(terminé) SUJET COMMUN N°2 ▿ intrigue n°3

Les mains bien enfoncées dans les poches de son manteau, Clarke avançait dans les rues de la ville. La nuit, particulièrement froide, était déjà tombée depuis peu, le vent s'était levé. Clarke avait terminé sa journée tôt, elle s'était alors reposée un peu dans l'après-midi avant de quitter son appartement pour prendre l'air et se promener. Elle n'allait nul part en particulier, elle se contentait juste de marcher, d'avancer, de profiter de l'air frais et du calme des rues à cette heure-ci. Calme. Le mot avait été pensé trop vite puisqu'en l'espace d'un instant, tout sembla différent. Ça n'avait rien à voir avec cette fois où elle s'était retrouvée comme propulsée dans un autre monde futuriste et détruit. Cette fois-ci, elle était toujours au même endroit. Rien n'avait changé. Les passants étaient toujours les mêmes. Les rues étaient les mêmes. La seule différence ? Des monstres tout droit sortis des Enfers apparaissaient peu à peu dans les rues. Les premiers cris ne se firent pas attendre. Clarke se tendit immédiatement, observant partout autour d'elle pour trouver comment se mettre à l'abri ou comment venir en aide. Elle n'allait pas se contenter de fuir pour rentrer et se cacher chez elle, à l'abri de tout ça. D'où sortaient-ils ? Comment ces monstres avaient pu apparaître de nul part, en un claquement de doigt ? Une chose était certaine : cette ville était sans cesse en train de piéger ses habitants ou de les utiliser pour se distraire, elle n'en savait rien. Et quelque chose lui disait qu'elle n'était pas au bout de ses peines.

Elle n'eut, de toutes façons, pas le temps de penser à autre chose ou de réfléchir plus en détails à la situation puisque les monstres étaient de plus en plus nombreux. Clarke se mit alors à courir pour essayer de s'abriter dans un bâtiment. Ses yeux se posèrent alors sur une personne qui se dirigeait vers une impasse. L'idée pouvait paraître bonne : un petit endroit facile à surveiller et à défendre et on devait s'y sentir à l'abri, mais ce n'était pas le cas. Elle savait qu'il ne fallait pas s'abriter dans un endroit sans issu parce que si l'entrée principale, et unique d'ailleurs, était bloquée par ces monstres, impossible de ressortir. Alors elle se contenta de stopper sa course et de crier à l'intention de cette personne : « Par ici ! » Elle espérait que cette personne comprenne qu'elle était en train de s'adresser à elle, mais elle ne la connaissait pas, n'avait aucun nom, rien pour l'interpeller elle. Alors elle essayait bêtement comme ça, et si ça ne fonctionnait pas, elle n'aurait plus qu'à espérer que cette personne puisse se débrouiller seule parce qu'elle ne ferait rien d'autre qui puisse la mettre inutilement en danger.

Le temps était long, bien trop long pour Clara. Elle n’avait plus rien à faire chez elle et elle tournait en rond. Toutes ses copies étaient corrigées et elle n’avait plus de cours à préparer. En plus de cela, elle avait faim et elle n’avait plus rien dans ses placards. De toutes façons, Clara n’avait jamais été une grande cuisinière. Tout la poussé donc à franchir le seuil de la porte. Ses clés en main, Clara était sortie prendre l’air. Elle avait besoin de marcher, de s’aérer et de sortir un peu de chez elle. Depuis qu’elle avait retrouvé le Docteur, la brune ne cessait de cogiter, elle n’arrêtait pas de penser à Danny. Elle se posait des tas de questions à son sujet et tout cela commençait à devenir très douloureux.

