David fit une mine faussement surprise. Il pouvait bien le croire qu’Alexander cacherait quelques petits secrets que l’Histoire ignorait tout. Même pour George Washington, une figure importante pour le pays des USA, et pourtant on continuait à en découvrir sur cet homme. Mais bon, même si les livres d’Histoire ne retenaient que les grandes lignes à son sujet, c’était toujours plus qu’on pouvait découvrir sur David. Oh non, le voyou ne cherchait pas à être connu, du moins pas par actions politiques ou sociétales. Vivre dans l’anonymat lui convenait très bien. Par contre, si on tentait tout de même des recherches, on risquait plus de tomber sur son père qu’un réel article traitant de David. Et puis bon, King était un nom relativement rependue, donc difficile à reconnaitre son géniteur.

Mais bon, tout cela ne faisait qu’accentuer cette injustice comme quoi, David partait avait un sérieux avantage. Il pouvait en savoir pas mal sur son compagnon, alors que ce dernier, était face à une énigme refermer sur elle-même. Le british tenta de faire comprendre que son parcours scolaire n’avait rien de glorieux, ce qu’Hamilton réfuta, ne voulant y croire, ou cherchant juste à argumenter pour qu’enfin, le voyou balance ses secrets. "Mouais." Répondit-il même pas convaincu alors qu’il sirotait son verre. Après tout, qui mieux que David pouvait savoir comment se sont passés ses années d’études ?

C’est après toutes ces réflexions que David céda à tout raconter, du moins les points importants. De quoi sustenter la curiosité de son ami sans se faire trop de mal à en parler. Même s’il se doutait qu’Alexander voudra l’assommer de questions après. Car le politicien allait découvrir une facette de David, que ce dernier pensait avoir enterrer vivant à tout jamais. Mais bon, les vieux fantômes revenaient toujours nous hanter un jour où l’autre. "Tu sais que tu es emmerdant parfois." Il fallait le prendre comme une pique amicale, car David n’était pas connue pour la subtilité et la douceur. Enfin voila, il s’apprêtait à raconter, alors que même la fille pour qui il avait de plus en plus de l’attirance, ne savait presque rien ou pas autant à son sujet. Bref, il bût une gorgée pour se donner du courage.

"Bon, quand il faut y aller, faut y aller. Suis un gosse de riche. Ma famille était la plus fortunée de tout le royaume. Mon père était un enfoiré, ma mère une pleurnicheuse fragile qui à préférer son maris pleins aux as à son fils. J’ai fais de grandes études, à un moment je fus envoyé dans une école privée assez strict. Tu imagines que je n’étais qu’une petite brute qui aimait cogner. C’est vrai, mais je ramenais pas mal de bonnes notes aussi. Y’a pas que des muscles dans les bras aussi, y’en a la dedans également. Bref, je menais la grande vie, toutes les portes m’étaient ouvertes mais aucune ne me convenait. En réalité, j’en avais marre. Marre de toute cette hypocrisie chez lez gens. Fatiguer de ces faux amis qui ne voyaient que ton porte feuille. J’ai tout envoyé balader avec un poing dans la gueule. Et c’est ainsi que j’ai fini dans la rue. Et crois moi, je préfère cette vie que celle de gosse de millionnaire."

David reprit à boire. Son histoire était très résumé, mais il était surtout presser à tout balancer pour en être débarrasser. Sans doute qu’Hamilton voudra plus de détails.

C’est à croire que les deux hommes partageaient encore un point en commun, qu’ils savaient énervé le monde, à en devenir insupportable. Peut-être pas de la même manière et pour les mêmes raisons, mais voir la satisfaction qu’ils pouvaient y trouver les rapprochaient. David était dans la provocation, balançant insultes et vérité franche sans ménager qui que ce soit. Il imagina quelque chose d’un peu semblable pour Alexander, défendant ses positions, ses idées politiques en se lançant dans une joute verbale pour avoir le dernier mot. Sauf que King, cherchait souvent à en venir aux mains. Son ami savait-il se battre à main nue ? A l’hôpital, le politicien savait se défendre même si c’était surtout David qui prenait les plus gros risques, de son plein grès.

