sirius, le crétin de frère qui a trois ans d'âge mental.
Park Astankova. Il lui faudra un petit temps pour s’y faire, à celle-là. Eve a raison de le dire, ça va être une question d’habitude, mais ceci dit, ça lui plaît bien malgré tout, pour ce que ça représente pour elle. Leurs deux noms collés, c’est aussi la preuve manifeste de cette relation fusionnelle qui est la leur, c’est une continuation, est quelque chose de certain, de visible, et ça, ça plaît évidemment terriblement à Villanelle, qui a de plus en plus hâte d’épouser Eve. Clairement, elle ne saura pas attendre très longtemps avant de lui dire oui, avant qu’elle lui dise oui. Mais déjà, c’est agréable de se dire que la prochaine fois qu’elle parlera d’Eve à quelqu’un (ce qui est inévitable quand elle parle à quelqu’un qui n’est pas Eve), elle pourra l’appeler sa fiancée, et ça, ça lui plaît terriblement.
« J’ai tout un tas d’autres clichés en tête, si tu veux », répond Villanelle avec le plus malicieux des sourires, « mais je vais pas te prémâcher le boulot non plus, j’espère bien que tu y penseras sans que j’aie besoin de t’en parler », ajoute-t-elle en lui adressant un regard volontairement provocateur, qui s’accompagne d’un sourire quand Eve suggère que si elle devait refuser sa demande, elle l’adresserait à la prochaine blonde qui croiserait sa route. « Tu ne trouveras jamais une autre blonde comme moi, Eve, n’essaie même pas. » Elle le dit d’un ton posé, qui ressemble presque à de l’humour, mais en vérité, il y aurait bien un fond d’avertissement dans son discours : hors de question qu’elle laisse un jour l’attention d’Eve se détourner vers une autre. Clairement, elle ne le supporterait pas. « Et ne sous-estimes pas ce que je suis capable de faire ou non », ajoute-t-elle, joueuse, quand bien même, évidemment elle aurait du mal à prendre pour femme celle dont elle refuserait la demande.
Villanelle n’ajoute rien de plus et porte son verre à ses lèvres par réflexe, le tout pour constater que ce dernier est beaucoup trop vite : qu’à cela ne tienne, elle le reremplit presque aussitôt. Un sourire décore le coin de ses lèvres quand Eve affirme qu’elle n’est jamais sage pour sa part. Ce serait mentir, bien sûr, mais en effet, Villanelle a déjà pu constater qu’avec Eve, la sagesse n’était jamais qu’une façade, c’est ce qu’on découvrait quand on grattait la surface qui la rendait si incroyablement irrésistible.
« Vraiment ? » Villanelle boit tranquillement une gorgée de son verre tout en fixant son interlocutrice avec la plus grande intensité. Elle ne peut évidemment pas entendre ce genre de choses et ne pas avoir envie de tester Eve. « Prouve-le moi », ajoute-t-elle alors, autant sur le ton de la séduction que sur celui du défi.
Code by Laxy
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Lun 20 Déc 2021 - 16:06
Le bal de Noël.Eve n'aurait jamais sérieusement songé à s'intéresser à qui que ce soit d'autre que celle qui lui faisait face, mais le ton employé par Oksana et l'impératif utilisé lui donnaient, naturellement, des envies de rébellion. Eve n'était pas une personne qui acceptait facilement les directives. Et lorsqu'elle le faisait, ce n'était certainement pas en silence.
- Ne sous-estime pas ce que je suis capable de faire ou non, fit-elle en imitant le ton que venait d'employer la jeune femme.
Un sourire adoucit cependant l'insolence dont elle faisait preuve. Elle cessa bien rapidement de faire semblant, adressant un regard à la jeune femme destiné à lui signifier qu'elle ne pourrait jamais s'intéresser à une autre femme et qu'elle serait bien mal avisée de croire le contraire. Oui, tout cela dans un regard. Eve n'était pas certaine que son message visuel soit compréhensible, mais elle ne se sentait pas suffisamment à l'aise, au beau milieu de la foule, pour la rassurer à voix haute sur ce point.
Et puis, l'heure n'était pas à faire preuve d'autant de sérieux. L'heure était à la fête, et aux jeux dangereux qui feraient sans aucun doute constamment partie de leur relation.
- Je n'ai rien à te prouver, se hâta-t-elle de rétorquer avec une esquisse de sourire.
Elle prit une gorgée de son vin chaud sans lâcher son interlocutrice du regard. Sa raison savait que ce serait une très mauvaise idée que de répondre au défi lancé par Villanelle, mais le restant de son être, lui, n'avait jamais bien su résister. Elle apaisa néanmoins son impulsivité en buvant une nouvelle gorgée à la chaleur délicieuse. Elle se mordit la lèvre quelques instants, mais ne sut finalement pas contenir ses prochaines paroles qui oscillaient toujours entre provocation et séduction, elles aussi :
- Et puis... Te le prouver impliquerait de te faire perdre ta prétendue sagesse, à toi aussi, fit-elle mine de se désoler.
Le regard de Villanelle s’emplit de malice au moment d’entendre Eve la prévenir de ne pas sous-estimer ce qu’elle peut être capable de faire ou non, sur un ton équivalent à celui qu’elle avait employé elle-même pour s’adresser à elle un peu plus tôt. La vérité, c’est que ce n’est pas totalement faux. Elle a envie de prétendre qu’elle connaît sa future femme (puisque c’est dorénavant ce qu’elle est) par cœur, et bien assez pour tout savoir de ce qu’elle pourrait ou non être capable de faire, mais le fait est qu’Eve rivalise bien souvent d’idée et d’imagination pour la surprendre ou lui laisser entendre qu’elle est loin de tout savoir de ce dont elle saurait se montrer capable ou non. C’est d’ailleurs une des parts les plus excitantes de leur relation, et qu’elle ne voudrait voir changer pour rien au monde, à vrai dire.
Cependant, elle sait que l’insolence d’Eve en cet instant n’est que de façade, parce que prétendre à l’intervention d’une tierce personne dans leur histoire suggère qu’elles soient à même de lui donner une place qu’elles ont bien été incapables d’accorder à ces tierces personnes qui ont gravité autour d’elles dans leur vie passée, armées des meilleures intentions autant que des pires.