Une fois dehors, Clara errait dans les rues regardant ce qui l’entourait sans trop y prêter attention. Au bout de quelques minutes, son estomac l’avait ramené à la réalité. Clara mourait de faim et heureusement pour elle, il y avait un petit restaurant non loin d’elle. La brune pressait le pas, le vent s’était levée et elle était impatiente de se mettre à l’abri. Clara était sur le point de pousser la porte du restaurant quand elle fut surprise par des cris. Dans un sursaut, la brune s’était retournée, voyant que la ville était envahie de monstre. Que se passait-il encore ? Décidément, cette ville aimait se jouer d’elle.

Le Docteur n’était pas à ses côtés pour résoudre le problème, elle allait devoir se débrouiller seule. Clara allait devoir faire une croix sur son dîner. Après un long soupir, Clara se mit à courir, elle avait l’intention de se faire suivre par l’une de ses créatures pour essayer de comprendre au mieux ce qui était en train de se passer. Après avoir attirer l’attention de l’un d’eux, Clara se mit à courir plus vite encore, avant d’être alertée par une voix féminine. La brune ne la connaissait pas, mais elle semblait lui indiquer un autre chemin. Pourquoi ? Elle ne le savait pas, mais Clara décidait de suivre son conseil. « Je vous conseille de vous mettre à courir. Ils sont plus rapides que ce que je pensais. » Clara souriait ironiquement, en attrapant le bras de l’inconnue pour l’entraîner dans sa course.

Clarke avait interpellé cette femme pour qu'elle la rejoigne. Dans ce genre de moment, il était préférable de faire équipe. A deux, elles seraient forcément plus forte que séparément. Puis, la femme semblait se diriger vers une ruelle : c'était la pire idée qui soit, autant tenter de la mettre en garde et peut-être, de lui sauver la vie. La femme s'approcha alors de Clarke, sur son conseil et lui en donna un à son tour. Conseil avec lequel elle était complètement d'accord : ils étaient rapides et elles ignoraient comment les combattre. Le mieux était de se mettre à l'abri et de réfléchir à un plan d'attaque pour s'en sortir, et de préférence vivantes. Sauf que l'étudiante n'eut pas le temps de répondre que déjà la jeune femme lui attrapa le bras pour l'entraîner dans sa course. Tant pis pour son idée de se cacher dans le bâtiment pour réfléchir. « Vous savez ce qui se passe ? » tenta-t-elle de dire sans s’essouffler. Peut-être avait-elle plus d'informations qu'elle à propos de ces créatures ?

Les créatures semblaient apparaître de nul part, se multipliant encore et encore. Ce n'était pas possible. « Elles sont de plus en plus nombreuses... » constata Clarke, sans doute bêtement. « Là-bas ! » Dit-elle en attrapant à son tour le bras de sa voisine. Il y avait deux autres femmes, entourées de créatures également. Plus elles seraient nombreuses, plus elles avaient de chance de s'en sortir. Alors autant les rejoindre et trouver un plan, une cachette... Quelque chose. A leur hauteur, enfin, les deux femmes s'arrêtèrent de courir, Clarke reprit son souffle et interrogea les femmes à leur tour. « Quelqu'un sait ce qui est en train de se passer ? » Peut-être que l'une avait vu quelque chose, un indice, une information sur le pourquoi ou le comment ou sur comment se tirer d'ici. « On ne devrait pas rester à découvert ! Elles vont nous entourer ! » Une seule femme était armée d'une épée, ce qui n'étonna même pas Clarke à vrai dire et ce n'était pas suffisant pour combattre toutes les créatures. Il fallait se cacher et réfléchir à un plan pour ne pas mourir à cause de risques inutiles et mal calculés. Elles étaient au milieu de la rue et les créatures s'approchaient d'elles en nombre, les entourant. Bientôt elles ne feraient qu'une bouchée des quatre femmes.

Dans ce monde aussi, il y avait de drôle de créatures. D’où venaient-elles ? Comment s’en débarrasser ? Clara n’en savait rien, mais cette situation lui plaisait. Elle avait l’impression d’être sur une autre planète auprès du Docteur à essayer de résoudre un nouveau mystère. « Non, je n’en ai aucune idée. Et vous ? » Cette femme n’avait sans doute pas plus d’informations, elle n’aurait pas posé la question dans le cas contraire.

