Il était une fois...
can’t turn back ☆ Enfance (presque) solitaire pour un gamin (presque) solitaire, une solitude en demi-ton dont tu n’as jamais trop su que faire ; la maison dans laquelle tu as grandis était toujours vide (trop vide depuis que maman est partie (depuis que papa fuit cette triste vérité)), tu t’es toujours senti (un peu) en marge des autres (
quel petit garçon sérieux, s’extasiait-on souvent, reconnaissant sans mal cette maturité précoce qui était la tienne) et au milieu de tout cela, il y avait
Sora (ton unique et meilleur ami). Tu ne sais plus trop comment tu l’as rencontré (c’était il y a tellement longtemps), le garçon n’était pas beaucoup plus jeune que toi, mais une chose était sûre ; vous étiez rapidement devenus inséparables, plus rien ne serait capable de vous séparer (ou tout du moins c’était ce que tu avais cru à l’époque). Tu as trouvé en Sora un compagnon de jeu, un gamin à protéger (parce que plus jeune et plus petit (la logique infaillible des enfants)), un rival (te motivant à toujours donner le meilleur de toi-même). Toi et Sora, vous n’étiez pas les seuls gamins de l’Archipel des Îles du Destin, bien au contraire ; il y avait, dans le voisinage, toute une ribambelle de marmots qui se pressaient pour aller jouer sur ce qui était couramment appelée
the play island. Tu t’y rendais religieusement tous les soirs après l’école (dès lors que tu as su nager convenablement, histoire de pas inquiéter ton père dès que tu montais à bord de ta petite barque (il était pas souvent là, ton père, mais il restait ton père malgré tout)), entrainant Sora à ta suite pour vivre mille et unes aventures tout droit sorties de votre imagination trop fertile.
Tu l’as tant aimé, cette île où les gosses pouvaient faire ce qu’ils voulaient (ou aucun adulte n’était là pour vous dire quoi faire). Et c’était à cet endroit que plusieurs épisodes clef de ta vie se jouèrent. Le premier fut ta rencontre avec quelques adolescents étranges ; d’abord un adolescent brun qui t’arracha une bien étrange promesse, t’affirmant en retour que tu auras, dans un futur plus ou moins proche, les outils nécessaires pour protéger ceux qui sont chers à ton coeur (tu n’avais pas compris, à l’époque, toute l’importance de cette drôle de promesse (mais tu étais déjà terriblement loyal, du haut de tes cinq petites années d’existence, alors tu t’es toujours souvenu de cette promesse et tu l’as tenu comme tu l’as pu)). Une adolescente aux cheveux bleus est apparue peu de temps après l’étrange adolescent, tu n’avais pas non plus trop compris ce qu’elle avait pu vous dire, à toi et à ton meilleur ami (ce n’est qu’avec le recul et l’expérience que tu compris bien plus tard (que tu te
souvins)).
Le deuxième épisode notable fut l’arrivée de Kairi. Sora et toi étiez en train de jouer lorsque le plus jeune l’aperçu sur la plage. La petite fille était inconsciente, réveillée par les nombreuses questions qui se précipitaient par-delà les lèvres du petit brun. Tu te tenais à ses côtés, le regard brillant de curiosité et de méfiance. Tu fus celui qui s’en alla avertir les adultes, qui s’en alla chercher de l’aide. De là, les choses devinrent floues, tu te souviens difficilement de la manière dont les choses se sont enchainées … Mais une chose est sûre, Kairi, sans le moindre souvenir de ce qui lui était arrivé ou de l’endroit d’où elle pouvait venir, ne fit que nourir ta curiosité ; beaucoup trop de questions se précipitèrent dans ton esprit, pas assez de réponses se présentèrent à toi. Et ainsi naquit ta certitude que votre monde (votre bel archipel des Îles du Destin) faisait partie d’un monde bien plus vaste (un monde que tu mourrais tout simplement d’envie de découvrir). Au fil des années, ce désir de voir et de découvrir ne te quitta pas.