David donc avoua son passé. Les grandes lignes, d’où il venait, comment pouvait être sa vie de privilégié et un peu de son ressentit. Il voulait faire une croix sur tout ca, faire comme si rien de ce passé n’avait eut lieux. Peine perdue, le passé nous rattrapait toujours. On l’enterrait, il essaya toujours de ressortir de terre comme un zombis immortel. Coup de pelle, piscine de ciment ou rouleau compresseur, le spectre du passé arrivait toujours à revenir d’une manière ou d’une autre. Peut-être que pour une fois, David pouvait essayer d’affronter ce passé, au lieu de fuir et l’ignorer. Parfois, il fallait savoir capituler dans un combat, ce qu’il ne faisait jamais. Quoi que là, c’était plutôt une rencontre qu’il faisait tout pour éviter, déclinant cette lutte par… Par peur ?

"Ouais on peut dire ca." Répondit David au début. Renoncé à ses privilèges, disons que ca lui est un peu tomber de suite. Et impulsif comme il l’était, il avait vite accepter ce sort pour se « libérer » mais avec quelques petits regrets derrière. Alexander semblait s’emballer. « Intègre », « Admirable » en quoi ces mots pouvaient coller à David ? Hamilton devait s’imaginer que son ami était un rebelle contre l’autorité, l’oppression, un homme toucher par l’injustice préférant une vie simple que de privilèges où on côtoyait la corruption, une bêtise du genre. "N’exagères pas. J’ai rien d’intègre ou d’admirable, chais pas sur quoi tu fantasme."

Alexander voulait savoir qui King avait frapper. Voila donc la bonne question à poser qui sans doute, éclairerait toute l’histoire. D’ailleurs, David s’empressa de répondre avec une satisfaction dérangeante sur le visage. "A mon bon connard de père ! Hahaha !" Ce jour là, il fut déchu, ayant tout perdu. Mais quand il repensait à ce geste, King était heureux se disant que cela valait le coup. Que si la situation se représentait, retour en arrière par exemple, David recommencerait. "Un vrai gros con hypocrite qui aimait se faire bien voir de tout le monde, mais une véritable ordure. Le mec toxique, autoritaire qui ne supporte qui ose le faire sentir petit. Pendant des années j’ai du supporter ca. Un jour il est venu frapper une énième fois ma mère. Elle avait du dire un truc qui ne lui a pas plus, quelque chose de bête, il ne lui faut pas grand-chose. La j’en avais assez et c’est la que je lui ai refais le portrait." Si David avait du mal à parler de son passé, raconter comment il avait défigurer son père était tout autre chose. Une joie, une libération, un plaisir malsain. Il prit une pause pour boire un coup et enchainer, mais cette fois, avec un peu moins d’entrain. "Ma mère… Cette salope à préférée aider, défendre son bourreau et n’a rien fait pour me défendre. Après tu me diras que c’est sans doute explicable. Mais si je n’étais pas intervenu, elle serait encore plus mal. Même bannit, elle n’a jamais rien fait pour moi, même pas prendre de mes nouvelles ou données du fric pour aider. Que dalle !" Au final, il haïssait autant ses deux parents.

Peut-être que tout raconter apporterait un certain soulagement, vider son sac, rapporter son histoire afin de lâcher du leste. Si c’était le cas, alors l’instant bien fait devait venir bien après. Sur l’instant, David ressentait encore les mêmes sentiments lors des faits. Colère et joie contre son père. Normalement, David se serait refermer, ou aboyer comme un chien prit au piège pour éviter de raconter ou trop en dire. Mais il s’agissait d’Hamilton, un homme ayant sut gagner la confiance et l’affection du King. Ce dernier se disait qu’il pouvait bien lui confier quelques détails privés sans craintes de mauvais tour de sa part. Qu’allait-il penser de lui en apprenant que le King était un prince déchu, ayant tout bazarder d’un comme ca ? Surtout en ayant défoncer le visage de son père et n’y éprouvant aucun remord. Avoir peur ou le prendre pour un héros révolutionnaire ?

