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DANS CE PETIT TABLEAU, TU TROUVERAS TOUS LES LIENS UTILES QUAND TU ES EN TRAIN DE RP.
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(terminé) Tu es là ⊹ Jean.

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Sophie de Réan

Sophie de Réan

(terminé) Tu es là ⊹ Jean. 38c94dd61195a156e9530408f6359650316794ee
▿ Ton univers : Les malheurs de Sophie.
▿ Date de naissance : 19/07/1996
▿ Age : 28
▿ Métier : à la tête d'une fortune plutôt importante, elle gère ses biens et son argent en investissant dans les petites et grandes entreprises de la ville.
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans une maison bien trop grande pour elle seule - qu'elle a longtemps partagée avec Sabrina.
▿ Côté cœur : mariée à Jean de Rugès.

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▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : halay.
▿ Avatar : ellie bamber.
▿ Copyright : freaks-how (avatar) | ladiesofcinema & evansyhelp & christmastown (gifs) | halay/b.h. (moodboard).
▿ Disponibilités rp : disponible. (Jean ▿ Jean ▿ Jean|Camille|Paul|Mary ▿ Camille ▿ Sabrina ▿ Mary ▿ Belle ▿ Louise ▿ Sabrina ▿ Paul ▿ Paul/Mary ▿ ...)
▿ Autre(s) compte(s) : Elizabeth Tudor ▿ Amy Pond ▿ Clarke Griffin ▿ Anna d'Arendelle ▿ Jodie Holmes ▿ Hermione Weasley ▿ Jasmine d'Agrabah ▿ Ambrose Spellman ▿ Mathilde Sorel ▿ Maura Franklin ▿ Katherine Pierce ▿ Mycroft Holmes ▿ Greer de Kinross ▿ Kara Williams ▿ Sybil Crawley ▿ Lucy Westenra ▿ Sasha Braus ▿ Freya de Vanaheim ▿ Harry T. Osborn.
▿ Messages : 6832
▿ Points : 8875
▿ Date d'inscription : 09/02/2019
▿ Notes :


de son monde d'origine, elle est arrivée avec deux choses : le mouchoir que sa mère lui avait brodé, il se trouvait dans l'une de ses poches. A ses côtés, posé par terre, elle a également trouvé le petit carnet que Jean lui a offert lorsqu'ils étaient enfants. Elle porte également une alliance, seule preuve de son mariage avec Jean, dont elle n'a pas de souvenirs.

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(terminé) Tu es là ⊹ Jean. Sophie10


Lun 22 Nov 2021 - 1:40

Depuis quelques temps déjà, Sophie voyait les choses s'arranger dans sa vie. En plus de Camille, elle avait désormais retrouvé Madeleine. Si sa famille n'était pas encore au complet, elle se rassurait en se disant qu'avec le temps elle retrouverait les autres. Il lui avait fallu beaucoup de patience avant d'avoir la chance de retrouver Madeleine. Peut-être allait-il lui falloir autant de temps pour retrouver les autres, mais peu importe. Elle était de nouveau pleine d'espoir et, malgré l'impatience habituelle de Sophie, cette fois-ci, elle était prête à attendre. Ils étaient là. Ils finiraient par tous se retrouver et ne former qu'une seule et grande famille comme autrefois.

Madeleine n'était pas la seule bonne nouvelle dans la vie de la rousse. Elle ne vivait plus seule désormais. Depuis quelques semaines, Sabrina était venue partager cette maison bien trop grande pour Sophie seule. Il n'était alors plus question de passer toutes ses soirées seule, il n'était plus question de ne jamais avoir de compagnie. La jeune femme n'était pas là tous les jours, partageant son temps entre chez Sophie et chez son père, mais cela suffisait à rompre la solitude et l'ennui qu'éprouvait Sophie depuis son arrivée dans ce monde.

Heureuse et joyeuse comme elle ne l'avait pas été depuis longtemps, la jeune femme avait passé la journée dehors. Si sa matinée avait été consacrée à un rendez-vous beaucoup trop long avec un chef d'entreprise beaucoup trop ennuyeux et sérieux, son après-midi avait été consacré à ne rien faire d'autre que se balader. Le temps était plutôt agréable, bien que le froid qui annonçait l'hiver était déjà bien présent, alors elle en profitait. C'était si agréable de se balader sur la plage, de ne rien faire d'autre que de repenser à la joie d'avoir désormais ses deux soeurs avec elle, de se laisser distraire par un rien et de simplement profiter. Elle en profitait à tel point qu'elle ne fit à aucun moment attention à l'heure qu'il pouvait être. Elle ignorait depuis combien de temps elle était sur cette plage, mais la nuit commençait déjà à tomber. Il était grand temps pour elle de rentrer et de se mettre au chaud.

Sur le chemin du retour, perdue dans ses pensées, elle ne fit pas réellement attention au chemin qu'elle était en train d'emprunter. A tel point qu'elle aurait pu se retrouver à l'autre bout de la ville sans même s'en rendre compte. La seule chose qui permit à Sophie de sortir de ses pensées était cette monstrueuse pluie qui se mit à tomber brusquement. Si Sophie avait bien compris quelque chose depuis qu'elle était ici, c'était que le temps pouvait changer en un rien de temps et qu'il ne fallait jamais chercher aucune logique à ce qui était en train de se passer. Cette fois-ci, il ne s'agissait pas du genre d'averse où il suffisait d'attendre quelques minutes pour que ça passe, ni même celle où l'on pouvait continuer d'avancer, se pressant pour rentrer se mettre à l'abri. Entre la nuit qui était tombée, la pluie et le vent qui s'était levé, il était impossible pour Sophie de continuer. Déjà parce qu'elle n'arrivait pas à reconnaître l'endroit, ensuite parce qu'elle n'y voyait plus grand chose et enfin parce qu'elle se méfiait des surprises de cette ville. D'autant plus qu'elle entendait l'orage arriver, ce qui n'allait rien arranger.

Il lui fallait donc trouver un endroit où s'abriter. Hors de question qu'elle reste dehors par ce temps qui lui rappelait déjà de bien trop mauvais souvenirs. La rue semblait déserte. Pas un passant. Sans doute s'étaient-ils tous déjà réfugiés quelque part en voyant la tempête arriver, n'étant pas tous aussi distraits que pouvait l'être Sophie. Sophie se stoppa donc en plein milieu de cette rue non seulement vide de passant, mais vide de toute boutique où elle aurait pu chercher refuge. C'était étrange, il lui semblait même qu'elle n'était jamais passée par ici, mais elle préférait ne pas y penser. En y regardant de plus près, l'endroit semblait presque vide de bâtiment. A force d'observation, en s'avançant lentement dans la rue, elle tomba enfin sur une porte ouverte, une porte qui ne ressemblait pas à celle d'une maison habitée - l'endroit en question ressemblait davantage à un minuscule bâtiment dont Sophie ignorait la fonction. Sophie hésitait, mais après un premier coup de tonnerre qui la fit sursauter, elle se décida et s'y aventura. Au pire, si c'était bel et bien chez quelqu'un, elle se ferait mettre à la porte - mais quelle idée aussi de laisser une porte grande ouverte, non ? - et si c'était bien un lieu vide, elle serait au moins à l'abri pour quelques minutes. Enfin, si elle réussissait à refermer cette maudite porte derrière elle qui semblait vouloir lui résister et si la ville ne lui réservait pas de nouvelles surprises, d'autant qu'à l'extérieur les éléments semblaient se déchaîner et l'averse se transformait en véritable tempête.


Dernière édition par Sophie de Réan le Ven 2 Déc 2022 - 4:00, édité 1 fois
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Jean de Rugès

Jean de Rugès

(terminé) Tu es là ⊹ Jean. 9j1k
▿ Ton univers : Les Malheurs de Sophie
▿ Date de naissance : 11/02/1993
▿ Age : 31
▿ Métier : avocat
▿ Quartier : Vit dans un appartement spacieux de Baker Street avenue mais a son cabinet dans Raccoon square.
▿ Côté cœur : Il a le souvenir d'avoir aimé et il sait que c'est Sophie car de tels sentiments ne peuvent s'oublier. Même quand ils étaient tous deux enfants, il a toujours eu l'impression qu'il y avait un lien spécial entre eux, et ce genre de lien ne s'oublie pas peu importe les circonstances qui font que l'on a été séparés.
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Eurora
▿ Avatar : Chris Wood
▿ Disponibilités rp : dispo. | Sophie + Camille + Sophie (Noël) + le Docteur ... |
▿ Autre(s) compte(s) : Ted Tonks ; Ulrich Stern ; Rolf Scamander ; Chris Halliwell ; Lyra Belacqua ; Jughead Jones ; Colin Bridgerton ; Léo Wyatt
▿ Messages : 615
▿ Points : 2608
▿ Date d'inscription : 15/11/2021
▿ Notes : (terminé) Tu es là ⊹ Jean. 4lzy

Il est arrivé de son monde avec très peu de possession, si ce n'est une alliance qu'il porte à son annulaire, preuve qu'il a été marié. Il a le souvenir d'avoir aimé et il sait que c'est Sophie car de tels sentiments ne peuvent s'oublier. Il ne se souvient que de bribes de sa vie d'avant, des sensations, de brèves images comme issus d'un rêve dont on se réveille chaque matin. De son époque, il sait qu'il a eu des amis, un frère un peu compliqué mais qu'il adore quand même et quelque part, enfouis très profondément, il y a Sophie qui dort au fond de son coeur mais il n'a que cette alliance pour le lui rappeler, pour l'y raccrocher. Où se trouvent-ils tous ? Comment il est arrivé ici ? Même la vantardise de son frère Léon lui manque cruellement. Il y eut cette lune rouge, voilà tout ce dont il se rappelle. Il ne sait rien d'autre et erre à la recherche de gens qu'il connaît sans guère avoir l'espoir de les retrouver car il ignore à quoi ils ressemblent. Cela lui semble trop dur de tout recommencer de zéro en essayant d'oublier le sentiment que quelque part se trouvent ses proches et sa famille.

(terminé) Tu es là ⊹ Jean. 219728_7ed1b00613


RP en cours:
Sophie [2] | Sophie, Camille & Madeleine | Docteur Eleven |
Sophie [3] | Paul | RP famille (Noël 2) |

Rps finis:

Sophie [1] | Camille | Elijah


Lun 22 Nov 2021 - 3:40

Jean était au bureau depuis le matin. Il travaillait sur un dossier complexe de divorce entre deux partis qui ne voulaient rien entendre ou laisser le moindre argent à leur conjoint. Il tentait désespérément de trouver un terrain d'entendre mais n'y était pas encore pas encore parvenu et le couple était censé passer le voir le lendemain. La journée promettait d'être difficile. Son partenaire de bureau qui travaillait avec lui depuis maintenant trois ans passa la tête dans la porte entrebaillée vers les 17 heures pour lui dire qu'il allait rentrer chez lui et qu'il lui disait à demain. Sans se déconcentrer de son travail, Jean lui répondit d'un signe de la main. Il n'avait pas personnellement  envie de rentrer chez lui. Se souvenant alors de ce que Chris lui avait dit au matin, il releva la tête avant de lui dire :

« Ah oui, tu m'as dit ce matin que vous diniez au restaurant ce soir toi et Sarah n'est-ce pas ? Tu lui passeras le bonjour. »

« Oui, c'est ça, passe une bonne soirée. »
lui fit son collègue avant de disparaître derrière la porte et de sortir du cabinet.

Après le départ de son collègue, Jean retourna à son ordinateur et entreprit de répondre encore à deux ou trois emails et à passer un appel téléphonique avant qu'il ne songe à fermer le cabinet pour la journée et à rentrer chez lui. Il se dit qu'il allait probablement mettre une pizza au four dès en arrivant chez lui.  Quand il était arrivé ici, il avait découvert beaucoup de choses comme par exemple le téléphone, mais aussi les ordinateurs et il s'était d'ailleurs très vite habitué à les utiliser. Il y avait aussi les pizza. Il avait trouvé cette étrange nourriture un peu étrange au début mais ce n'était pas mauvais du tout et pratique quand on rentrait tard le soir chez soi après une journée de travail où on avait pas forcément envie de cuisiner. La solitude de son appartement lui pesait parfois et il aurait bien aimé acheter un chien à plusieurs reprises il avait été tenté, histoire que son appartement soit un peu plus vivant, mais ce n'était pas la peine car avec les horaires qu'il faisait souvent il n'aurait même pas le temps de l'emmener promener.

Quand il se retrouvait chez lui, Jean ne pouvait s'empêcher de penser à toutes les personnes qu'il avait connu dans son passé et qu'il n'avait pas revu depuis qu'il était ici. Il se demandait même quelquefois s'ils étaient vraiment là car il n'avait encore revu personne. Peut-être qu'il était tout seul ici ? Il savait que la ville avait l'habitude de changer bien trop souvent à son goût si bien qu'il était difficile de s'y retrouver ou même de retrouver des gens qu'on connaissait, mais parfois il se disait qu'il était peut-être vraiment tout seul. Après cinq ans de vie ici, son époque lui manquait encore beaucoup en sachant qu'il y avait probablement laissé toute sa famille et ses amis là-bas...  

Ce soir-là, lorsqu'il verrouilla la porte du cabinet, son regard se porta vers le ciel à travers la fenêtre et il vit alors que de lourds nuages s'étaient amoncelés dans le ciel. Curieux. Il y a moins d'une heure il n'y avait aucun nuage. Jean ne fut cependant guère surprit car il était habitué à ce que la ville leur joue de drôles de tours y compris avec le temps. Il ne pleuvait pas encore mais le temps était très menaçant. Il descendit la cage d'escalier de l'immeuble pour aller mettre le nez dehors et l'air ambiant était clairement à la pluie. Mais dans combien de temps... Dans cette ville, ça pouvait être d'ici 3h comme dans trois minutes ! Il hésita donc à ne pas attendre pour voir le temps évoluer. Au pire il pourrait dormir ici dans son bureau...  Pourtant, sa main avait déjà verrouillé la porte de l'immeuble presqu'instinctivement. C'était comme si qu'un sixième le poussait dehors contre le bon sens qui lui disait qu'il devrait rester à l'intérieur au chaud. Quelque chose lui disait que sa place était dehors. Etrange cette impression. Vraiment étrange et il lui fut impossible de résister.

Evidemment, il n'avait marché que dix minutes avant que le vent ne se lève réellement et que la pluie ne commence à s'abattre dans les rues. Dès les premières gouttes, la plupart des gens s'étaient vite réfugiés dans un abri. Mais il n'y avait que des maisons ou des boutiques fermées autour de lui. Malgré son chapeau qui décidément était inutile contre cette pluie diluvienne, il sentait la pluie le mouiller jusqu'aux os. Ce fut sûrement la providence songea t-il qui vint placer une porte à moitié ouverte au loin à une dizaine de mètres. Il accéléra alors le pas pour l'atteindre au plus vite (faîtes qu'il ne rêve pas et qu'il s'agissait bien d'une porte ouverte!!). Un coup de tonnerre retentit soudain et quelques secondes plus tard, un éclair vint zébrer le ciel. C'était bien la tempête cette fois. Le lumière de l'éclair en tous cas lui avait permit de voir plus clairement que ce qu'il avait pris pour une porte ouverte était bien une porte ouverte ! Courant sur les derniers mètres, il s'engouffra dans l'ouverture sans se douter que quelqu'un de l'autre côté du battant essayant de fermer le lourd battant.  

Il se trouvait enfin à l'abri de la pluie. Quelle chance vraiment que quelqu'un ait laissé cette porte ouverte ! Son manteau était absolument trempé de haut en bas. Il dégoulinait de pluie sur le sol. Jean le retira alors, le roulant en boule avant de se retourner vers le reste du hall du bâtiment où il se trouvait. Il plissa légèrement les yeux. Bizarre, il semblait y avoir déjà quelqu'un ici.  Un nouveau   bruit de tonnerre retentit suivit d'un autre éclair qui vint éclairer une partie de l'intérieur du hall, laissant deviner une silhouette féminine devant lui. Il se laissa dire: « Vous vous êtes laissée surprendre par la tempête vous aussi je suppose ? Quelle déluge, le temps a empiré si vite. » En effet, c'était le déluge, presque la fin du monde même. Ils étaient sûrement bloqués là pour un bon bout de temps.  Cette ville le surprendra toujours.



(c) ANAPHORE



There are some things that are hard to forget.
There are some people that make you feel home.
It just feels right to be by their side.
(c)ambrose
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Sophie de Réan

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de son monde d'origine, elle est arrivée avec deux choses : le mouchoir que sa mère lui avait brodé, il se trouvait dans l'une de ses poches. A ses côtés, posé par terre, elle a également trouvé le petit carnet que Jean lui a offert lorsqu'ils étaient enfants. Elle porte également une alliance, seule preuve de son mariage avec Jean, dont elle n'a pas de souvenirs.

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Lun 22 Nov 2021 - 15:27

Ce qui jusqu'à présent ressemblait à une belle journée pour Sophie semblait être en train de se transformer en cauchemar éveillé. Le temps avait un don particulier dans cette ville, celui de changer du tout au tout en une fraction de seconde, parfois même sans signe annonciateur, comme cette nuit-là. Si la journée avait été particulièrement froide, à aucun moment Sophie n'avait pu imaginer qu'une tempête l'attendrait en rentrant chez elle. Si ça avait été le cas, sans doute ne serait-elle même pas sortie, restant bien à l'abri chez elle. Sauf qu'une petite voix lui soufflait tout au fond d'elle que quelque chose l'aurait empêchée de rester chez elle, quelque chose l'aurait forcée à sortir. Depuis presque trois ans où Sophie était dans cet endroit étrange, elle avait compris une chose : elle ne décidait plus de rien. Si la ville ou la chose qui la contrôlait avait décidé quelque chose, cette chose se passerait, peu importe ce qu'elle ferait pour l'éviter. Ça avait été un constat long à accepter, mais nécessaire pour pouvoir supporter ce qui arrivait ici. Sophie se consolait alors en se disant que si la ville lui apportait son lot de malheurs ou de peurs, elle lui avait également apportée la joie de retrouver ses soeurs. Elle était prête à subir toutes les envies et les épreuves de cet endroit si ça lui permettait de retrouver les siens. S'il fallait mériter chacune des retrouvailles, elle ferait tout pour les mériter et permettre à sa famille d'être réunie.

Alors parce que la ville avait décidé que la soirée de Sophie serait mauvaise, elle n'eut d'autres choix que de trouver un endroit où s'abriter lorsque la pluie se mit à tomber et que le vent se leva. L'idée de continuer pour rentrer au plus vite l'avait bien sûr effleurée, mais elle n'était pas tout à côté d'une part et d'autre part, il ne s'agissait pas d'une petite averse, elle n'y voyait plus grand chose et elle était déjà trempée, en à peine quelques minutes. La décision la plus sage avait donc été de trouver un lieu où se mettre à l'abri de ce temps et si possible bien au chaud - elle avait le droit de rêver. Évidemment, autour d'elle, aucune boutique pour l'accueillir. Comme par hasard, elle se retrouvait dans une rue particulièrement déserte, ce qui ne l'aidait en rien. Elle se voyait assez mal toquer chez le premier inconnu qu'elle croisait, alors elle cherchait n'importe quoi pour se retrouver, au moins, à l'abri de la pluie : n'importe quel renfoncement ferait l'affaire pour le moment. Mais mieux encore, Sophie aperçut une porte grande ouverte, une porte qui semblait l'inviter à entrer pour se protéger de l'extérieur. Si elle y avait réfléchi un peu plus, elle se serait méfiée d'un tel cadeau, mais comme les premiers coups de tonnerre la firent sursauter, elle se précipita à l'intérieur sans réfléchir davantage.

Si elle ne se préoccupait pas encore de savoir si ce vieux bâtiment était occupé, elle savait qu'il y avait de fortes chances pour qu'elle se fasse mettre à la porte si c'était le cas. A vrai dire, peu lui importait si elle pouvait gagner ne serait-ce que quelques minutes loin de ce maudit orage. Une fois à l'intérieur, la première chose qu'elle fit était de tenter désespéramment de fermer la lourde porte qui semblait résister à tous les efforts de la rousse. Était-elle coincée ? Il ne manquait plus que ça ! Sophie était têtue et obstinée, alors elle persistait à se battre contre cette porte qui finirait bien par céder. Et alors qu'elle tentait toujours de fermer cette porte, quelqu'un entra à son tour. Si Sophie n'avait rien pu distinguer de la personne, cachée derrière sa porte, elle avait clairement vu cette ombre pénétrer à l'intérieur de ce bâtiment. Si la logique voulait qu'elle signale sa présence d'une quelconque façon, la rousse resta silencieuse. C'était stupide, puisque si cette personne vivait là, elle finirait bien par remarquer sa présence et rester cachée derrière cette porte n'y changerait rien.

Le temps s'était dégradé en un rien de temps. Dehors, l'orage grondait de plus en plus et au prochain éclair qui éclaira le hall, l'inconnu, qu'elle ne put apercevoir que brièvement, remarqua la présence de Sophie. Lorsqu'il prit la parole, un instant, elle s'attendait à ce qu'on lui demande de quitter cet endroit, mais ce ne fut heureusement pas le cas. En réalité, l'homme semblait avoir été surpris, lui-aussi, par cet orage soudain et cette tempête. Comme elle alors, il avait dû apercevoir cette porte grande ouverte, comme un cadeau tombé du ciel, pour s'abriter. « Le temps change si vite ici, on ne peut que se laisser surprendre. » souffla-t-elle, rassurée de ne pas être la seule dans cette galère - plus encore parce que sa voix sonnait particulièrement rassurante sans que Sophie ne sache dire pourquoi. S'il y avait bien une chose dont elle était certaine à cet instant précis, c'était qu'elle n'avait pas envie d'affronter cette tempête seule dans cet endroit qu'elle ne connaissait pas. Elle aurait aimé être chez elle et pouvoir éviter cet instant désagréable qui risquait de s'éterniser, mais impossible de revenir en arrière. C'était un fait, on pouvait prendre toutes les précautions du monde dans cette étrange ville, il était impossible, malgré tout, de ne jamais être surpris. Et cette fois-ci, Sophie n'imaginait pas à quel point elle allait être surprise par ce que la ville lui réservait. « Je crois que la porte est coincée, peut-être que... que vous pourriez m'aider à la fermer ? » Parce qu'elle ne voulait pas la laisser ouverte, parce qu'elle voulait se sentir parfaitement à l'abri derrière cette porte, entre ses murs pourtant inconnus. Puis il faisait si froid et ils étaient trempés. Moins le vent entrerait, mieux ils se sentiraient. Elle l'espérait du moins. « S'il vous plait. » ajouta-t-elle, polie et souriante, même si ça ne servait à rien à cause de l'obscurité du lieu. S'ils étaient condamnés à passer les prochaines heures ensemble, autant commencer en s'entraidant pour fermer cette porte.
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Il est arrivé de son monde avec très peu de possession, si ce n'est une alliance qu'il porte à son annulaire, preuve qu'il a été marié. Il a le souvenir d'avoir aimé et il sait que c'est Sophie car de tels sentiments ne peuvent s'oublier. Il ne se souvient que de bribes de sa vie d'avant, des sensations, de brèves images comme issus d'un rêve dont on se réveille chaque matin. De son époque, il sait qu'il a eu des amis, un frère un peu compliqué mais qu'il adore quand même et quelque part, enfouis très profondément, il y a Sophie qui dort au fond de son coeur mais il n'a que cette alliance pour le lui rappeler, pour l'y raccrocher. Où se trouvent-ils tous ? Comment il est arrivé ici ? Même la vantardise de son frère Léon lui manque cruellement. Il y eut cette lune rouge, voilà tout ce dont il se rappelle. Il ne sait rien d'autre et erre à la recherche de gens qu'il connaît sans guère avoir l'espoir de les retrouver car il ignore à quoi ils ressemblent. Cela lui semble trop dur de tout recommencer de zéro en essayant d'oublier le sentiment que quelque part se trouvent ses proches et sa famille.

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Mar 23 Nov 2021 - 19:59



En apercevant cette porte, Jean n'avait pas plus réfléchi que cela. Il y avait une tempête qui se levait dehors et devant lui, une porte d'un bâtiment grande ouverte, il n'avait même pas besoin de réfléchir. Il préférait éviter de passer toute la tempête au-dehors sous ces bourrasques de pluies et de vent. En plus de cela, il venait d'y avoir un second éclair. Alors il n'y avait pas à réfléchir. Il ignorait s'il y avait déjà quelqu'un à l'intérieur mais dans le pire des cas, même s'il y avait des gens, ils pourraient bien partager cet endroit le temps que la tempête s'arrête. Depuis qu'il était ici, il avait remarqué combien la ville et le temps n'en faisait qu'à sa tête, alors bon ils pouvaient bien se serrer un peu quelques temps. Il pensait bien que si la ville avait décidé de faire durer une tempête pendant un jour ou plusieurs jours entiers, elle en avait le pouvoir. Parfois, dans sa tête, il pensait presque à la ville comme une « personne », une personne avec une vraie conscience, une personne qui savait tout de leur vie mais qui ne leur laissait voir que ce qu'il voulait qu'ils voient. Aussi, peut-être que toute sa famille se trouvait ici, mais depuis qu'il était là, il n'avait vu encore personne. La faute n'était pas qu'il n'avait pas essayé. La faute en revenait à la ville elle-même. Elle ne voulait  apparemment pas qu'ils les découvrent. Cela lui donnait parfois la chair de poule de penser que la ville avait sa propre conscience. Même si ce n'était pas vrai, il n'arrivait pas à penser autrement de toutes façons. Comment expliquer sinon que les lieux et les choses changeaient si vite autour d'eux si bien qu'ils pouvaient voir un endroit un jour et ne plus jamais le revoir ensuite, ou alors le revoir à un autre endroit un autre jour... C'était bizarre, curieux.

Cette porte ouverte était salvatrice. Sans réfléchir, il avait foncé et s'était engouffré dans le hall de la bâtisse. En plus que son manteau était bien trempé alors s'il restait une seconde de plus dehors, il était bon pour être bien malade demain. Or, il ne pouvait pas tomber malade le lendemain. Il avait un rendez-vous important à assister. Ses clients avaient besoin de lui pour trouver une solution dans leur affaire de divorce. Jean se trouvait donc dans le hall de la maison et il lui fallut quelques instants pour que sa vue s'accoutume à la pénombre de l'endroit et qu'il distingue au loin une autre porte puis, un escalier qui montait apparemment vers un premier étage et peut-être plus. Il ne se rendit pas compte tout de suite qu'une autre personne se trouvait près de la porte par laquelle il était entré. Enfin, derrière la porte d'ailleurs. Ce ne fut que grâce au prochain éclair qu'il se rendit compte qu'il s'agissait d'une jeune femme visiblement entre la vingtaine et la trentaine. Lorsqu'elle parla, le timbre de voix sonna légèrement familier bien qu'il ne sut pas pourquoi il avait cette impression. Cela ne voulait rien dire. Parfois, on avait l'impression de connaître des gens quand on les rencontrait alors qu'en fait on ne les avaient jamais vus de notre vie. C'était juste des impressions, ou des  gens qui nous rappelaient éventuellement d'autres personnes qu'on avait déjà vus avant. Il ne s'attarda alors pas sur cette perturbante impression. Il hocha la tête à ses mots avant de laisser échapper un léger soupir. « C'est pas la première fois qu'elle en fait qu'à sa tête, cette ville. On devrait le savoir oui... » Lui qui avait pensé qu'il aurait eu le temps de rentrer avant que la tempête ne se déclare vraiment, c'était perdu. Il aurait dû y songer. Il aurait dû savoir. Mais encore une fois, quelque chose d'autre l'avait poussé à sortir alors que même toute sa raison lui disait qu'il ferait bien mieux de rester à l'abri en attendant la fin de la tempête... Au moins, ils étaient deux dans cette galère ; ils pourront se soutenir le temps que cet épisode se termine. Le temps passait moins vite à deux que tout seul non ?