Quand Eve assure à Villanelle qu’elle n’a absolument rien à lui prouver quant au fait qu’elle soit sage ou non, le sourire qu’elle avait aux lèvres venait trahir son intention de faire ses preuves dans tous les cas. Bien sûr, l’option la plus raisonnable serait, pour Eve, de ne pas rentrer dans le jeu de Villanelle. Mais outre le fait que les deux ont déjà peine à se montrer raisonnables quand elles sont l’une sans l’autre, elles n’arrangent honnêtement rien quand elle se retrouvent l’une avec l’autre. Plutôt, malgré tout, que de faire ses preuves ainsi que Villanelle le lui demande, elle choisit malgré tout une autre option, qui ceci dit n’a rien de franchement très sage, alors qu’elle joue la carte de la provocation : une carte qui ne fonctionne que trop bien sur Villanelle, au demeurant, qui n’a clairement pas besoin de grand-chose pour se laisser convaincre et séduire, à dire vrai, quand il est question d’Eve. D’autant qu’elle ne trouve jamais plus difficile de ne pas lui céder (mais en même temps, à quoi bon ?) que lorsqu’elle se montre à ce point provocante, justement.
« Ça devrait te plaire, non ? Je suis sûre que tu détestes quand je suis sage », suggère Villanelle, le regard planté dans celui d’Eve. Elle rapproche ses lèvres des siennes et l’embrasse longuement avant de venir caresser ses joues du bout des doigts. « Prouve-le-moi ou je resterai sage toute la soirée. Toute la nuit, même », ajoute-t-elle d’un ton des plus mutins.
Code by Laxy
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Mer 22 Déc 2021 - 22:59
Le bal de Noël. Comment résister à cet air à la fois séducteur et provocateur ? D'autant plus alors qu'Eve n'avait initialement que très peu la volonté de prétendre plus longuement ? Impossible de résister à ce petit jeu entre elle et Villanelle. Dès que cette dernière continua d'insister, Eve songea à la petite surprise qu'elle avait dans son sac à main. Une surprise qu'elle réservait au départ pour le moment où elles rentreraient à l'appartement, mais les circonstances imposaient qu'elle change ses plans.
Elle eut un sourire en coin.
- Tu me fais du chantage, maintenant ?
Elle secoua doucement la tête, d'un air réprobateur, même si elle ne parvenait pas à contenir son amusement.
- Rien que pour ça je devrais te jeter mon verre de vin chaud à la figure.
Nulle intention de mettre sa menace à exécution, bien sûr. Elle laissa cependant l'idée en suspens, en petite vengeance pour cette tout aussi mesquine tentative de chantage.
- Mais tu as gagné. Viens.
Elle déposa sur ses lèvres un baiser bref, avant de la prendre par la main pour l'entraîner vers ce qu'elle avait repéré être des toilettes. Elle se hâta de les faire rentrer dans l'une des cabines et referma la porte derrière elle.
Particulièrement excitée, à présent, elle ne perdit pas davantage de temps et profita de cette intimité relative pour l'embrasser à pleine bouche, longuement, passionnément.
Ses mains caressaient le corps de la jeune femme avec envie et empressement. Elle continua de l'embrasser, langoureusement et longuement, bien heureuse de se profiter de ce petit instant.
Mais bientôt, profitant de la distraction de sa compagne, sa main droite recueillit dans son sac l'objet auquel elle pensait plus tôt. Des menottes. Elle saisit délicatement le poignet droit d'Oksana et se hâta de refermer la première moitié des menottes autour, refermant l'autre moitié sur l'un des tuyaux au mur.
Avec plus de hâte encore, Eve recula et observa le résultat d'un air terriblement satisfait et malicieux. La vision de sa fiancée ainsi retenue était terriblement séduisante.
- Tu me crois maintenant, quand je dis que je ne suis pas sage ? Je crois que tu vas rester là quelques minutes, pour vraiment l'assimiler. :copyright: 2981 12289 0
▿ Métier : à la tête d'une fortune plutôt importante, elle gère ses biens et son argent en investissant dans les petites et grandes entreprises de la ville.
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans une maison bien trop grande pour elle seule - qu'elle a longtemps partagée avec Sabrina.
▿ Disponibilités rp : disponible. (Jean ▿ Jean ▿ Jean|Camille|Paul|Mary ▿ Camille ▿ Sabrina ▿ Mary ▿ Belle ▿ Louise ▿ Sabrina ▿ Paul ▿ Paul/Mary ▿ ...)
▿ Autre(s) compte(s) : Elizabeth Tudor ▿ Amy Pond ▿ Clarke Griffin ▿ Anna d'Arendelle ▿ Jodie Holmes ▿ Hermione Weasley ▿ Jasmine d'Agrabah ▿ Ambrose Spellman ▿ Mathilde Sorel ▿ Maura Franklin ▿ Katherine Pierce ▿ Mycroft Holmes ▿ Greer de Kinross ▿ Kara Williams ▿ Sybil Crawley ▿ Lucy Westenra ▿ Sasha Braus ▿ Freya de Vanaheim ▿ Harry T. Osborn.
de son monde d'origine, elle est arrivée avec deux choses : le mouchoir que sa mère lui avait brodé, il se trouvait dans l'une de ses poches. A ses côtés, posé par terre, elle a également trouvé le petit carnet que Jean lui a offert lorsqu'ils étaient enfants. Elle porte également une alliance, seule preuve de son mariage avec Jean, dont elle n'a pas de souvenirs.
Jeu 23 Déc 2021 - 4:05
Jean trouvait ça amusant de la taquiner à propos de sa gourmandise, mais Sophie ne trouvait rien de mieux que nier l'évidence. Sophie mangeait souvent plus que de raison et s'était rendue malade bien des fois à cause de ça lorsqu'elle était encore une enfant. Alors si Jean avait raison, elle n'allait certainement pas le confirmer, son envie d'avoir toujours raison et de le contredire étant bien plus fortes à cet instant. Elle répondait donc amusée et écoutait la réponse de Jean avec autant d'amusement. « Je te promets que je vais en laisser pour les autres ! » Avait-elle ajouter alors qu'en quelques secondes, elle avait déjà englouti deux toasts et prévoyait déjà de manger bien d'autres choses sur ces tables.
Comme la nourriture n'était pas la seule chose importante de la soirée, Sophie promit à Jean de lui offrir toutes les valses qu'il voudrait une fois rentrée chez l'un ou chez l'autre, pour ne pas lui gâcher sa soirée, lui qui tenait tant à danser. Sa réponse fit sourire Sophie, qui se contenta d'acquiescer d'un signe de tête. Il n'avait pas intérêt à oublier parce que Sophie comptait bien tenir cette promesse. Elle aussi, après tout, avait envie de danser avec lui.