La réponse fut vite donné. Alexander donna raison à son interlocuteur, pensant que le patriarche avait eut ce qu’il méritait. Ca, sans doute. Rare furent ceux connaissant la véritable nature de son père, et ceux dans le secret, préféraient se taire et jouer les lèches bottes afin de gagner quelques billets comme de vulgaires prostituées. David eut aimé aussi vivre dans le luxe, profiter de ce que l’argent pouvait procurer, mais à un moment, trop c’était trop. "Mon plus grand regret, est sans doute de ne pas l'avoir fait plus tôt." Aurait-ce était une erreur ? Trop tard pour le savoir, a moins de voyager dans un univers parallèle. "A croire que beaucoup de nos pères sont des enfoirés. Le tiens n’était pas tendre j’imagine ?" Sans doute un peu trop direct comme question, mais comme ils étaient à se faire des confidences pourquoi perdre du temps en formalité.

Alexander apporta un peu d’explication, qu’en réalité, il n’a jamais connu son père et semblait lui en vouloir de cet abandon. Difficile de trouver un père qui assume son rôle, entre les lâches et les violents. David était convaincu que si le sien fut différend, plus humain, il serait différend lui aussi. Mais bon, le jeune homme n’était pas du genre à se lamenter sur son sort, il était habituer à se débrouiller tout seul. Et en parlant de ca. "Notre place ouais…" Répétait-il d’un air songeur. "Pour ma part, finir vivre comme un pariât dans les bas-fonds me convenait. Je me sentais bien, un peu chez moi, libre, sans aucun compte à rendre et aucun faux semblant… Mais depuis peu… Je me demande s’il n’y a pas autre chose. Sais pas si tu voies ce que je veux dire, c’est comme si j’aurais aimer trouver quelque chose en particulier, une attente mais sans savoir quoi. C’est bizarre, je n’ai rien ressentis d’aussi bizarre depuis presque toujours." David commençait donc à douter. A douter de sa vie, de sa place, de son rôle. On arrêtait pas de répéter que dans un film d’horreur, il n’aurait jamais la place du personnage principal, qu’il n’était qu’un second ou troisième rôle, celui du voyou mauvais garçon et insupportable que personne ne supportait et qu’on trouvait plaisir à voir crever. Mais King était bien plus qu’un simple personnage faire-valoir. Et il s’émancipait donc bien plus que d’un père dominateur et tyrannique.

Cela faisait tout de même étrange, inhabituel pour David de voir qu’il n’était pas juger que comme une brute sans cervelle. Et ca lui plaisait. La dernière personne à vouloir le voir autrement que par les apparences, était son ancien meilleur ami Donnie. Certes, King se comportait bien comme une brute, mais par la j’entends qu’on le lui crachait pas à la gueule qu’il n’était qu’un homme violent, dangereux, qu’on réprouvait ses actions faites avec sang-chaud. Voir à travers cette violence était rare, chercher à le comprendre tout autant. S’il est vrai que David affichait un air satisfait quand il pouvait exprimer sa rage, ce n’était pas que par pulsions primitives. En tout cas, Alexander ne le jugeait pas comme étant quelqu’un de bien trop violent et imprévisibles et donc, ne le rejeta pas pour ca. Même, le politicien paraissait comprendre et soutenir. Sans doute pour cela que David, se sentit à cœur de se confier, profitant d’une porte qu’on lui ouvrait.

"Ouais mais rien d’aussi ambitieux que toi. Pas le pouvoir, pas de politique. Enfin j’en sais rien." C’est un peu comme si David se sentait à l’étroit, que la où il se trouvait, on ne lui offrait plus assez les ressources nécessaires pour atteindre ses objectifs. Qu’étaient-ils ? C’est ca l’horreur, il ne savait pas ce qu’il recherchait et avait besoin. En temps normal, il aurait ignorer tout cela, mais quelque chose en lui, hurlait qu’il en avait besoin d’urgence.

"Je ne sais pas. Depuis un petit moment déjà je présume. C’est comme si je me laissais convaincre par un truc que je croyais impossible, voir stupide. Une volonté de prouver quelque chose, de vouloir mieux pour mériter un truc." En y réfléchissant un peu, David pouvait mettre le doigt dessus. Ou bien ne voulait-il tout simplement pas l’admettre. Le jeune homme était connu pour être u peu coureur de jupons, collectionnant les filles dans son lit. Et pourtant, depuis très longtemps, voir depuis presque toujours, il tombait amoureux.

Comme si l’idée lui était venu en tête d’un coup, David la chassa en buvant une bonne gorgée de bière avant de se reconcentrer sur Alexander. Parler de lui, il voulait bien, mais il était aussi intéressé par son ami et ses états d’âme de ce dernier.