Elle lui disait alors qu'elle pensait que la porte était coincée et lui demandait de l'aide. Ainsi donc, voilà pourquoi elle se trouvait juste derrière la porte quand il était entré. Elle essayait de fermer la porte. Jean hocha immédiatement la tête alors qu'elle ajoutait un « s'il vous plaît » bien poli : « Bien sûr !  Elle est sûrement coincée ou peut-être gonflée... » Une fois la porte refermée, ils pourraient souffler un peu. La pluie et le vent rentrerait bien moins à l'intérieur du bâtiment et il ferait donc beaucoup moins froid. Il s'approcha alors et vint appuyer ses mains sur le battant de la porte alors qu'elle en faisait de même. « Prêt ? Maintenant. » Ils se mirent tous deux à pousser en même temps. Jean dut finalement ajouter le poids de son épaule dessus car la porte continuait de résister. Maudite ville, décoince donc cette porte ! Se prit-il à jurer dans son esprit et maudire la porte par la même occasion. Au prix d'efforts combinés, ils parvinrent enfin à refermer le battant et Jean abaissa le loquet pour la verrouiller. Il se recula alors et vint s'appuyer contre le mur tout en reprenant son souffle.

« Je ne pense pas que vous y seriez arrivée toute seule. Heureusement que je me suis trouvé là... »

Il aurait bien rajouté « par hasard », mais dans cette ville il avait vite compris qu'il n'y avait pas de hasard. La ville savait. Levant un regard vers les escaliers qui se dessinaient un peu plus loin et qui indiquaient qu'il y avait au moins un autre étage, il dit : « Peut-être pourrions-nous aller voir là-haut ? Il y a peut-être un chauffage histoire de nous réchauffer un peu en attendant la fin de la tempête... ou une cheminée dans laquelle faire un feu... » Mais il faudrait au moins un briquet et un peu de papier pour pouvoir allumer un feu alors Jean priait pour un chauffage. Cette maison ne lui semblait pas habitée mais qui sait, il faisait nuit, il faisait sombre, ils voyaient à peine devant eux alors peut-être qu'avec de la lumière il se rendrait compte qu'elle était habitée. Mais habitée par qui ? Peut-être valait-il mieux qu'elle ne soit pas habitée tout court.

« On ne peut pas rester à se geler en bas de toutes façons. Je peux aller faire un tour en éclaireur si vous voulez. Je reviendrai vous chercher. » lui proposa t-il le regard toujours levé vers le haut.


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Sophie de Réan

Sophie de Réan

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▿ Ton univers : Les malheurs de Sophie.
▿ Date de naissance : 19/07/1996
▿ Age : 28
▿ Métier : à la tête d'une fortune plutôt importante, elle gère ses biens et son argent en investissant dans les petites et grandes entreprises de la ville.
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans une maison bien trop grande pour elle seule - qu'elle a longtemps partagée avec Sabrina.
▿ Côté cœur : mariée à Jean de Rugès.

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▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : halay.
▿ Avatar : ellie bamber.
▿ Copyright : freaks-how (avatar) | ladiesofcinema & evansyhelp & christmastown (gifs) | halay/b.h. (moodboard).
▿ Disponibilités rp : disponible. (Jean ▿ Jean ▿ Jean|Camille|Paul|Mary ▿ Camille ▿ Sabrina ▿ Mary ▿ Belle ▿ Louise ▿ Sabrina ▿ Paul ▿ Paul/Mary ▿ ...)
▿ Autre(s) compte(s) : Elizabeth Tudor ▿ Amy Pond ▿ Clarke Griffin ▿ Anna d'Arendelle ▿ Jodie Holmes ▿ Hermione Weasley ▿ Jasmine d'Agrabah ▿ Ambrose Spellman ▿ Mathilde Sorel ▿ Maura Franklin ▿ Katherine Pierce ▿ Mycroft Holmes ▿ Greer de Kinross ▿ Kara Williams ▿ Sybil Crawley ▿ Lucy Westenra ▿ Sasha Braus ▿ Freya de Vanaheim ▿ Harry T. Osborn.
▿ Messages : 6832
▿ Points : 8875
▿ Date d'inscription : 09/02/2019
▿ Notes :


de son monde d'origine, elle est arrivée avec deux choses : le mouchoir que sa mère lui avait brodé, il se trouvait dans l'une de ses poches. A ses côtés, posé par terre, elle a également trouvé le petit carnet que Jean lui a offert lorsqu'ils étaient enfants. Elle porte également une alliance, seule preuve de son mariage avec Jean, dont elle n'a pas de souvenirs.

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Mer 24 Nov 2021 - 2:32

Il n'y avait plus aucun doute à avoir, la tempête était là. A l'extérieur, les éléments se déchainaient et il aurait été complètement stupide de poursuivre sa route. En l'espace d'un instant, le froid hivernal s'était transformé en une véritable tempête, mêlant vent, pluie et orage. Cette tempête imprévue ne rassurait pas Sophie. Elle savait pertinemment que cette ville s'amusait avec eux comme l'on pouvait s'amuser avec des marionnettes. Pour combien de temps en aurait-elle, cachée dans ce vieux bâtiment inconnu ? Elle était trempée, chacune des couches de vêtements qu'elle portait était trempée et elle commençait à avoir vraiment froid. De plus, elle n'avait aucun moyen de contacter l'une de ses soeurs ou Sabrina pour se rassurer, puisqu'elle ne se baladait jamais avec son téléphone. Elle se pensait donc condamnée à être seule ici pendant des heures - peut-être même pour la nuit entière - jusqu'à ce qu'une autre personne pénètre à l'intérieur du bâtiment.

Au départ silencieuse, Sophie n'ouvrit la bouche que lorsque l'homme remarqua sa présence. La jeune femme avait bêtement peur de se faire mettre dehors si elle se trouvait chez lui et qu'il la remarquait. S'il y avait bien une chose qu'elle ne voulait pas, c'était se retrouver seule à l'extérieur par ce temps effrayant. D'autant qu'elle sentait que ce n'était que le début. Cette tempête était loin d'avoir atteint son maximum ou d'être terminée. Aux mots de l'homme, Sophie souffla simplement qu'il était impossible de ne pas se laisser surprendre dans cette ville. Ils devaient être bien nombreux à se retrouver dans la même situation, surpris par une tempête sortie de nulle part. A moins que cette tempête ne frappait que cette rue ? Ce quartier ? Sophie ne s'en étonnerait même plus après avoir vécu un tremblement de terre qu'elle avait été seule à ressentir avec deux de ses amis. Partout autour, tout était normal. Elle en avait alors conclu que ce tremblement de terre leur avait été envoyés à eux précisément. Et si aujourd'hui, c'était la même chose ? Si aujourd'hui, Sophie et cet homme avaient attiré la ville et ses stupides pièges parce qu'elle avait simplement envie de s'amuser un peu ? Lorsqu'elle réfléchissait ainsi, elle avait l'impression de perdre la tête. Jamais auparavant, elle n'aurait imaginé réagir ainsi, prendre une ville pour une personne capable de contrôle sur leur vie... Mais aujourd'hui, après avoir vécu tout ce qu'elle avait vécu, elle pouvait croire en tout ou presque. A la réponse de l'inconnu, Sophie comprit d'ailleurs qu'il faisait partie de ceux qui subissaient les envies de la ville sans pouvoir réagir. La rousse ne répondit alors rien, soupirant simplement pour confirmer ses mots. Si seulement, ils avaient une chance face à ce nouveau monde.

Puisqu'ils étaient tous les deux dans la même galère, Sophie lui demanda de l'aide pour fermer la porte. Elle avait essayé de la fermer, en vain. Elle semblait coincée et trop lourde, ce qui n'aidait en rien. Puisqu'ils étaient deux dans cette situation et qu'ils étaient peut-être coincés là pour plusieurs heures, autant s'entraider. La porte fermée, ils pourraient ainsi espérer avoir moins froid puisque le vent n'entrerait plus aussi facilement. Comme ils étaient complètement trempés, s'ils voulaient éviter de geler sur place ou de tomber malade, empêcher le vent d'entrer était plus que nécessaire. L'homme accepta donc, s'approcha et appuya, à son tour, de ses mains sur la porte. « Merci. » Souffla-t-elle. « Prête ! » Lança Sophie lorsque l'inconnu le lui demanda, poussant en même temps que lui, en y mettant toutes ses forces. La porte leur résistait toujours. L'homme poussa donc avec son épaule, mettant ainsi plus de force et enfin la porte céda sous leurs efforts. Aussitôt la porte fermée, l'homme la verrouilla avant de s'appuyer sur le mur pour reprendre son souffle. Sophie se redressa également pour reprendre son souffle après tant d'efforts. Cette maudite porte leur avait résisté autant qu'elle le pouvait, mais ils avaient fini par gagner.

L'homme reprit alors la parole, après avoir repris son souffle. Sophie ne pouvait le contredire. Seule, jamais elle n'aurait pu s'en sortir avec cette porte. Ils n'avaient pas été trop de deux. Alors dans un sourire, elle lui répondit : « Heureusement, oui, nous n'étions pas trop de deux. » Sans lui, sans doute se serait-elle résignée et aurait laissé cette porte ouverte. Sophie était entêtée, mais l'orage au-dehors et le froid auraient fini par gagner sur sa volonté. Enfin, heureusement, la question ne se posait plus puisque cette maudite porte était enfin fermée. Le vent ne pouvait plus entrer aussi facilement et ils allaient pouvoir se réchauffer un minimum - elle l'espérait du moins parce qu'elle mourrait de froid.
 
Toujours à ses côtés, elle restait silencieuse tandis qu'il observait un escalier que Sophie n'avait même pas remarqué. Il fallait dire qu'elle n'avait encore rien observé, s'étant jetée immédiatement sur cette porte dans le but de la fermer. Ses yeux se posèrent sur l'homme un instant lorsqu'il évoqua l'étage et la possibilité d'y trouver un chauffage ou une cheminée. Elle rêvait tellement de se mettre au coin d'un bon feu, mais elle n'y croyait pas trop. Cette ville n'allait pas leur offrir ce cadeau après leur avoir fait tomber dessus une telle tempête ? Quel aurait été l'intérêt ? « Vous pensez vraiment que l'on pourrait avoir cette chance ? » Sophie était réaliste, ou peut-être un peu désespérée par cette situation. Alors même si elle rêvait d'un chauffage, d'une cheminée ou de n'importe quoi pouvant la réchauffer et sécher ses vêtements trempés, elle n'y pensait même pas ou ne l'espérait même pas.

Lorsqu'il lui proposa alors de monter seul, en premier, avant de revenir la chercher, elle hésita un instant. Sophie craignait que cette maison soit habitée en réalité et elle ne tenait pas tellement à rester seule alors qu'à l'extérieur l'orage et la tempête grondaient. Son hésitation ne dura pas longtemps après qu'un nouveau coup de tonnerre retentit. « Non, je préfères venir avec vous. » S'il n'était qu'un inconnu pour elle, elle préférait sa présence à la solitude. Sophie n'avait aucunement envie d'attendre en bas, seule, pendant de longues minutes qui lui paraîtraient une éternité. Et cette maison lui faisait bien moins peur que la tempête à l'extérieur, c'était certain. « J'ai moins peur de cette maison que de l'orage. » Précisa-t-elle comme si elle avait besoin de se justifier. « Vous n'auriez pas quelque chose pour nous éclairer ? » Lança-t-elle alors qu'elle prenait les devants pour s'aventurer dans les escaliers bien trop sombres selon elle. Alors, elle se doutait qu'il ne se baladait pas avec une lampe dans les poches, mais peut-être possédait-il un téléphone ou elle ne savait quoi d'autre. S'il n'avait rien, alors tant pis, ils devront explorer cette maison dans l'obscurité, simplement éclairés parfois par les éclairs. « Arrivés là-haut, nous ne nous séparons pas, nous restons ensemble. » préféra-t-elle préciser pour le devancer si jamais il avait dans l'idée de proposer qu'ils se séparent pour explorer l'étage. Sophie était courageuse en général, mais la tempête à l'extérieur, la maison inconnue plongée dans l'obscurité totale et la tendance qu'avait la ville pour leur faire peur la poussait à davantage de prudence et de méfiance.
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Jean de Rugès

Jean de Rugès

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▿ Date de naissance : 11/02/1993
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▿ Côté cœur : Il a le souvenir d'avoir aimé et il sait que c'est Sophie car de tels sentiments ne peuvent s'oublier. Même quand ils étaient tous deux enfants, il a toujours eu l'impression qu'il y avait un lien spécial entre eux, et ce genre de lien ne s'oublie pas peu importe les circonstances qui font que l'on a été séparés.
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Il est arrivé de son monde avec très peu de possession, si ce n'est une alliance qu'il porte à son annulaire, preuve qu'il a été marié. Il a le souvenir d'avoir aimé et il sait que c'est Sophie car de tels sentiments ne peuvent s'oublier. Il ne se souvient que de bribes de sa vie d'avant, des sensations, de brèves images comme issus d'un rêve dont on se réveille chaque matin. De son époque, il sait qu'il a eu des amis, un frère un peu compliqué mais qu'il adore quand même et quelque part, enfouis très profondément, il y a Sophie qui dort au fond de son coeur mais il n'a que cette alliance pour le lui rappeler, pour l'y raccrocher. Où se trouvent-ils tous ? Comment il est arrivé ici ? Même la vantardise de son frère Léon lui manque cruellement. Il y eut cette lune rouge, voilà tout ce dont il se rappelle. Il ne sait rien d'autre et erre à la recherche de gens qu'il connaît sans guère avoir l'espoir de les retrouver car il ignore à quoi ils ressemblent. Cela lui semble trop dur de tout recommencer de zéro en essayant d'oublier le sentiment que quelque part se trouvent ses proches et sa famille.

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RP en cours:
Sophie [2] | Sophie, Camille & Madeleine | Docteur Eleven |
Sophie [3] | Paul | RP famille (Noël 2) |

Rps finis:

Sophie [1] | Camille | Elijah


Mer 24 Nov 2021 - 10:09



Jean regardait toujours vers le haut des escaliers avec un regard interrogatif pendant plusieurs minutes, se demandant s'ils pouvaient s'aventurer en haut. Qu'y avait-il là-haut ? Si la ville les avaient jetés tout deux ici, ne pouvait-il y avoir un piège ? Jean n'étai pas le genre de personnes à reculer devant le danger de toutes façons et prenaient courageusement les devants, mais il ne voudrait pas mettre en danger la jeune femme qui était prisonnière avec lui pour le moment. De toutes façons, ils ne pouvaient pas rester là. Il lui avait cru percevoir un léger frissonnement chez la jeue inconnue (dont il ne connaissait d'ailleurs pas encore le nom mais ce n'éait pas forcément le plus important pour le moment) ; s'ils pouvaient trouver dans cette maison quoique ce soit pour au moins se permettre de se sécher, ce serait une petite victoire... Mais pouvait-il l'espérer ? Ou cette ville avait-elle encore des choses en réserve pour eux ? Il avait donc proposé de monter en premier voir ce qui se trouvait à l'étage... Qui sait, peut-être même la porte serait verrouillée et ils ne seraient pas mieux avancés. Alors qu'elle lui demandait s'ils pouvaient espérer avoir la chance de trouver quelque chose en haut qui leur permettrait de se sécher, il haussa légèrement les épaules,préférant être honnête avec elle bien qu'il aurait aimé avoir une autre réponse.

« Je n'en sais rien. J'espère. Mais cela ne sert à rien de rester ici à se geler ici alors je suis de l'avis de bouger un peu... »

Quand elle lui dit cependant qu'elle préférait venir avec lui plutôt que de rester attendre ici, tout en ajoutant ensuite qu'elle avait moins peur de cette maison que de l'orage, Jean se contenta de hocher la tête en silence. Si elle tenait vraiment à venir, il ne se voyait pas non plus le lui interdire. Qui était-il donc pour le faire ? Ses peurs de l'orage étaient tout à fait légitimes en plus, et pendant une seconde, il se souvint que Sophie avait peur de l'orage elle aussi. (Comment l'oublier quand elle avait vécu une tempête quand elle était enfant dans laquelle elle avait perdu sa mère et cru perdre son cousin?). Un orage ce n'était pas du tout rassurant. Quand les éléments de la nature se déchainaient, cela pouvait engendrer des conséquences très lourdes. Même s'aventurer dans cette maison était plus rassurant que de rester toute seule dans un hall en plein orage.

« Bien sûr, je comprends. C'est effrayant les orages. »

Se souvenant de son manteau qu'il avait laissé tomber par terre tout à l'heure quand il était rentré dans la maison, il fouilla le sol par terre près de la porte. Il était quelque part par là, il le savait, il se voyait encore l'avoir laissé tomber par ici. Se souvenant alors de son téléphone portable, il le sortit alors au même moment où justement la jeune femme lui demandait s'il n'avait pas quelque chose pour éclairer le chemin devant. Il tritura quelques touches sur le téléphone et la torche à l'arrière s'alluma, remplissant un peu les lieux. Dirigeant la lumière sur le sol, il localisa enfin son manteau  roulé en boule dans un coin et il alla le chercher pendant que la jeune femme s'avançait déjà au-devant des escaliers en observant vers le haut et lui disant qu'une fois en haut, ils ne se sépareraient pas. Il n'avait aucune objection à cela.

Son manteau sur le bras, il vint la rejoindre au pied de l'escalier. Il sentait le manteau sur son bras, mouillé et pourtant d'une main il sentit l'intérieur de celui-ci. Il était certes bien trempé par la pluie mais possédait une doublure intérieure plus ou moins imperméable et il se rendit compte que l'intérieur n'avait pas eu le temps d'être imprégnée complètement. Certes, l'intérieur était un peu humide mais moins trempée que l'extérieur du manteau.  Ses vêtements à lui étaient donc sûrement moins trempés que ceux de la jeune femme et c'était surtout son pantalon qui avait attrapé l'eau. Or, s'il se souvenait bien il l'avait bien vu à moitié frissonner tout à l'heure. Ce fut donc de bon cœur qu'il lui tendit ainsi le manteau tout en disant. « Tenez, mettez ça, il est moins trempé de l'intérieur que de l'extérieur.  Il vous tiendra un peu chaud. » Il attendit qu'elle le prenne, en silence. De toutes façons, même si son pull à lui avait été plus trempé que cela, il lui aurait sûrement proposé de le prendre quand même. « Je vous assure que mon pull est à peine mouillé contrairement à vous. » rajouta t-il avec un sourire. Devant la jeune femme visiblement encore hésitante, il lui posa lui-même le manteau sur le dos, elle n'avait plus qu'à le tenir. Il n'accepterait aucun argument !

De son autre main, il leva alors la lumière de son téléphone pour éclairer vers le haut de l'escalier. On pouvait apercevoir une porte et le début d'un couloir. Et... Un léger bip-bip retentit soudain. Et... Merde. C'était la batterie de son téléphone. Jetant un coup d'oeil sur celui-ci, il vit un petit 15% d'indiqué à côté de la batterie qui clignotait en rouge. Il lâcha alors sans vraiment y penser : « Et zut. C'est pas si fiable que ça ces choses de la technologie... Rien ne vaut une bonne vieille lampe à huile. »  Clairement, ces paroles-ci ne viendrait pas de quelqu'un qui n'avait connu toute sa vie que la technologie du 20e siècle !

Et bien sûr, il n'avait pas apporté son chargeur. Il allait rentrer chez lui pour le charger, mais la tempête ayant éclaté avant qu'il n'y parvienne, et bien voilà, il n'avait presque plus de batterie maintenant ! Il fallait en profiter tant qu'ils avaient un peu de lumière...

« Je propose qu'on commence à monter, avant qu'il ne lâche définitivement... » fit-il à la jeune femme. « Elle ne va pas durer longtemps. » Et promenant le faisceau sur les marches, il commença à monter légèrement au-devant de la jeune femme comme pour montrer le chemin.


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Mer 24 Nov 2021 - 21:20

Évidemment Sophie rêvait de trouver une cheminée, un chauffage ou de bonnes couvertures à l'étage, mais elle était réaliste. La ville leur offrirait-elle réellement un tel cadeau après les avoir conduits dans cette maison en déclenchant une tempête d'une violence inattendue ? Elle préférait se convaincre que non, ainsi s'ils pouvaient trouver quelque chose d'utile à l'étage, elle en serait heureuse et s'ils ne trouvaient rien, elle ne serait pas déçue - ou pas autant qu'elle aurait pu l'être en espérant, en tout cas. Sophie partagea alors ses doutes avec l'inconnu. Évidemment, sauf s'il connaissait cette maison - ce dont elle doutait, à moins d'avoir face à elle un excellent menteur - il ne pouvait donner aucune réponse avec certitude. Il répondit donc avec toute la franchise du monde qu'il n'en savait rien. Avait-il réellement besoin de répondre tant la réponse était évidente et la question de Sophie, stupide ? Dans tous les cas, il avait raison pour une chose : inutile de rester en bas à geler sur place. Ils ne perdraient rien à essayer, à bouger pour se réchauffer. Puis, ils n'allaient pas rester plantés ici pendant des heures, il fallait bien qu'ils essayent de faire quelque chose. « Vous avez raison. » ajouta-t-elle simplement, n'ayant rien de plus à ajouter.

Il lui proposa alors de monter seul et de venir la rechercher ensuite. Sophie avait hésité, craignant ce qu'il était possible de trouver à l'étage, mais l'idée de rester seule en bas avec cet orage qui grondait au-dehors lui faisait plus peur encore. Peu importe ce qui se trouverait à l'étage, au moins, elle ne serait pas seule et il ne serait pas seul. Sophie précisa alors que sa crainte était davantage liée à l'orage qu'à cette maison - même si cette dernière ne pouvait pas la rassurer complètement, plongée totalement dans le noir. Elle ne put s'empêcher de sourire lorsqu'il avoua qu'il la comprenait et que les orages étaient effrayants. Elle était heureuse qu'il ne se moque pas d'elle, ignorant tout du pourquoi elle était aussi craintive face à un orage parce que d'autres ne se seraient certainement pas retenus. La rousse n'ajouta rien, se contentant de sourire un peu inutilement puisque l'obscurité rendait les choses difficiles à voir.

Tandis que Sophie avait les yeux rivés sur l'obscurité qui envahissait plus encore le haut de ces escaliers, elle remarqua l'homme qui se rapprochait de l'entrée. Il semblait chercher quelque chose, mais Sophie ne se questionna pas davantage, lui demandant s'il avait quelque chose pour les éclairer. Il lui semblait compliqué d'explorer l'étage sans rien pour s'éclairer. Qui sait sur quoi il pouvait tomber ?Il semblait avoir eu la même idée puisque le portable était déjà entre ses mains et bientôt une lumière en sortit. Sophie se sentit aussitôt soulagée de ne plus se retrouver dans le noir complet. Elle se détendit à l'idée d'avoir une source de lumière autre que les éclairs qui l'effrayaient plus qu'ils ne la rassuraient.

Sophie avançait vers les escaliers qu'ils devaient emprunter, ignorant ce que l'homme était en train de faire, tout en lui expliquant qu'ils devaient rester ensemble. Elle l'imaginait déjà dire qu'ils pouvaient se séparer pour explorer plus rapidement le lieu. Sauf que Sophie n'avait rien pour s'éclairer et, surtout, elle n'avait pas la moindre envie de se retrouver seule dans ce genre de situation. Chose qu'il devait avoir compris, même s'ils ne se connaissaient que depuis quelques minutes. Attendant que l'inconnu la rejoigne tout près des escaliers, la jeune femme continuait d'observer l'obscurité, comme si une lumière allait en sortir pour la rassurer. Son regard se posa un instant sur l'homme qui revint donc à ses côtés avec, semblait-il, son manteau en main. Lorsqu'il lui tendit le manteau, elle ne comprit pas tout de suite ce qu'il voulait qu'elle en fasse. Il était à lui, s'il n'était pas trempé, il était normal qu'il le garde pour se réchauffer. Sophie n'avait qu'à être plus prévoyante - même si c'était compliqué dans cette ville. Elle ne pouvait pas lui prendre, c'était injuste pour lui qui était trempé aussi. Alors qu'elle s'apprêtait à répondre quelque chose comme un c'est très gentil, mais vous en avez tout autant besoin, il prit les devants en déposant le manteau sur les épaules de Sophie. Si elle ne voulait pas l'en priver, elle ne pouvait nier qu'elle était morte de froid et qu'une couche supplémentaire de vêtements l'aiderait. Sa robe et son propre manteau étaient trempés. Contrairement au manteau de l'inconnu, son manteau n'avait eu aucune pitié pour elle, il était mouillé tant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Elle attrapa alors le manteau qu'il avait posé sur elle, sortant ses cheveux trempés d'en dessous de ce dernier pour éviter qu'il ne soit trempé à l'intérieur en une demi-seconde. « Je ne crois pas que ce soit très juste, mais... C'est vraiment très gentil. Merci. » souffla-t-elle, ne sachant trop quoi dire devant ce geste. « Avec un peu de chance, nous trouverons de quoi vous tenir chaud à l'étage. » espérait-elle, un sourire aux lèvres pour le remercier. Elle avait eu de la chance de tomber sur lui. Il semblait plutôt sympathique, prévenant et il y avait quelque chose en lui qui rassurait Sophie.

Sophie profitait donc de la chaleur que lui offrait le manteau. A peine mouillé, plutôt épais, elle ne pouvait nier qu'elle se sentait bien mieux, malgré les vêtements trempés. De toute façon, elle n'était plus à plaindre contrairement à l'inconnu. Sophie sursauta alors bêtement lorsque le téléphone de l'homme émit un léger bruit. Hormis les bruits de l'extérieur, il n'y avait aucun bruit ici, alors elle fut surprise d'entendre autre chose que le vent, la pluie ou l'orage. La réaction de l'homme avait surpris Sophie qui répondit aussitôt : « Vous aussi vous avez un problème avec la technologie ? » Après tout, elle n'était pas la seule à venir d'une époque différente. Peut-être était-ce son cas à lui aussi et alors elle compatissait davantage à son sort parce qu'il devait être ou avoir été aussi perdue qu'elle.

Ils n'avaient donc pas de lumière pour longtemps, ils devaient se trouver le bon endroit avant que ce fichu portable ne s'éteigne. « Peut-être qu'on pourra trouver de quoi s'éclairer à l'étage... » souffla-t-elle, la crainte de se retrouver dans le noir pendant des heures avec cet orage dehors clairement lisible dans sa voix et sur son visage. Son coeur battait déjà si vite à chaque coup de tonnerre, à chaque fois que le vent ou la pluie venait frapper la maison dans un bruit affreux. Si jusqu'à présent ils avaient été dans le noir, l'espoir de supporter ce moment avec une lumière avait calmé un peu Sophie. Sauf que ça n'allait pas durer et qu'ils allaient donc devoir, sans doute, rester à l'étage, dans l'obscurité. Enfin, l'heure n'était pas à ces réflexions, il fallait se dépêcher. L'homme se plaça alors devant la rousse, ouvrant le chemin grâce à sa lumière. Elle suivait silencieusement derrière, se maudissant de ne pas avoir de portable. Une fois en haut des escaliers, il n'y avait rien d'autre que des portes et un couloir vide d'après ce qu'elle pouvait voir grâce à la lumière. « Vous voyez quelque chose ? » demanda-t-elle et, sans lui laisser le temps de répondre, elle reprit : « Je ne sais pas vous, mais l'idée d'ouvrir l'une de ses portes sans avoir la moindre idée de ce qui peut se cacher derrière me terrifie. » Autrefois Sophie aurait sans doute eu plus de courage, aujourd'hui, sans cette ambiance angoissante liée à l'orage, elle aurait pu en avoir davantage également. La ville lui avait déjà fait vivre trop de choses pour qu'elle puisse rester sereine et confiante. « On y va ? » souffla-t-elle pourtant une fois devant la première porte, attendant confirmation avant de faire quoi que ce soit.