Ce n’était là que le préambule du troisième (et dernier) épisode qui te liait à cette île quasiment paradisiaque (mais qui te rendait quelque peu claustrophobe (tu voulais voir les autres mondes de tout ton coeur)), ce n’était là que le début d’une fin qui te laisse, encore aujourd’hui, un goût amer en bouche. Avec tes deux comparses, Sora et Kairi, vous aviez prévu de partir, de littéralement mettre les voiles pour explorer les mondes qui (tu en étais certain) vous entouraient. Un radeau fut construit, des rations furent assemblées … Et dans ton coeur, les premières graines de jalousie prirent racines. Dans ton coeur, le ressentiment grandit (et la peur de ne pas être aussi important que ce que tu l’aimerais aux yeux de tes amis (la peur qu’ils t’abandonnent, te mettent de côté)). Et ce fut ainsi que tu fus le catalyste de la chute de ton monde, que tu fus le responsable d’une aventure quelque peu sinistre. Et tout cela,
bien malgré toi, car dans le fond tu n’avais jamais vraiment eu de détruire ton monde d’origine, tu n’avais jamais vraiment eu envie d’éloigner tes amis de ta personne … C’était même tout l’inverse. Mais tu te noyais dans ta propre jalousie, dans tes insécurités et tu avais eu le malheur de rencontrer la sombre fée Maléfique, qui a su se jouer de toi et te murmurer mille et une promesses (plus alléchantes les unes que les autres (sans t’en rendre compte, tu as véritablement vendu ton âme (ou plus spécifiquement, ton coeur) au diable)) et tu n’avais, à l’époque, pas la force de résister. Tu t’es laissé embobiner par Maléfique, par celui qui s’était présenté comme étant Ansem (le vile menteur n’était en réalité qu’un sans-coeur aux intentions néfastes (tu ne l’as appris que bien trop tard, lorsqu’il avait déjà pris possession de ton coeur et de ton corps)).
Tout était de ta faute, Riku, et il n’y avait vraiment pas de mots pour décrire toute l’ampleur des regrets que tu avais eu, une fois que tu pus constater l’erreur monumentale que tu avais faite. Il n’y avait (selon toi) plus qu’une chose à faire ; aller de l’avant et faire de ton mieux pour réparer ce que tu avais brisé. Et si cela voulait dire s’aventurer indéfiniment dans le Royaume des Ténèbres, ainsi soit-il.
the road to dawn ☆ Tu as eu le temps de ressasser, dans le Royaume des Ténèbres (tu as eu le temps de regretter ces
kidnappings que tu as commis, croyant faire le bien (alors que Maléfique avait manipulé ton esprit fragile pour te faire avaler les pires énormités)), tu as eu le temps de regretter (mais plus que cela encore, tu as eu le temps de te
détester (
un peu beaucoup)). Fort heureusement pour toi, tu n’étais pas seul (tu n’étais pas livré à ces pensées sombres et terribles), tu avais pour compagnie, sa Majesté, le Roi Mickey (bien qu’il insistait constamment pour que tu l’appelles simplement Mickey (mais tu étais quelque peu gêné, tu dois bien l’avouer)). Avec lui, tu as eu la possibilité d’extérioriser tout ce qui te dévorait (petit à petit) de l’intérieur. Avec lui, les Ténèbres te paraissaient bien moins oppressantes. Votre brève aventure dans le Royaume des Ténèbres ne fut pas agréable pour autant (tu étais encore bien trop ébranlé par les manipulations de Maléfique et les mensonges d’Ansem). Tu avais terriblement hâte de sortir de cet endroit lugubre (même si, parfois, tu étais persuadé que tu étais à ta place là-bas (comment pourrais-tu affronter le regard de
Sora ? de
Kairi ?)), tu en avais assez de l’ambiance lourde …
Et une fois sorti de là (tu eus du mal à t’y faire (tu n’osais pas réellement y croire, pour être totalement honnête)), tu t’étais retrouvé (comme tu l’avais crains auparavant)
seul. Seul avec tes pensées, seul avec les souvenirs terribles de celui qui avait tenté de te posséder, seul dans les sous-sols du (tu l’apprendras plus tard) Manoir Oblivion, seul face aux habitants étranges de cet étrange manoir … Ou tout du moins, c’était ce que tu avais cru pendant un temps. Dès qu’il le put, ton ami (qui était à présent
Mickey (bien que tu butais parfois et qu’un
votre Majesté t’échappe de temps à autres)) avait trouvé un moyen de te contacter et de te communiquer son soutien. Tu ne savais, à l’époque, pas comment tu t’étais retrouvé là ; ce ne fut que bien plus tard que tu compris que tu avais, inconsciemment, suivi le coeur de ton meilleur ami (qui se trouvait alors au rez-de-chaussé de cet endroit bizarre). Lentement (péniblement), tu gravis les étages à la recherche de réponses et de Sora. Tu fis la rencontre de quelques uns des habitants (ils étaient désireux d’utiliser les Ténèbres qui résidaient encore dans ton coeur (mais, cette fois-ci, tu étais déterminé à ne pas te laisser faire (
never again))), Ansem apparut de nouveau face à toi, tu affrontas un clône à ton image, tu traversas des illusions qui avaient pour seul but de te briser … Tant d’épreuves se sont dressées sur ta route, Riku, tant d’épreuves que tu as surmonté (tu le penses) avec un succès certain pour arriver à l’étage final du Manoir Oblivion ; pour faire la rencontre de Naminé et de DiZ, pour retrouver le Roi Mickey et surtout
Sora. La chose n’était cependant pas terminée, tu le savais, il te fallait affronter ce qui te hantait et te retenait, t’empêchant d’aller de l’avant. La crainte de succomber de nouveau aux Ténèbres te tordaient les entrailles, tant et si bien que tu tentas d’arracher une promesse terrible au Roi (qu’il mette une fin à ton existence si tu n’étais pas assez fort pour vaincre les ombres dans ton coeur (mais il avait bien trop confiance en toi, en tes capacités pour accepter (ou la chose lui apparut bien trop insupportable, tu étais bien incapable de le déterminer))). Tu ne sus pas trop comment, tu ne sus pas trop pourquoi, mais tu sortis vainqueur de cette affreuse confrontation.