"Et toi ? Tu penses que ta place est en politique ? Ou bien le fait de toujours courir après montre que ton « destin » ne se trouve pas ailleurs ?" Si Alexander disait ne jamais trouver sa place malgré tous ses efforts en matière de politique, David voulait demander s’il ne se trompait de route ? Une simple question, car King ne cherchait à influencer et guider qui que ce soit. Juste aider à réfléchir aussi.

Pour sa part, comme il ne savait pas ce qu’il voulait, son chemin pouvait le mener là où il ne s’y attendait pas. Pourquoi pas sur les marches de la Mairie aussi. Non, David pouvait changer, mais il y avait des limites et il préférait laisser ca à son ami. Patron de quelque chose ? Pourquoi pas, pour le moment le garçon restait dans le flou.

David, l’homme qui défait le monde, qui foncer donner un coup de boule aux monstres, qui n’avait pas peur de donner des coups mêmes aux plus forts que lui. Le jeune homme qui se présentait comme une bête violente et coriace, avait au final peur. Peur de dire les choses, peur d’admettre. Il ne lui était pas venu cette idée de changement comme ca. En réalité, quelqu’un était derrière ce projet de refaire sa vie, et cela marchait car King se laissait facilement tenter. Mais dire à haute voix pourquoi, la c’était impossible. Mais il redoutait les éventuelles conséquences, que ses projets n’aboutissent pas, que ses efforts ne serviraient à rien.

David décochait un sourire. Ce que disait Alexander, ca résumait un peu ce sentiment, mais vu de manière plus positive. Hamilton était convaincu que son ami aura la force et la volonté d’identifié ce « manque » dont il parlait vu qu’il a affronter sans trembler une armée de monstres sanguinaires. Plus facile à dire qu’à faire ca c’est sur. Mais pourquoi David refuserait de dire clairement cette petite chose qui hurlait d’être la réponse à son problème ? Peut-être voulait-il garder cette réputation d’homme à femmes, qu’il n’avait pas de réelles attaches et qu’on pensait de lui comme ca qu’il collectionnait les conquêtes dans son lit. Et qu’avoir trouver une qui ferait la différence, détruirait son image ? Etait-il vraiment comme ça ?

David retourna la situation, en questionnant Alexander si justement, d’après ce qu’il rapportait, la politique était vraiment sa place. King ne cherchait pas à le convaincre de quoi que ce soit. Libre à son compagnon de choisir sa propre voie. Mais, pourquoi le british serait le seul à se poser des questions existentielles ?

"Regarde moi. Je ne sais rien faire d'autre que frapper, encaisser, terroriser même. Jouer les connard. Pourtant, j'ai justement ce sentiment qu'il y a autre chose possible en moi, cette envie de changer. Ne plus me sentir comme le personnage mal écrit d'un scénario bancale. Qu'il y a plus en moi." Après tout ce temps, toutes ces années, David voulait sortir de cette image de brute qu’on lui collait tel un cliché. Il démontrait, du moins pouvait-on l’espérer, qu’il était un personnage plus complexe que les gens pouvaient croire. Et la première personne que King voulait convaincre, c’était lui-même. Hamilton semblait l’avoir déjà remarquer. "Peut-être que t’aura le déclic plus tard. Ou bien tu poursuivras ta carrière en politique jusqu’au bout. Pas à moi de dire ce que tu feras et te fais confiance justement pour choisir ce qui sera le mieux." Et il le croyait vraiment, pour lui Alexander était un homme bien supérieur à lui, plus sage et instruit. D’ordinaire, les politiciens, David les méprisait, mais avec le père fondateur, il a découvert une personne bien différentes des corrompus et lèches bottes de son père.

David lâcha un rire amusé. "Si tu veux, je peux provoquer une bagarre, faire voler les chaises. Fastoshe. Je voulais juste consacré ce moment pour toi." Le jeune homme ne provoquait pas de bagarre à chaque fois qu’il rentrait quelque part. Presque tout le temps il est vrai, mais ils existaient de rares occasions où le voyou savait se tenir. Après il était aussi connu dans le coin. La réputation de David était rependu dans tous le quartier, surtout dans les coins les plus miteux. Il fallait voir comment les gens s’adressaient à lui, ou comme la certains jetaient quelques petits regards comme s’ils s’attendaient à le voir exploser ou mettre le bazar à tout moment.