@Jean de Rugès
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Jean de Rugès

Jean de Rugès

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▿ Ton univers : Les Malheurs de Sophie
▿ Date de naissance : 11/02/1993
▿ Age : 31
▿ Métier : avocat
▿ Quartier : Vit dans un appartement spacieux de Baker Street avenue mais a son cabinet dans Raccoon square.
▿ Côté cœur : Il a le souvenir d'avoir aimé et il sait que c'est Sophie car de tels sentiments ne peuvent s'oublier. Même quand ils étaient tous deux enfants, il a toujours eu l'impression qu'il y avait un lien spécial entre eux, et ce genre de lien ne s'oublie pas peu importe les circonstances qui font que l'on a été séparés.
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Eurora
▿ Avatar : Chris Wood
▿ Disponibilités rp : dispo. | Sophie + Camille + Sophie (Noël) + le Docteur ... |
▿ Autre(s) compte(s) : Ted Tonks ; Ulrich Stern ; Rolf Scamander ; Chris Halliwell ; Lyra Belacqua ; Jughead Jones ; Colin Bridgerton ; Léo Wyatt
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▿ Date d'inscription : 15/11/2021
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Il est arrivé de son monde avec très peu de possession, si ce n'est une alliance qu'il porte à son annulaire, preuve qu'il a été marié. Il a le souvenir d'avoir aimé et il sait que c'est Sophie car de tels sentiments ne peuvent s'oublier. Il ne se souvient que de bribes de sa vie d'avant, des sensations, de brèves images comme issus d'un rêve dont on se réveille chaque matin. De son époque, il sait qu'il a eu des amis, un frère un peu compliqué mais qu'il adore quand même et quelque part, enfouis très profondément, il y a Sophie qui dort au fond de son coeur mais il n'a que cette alliance pour le lui rappeler, pour l'y raccrocher. Où se trouvent-ils tous ? Comment il est arrivé ici ? Même la vantardise de son frère Léon lui manque cruellement. Il y eut cette lune rouge, voilà tout ce dont il se rappelle. Il ne sait rien d'autre et erre à la recherche de gens qu'il connaît sans guère avoir l'espoir de les retrouver car il ignore à quoi ils ressemblent. Cela lui semble trop dur de tout recommencer de zéro en essayant d'oublier le sentiment que quelque part se trouvent ses proches et sa famille.

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Sophie [2] | Sophie, Camille & Madeleine | Docteur Eleven |
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Jeu 25 Nov 2021 - 12:48



Jean était satisfait. Elle ne lui avait pas rendu le manteau. Il ne répondit pas lorsqu'elle le remercia en disant que c'était très gentil bien que pas tout à fait juste. Il hocha la tête (bien que de la pénombre ce fut un peu inutile) après lorsqu'elle ajouta qu'ils trouveraient sûrement quelque chose pour les réchauffer dans la pièce d'en haut ou l'une des pièces en haut s'il y en avait plusieurs. Ce n'était pas parce qu'il n'apercevait du bas des marches qu'une seule porte qu'il y en avait forcément qu'une seule. A l'aide de la lumière de son téléphone ils observèrent ensuite l'étage en essayant d'imaginer ce qu'il pouvait bien y avoir derrière cette porte et s'il y aurait un moyen de se sécher un peu... A moins que la porte ne soit verrouillée. C'était une possibilité aussi. Il y avait peut-être d'autres portes le long du couloir et dans ce cas il les essaieraient toutes. Il y en aurait bien une d'ouverte. Il ne savait pas vraiment ce qu'avait la ville en tête ce soir en les piégeant tous les deux dans cette maison, mais Jean comptait bien garder son sang-froid jusqu'au bout.  

Alors qu'il éclairait l'escalier vers le haut à l'aide de son téléphone, un bip-bip retentit  et il se rendit compte que sa batterie allait bientôt le lâcher. Génial la technologie... Il ne put d'ailleurs s'empêcher de lâcher une phrase qui de toute évidence ne pouvait provenir d'une personne ayant vécu toute sa vie au 20e siècle. La jeune femme à ses côtés lui demanda alors si lui aussi avait un problème avec la technologie. Elle aussi donc ? Il fronça les sourcils. Venait-elle aussi d'une époque antérieure à ce temps-ci aussi ? Cela ne l'étonnait guère de toutes façons... Il y avait des gens venant de n'importe quel monde ici... C'était même très perturbant. Et il est vrai, qu'il avait eu du mal dans un premier temps avec toute la technologie qu'ils avaient dans ce monde. Il n'avait d'ailleurs jamais eu de télévision et il ne voulait même pas entendre parler des réseaux sociaux. Il avait un téléphone certes, mais plus parce qu'il y était obligé. Pour son travail. Quand il rentrait  chez lui, il se faisait à manger, s'installait dans son fauteuil et préférait lire un bon livre avant de dormir. Il avait dû apprendre à cuisiner un peu depuis qu'il était ici... Si au départ, il savait tout juste comment réchauffer du lait (il avait mis quand même un certain bout de temps à comprendre comment faire marcher une gazinière), aujourd'hui toutefois il réussissait quand même à cuisiner des petits trucs certes tout simples mais quand même ! Il se sentait encore en quelques sortes un peu déraciné de son propre temps.

« Je viens d'assez loin en effet... même si j'ai beaucoup de trous à combler. » Il ne savait pas vraiment pourquoi il avait ajouté ça. Il l'avait dit c'est tout et sans savoir pourquoi, elle lui inspirait une certaine confiance. Parfois quand on rencontrait des gens, on sentait tout de suite en qui on pouvait se confier. Il n'aurait su l'expliquer et ça l'énervait de ne pas savoir pourquoi mais peut-être n'y avait-il aucune explications ? Il y avait des choses qui se faisaient juste comme ça et c'est tout...

Elle émit l'hypothèse qu'ils puissent trouver quelque chose pour qu'il puisse se chauffer à l'étage lui aussi et il hocha de la tête tandis qu'ils commençaient à monter les premières marches. Certains d'entre elles étaient grinçantes, d'autre pas mais avec la pluie et l'orage à l'extérieur on entendait à peine ces grincements. Il fallait en profiter tant qu'il avait encore de la batterie. Il fallait donc faire vite. Sentant bien la présence de la jeune femme toujours derrière lui, ils montèrent donc l'escalier. Une fois tout en haut, il fut rassuré que la lumière de son téléphone soit toujours allumée mais quand il regarda l'écran, il vit un petit 10%. Quand il entendit la jeune femme lui dire qu'ouvrir une de ces portes sans savoir ce qui était derrière la terrifiaient, il se dit aussitôt qu'elle avait dû avoir plus d'une mauvaise expérience de ce genre auparavant, que la ville avait dû lui en faire voir de toutes les couleurs. Même s'il ne savait pas ce qui se trouvait derrière, il prit cependant son courage à deux mains et posa une main sur la poignée. « Restez derrière moi, au cas où. » dit-il en se voulant rassurant. De toutes façons ses 5% de batterie restant le poussait bien à essayer d'ouvrir cette porte coûte que coûte...

La ville avait décidé que cette porte ne serait pas verrouillée de toute évidence. Le battant s'ouvrit lentement et en grinçant, ce qui quelque part était encore plus angoissant que le bruit de l'orage au-dehors. A priori, il s'agissait d'une sorte de bureau... mais il eut à peine le temps d'apercevoir le profil d'une lourde bibliothèque que le faisceau de sa propre lampe se coupa, les replongeant immédiatement dans l'obscurité. Jean laissa échapper un grognement avant de murmurer... « J'espère qu'il y a ne serait-ce qu'une bougie ou une cheminée dans cet endroit... »  Cela ressemblait plutôt à une prière lancée au hasard de qui voudrait l'entendre, voire même adressée à la ville si celle-ci pouvait l'entendre et avait un tout petit peu pitié d'eux. Il passa la main sur le côté du mur à la recherche d'un interrupteur quelconque. Ses doigts en effleurèrent le boitier et il appuya sur le bouton mais rien ne se produisit. Tant pis, ça valait le coup d'essayer... Il attendait sur le pas de la porte que ses yeux s'habituent à l'obscurité afin qu'il puisse discerner au moins ce qui se trouvaient dans la pièce grâce à des ombres approximatives. Il avança ensuite un pas puis deux... Il y avait vraisemblablement une fenêtre de l'autre côté de la pièce mais cela ne faisait pas grand-chose de plus. Il faisait sombre dehors et de plus avec la tempête qui obscurcissait tout, ils ne pouvaient rien voir au travers des carreaux. Alors qu'il avançait d'un pas dans la pièce, une espèce de feulement brisa le silence (quasi silence si on ne comptait pas le bruit du vent, de la pluie et des volets qui claquaient dehors contre les murs extérieurs). Même s'il n'était pas d'un tempérament peureux, Jean dut avouer qu'il eut la peur de sa vie en entendant ce feulement comme sortit de nulle part et en sentant une boule de poils lui passer entre les jambes pour descendre les escaliers en vitesse. Son rythme cardiaque avait fait un sacré bond...

« Un chat... Rien qu'un chat. » tenta t-il de les rassurer tous les deux car il sentait qu'elle avait dû paniquer autant que lui. « Il nous a foutu une sacrée peur il faut l'avouer. » se força t-il à plaisanter. « Ca va bien ? » ajouta t-il en se tournant légèrement vers la jeune femme bien qu'il ne pouvait que discerner les contours de sa silhouette sans être certain de l'expression de son visage. « Bon allez, il faut trouver quelque chose pour faire un peu de lumière... N'importe quoi fera l'affaire... » Il commençait à en avoir un peu assez de n'être entouré que par l'obscurité quasi totale. Il avait l'impression d'être un aveugle tâtonnant son chemin dans cette maison qu'il ne connaissait pas.  


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There are some people that make you feel home.
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Sophie de Réan

Sophie de Réan

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▿ Ton univers : Les malheurs de Sophie.
▿ Date de naissance : 19/07/1996
▿ Age : 28
▿ Métier : à la tête d'une fortune plutôt importante, elle gère ses biens et son argent en investissant dans les petites et grandes entreprises de la ville.
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans une maison bien trop grande pour elle seule - qu'elle a longtemps partagée avec Sabrina.
▿ Côté cœur : mariée à Jean de Rugès.

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de son monde d'origine, elle est arrivée avec deux choses : le mouchoir que sa mère lui avait brodé, il se trouvait dans l'une de ses poches. A ses côtés, posé par terre, elle a également trouvé le petit carnet que Jean lui a offert lorsqu'ils étaient enfants. Elle porte également une alliance, seule preuve de son mariage avec Jean, dont elle n'a pas de souvenirs.

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Jeu 25 Nov 2021 - 22:03

Désormais avec une couche supplémentaire de vêtements sur elle, après avoir accepté le manteau de l'homme, il était temps d'aller à l'étage. L'endroit n'était pas engageant pour le peu qu'ils voyaient à l'aide de la lumière du portable de l'homme. Pourtant, il fallait monter. Il fallait monter avant que le téléphone ne s'éteigne pour espérer y découvrir quelque chose d'intéressant et d'utile. Il leur fallait absolument de quoi se réchauffer - surtout lui, maintenant qu'il n'avait plus son manteau pour espérer le faire - et de quoi s'éclairer. Il y avait des chances pour qu'ils doivent passer la nuit ou au moins plusieurs heures dans cet endroit, autant les passer dans de bonnes conditions.

Actuellement, ils cumulaient plutôt les mauvaises nouvelles. En plus de cet orage et de cette tempête à l'extérieur, donc, le portable de l'inconnu allait lâcher. Cette information semblait agacer l'homme qui fit une réflexion à propos de la fiabilité de la technologie. Sophie ne pouvait que le comprendre. Elle avait beau être dans ce monde depuis deux ans et demi maintenant, elle ne se faisait toujours pas à cette dernière. Elle n'avait pas de télévision, pas d'ordinateur et ne possédait un téléphone que pour travailler et contacter ses proches. Lorsque Sophie était arrivée dans ce nouveau monde, elle avait dû s'habituer à de nombreuses choses, elle avait dû vivre en oubliant une partie de sa vie et surtout, elle avait dû apprendre à vivre seule, loin des gens qu'elle aimait. C'était beaucoup trop de changements pour une seule personne, beaucoup trop de choses à apprendre et à supporter. Alors, après ce qu'il avait dit, elle avait supposé qu'il avait vécu quelque chose de semblable, ou presque. Sophie se sentait plus proche de lui après cet aveu, partageant ses difficultés, même s'il semblait plus débrouillard qu'elle avec la technologie - un minimum, au moins. Sophie, elle, ne voulait même pas faire l'effort d'apprendre ou de s'habituer. Le minimum lui suffisait et ça lui allait très bien comme ça. Tout naturellement Sophie l'interrogea donc pour confirmer qu'il avait, lui-aussi, un problème avec la technologie. A sa réponse, elle se sentit plus proche de lui. « Je vous comprends. Ce n'est pas facile. » souffla-t-elle simplement, se montrant compréhensive. Elle lui souhaitait de s'habituer s'il était possible de le faire un jour.    

Ils montèrent alors les premières marches. Sophie resta derrière lui après que l'homme avait décidé de prendre la première place. Sophie restait près de lui, imaginant stupidement sans doute, que s'ils s'éloignaient l'un de l'autre, ils pourraient être séparés. Sophie ne voulait pas se retrouver seule, dans le noir total, en plein orage. L'arrivée de cet homme avait été comme un petit miracle pour elle, une chance dans sa malchance.

Arrivée tout en haut, ils se stoppèrent tous les deux, Sophie toujours plantée derrière lui. A mesure où ils avaient monté ces escaliers, l'orage grondant toujours au-dehors, la pluie et le vent cognant contre le bâtiment, Sophie avait eu de plus en plus peur. Elle n'était pas stupide et elle savait très bien qu'elle devait se montrer prudente avec cette ville. La jeune femme lui confia alors ses craintes, lui expliquant qu'ouvrir cette porte sans savoir ce qu'il y avait derrière la terrifiait. Pour la rassurer, il lui demanda alors de rester derrière lui. Encore une fois, elle ne trouvait pas ça juste. Il n'avait pas à prendre tous les risques pour elle. Sophie était certaine qu'en d'autres circonstances, elle aurait été bien plus courageuse. Il aurait suffi, au moins, de retirer l'orage et la tempête pour la voir moins terrifiée. Encore une fois, heureusement qu'elle n'était pas seule, elle se demandait bien comment elle aurait fait dans ce cas. Elle hocha alors la tête pour lui dire qu'elle avait compris - chose toujours aussi inutile puisqu'il faisait noir et que le téléphone n'était pas dirigée vers elle.

L'homme avait donc fini par ouvrir la porte. Sophie n'arrivait toujours pas à savoir s'il s'agissait d'une chance ou non, mais elle s'ouvrit sans difficulté particulière. Son grincement fit frissonner Sophie qui imaginait déjà toutes les horreurs qui pouvaient se cacher à l'intérieur. Plus encore lorsque la lumière du téléphone s'éteignit pour de bon, les plongeant de nouveau dans l'obscurité la plus totale. Si elle ne répondit rien, elle espérait tout autant que lui voir quoi que ce soit dans cette pièce pour les éclairer et les réchauffer. Pour l'instant, l'homme devant elle, elle n'y voyait pas grand chose. Il lui bloquait la vue sur la pièce. La rousse ne bougea pas puisqu'il restait immobile, attendant sans doute d'y voir un peu mieux. Lorsqu'il avança d'un pas, elle le suivit automatiquement. Il devait la trouver fatigante tant elle était collée à lui, mais elle ne pouvait pas - ne voulait pas - faire autrement. Hors de question de laisser à cette ville la chance de les séparer d'une manière ou d'une autre.

Alors qu'elle était toujours derrière lui, un bruit vint rompre le relatif silence de la pièce. Sophie sursauta, se crispa sur place et ferma bêtement les yeux, priant pour que ce ne soit rien. La jeune femme essayait de se convaincre qu'il ne s'agissait que de son imagination et de rien d'autre. Elle fut aussitôt rassurée lorsqu'il expliqua que ce n'était qu'un chat. Aussitôt le coeur de Sophie se calma et elle se détendit - autant qu'il était possible de l'être dans ce genre de situation. « A croire qu'il n'attendait que ça. » rétorqua-t-elle d'une voix plus faible qu'elle ne l'aurait voulu. Ce chat était resté silencieux jusqu'au moment où ils avaient ouvert la porte. Alors si ça n'avait rien de spécialement étonnant, dans ces circonstances, Sophie trouvait tout étrange. « Je vais bien, oui. » affirma la jeune femme en hochant la tête, toujours aussi inutilement. « Et vous ? » Elle avait senti sa peur et sa surprise, alors elle lui demandait. Ils se montaient la tête tout seul depuis le début, craignant les mauvaises surprises alors qu'il n'y avait peut-être rien. Ce n'était peut-être qu'une tempête, qu'un hasard qui les avait conduits ici tous les deux.

Lorsque l'homme affirma qu'il fallait maintenant trouver quelque chose pour faire de la lumière, Sophie inspira un bon coup et se décida à se détacher un peu de lui. Il n'allait pas faire tout le travail tout seul et ils étaient dans la même pièce, ils ne pouvaient rien leur arriver. Elle essayait, tout du moins, de s'en convaincre. Les mains en avant pour éviter de se cogner contre quelque chose, le pas prudent, la jeune femme tentait de trouver ce qui pourrait ressembler à une cheminée. Pour cela, elle déposa ses deux mains contre le mur et avançait lentement, avec prudence en le tâtant. Il ne semblait rien y avoir. « Je ne crois pas que cette pièce possède une cheminée. » Elle n'avait pas fouillé le bureau ou la bibliothèque, peut-être s'en était-il occupé, elle n'en savait rien et peut-être allait-il trouvé quelque chose. « Il n'y a rien. On ne trouvera rien. » elle perdait patience, la peur lui faisait perdre patience alors que l'orage grondait plus fort de minute en minute. « Et cet orage qui n'en finit pas... » souffla-t-elle, cherchant à s'approcher du bureau sans chuter et sans se prendre les pieds dans quelque chose.

Un grincement se fit alors entendre à l'extérieur de la pièce - selon Sophie. Ses yeux cherchèrent instinctivement la présence de quoi que ce soit au niveau de la porte. Elle avait l'impression que l'obscurité lui faisait croire n'importe quoi et elle n'en pouvait plus. « Vous avez entendu ? » Peut-être que ce n'était rien, peut-être qu'elle hallucinait à cause de cette situation et cette ambiance. Il y avait de quoi, après tout ! « On devrait peut-être sortir d'ici ? Retourner dans le hall ? Peut-être qu'on devrait essayer de s'abriter ailleurs ? » Elle laissait la panique l'envahir, ne réfléchissant plus avec logique. Tout à coup, la maison lui faisait tout aussi peur que cet orage et elle ignorait lequel des deux elle était prête à affronter, même si elle savait bien que sortir était impossible.

@Jean de Rugès
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Il est arrivé de son monde avec très peu de possession, si ce n'est une alliance qu'il porte à son annulaire, preuve qu'il a été marié. Il a le souvenir d'avoir aimé et il sait que c'est Sophie car de tels sentiments ne peuvent s'oublier. Il ne se souvient que de bribes de sa vie d'avant, des sensations, de brèves images comme issus d'un rêve dont on se réveille chaque matin. De son époque, il sait qu'il a eu des amis, un frère un peu compliqué mais qu'il adore quand même et quelque part, enfouis très profondément, il y a Sophie qui dort au fond de son coeur mais il n'a que cette alliance pour le lui rappeler, pour l'y raccrocher. Où se trouvent-ils tous ? Comment il est arrivé ici ? Même la vantardise de son frère Léon lui manque cruellement. Il y eut cette lune rouge, voilà tout ce dont il se rappelle. Il ne sait rien d'autre et erre à la recherche de gens qu'il connaît sans guère avoir l'espoir de les retrouver car il ignore à quoi ils ressemblent. Cela lui semble trop dur de tout recommencer de zéro en essayant d'oublier le sentiment que quelque part se trouvent ses proches et sa famille.

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Sophie [1] | Camille | Elijah


Ven 26 Nov 2021 - 0:41



Un chat, rien qu'un chat ! Il est vrai que Jean ne s'attendant pas du tout à ce que la bête surgisse comme ça d'un seul coup, il avait eu une soudaine montée d'adrénaline sur le coup. Surtout que dans le noir, tout devenait tellement effrayant. Il sentait toujours la jeune femme juste derrière lui. Même qu'il faisait sombre et qu'il ne pouvait pas la voir, il pouvait presque entendre son souffle à la hauteur de son cou. Elle craignait sûrement que quelque chose vint à les séparer et elle ne tenait probablement pas à ce que cela se produise. Il n'irait pas lui reprocher quoique ce soit sur cela. Il n'était personnellement par le plus fier non plus à présent que son portable l'avait abandonné pour de bon.  On était plus courageux à deux que tout seul dans une pièce noire.. Sur un ton un peu faible, elle lui dit que le chat n'avait semblé attendre que ça : ça voulant sûrement dire sortir de la pièce. En effet il n'avait semblé attendre qu'une seule chose : que quelqu'un ouvre cette satanée porte pour pouvoir sortir de là ! Elle lui confirma ensuite qu'elle allait bien avant de lui retourner la question. Il laissa échapper alors : « Ca va bien. Aussi bien que possible. Un peu agacé par cette  obscurité dont on ne semble voir la fin j'avoue... » Il fallait absolument qu'ils trouvent de la lumière maintenant. Il en avait assez de parler ainsi, dans le noir, de ne rien voir devant lui ou derrière lui... Quelqu'un pourrait bien se trouver caché dans les ombres en attendant le bon moment pour leur sauter dessus et les égorger... Mais il fallait rester positive. Si la ville les avaient emmenés ici tous les deux, ce n'était pas pour les tuer hein... S'ils mourraient où était le fun ? C'était bien mieux de les voir se démener, plutôt que de les tuer. Non, s'il y avait un plan derrière tout cela, ce n'était pas pour les tuer. C'était autre chose. Il le savait, il le sentait.

Il n'avait pas encore avancé plus avant dans la pièce qu'il sentait la jeune femme écarter de lui pour partir en exploration sûrement. Cela l'agaça encore plus de ne rien voir. Il faillit lui dire de faire attention surtout. Il entendait des bruits significatifs qui indiquaient qu'elle était en train d'avancer dans la pièce en tâtonnant sur le mur. Il se décida à avancer également, avançant un pied devant l'autre avec une lenteur extrême car il ne voulait pas se cogner à un quelconque objet ou meuble qui se trouverait sur son passage. C'est ainsi qu'il parvint à toucher une sorte de bureau en plein milieu de la pièce. Un bureau en bois. Il ignorait où se trouvait la jeune femme mais il l'entendait toujours avancer en tâtonnant le mur et les bruits provenaient de sa droite. Elle lui dit presque désespérément qu'elle ne pensait qu'il y ait la moindre cheminée avant d'ajouter qu'ils ne trouveraient rien du tout. Jean voulait continuer de garder espoir. Il le fallait. Il fallait que l'un d'entre eux reste positif, garde la tête froide et bien ancrée sur les épaules pour pouvoir affronter éventuellement ce qui leur serait jeter. De ses mains il explorait le dessus du bureau. Il sentait quelques papiers mais c'est tout. Contournant le bureau  il rechercha des tiroirs. Un bureau avait forcément des tiroirs... Des tiroirs qui ne seraient pas fermés il espérait. Dans un souffle, il entendit la jeune femme se lamenter en disant que cet orage ne finirait jamais. Sa voix paraissait se faire entendre plus proche de lui que la fois précédente. Se rapprochait-elle de lui, du bureau ? Il aurait voulu tendre la main pour essayer de lui toucher l'épaule afin de la rassurer mais il risquerait de tendre la main dans la mauvaise direction.

« Ne vous en faîtes pas, il finira pas se terminer. » Mais quand, c'était la bonne question... « La ville ne peut pas nous garder éternellement ici. Je suis sûr qu'il y a une raison pour laquelle nous nous sommes retrouvés ici... » Tout en parlant, il continuait de passer ses mains sur le bureau. Il sentit une poignée sous ses doigts. Une poignée de tiroir ? Il tira dessus de toutes ses forces. Le tiroir céda et finit par s'ouvrir, un peu difficilement, comme s'il n'avait pas été ouvert depuis longtemps. Alors que sa main fouillait l'intérieur du tiroir, il crut alors entendre un léger grincement en-dehors de la pièce mais ignorait si ce n'était pas son imagination. Il se figea cependant lorsqu'il entendit la jeune femme lui demander s'il avait entendu. Il se figea alors... Ce n'était pas que dans sa tête alors ? Elle aussi avait entendu ? Y avait-il quelqu'un d'autre dans la maison ? « Peut-être le chat qui est monté à l'étage... » tenta t-il avec cependant une hésitation dans la voix. Elle lui demanda ensuite s'ils devraient sortir d'ici et retourner dans le hall voire peut-être s'abriter ailleurs ?   « Vous voulez sortir d'ici ? Trouver une autre maison ? La tempête a l'air de battre son plein dehors... Vous ne pourriez rien voir en face de vous à moins d'un mètre. C'est trop dangereux. Non, il vaut mieux rester ici... »

Il se figea. Sa main qui avait fouillé le tiroir était tombée sur une petite boîte qui ressemblait fort à une boite d'allumettes. Il se saisit de la boite avant de l'ouvrir dans le noir. Sous ses doigts il sentit environ une dizaine d'allumettes. Ca ne les ferait pas aller loin étant donné la vitesse à laquelle une allumette se consumait Et encore, peut-être qu'elles ne s'allumeraient même pas si elles étaient trop humides. Il en attrapa une et la gratta sur le côté de la boîte. Rien. Il recommença et cette fois le feu jaillit à l'extrémité de l'allumette, dispensant un petit halo de lumière autour d'eux et leur permettant de voir un peu dans quel environnement ils se trouvaient. En l'occurrence, il put remarquer que la jeune femme qui l'accompagnait était rousse et comme il s'en était douté devait avoir environ dans les vingt-cinq ans. « Cela ne va pas durer très longtemps.. Nous avons une dizaine d'allumettes. »

Un autre craquement à l'étage eut lieu. Sinistre. Jean leva aussitôt le regard vers le plafond, les sourcils froncés, légèrement inquiet. Il tendit le bras vers la jeune femme pour lui attraper le bras et l'attirer vers lui dans un geste instinctivement protecteur. A la lueur de l'allumette qu'il tenait dans son autre main, l'alliance qu'il portait à son annulaire depuis son arrivée ici brilla légèrement sous la lueur même s'il n'y prêta aucune attention. Son regard fixait le plafond, un peu inquiet. « A votre avis c'est un grenier là-haut ? » Il y avait peut-être des rats... Ou des chauve-souris...  


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Sophie de Réan

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▿ Ton univers : Les malheurs de Sophie.
▿ Date de naissance : 19/07/1996
▿ Age : 28
▿ Métier : à la tête d'une fortune plutôt importante, elle gère ses biens et son argent en investissant dans les petites et grandes entreprises de la ville.
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans une maison bien trop grande pour elle seule - qu'elle a longtemps partagée avec Sabrina.
▿ Côté cœur : mariée à Jean de Rugès.

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▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
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de son monde d'origine, elle est arrivée avec deux choses : le mouchoir que sa mère lui avait brodé, il se trouvait dans l'une de ses poches. A ses côtés, posé par terre, elle a également trouvé le petit carnet que Jean lui a offert lorsqu'ils étaient enfants. Elle porte également une alliance, seule preuve de son mariage avec Jean, dont elle n'a pas de souvenirs.