Jean se concentra alors sur le reste de la salle pendant que Sophie profitait du buffet qui était devant elle. Puis elle ne put s'empêcher de s'amuser à lui dire qu'il allait peut-être détester ce Noël avec elle. « Parce que tu sais comme je peux être infernale dans des moments comme ceux-là ? Alors, tu ne t’ennuieras peut-être pas, mais tu auras besoin de je ne sais combien de jours de repos après ça. » Répondit-elle, toujours aussi amusée, tout en trinquant avec Jean. Il était vrai que Sophie avait parfois tendance à partir dans tous les sens, à se disperser, à vouloir faire trop de choses et à embarquer tout le monde dans toutes ses idées au risque de tous les fatiguer. Alors elle était tellement heureuse de l'avoir retrouvé pour les fêtes qu'elle risquait réellement de l'épuiser pour profiter de chaque instant passé ensemble, n'oubliant plus jamais que chaque instant pouvait être le dernier que cette ville leur offrait.
Cette année allait être différente tant pour Sophie que pour Jean. L'année passée, Sophie avait passé Noël avec Camille et Georges. Sophie avait d'ailleurs passé la majeure partie de ces presque trois dernières années à ennuyer Camille pour l'emmener absolument partout. Elle réclamait souvent sa présence, un peu comme une enfant, parce qu'elle détestait être seule - plus encore dans un monde comme celui-ci. La jeune femme avait d'ailleurs souvent dit à sa soeur que si elle ne dirigeait pas un orphelinat, elle aurait aimé qu'elle vienne vivre avec elle. Au moins, cette grande maison ne lui aurait pas paru si vide durant tout ce temps. Elle lui avait également retourné la question. Qu'avait-il fait, lui, l'an dernier pour Noël ? « Au moins tu n'étais pas seul pour le soir de Noël... Heureusement qu'il était là ! » soupira-t-elle, toujours aussi touchée lorsqu'il évoquait sa solitude des dernières années. « Je n'aime pas entendre que tu restais seul chez toi. » Elle aurait aimé qu'il s'acclimate davantage à ce nouveau monde, qu'il se fasse des amis, qu'il sorte et profite. L'idée de le savoir seul chez lui alors qu'elle avait eu la chance de retrouver Camille rapidement la peinait bien trop.
Heureusement, cette année, ils étaient ensemble. Il lui partagea alors le fait d'être heureux d'être avec elle cette année. Elle ajouta qu'elle l'était plus encore et vint déposer un baiser sur sa joue. La joie de Sophie était telle qu'elle ne pouvait même pas l'expliquer ou la qualifier. Elle était clairement sur un nuage depuis quelques semaines. L'impression que rien ne pourrait plus jamais lui arriver ne la quittant plus. Ils étaient ensemble et ils retrouveraient les autres bientôt. Elle en était certaine.
Comme rien n'était officiel encore à propos de ce Noël qu'ils évoquaient pourtant sans cesse, Sophie se décida enfin à lui demander s'il comptait passer le réveillon et le jour de Noël avec elle. A ses yeux, ils ne pouvaient pas en être autrement. Il s'agissait de leur premier Noël ensemble depuis bien trop longtemps. Si Sophie le pouvait, elle ne le lâcherait plus une seconde, mais comme c'était impossible, elle profitait plutôt de toutes les occasions pour qu'ils soient ensemble. « Comme tu ne semblais pas te décider, il fallait bien que je finisse par te le demander moi-même. » Plaisanta-t-elle. En réalité, elle n'avait rien demandé parce qu'elle avait traîné et préparé la fête de son côté, comme toujours. « Je ne leur ai rien demandé encore, mais si Camille et Madeleine venaient pour Noël, ça ne te dérangerait pas ? » Elle n'avait encore rien demandé, en revanche, elle avait acheté suffisamment de nourriture pour tenir un siège alors à deux, autant dire qu'ils allaient en avoir pour des jours.
Parce qu'elle se sentait l'envie de le taquiner, elle ajouta qu'elle avait besoin de quelqu'un pour cuisiner le repas de Noël. En réalité, elle avait peut-être prévu de se mettre à cuisiner quelques petites choses, mais elle risquait fort de mettre le feu à la cuisine ou de servir un repas brûlé et immangeable à ses pauvres invités. Depuis son arrivée ici, Sophie n'avait pas fait le moindre effort pour apprendre à cuisiner. Son seul effort avait été d'apprendre à faire fonctionner un four et un micro-onde pour faire réchauffer des plats qu'elle achetait déjà tout préparés. « Il faut bien que l'un de nous sache cuisiner ! Et comme je ne compte pas apprendre, c'est à toi que revient ce rôle ! » Ajouta-t-elle en haussant les épaules, avant de boire une gorgée de son verre. « J'ai hâte de goûter à tous tes petits plats alors. Ma cuisine sera la tienne pour toute la journée du 24. Je suis certaine que je ne serai pas déçue. » Continua-t-elle en souriant et en jetant un coup d'oeil à ceux qui étaient en train de danser. Toujours pas la moindre trace d'une véritable musique. Alors, parce qu'elle ne comptait pas passer sa soirée devant ce buffet - bien qu'elle avait envie de goûter à tout et qu'elle comptait bien y revenir - elle reposa son regard sur Jean, un sourire amusé aux lèvres, un regard qui l'était tout autant, et elle lui lança : « Finis vite ton verre... » Elle suivit sa propre demande, terminant rapidement son verre avant de le déposer à côté d'elle. Elle attendit que Jean en fasse de même avant de lui attraper la main pour l'emmener là où les gens prétendaient danser. « Allez viens ! Puisqu'ils ne sont pas décidés à nous faire véritablement danser et que je n'ai pas envie d'attendre des heures... » Sophie n'était pas connue pour sa patience, alors évidemment elle n'en pouvait déjà plus d'attendre. « Rien ne nous empêche de danser à notre façon, peu importe la musique, non ? » Peu lui importait le regard des autres ou la musique, tout ce qu'elle voulait, c'était profiter de cette soirée avec Jean.
▿ Quartier : Vit dans un appartement spacieux de Baker Street avenue mais a son cabinet dans Raccoon square.
