new costume, new problems

I got a song filled with shit for the strong-willed ! When the world gives you a raw deal. Sets you off 'til you scream, "Piss off! Screw you!" When it talks to you like you don't belong. Or tells you you're in the wrong field. When's something's in your mitochondrial. 'Cause it latched on to you, like—
Knock knock, let the devil in. Malevolent as I've ever been, head is spinnin'. This medicine's screamin', "Let us in!"

Cette nuit avait tout d'une soirée de patrouille comme les autres. Mais lorsque le son d'une explosion retentit jusqu'à tes oreilles ton sang n'a alors fait qu'un tour. D'un bond, tu viens à sauter de ton perchoir pour te diriger vers la provenance. Tu arrives rapidement sur place, un bâtiment de Lockwood Hill se retrouve dévoré par les flammes. Accident ? Attaque criminel ? Tu te poseras toute ses questions plus tard. Il est temps d'agir. La police et les pompiers ne sont pas encore présent mais ce que tu constates c'est l'immense foule en bas de l'immeuble. Elle s'agite, beaucoup sont a prendre la fuite, a s'éloigner au possible du danger. Tandis que d'autres sont planté là, certain même téléphone en main a filmer. « Vous pensez pas que j'ai autre chose à faire ? » que tu grognes de mécontentement en attrapant les idiot.es avec ta toile pour les tirer au loin sans grand ménagement. Tu peux enfin entendre les sirènes après que tu es fais le ménage en bas. « Ben c'est pas trop tôt. » Agacé, tu ne perds pas plus de temps et tu t'élances dans le bâtiment pris par les flammes. Tu te diriges directement vers l'étage le plus atteint pour évacuer les résidents. Une partie de plaisir pour toi. C'est du vu et du déjà vu pour Spider-Man.

Mais ce qui devait être du gâteau ne va pas se dérouler comme prévu. Face aux flammes tu sentis l'entièreté de ton corps se figer. Tu n'as pourtant jamais eu peur à l'idée de te lancer dans les flammes et pourtant, tout les signaux de ton corps étaient en alerte. Le coeur qui tambourine un peu trop vite dans ta poitrine, la respiration qui se fait plus compliquée. (et ce n'est pas la fumée) Tes jambes refusent de t'obéir, ton costume se resserre sur toi, comme pour te signaler de ne pas y aller. T'essaie de forcer au possible, de combattre cette chose qui t'oppresse. Les appels à l'aide résonne dans tout l'étage. « Je suis là, c'est moi ! C'est Spider-man, je viens vous aider ! » Tu comprends bien vite qu'il faut que tu retires le costume. Ce costume qui t'a tant apporté ses derniers mois, tu en as bien conscience. Tu viens enfoncer tes doigts dans la matière visqueuse pour l'étirer, t'extirper. C'est la première fois que tu désires t'en séparer. Qu'elle se mets au travers de tes objectifs.

Avant de finir par t'évanouir tu cèdes à ses exigences en quittant le bâtiment, tel un lâche. Tu virevolte de longue minutes, sans savoir où aller, qu'est-ce que tu fuyais comme ça. Tu finis dans le quartier d'Hogwarts Place, et en passant devant chez lui, ça te pris d'un seul coup de faire demi tour. Tu entres dans le laboratoire par le fenêtre qui était devenu au fil du temps ta porte d'entrée. Peu importe la hauteur, pris par la fatigue tu te laissa tombé de celle-ci. Pas de bobo bien sûr, tu es bien résistant. Mais c'est à l'intérieur, c'est dans ta tête qu'il y a un problème.

Tu n'es pas venu ici par hasard. Difficile de déterminer vers qui se retourner quand on se trouve en détresse. Tu n'as pas été tendre avec Tony ses derniers mois. Il t'a énormément déçu. Tes sentiments pour lui ne sont plus les même. Viktor se retrouvait à être son dernier espoir. Sur le sol et toujours pris par la panique, tu lui supplia, implorant de te retirer cette chose. Tu avais beau essayer de le faire toi-même, elle était coriace. Elle te collait à la peau, comme ci vous ne formiez qu'un.

code & icons by lilie

New costume, new problems

D'une main lasse, Jayce frotte ses yeux fatigués alors qu'il se rend compte qu'il a relu la même ligne au moins cinq fois sans parvenir à la comprendre. C'est à ce moment précis que Viktor se lève et attrape leurs deux tasses, sans doute pour aller refaire du café ; cet homme est un véritable un sauveur ! Il faudra au moins ça, à Jayce, pour rester éveillé un peu plus longtemps et continuer à parcourir les lignes avec diligence. Depuis que Viktor et lui se sont retrouvés, quelques semaines plus tôt, Jayce n'a eu de cesse d'essayer de rattraper son retard (et quel retard !). Il y a des dizaines et des dizaines de nouveaux sujets et à peine en a-t-il compris un qu'un nouveau se présente. Cela ne s'arrête jamais, source de savoir infinie, intarissable.