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Ven 26 Nov 2021 - 22:02

Si jusqu'à présent, Sophie essayait de rester calme malgré la peur qui l'envahissait depuis le début de cette tempête, elle ne comptait plus le nombre de fois où elle avait eu peur ou sursauté. Cette fois-ci, c'était un chat qui lui avait fait peur - leur avait fait peur, même. Ce chat semblait être sorti de nulle part, n'attendant que l'ouverture de cette maudite porte pour surgir. Jusqu'à présent, il n'avait pas fait le moindre bruit alors ils n'avaient pas pu imaginer sa présence, d'où leur surprise. D'où venait-il d'ailleurs celui-là ? C'était-il engouffré dans la maison en voyant la porte ouverte ? Y avait-il une fenêtre ouverte lui ayant permis d'entrer ? Enfin, là n'était pas la question et il y avait des choses plus urgentes sur quoi se concentrer. L'inconnu lui demanda comment elle allait et elle lui retourna la question. Si elle ne pouvait pas voir son visage, elle avait clairement senti qu'il avait été surpris lui-aussi. Qui ne l'aurait pas été ? Elle comprenait parfaitement sa réponse. Elle se sentait tout aussi agacée par cette obscurité. Agacée et effrayée. Si seulement, il n'y avait pas cet orage au-dehors, peut-être réagirait-elle autrement ! Sophie aurait aimé avoir des mots rassurants, mais elle ne savait pas quoi dire. Elle pouvait bien lui mentir, mais elle ne serait pas convaincante, surtout maintenant qu'il devait avoir cerné un minimum à quel point elle avait peur.

Malgré tout, Sophie se décida à se détacher de l'inconnu, bien que l'idée ne lui plaisait pas le moins du monde et ne la rassurait pas. Ensemble, l'un à côté de l'autre, il y avait bien peu de chance qu'ils soient séparés. S'éloigner, c'était prendre le risque de ne pas se retrouver à cause d'un mauvais tour de cet endroit. Il ne pouvait pas être le seul à chercher, à prendre les risques. Elle était coincée ici au même titre que lui alors elle devait se montrer plus active pour trouver une solution. Après avoir soufflé un bon coup pour se donner du courage, elle s'était donc éloignée. Avec précaution, elle s'était approchée d'un premier mur. Sophie prévoyait d'en faire simplement le tour de la pièce, touchant les murs avec ses mains à la recherche de quelque chose qui indiquait la présence d'une cheminée. Sauf qu'elle ne trouvait rien.

Sophie n'avait jamais été très patiente, moins encore dans ce genre de situation. Elle ne trouvait rien - chose qu'elle fit remarquer à l'autre personne - et elle ajouta, tout en se rapprochant du centre de la pièce avec précaution, que cet orage n'en finissait pas. Pourquoi devait-elle encore subir ce genre de choses ? Et lui, qu'avait-il fait pour mériter ça ? Y avait-il seulement une question de mérite dans toutes ces histoires ? Ou alors, tout n'était qu'un hasard ? Alors qu'il essayait de la rassurer, elle l'entendait farfouiller, sans doute dans le bureau. Elle priait pour qu'il puisse trouver quelque chose pour les éclairer. Sophie n'en pouvait plus de cette obscurité qui lui laissait imaginer tout et n'importe quoi. « Une raison ? » Souffla-t-elle dans un premier temps, reprenant presque aussitôt : « Parce que vous avez pu trouver une raison à tout ce qui vous est arrivé depuis votre arrivée ici ? » Elle, non. Parfois elle se disait que la ville lui faisait subir tout ça pour lui rendre un proche, parfois elle se disait qu'elle était punie d'elle ne savait quoi. Trouver des réponses pouvait aider à accepter les choses, mais encore fallait-il qu'il y ait des réponses à trouver ! « J'ai plutôt l'impression qu'elle cherche à nous torturer, moi. » Cette ville jouait avec leurs peurs, avec leur passé, avec leurs nerfs... Alors elle les garderait aussi longtemps que nécessaire, jusqu'à être lassée de les voir dans cette situation certainement, jusqu'à les avoir épuisés.

Alors que Sophie perdait toute patience face à cette situation, un nouveau bruit vint à ses oreilles : une sorte de grincement provenant de l'extérieur de cette pièce. Aussitôt les yeux de Sophie cherchèrent à travers l'obscurité un quelconque indice sur ce dernier. Sauf qu'elle n'y voyait rien ! L'homme semblait avoir entendu la même chose et il était plus qu'évident que sa réponse n'était que des mots destinés à rassurer tant ils étaient prononcés avec hésitation.

Alors, la jeune femme perdit complètement patience, laissant toute son angoisse ressortir et sa panique parler. Elle voulait quitter cette maison, ou retourner dans le hall. Elle n'en pouvait plus de toute cette situation, sentait ses nerfs lâcher et son coeur battre bien trop vite. Mais l'homme qui gardait bien mieux son calme fut catégorique : il était trop dangereux de sortir, alors ils restaient là. Au fond d'elle, Sophie savait que c'était la meilleure chose à faire et heureusement qu'il était là pour garder la tête froide. D'autant qu'elle ne supporterait pas plus d'être à l'extérieur en pleine tempête et en plein orage. « Je ne suis pas certaine que nous soyons davantage en sécurité dans cette maison. » rétorqua-t-elle malgré tout dans un haussement d'épaule, même si rester ici était sans doute la décision la plus sage pour le moment.

L'homme dût ensuite trouver quelque chose puisqu'elle l'entendit manipuler quelque chose. Bientôt, une petite lumière apparut au niveau de sa main. Il avait trouvé des allumettes ! Ce n'était peut-être pas grand chose, mais ils avaient une source de lumière, même si ce n'était pas pour longtemps. Les yeux de Sophie observèrent alors un court instant le visage de celui qui était avec elle dans ce cauchemar depuis le début. Alors qu'elle s'apprêtait à lui répondre quelque chose à propos des allumettes, il y eut un nouveau bruit. Cette fois-ci, il ne venait pas du couloir, mais de l'étage supérieur. Elle n'eut pas le temps de poser une nouvelle question qu'elle se sentit attirer vers l'homme qui l'avait attrapée par le bras. Il cherchait à la protéger, preuve qu'il avait entendu ce bruit lui-aussi.

Sophie essayait de ne pas paniquer, mais c'était impossible. Tous les éléments semblaient contre eux : le temps extérieur, l'intérieur de cette maison. La rousse ignorait comment l'inconnu pouvait rester si calme. Il avait une maîtrise de lui-même assez incroyable. D'autant qu'il prenait le temps, en plus de gérer tout ce qui était en train de se passer, de faire attention à Sophie et de la protéger. Détournant les yeux, elle se mit à fixer le plafond à son tour. C'était parfaitement inutile, rien n'allait en sortir, mais elle ne pouvait pas s'en empêcher. « Je suppose. J'imagine qu'on pourrait se dire que le chat est monté, pour se rassurer... » Chuchota-t-elle sans savoir pourquoi. Elle ne voulait pas tant se rassurer que comprendre et se sentir en sécurité. La panique ne la quittait plus. « Je... » Elle se stoppa, sa voix tremblant trop et elle tenta de se reprendre pour poursuivre : « Je... On devrait fermer cette porte pour s'enfermer ici. Il n'y a rien ici. On peut attendre dans cette pièce que la tempête cesse. » Elle paniquait et n'arrêtait plus de parler. La pièce n'était pas des plus accueillantes, mais, au moins, il n'y avait, semble-t-il, personne dans cette pièce. Alors qu'elle s'apprêtait à s'éloigner de l'homme pour fermer cette porte, un bruit de verre brisé résonna derrière-eux. Sophie sursauta et ne put retenir un cri de surprise. Le vent avait brisé la fenêtre avec les branches d'un arbre qui se trouvait juste devant. Le vent s'engouffrait dans la pièce, leur rappelant le froid qu'il faisait à l'extérieur, le frisson qui parcourut Sophie aussitôt en était la preuve. Il leur était impossible, désormais, de rester dans cette pièce. Sophie ne pouvait s'empêcher de se dire que le message de la ville était clair : ils ne resteraient pas dans cette pièce. Il leur restait moins de dix allumettes, ils étaient coincés ici pendant des heures et ils ne pouvaient plus rester dans ce bureau. Sophie se tourna vers l'homme, même si elle ne le voyait plus sans l'allumette, ne s'éloignant pas pour autant. « Vous croyez qu'on devrait aller voir ce qu'il y a à l'étage ? » Elle n'en revenait pas de dire ça, mais elle supposait qu'ils n'auraient pas le choix de toute façon alors autant le faire avant d'avoir utilisé leurs allumettes.

@Jean de Rugès
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Jean de Rugès

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▿ Quartier : Vit dans un appartement spacieux de Baker Street avenue mais a son cabinet dans Raccoon square.
▿ Côté cœur : Il a le souvenir d'avoir aimé et il sait que c'est Sophie car de tels sentiments ne peuvent s'oublier. Même quand ils étaient tous deux enfants, il a toujours eu l'impression qu'il y avait un lien spécial entre eux, et ce genre de lien ne s'oublie pas peu importe les circonstances qui font que l'on a été séparés.
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Il est arrivé de son monde avec très peu de possession, si ce n'est une alliance qu'il porte à son annulaire, preuve qu'il a été marié. Il a le souvenir d'avoir aimé et il sait que c'est Sophie car de tels sentiments ne peuvent s'oublier. Il ne se souvient que de bribes de sa vie d'avant, des sensations, de brèves images comme issus d'un rêve dont on se réveille chaque matin. De son époque, il sait qu'il a eu des amis, un frère un peu compliqué mais qu'il adore quand même et quelque part, enfouis très profondément, il y a Sophie qui dort au fond de son coeur mais il n'a que cette alliance pour le lui rappeler, pour l'y raccrocher. Où se trouvent-ils tous ? Comment il est arrivé ici ? Même la vantardise de son frère Léon lui manque cruellement. Il y eut cette lune rouge, voilà tout ce dont il se rappelle. Il ne sait rien d'autre et erre à la recherche de gens qu'il connaît sans guère avoir l'espoir de les retrouver car il ignore à quoi ils ressemblent. Cela lui semble trop dur de tout recommencer de zéro en essayant d'oublier le sentiment que quelque part se trouvent ses proches et sa famille.

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Sophie [2] | Sophie, Camille & Madeleine | Docteur Eleven |
Sophie [3] | Paul | RP famille (Noël 2) |

Rps finis:

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Sam 27 Nov 2021 - 22:08



En fait, il avait beau essayer de rassurer la jeune femme en lui disant de ne pas s'inquiéter, que ce serait bientôt fini, ou encore qu'il croyait qu'il y avait forcément une bonne raison pour leur présence ici, mais ce n'était que des mots.

En vérité, il était tout autant perdu qu'elle et il essayait juste de se raccrocher à ces « croyances ». S'il voulait croire qu'il y avait bel et bien une raison pour sa présence ici, il n'y croyait pas vraiment mais il ne voulait pas admettre qu'en fait il n'en savait rien. Si cela se trouvait, la ville voulait juste s'amuser à leur faire peur. Ca pour jouer avec eux, elle jouait. Depuis qu'il était ici, ça n'avait été que ça. Des choses étranges se produisaient, les empêchant de rencontrer un de leurs proches ou quelqu'un d'autres, les rues et les quartiers semblant changer de place, et uniquement si la ville le décidait, il la croyait capable de les faire rencontrer un de leurs amis  par clémence. C'était la ville qui contrôlait tout... Mais vraiment tout et eux, ils n'étaient que les marionnettes dans ce monde, ballotés ici et là. Il essayait de paraître plus assuré qu'il ne l'était en réalité. Parce qu'il s'était rendu compte qu'elle avait tendance à s'inquiéter et à paniquer plus que lui. Pourtant en lui-même, il était aussi incertain qu'elle sur ce qui se passait vraiment. Alors quand elle lui avait demandé s'il n'avait jamais réussi à trouver une raison à tout ce qui lui était arrivé depuis qu'il était ici, il se trouva coincé, ne sachant que répondre. Un peu gêné il se passa la main derrière le cou – un geste plutôt instinctif qui indiquait qu'il n'était soudainement pas très à l'aise. Puis, il finit par répondre... « Non, vous avez raison... Je n'en ai trouvé aucune encore... Aucune raison... » Il aurait pu mentir, essayer de prétendre qu'il savait pourquoi on leur faisait subir tout cela, mais il n'avait pas la foi de mentir. Elle l'aurait vu tout de suite, ou du moins sentit dans le ton de sa voix. Elle lui dit encore qu'elle pensait que la ville cherchait plutôt à les torturer elle, Jean ne trouva pas que répondre à cela car pour être honnête, il se le demandait aussi. Quant à savoir jusqu'où était-elle prête à aller ou quand serait-elle lassée de jouer avec eux, il penchait plutôt sur « jamais »... Il ne pouvait pas répondre ceci cependant.

Au ton de sa voix il la sentit ensuite perdre un peu plus patience. Il n'avait pas besoin de la voir pour s'en rendre compte. Le ton de sa voix suffisait. Elle était sur le point de paniquer. Ils ne pouvaient pas être deux à paniquer sinon ils étaient perdus, alors il prenait sur lui-même et faisait tout son possible pour garder son sang-froid. Il savait qu'il l'avait persuadée que le mieux était de rester coûte que coûte dans cette maison. Dehors, dans la tempête, c'était une folie encore plus folle que de rester ici... Il ne pouvait quand même pas y avoir un tueur en série enfermé au grenier quand même ! Du moins il essayait de s'en rassurer. Tout en l'écoutant parler, il avait réussi à attraper une boite d'allumettes et il en avait frotté une sur le bord de la boite. Un halo de lumière se fit alors autour d'eux ce qui leur permit de pouvoir observer un peu et prendre des repères autour d'eux. Alors qu'un nouveau bruit venait de retentir de l'étage cette fois et que leur regard se dirigeaient vers le plafond, il avait tendu un bras presqu'instinctivement pour attraper son bras et la rapprocher de lui, comme pour la protéger. Selon la logique actuelle, ils étaient plus en sécurité ensemble que séparés. Il saurait mieux la protéger si elle était derrière lui. Il ne savait pas pourquoi il se sentait si protecteur envers elle. Il n'aurait su l'expliquer mais il y avait comme quelque chose qui les unissait. Comme un lien invisible qu'il ne réussissait pas à voir mais dont il était conscient de percevoir. C'était sûrement parce qu'ils vivaient tous deux la même situation en ce moment... Ca devait être aussi simple que cela.

A mi-voix il lui avait demandé si elle pensait qu'il y avait un grenier là-haut. Elle répondit presque du même ton qu'on pouvait supposer que le chat était monté. C'était une possibilité. A condition que le chat puisse ouvrir les portes... A moins que la porte du haut avait été laissée en'trouverte ?  Elle lui demanda ensuite s'ils ne pourraient par hasard aller fermer la porte de la pièce et elle s'était déjà avancé pour le faire. Si cela pouvait la rassurer, il pouvait éventuellement la fermer mais qu'elle soit ouverte ou fermée, il n'avait pas de clé pour la verrouiller. Donc s'il y avait quelqu'un dans cette maison, cela ne changerait pas grand-chose puisqu'il pourrait entrer dans la pièce où ils étaient même si la porte était fermée. C'est alors qu'un énorme bruit retentit dans la pièce accompagné d'un bruit de verre cassé. Et avant même qu'il réalise ce qui se passait, le fort vent du dehors ainsi que la pluie se mit à s'engouffrer par la fenêtre à présent brisée. Il avait entendu la jeune femme pousser un cri de surprise. Lui n'avait pas crié mais il avait senti combien son cœur avait sauté dans sa poitrine lorsque le bruit de choc de la branche sur la vitre avait retenti. La première bourrasque qui s'engouffra dans la pièce éteignit aussitôt la flamme de l'allumette et Jean grogna entre ses dents. A nouveau, l'obscurité totale s'invita autour d'eux. Il l'entendit alors la jeune femme lui demander s'il pensait qu'il ferait mieux d'aller voir ce qu'il y allait à l'étage...  Cela ne l'enchantait pas mais la pièce s'était considérablement refroidie à présent que les bourrasques s'y infiltraient et de plus, il était impossible de rallumer une allumette dans ces conditions.

« Je crois bien que nous n'avons pas le choix... » répondit-il en ignorant qu'il faisait écho à ses pensées. « Il est impossible de rallumer une allumette par ici de toutes façons... » Sa main qui tenait la boite d'allumettes la glissa dans sa poche pour être sûr de ne pas la perdre. « Je crois que la porte est par là-bas, si je me souviens bien... Vous venez ? » Avançant un peu au hasard, il se rapprocha pour lui saisir à nouveau le bras et être sûr qu'ils se suivaient bien dans le noir et qu'ils n'étaient pas séparés. Puis il avança lentement vers l'endroit où ils avaient visualisé la porte lorsqu'ils avaient encore un peu de lumière. Tous ses sens en alerte, il avançait lentement afin de ne pas trébucher sur quoique ce soit et ils arrivèrent enfin devant la porte. Le vent s'engouffrait toujours par rafale dans cette pièce, réfrigérant l'atmosphère, mais quand ils furent à nouveau dans le couloir et qu'il eut refermé la porte derrière lui, les bourrasques cessèrent immédiatement. Bon, soupira t-il, les voilà de retour à la case départ...  Ressortant la boite d'allumettes de sa poche, il en gratta une nouvelle histoire d'éclairer un peu autour d'eux. Ils avaient intérêt à les économiser... Il aurait bien aimé savoir combien de temps ils allaient rester là exactement pour pouvoir les économiser au mieux. Tendant l'oreille vers l'étage au-dessus à l'affût d'un nouveau bruit, il tourna finalement la tête vers la jeune femme avant de lui demander.

« Que voulez-vous faire ? Je comprendrai que vous préfériez retourner en bas. Nous ne trouverons probablement rien d'autre que des allumettes pour nous réchauffer...»

Il l'observa un moment à la lueur de l'allumette qui les éclairaient  tous deux, essayant d'analyser son sentiment actuel vis-à-vis de la situation. Il avait un peu perdu l'espoir de réussir à trouver une source de chaleur quelconque dans cette maison et un coin tranquille où attendre la fin de la tempête. Ils pouvaient peut-être retourner en bas et s'asseoir dans le hall dans un coin. Au moins, elle avait son manteau pour la tenir un peu au chaud. En tous cas il était hors de question de retourner dehors. Pas tant que la tempête faisait rage. Pris par une impulsion soudaine, il lui dit encore :

« Bon, et bien étant donné que nous sommes apparemment condamnés pour rester coincés dans cette maison aussi longtemps que la tempête durera, je suppose que c'est plus pratique que nous connaissions au moins nos prénoms. Je vous en prie, appelez-moi Jean. »

Et sur ces mots, il lui adressa un sourire, pas vraiment conscient encore de l'effet que ses mots auraient sur la jeune femme. Mais cela ne voulait rien dire n'est-ce pas. Il pouvait y avoir une centaine de Jean dans le monde entier ! … Enfin, peut-être pas une centaine quand même mais beaucoup...  Ou peut-être une dizaine...


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de son monde d'origine, elle est arrivée avec deux choses : le mouchoir que sa mère lui avait brodé, il se trouvait dans l'une de ses poches. A ses côtés, posé par terre, elle a également trouvé le petit carnet que Jean lui a offert lorsqu'ils étaient enfants. Elle porte également une alliance, seule preuve de son mariage avec Jean, dont elle n'a pas de souvenirs.

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(terminé) Tu es là ⊹ Jean. Sophie10


Dim 28 Nov 2021 - 2:53

Sophie avait besoin d'être rassurée, c'était certain. Si elle avait été seule dans une telle situation, elle ignorait comment elle s'en serait sortie. Supporter la tempête et l'orage lui demandait déjà beaucoup d'efforts. Accepter l'obscurité de cette maison, plus encore. Comme si tout cela ne suffisait pas, il fallait ajouter ces grincements étranges, ces bruits. Jusqu'où cette ville allait-elle aller pour les rendre fous ? Parce qu'elle s'amusait avec eux jusqu'à les pousser à leurs limites. Des limites que Sophie voyait déjà apparaître. L'inconnu tentait de la rassurer avec des mots qui se voulaient rassurant. Sa voix avait déjà tendance à l'apaiser, ses mots l'aidaient un peu, également. Malheureusement, ils ne suffisaient plus. Sophie était prête à accepter beaucoup de choses, à croire beaucoup de choses, mais elle ne pouvait plus accepter que tout ce qui était en train de se passer avait une raison. La rousse avait essayé de donner une raison à tout ce qui lui arrivait, mais ce n'était plus possible. La majorité de ce qui était en train de se passer dans cette ville n'avait pas d'explication, de raison. Tout semblait arriver par hasard. Tout semblait arriver parce qu'une ville l'avait décidé. Comment une ville pouvait contrôler des vies à ce point ? N'étaient-ils donc plus libres de leurs choix ? Pour elle, la ville ne cherchait plus qu'à les torturer. C'était simplement ça son but : les torturer. Il n'y avait peut-être ni raison, ni mérite, ni explication ? Si tout se passait juste comme ça ?

Sophie baissa les yeux à la réponse de l'homme. Il était comme elle. Il essayait de se montrer fort et rassurant. Il essayait de ne pas l'inquiéter davantage, mais il ne pouvait pas nier l'évidence, il ne pouvait pas mentir parce qu'aucun mensonge ne saurait cacher l'évidence. La jeune femme ne répondit rien. Que répondre au fait qu'ils étaient condamnés à subir les caprices d'une ville sans avoir leur mot à dire ? Ils devaient vivre ce que la ville avait prévu pour eux jusqu'à ce qu'elle décide de les relâcher. Ils n'avaient pas d'autres choix.

Cette idée, l'ambiance de cette pièce, l'obscurité... Tout était en train de lui faire perdre patience. Sophie avait toujours été impatiente, elle avait toujours voulu tout avoir dans l'instant. Aujourd'hui, sa patience était mise à l'épreuve. Comme souvent depuis son arrivée dans ce monde étrange. Elle n'arrivait plus à garder son calme et elle alla même jusqu'à évoquer l'idée de quitter cette maison et d'affronter cet orage qui lui faisait pourtant si peur. Heureusement, l'homme avait réussi à la convaincre en quelques mots. Bien qu'elle ne se sentait pas davantage en sécurité ici, il avait raison : retourner à l'extérieur était une folie. De toute façon, quelque chose lui disait que la ville ne les laisserait pas quitter cet endroit si elle ne l'avait pas décidé. Pourtant, la maison semblait vouloir rappeler à quel point elle était dangereuse elle-aussi en laissant entendre un nouveau grincement. Celui-ci était bien plus effrayant que le précédent. Aussitôt l'homme l'attira vers lui, la protégeant certainement d'une menace pourtant invisible. Comment pouvaient-ils se protéger d'une chose dont ils ignoraient tout ?

Leurs deux regards étaient fixés sur ce plafond au-dessus d'eux. Il lui demanda alors si elle pensait qu'il pouvait y avoir un grenier. C'était une possibilité. Il y avait forcément quelque chose au-dessus d'eux. Si le bruit ne venait pas d'un potentiel grenier, d'où pouvait-il venir ? L'idée que quelque chose puisse se trouver sur le plafond et non dans une autre pièce, juste au-dessus, était insupportable alors elle chassa cette pensée aussitôt après l'avoir eue. En chuchotant, elle répondit donc que c'était possible et que, peut-être, le chat était monté. Enfin, elle n'y croyait pas vraiment, simplement c'était l'idée la plus rassurante que Sophie avait.

Paniquée, elle proposa la première idée qui lui vint : s'enfermer dans cette pièce. Elle semblait sûre - au moins, personne ne semblait caché dans un coin - alors s'ils fermaient la porte et restaient dans l'obscurité, cachés tous les deux dans un coin, peut-être seraient-ils en sécurité ? Sophie fit alors un premier pas pour fermer la porte, mais un énorme bruit de verre cassé se fit entendre. Sophie sursauta et ne put empêcher un cri d'effroi. Elle se sentait stupide. L'obscurité avait de nouveau envahi la pièce. Le froid et la pluie également. Le vent s'était engouffré en une seconde dans le seul lieu que Sophie imaginait sûre, les empêchant d'y rester pour se cacher. Si ce n'était pas un message clair leur demandant de sortir d'ici, elle ne comprenait plus rien. Sophie frissonnait de nouveau. Il avait eu raison de la dissuader de retourner dehors. Il faisait si froid. Alors il fallait faire quelque chose. Agir. La rousse se retourna donc vers l'homme, toujours près de lui par crainte de la prochaine idée de la ville et lui demanda s'il pensait qu'ils devaient se rendre à l'étage. Peut-être était-ce ce que la ville attendait d'eux ? Sophie n'en revenait pas elle-même de proposer une telle chose, mais il fallait bien se rendre à l'évidence à un moment donné.

Pourtant, même si elle savait que c'était sans doute la chose à faire, Sophie aurait aimé entendre autre chose sortir de la bouche de l'homme. Une confirmation. Il n'était pas stupide et avait bien compris qu'ils n'avaient pas le choix. Sophie ne répondit rien parce qu'elle ne savait plus quoi dire, perdue entre ce que la logique lui soufflait et ce que la peur lui hurlait. L'homme reprit donc, supposant l'endroit de la porte avant de s'avancer vers elle pour lui attraper de nouveau le bras. Au moins, s'ils se tenaient, ils étaient certains de ne pas se perdre en chemin et de ne pas être séparés. Elle le suivit donc, avançant à son rythme et avec précaution pour éviter tout obstacle.

Ils sortirent de la pièce sans aucune difficulté et l'homme referma aussitôt la porte. La porte retenait le vent qui envahissait la pièce d'à côté. Cela faisait un bien fou. Il avait fini par la lâcher - ce qui ne rassura pas Sophie - pour allumer une nouvelle allumette. La jeune femme ne pouvait pas s'empêcher de se dire que c'était une allumette de moins et que plus le temps passerait, moins ils pourraient s'éclairer. La question de l'homme était compliquée. Sophie était partagée. Retourner en bas était rassurant quelque part, mais avait-elle envie d'être dans la même maison qu'une menace inconnue sans avoir cherché de quoi il s'agissait ? Sans s'être rassurée d'abord ? Et en même temps, peut-être qu'on les laisserait tranquille s'ils restaient sagement en bas ! « Je veux rentrer chez moi, enfiler des vêtements secs et me mettre bien au chaud au coin de la cheminée... » répondit-elle, tentant ce qui pouvait s'apparenter le plus à une plaisanterie. En réalité, elle tentait surtout de se rassurer et de détendre l’atmosphère beaucoup trop pesante. Elle n'ajouta rien de plus, il lui fallait une seconde pour réfléchir sérieusement à cette question, mais Sophie sentait le regard de l'homme sur elle et elle leva les yeux vers lui, l'observant tout en l'écoutant. Avec ses premiers mots, elle comprit qu'il était en train de se présenter. Il avait raison, ils pouvaient au moins connaître leur prénom avec ce qu'ils étaient en train de vivre.

Alors il le fit. Il prononça son prénom. Jean. Un prénom qui était sans doute porté par beaucoup dans cette ville. Peut-être. Pourtant, elle se figea sur place. Incapable de parler. Incapable de bouger. Son esprit s'agitait. Ses pensées, également. Se pourrait-il que... ? Non. Bien sûr que non. Pourtant... Lorsque son regard se posait sur lui, lorsqu'elle l'observait avec attention, lorsque ses yeux croisaient ses yeux... Etait-ce possible ? Elle avait l'impression de lire leur histoire à travers son regard. Ses yeux exprimaient toute la douceur qu'elle aimait chez Jean. Son Jean. Depuis le début, sa voix la rassurait. Etait-ce pourtant la voix de son Jean ? Pourquoi n'arrivait-elle pas à s'en souvenir ? Non. Si tout lui semblait si familier, c'était uniquement à cause de ce besoin d'être rassurée. Elle voulait croire qu'il était là parce que c'était rassurant. Mais c'était impossible. Pourtant, Madeleine et Camille étaient bien là, elles ! Alors pourquoi pas lui ? N'avait-il pas dit qu'il venait d'une autre époque ? Ce n'était qu'un hasard. Il avait une alliance. Sophie se souvenait l'avoir aperçue brièvement lorsqu'ils étaient éclairés dans l'autre pièce. Instinctivement, elle baissa les yeux vers sa propre main. Celle avec une alliance. Bien des Jean devaient avoir une alliance. Mais lorsqu'il lui avait attrapée le bras, ne s'était-elle pas sentie en sécurité ? Ce contact n'avait-il rien éveillé en elle ? Peut-être que la nouvelle torture de cette ville était de lui faire croire qu'elle l'avait retrouvé ? Peut-être était-ce réellement lui ?