Cela aurait pu être la fin d’une histoire terriblement triste (terriblement sombre), mais il te restait encore tant à faire, Riku. Tu avais un meilleur ami à protéger (il avait l’air si différent, dans son sommeil (bien loin de l’image du garçon solaire et souriant que tu avais toujours connu)) pendant que Naminé tissait de nouveau la toile de ses souvenirs. Tu avais une organisation à surveiller, un Simili à capturer (réminescence quelque peu écoeurante de ce que tu avais déjà fait, sous le joug de Maléfique). La compagie de DiZ, tu n’avais jamais su trop quoi en faire ; il ne parlait que très peu de sa propre personne, les yeux rivés sur l’objectif final (celui de réveiller Sora). Vos buts s’alignant, tu n’avais guère besoin de plus pour lui offrir ton aide (mais tu restait malgré tout méfiant (tu ne te feras pas manipuler une nouvelle fois)). Lors de ton périple, tu fis la rencontre d’une étrange marionnette ; tu ne sus pas quoi faire d’elle, affirmant avec certitude qu’elle n’était qu’une arnaque et qu’elle n’avait, au final, pas grande importance (et tu t’en veux toujours un peu d’avoir été si rude avec elle (mais tu n’avais, à ce moment-là, pas le temps de faire dans le sentimental)). Il te fallut le temps, mais tu finis par trouver Roxas (la clef qui permettrait à Sora d’être de nouveau complet) et tu vins à bout du Simili en décidant d’utiliser le pouvoir des Ténèbres pour enfin surmonter ce combat difficile. En contrepartie, tu dû revêtre l’apparence de cet homme qui t’avait tant tourmenté, le sans-coeur de Xehanort.
Cette victoire n’en était pas réellement une, elle te laissa un arrière-goût amer en bouche ; tu avais, certes, contribué à l’éveil de Sora, mais tu portais désormais un visage que tu détestais par-dessus tout, un visage qui sera à jamais l’image même de tes échecs. Honteux, tu pris la décision de te cacher sous cette capuche sombre et de prendre tes distances vis-à-vis de ton ami (à présent de nouveau conscient (tu étais soulagé (
mais)). Tu avais prévu de rester loin de lui (incapable d’affronter son regard avec une telle apparence), de l’aider comme tu le pouvais tout en restant dans l’ombre … Mais Sora n’était rien, si terriblement persistant. Il était à ta recherche (cela te mit un peu de baume au coeur, tu dois bien l’avouer (tu n’étais pas totalement oublié, quel soulagement)) et tu te sentis obligé de faire promettre à Mickey (ton compagnon d’infortune) de ne rien lui révéler ; que ce soit ce qui t’était arrivé, ce que tu faisais, où tu étais … le Roi ne put qu’acquiescer tristement. Tu ne savais pas réellement ce que tu avais prévu de faire, une fois que tout ce … plus ou moins joyeux bordel (tu n’avais pas d’autres mots pour décrire la chose) serait terminé. Tout ce que tu savais précisément c’était que tu ne voulais pas que Sora (et encore moins Kairi) te voit ainsi, avec ce visage abominable. Cependant la vie avait l’habitude de se jouer de toi, tes plans importaient bien peu aux yeux de l’univers … Lorsque Kairi se fit kidnapper par un membre de l’Organisation XIII, tu fus bien obligé d’intervenir (il était absolument hors de question que ton amie reste prisonnière de ces êtres dénués de coeur). Tu fis de ton mieux pour être le plus discret possible, pour limiter les contacts avec elle … en vain, la jeune fille te reconnut sans trop de difficulté, aidée par son propre Simili Naminé et par son coeur si pur. Et une fois Sora vous ayant rejoint, elle ne put garder la chose pour elle. Honte, tu avais terriblement honte, malgré l’acceptation et le soulagement de tes amis (ils étaient juste si contents de te savoir en vie). Tu ne pouvais plus te cacher à présent.