▿ Côté cœur : Il a le souvenir d'avoir aimé et il sait que c'est Sophie car de tels sentiments ne peuvent s'oublier. Même quand ils étaient tous deux enfants, il a toujours eu l'impression qu'il y avait un lien spécial entre eux, et ce genre de lien ne s'oublie pas peu importe les circonstances qui font que l'on a été séparés.
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Eurora
▿ Avatar : Chris Wood
▿ Disponibilités rp : dispo. | Sophie + Camille + Sophie (Noël) + le Docteur ... |
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Il est arrivé de son monde avec très peu de possession, si ce n'est une alliance qu'il porte à son annulaire, preuve qu'il a été marié. Il a le souvenir d'avoir aimé et il sait que c'est Sophie car de tels sentiments ne peuvent s'oublier. Il ne se souvient que de bribes de sa vie d'avant, des sensations, de brèves images comme issus d'un rêve dont on se réveille chaque matin. De son époque, il sait qu'il a eu des amis, un frère un peu compliqué mais qu'il adore quand même et quelque part, enfouis très profondément, il y a Sophie qui dort au fond de son coeur mais il n'a que cette alliance pour le lui rappeler, pour l'y raccrocher. Où se trouvent-ils tous ? Comment il est arrivé ici ? Même la vantardise de son frère Léon lui manque cruellement. Il y eut cette lune rouge, voilà tout ce dont il se rappelle. Il ne sait rien d'autre et erre à la recherche de gens qu'il connaît sans guère avoir l'espoir de les retrouver car il ignore à quoi ils ressemblent. Cela lui semble trop dur de tout recommencer de zéro en essayant d'oublier le sentiment que quelque part se trouvent ses proches et sa famille.
Jean rit de bon cœur quand il entendit Sophie lui dire qu'elle pouvait être infernale dans ces moments-là et qu'il aurait sûrement besoin de plusieurs jours de repos pour se reposer après les fêtes. Il n'était pas effrayé. Au pire, il prendrait un congé exceptionnel de plusieurs jours au bureau pour rester au fond de son lit ! De toutes façons, en ces jours de fêtes, les gens avaient rarement besoin d'un avocat. Les affaires reprendraient à fond dès la rentrée mais pour le moment c'était un peu au ralenti. C'était normal, les gens se concentraient plutôt à passer les fêtes avec leur famille et en général, ils achetaient tellement de choses et de nourriture pour leur festin de Noël qu'ils n'avaient plus beaucoup de sous à donner à un avocat.
« Ca se voit que tu n'as pas vu comme je me suis ennuyé les deux dernières années à Noël ! » rigola t-il alors qu'il se rapprocha un peu d'elle et qu'il passait un bras autour de sa taille. « Et puis si je dois prendre plusieurs jours de congé après Noël pour récupérer, je compte bien sur le fait que tu resteras avec moi... et j'imagine que tu as déjà prévu de rester en effet tout ce temps-là chez moi. Tu me devras bien ça de toutes façons. » ajouta t-il, en la regardant toujours avec un petit sourire amusé aux lèvres. Il ne faisait aucun doute qu'elle l'avait déjà tout planifié. Il la connaissait bien après tout... « D'ailleurs, je n'imagine pas passer mes jours de repos forcé autrement. » Donc implicitement, cela était bien une autorisation indirect pour le torturer autant qu'elle le pouvait en le traînant partout où elle le souhaitait !... Il avait si hâte de faire quelques activités avec elle. Par exemple le marché de Noël lui faisait tellement envie, et puis la patinoire... Et peut-être quelques manèges, et puis encore des friandises... Et puis il lui gagnerait aussi une énorme peluche qu'elle ramènerait chez elle et qui prendrait sûrement toute la place dans son lit mais ce n'était pas grave parce qu'elle serait si douce et si mignonne qu'elle adorerait dormir la tête posée dessus (tout en pensant à lui!).
« Surtout que je ne pense pas me tromper en disant tu as dû trainé partout Camille à Noël dernier. J'imagine combien elle va être rassuré cette année d'avoir un peu de repos bien mérité et cela ne me dérange pas du tout de prendre le relai... mais pas du tout ! »
Bien sûr, il aurait espéré pouvoir passer le réveillon de Noël avec Madeleine et Camille en plus de Sophie, ça ce serait vraiment le cadeau de Noël le plus parfait au monde. Il n'y avait rien de plus qu'il ne rêvait tant après qu'il ait retrouvé Sophie maintenant. Néanmoins, il savait que c'était fort peu probable. Noël, c'était demain. Ils n'avaient pas le temps de préparer un grand diner de famille pour fêter Noël et puis Camille et Madeleine avaient peut-être déjà des plans de faits pour la journée. Du moins, c'était ce que Jean pensait... Mais Sophie était quelqu'un de tant de surprises après tout.
Il aurait pu sortir plus à Noël dernier, mais la volonté n'y avait pas été. Son ami et collègue de bureau lui avait même proposé de venir avec lui et sa famille au marché de Noël, voire même à la patinoire, mais Jean n'avait pas bien envie de faire ces choses-là l'an passé, l'absence de trop de ses proches lui pesant beaucoup trop sur la poitrine. Quand le cœur n'y était pas, le cœur n'y était pas ; on ne pouvait pas se forcer. Il ne voulait pas ennuyer Sophie avec ça et il aurait voulu éviter de lui répondre que oui, la vie lui avait paru si triste sans eux tous, mais elle aurait su lire en lui de toutes façons.
Sophie lui avait alors demandé ce qu'il faisait pour Noël et s'il voudrait bien le passer avec elle. Il avait alors répondu à l'affirmative évidemment, et il rit alors qu'elle lui disait qu'il avait tardé trop à le lui demander et donc il avait bien fallu qu'elle le fasse. De toutes façons, impatiente comme elle était, ce serait toujours trop tôt pour Sophie ! Et en effet, Jean avait bien escompté lui demander au cours de cette soirée s'ils pouvaient passer le réveillon du lendemain ensemble. Elle lui demanda ensuite si cela ne le dérangerait pas que Camille et Madeleine restent à Noël avec eux même si elle ne leur avait pas encore demandé. Haussant les sourcils, il la regarda curieusement à ces mots. « Attends... Tu as préparé quelque chose pour Noël pour nous tous et tu n'as même pas encore prévenu Camille et Madeleine ?? » Il se retint de justesse mais il fut soudain saisi de l'envie d'éclater de rire franchement. Pourquoi cela ne l'étonnait pas en même temps ? « Tu n'as pas peur qu'elles aient fait des plans de leur côté ? » C'était du Sophie tout craché et il ne pouvait pas dissimuler son expression amusée. Cela lui avait manqué de taquiner Sophie, ça c'était sûr... Elle-même n'était pas en reste niveau taquineries mais Jean devait le reconnaître, cela lui avait manqué de plaisanter avec elle et de la taquiner.