Se rendant compte qu'elle était silencieuse depuis bien longtemps et qu'il n'y avait qu'une chose à faire pour avoir une réponse à ses multiples questions, la jeune femme souffla : « Jean... » Il s'agissait davantage d'un murmure, un son qu'elle avait bien trop de mal à prononcer. « Sophie. » souffla-t-elle de nouveau. Elle ne voulait pas se faire de faux espoirs - même si c'était déjà fait - alors elle attendait la moindre réaction de sa part, ses yeux s'emplissant déjà de larmes et ne quittant plus ceux de cet homme, craignant sa réponse et sa réaction.

@Jean de Rugès
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Jean de Rugès

Jean de Rugès

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▿ Ton univers : Les Malheurs de Sophie
▿ Date de naissance : 11/02/1993
▿ Age : 31
▿ Métier : avocat
▿ Quartier : Vit dans un appartement spacieux de Baker Street avenue mais a son cabinet dans Raccoon square.
▿ Côté cœur : Il a le souvenir d'avoir aimé et il sait que c'est Sophie car de tels sentiments ne peuvent s'oublier. Même quand ils étaient tous deux enfants, il a toujours eu l'impression qu'il y avait un lien spécial entre eux, et ce genre de lien ne s'oublie pas peu importe les circonstances qui font que l'on a été séparés.
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
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Il est arrivé de son monde avec très peu de possession, si ce n'est une alliance qu'il porte à son annulaire, preuve qu'il a été marié. Il a le souvenir d'avoir aimé et il sait que c'est Sophie car de tels sentiments ne peuvent s'oublier. Il ne se souvient que de bribes de sa vie d'avant, des sensations, de brèves images comme issus d'un rêve dont on se réveille chaque matin. De son époque, il sait qu'il a eu des amis, un frère un peu compliqué mais qu'il adore quand même et quelque part, enfouis très profondément, il y a Sophie qui dort au fond de son coeur mais il n'a que cette alliance pour le lui rappeler, pour l'y raccrocher. Où se trouvent-ils tous ? Comment il est arrivé ici ? Même la vantardise de son frère Léon lui manque cruellement. Il y eut cette lune rouge, voilà tout ce dont il se rappelle. Il ne sait rien d'autre et erre à la recherche de gens qu'il connaît sans guère avoir l'espoir de les retrouver car il ignore à quoi ils ressemblent. Cela lui semble trop dur de tout recommencer de zéro en essayant d'oublier le sentiment que quelque part se trouvent ses proches et sa famille.

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RP en cours:
Sophie [2] | Sophie, Camille & Madeleine | Docteur Eleven |
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Rps finis:

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Dim 28 Nov 2021 - 15:52



Ils étaient revenus dans le couloir et dès la porte refermée, les rafales de vent avaient directement cessé. La première chose qu'il fit fut d'allumer une seconde allumette tout en ayant un petit pincement au cœur en songeant que c'était une allumette en moins qu'il leur restait à présent. Il avait ensuite demandé à la jeune femme ce qu'elle voulait faire : si elle voulait aller rechercher l'origine de ce bruit qu'ils avaient entendu à l'étage ou bien redescendre plutôt en bas et attendre là la fin de ce cauchemar... C'est avec un sourire amusé qu'il accueillit sa réponse quand elle lui dit que ce qu'elle voulait c'était rentrer chez elle, enfiler des habits secs et se mettre au coin de la cheminée.

« Cela semble un programme parfait. » ne put-il s'empêcher de répondre. « Je crois qu'il n'y a rien d'autre dont je rêve tant non plus... » Enfin, peut-être aussi un bon bol de chocolat chaud à boire au coin du feu ! Ce serait la fin parfaite à toutes les aventures de la soirée.

Ensuite, il avait décidé de se présenter. Du moins lui dire son prénom. Il s'était dit que, quitte à être bloqué en pleine tempête dans le même endroit, ce serait plus convivial qu'ils sachent au moins leur prénom. Visiblement, quelque chose lui avait fait subir une sorte d'électrochoc et il faillit lui demander sur le moment si elle se sentait bien...  A la lumière de la baguette, il avait vu la jeune femme se figer. Se figer bien qu'à l'expression sur son visage, son esprit semblait au contraire être en ébullition. Dans son regard aussi, différentes émotions semblèrent se succéder. Ce regard... Ce regard... Cela l'avait déjà interrogé lorsqu'il avait allumé la première allumette, mais l'impression énorme d'avoir déjà vu ce regard quelque part se fit en lui. Ce visage lui était familier aussi. Il avait l'impression de la connaître de quelque part, mais de très loin... De très loin où la plupart de ses souvenirs étaient enfermés...  A moins que ça soit un rêve ?  

Parfois, il rêvait qu'il était de retour là-bas. Il voyait des coins de rues de Paris, et puis Fleurville. Fleurville,  là où il avait tant de tendres souvenirs mais au matin il ne se réveillait qu'avec des souvenirs très flous de ses rêves. Plutôt des sensations, des silhouettes qui bien souvent se dérobaient lorsqu'il voulait voir ne serait-ce que leur visage. Cette époque lointaine où il n'y avait pas encore de technologie comme il pouvait en voir ici ni de voitures à moteur... Cette époque qui lui était si familière, une époque dont il connaissait tout. Il avait dû s'habituer à vivre ici, il s'était s'acclimaté mais le sentiment d'être étranger à ce monde-ci ne l'avait jamais quitté. Comment savoir ce qui était réel et pas réel dans ce monde si étrange ? Pourtant, Jean avait une certitude à l'esprit. Son visage lui était familier, son regard aussi, sa façon d'être... Son appréhension de l'orage...  Dès le début où il l'avait vue, où il l'avait sentie, il avait senti comme un lien étrange entre eux. Comme si un fil invisible les reliait.

Elle fut silencieuse pendant bien longtemps si bien que Jean faillit encore lui demander si elle allait bien. Lorsqu'elle parla, ce fut uniquement pour répéter ce mot... Son prénom. Jean. Ce simple son sonna comme une révélation en lui. Tout son être se figea et son regard s'écarquilla. Quand elle ajouta à voix basse « Sophie. », Jean se sentit submergé de tant d'émotions à la fois qu'il faillit en lâcher son allumette par terre. Elle n'avait pas besoin d'en dire plus. Après avoir vécu deux ans ici et après avoir abandonné tout espoir de revoir les êtres qui lui étaient si chers... Voilà que le hasard lui faisait enfin rencontrer quelqu'un de son passé. Hasard ? Non, il n'y croyait plus à présent. La ville savait ce qu'elle faisait. Elle savait ce qu'elle faisait en les jetant tous les deux dans la même maison...  C'était presque effrayant tout ce que cette ville savait d'eux alors qu'ils avaient été jeté ici dans l'inconnu.

« Se peut-il... »  

Se peut-il que ce soit vrai ? Perdu, submergé par l'émotion qui l'envahissait après avoir espéré qu'un tel jour puisse arriver, il fut incapable de finir sa phrase. C'était presqu'irréel après tout ce temps à errer dans ce monde à la recherche des siens... Il avait du mal à en croire ce qu'il entendait. Pourtant, au fond, il le savait. Il l'avait directement senti. C'était donc l'explication de cette impression qu'il avait de la connaître... Comme en ayant attendu un déclic, certains souvenirs se débloquèrent soudain dans sa pensée et affluèrent dans son esprit. Le petit carnet... Le jour où il lui avait donné...  Il était tellement troublé qu'il en avait même oublié qu'ils se trouvaient dans une maison et qu'au-dehors il y avait une tempête qui faisait rage. Il y avait aussi l'allumette qui se consummait très vite et quand il s'en rendit compte elle lui brûlait presque les doigts. Il souffla alors dessus aussitôt.  Non, pas maintenant, pas le noir maintenant ! Il se hâta d'en attraper une seconde pour la gratter à son tour.  S'il avait cru que Sophie aurait disparu le temps qu'il rallume  cette nouvelle allumette, elle était pourtant bien là encore...

« Sophie... ? »

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Sophie de Réan

Sophie de Réan

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▿ Date de naissance : 19/07/1996
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▿ Métier : à la tête d'une fortune plutôt importante, elle gère ses biens et son argent en investissant dans les petites et grandes entreprises de la ville.
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans une maison bien trop grande pour elle seule - qu'elle a longtemps partagée avec Sabrina.
▿ Côté cœur : mariée à Jean de Rugès.

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de son monde d'origine, elle est arrivée avec deux choses : le mouchoir que sa mère lui avait brodé, il se trouvait dans l'une de ses poches. A ses côtés, posé par terre, elle a également trouvé le petit carnet que Jean lui a offert lorsqu'ils étaient enfants. Elle porte également une alliance, seule preuve de son mariage avec Jean, dont elle n'a pas de souvenirs.

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Lun 29 Nov 2021 - 0:05

Si Sophie devait être totalement franche, elle n'avait ni envie de monter voir ce qui se cachait à l'étage, ni de descendre pour espérer s'abriter en sécurité. En réalité, elle n'avait qu'une envie - qu'elle savait impossible et inaccessible pour le moment - rentrer chez elle, mettre des vêtements secs et se réchauffer au coin de la cheminée. Elle ne rêvait que de ça, un bon feu. Alors plutôt que de répondre sérieusement à la question de l'homme, pour prendre davantage de temps d'y réfléchir, elle répondit cette bêtise. Ça ne faisait pas de mal de plaisanter, de détendre cette atmosphère beaucoup trop pesante. Les mots de Sophie eurent au moins le mérite de faire sourire l'homme qui ne rêvait pas mieux. Dans leur situation, ça n'avait rien d'étonnant. Sophie n'eut alors pas vraiment le temps de répondre plus sérieusement à sa question, qu'il se lança dans des présentations.

Il lui donnait donc son nom, expliquant que c'était le minimum puisqu'ils semblaient condamnés à passer des heures ensemble. Avec un peu de chance, ils pourraient quitter cette maison au milieu de la nuit ou le lendemain matin si la ville était décidée à jouer avec eux plus longtemps alors autant connaître leur prénom pour les longues heures qui les attendaient. Mais toutes ces choses importaient désormais bien peu à Sophie. Lorsqu'il avait prononcé son prénom, sans doute s'était-il attendu à une réponse tout aussi simple en face. Simplement un prénom, un enchanté et fin de ces présentations. Sauf que le prénom de l'homme résonna en elle. Elle se figea et son esprit s'agita pour remettre en place ses trop nombreuses idées. Les yeux de la rousse ne quittaient plus ceux de l'homme. Elle semblait y lire l'évidence, mais n'était-ce pas simplement parce qu'elle en avait envie ? Ne voyait-elle pas ce qu'elle avait envie de voir ? Il y avait pourtant de trop nombreuses évidences. Il venait d'un autre temps, il l'avait lui-même sous-entendu. Il était prévenant, doux, gentil et protecteur. Il portait la même alliance que Sophie. Elle avait lu dans son regard, un regard qui lui était si familier. Son contact avait éveillé quelque chose en elle. Puis cette voix... Les hésitations de la jeune femme avaient été longues. Elle craignait tellement de se tromper. Des Jean, il devait y en avoir des tas. Il n'était pas le seul. Supporterait-elle la déception s'il n'était pas son Jean ? La ville pouvait-elle être cruelle au point de mettre sur son chemin quelqu'un qu'elle pouvait prendre pour l'homme qu'elle aimait ?

Sophie ignorait désormais tout des bruits extérieurs. Elle ne faisait plus attention à ce qui pouvait être en train de se passer dans cette maison. Elle cherchait des réponses, elle cherchait des certitudes. Après un temps qu'elle n'était pas capable de définir, elle se décida à parler. D'abord, dans un souffle elle répéta son prénom, Jean. Puis parce qu'elle était incapable d'en dire beaucoup plus, submergée par des émotions qu'elle ne maîtrisait pas et par la crainte de recevoir une vérité qu'elle ne voulait pas entendre, elle ne prononça que son prénom. Si ce Sophie le faisait réagir, elle aurait le droit de laisser parler sa joie.

Avant même qu'il n'eut prononcé quoi que ce soit, Sophie remarqua les traits de son visage qui changeaient. Elle ne le lâchait pas du regard, elle avait l'impression d'être en train de graver ce visage dans son esprit pour ne jamais l'oublier. Jean prononça alors quelques mots sans réussir à terminer sa phrase. Sophie ne pouvait rien ajouter elle non plus. Son regard restait ancré dans le sien jusqu'à ce que l'allumette soit éteinte, coupant ainsi cette connexion. Sophie ne bougea pas, clignant des yeux plusieurs fois pour revenir complètement à elle, s'acclimatant de nouveau à l'obscurité.

Puis la lumière les éclaira de nouveau et il prononça son prénom. Jean prononçait son prénom. Si elle était convaincue depuis quelques secondes d'avoir son Jean face à elle, l'entendre prononcer son prénom finissait de faire tomber tous les doutes. Il était bel et bien là. Jean était là. On venait de lui rendre l'une des personnes qui comptait le plus à ses yeux. Sophie laissait alors parler ses émotions. Elle ne se retenait plus ni de sourire, ni de pleurer. Elle était si heureuse. La jeune femme avait l'impression d'avoir retrouvé une partie d'elle-même après plus de deux ans passés dans cette ville.

Comme pour s'assurer de sa présence, la jeune femme vint poser l'une de ses mains sur la joue de Jean. Ce contact était la preuve évidente de sa présence. Ce n'était pas une hallucination, ce n'était pas un rêve. C'était la réalité. Il était là. Plus jamais elle ne laisserait quelque chose les séparer. « Jean. » répéta-t-elle, lâchant finalement sa joue pour venir l'enlacer. Si Sophie ne se souvenait plus réellement de sa vie avec Jean, elle savait que sa place était là, tout contre lui et avec lui. Elle était si bien ainsi. Si elle était heureuse de l'avoir tout près d'elle, des dizaines de questions ne purent s'empêcher d'envahir son esprit. S'il ne se souvenait plus vraiment d'elle ? S'il avait refait sa vie dans ce monde ? S'il n'était plus celui qu'elle savait avoir aimé ? Comment lui dire qu'elle, elle n'avait plus aucun souvenir de leur vie ensemble ? Avaient-ils seulement été mariés ou n'était-ce qu'un souvenir que Sophie s'était inventée pour expliquer la présence de cette alliance ? Malgré toutes les questions qu'elle avait, elle n'en posa aucune à voix haute. Sophie si bavarde généralement ne voulait que profiter de cet instant, remettant à plus tard tout ce qui pouvait gâcher leurs retrouvailles. Les aveux pouvaient bien attendre quelques minutes. « Tu m'as manqué. » souffla-t-elle toujours contre lui, n'ajoutant rien de plus pour profiter de l'instant qu'on leur offrait.

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Lun 29 Nov 2021 - 23:33



« Sophie... ? »
Sa voix s'était faîte interrogative mais quelque part ce n'était pas une question. Il demandait simplement qu'elle confirme que c'était bien elle mais au fond de lui, il savait déjà que c'était elle. Un flot d'émotions l'envahir aussitôt. Des émotions enfouies qu'il avait cru perdues mais qui s'étaient simplement endormies, mis en veille en attendant le jour – ce jour – où leur chemin se recroiseraient. Car s'il avait perdu un peu cet espoir au bout de deux ans de ne revoir personne de son ancienne vie, il semblerait qu'il ait toujours conservé un mince espoir de la retrouver un jour. Et maintenant qu'il l'avait retrouvée, alors cela lui redonnait l'espoir pour le reste de sa famille qu'il n'avait pas revu depuis exactement le même temps...

Lorsqu'elle se rapprocha pour poser une main sur sa joue, il la laissa faire et malgré lui frissonna à ce contact. Ce n'était pas une hallucination. Sophie était bien là. Il pouvait sentir sa main sur sa joue, et elle se ressentait bien réelle. Il ne pouvait ni ne voulait plus la quitter des yeux. Il réalisait que tout ceci était bien réel, aussi  réels que les sentiments qui faisaient battre son cœur en ce moment, et il se demanda pourquoi la ville les avaient si longtemps empêchés de pouvoir se retrouver. La seule solution était qu'elle aimait les voir souffrir seuls... Mais pourquoi avoir décidé qu'aujourd'hui serait le jour où elle les ferait se rencontrer ? Pourquoi ne pas continuer à les torturer ?

Encore une fois, elle prononça son prénom qui sonna encore plus réel dans son oreille avant qu'elle ne vienne l'enlacer. Aussitôt, instinctivement son bras qui ne tenaient pas l'allumette vint s'enrouler dans son dos. Il ne voulait plus la lâcher.  C'était comme s'il venait de retrouver la seconde partie de lui-même. Pendant ces deux ans, il avait erré, incomplet à la recherche de quelque chose dont il ne se souvenait même pas de ce que c'était. Aujourd'hui, il se rappelait ce qu'il avait oublié. C'était la sensation de son corps contre le sien, celle de sa main sur sa joue, c'était l'entendre prononcer son nom.  I l ne se lasserait plus de l'entendre encore et encore.  Doucement, il vint poser sa joue contre le haut de sa tête et ferma les yeux un instant, s'imprégnant de ce moment à jamais. Il murmura alors : « Sophie. » comme pour la rendre encore plus réelle dans sa bouche. Un souffle de soulagement, d'espérance. « c'est si bon de te revoir Sophie... Je ne pensais plus revoir personne je crois après tout ce temps à errer seul... » Mais maintenant s'il venait de revoir Sophie, alors il y avait de l'espoir. Il y avait l'espoir qu'ils soient tous ici et vivants des vies séparées jusqu'à ce qu'ils se recroisent... Il était tout à fait possible que Madeleine, Camille soient là aussi, ainsi que Léon... Peut-être même Paul et Marguerite l'étaient aussi... Oui il pouvait recommencer à espérer à présent. Vivre dans un monde totalement nouveau et étranger, c'était toujours plus déprimant que d'y vivre avec les gens qui nous étaient chers.  Maintenant qu'il savait que Sophie était là, il pouvait recommencer à espérer.  Il aurait voulu figer le temps et la garder dans ses bras pour toujours. Il se recula légèrement mais sans lâcher sa main qu'il ne voulait plus jamais lâcher de peur qu'elle disparaisse à nouveau.

« Si tu es là, il y a l'espoir que nous le soyons tous... Ce monde-ci m'a paru si dépeuplé sans vous tous, tellement étranger... »

… Et l'allumette qui continuait de se consumer dans son autre main bien trop vite à son goût... Ce n'était pas naturel ça, nope ! Il faudrait des allumettes plus longues ça c'est sûr...  ou trouver autre chose pour s'éclairer... Mais il n'avait pas envie de bouger encore. Il regardait Sophie, le regard brillant d'une émotion qu'il n'avait pas ressenti depuis longtemps. Déraciné depuis trop longtemps, il avait enfin retrouvé ses racines, et ce qui donnait un sens à sa vie.  

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Sophie de Réan

Sophie de Réan

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▿ Ton univers : Les malheurs de Sophie.
▿ Date de naissance : 19/07/1996
▿ Age : 28
▿ Métier : à la tête d'une fortune plutôt importante, elle gère ses biens et son argent en investissant dans les petites et grandes entreprises de la ville.
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans une maison bien trop grande pour elle seule - qu'elle a longtemps partagée avec Sabrina.
▿ Côté cœur : mariée à Jean de Rugès.

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▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : halay.
▿ Avatar : ellie bamber.
▿ Copyright : freaks-how (avatar) | ladiesofcinema & evansyhelp & christmastown (gifs) | halay/b.h. (moodboard).
▿ Disponibilités rp : disponible. (Jean ▿ Jean ▿ Jean|Camille|Paul|Mary ▿ Camille ▿ Sabrina ▿ Mary ▿ Belle ▿ Louise ▿ Sabrina ▿ Paul ▿ Paul/Mary ▿ ...)
▿ Autre(s) compte(s) : Elizabeth Tudor ▿ Amy Pond ▿ Clarke Griffin ▿ Anna d'Arendelle ▿ Jodie Holmes ▿ Hermione Weasley ▿ Jasmine d'Agrabah ▿ Ambrose Spellman ▿ Mathilde Sorel ▿ Maura Franklin ▿ Katherine Pierce ▿ Mycroft Holmes ▿ Greer de Kinross ▿ Kara Williams ▿ Sybil Crawley ▿ Lucy Westenra ▿ Sasha Braus ▿ Freya de Vanaheim ▿ Harry T. Osborn.
▿ Messages : 6832
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▿ Date d'inscription : 09/02/2019
▿ Notes :


de son monde d'origine, elle est arrivée avec deux choses : le mouchoir que sa mère lui avait brodé, il se trouvait dans l'une de ses poches. A ses côtés, posé par terre, elle a également trouvé le petit carnet que Jean lui a offert lorsqu'ils étaient enfants. Elle porte également une alliance, seule preuve de son mariage avec Jean, dont elle n'a pas de souvenirs.

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(terminé) Tu es là ⊹ Jean. Kz4s
(terminé) Tu es là ⊹ Jean. Sophie10


Mar 30 Nov 2021 - 2:51

Lorsqu'elle avait retrouvé Camille, puis Madeleine, Sophie avait été heureuse, évidemment. Elle considérait ces deux jours comme ceux appartenant aux plus importants de sa vie. Elle avait retrouvé ses soeurs, ses amies de toujours. Elle s'était sentie aussitôt moins seule. Aujourd'hui, elle avait retrouvé Jean. Elle ne pouvait pas dire qu'elle était simplement heureuse. Elle était plus que ça. Beaucoup plus que ça. Elle se sentait complète. Entière. Jean représentait une partie d'elle-même, il était celui qu'elle avait toujours aimé, celui qui avait toujours été là pour elle, celui qui l'avait soutenue en toute circonstance. Il semblait avoir été bien plus que ça pour elle, même si elle n'en avait que de vagues souvenirs. Alors dire qu'elle était heureuse aurait été être bien en dessous de la réalité parce qu'elle était bien plus que ça.

Sophie ne pouvait plus quitter son regard. Elle essayait désespéramment de se souvenir, de chercher à travers son regard des réponses aux questions qu'elle se posait depuis bientôt trois ans, mais elle imprimait également chaque trait de ce visage qu'elle avait oublié. Elle craignait aussi que tout ça ne soit qu'un rêve. Si elle fermait les yeux ou si elle détournait le regard rien qu'un instant, il allait disparaître. Sophie ne pouvait s'empêcher d'imaginer toutes les horreurs que la ville était capable de leur infliger. Alors pour s'assurer qu'il était réel et qu'il était bien là, devant elle, elle déposa l'une de ses mains sur sa joue. Ce contact la rassurait aussitôt. D'abord parce qu'il semblait bel et bien là, ensuite parce qu'il l'envahissait d'un bonheur qu'elle avait oublié depuis bien trop longtemps.

Sophie pleurait et souriait. Elle ne se souvenait pas d'avoir déjà été plus heureuse un jour. Et parce que le seul contact de sa main ne suffisait plus, elle vint l'enlacer après avoir soufflé une nouvelle fois son prénom. C'était alors comme une évidence. Elle savait comme il lui avait manqué durant tout ce temps, mais elle n'avait pas imaginé avoir tant besoin d'être là, contre lui. Si Sophie se sentait à sa place désormais, cette impression venait se renforcer en sentant le bras de Jean la serrer contre lui. Puis il renforça leur étreinte en déposant sa joue contre elle, soufflant son prénom. Sophie était prête à donner tout ce qu'elle avait à cet instant pour figer ce moment, pour qu'il dure éternellement. La jeune femme en avait oublié la tempête qui faisait rage à l'extérieur, l'orage qui grondait dehors et les bruits étranges qui provenaient de cette maison. Ils étaient dans une bulle. La leur. Plus rien n'existait autour d'eux. Il n'y avait plus qu'eux. Seul Jean comptait à cet instant. Le reste n'avait plus la moindre importance. « Tu n'as retrouvé personne ? » Souffla-t-elle, toujours contre lui, imaginant la solitude dans laquelle il vivait depuis tout ce temps, posant cette question tout en connaissant déjà la réponse. Sophie connaissait ce sentiment alors qu'elle avait eu la chance de retrouver Camille en quelques semaines à peine. Puis dernièrement, elle avait retrouvé Madeleine. Lui, d'après ce qu'il venait de dire, n'avait retrouvé personne. Léon n'était pas là. Paul n'était pas là. Ses parents n'étaient pas là. Il était seul et à cette seule idée, elle se sentait peinée pour lui. Elle aurait aimé le savoir accompagné pour ne pas avoir à vivre ça seul. Parce qu'atterrir dans une ville nouvelle, inconnue et si différente c'était une épreuve terriblement difficile et perturbante, plus encore lorsque l'on était seul.

Finalement ce fut lui qui mit fin à leur étreinte, attrapant l'une de ses mains. Sophie aurait aimé rester dans ses bras pour toujours, mais elle savait qu'il fallait bien mettre fin à ce moment. Aussitôt alors son regard retrouva celui de Jean. Elle voulait profiter de chaque instant, sachant que l'allumette allait bientôt s'éteindre et qu'ils se retrouveraient de nouveau dans le noir. « Tu es trempé à cause de moi... » souffla-t-elle en souriant, déposant sa main libre sur son pull pour accompagner ses mots, en remarquant qu'elle l'avait trempé en se serrant contre lui avec son manteau. « J'aurais tellement aimé que tu ne sois pas seul durant tout ce temps. » Si parmi eux, il y en avait bien un qui ne méritait pas ça, c'était lui. Il aurait mérité de retrouver Camille et Madeleine avant elle, il aurait mérité d'être heureux auprès des siens, durant tout ce temps. « J'ignore si nous sommes tous là, mais... » elle s'éclaircissait la voix qui se retrouvait embêtée par les larmes qu'elle versait, et reprit : « Camille et Madeleine sont là, Jean. Je les ai retrouvées. » souffla-t-elle, imaginant déjà sa joie grâce à ces quelques mots.

L'allumette s'éteignit alors, les plongeant de nouveau dans le noir. Sophie serra alors davantage la main de Jean, toujours dans la sienne. Il fallait être raisonnable et ne plus en allumer pour le moment, elle le savait. Pourtant, elle aurait aimé ne pas le quitter des yeux un instant. Si ces retrouvailles les avaient faits se mettre dans une bulle, tout n'était pas fini malheureusement. Il fallait donc économiser la lumière. Mais ça lui importait peu désormais. Avec Jean, elle savait qu'elle n'aurait plus aussi peur. La ville pouvait bien décider de les torturer pendant des heures, si elle l'avait près d'elle, elle s'en fichait. « Un jour, nous serons tous réunis comme avant. En attendant ce moment, je ne veux plus jamais que nous soyons séparés. » souffla alors la rousse, persuadée qu'ils retrouveraient les autres et qu'ils reformeraient la famille d'autrefois. Ses mots sonnaient comme une promesse, comme une demande - bien qu'elle n'avait pas le moindre contrôle sur la situation - jamais plus elle ne voulait être séparée de Jean. Jamais plus elle ne supporterait d'être séparée de Jean.