Clara commençait à se fatiguer, elle n’avait plus autant l’habitude de courir pour échapper aux créatures qui la poursuivaient. La jeune femme qui était à ses côtés, précisa que les créatures étaient de plus en plus nombreuses. En effet, Clara l’avait bien remarqué elle aussi. Sans avoir le temps de réagir, la blonde attrapa le bras de la professeure, l’entraînant dans sa course à son tour. Elle semblait courir vers deux autres personnes, humaines apparemment, elles aussi entourées par des créatures. Une fois près d’elles, les deux femmes s’étaient arrêtée, reprenant son souffle du mieux qu’elle pouvait. La femme qui l’avait entraînait jusqu’ici avait rapidement pris la parole, demandant une fois de plus si quelqu’un savait ce qui était en train de se passer. La réponse était sans doute compliqué pour tout le monde, mais une chose était sûre, elles devaient toutes les quatre se mettre à courir pour trouver un abri. « Vous avez sans doute raison, il faut trouver de quoi se protéger et se défendre. » Clara n’était pas trop pour les armes, elle n’aimait pas tuer les créatures et si le Docteur était là, il aurait sans doute trouvé une autre solution. Clara n’avait pas le choix. Si ? Pas le temps de réfléchir, elle verrait en temps venu. « Nous pouvons aller dans ce bâtiment ? On verra bien si on trouve de quoi se défendre à l’intérieur. » L’un des bâtiments le plus proche, mais aussi le plus haut, comme le voulait cette femme. Sans attendre l’avis des autres, Clara se mit à courir, jetant un coup d’œil derrière elle. Les créatures n’étaient pas loin, elles devaient faire vite. Clara ouvrit la porte sans trop de difficultés, attendant que les trois autres femmes n’entrent à leur tour, avant de refermer la porte derrière elles.

Clarke n'avait pas plus d'informations que la brune à ses côtés et elle le lui confirma par un signe de tête. Si elles ne savaient rien, tant pis, mais il fallait qu'elles trouvent un plan, une idée, une solution pour s'en sortir. Vivantes et entières, de préférence. Clarke avait affronté bien des choses dans sa vie, ce n'était qu'une épreuve supplémentaire. Entraînées dans leur course folle, les deux femmes se dirigèrent vers deux autres femmes qui semblaient combattre les créatures. Plus elles étaient nombreuses, plus elles auraient de chances face aux monstres. Le problème, néanmoins, était que les créatures semblaient se multiplier également à une vitesse folle. A ce rythme là, bientôt, il serait impossible pour elles de se battre, de se défendre et surtout d'espérer gagner.

Personne ne savait ce qui était en train de se passer. Ces créatures étaient sorties de nul part, ne leur laissant nullement le temps de se préparer. Clarke regrettait de ne pas être armée. A mains nues, elle ne risquait pas d'être d'un grand secours, même si elle était totalement capable de se défendre. Il fallait faire les choses dans l'ordre, d'abord elles devaient s'éloigner du groupe qui allait les encercler puis se barricader, trouver des armes et enfin, se défendre.

