Tu dois être solide vu le nombre de chutes que tu vis sans jamais rien te casser. Peut être que t’as gardé ta solidité de robot après tout ? Quoique non puisqu’on t’a appris l’a-na-to-mie humaine et qu'il paraît que les os ne sont pas dans la même matière que ton petit corps de robot. En tout cas ça te fait te perdre quelques instants dans tes pensées avant de courir pour aller chercher le carton pour les bébés puis de rejoindre Ophélie pour faire du thé. Oui c’est bien le thé. Bon tu vas te brûler comme toujours mais c’est quand même moins dangereux que tout ça, même si tu es quand même très content d’avoir pu aider les bébés et aussi sauver ta maison parce que c’est important pour toi ! C’est ton premier achat avec Bruno alors c’est comme un trésor pour toi !
Tu t’installes dans le salon et offres un grand sourire à ton meilleur ami quand il revient. S’il dit que tout va bien, alors ça va forcément bien se passer. Bruno a toujours raison donc ça te suffit pour te convaincre que la maman va revenir, retrouver ses bébés et aller faire sa maison ailleurs parce que c’est pas trop l’endroit dans votre toit.
« Oh oui je veux bien ! »
Toi t’es gourmand hein, tu veux bien toujours des gâteaux et puis ils sont très bons même s’ils sont un peu dans tous les sens. Tu te ressers donc avant de grimacer parce que tu n’as pas trouvé toutes les échardes clairement. Tu sautilles alors sur tes fesses pour te rapprocher de Bruno et lui tend tes mains avec une pince à épiler en rosissant. Oui tu t’es encore enfoncé du bois dans les doigts, comme quand tu le fais avec les roses du jardin et qu’il doit t’aider à te soigner. T’es collé comme un petit frère qui a besoin de l’attention de son grand frère et tu lui fais un sourire désolé.
« Il est trop bien le musée d’Ophélie ! Et elle connaît tellement de choses ! C’est trop passionnant d’en faire le tour avec elle, faut que je t’emmène. »
Si ton amie a la modestie facile, toi tu ne l’as pas quand il s’agit des gens que tu aimes donc t’es forcément émerveillé par tout ce qu’elle sait et par tout ce qu’elle fait aussi. Tu serais bien incapable de faire tout ça même si tu ne réalises pas forcément que vu d’où tu pars, tu as acquis énormément de connaissances au jardin botanique.
« Oh on m’a aussi parlé au jardin botanique des cours du soir. Pour en apprendre plus sur les plantes et avoir un diplôme… On m’a dit que c’était mieux pour avoir plus de sous et un poste plus haut. »
Bon toi t’es bien à prendre soin des plantes et des fleurs toute la journée donc tu ne sais pas trop pourquoi tu voudrais faire autre chose mais on t’en a parlé en tout cas ! Après si ta copine le fait et que c’est au même endroit, ça te donnerait certainement le courage d’y aller pour apprendre des choses mais t’oses pas trop le formuler pour le moment, les laissant discuter tous les deux en sursautant à chaque fois que Bruno enlève une écharde.:copyright:️ 2981 12289 0
Bruno Madrigal
▿ Ton univers : Encanto
▿ Date de naissance : 15/03/1979
▿ Age : 45
▿ Métier : Dératiseur (il adopte tous les rats dont il débarrasse les foyers)
▿ Quartier : Raccoon Square
▿ Côté cœur :
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Divination
▿ Ami des rats
« Oh… un musée, c’est génial, ça ! » commente Bruno sans trop savoir, car en réalité, lui-même n’a jamais mis les pieds dans aucun musée… pas que la curiosité lui manque, mais l’occasion ne s’est jamais présentée. Dans tous les cas, il trouve que même si Ophélie cherche à temporiser, il y a quelque chose de sincèrement remarquable dans son choix de carrière. Ce n’est pas rien de tenir son propre musée. Bruno, qui lui-même gère sa propre entreprise et ne supporte pas la paperasse que cela implique, ne saurait être qu’admiratif. Elle peut faire preuve d’humilité, mais Bruno ne s’en sent pas moins impressionné. Quant au fait qu’elle veuille poursuivre des cours d’histoire, Bruno ne sait pas s’il est bien placé pour la mettre en garde, mais il se le permet tout de même. « Attention à ne pas te surmener. Je sais ce que ça peut donner, quand on place trop d’exigence envers soi-même », il commente avant de baisser les yeux, nerveux, convaincu de s’être mêlé de ce qui ne le regardait pas, raison pour laquelle il enchaîne, comme faire oublier ses propos précédents. D’autant qu’il n’a aucune intention de saper ses ambitions non plus. Qui serait-il pour dire ou faire quoi que ce soit. « Et ton musée se trouve où ? J’aimerais bien le visiter. » Surtout après les arguments avancés par Wall-E, qui ont achevé de le convaincre. « On ira ensemble », il ajoute à l’adresse de son colocataire, car évidemment, il ne se verrait pas le faire sans lui dans tous les cas.