@Jean de Rugès
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Jean de Rugès

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▿ Ton univers : Les Malheurs de Sophie
▿ Date de naissance : 11/02/1993
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▿ Côté cœur : Il a le souvenir d'avoir aimé et il sait que c'est Sophie car de tels sentiments ne peuvent s'oublier. Même quand ils étaient tous deux enfants, il a toujours eu l'impression qu'il y avait un lien spécial entre eux, et ce genre de lien ne s'oublie pas peu importe les circonstances qui font que l'on a été séparés.
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Il est arrivé de son monde avec très peu de possession, si ce n'est une alliance qu'il porte à son annulaire, preuve qu'il a été marié. Il a le souvenir d'avoir aimé et il sait que c'est Sophie car de tels sentiments ne peuvent s'oublier. Il ne se souvient que de bribes de sa vie d'avant, des sensations, de brèves images comme issus d'un rêve dont on se réveille chaque matin. De son époque, il sait qu'il a eu des amis, un frère un peu compliqué mais qu'il adore quand même et quelque part, enfouis très profondément, il y a Sophie qui dort au fond de son coeur mais il n'a que cette alliance pour le lui rappeler, pour l'y raccrocher. Où se trouvent-ils tous ? Comment il est arrivé ici ? Même la vantardise de son frère Léon lui manque cruellement. Il y eut cette lune rouge, voilà tout ce dont il se rappelle. Il ne sait rien d'autre et erre à la recherche de gens qu'il connaît sans guère avoir l'espoir de les retrouver car il ignore à quoi ils ressemblent. Cela lui semble trop dur de tout recommencer de zéro en essayant d'oublier le sentiment que quelque part se trouvent ses proches et sa famille.

(terminé) Tu es là ⊹ Jean. 219728_7ed1b00613


RP en cours:
Sophie [2] | Sophie, Camille & Madeleine | Docteur Eleven |
Sophie [3] | Paul | RP famille (Noël 2) |

Rps finis:

Sophie [1] | Camille | Elijah


Ven 3 Déc 2021 - 10:04



Jean était là, face à face avec sa chère Sophie et il n'en croyait toujours pas ses yeux. Tellement qu'il n'osait vraiment la relâcher de cette étreinte.  Il avait peur que la ville  ne la lui reprenne, l'emmenant dans ses profondeurs et laissant Jean tout seul à nouveau. Pendant plus de deux ans, il n'avait eut aucun signe ni de Sophie ni de personne d'autre. Il s'était habitué cependant et avait essayé de reprendre un semblant de vie même si au fond de lui il savait qu'il ne serait jamais complet sans sa famille à ses côtés. Dans un murmure, elle lui demanda s'il n'avait donc retrouvé personne et alors qu'il sentait la solitude de tous ces longs mois lui étreindre la gorge, il répondit sur la même voix qu'elle. « Pas jusque là. Pas avant toi. »  C'était avec amertume qu'il avait pensé  à ses cousines, à son frère, à Sophie et aux autres pendant ces deux ans, persuadé qu'il ne les reverrait jamais, si du moins ils étaient là car il n'en avait jamais eu la preuve (comme si la ville cherchait à lui cacher toutes les preuves afin qu'il se croit vraiment seul). Pourtant, la présence de Sophie ce soir était la preuve vivante qu'il y avait de l'espoir que le reste de sa famille soit là... Pas tous forcément, mais quelques-uns... Mais qui sait s'il ne faudrait pas encore attendre trois ans pour que la ville se décide à les lui faire rencontrer ?

Sophie lui avait fait renaître l'espoir de les revoir un jour en plus de lui avoir fait rappeler tous les souvenirs et les émotions que Sophie avait depuis toujours fait remuer en lui. Même quand il n'avait que sept ou huit ans, la petite fille de cinq ans qu'elle était l'attendrissait d'une manière que personne d'autre ne le faisait. Elle avait toujours eu un pouvoir un peu spécial sur lui y compris l'envie de la protéger du monde extérieur. Au départ comme un grand frère mais en grandissant il s'était vite rendu compte que c'était plus que ça. Il se sentait lié à elle, vraiment lié.  Il voulait la voir sourire et la faire sourire et l'idée de se sentir comme la personne la plus importante à ses yeux pour elle lui était extrêmement importante. Il se souvenait de tout ça. Il s'était accroché à ces souvenirs oubliés pendant deux ans  

Alors qu'il se reculait à nouveau et rencontrait à nouveau son regard, il sourit. Il avait toujours trouvé son regard tellement expressif, tellement vif et vibrant de toute l'énergie qu'elle possédait. Jean avait toujours été captivé par toute cette énergie qu'elle déversait et d'un simple regard, elle vous emportait dans son univers à elle. C'était évident, maintenant qu'il l'observait à la lumière vacillante de cette bougie que c'était bien elle, que c'était bien sa Sophie. Même s'il aurait préféré la lumière du jour pour pouvoir la voir, il devrait se contenter d'une bougie pour le moment. Dès que la tempête serait fini, ils pourront alors sortir d'ici et il pourra la contempler vraiment en pleine lumière... Quand il n'en savait rien mais il espérait que cette situation ne durerait pas au-delà de la nuit. Quelque part, cette maison lui faisait même moins peur. Elle lui semblait presque accueillante et même les bruits ou les grincements du grenier provenaient de trop loin pour pouvoir l'inquiéter. Ce qu'elle lui dit alors le fit rire, malgré tout et malgré la situation plus ou moins rocambolesque dans laquelle ils se trouvaient. Qu'il était mouillé à cause d'elle. Il y avait bien qu'elle pour dire ce genre de choses !  « Si peu, si peu je t'assure... » répliqua t-il toujours amusé. Il ne s'inquiétait pas vraiment d'avoir le pull un  peu mouillé à vrai dire... C'était même le dernier de ses soucis. Il était plus heureux d'avoir retrouvé quelqu'un qu'il connaissait, et que ce soit Sophie l'était encore plus.

Il comprit à ses paroles suivantes qu'elle avait dû retrouver quelqu'un et il l'écouta attentivement sans la couper. Camille et Madeleine. Ces chères Camille et Madeleine étaient là elles aussi, ces chères cousines ! Elles étaient bel et bien là toutes deux ! Quelque part, il était content que Sophie les eut retrouvées avant de le trouver ou avant même qu'il ne les retrouve. Au moins, elle s'était sentie moins seule que lui. Il se demandait quand exactement elle les avaient rencontrées et dans quelle circonstances de hasard cela s'était fait. Maintenant qu'il savait qu'elles étaient là, il voulait tout savoir oui. Absolument tout de leur rencontre ici.

« Au moins, tu les as retrouvées, c'est le plus important. Et j'imagine que maintenant que je t'ai retrouvée, cela ne sera pas longtemps avant que je les revois à nouveau... Mais je dois avouer qu'avoir la certitude qu'elles soient là me suffit pour ce soir. » Sans nul doute, il ne lui faudrait pas plus de quelques jours à présent pour pouvoir les revoir aussi. Qu'étaient-ce quelques jours à côté de deux ans tout entiers ? Pour le moment, il voulait profiter de la seule présence de Sophie.

C'est alors que l'allumette fit encore des siennes et s'éteignit. Cela l'agaça mais tant pis, il s'y était attendu de toutes façons. Peut-être valait-il mieux économiser les autres pour plus tard ? Il pouvait à présent venir prendre les deux mains de Sophie dans les siennes et il n'avait pas vraiment besoin de lumière pour savoir qu'elle était là. Ses paumes étaient quand même un peu fraiches soit dit en passant et il lui en fit la remarque, un peu soucieux. « Tes mains sont un peu froides. » Il l'entendit ensuite dire qu'un jour ils seraient tous réunis et qu'en attendant elle ne voulait plus qu'ils soient à nouveau séparés. Jean était bien d'accord avec elle et dans l'obscurité il se mit à hocher la tête – bien inutilement – avant de se rendre compte que c'était inutile, et donc il exerça une légère pression sur ses mains, lui faisant ainsi comprendre que lui aussi espérait la même chose. « Un jour, nous le serons oui et j'ai tellement hâte qu'on forme à nouveau une famille. » Il était impatient de retrouver les autres. Léon aussi, si du moins il était là. Léon ! Son frère ne lui avait jamais autant manqué que depuis qu'il ne l'avait plus revu. Cela faisait tellement longtemps.

Il passa ensuite un bras autour des épaules à Sophie avant de rapprocher sa bouche de son oreille pour lui dire. « Et si on redescendait en bas trouver un coin pour s'asseoir un peu et attendre quelques temps là... » sauf si la maison en décidait autrement ou si Sophie voulait vraiment aller voir ce qu'il y avait au grenier : après tout, il savait combien elle avait toujours été très curieuse et désireuse d'aventures. Pourtant, il pensait ne pas se tromper qu'elle veuille pour une fois faire une exception à sa curiosité si vivace. En ce qui le concernait, le grenier n'était pour le moment pas vraiment sa priorité...

 

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Sam 4 Déc 2021 - 2:54

La voix de Jean, lorsqu'il lui confirma qu'il n'avait retrouvé personne avant elle, semblait en dire beaucoup. Sophie avait l'impression d'y entendre toute la solitude avec laquelle il avait dû vivre durant ces presque trois années. Elle aurait tellement aimé être là avec lui. Pour lui. Elle aurait aimé qu'il ait Léon comme elle avait Camille. Elle aurait aimé qu'il ne soit pas seul et elle aurait accepté de l'être pour que lui ne le soit pas. Alors elle resserra un peu plus son étreinte pour lui faire comprendre que c'était fini, que désormais elle était là et que plus jamais il ne serait seul. Sophie ferait tout ce qui était en son pouvoir pour ça, elle se battrait pour rester avec lui et pour qu'ils ne soient plus jamais séparés.

Il la lâcha finalement, se reculant et mettant fin à leur étreinte. Aussitôt, le regard de Sophie retrouva celui de Jean. Sa main vint attraper la sienne. Sophie ne voulait plus qu'ils se lâchent, pas maintenant. Elle avait encore besoin de sentir sa présence et s'il n'y avait qu'elle, elle serait toujours blottie dans ses bras, oubliant le monde extérieur. Les yeux de Sophie quittèrent ceux de Jean un instant, suffisamment pour qu'elle remarque qu'elle l'avait trempé en se serrant contre lui. Souriante, amusée, elle lui en fit alors la remarque tout en déposant sa main libre sur son pull. Ce n'était peut-être pas la chose la plus importante à cet instant, mais elle ne pouvait s'en empêcher. Ces quelques mots firent rire Jean qui répliqua par quelques mots amusés, ce qui la fit sourire plus encore.

Par la suite, ils évoquèrent le fait d'être tous dans ce monde. Sophie ignorait si c'était le cas. Elle aimerait pouvoir se convaincre que Paul, Marguerite, Léon, sa mère... Que tous étaient là ! Mais elle n'en avait pas la moindre idée. Sophie ignorait s'ils étaient là comme elle avait ignoré jusqu'à il y a quelques minutes la présence de Jean. C'était sans doute ça le plus difficile à vivre : l'incertitude, ne pas savoir s'il était possible d'espérer ou non... C'était difficile de se lever le matin avec l'espoir de retrouver ceux que vous aimiez, puis voir les jours passer et rester désespéramment seul. Enfin, le moment était plutôt à une annonce plus joyeuse. Ils auraient bien le temps de parler de tous les autres, de ceux qui n'avaient pas encore été retrouvés. Aujourd'hui, Sophie lui annonçait une bonne nouvelle. Camille et Madeleine étaient là. Sophie était si heureuse de lui apprendre une telle nouvelle. Elle imaginait sa joie, celle de pouvoir retrouver une partie de sa famille après tant d'années de solitude. « Ce soir je t'ai pour moi seule ! » rétorqua la rousse, un peu égoïstement. Bien sûr qu'elle était heureuse de voir les cousins se retrouver, mais elle avait envie d'être seule avec Jean, de profiter de sa présence, d'éclaircir leur relation, de lever ses doutes... Il lui semblait qu'il y avait tellement de choses à dire. « Je te promets que je ne te ferai pas attendre trop longtemps pour les revoir. » s'amusa-t-elle, souriante, imaginant déjà les mille possibilités pour l'annoncer à ses soeurs. Elles allaient être si heureuses de retrouver leur cousin. Peu à peu leur famille reprenait forme.

Le temps passant, l'allumette se consuma et s'éteignit. Ils étaient de nouveau dans le noir. Sophie aurait aimé pouvoir l'observer plus longtemps, mais c'était impossible. Il fallait être raisonnable et ne plus allumer d'autres allumettes. Par réflexe, la jeune femme serra alors un peu plus la main de Jean. Il était là. Il resterait là. Inutile d'avoir peur. On ne lui avait tout de même pas rendu pour le lui reprendre aussitôt. Sophie connaissait toute la cruauté dont cette ville était capable, mais elle ne l'imaginait pas aussi cruelle - elle ne l'espérait pas, en tout cas. Jean lui attrapa alors son autre main et sa réflexion la fit sourire. « Je suis trempée, cette maison n'a pas été chauffée depuis une éternité au moins et il fait affreusement froid. Alors je pense qu'on peut dire que c'est normal et qu'il n'y a pas de quoi s'inquiéter. » Plaisanta-t-elle, amusée de le voir se faire du soucis pour elle. C'était comme autrefois, comme s'ils n'avaient pas été séparés durant tout ce temps.

Sophie reprit alors la parole pour lui dire qu'elle ne voulait plus jamais qu'ils soient séparés et que, bientôt, ils seraient tous réunis comme autrefois. Ce n'était pas un espoir, c'était une promesse. Celle que les choses allaient s'arranger. Ils le méritaient non ? Jean le méritait, elle en était certaine. Tout comme Camille et Madeleine le méritaient. Ils n'étaient que gentillesse, bonté et amour... La ville n'avait pas la moindre raison de continuer à les torturer ! Jean la sortit de ses pensées en lui serrant les mains un peu plus. Puis, il lui avoua sa hâte de former une famille comme autrefois. « Il suffit d'y croire. » lui promit-elle. Après tout, malgré les moments où elle ne croyait plus en rien, Sophie n'avait jamais perdu espoir. Aujourd'hui, elle pouvait affirmer qu'elle avait eu raison de garder espoir.

Jean passa ensuite l'un de ses bras autour des épaules de Sophie puis vint lui chuchoter quelques mots à l'oreille. A sa proposition, Sophie leva les yeux vers ce grenier, inutilement puisqu'elle ne voyait rien, se demandant si c'était une bonne idée. Après tout, était-ce une bonne idée de rester dans la même maison qu'une potentielle menace qu'ils n'avaient pas identifié ? Si Sophie avait l'impression de devoir monter dans ce grenier, si elle avait envie de comprendre, elle avait plus envie encore de rester près de lui, en sécurité, sans se soucier de cette maison. Son coeur battait déjà bien trop vite, il était inutile de lui en rajouter davantage en s'infligeant pour l'instant de monter dans ce grenier. « Peu importe ce que l'on fait du moment où tu restes près de moi. » S'il voulait fouiller la maison, elle fouillerait la maison. S'il voulait s'installer au rez-de-chaussée, elle le ferait. Alors puisqu'il semblait vouloir descendre, ils descendraient.

Sans perdre plus de temps, sa main parcourut le bras de Jean qui n'était pas autour d'elle pour lui reprendre la main. Il était absolument hors de question qu'ils perdent le contact en descendant les escaliers. Sophie restait méfiante. « Allons en bas. » Avec précaution, de nouveau, ils se dirigèrent vers ces escaliers d'après leurs souvenirs. Toujours plongés dans l'obscurité, maintenant qu'il ne pouvait plus la regarder puisqu'il était dos à elle - même si avec l'obscurité, il ne voyait rien de toute façon - elle trouva le courage de lui demander : « Jean, je dois te parler de quelque chose... » Ce n'était pas une chose facile de lui avouer qu'elle ne se souvenait pas d'eux, du potentiel couple qu'ils avaient pu former. Elle imaginait sans difficulté la peine qu'il pourrait alors ressentir, imaginant peut-être qu'il n'avait pas assez d'importance pour qu'elle se souvienne. Pire encore, Sophie ne pouvait s'empêcher de se répéter qu'elle se trompait peut-être. Et s'ils n'avaient jamais rien formé du tout ? Si cette alliance, si cette impression floue n'était qu'un rêve qu'elle s'était inventée pour tenir durant tout ce temps ? Et s'ils avaient réellement formé un couple, s'ils avaient réellement été mariés, mais qu'aujourd'hui, pour lui, il ne restait rien de tout ça ? Si ces trois années de séparation avaient mis fin à ce mariage dont elle ne se souvenait même pas ?

Décidément ce n'était pas une chose facile à dire, mais maintenant qu'elle avait commencé, elle ne pouvait plus ne rien dire. « Je ne... » Non, elle ne voulait pas lui faire de la peine et elle était incapable de trouver les mots justes pour expliquer sa situation. « Tu te souviens de tout ? » Finalement, plutôt que de lui faire des aveux, elle cherchait à comprendre ce que lui savait. Toutes ces questions auraient pu attendre, mais Sophie n'avait pas envie de passer cette nuit dans l'incertitude, elle n'avait pas envie d'attendre et de se poser mille questions. Sophie n'était pas patiente, ce n'était pas nouveau. « De nous ? » souffla-t-elle alors comme précision, le laissant interpréter ce nous comme il le voulait.

@Jean de Rugès
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Jean de Rugès

Jean de Rugès

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▿ Côté cœur : Il a le souvenir d'avoir aimé et il sait que c'est Sophie car de tels sentiments ne peuvent s'oublier. Même quand ils étaient tous deux enfants, il a toujours eu l'impression qu'il y avait un lien spécial entre eux, et ce genre de lien ne s'oublie pas peu importe les circonstances qui font que l'on a été séparés.
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Il est arrivé de son monde avec très peu de possession, si ce n'est une alliance qu'il porte à son annulaire, preuve qu'il a été marié. Il a le souvenir d'avoir aimé et il sait que c'est Sophie car de tels sentiments ne peuvent s'oublier. Il ne se souvient que de bribes de sa vie d'avant, des sensations, de brèves images comme issus d'un rêve dont on se réveille chaque matin. De son époque, il sait qu'il a eu des amis, un frère un peu compliqué mais qu'il adore quand même et quelque part, enfouis très profondément, il y a Sophie qui dort au fond de son coeur mais il n'a que cette alliance pour le lui rappeler, pour l'y raccrocher. Où se trouvent-ils tous ? Comment il est arrivé ici ? Même la vantardise de son frère Léon lui manque cruellement. Il y eut cette lune rouge, voilà tout ce dont il se rappelle. Il ne sait rien d'autre et erre à la recherche de gens qu'il connaît sans guère avoir l'espoir de les retrouver car il ignore à quoi ils ressemblent. Cela lui semble trop dur de tout recommencer de zéro en essayant d'oublier le sentiment que quelque part se trouvent ses proches et sa famille.

(terminé) Tu es là ⊹ Jean. 219728_7ed1b00613


RP en cours:
Sophie [2] | Sophie, Camille & Madeleine | Docteur Eleven |
Sophie [3] | Paul | RP famille (Noël 2) |

Rps finis:

Sophie [1] | Camille | Elijah


Dim 5 Déc 2021 - 4:12



Jean sentait l'espoir revenir dans son cœur. Après deux ans passés à se demander si quelqu'un de sa famille se trouvaient ici ou si au contraire il était tout seul, il venait enfin de retrouver Sophie. Deux ans à se croire tout seul et il venait tout juste d'apprendre qu'au moins trois de ses connaissances étaient bien là. Si Camille et Madeleine étaient là, alors qui d'autre pouvaient aussi l'être ? Il reprit espoir de revoir alors son frère Léon, et peut-être même d'autres personnes de leur famille après... Peut-être même que Paul, Marguerite ou Jacques étaient là eux aussi...  Il avait toujours estimé Paul, le cousin de Sophie. Il ne savait pas quand ils pourraient les revoir et ce pouvait être dans cinq comme dix ans, mais il savait qu'il avait une chance de les revoir... Quand la ville l'aurait décidé du moins. Parce que c'était évident, que tant qu'elle ne l'aurait pas décidé, ils pourraient passer dans la même rue tous les jours sans même s'apercevoir.

Il était content en tous cas que la ville ait décidé de lui faire connaître la présence  de Sophie en premier. Il lui avait fallu attendre deux ans mais l'attente avait été méritée. Sa chère Sophie était là maintenant. Tout allait rentrer dans l'ordre il le savait. Et bientôt ils reformeraient une belle et grande famille. Comme avant. Peut-être même pourraient-ils passer les fêtes de fin d'année tous ensemble. Cela faisait deux ans qu'il les fêtait tout seul... D'ailleurs , il n'avait même pas eu le cœur à les fêter. Il ne voyait pas l'intérêt de le faire tout seul. La jeune homme esquissa un léger sourire en entendant Sophie lui dire que ce soir elle l'avait pour elle toute seule et quand elle lui dit qu'elle ne lui ferait pas attendre trop longtemps avant qu'elle ne lui fasse revoir ses cousines, il la crut sur paroles. Il avait confiance, il se fiait à elle pour ça. Exerçant une légère pression sur ses mains, il lui fit comprendre qu'il avait bien hâte à ce jour. C'était une promesse qu'elle lui avait fait il le savait. Ce n'était qu'une question de jours avant qu'il ne retrouve ses cousines car quand Sophie était décidée à faire quelque chose, il savait qu'elle ne relâcherait pas ses efforts tant que son plan n'aurait pas réussi. C'était l'unes de ses qualités.

« J'ai bien hâte que nous formions à nouveau une famille. J'espère que nous retrouverons un jour le reste de la famille, mais je me sens autorisé à espérer à nouveau. Je sais qu'ils sont là quelque part. J'espère bien que tu pourras retrouver Paul aussi... Je sais combien il a toujours été important pour toi. »

L'émotion était toujours aussi forte et le souvenir des tendres sentiments qu'il avait approuvé pour elle refaisaient surface peu à peu et il ne pouvait pas non plus s'empêcher de s'inquiéter en constatant qu'elle avait les mains froides. Il ne faudrait pas qu'elle tombe malade le jour où ils s'étaient retrouvés. Il sourit (plus pour lui-même qu'autre chose car il faisait toujours si sombre) quand elle lui expliqua que c'était normal que ses mains soient froides car elle était mouillée et que cette maison n'avait probablement pas été chauffée depuis des années, pourtant Jean s'inquiétait quand même. C'était normal. Il s'était toujours préoccupé de son bien-être. En tous cas, il était content de lui avoir prêter son manteau un peu plus tôt. Au moins, elle avait un peu moins froid qu'elle n'aurait eu sinon. « Tu m'as compris... »  reprit-il cependant. « Il ne faudrait pas tomber malade le jour où on s'est retrouvés... »

Former une grande famille à nouveau, Jean y croyait de nouveau oui. Que ce soit demain ou ou dans cinq ans, il pouvait bien attendre un petit peu. Il savait qu'il y avait une chance pour qu'ils se retrouvent tous un jour et le fait d'attendre les autres en sachant qu'il n'était plus seul à les attendre à présent, lui réchauffait le cœur. Il avait retrouvé Sophie à présent et il avait donc la patience d'attendre et d'espérer tant qu'on ne lui reprenait plus Sophie. La perdre aussitôt après l'avoir revue serait sûrement plus difficile que la première fois qu'il l'avait perdue. Il ne savait pas si c'était possible mais il espérait que la ville ait ne serait-ce qu'un peu pitié de lui et qu'elle ne décide pas à les séparer à nouveau. Il la croyait capable de tout. Ils avaient passé presque trois ans sans même s'apercevoir de leur présence ici, alors il pensait réellement que si elle le voulait vraiment vraiment, la ville avait le pouvoir de les séparer à nouveau. Encore qu'il pensait Sophie tout à fait capable de remuer ciel et terre pour le retrouver si tel se produisait. Lui-même passerait sûrement ses journées à la rechercher jusqu'à ce qu'il la retrouve.  On ne lui ferait plus croire à nouveau qu'il était tout seul ici. Il ne serait plus jamais seul.

Il lui demanda ensuite ce qu'elle voulait faire. A savoir si elle tenait vraiment continuer leur ascension de la maison ou bien si elle préférait redescendre et trouver un coin en bas pour attendre la fin de l'orage, en espérant que la ville ne décide pas à leur envoyer à nouveau quelque chose pour leur faire croire qu'il y avait un danger imminent dans la maison et qu'ils devaient changer de place. Jean s'en fichait de toutes façons ; selon ce qu'elle voudrait faire il la suivrait ou plutôt lui montrerait le chemin. Tant qu'ils restaient ensemble, il s'en fichait. Quand elle lui répondit que peu lui importait également tant qu'il restait près d'elle, il resserra légèrement son étreinte autour d'elle tout en soufflant. « Je ne bouge pas. Même si la tempête débarquait soudainement dans la maison pour essayer de nous emporter, il est hors de question que je lâche prise... Je reste là  »

Il fut donc décidé qu'ils allaient redescendre et sans lui lâcher la main, ils avançèrent à tâtons, et avec la plus grande précaution. Hors de question qu'il ne la lâche non plus et qu'il ne permette les ténèbres de s'engouffrer autour d'eux. Ses yeux s'étaient un petit peu habitués à l'obscurité et il était capable de discerner faiblement les contours de la rampe d'escalier mais il détestait vraiment cette impression de ne rien voir, d'être quasiment aveugle, de ne pouvoir compter que sur ses sensations pour avancer dans la maison sans être certain de ne pas faire de mauvais pas. Il faisait donc preuve d'une très grande précaution.

Alors qu'il se concentrait surtout sur la tâche de les conduire tous deux en sécurité tout en bas de ces marches, il entendit Sophie lui dire qu'elle devait lui parler de quelque chose... Se pouvait-il qu'ils puissent d'être arrivés en bas des marches pour en parler  ? Il l'espérait parce qu'il ne se sentait pas capable d'être concentré sur la tâche de les conduire en sécurité en bas et de lui répondre en même temps (surtout qu'au ton de sa voix, ça semblait être un sujet très délicat à aborder donc il ne voudrait pas lui bâcler sa réponse). Elle commença à dire une phrase mais s'interrompit après deux mots. Jean continuait de descendre les marches une par une. Enfin, elle parut trouver les mots et lui demanda s'il se souvenait de tout avant de préciser s'il se souvenait d'eux. Il ne répondit évidemment pas tout de suite.  C'était le genre de questions auxquelles on ne pouvait répondre sans y réfléchir un moment.

S'il se souvenait de toute sa vie, Jean n'était pas sûr car il y avait certes des zones d'ombres. S'il se souvenait de toute sa vie avant elle et après elle ? Là aussi il y avait encore des zones d'ombres et beaucoup de flous mais le fait de la revoir aujourd'hui avait définitivement ouvert une valve dans ses souvenirs et l'avait fait se souvenir de certaines choses, même si d'autres semblaient encore très floues... C'était comme se réveiller d'un rêve. On ne pouvait pas se souvenir de tous les détails même si on essayait de s'en rappeler... La mémoire finirait par se débloquer sur le reste. Il suffisait de travailler pour rouvrir ces petites portes qui demeuraient toujours fermées, voire même de créer de nouveaux souvenirs...

Posant enfin son pied sur le sol du rez-de-chaussée, il ne lui avait pas encore répondu. Il avança lentement à travers le hall avant de lui faire signe de s'asseoir tout au fond contre le mur. « Je pense qu'on sera bien ici... Du moins pour quelques temps. » Ils se trouvaient à l'opposé de la porte d'entrée. Il s'assit ensuite à côté d'elle et reprit sa main dans les siennes ne serait-ce que pour garder l'assurance qu'elle était toujours bien là et qu'elle ne risquait pas de disparaître. Puis il demanda sur un ton amusé. « Tu tiens vraiment à avoir cette discussion dans le noir ? » Il aurait préféré tenir cette conversation lorsqu'ils seraient à l'air libre, quand il pourrait la voir réellement en face de lui, mais certes ils pourront tout aussi ravoir cette discussion le lendemain en plein jour. Il reconnaissait bien là la Sophie impatiente qu'il avait toujours connu.  Cela semblait être une conversation qui lui tenait à cœur et un sujet qui l'inquiétait beaucoup. Après trois ans de séparation, y avait-il toujours l'existence d'un eux... Parfois, des histoires s'achevait bien avant trois ans. Une séparation de moins de deux ans pouvaient en venir à bout. Mais ce qu'il avait toujours ressenti pour Sophie même quand ils étaient deux enfants insouciants ne pouvaient pas être effacé par deux ans d'absence.