La jeune femme qu'avait rencontré Clarke en premier désigna un bâtiment où se réfugier. D'un coup d'oeil, cela semblait être le meilleur endroit, en effet. Les quatre femmes se dirigèrent donc vers ce dernier, Clara ouvrit la porte la première, prête à refermer dès que tout le monde serait à l'abri. Clarke fut alertée par les flèches qui allèrent se planter sur ces monstres. Elles n'étaient pas seules. Un autre allié, certainement. Une fois entrées dans le bâtiment, elles fermèrent rapidement les portes. Ici, elles étaient en sécurité pour un temps du moins... L'homme, qui semblait avoir décoché toutes ces flèches il y a un instant, entra dans le bâtiment, brisant au passage, une fenêtre. « Qui êtes-vous ? » répéta-t-elle, après une autre femme. « Savez-vous ce qui est en train de se passer dehors ? » demanda-t-elle ensuite. Elle posait la question à tout le monde, mais quelqu'un devait bien savoir, non ? Celle qui semblait être guerrière proposa un plan tout à fait valable, mais il semblait à Clarke que ce plan brûlait des étapes plutôt essentielles. « Avant de se rendre à l'étage, il faut s'assurer que ces créatures ne trouveront pas d'entrée. On ne va pas leur faciliter la tâche ! » Une fenêtre ouverte ou une porte, tout devait être vérifié. « Et on doit s'armer ! Chacun doit avoir quelque chose pour se défendre ! » précisa Clarke, n'imaginant personne se cacher dans un coin tandis que les autres se battraient pour leur survie. « Le mieux est peut-être de se séparer ? Un groupe s'assure que toutes les issues sont fermées, un autre groupe cherche tout ce qui peut nous servir pour nous défendre ? » Si la guerrière semblait avoir l'habitude de diriger ou semblait vouloir prendre les choses en mains, il ne fallait pas compter sur Clarke pour obéir aveuglément. Elle aussi avait l'habitude de diriger, sans se laisser diriger, et de trop souvent l'ouvrir aussi. Un défaut qui n'avait pas disparu lors de son arrivée dans ce nouveau monde. Et ce n'était pas un jeu, il fallait faire les choses bien, penser à tout. Ils n'étaient pas trop de cinq pour donner leurs avis et élaborer le meilleur plan possible.

Une fois à l’intérieur du bâtiment, Clara pensait être en sécurité. Pour un temps du moins. Mais en montant, elle était tombée nez à nez avec un autre homme. Celui-ci ne semblait pas dangereux ni pour elle, ni pour les autres personnes qui étaient en train de la suivre. Enfin, c’était ce que pensait Clara avant de remarquer que cet homme avait brisé une fenêtre pour entrer. Mauvaise idée et elle n’était pas la seule à le penser. Clara laissait tout le monde s’exprimer sans prendre part à la conversation. Elle était concentrée sur autre chose : comment être le plus en sécurité dans ce bâtiment ? L’une des femmes du groupe avait proposé de monter à l’étage, ce n’était pas une mauvaise idée. Plus ils étaient en hauteur, mieux ils pouvaient voir, mais plus ils étaient pris au piège.

L’une des femmes, celle qui avait aidé Clara, proposait de s’armer pour mieux se défendre. Ce n’était pas une mauvaise idée, bien au contraire. Sans arme, ils étaient tous certains de succomber. « Vous avez raison, nous devons nous séparer, mais soyez tous très prudents. Nous ne sommes pas nombreux et nous ne savons pas combien ils sont là dehors. » Où même à l’intérieur. Clara avait rapidement fait le tour avec son groupe et tout semblait fermé. Au passage, elle avait récupéré de quoi se défendre.

Après quelques minutes, tout le monde s’était de nouveau réuni dans une même pièce. Ils pensaient sans doute tous être en sécurité, mais ce n’était peut-être pas le cas. « Attendez, j’ai l’impression qu’il y a quelque chose de pas normal. » Du bruit venait des autres pièces et ces bruits ne semblaient pas humains. En jetant un œil par la fenêtre Clara remarquait que les créatures étaient très nombreuses et qu’elles avaient encerclé le bâtiment. La brune avait vite compris qu’ils allaient devoir se battre pour survivre. « J’ai l’impression que l’on va avoir de la compagnie. » Clara était inquiète à l’idée de se battre, mais elle ne pouvait pas cacher ce drôle de sentiment, elle était presque contente de retrouver cette adrénaline qui rythmait autrefois sa vie.