Alors qu'elle lui disait qu'elle n'avait jamais eu l'intention d'apprendre à cuisiner depuis qu'elle était ici et que donc la présence de Jean était plus que requise pour préparer le repas de Noël, il se figea. Pour toute la journée du 24 ??! Il allait passer toute la journée à cuisiner ou quoi? Elle avait l'air très sérieuse en tous cas ! Et ben, elle le mettait un peu sur le fait accompli là et il répondit avec amusement : « Alors tant que tu restes avec moi comme assistante, ça ne me dérange pas. Hors de question que tu sortes t'amuser ou même aller faire une sieste pendant je travaille dans la cuisine ! Par contre, le soir je ne cuisine rien, ce sera les restes du midi ! » Il supposait de toutes façons qu'elle avait acheté des provisions pour faire un festin pour au moins trois jours et pour nourrir au moins cent personnes. « Alors, par contre... Je crois que tu surestimes un peu mes compétences en cuisine... J'arrive à suivre une recette dans un livre assez fidèlement mais quand même, je ne suis pas un expert donc j'espère que je ne te décevrai pas... » Même si tout ce qu'il cuisinerait risquait fort d'être bien plus appétissant de toutes façons que si c'était Sophie aux fourneaux. Il ne voulait pourtant pas qu'elle se fasse des fausses idées sur ses capacités et cuisinier alors il s'empressa de refroidir un peu ses ardeurs.
« Par contre, j'ai déjà fait des Tiramisu et je dois avouer qu'ils étaient très bien réussi. Je pourrai vous en faire pour le dessert si vous voulez. »
Tout en parlant, Jean buvait son verre, trop lentement au goût de Sophie cependant. A un moment, son regard fut attiré par une jeune homme aux cheveux sombres qui se dirigeait vers un autre lui ressemblant énormément. Le premier avait l'air assez en colère de voir le second et quelques secondes, Jean fut intrigué et observa le manège des jeunes gens. Les gens ne pouvaient-ils pas laisser leurs querelles de côté un jour de fête ? Mais son attention revint vite sur Sophie alors qu'elle reprenait la parole et qu'elle lui disait de finir vite son verre. Qu'est-ce qu'elle avait en tête voyons ?? L'impatience dont faisait preuve Sophie lui tira un sourire mais ce n'est pas pour autant qu'il s'empressa de vider son verre. Après un moment interminable pour Sophie, il posa enfin son verre vide sur la table et à peine l'avait-il posé qu'il sentait déjà la main de la jeune femme s'emparer de son autre main avant de l'emmener vers le milieu de la salle en lui disant qu'ils n'étaient pas obligé d'attendre une musique plus décente pour pouvoir danser.
« Sophie... Un jour, il va falloir apprendre un peu à être patiente. » dit-il alors en riant. En revanche, il ne se plaignait pas. Pas du tout même. Il était trop ravi de danser avec elle même si la musique d'ambiance lui faisait plus mal aux oreilles qu'autre chose. Un sourire toujours collé aux lèvres, il posa alors une main dans son dos, l'autre tenant toujours celle de Sophie. Un, deux, trois... Allons-y alors. Il fallait juste faire abstraction de la musique ambiante actuelle qui lui vrillait plus les tympans qu'autre chose mais dès qu'il commença à tourner avec Sophie, il oublia progressivement le reste et c'était comme s'ils étaient de retour dans la grande salle de réception à Fleurville ou dans la maison de ses parents à Paris.
« Alors, je suppose que tu as déjà tout programmé de ce que nous allons faire après ? Est-ce que je peux avoir un indice ou c'est censé rester un mystère ? » lui demande t-il avec un petit sourire en coin.
There are some things that are hard to forget. There are some people that make you feel home. It just feels right to be by their side.
(c)ambrose
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Dim 26 Déc 2021 - 9:53
Amy se demande encore ce qu'elle fiche ici. Pour la millionième fois au moins, d'ailleurs. Elle a entendu parler de ce bal de Noël et a immédiatement eu envie d'y faire un tour. Amy a toujours adoré les réceptions de ce genre, les bals et le reste. A Paris, elle a assisté à un certain nombre de ceux-ci et ça a toujours été de très bons souvenirs, donc... elle s'est dit "pourquoi pas". Sauf que lors de soirées, Amy a toujours été accompagnée. Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Joliment apprêtée avec une robe de soirée, bien coiffée et maquillée pour l'occasion, elle se présente dans la salle seule, sans personne à son bras. Un peu mal à l'aise, elle se demande si elle ne devrait pas faire demi-tour... Puis elle voit au loin un buffet, avec de la nourriture et surtout, de l'alcool. Voilà qui la motive un peu plus ! Non pas qu'elle soit venue uniquement pour ça, au contraire : mais l'intérêt d'un bal, c'est également en grande partie la nourriture et les boissons gratuites ! Et Amy compte bien profiter de ça au moins, puisqu'elle le peut ! Elle se dirige donc vers le buffet sans attendre, non sans admirer au passage les magnifiques décorations placées un peu partout dans la salle. Amy est une vraie enfant et adore tout ce qui a attrait à Noël, depuis toujours. Voilà pourquoi elle est également venue ! Après tout, qui a besoin d'un homme pour passer une jolie soirée ?! Une fois devant le buffet, elle ne sait que choisir et est en pleine réflection, quand elle entend vaguement un éclat de voix, venant de quelques mètres plus loin. Pourtant, c'est assez bruyant ici, mais cette voix à percé malgré tout jusqu'à ses oreilles. Sourcils froncés, elle tourne la tête, essayant de déterminer la provenance de ce tapage et d'identifier la personne responsable, par la même occasion...