Un bâillement s'échappe de ses lèvres alors qu'il pose le livre sur ses genoux et rejette légèrement la tête en arrière pour fixer le plafond. Il ne songe pas à se plaindre, malgré l'ampleur de la tâche, trop heureux d'avoir de nouveau un but, des objectifs (et trop heureux d'avoir retrouvé son ancien partenaire). Aucune protestation, pas la moindre (pour l'instant, du moins ; il ne fait aucun doute que sa fatigue le rattrapera et il a toujours été moins endurant que son ami, à ce niveau-là) alors que les ouvrages et les prises de notes s'accumulent dans plusieurs carnets différents. Jayce est méthodique, peut-être à la recherche d'une perfection inatteignable, mais il ne peut s'empêcher de s'arrêter sur le moindre terme et le moindre sujet pour tenter de tout comprendre. Les nouveautés sont innombrables et il ne sait parfois pas où donner de la tête. C'est beaucoup, il est vrai, peut-être même serait-ce trop pour quelqu'un de moins têtu que lui ; et c'est aussi un nouveau champ de possibilités qu'il ne veut pas laisser au hasard. Surtout depuis qu'il s'est mis en tête de peut-être pouvoir rentrer (avec Viktor, lorsqu'il aura réussi à le convaincre, à terme).

Alors qu'il songe à tout ça, un grand bruit en provenance d'une des pièces de l'appartement le fait sursauter. Son cœur bondit dans sa poitrine alors qu'il se redresse, le corps ébroué par le choc. Dans la cuisine, il entend une tasse se briser sur le sol alors qu'il se lève d'un bon, les sens en alerte. Est-ce qu'un intrus aurait pu pénétrer dans le logement, pendant la soirée, sans qu'ils ne s'en rendent compte ? A cette idée, son sang ne fait qu'un tour. Il attrape la première chose qui passe sous sa main (une objet qu'il n'identifie pas mais qui pèse lourd dans sa main, assez pour assommer quelqu'un, voire pour lui briser le crâne avec un peu d'élan). Il s'avance ensuite en direction du bruit non identifié et se retrouve à la suite de Viktor qui, tout aussi alerté, a ouvert la porte de ce qui ressemble à un bureau ; Jayce n'a pas le temps de s'attarder sur les détails de la pièce plongé dans la pénombre. A terre, un genre de …. ?

« Mais qu'est-ce que c'est que ce truc … » souffle-t-il, les yeux écarquillés, dégoûté par ce qu'il perçoit de la situation (qu'il ne comprend pas vraiment). Il fait un pas en avant et perçoit, l'espace d'un instant, un visage sous la massue visqueuse qui recouvre ce qui semble être un individu. Sous le coup de la surprise, il recule d'un mouvement brusque, hésitant entre fascination et nausée. Est-ce une forme de …. Fibre vivante qui recouvre le corps de ce pauvre homme dont il perçoit des suppliques étouffées ? Viktor interrompt ses interrogations en lui donnant des instructions précises. Jayce pose un bref instant les yeux sur le visage sérieux et tendu de son ami avant de s'exécuter sans poser de question (pour l'instant), comprenant l'urgence et obéissant aux instructions. Il se hâte jusqu'à la chambre, allume la lumière et attrape la boite blanche et jaune en question. Avant de revenir dans le bureau, il fait un détour par la cuisine, suivant l'instinct qui l'anime, pour sortir une manique inutilisée d'un tiroir (il l'a vu un jour alors qu'il cherchait un essuie-tout) Lorsqu'il revient dans l'autre pièce, l'individu est toujours recouvert de cette chose. Il s'approche de Viktor qui s'est avancé de quelques pas et souffle : « Tiens, » en lui tendant la boîte de médicaments. Si l'Ativan est pour lui, par terre, il aura du mal à l'ingurgiter dans cet état. Ils devront s'y mettre à deux, et potentiellement toucher …. Cette chose. Et quelque chose ne dit rien, à Jayce. Un mauvais pressentiment. Mais s'il doit servir à quelque chose, c'est bien à gérer les situations de crises, non ? Il enfile donc la manique. En observant la scène, il a remarqué que l'espèce de fibre visqueuse se forme et se déforme, s'agite étrangement. Il est presque sûr qu'en la touchant, elle s'attaquera à quelque chose d'autre (mais sa théorie peut être fausse, beaucoup de choses de ce monde lui échappent, il ne peut qu'émettre des hypothèses). Il lève les yeux sur son ami et hoche la tête. « A trois. Un, deux, trois... » Jayce s'agenouille devant l'individu et, retenant légèrement son souffle, pose une main sur ce qu'il espère être son visage. Heureusement, il ne sent rien, grâce à la manique, et attend de voir si quelque chose se passe pour laisser le champ libre à Viktor. Quelle n'est pas sa surprise lorsque ta théorie s'avère presque exacte, à la différence que la fibre semble s'imprégner à la matière même de la manique. « Maintenant, V ! »

new costume, new problems

I got a song filled with shit for the strong-willed ! When the world gives you a raw deal. Sets you off 'til you scream, "Piss off! Screw you!" When it talks to you like you don't belong. Or tells you you're in the wrong field. When's something's in your mitochondrial. 'Cause it latched on to you, like—
Knock knock, let the devil in. Malevolent as I've ever been, head is spinnin'. This medicine's screamin', "Let us in!"