C’était une image qu’il adorait porter. Comme si la haine, le dégout des autres nourrissait cette bête de violence. Que cherchait-il ? A être le meilleur ? C’est ce qu’il n’arrêtait pas de dire sans compter qu’il adorait provoquer ce qui semblait plus dur et coriace que lui. Ou bien King recherchait quelque chose de plus profond ? Souffrir ? S’auto détruire ? Après tout, il prenait de gros risques à chaque fois, se moquant bien de la mort comme si sa propre vie n’avait aucune importance pour qui que ce soit, pas même pour lui. Néanmoins ce « Je-m’en-foutisme » qui dictait son existence, ne semblait plus être une règle très actuelle depuis peu de temps.

Heureusement, Alexander était un homme plus philosophe que lui. Sans doute était-ce ce que recherchait David, un homme pouvant le faire raisonner au-delà des simples réflexions primitives. Finalement, se casser la tête pouvait avoir du bon. Et c’est pour cela qu’au lieu de railler et rembarrer les arguments de son ami, le voyou les écoutait sagement. David, ne pouvait-il pas offrir plus que ce qu’il avait là ? "Alors je me demande bien ce que je pourrais offrir de plus. Je me suis habitué, aimer cette vie. A croire que je m’y suis bloquer et qu’a présent, il sera difficile d’y remonter pour offrir quoi que ce soit de mieux à qui que ce soit. Enfin je veux dire, par exemple, pour trouver un emploi, qui engagerait un type comme moi ?"

Il ne disait pas cela sous le ton de l’apitoiement, mais d’une simple constatation avec une pointe de boutade. David avait horreur qu’on le prenne en pitié. Il avait choisit ce mode de vie et l’assumait et on ne devait ni le plaindre, ni le prendre de haut. Et s’il devait changer pour se tirer vers le haut, il préférait se débrouiller seul ou alors, avoir juste un minimum d’aide.

"Mais ne pas atteindre ton objectif, ton dessin politique ne t’inquiète pas ? A quoi bon essayer si au final, ce n’est pas faisable ?" Qu’est ce qui donnait foi à Alexander, vouloir tenter malgré tout ? Il voulait connaitre la raison de cette motivation, et voir si cela pouvait se transposer à son cas.

C’était agréable de voir deux personnes si différentes parfaitement s’entendre. Ni l’un ni l’autre ne cherchait à imposer sa vision du monde, mais la partageait et accordait quelques concession pour assurer la paix entre ces deux univers et même, semblant y trouver plaisir et curiosité chez l’autre. Pas de jugement, rien. Dans d’autres circonstances, King se serait moins sociable que là. Comme quoi, apprendre à connaitre son prochain au milieu de zombis assoiffés de sang dans un lieu abandonné pouvait voir faire réviser pas mal de chose.

Le sujet mua sur les aspirations de chacun. David eut confié vouloir chercher plus, que son propre monde au final, ne lui suffisait plus comme tel et qu’il devait le faire évoluer. Comment ? Il ne le savait pas. Un désir de changement sans savoir où aller, un voyage sans destination en tête. Et pour quelle finalité ? Il jouait gros sans doute, King le savait. Il comptait investir temps et argent sans être sur que cela puisse être payant. Alexander l’écouta avec attention, l’encourageant par exemple de trouver une activité qui lui soit adapter et que s’il le fallait, il l’aiderait bien volontiers. David lui sourit.

"Merci vieux. T'es vraiment sympa. Je compte me débrouiller seul cependant, du moins au début. Mais vrai que question boulot, je ne sais pas trop. J'ai jamais trouver le truc qui me botte. Avant on me prédisposée à devenir un champion de foot. J'aimais ce sport, mais y faire carrière non. Puis je fus barman. Pas le boulot de mes rêves, mais fallait payer le loyer... Tu vas trouver ca sans doute bizarre, voir glauque. Mais je crois que là où je me sentais plus à ma place... C'est quand j'ai bosser pour la mafia locale. T'inquiète, je l'avais rejoint pour protéger un pote. Mais tabasser du truand pour eux, c'était plaisant." David n’eut aucune retenue pour parler de son passé criminel. Après tout, il fallait voir sa gueule, on se doutait qu’il n’était pas dans le Croix Rouge ou pompier. Et qu’un homme ayant son style de vie fricotait à un moment ou un autre avec les truands.