Du chantage ? Si peu, si peu. Pour elle, ça n’y ressemble pas. Si elle veut faire du chantage, quand elle décide de faire du chantage, elle ne s’y prend pas comme ça, mais bien sûr, tout ceci n’est qu’un jeu, et un jeu que Villanelle espère suffisamment émoustillant aux yeux d’Eve pour que cette dernière y cède sans discuter davantage. Et sur le moment, quand elle affirme avoir gagné, elle le pense effectivement. Elle a une lueur victorieuse dans le regard et un sourire mutin au coin des lèvres. Elle croit véritablement qu’elles y gagneront toutes les deux. Autant l’une que l’autre, elles ne savent tout bonnement pas être sages, et certainement pas quand elles sont l’une avec l’autre. Elles se poussent mutuellement dans leurs retranchements. Et souvent, c’est pour leur plus grand plaisir à toutes les deux.
Elle ne se fait clairement pas prier quand, après avoir déposé un baiser sur ses lèvres, Eve l’entraîne par la main jusqu’aux toilettes. Pas l’endroit le plus glamour, certes, mais tous ont tendance à convenir quand il est question de satisfaire leur libido complètement débordante. Bien vite, elles se retrouvent toutes les deux dans l’une des cabines, et l’instant d’après, leurs lèvres s’embrassent, s’effleurent, leurs mains se caressent, leurs corps se cherchent. Villanelle, comme toujours quand il est question d’Eve, sent tous ses sens s’embraser. Et son envie se fait plus pressante que jamais.
Elle ne songe plus qu’à ces lèvres qu’elle veut embrasser encore et encore, et à ce corps qu’elle veut retrouver dans son plus simple appareil… Sans imaginer qu’Eve avait une idée bien précise de la manière de pimenter les choses. Le sourire de Villanelle s’agrandit quand elle la voit tirer des menottes de son sac. Elle n’est clairement pas réticente à ce genre de jeux, et, bien au contraire, sent son excitation grimper encore en flèche. Une menotte refermée autour de son poignet, une autre autour d’un tuyau au mur, Eve se recule et la contemple un instant. Villanelle est convaincue qu’Eve doit adorer l’idée de l’avoir, ainsi, à sa merci. Mais son sourire s’estompe au moment de voir à quoi rime le manège de son amante.
« EVE ! » Elle a hurlé son nom, faisant fi de la moindre discrétion. « Je te jure que si tu quittes cette cabine, je me libère, quitte à inonder les chiottes, et je t’étrangle avec ces putains de menottes. »
Elle n’est pas entièrement sérieuse, mais en partie quand même. Accepter de perdre le contrôle, en compagnie d’Eve, peut avoir quelque chose de grisant, d’excitant, mais dans une certaine limite. Elle ne peut vraiment pas tolérer la perte totale, entière de contrôle. Dès le moment où elle n’a vraiment plus la maîtrise d’une situation, ce qui était jusqu’ici une source de plaisir et d’amusement pour elle devient définitivement tout autre chose.
Code by Laxy
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Lun 3 Jan 2022 - 22:14
Le bal de Noël.Le hurlement de la jeune femme fit sourire Eve, qui faillit plaisanter sur le sujet en faisant remarquer que tout le monde allait penser que c'était un cri de plaisir et non de rage. Mais, consciente que ç'aurait été là trop jouer avec le feu, elle s'abstint et se contenta de fixer son amante pendant que celle-ci manifestait son mécontentement. La menace qu'elle lui adressa lui fit esquisser un sourire mesquin. Son esprit corrompu ne pouvait s'empêcher de trouver l'image de la jeune femme, l'étranglant en répercussion de son geste, terriblement séduisante. Elle savait qu'elle n'irait pas jusqu'au bout. L'une comme l'autre avait passé le stade des tentatives d'assassinat. Si un soupçon de violence et de défi continuait par moments de planer sur leur relation, elles savaient toutes deux que cela se passait dans un contexte bien plus sain et contrôlé qu'autrefois.
- Allons, chérie. Fais-moi confiance. Je t'ai dit que je te libèrerais d'ici quelques minutes.
C'est certain, Eve prenait un plaisir bien particulier à l'avoir à sa merci de cette manière. Mais ce plaisir n'était pas seulement sadique, ou possessif, ou le résultat de son esprit de contradiction et de son goût pour la provocation toujours plus développé en compagnie d'Oksana. Ce plaisir était en partie dû au fait qu'elle savait ce dont son amante était capable. Elle savait qu'il y aurait de grandes chances pour qu'elle se mette à hurler, tout comme il y avait de grandes chances pour que ce geste lui déplaise et qu'elle s'emporte. Mais tout comme elle chérissait la douceur et la vulnérabilité de sa partenaire, elle appréciait ce côté plus mercurial chez la jeune femme. C'était exaltant. C'était le gage d'une force de caractère qui ne manquait jamais de la séduire.
Elle aurait peut-être dû se faire soigner pour cette tendance qu'elle avait à jouer avec le feu. Mais en cet instant, Oksana était superbe. C'était bien la preuve qu'elle était superbe en toutes circonstances. Même lorsqu'elle était fâchée. Et puis, l'esprit aviné d'Eve ne pouvait s'empêcher de songer à la nuit à venir, où elle espérait bien obtenir une réconciliation sur l'oreiller.
Elle fit d'abord mine de sortir, sans détacher son regard du sien, simplement pour lui donner quelques frissons supplémentaires. Mais, finalement, la partie la plus dévouée d'Eve prit le dessus et l'idée de causer une véritable peine à sa moitié lui fut insoutenable. Elle lâcha donc la poignée qu'elle venait de saisir et, dans un soupir, s'avança finalement pour déposer un baiser rapide sur les lèvres de la plus jeune et, finalement, la libérer.
Dans le fond, Villanelle sait très bien qu’Eve ne la laisserait jamais dans une telle situation bien longtemps, mais ça ne l’empêche pas, sur le moment, de voir rouge. Parce qu’elle n’a rien vu venir et qu’elle s’est fait avoir, sa fierté en prend forcément un coup, et par ailleurs, elle n’aime définitivement pas se retrouver en position de parfaite et totale vulnérabilité. Elle l’est toujours en compagnie d’Eve, quelque part, mais sa fiancée est autant sa faiblesse que sa force, et par conséquent, il lui est plus simple de l’accepter et de l’endurer dans une situation où elle ne se retrouve pas directement, physiquement, en position de faiblesse et de soumission. Quelques minutes, c’est long, c’est beaucoup trop long, et Villanelle n’a aucune envie de l’accepter.
Elle est prête à hurler, quitte à attirer l’attention tout autour, elle n’a pas forcément envie d’être vue dans cette position, mais elle veut compter sur le fait qu’Eve ne voudra pas non plus qu’on l’associe à une telle situation, quoi qu’elle puisse penser sur le moment.