« Ce que je me souviens donc... ? Il y a assurément des zones d'ombres et certaines choses restent encore à combler.  Mais te revoir à réouvert certaines portes... Je me souviens pour beaucoup de Fleurville et de nos étés là-bas en vacances... et de Paris aussi un peu... Je me souviens surtout de toi. Du plus loin que je me souvienne tu as toujours été importante pour moi Sophie. Même en passant cinq ans ici sans voir personne, je ne pourrai l'oublier... Il y a peut-être des choses encore floues ou des choses à réécrire, mais je me souviens de l'essentiel. Ce sont les sentiments que j'ai pour toi. » mais était-ce réciproque ? Et si ça ne l'était pas ? Peut-être venait-il de trop parler, peut-être venait-il de trop ouvrir son cœur... Maintenant il appréhendait presque qu'elle lui dise qu'elle ne se souvenait pas d'eux. Non, impossible. Elle se souvenait de lui, il l'avait lu dans son regard tandis qu'il lui avait révélé son identité. Mais de quoi se souvenait-elle ? Et y avait-il des choses qu'elle avait oublié ? Il pensa ensuite à quelque chose et ne put attendre pour lui demander : « Tu as toujours mon petit carnet rouge ? Je voudrai le revoir... » avant d'ajouter précipitamment. « Non, non je ne désire pas le voir tout de suite... Je ne pourrai même pas le voir dans l'obscurité ! C'était juste pour savoir. » Elle pourra le lui montrer le lendemain... Ils auraient tout le temps de le regarder ! mais c'est vrai que d'un coup, il avait ressenti l'envie soudaine de poser les yeux sur ce carnet qu'il n'avait pas vu depuis si longtemps... Et si elle ne l'avait plus ? Peut-être qu'elle l'avait perdu ? S'il était resté dans leur monde ?  Ce n'était qu'un simple petit carnet mais qui avait une importance particulière pour lui...  Le savoir resté dans leur monde équivaudrait à avoir laissé une partie importante d'eux-mêmes derrière.


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Sophie de Réan

Sophie de Réan

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de son monde d'origine, elle est arrivée avec deux choses : le mouchoir que sa mère lui avait brodé, il se trouvait dans l'une de ses poches. A ses côtés, posé par terre, elle a également trouvé le petit carnet que Jean lui a offert lorsqu'ils étaient enfants. Elle porte également une alliance, seule preuve de son mariage avec Jean, dont elle n'a pas de souvenirs.

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Lun 6 Déc 2021 - 5:05

Sophie aurait aimé retrouver Jean dans d'autres circonstances, loin de cet orage et de cette maison plongée dans l'obscurité. Mais elle ne se plaignait pas. Elle l'avait retrouvé et c'était déjà le plus beau des cadeaux. Elle n'oubliait pas non plus que grâce à ces circonstances, elle pouvait l'avoir pour elle seule aussi longtemps que cette tempête durerait. C'était une pensée égoïste de vouloir l'avoir pour elle seule alors même qu'il pouvait très bien avoir envie de retrouver ses cousines plutôt que de rester avec Sophie. S'ils s'étaient retrouvés en plein jour, en pleine rue ou elle ne savait où, peut-être alors aurait-il voulu voir ses cousines tout de suite ? Peut-être n'aurait-elle pas eu le temps de profiter de sa présence et d'être seule avec lui ? Sophie avait besoin de le retrouver. Elle avait besoin qu'il ne soit là que pour elle, pour répondre à ses questions. Ce n'était peut-être pas son cas à lui. Puis, égoïstement, elle n'avait aucune envie de le partager. Pas encore. Pas tout de suite. Il retrouverait Camille et Madeleine bien assez tôt, Sophie le lui avait promis. Dès qu'elle serait sortie d'ici, elle aurait alors tout le temps de réfléchir à comment les faire se retrouver. Elle ne comptait pas simplement appeler ses soeurs pour leur annoncer une telle nouvelle, il lui fallait trouver quelque chose d'autre. Mais Sophie avait tout le temps d'y réfléchir, à cet instant, elle préférait se concentrer sur autre chose.

Ils reformeraient ce groupe qu'ils étaient autrefois. Ils reformeraient cette famille. Il fallait y croire. L'espoir était leur seule chance d'avancer, de continuer. Sophie ne pouvait pas accepter l'idée de ne jamais retrouver le reste de sa famille. Ils étaient tous bien trop précieux pour elle, pour qu'elle puisse accepter de passer le reste de sa vie sans les avoir revus une seule fois. Jean partageait les mêmes envies, évidemment. Il voulait revoir son frère, comme elle avait espéré retrouver ses soeurs. Et Paul... Jean avait raison, elle espérait chaque jour retrouver Paul. Il était comme un frère pour elle. Ils avaient déjà été séparés une première fois après le naufrage et Sophie devait revivre exactement la même chose. Si la première fois, elle n'avait eu aucune certitude sur le fait qu'il soit toujours en vie ou non, aujourd'hui, elle n'avait aucune certitude sur le fait qu'il soit en ville ou non. Les choses se répétaient. Les mauvaises choses, malheureusement pour elle. « Paul me manque terriblement, c'est vrai. Autant que Léon doit te manquer. » Il n'en avait rien dit, mais elle pouvait aisément le deviner. Malgré les différences flagrantes entre les deux frères, ils s'aimaient et jamais ils n'avaient été séparés aussi longtemps d'après ses souvenirs. « Je ne te permettrai plus jamais de perdre espoir... » lui souffla-t-elle alors. L'espoir était une force. Il permettait d'avancer, de continuer. L'espoir pouvait aussi être terriblement douloureux. Il était parfois difficile de continuer d'espérer, d'accepter de croire en quelque chose qui n'arriverait peut-être plus jamais. Mais Sophie ne voulait pas que Jean perde cet espoir, elle ne voulait pas le voir abandonner, elle ne voulait pas le voir malheureux et résigné. Il retrouverait Léon et il reverrait ceux qu'il avait envie de revoir, Sophie ferait tout ce qui était en son pouvoir pour ça.

Jean n'avait pas changé. Pas d'après les souvenirs qu'elle avait de lui, en tout cas. Il avait toujours été doux et protecteur avec elle. Il avait toujours voulu prendre soin d'elle. Alors voir qu'elle avait bien retrouvé le Jean de ses souvenirs sur ce point la fit sourire. Aussitôt avait-il attrapé ses deux mains que déjà il s'inquiétait de voir qu'elle avait si froid. Sophie ne pouvait s'empêcher d'être amusée par sa réflexion et ne put s'empêcher, non plus, de lui répondre avec amusement. Il n'y avait aucune raison de s'inquiéter. La jeune femme avait si froid parce qu'elle était trempée, parce qu'une tempête grondait à l'extérieur, parce qu'ils étaient dans une vieille maison abandonnée qui n'avait pas été chauffée depuis bien longtemps. « Oui, je t'ai compris. » rétorqua-t-elle, toujours aussi amusée - mais touchée, aussi - par son inquiétude. « Si je tombe malade, tu te sentiras obligé de rester près de moi, non ? » le questionna-t-elle sans le moindre sérieux dans la voix - même si elle aimait l'idée qu'il reste près d'elle.  

Ils étaient toujours là, plantés au milieu de ce couloir, dans l'obscurité la plus totale, lorsqu'ils évoquèrent une fois encore le fait de reformer une famille un jour. Sophie restait optimiste et elle y croyait de tout son coeur. Elle donnerait n'importe quoi pour qu'ils soient tous là comme autrefois à Fleurville. Ces vacances passées tous ensemble à rire et profiter les uns des autres lui manquaient terriblement. Ils étaient si heureux à cette époque, lorsqu'ils s'étaient tous retrouvés à Fleurville après le retour de Paul, loin des problèmes que cette ville leur offrait maintenant. Sophie aurait pu parler de cette famille qu'elle espérait tant pendant des heures, elle aurait pu rester contre Jean pendant des heures. Plus rien ne lui importait à cet instant, la seule chose qu'elle voulait était que Jean reste près d'elle. Il n'était pas question qu'elle le perde de nouveau, même pour quelques secondes.

Sophie était évidemment curieuse de comprendre ce qui pouvait se cacher dans ce grenier. Plus que la curiosité même, elle avait un vrai besoin de savoir par crainte de ne pas connaître le danger qui pouvait se cacher ici. Pourtant si Jean préférait se mettre à l'abri au rez-de-chaussée, elle le suivrait. Elle le suivrait parce que rien n'était plus important en cet instant qu'être avec lui. Puis Sophie avait tellement de choses à lui dire, à lui demander... Poursuivre une menace fantôme à travers cette maison l'empêcherait de l'interroger. Alors lorsqu'il lui demanda ce qu'elle voulait faire, elle lui répondit la vérité : peu lui importait, du moment où ils restaient ensemble. Comme réponse, d'abord, il resserra son étreinte puis grâce à quelques mots, il la rassura. Il ne la laisserait plus. Sophie aimait entendre cela. Elle aimait savoir qu'elle n'était pas la seule à avoir besoin de l'autre. « Merci Jean. » souffla-t-elle pour toute réponse. La jeune femme le remerciait de ses promesses, de sa présence, de rester près d'elle. Elle savait qu'avec lui elle ne risquait rien, elle savait qu'il était sincère et que peu importe le danger, peu importe ce qui essayait de les séparer, il se battrait jusqu'au bout pour rester avec elle. Tout comme elle n'abandonnerait jamais, peu importe les obstacles sur leur chemin.

Ils prirent donc la décision de descendre. Sophie lui tenait la main fermement et restait collée à lui. Avec toute les précautions possibles, ils s'avancèrent alors vers les escaliers. Jean reprenait cette place qu'il avait prise un peu plus tôt, alors même qu'il ignorait qui elle était, il se plaçait devant, il la dirigeait et la guidait. Sophie se concentrait sur le fait de ne pas trébucher, de ne surtout pas le lâcher. Mais parce que Sophie ne savait pas être patiente et attendre le bon moment, elle jugea que le moment était idéal pour lui parler d'eux et des nombreuses questions qu'elle se posait. Elle commença d'abord par dire quelques mots, puis essaya d'expliquer le fond de sa pensée, mais elle se stoppa rapidement. Sophie avait besoin d'obtenir des réponses à ses questions, elle avait besoin de mettre les choses au clair, mais elle n'avait aucune envie de le blesser ou de lui faire de la peine. Alors plutôt que de lui avouer qu'elle ne se souvenait pas d'un eux, elle lui posa la question à lui. De quoi se souvenait-il ?

Le coeur de Sophie battait plus vite encore que quelques instants auparavant - même si elle ne savait pas ça possible - tant elle craignait sa réponse. S'il ne l'aimait plus ? S'il ne l'avait jamais aimé ? S'il avait refait sa vie ? S'ils n'avaient jamais été mariés ? Sophie avait peur de sa réponse. La panique l'envahit davantage lorsqu'il ne répondit rien. Pourquoi ne disait-il rien ? Cherchait-il les bons mots pour ne pas la blesser ou la vexer ? Sophie s'imaginait alors tous les scénarios possibles. Elle avait envie d'insister, de lui demander de répondre, de dire n'importe quoi, mais de dire quelque chose sauf qu'elle en était incapable. La rousse continuait simplement de le suivre, silencieuse, regrettant déjà les mots qu'elle avait prononcé. Soudain, l'orage lui paraissait plus violent, le tonnerre plus effrayant comme si la seule présence de Jean ne suffisait plus. C'était stupide, mais elle n'arrivait plus à se rassurer.

Il l'emmena alors à l'opposé de la porte d'entrée et lui fit signe de s'installer là. Ils se lâchèrent alors la main un instant, le temps que la jeune femme s'installe et cet instant lui sembla durer une éternité. Elle n'aimait pas l'idée de le lâcher tant elle craignait de le voir s'évaporer d'un instant à l'autre, comme s'il n'était pas réel, comme s'il n'était qu'une illusion. Heureusement, cela ne dura pas. Installée sur ce sol bien trop froid, elle n'osa rien faire lorsqu'il s'installa à ses côtés. Il ne lui avait toujours pas répondu et Sophie prenait ça pour une forme de réponse - il ne se souvenait pas d'eux parce qu'il n'y avait rien ou parce qu'elle n'était plus rien. Ce fut alors lui qui reprit sa main entre les siennes - ce qui soulagea Sophie, elle devait bien l'avouer.

Et enfin Jean reprit la parole. Elle se sentait presque vexée de le voir amusé par la question - uniquement parce qu'elle s'était déjà imaginée la réponse et elle ne trouvait pas ça amusant de savoir que le eux n'existait plus ou n'avait jamais existé. Sophie avait été stupide d'imaginer que trois années n'allaient rien changer - s'il y avait quoi que ce soit à changer, d'ailleurs. « J'ai besoin de savoir. » rétorqua-t-elle alors, ne pouvant imaginer attendre le lendemain pour avoir cette conversation. Jean répondit alors. Enfin. Sophie se sentit soulagée à mesure où il parlait, mais ses mots soulevèrent plus de questions encore et de doutes. Il se souvenait de leur enfance, comme elle. Sophie était rassurée d'apprendre qu'elle était importante pour lui, moins qu'il ne se souvenait pas de tout. Elle comptait tellement sur lui pour lui raconter, pour l'aider à éclaircir tous ces flous dans sa vie. Elle passait alors sans cesse de rassurée à déçue.

Finalement sa dernière phrase laissait Sophie dans le même état qu'avant de lui avoir posé cette question. Les sentiments qu'il avait pour elle ? Ça ne voulait rien dire, si ? De l'amitié ? Elle était importante pour lui ? Très bien, comme Paul était important pour elle ? Comme Madeleine était importante pour Camille ? Tous ses mots pouvaient dire tellement de choses différentes. Ce qu'elle retenait c'était qu'il n'avait évoqué ni couple, ni mariage, ni amour. Si elle y réfléchissait plus en détails, il n'avait eu pour elle que des mots et des gestes qu'un ami pourrait avoir. Alors peut-être s'était-elle inventée tout cela ? Peut-être qu'elle aimait Jean d'une façon qui n'était pas réciproque ?

Sophie restait silencieuse, cherchant un sens aux mots de Jean. Son esprit était envahi par bien trop de questions. Avant même qu'elle n'ait pu ajouter quoi que ce soit, demander des précisions ou elle ne savait quoi d'autre, le jeune homme reprit la parole pour lui poser une question à son tour. Malgré tous les sentiments contraires qui l'envahissaient actuellement, malgré la peine, la jeune femme ne put s'empêcher de sourire. Ce fameux carnet rouge qu'elle gardait précieusement avec elle depuis son arrivée ici. Les précisions qu'il se sentit obligé d'ajouter firent rire Sophie. « De quel carnet parles-tu ? » Commença-t-elle en ne réussissant pas à garder son sérieux. « Il ne me quitte jamais. Il est chez moi, rangé dans le tiroir de ma table de chevet. Il ne se passe pas un jour sans que je ne l'ouvre... » répondit-elle alors plus sérieusement. Ce petit livre comptait énormément pour elle. Il s'agissait du premier cadeau de Jean. C'était leur carnet à tous les deux. Elle y tenait autant qu'au mouchoir que sa mère lui avait brodé. Dès qu'elle quittait la maison, même pour une nuit, elle emportait ces deux objets avec elle. Elle était incapable de s'en séparer. « Tu pourras le voir dès que nous serons libérés de cette maison. » lança-t-elle. « Enfin, si personne ne t'attend... » Etait-ce une honteuse façon de lui faire avouer s'il y avait quelqu'un d'autre dans sa vie, quelqu'un à rassurer après une nuit d'absence et de silence ? Oui, c'était le cas, mais sa réponse trop évasive pour Sophie avait besoin de précisions et elle, elle avait besoin d'être rassurée.

@Jean de Rugès
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Jean de Rugès

Jean de Rugès

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▿ Ton univers : Les Malheurs de Sophie
▿ Date de naissance : 11/02/1993
▿ Age : 31
▿ Métier : avocat
▿ Quartier : Vit dans un appartement spacieux de Baker Street avenue mais a son cabinet dans Raccoon square.
▿ Côté cœur : Il a le souvenir d'avoir aimé et il sait que c'est Sophie car de tels sentiments ne peuvent s'oublier. Même quand ils étaient tous deux enfants, il a toujours eu l'impression qu'il y avait un lien spécial entre eux, et ce genre de lien ne s'oublie pas peu importe les circonstances qui font que l'on a été séparés.
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Eurora
▿ Avatar : Chris Wood
▿ Disponibilités rp : dispo. | Sophie + Camille + Sophie (Noël) + le Docteur ... |
▿ Autre(s) compte(s) : Ted Tonks ; Ulrich Stern ; Rolf Scamander ; Chris Halliwell ; Lyra Belacqua ; Jughead Jones ; Colin Bridgerton ; Léo Wyatt
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Il est arrivé de son monde avec très peu de possession, si ce n'est une alliance qu'il porte à son annulaire, preuve qu'il a été marié. Il a le souvenir d'avoir aimé et il sait que c'est Sophie car de tels sentiments ne peuvent s'oublier. Il ne se souvient que de bribes de sa vie d'avant, des sensations, de brèves images comme issus d'un rêve dont on se réveille chaque matin. De son époque, il sait qu'il a eu des amis, un frère un peu compliqué mais qu'il adore quand même et quelque part, enfouis très profondément, il y a Sophie qui dort au fond de son coeur mais il n'a que cette alliance pour le lui rappeler, pour l'y raccrocher. Où se trouvent-ils tous ? Comment il est arrivé ici ? Même la vantardise de son frère Léon lui manque cruellement. Il y eut cette lune rouge, voilà tout ce dont il se rappelle. Il ne sait rien d'autre et erre à la recherche de gens qu'il connaît sans guère avoir l'espoir de les retrouver car il ignore à quoi ils ressemblent. Cela lui semble trop dur de tout recommencer de zéro en essayant d'oublier le sentiment que quelque part se trouvent ses proches et sa famille.

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RP en cours:
Sophie [2] | Sophie, Camille & Madeleine | Docteur Eleven |
Sophie [3] | Paul | RP famille (Noël 2) |

Rps finis:

Sophie [1] | Camille | Elijah


Lun 6 Déc 2021 - 18:04



Obligé à rester près d'elle si elle était malade? Elle n'avait définitivement pas besoin de tomber malade pour ça ! Jean avait esquissé un sourire à la remarque. Oui, si elle tombait malade, alors forcément il serait obligé de rester auprès d'elle même s'il le ferait bien sûr de son plein gré. Qui serait-il de l'abandonner si elle était malade ? Pourtant, il préférait quand même éviter qu'elle ne tombe malade, c'était évident qu'il s'inquiète qu'elle n'ait froid! Il n'avait pas besoin d'une excuse pour demeure à ses côtés de toutes façons et il craignait également la fin de la tempête ou que le jour ne se lève. Car alors leur petite aventure serait terminée et ils devraient rentrer chez eux. Bien qu'il était sûr à présent qu'ils se reverraient bientôt car il ne permettrait pas que la ville les tienne séparés trop longtemps, quelque part il espérait que la nuit se prolonge un peu. Malgré l'obscurité régnante, ils étaient au moins en sécurité contre les bourrasques de vent dehors ainsi que les éclairs. Pourtant, il aimerait bien continuer cette conversation avec elle auprès d'un bon feu que ce soit chez elle ou chez lui, mais ici l'atmosphère n'était pas très accueillante. Même si depuis qu'il la savait avec lui, il se sentait moins appréhensif de passer la nuit dans une telle ambiance.

Bien sûr, il avait encore pleins de choses à lui dire. Il n'en avait dit à peine la moitié et il en était bien conscient. Il avait tellement de choses à dire en vérité que son cœur allait exploser tellement toutes les émotions s'y mêlaient, mais il aurait voulu peut-être le faire ailleurs. La patience n'avait été le fort de Sophie, il l'avait toujours su, même quand elle était une enfant vive et joyeuse. Aussi ne fut-il pas surprit de l'entendre dire qu'elle avait besoin de savoir. Pourtant, quelque part, il eut la sensation que sa réponse avait davantage ouverte des questions que des réponses pour elle. Il ne pouvait la voir, du moins discernait-il juste à peine sa silhouette dans le noir mais il pouvait le sentir au silence qui suivit ses paroles. Elle devait réfléchir à ce qu'il venait de dire mais à quoi pensait-elle exactement ?

Elle avait toujours son petit carnet rouge. Elle le lui confirma. Il sentit un léger sourire s'esquisser sur ses lèvres et un sentiment de joie immédiate l'étreignit. Il ne lui quittait jamais, dit-elle encore, et elle ajouta qu'il était rangé dans le tiroir de sa table de chevet.  Elle dit également qu'il ne passait pas un jour sans qu'elle ne l'ouvre. Cependant, Jean ne put s'empêcher de lui faire remarquer avec un brin d'amusement : « Jamais vraiment ? Si tu ne t'en sépare jamais, alors il ne serait pas ce soir dans ta table de chevet mais bien dans ta poche … » Il plaisantait bien sûr, et il espérait que le ton de sa voix trahissait suffisamment ceci mais il savait que oui.

Alors qu'elle lui disait qu'il pourrait venir le revoir une fois que cette tempête serait finie et qu'ils seraient libérés de cette maison, Jean fut heureux de la suggestion. C'était tout ce qu'il désirait en cet instant ! Sortir de cette maison et aller chez Sophie afin de poser les yeux à nouveau sur ce petit carnet qu'il  lui avait offert il y avait de cela bien longtemps ; ce petit carnet sur lequel il n'avait posé les yeux depuis bien trop longtemps et qui était si porteur de souvenirs. Revoir le petit dessin à l'intérieur qu'ils avaient fait. C'était leur petit secret à l'époque. Personne n'était au courant. Le fait qu'elle l'avait toujours le rendit très émotif. La question indirecte à la fin qu'elle lui posa le fit pourtant hausser un sourcil...

Personne. Si personne ne l'attendait ?  Il mit quelques secondes à se rendre compte de ce qu'elle voulait vraiment dire par là. Qui donc pouvait-il l'attendre? Oh ! Elle pensait peut-être qu'il avait refait sa vie... Deux ans c'était long après tout... Pour certaines personnes, ce n'était rien et une autre personne que lui aurait sûrement chercher à refaire sa vie. Du moins, ça aurait pu être son cas si Jean n'était pas aussi profondément attaché à Sophie. Des sentiments moins forts qu'il n'en ressentait n'auraient pas tenu deux ans. Ils n'auraient même pas tenu une année de distance. Mais l'absence n'avait rien changé pour lui et il avait toujours gardé un espoir même infime de retrouver un jour sa chère Sophie... C'est avec un léger sourire (bien inutile oui je sais) qu'il commença alors à dire :

« Voyons Sophie, crois-tu vraiment que deux ans auraient suffit pour t'oublier ? Non, il n'y a personne chez moi... Il n'y a personne chez moi parce qu'il n'y a jamais eu que toi qui comptait vraiment.  Tant qu'il y avait le moindre infime espoir en moi de te retrouver, je n'aurai pu songer même à l'idée de refaire ma vie... Et puis, il y avait aussi ce rappel constant que je porte chaque jour et qui me rappelait à qui je suis lié... Etait lié... Suis lié... » un peu indécis pour le coup sur ce passage, il se mit à répéter ces mots en essayant de choisir s'il devrait utiliser le présent ou le passé ? Y avait-il toujours un « eux » ? « Cette alliance a constitué mon seul lien avec toi pendant deux ans. Je m'y suis accroché autant que toi tu t'es raccroché toute ta vie à ce petit mouchoir brodé de ta maman pour tenter de garder son souvenir vivant. Evidemment que je n'aurai pu épouser personne d'autre. Tu as toujours été la seule près de qui j'imaginais faire ma vie. Je t'aime tellement. » Il pressa un peu ses deux mains dans les siennes, essayant de la rassurer au mieux malgré cet excès d'obscurité un peu oppressante.  Damned cette obscurité!  Lui lâchant les mains il fouilla dans sa poche un instant avant de craquer une allumette le long de la boîte. Il voulait la voir quand il lui parlait et non discuter d'un tel sujet à l'aveuglette alors qu'il distinguait tout juste sa silhouette dans le noir. Il voulait qu'elle puisse le regarder aussi et qu'elle lise dans ses yeux combien il tenait à elle. Son regard aurait parlé plus qu'autre chose ne le pouvait... « Ca fait très longtemps que je ne te considère plus comme une petite sœur voyons Sophie » si tant est qu'il l'avait un jour considérée ainsi ? Peut-être quand ils avaient cinq ans éventuellement, mais ce temps était très lointain ! Il lui la couva un instant d'un regard tendre avant de venir sceller la fin de ses paroles par un petit baiser  sur ses lèvres pour illustrer bien tout ce qu'il venait de dire. Elle ne pourrait vraisemblablement pas continuer à douter. Depuis quand un frère embrassait sa sœur sur les lèvres ? Pas dans leur époque en tous cas...


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Sophie de Réan

Sophie de Réan

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▿ Date de naissance : 19/07/1996
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▿ Métier : à la tête d'une fortune plutôt importante, elle gère ses biens et son argent en investissant dans les petites et grandes entreprises de la ville.
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans une maison bien trop grande pour elle seule - qu'elle a longtemps partagée avec Sabrina.
▿ Côté cœur : mariée à Jean de Rugès.

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de son monde d'origine, elle est arrivée avec deux choses : le mouchoir que sa mère lui avait brodé, il se trouvait dans l'une de ses poches. A ses côtés, posé par terre, elle a également trouvé le petit carnet que Jean lui a offert lorsqu'ils étaient enfants. Elle porte également une alliance, seule preuve de son mariage avec Jean, dont elle n'a pas de souvenirs.

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Mar 7 Déc 2021 - 3:35

Sophie n'avait jamais autant détesté le silence. Il lui avait semblé qu'il était interminable. Elle avait alors eu tout le loisir de s'inventer les raisons qui poussaient Jean à ne pas répondre dans l'immédiat. Sans doute cherchait-il à atténuer une vérité difficile à encaisser pour la jeune femme ? Ou peut-être n'avait-il simplement rien à dire ? A aucun moment, Sophie n'avait imaginé qu'il attendait simplement d'être installé pour lui répondre. Non, elle s'était déjà créée un nombre incalculable de scénarios dans son esprit et aucun n'était positif pour elle. Son silence parlait pour lui et elle le comblait par ses inventions.

Ce ne fut donc qu'une fois installée dans un coin du rez-de-chaussée qu'il attrapa ses mains et qu'il reprit la parole. Les mots de Jean étaient à la fois rassurants et effrayants. Il confirma qu'il ne l'avait pas oublié et qu'elle était importante pour lui. Elle aurait pu interpréter ces mots de sorte à être rassurée immédiatement. A la place, elle se posa un millier de questions supplémentaires. Comment était-elle importante pour lui ? Comme une soeur pour son frère ? Comme une bonne amie ? Ou l'était-elle comme devait l'être une épouse ? Il parlait des sentiments qu'il avait pour elle... Mais c'était la même chose à ses yeux ! Quels sentiments ? De quelles natures ? Sophie n'ajoutait rien, plongée dans ses pensées et ses réflexions. Pour elle, la réponse à ses questions étaient évidentes. Si elle représentait plus qu'une amie pour lui, il lui aurait dit, non ? Il n'avait rien évoqué qui puisse faire penser qu'il se souvenait d'un quelconque mariage entre-eux ou d'amour.

Sophie ne laissait pourtant rien transparaître, son silence parlant peut-être pour elle. Jean reprit, de toute façon, la parole. Elle fut ainsi sortie de ses réflexions. Et malgré ce qu'elle ressentait à cet instant, elle ne put s'empêcher de sourire et de rire lorsqu'elle l'entendit évoquer ce petit carnet rouge. Il ne l'avait pas oublié. Sophie lui expliqua alors que, non seulement, elle l'avait toujours, mais qu'en plus elle ne s'en séparait jamais. La réflexion de Jean la fit sourire de nouveau. Il n'avait pas tort, en réalité. « Disons alors que je préfère le savoir en sécurité chez moi pour pouvoir le retrouver chaque soir en rentrant. J'ai bien trop peur de le perdre si je le garde avec moi. » Précisa-t-elle en souriant. D'une part, elle aurait trop peur de le perdre, d'autre part, elle aurait trop peur qu'il finisse abîmé - ou trempé un jour comme celui-ci.