Quand Ophélie l’interroge en retour, Bruno voit bien qu’elle a quelques réserves quant au métier qu’il exerce. Il se verrait mal le lui reprocher. Elle n’est pas la première.. elle ne sera probablement pas la dernière, c’est une certitude, à regarder d’un œil circonspect – voire dégouté pour certains – ce dont elle a décidé de faire son métier.
« J’ai toujours eu un… don avec les rats, j’imagine qu’on peut dire ça », il ajoute avec un sourire affecté, parce qu’il n’y a pas vraiment de manière, en réalité de le présenter pour passer pour quelqu’un de franchement bizarre, ça il l’a rapidement compris. « Les gens ne les apprécient pas, alors je leur trouve un foyer où ils peuvent s’épanouir, et tout le monde est gagnant », il ajoute avec un sourire qui ressemblerait presque à un rictus d’excuse. Bruno a un peu trop tendance, et trop souvent, à se justifier d’absolument tout.
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Invité
Sam 6 Avr - 15:02
Est-ce que Ophélie est du genre à trop en faire ? Probablement que oui. Mais au point de se surmener ? Sans doutes pas. C'est une jeune femme décidée mais qui aime prendre le temps de faire les choses correctement. Ses loisirs sont des activités calmes qui peuvent être remises au lendemain quand elles ne sont pas achevée le jour même. Un livre n'est pas plus malheureux si sa lectrice s'en désintéresse pendant une journée et le destin le plus tragique d'un thé qui aurait été servi pourrait être de refroidir avant d'être bu ... Le conseil prodigué par Bruno est néanmoins accueilli par un sourire reconnaissant et sincère de la part de la jeune femme qui hoche un peu la tête..
- Je ... oui j'imagine que tu as raison. J'imagine que rien ne presse et que je pourrais aviser une fois que je serai installée de façon un peu plus pérenne.
La marche fonctionne comme ça. il faut être solide sur ses appuis avant d'entamer le pas suivant. Si on veut aller plus vite, on prend le risque de trébucher. Wall-e de son côté fait écho à son souhait en racontant qu'il hésite à prendre des cours du soir pour perfectionner ses connaissances en botanique. Elle ne peut que s'enthousiasmer devant l'idée.
- C'est une très belle idée !
S'exclame t'elle avant de comprendre que le conseil de prudence prodigué par Bruno sera tout aussi valable pour l'idée de son colocataire. Leur situation est presque identique en vérité. Tous les deux passionnés par leurs métiers respectifs et modestes, ils gagneraient tous les deux à approfondir leurs connaissances.
- On pourra peut être essayer de se renseigner à deux un jour si tu veux ... ?
Elle pense aux différents salons étudiants dont ils font souvent la réclame ici et là. Accumuler des informations est important avant de prendre des décisions importantes dans sa vie.
- Nous ne prendrons aucune décision hâtive, c'est promis.
Affirme t'elle en direction de Bruno pour le rassurer. Elle trouve adorable que l'homme (pourtant presque inconnu) se donne la peine de jouer les grands frères et de s'inquiéter pour eux deux. Autant ne pas lui donner de motifs d'inquiétudes supplémentaires n'est-ce pas ?
Lorsque le sujet de son Musée fait irruption dans la conversation, Ophélie semble très heureuse de pouvoir partager les informations sur son lieu de travail. Avec un "Ah !" ravi, elle sort d'une de ses poches le carnet de notes qui ne la quitte jamais. Armée d'un stylo-bille, elle prend la peine de noter l'adresse et de tendre le papier arraché à l'intéressé. Elle fait visiblement partie de l'espèce presque disparue des gens qui préfèrent encore s'en remettre au papier plutôt qu'à l'électronique.
- Wall-e connait bien, il pourra effectivement te montrer le chemin si ca t'intéresse.