L'heure n'était pas aux plaisanteries ou aux discutions inutiles. Il fallait réfléchir, élaborer un plan et agir. Si ces créatures en avaient après eux, il y avait peu de chances pour que se cacher suffise. Alors il fallait faire les choses dans l'ordre et logiquement. A cinq, ils étaient capable de se défendre. Néanmoins Clarke comprenait les questionnements des autres femmes pour avoir les mêmes. Elle voulait au moins connaître l'identité de l'homme, mais il refusa étrangement de la lui donner, se contentant d'une réponse vague et d'un plus tard. Si l'envie ne lui manquait pas, elle n'insista pas, préférant faire part de ses premières idées sur la situation.

L'une des femmes présentes voulait monter à l'étage. L'idée n'était pas mauvaise, mais selon Clarke, ils négligeraient alors bien trop d'étapes importantes. Il fallait avant tout vérifier les issues pour ne pas faciliter le travail de ces créatures. Et il fallait s'armer. En hauteur, désarmés, leur problème serait toujours présent. L'homme proposa alors de vérifier son étage et de bloquer les issues. Les femmes quant à elles vérifièrent les accès du rez-de-chaussé et certaines cherchèrent de quoi s'armer. Elles barricadaient comme elles le pouvaient, avec les moyens à leurs dispositions. L'une des femmes proposa alors quelque chose. « Et vous sauriez nous préparer ça avec ce qui se trouve ici ? » Des pièges, ce n'était pas une mauvaise idée du tout. Il fallait simplement savoir les créer. Les issues étaient désormais bloquées, du moins, elles le pensaient. Certaines s'étaient armés de morceaux de bois, une autre montrait son scalpel comme seule arme. C'était déjà mieux que rien, même si ce n'était pas l'idéal. Clarke avait trouvé une chaise qu'elle avait explosé contre un mur pour en récupérer un bout de bois aussi, aussi pointu que possible.

Les créatures étaient là. Elles encerclaient le bâtiment et des bruits semblaient provenir du sous-sol. Elles étaient dans le bâtiment. Les femmes montèrent donc à l'étage, rejoignant l'homme qui s'y trouvait déjà et qui avait combattu deux créatures. Celle qui semblait être une guerrière avait trouvé quelque chose pour écrire sur le sol et dessinait des runes. « Je ne sais pas si cette magie fonctionne dans ce monde, mais autant tout tenter ! » ils n'avaient rien à perdre à tenter le tout pour le tout. « Les créatures sont déjà dans le bâtiment et on ne peut pas sortir d'ici, elles sont trop nombreuses dehors aussi... » aucune utilité de rapporter cela, mais elle réfléchissait à voix haute. A toute vitesse, elle réfléchissait au meilleur plan à proposer, se disant également que cela pouvait donner des idées aux autres. « Le mieux serait peut-être de grimper aussi haut que possible, en prenant soin de barricader à chaque fois pour nous faire gagner du temps et les ralentir : il nous faut un plan et des armes. Il nous faut toutes les armes possibles, tout ce qui peut nous aider : vos pièges et votre magie, par exemple. Nous repousserons les créatures le temps de vous laisser trouver ce dont vous avez besoin. » s'adressa-t-elle aux deux femmes qui avaient évoqué cela un peu plus tôt. Elle s'arrêta quelques secondes, et reprit : « Si on trouve une pièce qui n'a qu'une seule entrée, nous aurons un avantage : nous pourrons les combattre une à une à chaque fois qu'elles franchiront la porte et nous les verrons arriver, mais ce plan a aussi un gros inconvénient : nous serons bloqués dans cette pièce sans autre issue... » Chaque plan avait ses bons et ses mauvais points. Aucun plan n'était parfait. Mais peut-être que l'un de ses compagnons avait une meilleure idée, un plan moins dangereux. « Quelqu'un a une meilleure idée ? » demanda-t-elle, soit l'un d'eux avait une idée, soit ils étaient partis pour son plan. Ils ne pouvaient pas attendre là indéfiniment.