« EVE, TU FAIS UN PAS DE PLUS…. », la menace Villanelle toujours sans baisser le ton, lui adressant son regard le plus assassin alors que sa compagne fait mine de vouloir s’en aller, mais elle n’a pas besoin d’aller plus loin dans les menaces, finalement, car Eve accepte tout compte fait de lui obéir et de faire machine arrière.
Elle accepte finalement de la détacher. Villanelle masse son poignet douloureux tout en toisant Eve d’un regard assassin. Clairement, elle est en rogne. Et ce n’est pas le rapide baiser qu’elle dépose sur ses lèvres ou même ses excuses qui parviennent à la calmer. Bien sûr, Villanelle finira par décolérer. Il est même plus que probable qu’elle prenne plaisir à leurs réconciliations à venir. Elle est incapable d’être en colère contre Eve trop longtemps dans tous les cas. Elle l’aime définitivement trop pour cela. Et quand elle aura pris un peu de recul sur cette situation, elle sera peut-être même capable d’en retirer une certaine admiration pour le cran d’Eve. Après tout, elle ne l’aime jamais autant que quand elle est comme ça.
« Je devrais annuler nos fiançailles tout de suite », boude-t-elle quand même en se redressant, mais plus pour la forme qu’autre chose, évidemment. Car elle est loin d’en vouloir tant que cela à Eve, et certainement pas au point de vouloir en arriver à de telles extrémités. Non, pas le moins du monde, définitivement pas. Elle n’a certainement pas envie de revenir sur ce moment si parfait, si important qu’elles ont vécu, même si la situation a réussi à dégénérer en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, à l’évidence. « Ce soir, c’est toi qui est attachée », ajoute-t-elle sur le ton de la menace, même si cela tient davantage de la promesse, en réalité, puisque ça ne peut qu’en dire long sur ce qui les attendra quand elle auront décidé avoir suffisamment profité des festivités proposées ici.
Code by Laxy
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Mar 4 Jan 2022 - 21:31
Le bal de Noël.Le regard assassin de la jeune femme avait de quoi effrayer n'importe qui. Hélas, lorsque cela concernait Oksana, l'effroi chez Eve était très vite atténué par de l'euphorie. Il y avait quelque chose d'excitant à obtenir la confirmation que, malgré les années à se poursuivre mutuellement, elles ne cessaient de se surprendre et de se faire réagir avec autant d'intensité.
Lorsqu'elle retrouverait le calme de leur chambre et après avoir consacré un certain temps à de l'introspection, Eve finirait par admettre que ce geste, en plus d'avoir été une opportunité trop belle pour ne pas la tenter, avait également été destiné à apaiser ce sentiment plus confus de bonheur absolu qu'elle avait ressenti suite à la demande d'Oksana. Malheureusement, Eve ne savait pas être heureuse. Elle ne savait pas comment gérer cela, et finissait toujours par gâcher ce sentiment, d'une manière ou d'une autre. Ses agissements étaient plus chaotiques encore quand elle était avec la jeune femme. Mais elle espérait tout de même que cette dernière saurait le lui pardonner. A vrai dire, elle songeait déjà à diverses manières de se faire pardonner.
La possibilité que Villanelle annule leurs fiançailles la fit ricaner doucement mais, silencieusement, lui causa une certaine angoisse. Elle choisit cependant de ne pas lui laisser l'opportunité de songer sérieusement à cette hypothèse et se hâte de l'embrasser de nouveau, plus longuement et avec bien plus de douceur que quelques minutes auparavant. Elle passa la main sur sa joue et murmura d'un air complice :
- Trop tard pour ça. J'ai déjà accepté.
La menace qui suivit, qu'elle comprit bien évidemment comme une promesse, la fit rire plus franchement.
- On verra ça, s'empressa-t-elle de modérer tout en rangeant les menottes là où elles se trouvaient auparavant.
Une fois de plus, elle ne voulut pas lui laisser l'occasion de réfléchir davantage à la question et prit sa main pour l'entraîner à l'extérieur de la cabine. Elle lui adressa un sourire d'excuse, la fixant avec amour et sincérité, avant de reprendre la direction des festivités.
- Allez viens, retournons danser.
Sans lâcher sa main, elle se dirigea une nouvelle fois vers l'espace réservé aux danseurs et les fit se joindre aux autres couples de danseurs. :copyright: 2981 12289 0
Juste parce qu’elle a ricané, Villanelle a très envie d’aller jusqu’au bout de sa menace et d’annuler leurs fiançailles, ou de lui faire croire le temps de quelques jours, en tout cas. Oui, je ne vous le fais pas dire, ce serait là une attitude tout à fait immature, mais n’allons pas prétendre ignorer, à ce stade, que Villanelle avait la fâcheuse tendance à agir en enfant capricieuse au quotidien. Elle n’aime pas le rire d’Eve, qui lui donne le sentiment qu’elle la croit acquise. Pourquoi ne le devrait-elle pas, en même temps ? Il est certain qu’elle l’est bel et bien, mais ça n’empêche pas Villanelle de ne pas apprécier l’idée… elle aime davantage celle de devoir la conquérir et reconquérir, encore et encore, sans jamais d’interruption.
Elle n’envisage pas de considérer une éventuelle angoisse de la part d’Eve. Même si elle veut croire connaître cette dernière par cœur ou presque, son interprétation de son comportement se heurte aux limites de ce qu’elle peut être à même de comprendre des émotions humaines, et elle n’imagine pas un seul instant qu’Eve puisse avoir le moindre doute, quand elle voudrait lui en communiquer, par plus caprice, rien d’autre. Elle s’apaise néanmoins quand Eve l’embrasse de nouveau avant de caresser sa joue avec douceur. Et un fin sourire étire ses lèvres quand elle lui fait remarquer qu’elle a déjà accepté dans tous les cas.
Pour ce qui est de ce qui les attendra le soir même, il n’y a, aux yeux de Villanelle, pas de « On verra » qui tienne. Elle sait précisément ce qu’elle veut, et ce qu’elle obtiendra. Elle a bien l’intention d’obtenir une revanche qu’elle considère plus que méritée en l’occurrence. Difficile de rester fâchée bien longtemps dans tous les cas, pas quand Eve la regarde de cette manière, avec ce mélange d’excuse et de tendresse sincère qui lui font baisser les armes et la garde en un rien de temps.