Alexander voulu bien l’aider, car il proposa par exemple, un poste comme vigil, agent de sécurité, quelque chose du genre dans son nouveau parti politique, le rassurant qu’il n’était pas obliger d’adhérer à ses convictions. Engager David pour jouer les gros bras, c’était une bonne idée, il était doué pour ca et ne disait pas non pour jouer du gros muscles.

"Mouais… Ou si t’as besoin de garde du corps pourquoi pas. En temps normal, je t’aurais protégé gratos, mais si tu veux y mettre un prix je ne dis pas non."

Hamilton n’aurait qu’à appeler au secours pour que King fend le monde en deux pour le secourir. Il y tenait trop à ses amis, prenant les plus gros risques qui soit pour les protégés. Il faisait cela gratuitement avec bon cœur, mais il est vrai qu’en ce moment, il ne dirait pas non pour quelques billets.

"Je voie. Tu veux poser les fondements d’un truc ici. Tu crois vraiment qu’on peut changer les choses ici ? On dirait que ce qui gère cette île n’est pas humain justement. La politique ne devrait suffire pour faire changer. Il faudra bien plus." Comme des gros bras pour affronter le danger, mais sans doute quelque chose de plus cérébrale. "Si tu veux mon avis mec. Il faudrait savoir ce qu’il se passe réellement sur cette île. Si on sait ce qui est vraiment au commande, on pourra mieux l’affronter, le contrôler pour arranger les choses. Car imagines, t’es maire mais t’as en fait aucun réel pouvoir. La douche froide. La désillusion. Si on doit partir en guerre, alors il faut avoir un max d’infos. " Il ne disait pas cela pour décourager Alexander, au contraire il voulait l’aider, à sa façon. Bien que David avait sa théorie sur le sujet, il pensait que tant qu’on était pas certain et qu’on n’avait pas de preuve, il valait mieux éviter de faire des promesses avant. "Pis imagine, tu serais le gars qui aura apporter la vérité. Pas mal j’avoue."

Avant, King dépendait de l’argent de Papa pour mener une vie des plus confortable et ne se privait pas de dépenser l’argent sans compter. Mais depuis qu’il a fini dans la rue, il a vite apprit à se débrouiller et trouvait plus de satisfaction à gagner son propre argent, billet par billet, que de dépendre des autres. C’était un garçon très autonome, fière de lui, qui avait apprit à se méfier des plus riches qui disaient vouloir aider. Sa vie serait sans doute différente sinon, si David avait marcher dans les traces de son père comme ce dernier aurait souhaiter, mais la contre partie serait comme vendre son âme au diable, David ressemblerait à un chien qu’on musèle et ca, c’était hors de question.

Après, la proposition d’Alexander était alléchante et pouvait bien correspondre aux talents du britannique. Les gardes du corps, il en avait le profil. David a déjà jouer les gros bras plus d’une fois. A croire qu’on ne le voyait pas faire autre chose, mais en même temps, King aimerait se reconvertir ? La bagarre, donner des coups et encaisser, voila sa plus grande passion. Et lui proposer un métier plus tranquille, dans un bureau par exemple, il vous regarderait étrangement. En tout cas, pour quelqu’un comme Alexander, David aurait été prêt de bosser bénévolement. Car protégé ses amis n’avait pas de prix, mais Hamilton ne cherchait pas à exploiter son chère comparse.

Le britannique leva la main en signe d’acceptation quand le politicien proposait d’en reparler une autre fois. David en profitera pour y réfléchir un peu oui. Cela pouvait servir de plan de secours s’il ne trouvait rien ou aurait besoin d’un peu d’argent.

Pour revenir aux projets d’Hamilton, David semblait proposer déjà un plan d’attaque. A quoi bon devenir Maire si au final on découvrait qu’on possédait aucun pouvoir ici ? La frustration et surtout, ce serait en courir la colère de la population qui se sentirait trahir. David voulait aider pour une politique honnête et pas comme celle des amis de son père où ce n’était que magouilles et faux semblants. En tout cas, le point le plus fort pour Alexander serait qu’il soit celui qui aura découvert la vérité.