Et si les deux garçons viennent un jour où l'affluence est raisonnable, elle se fera un plaisir de les accueillir et de leur faire une visite guidée. Ophélie manque d'éloquence et d'aisance à prendre la parole en public en général. Mais étrangement, quant il s'agit d'accueillir des visiteurs et de parler de sa passion, les mots s'alignent et se présentent à elle avec facilité. Il faut croire que quand on est en milieu connu, tout parait d'un coups plus facile ... Cela dit, peut-être que cette règle n'est pas toujours vraie. Bruno parait étrangement contrit quand il parle de sa profession. Peut être parait il même gêné ... ? Peut-être a t'il compris qu'Ophélie n'est vraiment pas à l'aise avec les rongeurs. Elle s'en veut un peu d'avoir trop laissé transparaître son ressenti à leur sujet et grimace un sourire navré.
- C'est un beau geste.
Peut-elle affirmer avec sincérité. Elle reconnaît intellectuellement le côté hautement moral de la démarche.
- Beaucoup ne se donneraient pas la peine de considérer la vie de ces animaux.
Elle par exemple, préfèrerait vider un bidon d'essence et allumer une cigarette au milieu de sa maison plutôt que d'avoir à passer une nuit en entendant des petits "scritch scritch scritch" dans les murs. Une pulsion désespérée à laquelle, évidemment, elle ne songerait jamais sérieusement à recourir, mais vous voyez l'idée.
- Les associations de protection animales doivent souvent faire appel à toi; j'imagine ... ? Si un jour nous avons des problèmes dans nos archives en tout cas, je penserai à toi.
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Mer 22 Mai - 16:35
Fragile Stingclick@Ophélie Artémis & @Bruno Madrigal« Un petit goût de chez soi »Ça te fait plaisir qu’Ophélie trouve bien ton idée de prendre des cours en plus. Tu ne sais pas trop si tu dois le faire mais si c’est pour en apprendre plus sur ton travail, ça peut être intéressant non ? Tu ne vois pas trop l'intérêt d’avoir plus d'argent et un meilleur poste car tu es heureux dans ce que tu fais, mais c’est important de prendre soin des plantes pour l’avenir de la Terre. Tu es juste trop timide pour le faire tout seul, aussi t’offres un grand sourire à ton amie quand elle propose que vous alliez prendre des informations tous les deux.
« Oh oui oui, ce serait bien ! »
Tu ne dis pas que ça te rassure mais c’est ultra visible. En tout cas ça te fait plaisir et tu t’agites un peu sur ton canapé, oubliant que t’as confié tes mains à Bruno et grimaçant un peu. Oopps… Tu rosis en entendant sa remarque.
« Je ferai attention, promis ! »
Est-ce que tu serais capable de te surmener ? Oui. Quand t’es dans ta passion, t'en oublies un peu le reste, oubliant aussi que tu n’as plus ta résistance de robot et t’écroulant de fatigue exactement là où tu te trouves. Bruno t’a déjà trouvé endormi dans la cuisine car tu voulais lui faire plaisir et cuisiner plein de choses, ou bien le nez dans la terre, donc tu peux difficilement faire l’innocent.
« Tu as un moment où on peut venir te voir ? »
Demandes-tu à ton amie, car t’aimerais bien venir au musée quand elle a le temps de vous faire visiter. Tu te sens bien incapable de tout expliquer à ton ami, même si t’as fait bien attention de retenir une grande partie de tout ce qu’elle t’a dit la fois où tu es venu. Mais entre retenir et être capable de l’expliquer il y a une grande différence et tu voudrais que l’expérience de Bruno soit parfaite car tu te doutes qu’il n’a peut-être jamais été dans un musée comme il sort peu de la maison.
Tu vois bien l’air que prend ton ami quand il parle des rats. Il a l’habitude que ça ne passe pas, comme tu as l’habitude de passer pour un fou quand on voit Nesquik sur ton épaule mais tu t’en moques pas, tu trouves que tout le monde a le droit de vivre et tu vois pas le soucis que posent vos amis. Oui t’es pas totalement idiot, tu sais qu’ils sont très doués pour détuire, mais ça ne donne pas pour autant le droit de leur faire du mal. Chacun est comme il est et si on sait prendre soin des autres, on peut faire attention à ce que tout aille bien pour tout le monde. Bruno rend la vie des rats comme des gens plus belle et c’est le plus important pour toi.
T’es content en tout cas qu’ils s’entendent aussi et poses ton regard sur l’horloge de la maison, réalisant soudainement l’heure.