Toute cette entreprise aurait pu (dû) se solder par un désastre (surtout te concernant), aussi quelle ne fut pas ta surprise de constater que tu aurais (finalement) droit à un genre de fin heureuse. Le sacrifice de DiZ (son envie de vengeance aura finalement eu raison de lui (peut-être que si tu avais accepté de le suivre dans son entreprise, les choses se seraient déroulées différemment)) te permit de retrouver ton apparence (tu redevins enfin toi-même,
libéré des Ténèbres). Soulagement intense qui t’envahit, mais qui fut de bien courte durée. Sora et toi, vous fûtes séparés de votre petit groupe, Xemnas n’en avait pas finit avec vous. Le combat fut plus que rude, mais la victoire fut votre malgré tout. Le corps endolori et l’âme mélancolique, le coeur plus léger … Cette fin avait un réel goût de fin, même si vous étiez bloqués sur cette étrange plage. Votre retour (votre salut) ne tint qu’à la connection qui existait entre le coeur de Sora et le coeur de Kairi. Enfin, vous étiez rentrés.
Enfin, tu étais (semble-t-il) en paix avec toi-même.
keyblade master ☆ L’Examen du Symbole de Maîtrise fut une épreuve bien plus ardue que ce que tu avais pu prévoir. Tu n’étais déjà pas très sûr de toi lorsque tu as accepté de passer l’Examen, tu craignais encore les potentielles Ténèbres qui pouvaient encore sommeiller dans ton coeur. L’enthousiasme contagieux de Sora fut ce qui acheva de te convaincre, fut ce qui te poussa à te soumettre à la requête de Maître Yen-Sid. Tu visitas les mondes endormis, tout en étant presque sûr que t’élever au rang de maître n’était pas une bonne idée ; tu avais déjà succombé aux Ténèbres et tu craignais que l’histoire ne se répète. Tu étais, cependant, déterminé à donner le meilleur de toi-même (
never again, que tu te répètais inlassablement, tout au long de ton aventure). Et les choses auraient pu bien se passer.
Auraient pu … Car (tu l’as appris il y a longtemps), les choses se passaient réellement comme on pouvait l’espérer ou le prévoir. Tu fis face à tes démons du passé, tu affrontas de nouveaux visages (dissimulés sous une capuche ou en plein jour), tu te démenas pour ne pas décevoir ceux qui croyaient (encore et toujours) en toi. Et lorsque Sora eut besoin de toi (lorsqu’il se retrouva prisonnier de Xehanort et de ses différentes incarnations (lorsqu’il se retrouva dans une position plus que vulnérale)), tu n’hésitas pas une seule seconde à voler à son secours ; tu plongeas la tête la première dans son coeur pour le sortir de ce sommeil qui pouvait se révéler fatal (mais tu ne le permettrais pas, Riku (jamais tu n’abandonneras ton ami (
never again, c’était ce que tu t’étais promis))). Une fois ton ami hors de danger, Maître Yen-Sid annonça alors que tu avais réussis l’Examan, que tu avais les qualités requises pour être élevé au rang de Maître. Tu n’étais pas peu fier d’une telle réussite, mais la déception que Sora ait échoué vint quelque peu éclipser ton enthousiasme ; pas que tu sois vraiment déçu vis-à-vis de ton ami, mais tu aurais tant aimé pouvoir te tenir sur la même marche que lui, tu vous avais imaginé maître tous les deux et pas seulement toi … Ce n’était, cependant, qu’une déception passagère ; Sora t’affirmant avec enthousiasme qu’il retenterait sa chance plus tard et que tu méritais sans le moindre doute ce statut.