"Si ce n’était que de moi. J’enfoncerais les portes à coups de pieds pour voir le maire. Tous ces trucs administratifs, passer par intel, appel ou je ne sais pas quoi. C’est juste pour nous faire perdre du temps et se protégés eux. Une petite révolution, ca ne leur ferait pas trop de mal aussi." C’était bien David. Tout dans la force, rien dans la subtilité. Mais peut-être que des fois, taper contre la table pouvait être plus productif que passez des mois, des années pour se faire entendre. "Sur qu’il te faudra en tout cas une bonne équipe, voir une armée avec toi. T’es seul où tu as déjà des gens qui te suivent ?" Important de savoir si oui ou non, Alexander avait déjà du soutient. Car pour « enfoncer » des portes, il fallait bien être un minimum soutenu pour faire trembler ceux d’en face.

David qui d’ordinaire restait passif à ce genre d’histoire, se sentait motiver, l’âme du guerrier qui se réveillait en lui. La promesse d’un peu d’action, de mouvements. D’ailleurs, il se demandait ce que Rin penserait de lui en apprenant qu’il a participer à de grands changements sur l’île pour le meilleur, ou bien provoquer le chaos. Cette dernière perspective ne semblait pas pour autant l’inquiété.

"Tiens aussi, j’y connais rien car ca ne m’intéresse pas normalement. Mais tu sais si d’autres personnes veulent brider la place de maire ? S’il y aura de l’opposition ailleurs qu’à la mairie ?"

Sans aucun doute, David prendrait une balle pour Alexander si l’occasion se présentait et sans demander un dollar en échange. Protégé ses proches était naturel pour lui, mais si on venait à insister pour le dédommager, pourquoi pas. Mais cela le mettait mal à l’aise. Car un père demanderait à être payer pour jouer son rôle de parent ? De même pour une mère ? Enfin, c’était à considéré, et pouvait servir comme plan de secours ultime. Alexander n’était pas non plus comme ces mafieux pour qui King avait bosser, alors il avait moins envie de demander de l’argent pour un quelconque service.

David exposa cependant sa vision violente et révolutionnaire. Pour lui, il ne fallait pas attendre que la justice ou l’administration fasse son œuvre en leur faveur. Demander un rendez-vous avec le maire pour exiger des réponses, ces fameuses portes et procédures étaient pour lui, des protections contre le peuple qui exigerait des comptes. Une manière de le garder à distance, de le contrôler. "Oui car elles seront déjà défoncés. Si tu te montres comme un vrai leader, un vrai Alpha avec juste un peu d'appuie, ceux d'en face se pisseront dessus et courberont facilement. Rien ne vaut un peu d'intimidation pour se faire respecter." L’expérience politique de David se résumait aux visites des amis de son père venu flatter ce dernier et avoir son soutient face à tel ou tel concourant. Il se souvenait comment ce dernier soumettait à sa botte les représentants, pouvant les faire trembler sans représailles car il osait fracasser leur porte et avait assez d’appuie justement pour éviter toute retombée. David détestait son père et ce qu’il représentait, mais sur ce coup il admettait qu’il n’avait pas tort sur comment la politique fonctionnait.

Voulant connaitre les forces d’Hamilton, David l’interrogea sur le nombre de partisans près à le suivre. Ce dernier confia n’être pas encore assez nombreux, n’ayant pas de réel poids contre le pouvoir en place ou d’autres partis qui se créaient. "Ouais, faudra se faire connaitre. Montrer patte blanche que tes intentions sont pour ceux que tu ma dis. Faire des meeting, des conférences peut-être. Enfin, tu connais déjà tout cela mieux que moi sans doute. Je ne dois pas avoir grand-chose à t’apporter." Disait l’anglais en buvant une gorgée. Alexander était un politicien connaissant mieux les rouages que lui, ayant une vision plus large sans doute. King du un instant se prendre pour un pro et oublier dans quel milieu vivait Hamilton, alors il préférait ne pas lui dicter quoi faire.

David était toujours pour la manière forte et ce pour une très bonne raison. Alors oui, il était une véritable boule de nerf, un lion enragé qui cherchait constamment à planter ses crocs et griffes sur quelqu’un et parfois cela tombait sur un pauvre malheureux n’ayant rien demander. Mais il ne fallait pas oublier que le jeune homme était né et à grandit dans un milieu où il découvrait les ficelles et les mensonges du système. Le peuple lui était une foule de spectateur qui applaudissait la scène mais David lui, vécu dans les coulisses où il savait que la « magie » n’était que baliverne pour berner.