Puis elle n'était pas mécontente de l'avoir laissé chez elle, ainsi elle aurait une raison d'y faire venir Jean lorsque cette nuit et cette tempête prendraient fins. Parce que ce qu'elle craignait le plus à cet instant ce n'était plus cet orage à l'extérieur ou l'obscurité de cette maison, mais bien la séparation inévitable qui aurait lieu dans quelques heures. A cet instant, Sophie ne voulait plus le lâcher par crainte de le voir disparaître. Elle avait besoin de son contact parce qu'elle se sentait à sa place, elle se sentait bien contre lui et avec lui. Comment supporterait-elle la séparation, même si ce n'était que pour quelques heures ? Sans doute aurait-elle peur de ne pas le retrouver et d'être séparée de nouveau de lui ? Elle imaginait déjà l'angoisse l'envahir à ces idées. Son autre angoisse était que Jean n'ait pas la moindre envie de rester avec elle. Peut-être avait-il mieux à faire ensuite ? Sophie craignait tellement de le voir se précipiter à l'extérieur pour rejoindre quelqu'un d'autre dès que le jour se lèverait. Il s'était passé trois ans. Trois longues années où il avait eu tout le temps de refaire sa vie, de découvrir et d'aimer une nouvelle personne. Sauf que Sophie n'avait ni la force ni le courage de lui poser directement la question, alors elle la sous-entendait. Elle n'avait plus qu'à espérer qu'il comprenne le fond de sa pensée pour la rassurer ou, pire, lui dire ce qu'elle craignait le plus d'entendre venant de lui.

Elle appréhendait tellement sa réponse que Sophie l'impatiente aurait aimé arrêter le temps pour ne rien entendre du tout. Si elle ne savait pas, ça n'existait pas d'une certaine façon. Dès qu'il aurait prononcé les mots, cette autre personne existerait pour de bon et Sophie verrait alors tous ses espoirs disparaître. Son coeur battait si vite lorsqu'il ouvrit la bouche pour répondre aux craintes de Sophie. Pourtant, dès ses premiers mots, elle fut rassurée. Il ne l'avait pas oubliée ou remplacée. Elle tenait toujours une place importante dans sa vie malgré l'absence. Il était seul. Il était resté seul malgré les années. Sophie sentit son coeur ralentir, un sourire rassuré et heureux naissant sur ses lèvres. Alors elle ne s'était pas tout inventé ! Il existait bien un eux, passé ou présent, lui-même semblait hésiter en revanche, mais il existait même si tout était à reconstruire aujourd'hui. Il y avait cette alliance qui les avait toujours reliés malgré la distance. Elle ressentait la même chose. Instinctivement, lorsqu'il évoqua cet anneau, Sophie chercha du bout des doigts celui que Jean portait. S'il ne l'avait jamais retirée, c'était bien la preuve qu'il tenait à elle. Tout comme elle ne l'avait jamais enlevée parce qu'elle s'était toujours considérée comme mariée, même sans le moindre souvenir. Il ne lui était jamais venue à l'esprit de refaire sa vie ou de passer à autre chose.

Il continua alors, comparant cette alliance au mouchoir que Sophie tenait de sa mère. Il s'agissait de tous ces petits objets qui rappelaient un être que l'on aimait et dont on n'était incapable de se séparer. Sophie en possédait trois : ce fameux mouchoir, ce carnet rouge et cette alliance. Elle pouvait tout perdre, elle était prête à se séparer de tout, mais jamais de ces trois choses qui faisaient parties des choses les plus précieuses pour Sophie. Sophie qui se trouvait davantage rassurée à chaque mot prononcé par Jean. Il lui affirma que jamais il n'aurait pu épouser quelqu'un d'autre et qu'il l'aimait. Il l'aimait. C'était comme s'il lui disait pour la première fois, tous ses souvenirs s'étant envolés depuis leur arrivée ici. Elle ne répondit rien, profitant de cet instant où Jean serrait un peu plus ses mains dans les siennes, profitant des derniers mots qu'elle venait d'entendre. Ceux-là, elle voulait les graver dans sa mémoire pour ne jamais plus les oublier.

Finalement Jean lâcha les mains de Sophie sans qu'elle ne comprenne pourquoi jusqu'à entendre le bruit d'une allumette qui était en train d'être allumée. Il avait raison, pour se dire de telles choses, ils avaient besoin de se voir, de se regarder. Aussitôt Sophie observa Jean. Elle savait que la lumière ne durerait pas éternellement alors elle ne perdait pas une seconde. Il suffisait de le regarder dans les yeux pour voir le moindre doute disparaître et s'envoler. Il avait toujours suffit qu'elle l'observe pour se sentir rassurée. Ils ne se quittaient plus des yeux désormais, pensant très certainement au trop peu de temps qu'ils auraient avec de la lumière avant de plonger de nouveau dans l'obscurité. Jean se remit alors à parler, concluant ainsi tout ce qu'il venait de dire par quelques mots qui firent sourire Sophie. D'aussi loin qu'elle se souvienne, elle avait toujours aimé Jean d'une façon bien particulière. Déjà lorsqu'elle n'était qu'une enfant, Paul aimait la taquiner à ce sujet. Son amour avait évolué, grandi, mais jamais disparu. Alors pour sa part, la question ne se posait même pas.

Sophie était si heureuse. Depuis quand ne l'avait-elle pas été autant ? Sa joie ne fit que grandir lorsque Jean, après l'avoir observée un instant, vint déposer ses lèvres sur les siennes, un court instant, comme pour confirmer tout ce qu'il venait de dire. Comme pour les mots qu'il avait prononcés un peu plus tôt, c'était comme une première fois pour Sophie et elle frissonna à ce contact. Elle n'avait pas le moindre souvenir de l'avoir déjà embrassé, pas la moindre sensation. Pourtant, ce geste lui paraissait si familier. Il était si agréable. Si rassurant. Ce baiser était la preuve que tout n'avait pas disparu. Il restait quelque chose entre-eux. Lorsque leurs lèvres se séparèrent, Sophie ne put s'empêcher de sourire et de l'observer de nouveau. Elle devrait lui dire qu'elle ne se souvenait de rien les concernant, hormis de leur vie d'enfants. Elle devrait lui dire qu'elle n'avait aucun souvenir de leur couple, de leur mariage. Elle devrait lui dire que ce je t'aime et ce baiser étaient une première fois dans ses souvenirs, mais elle ne voulait pas gâcher tout ça. Il ne lui avait rien demandé, alors elle aurait tout le temps de lui raconter ça plus tard.

Sophie vint alors déposer sa main sur la joue de Jean et ajouta, après avoir été silencieuse bien trop longtemps. « Je t'aime. » A quoi bon ajouter autre chose ? Il y aurait un millier de choses à ajouter à toutes les belles choses qu'il venait de lui dire, mais elle n'avait pas envie de parler. Elle profitait simplement de son regard, de ce moment rien qu'à eux. Pour elle aussi, c'était la première fois qu'elle prononçait ces mots. Ils étaient étranges, mais si sincères. Bien qu'elle aurait aimé voir ce moment ne jamais se terminer, elle avait fini par aller se blottir contre lui, attendant qu'il l'entoure de ses bras, parce qu'elle en avait besoin et envie. Sophie avait l'impression que jamais elle ne se lasserait de ce contact.

Un instant alors, silencieuse, elle écouta le bruit de la pluie, du vent et de l'orage. « Tu crois que ça se calmera bientôt ? » Lui demanda-t-elle dans un souffle. Tout lui semblait bien moins effrayants maintenant, même si chaque coup de tonnerre faisait toujours faire un bond à son pauvre coeur. Pourtant, elle aurait aimé que tout dure éternellement pour que jamais ils n'aient besoin de sortir d'ici. « Parle-moi de toi Jean, de ta vie ici... » Ils avaient trois ans à rattraper et elle avait envie de tout savoir de lui, maintenant que la principale crainte de Sophie avait disparu - et qu'elle jugeait avoir le temps de lui parler de toutes les autres choses - ils pouvaient réapprendre à se connaître, découvrir qui ils étaient aujourd'hui.

@Jean de Rugès
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Mer 8 Déc 2021 - 0:55



Jean n'avait pas réalisé au début combien Sophie avait eu besoin d'être rassurée. Pas sur la situation qu'ils vivaient, mais également sur leur situation, ce qu'il ressentait vraiment. Il prit conscience qu'elle pensait qu'il l'avait oublié, voire même qu'il avait même refait sa vie. Pour lui, c'était impensable. L'idée même de l'imaginer le rendait extrêmement inconfortable et une impression de trahison se faisait en lui à l'idée seule d'épouser quelqu'un d'autre que Sophie quand bien même auraient-ils été séparés dix longues années. Visiblement, elle ne le savait pas. Evidemment, elle n'était pas dans sa tête. La constance de ses sentiments, la sincérité et la fidélité n'étaient pas propre à un seul genre et pas qu'au genre féminin. Jean avait toujours été sincère avec Sophie et le serait toujours, mais il n'avait pas réalisé qu'elle nageait au milieu de tant d'incertirtudes. Il voulait qu'elle sache qu'il n'avait aucune envie de la quitter si vite après l'avoir retrouvée aujourd'hui ; il avait envie qu'elle sache qu'il serait toujours là, qu'il était hors de question qu'il la quitte tout simplement et qu'elle se retrouve seule à nouveau – même si elle avait quand même Camille et Madeleine.

Et surtout, surtout il n'avait pas non plus envie de se retrouver seul déjà. Il ne voulait plus jamais se retrouver seul non, même s'il s'était efforçé d'ignorer combien la solitude lui avait par moment pesé. Il ne se souvenait pas vraiment ce qu'il manquait à son existence ici mais il savait que ça avait avec un rapport avec Sophie et la présence de cette anneau à son annulaire l'avait conforté dans le sentiment qu'il était lié quelque part, par serment, à Sophie même s'il ignorait où elle se trouvait ou même si elle était là. Il ignorait s'il allait la revoir un jour, mais il avait eu besoin de croire à cette époque que le mystère de cette alliance serait résolu bientôt. Quelque part aussi, il n'avait pu s'empêcher aussi de se demander si elle avait refait sa vie... Ou si elle pensait encore à lui de la manière dont il se souvenait. Il ne se rappelait pas exactement d'une vie d'après leur mariage (et pour le coup il ignorait que Sophie non plus) mais il se disait que s'il n'en avait guère beaucoup de souvenirs, c'était qu'ils avaient vécu peu de temps mariés avant que la lune rouge ne se produise. Il voulait croire qu'il s'en souviendrait de quelque chose sinon. Peu importe les intempéries dehors, il aurait voulu ne plus jamais s'arrêter de la regarder, ni même cligner des yeux. De peur qu'elle disparaisse. A peine s'il osait reprendre son souffle. Il aurait pu à la regarder pour toujours, imrimant les traits de son visage dans sa mémoire et ne souhaitant qu'une chose : la regarder en pleine lumière du jour et non pas à la lumière d'une vulgaire petite allumette.

Ce simple baiser lui avait semblé une bonne idée en l'actuelle circonstance. Dans le but de la rassurer elle autant que lui, il avait eu besoin de sentir ses lèvres sur les siennes, de renouer peut-être avec des émotions si lointaines et comme par appartenant à une autre vie. C'était comme un renouveau.  Il ne voulait plus songer à rien d'autre qu'à ses lèvres sur les siennes. Dès lors il eut la sensation que tout n'était pas perdu, qu'il y avait toujours un lien entre eux et c'est les yeux brillants de toutes ces émotions qu'il se recula, la regardant en souriant. Il aurait pu rester ainsi toute la nuit, ne s'en lassant jamais mais l'allumette qui se consummait mettrait bientôt fin à cela. Avant qu'elle ne s'éteigne, il voulait avant tout graver les traits de son visage pour s'en souvenir même avec les yeux fermés. Elle posa alors sa main sur sa joue et lui dit les mots. les mots Il ne douta pas un instant qu'ils ne soient pas sincères. La Sophie qu'il connaissait ne lui ferait pas ça. Trop ému pour répondre quoique ce soit, il se contenta de la regarder de ce regard qu'il avait chaque fois qu'il la regardait. Personne d'autre n'y avait le droit. Juste Sophie. Parce que c'était Sophie et pas quelqu'un d'autre. Parce que personne d'autre n'avait jamais eu un tel effet sur lui. Il aurait voulu l'embrasser à nouveau mais à la place, il posa l'une de ses mains sur la sienne toujours posée sur sa joue. « Ma Sophie. Ma chère Sophie. » souffla t-il avant de poser son front contre le sien et de rester ainsi un long moment, savourant simplement la proximité de la jeune femme. Il était hors de question qu'il la perde une nouvelle fois. Quitte à se battre corps et âme pour la retrouver ensuite.

Lorsqu'elle lui posa une question, mentionnant ainsi l'orage et la pluie à l'extérieur, Jean sembla revenir à la réalité – réalité qu'il semblait totalement avoir occulté pendant quelques temps. Il tourna alors la tête en direction de là où se trouvait la porte, écoutant la pluie et le vent qui se déchainaient dehors. L'orage semblait s'être calmé un peu... Il lui semblait ne pas avoir entendu de grondement depuis quelques temps. Comme pour lui prouver le contraire alors, un nouveau grondement retentit et sûrement un nouvel éclair bien qu'il n'y avait aucune fenêtre dans le hall pour s'en rendre compte. Il répondit alors :« Probablement toute la nuit... Ca ne peut quand même pas durer toute la journée du lendemain, ça se lèvera sûrement avec le lever du jour. » Du moins, il voulait le croire. Intérieurement, il se mit à prier la ville comme s'il s'agissait d'un divinité.  Il lui tardait de sortir de cette maison, de suivre Sophie jusque chez elle, de poser à nouveau les yeux sur ce petit carnet rouge et surtout d'avoir une conversation plus normale avec elle dans un décor plus bienveillant et accueillant !

Sophie voulut ensuite qu'il lui parle de sa vie ici. Il n'avait pas exactement des choses extraordinaires à raconter... Sa vie avait été plus ou moins ordinaire ainsi que le métier qu'il faisait, sauf quand la ville s'y mettait un peu pour ajouter du piquant, mais le cabinet où il travaillait tournait bien et ils gagnaient plutôt bien leur vie. A ce moment-là, il dut souffler sur l'allumette car celle-ci menaçait de lui brûlait les doigts et ils se retrouvèrent de nouveau dans le noir... « Ca commence à être assez énervant. », fit-il, le ton pourtant légèrement amusé. Allumer, éteindre, allumer, éteindre, allumer, éteindre... Vivement qu'ils n'aient plus besoin de compter sur ces allumettes. D'un bras autour de sa taille (et dans l'obscurité à présent revenue), il ramena Sophie tout près de lui et lui laissa tout loisir de poser la tête sur son épaule. Il ne voulait plus qu'ils soient séparés par l'obscurité. Ni par quoique ce soit d''autre d'ailleurs. Il entreprit ensuite de répondre à sa question : « Je ne suis pas sûr qu'il y ait grand-chose à dire sur ma vie ici... Je travaille dans un cabinet d'avocat, j'ai un collègue qui pourrait faire office d'ami. Nous avons pas mal de travail donc ça marche plutôt bien, et d'ailleurs j'ai justement un rendez-vous de prévu demain matin vers 11 heures donc j'espère bien que cette tempête sera finie d'ici là ! en plus la batterie de mon téléphone est morte donc impossible de contacter mon collègue que je ne pourrai être là... mais avant ce rendez-vous, j'espère bien pouvoir revoir ce petit carnet rouge. C'est un très vieil ami celui-là aussi... » dit-il avant de terminer sur un sourire à la mention du carnet rouge.  « Il n'y a pas grand-chose à dire de plus... Et toi ? ». lui demanda t-il alors que sa main de libre venait rechercher la sienne pour lier ses doigts aux siens.


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There are some people that make you feel home.
It just feels right to be by their side.
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Sophie de Réan

Sophie de Réan

(terminé) Tu es là ⊹ Jean. 38c94dd61195a156e9530408f6359650316794ee
▿ Ton univers : Les malheurs de Sophie.
▿ Date de naissance : 19/07/1996
▿ Age : 28
▿ Métier : à la tête d'une fortune plutôt importante, elle gère ses biens et son argent en investissant dans les petites et grandes entreprises de la ville.
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans une maison bien trop grande pour elle seule - qu'elle a longtemps partagée avec Sabrina.
▿ Côté cœur : mariée à Jean de Rugès.

(terminé) Tu es là ⊹ Jean. Tumblr_inline_pb97gljTs81u3u0uv_250
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : halay.
▿ Avatar : ellie bamber.
▿ Copyright : freaks-how (avatar) | ladiesofcinema & evansyhelp & christmastown (gifs) | halay/b.h. (moodboard).
▿ Disponibilités rp : disponible. (Jean ▿ Jean ▿ Jean|Camille|Paul|Mary ▿ Camille ▿ Sabrina ▿ Mary ▿ Belle ▿ Louise ▿ Sabrina ▿ Paul ▿ Paul/Mary ▿ ...)
▿ Autre(s) compte(s) : Elizabeth Tudor ▿ Amy Pond ▿ Clarke Griffin ▿ Anna d'Arendelle ▿ Jodie Holmes ▿ Hermione Weasley ▿ Jasmine d'Agrabah ▿ Ambrose Spellman ▿ Mathilde Sorel ▿ Maura Franklin ▿ Katherine Pierce ▿ Mycroft Holmes ▿ Greer de Kinross ▿ Kara Williams ▿ Sybil Crawley ▿ Lucy Westenra ▿ Sasha Braus ▿ Freya de Vanaheim ▿ Harry T. Osborn.
▿ Messages : 6832
▿ Points : 8875
▿ Date d'inscription : 09/02/2019
▿ Notes :


de son monde d'origine, elle est arrivée avec deux choses : le mouchoir que sa mère lui avait brodé, il se trouvait dans l'une de ses poches. A ses côtés, posé par terre, elle a également trouvé le petit carnet que Jean lui a offert lorsqu'ils étaient enfants. Elle porte également une alliance, seule preuve de son mariage avec Jean, dont elle n'a pas de souvenirs.

(terminé) Tu es là ⊹ Jean. CMS

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(terminé) Tu es là ⊹ Jean. Sophie10


Jeu 9 Déc 2021 - 3:09

Après d'interminables secondes de doutes, Sophie était désormais rassurée. Jean avait su la rassurer par ses mots et par ses gestes. Au bout de trois ans, Sophie craignait qu'il ne puisse plus rien rester d'eux. Trois ans, c'était long. Très long. Plus encore lorsqu'on ne savait pas où était l'autre personne, ni même s'il était possible de la retrouver un jour. Sophie n'avait jamais songé à refaire sa vie de son côté, trop attachée au souvenir de Jean et à ce qu'il représentait pour elle, même si elle ne se souvenait pas de tout. Pour Jean, tout aurait pu être différent. Il aurait pu ne plus se souvenir d'elle ou ne pas vivre accroché à un simple souvenir ou à un espoir. Mais tout ça n'avait plus la moindre importance puisqu'elle savait désormais qu'il l'aimait comme elle l'aimait. Ils avaient énormément de temps à rattraper, des souvenirs à récupérer, mais ils avaient désormais le temps pour faire tout ça. Ils avaient maintenant le temps de se retrouver, de réapprendre à se connaître et de former, de nouveau, un couple uni. C'était tout ce dont Sophie avait besoin pour être rassurée : savoir qu'un eux existait toujours quelque part et qu'ils feraient tout pour le faire renaître. Leur lien existait toujours. Il avait toujours existé. Et, elle l'espérait, il existerait toujours. Ce lien si particulier les avait toujours unis et, grâce à lui, ces trois années n'avaient rien changé - ou presque.

Lorsqu'il lui avait dit qu'il l'aimait puis qu'il l'avait embrassée, Sophie avait senti son coeur battre plus vite et tous ses doutes avaient fini par disparaître. Tout pour elle était une première fois. Elle ne gardait absolument aucun souvenir d'un premier baiser, d'un premier je t'aime. Tout était nouveau et elle tenait à graver chaque moment pour être certaine que, cette fois-ci, rien ne disparaisse - comme si elle en avait le pouvoir. Lorsque leurs lèvres se séparèrent, Sophie ne le quitta plus des yeux, lui offrant un regard rempli d'amour et de douceur. Elle était si heureuse à cet instant, avec cette sensation d'avoir retrouvé cette partie d'elle qui lui manquait depuis son arrivée ici. Avec Jean, elle était complète. Enfin. Peut-être aurait-elle dû, maintenant, lui avouer qu'elle ne se souvenait de rien les concernant, mais elle ne tenait pas à gâcher ce moment. Ils auraient tout le temps d'en parler. Sophie se souvenait de l'essentiel, elle se souvenait de ses sentiments pour lui. A cet instant, rien d'autre ne comptait. Rien d'autre à part lui dire combien elle l'aimait. Alors Sophie posa l'une de ses mains sur la joue de Jean et lui souffla ces quelques mots. Il n'y avait rien d'autre à ajouter - ou plutôt, il y avait tant d'autres choses à ajouter, mais ces mots résumaient la seule chose importante à ses yeux.

Sophie pouvait rester des heures ainsi, les yeux dans les yeux, sa main contre sa joue. Plus encore lorsqu'il ajouta à ce contact sa main sur celle de Sophie. Elle n'avait plus jamais envie qu'ils soient séparés. Elle était prête à tout donner, à sacrifier tout ce qu'elle avait pour qu'ils puissent rester ainsi à jamais. Plus rien n'existait à part eux. Jean vint alors poser son front contre celui de Sophie après avoir soufflé quelques mots. Sophie n'ajouta rien, sa seule réponse étant le sourire qu'elle lui offrait. Ce moment était parfait, ajouter quoi que ce soit aux mots de Jean n'aurait servi à rien. Alors elle profitait de ce qu'on était en train de lui offrir comme si l'on pouvait lui reprendre à n'importe quel moment.

Si cette situation l'avait effrayée jusqu'à présent, elle aurait aimé la voir durer au-delà de la nuit désormais. Rester ici, seule avec lui, sans personne pour les déranger ou mettre fin à ce moment, elle ne pouvait rêver mieux. Qu'importe la tempête ou l'orage à l'extérieur. Qu'importe les bruits inquiétants qu'ils avaient entendus dans le grenier. Sophie affronterait l'Enfer s'il le fallait pour rester avec Jean. Alors, consciente de mettre fin à ce beau moment, elle lui posa une question à propos de la tempête, même s'il ne pouvait pas en savoir plus qu'elle. Jean tourna alors la tête vers la porte et un nouveau coup de tonnerre retentit, comme si la ville leur envoyait une réponse. « Alors j'espère que la nuit durera longtemps... » souffla-t-elle, amusée. Elle détestait les orages, son coeur ne pouvait s'empêcher d'avoir un sursaut à chaque coup de tonnerre. L'estomac de Sophie réclamait quelque chose à manger parce qu'il devait être l'heure de dîner. Ils étaient trempés. Il faisait froid. Pourtant, elle craignait plus encore le moment de leur séparation, le lendemain matin, que tout le reste. Elle craignait l'idée de le voir pour la dernière fois, de devoir lui dire au revoir.

Alors elle préférait ne plus y penser. Sophie aurait aimé le regarder toute la nuit, mais elle savait que l'allumette allait bientôt s'éteindre pour les replonger dans l'obscurité inquiétante de cette maison. Alors il allait bien falloir trouver de quoi discuter. Ils avaient manqué trois ans de la vie l'un de l'autre. Sophie avait alors envie de tout savoir sur ce qu'il avait fait, sur ce qu'était sa vie. Mais avant même de pouvoir lui répondre, il dut éteindre cette fameuse allumette et glissa un commentaire amusé, qui fit sourire Sophie, à ce propos. « Il ne te plaît pas le petit jeu de la ville ? » Elle préférait s'amuser de cette situation parce que grâce à elle, elle avait retrouvé Jean. Alors si en échange, il fallait passer une nuit complète trempée, dans le noir et dans le froid, avec une tempête dehors, c'était un prix bien maigre à payer. Ils avaient, au moins, des allumettes. Une chance, bien que les allumettes ne pouvaient les éclairer qu'un court instant à chaque fois. « Si l'obscurité est le prix à payer pour rester avec toi, alors je le payerai avec plaisir. » Parce que si la ville voulait vraiment qu'ils puissent se retrouver sans problème, elle n'aurait pas choisi cette configuration, elle n'aurait pas choisi cet événement ou cette maison sans aucune lumière. C'était son jeu, ses règles et ils ne pouvaient que s'y plier. Il ne fallait pas, non plus, leur faciliter trop les choses. Et puis quoi encore ?

Jean l'attira alors près de lui, un bras posé autour de sa taille. Sophie déposa sa tête sur son épaule, se blottissant contre lui. Et, enfin, il répondit à sa question. Sa vie avait été plutôt simple jusqu'ici, mais au moins, il avait réussi à construire quelque chose. Il était avocat alors. Elle l'imaginait parfaitement dans ce rôle. Il évoqua alors un futur rendez-vous. La mention de ce rendez-vous qui les séparerait demain la fit moins sourire, mais elle retrouva ce dernier aussitôt qu'il évoqua, de nouveau, le petit carnet rouge. Avant de lui répondre quoi que ce soit, elle sentit la main de Jean venir attraper la sienne, main qu'elle serra un peu plus à l'idée d'être séparée de lui bientôt - parce que même s'il y avait encore de nombreuses heures, ce serait toujours trop tôt pour Sophie. « Alors tu devras déjà me quitter dans quelques heures ? Peut-être devrais-je supplier la ville pour qu'elle nous enferme ici plus longtemps ? » Plaisanta-t-elle, même si, au fond, une partie d'elle était sérieuse. Elle aurait tellement aimé qu'ils ne se séparent pas aussi vite. « Mais je suis heureuse si tout marche comme tu le souhaites alors. » lui souffla-t-elle, sincère. « Il y a encore moins à dire pour moi, tu sais. » Son travail n'était pas passionnant, elle avait eu la chance d'arriver ici avec la fortune dont elle disposait chez elle. Alors que pouvait-elle lui dire ? Sur son arrivée, sur ce qu'elle avait ressenti les premières semaines il y avait beaucoup à dire, mais ils auraient tout le temps de développer ça plus tard. « Lorsque je suis arrivée ici, c'était comme si toute une vie m'attendait ou existait déjà pour moi. J'ai une maison dans le quartier de Baker Street Avenue. Au départ, tout était tellement différent et nouveau que j'ai eu beaucoup de mal à accepter tout ça... Puis quelques mois après mon arrivée, je suis tombée sur Camille. Heureusement qu'elle était là. J'ai retrouvé Madeleine il y a quelques jours seulement. Oh et je ne vis plus seule depuis quelques semaines, j'ai une colocataire. Tu verras lorsque tu la rencontreras, elle est géniale ! Et j'ai un chat... » elle fit une légère pause après avoir énuméré les choses qui lui passaient par la tête, sans aucun ordre logique, relevant légèrement la tête, toujours posée contre son épaule, comme pour le regarder, même si ça ne servait à rien et elle ajouta : « Il s'appelle Beau-Minon. » Comme ce pauvre chat que Paul lui avait offert lorsqu'ils étaient enfants. « J'ai cherché le moindre signe de votre présence pendant longtemps... J'ai l'impression d'avoir fouillé chaque recoin de cette ville... S'il est possible d'en avoir fouillé chaque recoin tant elle semble... changer. » affirma-t-elle en se serrant davantage contre lui, se rappelant de tous ces moments où elle avait espéré les retrouver sans jamais réussir. Elle ne voulait pas qu'il pense qu'elle n'avait jamais essayé de le retrouver et qu'elle s'était contentée de vivre cette vie qu'on lui avait imposé parce que c'était faux.

@Jean de Rugès
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