« Oh faut qu’on fasse à manger ! Tu restes avec nous Ophélie ?! »
Bruno n’est pas sûr de savoir très bien tenir son rôle, si l’on admet que ce rôle, c’est jouer la voix de la sagesse. Ce n’est pas vraiment dans ses attributions, bien au contraire. Il a toujours été celui dont on fuyait les avertissement et dont on interprétait le discours de la bonne manière. Être écouté au premier degré, c’est vraiment étrange pour lui, et il réalise qu’il a tout intérêt à ne pas dire n’importe quoi… ce qui n’est pas nécessairement gagné, bien sûr. Bruno se fonde sur sa propre expérience, qui ne manque pas d’être particulière, mais ce n’est pas pour autant que son expérience est applicable à tous, bien au contraire. Bruno s’improvise un étrange rôle de grand frère, le genre de rôle qu’il aurait voulu tenir avec ses sœurs ou même avec ses neveux et nièces, sans jamais l’avoir vraiment pu. Et ce n’est pas simple. Ceci dit, tant que cela peut être bénéfique, autant à Wall-E qu’à Ophélie, il est satisfait, voire même un peu fier de lui.
Quand il est question de son métier, Bruno ne peut s’empêcher d’afficher un sourire gêné. Beau geste ou pas, il n’en sait rien. Il sait que les rats font peur, mais en ce qui concerne Bruno… ils ont été son unique compagnie si longtemps qu’il était impossible pour lui d’y être attaché.
« Non, en fait j’ai jamais été en contact avec des associations de protection animale », observe Bruno en se grattant l’arrière de la tête, comme s’il venait d’y songer. C’est le cas, l’idée ne lui avait jusqu’alors jamais effleuré l’esprit. « Je devrais, maintenant que tu le dis », il ajoute avec un léger rire presque embarrassé, bientôt oublié au moment pour Wall-E de suggérer à Ophélie de rester pour dîner.
Bruno n’est pas contre, bien au contraire. Le courant passe bien avec Ophélie, et ce n’est pas si souvent que Bruno a l’occasion de faire la connaissance de nouvelles personnes. Alors bien sûr, quand cela arrive et quand le courant passe aussi bien, il faut en profiter, bien évidemment.
« Oui, reste avec nous, ça nous fera plaisir. Qu’est-ce que tu aimes manger ? »
Il y a de fortes chances pour que ce ne soit pas de la grande cuisine – ce n’est pas demain la veille que Bruno obtiendra les talents de sa sœur Julieta –, mais il aime bien mettre la main à la pâte, malgré tout.
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Invité
Mar 4 Juin - 15:01
Ravie, comme toujours, de pouvoir faire visiter son petit musée poussiéreux, Ophélie confirme.
- Oh quand vous voulez !
Il n'y a pas tant de gens intéressés par les vieilleries exposées malheureusement ...
- Mais peut-être vaut t'il mieux éviter les mercredis ou les samedi. Ce sont les jours où il y a le plus d'affluence.
Faute d'avoir sur elle un prospectus à leur confier, elle peut néanmoins les informer que :
- Les horaires d'ouvertures sont affichés sur le site de la Ville.
L'invitation à manger que les deux colocataires formulent ensuite prend Ophélie un peu au dépourvu. Ce n'est pas comme si beaucoup de monde l'attendait chez elle ce soir de toutes manières ... Toujours effrayée à l'idée de déranger, elle demande tout de même d'une petite voix.
- Oh heuh ... vous êtes sûrs ... ? Je ne voudrais pas m'imposer ... Ni déranger.
Mais elle doit se rendre à l'évidence après les coups d'oeil rapide qu'elle leur jette à tous les deux. Les deux colocataires respirent la sincérité et la bienveillance à son égard et elle sourit.
- Eh bien ... d'accord. C'est très gentil. Je ne suis vraiment pas difficile, rassurez vous.
On apprend à ne pas l'être quand on grandit dans un orphelinat. C'est déjà bien d'avoir quelque chose dans son assiette. Mais quelque chose la titille soudain. Le souvenir d'une histoire saugrenue qu'elle a entendue une fois lui remonte en mémoire.
- Ce ... n'est pas un rat qui fait la cuisine ... ? Ose t'elle demander à toute petite voix à Wall-e, mais elle se rend bien compte après l'avoir prononcée que la pensée est totalement saugrenue. Elle fait un petit geste de sa main gantée, l'air de vouloir dire "pardon, c'était bête".
Elle se relève d'un petit bond enthousiaste et déclare de but en blanc.
- Je vais vous aider !
A mettre la table au moins. Ou débarrasser ce qu'ils ont utilisé pour partager le thé ... En posant les tasses sur le plateau et en faisant très attention, ca devrait pouvoir se faire sans catastrophe ...