L'homme araignée et le symbiote, c'est une histoire d'amour qui dépasse les frontières du multivers. Il n'en est pas à sa première ville alternative. Il n'a pas a faire à son premier Peter Parker. Pourquoi est-il aussi têtu ? Pourquoi faut-il qu'il soit lui, aussi ingrat ? Un si grand pouvoir, de si grandes possibilités. Il en a pourtant profiter durant des mois de cette puissance sans se plaindre. Il l'appréciait, on pouvait même dire qu'il était attaché à ce costume sombre.

Mais l'histoire n'a de cesse de se répéter. Tôt ou tard, l'homme va vouloir prendre le dessus sur la créature. Par peur, peu importe la raison. Il va vouloir mettre fin à cette dépendance. Une relation toxique. Un amour malsain, presque obsessionnel. Qui est le plus dépendant dans l'histoire ? L'hôte ou le symbiote ? La réponse peut paraître évidente. Le symbiote a le besoin vital d'avoir un hôte pour survivre. Peter Parker est reconnu pour être l'hôte idéal. Celui qui est capable de supporter sa puissance sans s'effondrer. Oh oui, le symbiote à eu bien d'autres hôtes dans ses anciennes vies. Notamment le célèbre Monsieur Fantastique avec une matière grise d'exception. Ce pauvre Edward Broke également, au métabolisme si faible qu'il était difficile pour la créature de le garder en bonne santé. Un grand pouvoir coûte cher. C'est une boucle sans fin. Le symbiote détruit et soigne l'intérieur de son hôte. Peu de gens sont capable de subir une telle présence sur le long terme. Peter le peut.

Mais il n'est plus sur de vouloir de ce pouvoir. Pas après avoir ressenti cette impuissance face aux flammes. Il avait l'impression de nager à contre courant en se dirigeant chez Viktor pour lui demander de l'aide. Comme ci il savait d'avance ce qu'il avait à l'esprit. Encore une fois, Peter Parker veut rompre le lien. Il ne se rend pas compte de la bêtise. Qu'ils sont tout les deux co-dépendant aujourd'hui. La créature ne le laissera pas filer de nouveau. C'est comme un.e ex petit.e ami.e qui rejaillit sans cesse dans vos vies. Elle réussira à lui faire entendre raison.

Ce n'est pas pour tout de suite. Peter peine à se débattre de cette emprise. Ce n'est pas quelque chose qu'il réussira à faire seul. Il s'est tellement isolé ses derniers mois. Tantôt distant, tantôt rejetant son entourage. Il se pensait plus malin que le reste du monde. La chute est rude il faut l'admettre. Mais elle est nécessaire pour comprendre toute l'ampleur de la situation. Peu importe la nature de cette chose, elle ne lui veut pas foncièrement du bien. En témoigne sa façon de s'attaquer à son hôte pour le maîtriser. La matière semble bouillonner de colère dès qu'un tiers l'approche. De la colère, mêlé à un sentiment d'urgence. Elle s'accroche au premier contact. Grimpant sur le bras de chacun avec de plus en plus d'insistance. Elle prend la température. Elle les scanne de ce simple contact. L'un est plus faible que l'autre c'est une évidence. Elle retient Viktor dans ces filets (appelons ça plutôt un bourbier) Un corps a sauver. De nouvelle possibilités, de nouvelles connaissance a posséder. Après qu'ils aient réussi a faire ingérer le médicament au garçon, la substance bondit au visage du bouclé. Ce fût un soulagement pour Peter, qui se redressa comme-ci il venait à sortir la tête de l'eau. Mais pas le temps de se reposer, l'heure est grave ! « Viktor ! » son visage palis à vue d’œil au spectacle qui lui fît face. Quelle idée stupide d'être venu ici. Il aurait fallu gérer ça tout seul. Le gamin se relève rapidement, libéré de l'emprise de l'alien. Mais c'est dans le corps d'un autre que celui ci s'en fendu. Il n'est d'ailleurs même plus visible. Mais nous avons tous vu ce que nous avons. Le laboratoire est devenu calme. Ce qui n'est pas moins effrayant. « Viktor, est-ce que ça va ? » la voix étranglé et prise par la peur. Peter à l'impression d'être dans l'un de ses pires cauchemars. De nouveau impuissant face à un ennemi qui les dépasse tous. Comment retirer cette chose désormais invisible à l'oeil nu ?

code & icons by lilie