« Qu’est-ce que tu fiches avec des menottes dans ton sac de toute façon ? » demande Villanelle tout en se laissant entraîner jusqu’à la piste de danse.
Tout en attirant Eve à elle, Villanelle mène la danse, appréciant la proximité de sa fiancée tout contre elle. Sa fureur d’il y a un instant s’est presque totalement dissipée, remplacée par une autre émotion bien plus agréable, bien plus séduisante. Pendant, elle ne dit rien, elle laisse leurs corps se mouvoir au rythme de la musique, prenant plaisir à leur proximité, à l’intimité toute naturelle qu’une danse induit forcément. Puis, après un moment, elle reprend finalement la parole.
« Je crois que j’ai vraiment une mauvaise influence sur toi », ajoute-t-elle avec un fin sourire, son visage tout contre le sien et son souffle sur sa peau. « Mais tu as gagné, tu n’es définitivement pas sage », ajoute-t-elle avec malice.
Code by Laxy
Invité
Mer 5 Jan 2022 - 22:45
Le bal de Noël.Eve sentait bien que l'emportement de la plus jeune n'était pas totalement apaisé. Ce qui était peu surprenant, étant donné son caractère impétueux. Elle trouvait secrètement l'énergie qu'avait Oksana, lors de ces instants où elle était ne serait-ce que légèrement énervée, très séduisante. Mais elle se garda bien de le lui avouer, ne voulant pas qu'elle se vexe. Eve admirait constamment la jeune femme. Que celle-ci fasse preuve de vulnérabilité, de douceur, d'arrogance ou de colère. Tout était un sujet d'admiration lorsque cela la concernait.
- Je les ai empruntées. Au boulot, avoua-t-elle d'un air coupable.
Elle n'avait pas demandé la permission avant de se servir, bien sûr. Mais elle aurait volontiers argumenté en prétextant qu'il était possible qu'elle doive un jour placer un criminel en état d'arrestation, ou neutraliser un ennemi, et dans ces cas-là avoir des menottes sur soi, c'était bien pratique. Evidemment, elle n'aurait pas pu admettre que la véritable raison qui avait motivé son geste était précisément celle qu'elle venait d'exécuter en les passant aux poignets de sa compagne. La prochaine fois qu'elle le ferait, ce serait dans un contexte bien plus intime et cette fois-là, Villanelle ne s'en sortirait pas et resterait attachée bien plus longuement que cela... Pour leur plaisir à toutes les deux.
Du moins, c'était ainsi que les choses se passaient dans l'imagination d'Eve, ce qui n'était pas nécessairement une bonne référence.
Elle se tut et profita de la danse. Son corps pressé contre le sien, son souffle sur sa peau, elle ferma les yeux et inspira longuement son parfum. Elle s'imprégna d'Oksana, de sa présence et de sa chaleur. Elle vivait leur danse comme une étreinte améliorée. Une étreinte terriblement intime, où elles pouvaient se permettre d'exprimer silencieusement leur amour sans crainte des répercussions. Cette danse l'apaisait. Elle aurait aimé rester des heures dans cette position, à se laisser guider par la plus jeune sans se préoccuper du reste.
La dernière remarque de sa partenaire la fit sourire.
- Je crois que tu as raison.
Elle laissa passer un temps de silence durant lequel elle frotta doucement sa joue contre la sienne en une caresse affectueuse.
- Tu t'ennuierais si c'était le cas, répondit-elle avec une douceur facétieuse. :copyright: 2981 12289 0
Noël où Navidad comme on le nomme à Avalor est très important là bas, c'est la fête de la famille, nous avons nos chants traditionnels mais ici hélas je n'ai plus ma famille pour partager avec elle ce moment joyeux, même si je la cherche ardemment sans résultat. Ça ne m'empêche pas de participer au bal de noël, en tant que chancelier je me dois de représenter Avalor même ici, après tout ce n'est pas pour rien que la brocante à pour nom Avalor Shop. J'y vais avec Elena, la patronne, cette jeune femme m'agace au plus haut niveau, elle est trop jeune pour gérer un commerce mais je n'ai pas mon mot à dire.
Je m'habille avec un vêtement semblable à celui que je porte en tant que chancelier, mais avec une tonalité plus en raccord avec les festivités du moment : Un manteau rouge avec un foulard vert rehaussé de petites bottes de père noël, un pantalon blanc avec des flocons et pour finir des bottes noires. Je n'oublie pas d'emmener ma guitare pour appuyer une ambiance. Je rejoins Elena devant la porte de la salle où se déroule le bal, elle est vêtue d'une robe rouge avec des dorures savamment rehaussée par une guirlande de houx dans ses cheveux d'un noir de jais. Je pénètre avec elle dans le lieu où se trouve un immense sapin de noël et des cadeaux dessous, une table de banquet avec des mets divers et variés.
《Ils ont du goût dans cette ville, je dois le reconnaître, mais tout de même les noëls à Avalor ont plus de coeur et d'âme》
Mes yeux ne cessent de scruter les cadeaux sous le sapin, ma curiosité me démange grandement de les ouvrir pour trouver le mien, mais comment satisfaire mes désirs tout en restant d'une dignité absolue ? Je vois ma patronne occupée à discuter avec une femme, coupe de champagne à la main, je me faufile derrière le sapin et m'empare d'un paquet bleue.
《Esteban ? Il n'est pas encore le moment d'ouvrir les cadeaux, alors lâcher celà voulez-vous ? 》
《 Je suis Esteban Flores, chancelier du royaume d'Avalor, membre très éminent du grand conseil d'Avalor, j'ai donc toutes les permissions possible et inimaginable, comme celle d'ouvrir un cadeau de noël avant l'heure !》
《Roh, ce que vous pouvez être pénible, chancelier》 《Vous êtes impertinente, on ne vous l'a jamais dit ?》
Un petit sourire amusé se faufile sur les lèvres de la jeune insolente et elle interpelle la femme qui parlait avec elle quelque instant plus tôt.
《Vous savez que Esteban joue divinement bien de la guitare ? Il va montrer à tous combien ces doigts sont aussi agiles sur une guitare qu'avec une facture》
De guerre lasse je suis contraint d'abandonner mon bien, non sans toiser Elena d'un regard condescendant au passage, elle ris sous cape, je m'empare d'une chaise, je la pose à côté du sapin et j'entame un chant de noël Avalorien intitulé "Lumiere et amour".