Un bref moment de répit vous fut accordé avant que vos devoirs respectifs ne vous rappellent ; tu partis en compagnie de Mickey dans le Royaume des Ténèbres, bien décidé à sortir Aqua (qui était en réalité l’adolescente mystérieuse que tu avais rencontré lorsque tu étais gamin) de ce satané endroit. Affrontant une véritable marée de Sans-Coeurs, La mission était bien plus complexe que prévue (rien de surprenant en soit), vous prit bien plus de temps que ce que tu aurais pu aimer et prévoir ; Aqua avait déjà passé dix ans dans le Royaume des Ténèbres,
dix longues années de solitude et (tu n’en doutais pas une seule seconde) de désespoir. Quand enfin elle fut trouvée, les Ténèbres avaient envahit son coeur et la rancoeur l’avait rendue mauvaise (tu ne pouvais vraiment pas lui en vouloir (dix ans, c’était un sacré bout de temps)). Le combat contre Aqua fut rude et tu ne dus ton salut qu’à l’intervention de Sora, vos coeurs connectés lui permit de te venir en aide quand tu eus le plus besoin de lui. De là, les évènements s’enchainent ; les Gardiens de la Lumière étaient finalement réunis, la bataille finale était donc sur le point d’être menée … Un moment passé sur les Îles du Destin, une discussion entretenue entre toi et ton clône (qui avait trouvé refuge à l’intérieur de ton coeur) … Tu étais désormais prêt à mettre un terme aux plans de Xehanort. La bataille vous coûta cher, ton coeur s’était brisé en voyant Xehanort s’en prendre à Kairi. Sora avait, cependant, trouvé un moyen de la sauver et tu ne pus que le soutenir dans sa tentative ; il devait suivre son coeur, tu en étais certain.
Encore une fois, la victoire n’avait pas réellement un goût de victoire ; la disparition de ton meilleur ami te pesait lourdement sur le coeur et, malgré les célébrations victorieuses, tu ne pensais qu’à le retrouver.
Ton arrivée dans ce monde étrange est plus que confuse, tu dois bien l’avouer. Ce qui n’est pas surprenant en soit, puisque tout le monde a l’air aussi confus que toi … Ce qui est plus surprenant, en revanche, c’est de constater que certains de tes souvenirs te font défaut (et tu ne parviens pas à te l’expliquer (ça te laisse quelque peu hésitant et … et tu ne sais pas trop quoi, pour tout dire)), que les détails qui ont un jour coloré ton existence sont tout bonnement absents ; tu sais qui tu es, tu sais que tu as fait des erreurs, tu sais que tu as fait de ton mieux … mais tu ne te souviens de rien de précis, tu n’arrives pas à te souvenir du visage de tes amis (bien que tu sais que tu en as (et tu aimerais tellement les retrouver (ou qu’ils te retrouvent, tu n’es vraiment pas compliqué))). Tu n’as cependant pas le temps de t’attarder sur la question, car rapidement il faut que tu trouves un emploi … Fort heureusement pour toi, le jardin botanique recherche des guides et tu te portes donc volontaire (tu es désireux d’apprendre et tu aimes bien les plantes (alors ta formation est rapidement expédiée et tu te retrouves bientôt face aux groupes scolaires)). Ce n’est pas suffisant pour joindre les deux bouts, alors tu cherches un second boulot qui pourrait coller avec tes horaires du jardin botanique (tu n’as pas vraiment envie de quitter cet emploi que tu trouves relativement plaisant), tu postules à droite et à gauche et au final, tu es embauché en tant que barman au club Lux. Lentement, mais sûrement, tu finis par trouver ton rythme dans cette ville dont tu ignores tout. Quand tu as le temps, tu essaies de trouver ces amis, mais les souvenirs te manquent pour que tu sois réellement efficace … Tu te résouds donc à ce qu’ils viennent vers toi, qu’ils te trouvent (car tu n’es certainement pas le seul à avoir atterrit ici, pas vraiment ? (ou tout du moins c’est ce que tu espères)), ce sera certainement plus simple ainsi.
en vrac ☆ Tu es allergique aux arachides. ; Si tu le pouvais, tu aimerais bien adopter un chat, mais tu n’as ni le temps, ni l’énergie d’avoir un animal de compagnie. ; Tu es un très bon nageur. ; Tu aimes faire des blagues, mais des blagues auxquelles tout le monde rigole (si tout le monde ne rigole pas, tu estimes que ce n’est pas une blague). ; Tu es à la recherche de tes amis, bien que tes souvenirs d’eux te fassent défaut. ; Tu n’aimes pas l’alcool, bien que tu en serves régulièrement. Tu préfères les sodas et les jus de fruits. ; Tu ne prends pas de petit-déjeuner le matin, hop un café et te voilà prêt à affronter une nouvelle journée. ; Tu n’aimes pas te retrouver dans le noir total … Tu n’as pas vraiment peur, tu es juste mal à l’aise.