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Jeu 20 Juin - 11:52
Fragile Stingclick@Ophélie Artémis & @Bruno Madrigal« Un petit goût de chez soi »Tu laisses Bruno et Ophélie finir de discuter de leur métier quand tu réalises l’heure qu’il est. C’est le moment de préparer le repas du soir donc t’invites Ophélie parce que tu trouves ça normal. Et puis t’es content que ton amie et ton grand frère de coeur s’entendent aussi bien, alors tu te dis que ça peut être sympa de continuer de discuter en faisant à manger et puis après en mangeant. On t’a toujours dit qu’un bon repas c'était convivial pour les humains. Et depuis que tu l’es tu trouves ça super, alors autant le mettre en place. Surtout que vous avez une super cuisine maintenant !
« Oh non, tu déranges jamais ! Ça nous fait plaisir ! »
Tu vois bien que ça convient à Bruno aussi tu te lèves avec enthousiasme pour aller vers la cuisine, t’arrêtant quand Ophélie t’attrape pour te murmurer quelque chose à l’oreille. Tu restes un peu idiot, la regardant sans comprendre.
« Euh non… Ce serait pas très pratique avec leurs petites mains tu sais. Les cafards encore moins. »
Non, tu ne te moques pas d’elle et tu la prends encore moins pour une idiote, ça se voit que t’es juste franc et totalement à côté de la plaque pour ta réponse. Le fait qu’un rat puisse faire à manger ne te choque pas car tu faisais bien des tonnes de choses quand t’étais un petit robot, mais tu ne vois pas comment ce serait possible. Enfin, ce serait amusant de tester un jour ! Un jour où Ophélie n’est pas là bien entendu, même si tu sais déjà que ça ne donnera rien. Quoique Bruno a un gros rat, Pablo, qui vient parfois à la maison et qui semble très intelligent. Qui sait.
En tout cas, tu rassures ton amie avant de partir vers la cuisine pour regarder ce que vous avez encore en stock et pouvoir vous lancer dans une préparation à six mains. Si Ophélie est maladroite, tu l’es aussi, récupérant quelques pansements roses en plus sur tes doigts comme t’arrives jamais à utiliser un truc qui coupe sans te faire mal. Mais tu t’en moques car t’es tellement heureux de pouvoir passer une soirée comme ça, avec deux personnes qui comptent autant pour toi. Vraiment cette maison et cette vie avec ton grand frère c’est tout ce que tu désirais car t’as vraiment l’impression d’avoir une vraie famille. :copyright:️ 2981 12289 0
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Wall-E retire les mots de la bouche de Bruno au moment d’assurer à Ophélie qu’elle ne dérange absolument pas et que cela leur fera le plus grand plaisir de l’accueillir à leur table. Bruno n’est pas forcément la personne la plus sociable qui soit au monde, mais ce n’est jamais parce qu’il rechignerait à faire de nouvelles connaissances, uniquement parce qu’il manque souvent des codes sociaux nécessaires pour interagir convenablement avec ses pairs, il n’empêche que la générosité a toujours été au cœur de la philosophie des Madrigal, et ce n’est certainement pas quelque chose qu’il aurait pu lui-même oublier. Alors oui, bien sûr que cela lui fait plaisir à lui aussi. D’autant qu’Ophélie est parvenue à gagner sa sympathie très facilement, alors autant en profiter ! En plus, ce n’est pas si souvent qu’ils ont l’occasion d’inviter une tierce personne à leur table.
Ophélie pose à Wall-E une question qu’il n’entend pas, et c’est probablement tant mieux. Eh non, Bruno n’a pas encore de rat au sommet du crâne pour guider ses gestes et l’encourager à faire de la bonne cuisine. Honnêtement, si c’était possible, il ne dirait pas non, ça l’arrangerait à plus d’un titre. Lui, il aime bien cuisiner, c’est vrai, mais il est loin de posséder le même talent que sa sœur Julieta. Lui, il évite souvent le fiasco, mais toujours de très peu, au final, tant sa maladresse et son côté gauche naturels lui font surcuire, sous-cuire ou autre joyeuseté tout ce qu’il prépare… Entre maladroits à cette tablée, ils sont faits pour se comprendre ! Cela dit, il a fort heureusement acquis quelques réflexes au fil du temps.
« Je pourrais nous préparer des arepas et vous les ingrédients pour les accompagner, qu’est-ce que vous en dites ? »
Voilà qui devrait limiter la catastrophe au minimum. Bruno aime parfois – aux risques et périls de leur cuisine – s’essayer à quelques expériences culinaires forcément un peu dangereuses, mais pour le bien de leur cuisine et en présence de leur invitée, il sera probablement préférable de se cantonner à quelque chose de plus… consensuel, et qu’il m aîtrise, surtout. Par ailleurs, amener un peu de sa Colombie natale dans tous les plats qu’il prépare est toujours un bonheur pour Bruno, il faut le dire.