"Bah ! Qui te parle d'être déloyale. Et tu veux savoir ce que disais mon père de cette démocratie ? Que c'était le meilleur moyen de muselé et domestiquer le peuple. On leur fait croire qu'ils ont un réel pouvoir, un moyen de se faire entendre. Mais ils se font manipuler aisément. Il en a côtoyé des salauds aux pouvoirs et il en riait." C’est pour cela que ca ne lui disait rien quand on parlait de grands principes comme la démocratie, de pouvoir au peuple etc. King avait vu la corruption et les gens s’en moquait en fait car ils ne faisaient rien contre cela. Ils préféraient voir des gens comme son père à la manière de héros.

En tout cas, David avait son expérience sur les gens, que ce soit durant sa vie en Angleterre où quand il était le jouet de l’Entité. En tout cas il gardait une très mauvaise image de l’humanité, des mentalités. Il pouvait croire qu’il existait des exceptions, comme il croyait qu’Alexander en était une, mais elles étaient bien trop rare à son goût.

"Sans doute que ne pas se considéré comme un Alpha est un bon point. Mais… Désolé si je choque en disant cela, les gens sont aussi stupide que des moutons, ils suivent aveuglément n’importe qui, qui donnerait l’illusion d’une sécurité. Si tu arrives à faire tomber le régime et apporter la vérité, sur tu auras énormément de soutient derrière. Mais sinon, un autre gusse se présentera comme nouveau chef naturel en période de crise et il se fera facilement beaucoup de partisan. Crois moi, quand les gens ont peur, ils suivent plus facilement celui qui aboiement et frappe le plus fort." David frôla parfois ce rôle, mais il déclinait à chaque fois le place de leader. Il était les muscles, jamais le cerveau, du moins pas de manière directe. Il incarnait plus le chef en dernier recours quand la situation devenait critique.

David n’avait pas de raison de penser que ce serait différend ici. Les gens étaient sous coincé comme lui à l’époque, et face aux nombreux danger qui remplissaient cette île, ils devraient se tourner facilement vers le premier « sauveur » qui se présentera, du moins celui qui arriverait à amener du concret au début. Alexander lui disait qu’il lui apportait beaucoup, David ne voyait pas en quoi, mais accepta plus le compliment pour faire plaisir à son ami qu’à lui-même.

"Si je dois te parler de l’opinion du coin… Je dirais qu’il ressemble bien au miens. Les gens sont rares ici à croire en la politique et l’autorité. Chacun se bat pour survivre, on est un peu laissé pour compte. Mais me demande pas d’être délégué pour eux. Je doute être bien aimé non plus et qu’ils ont espoir en des lendemains meilleurs."

"N'importe quel régime se présente sous sa forme la plus pure et noble." Rétorqua David. "Mais il suffit de voir comment les choses se passent pour se rendre compte que chaque pouvoir cherche à soumettre le peuple et assurer sa position." King n’était porter sur aucun modèle de pouvoir. Pour lui, toutes les politiques sont la même chose, des formes de dominances corrompus qui pouvaient mener à la baguette les gens. Ca il le constatait facilement dans les bars où des gens parlaient de révolutions mais préféraient rester calme et suivre les règles imposés, des règles qui selon David, n’étaient jamais en faveurs des gens comme eux. "Ha ! J’oubliais que tu es un homme du passé." Taquina un peu l’anglais son compagnon, mais il est vrai que David lui parlait du monde avec une vision moderne, avec le recul de ceux que ces pères fondateurs ont réalisés et ce que cela à engendrer à la fin. "Tu n’es pas encore familier avec ce qui est Internet ou la télévision. Les gens ont facilement céder leur liberté aux écrans, croyant comme parole de prophète ce qui est dit et prenne ca pour leur opinion personnel." Sans doute qu’à son époque, les gens avaient bien plus de convictions, rêvaient de véritables libertés après avoir connu la domination britannique. Mais à celle de David, les mentalités ont bien évolué. Les gens paraissaient moins combattif. Sacré débat en tout cas.

"Il est facile de faire peur aux gens, surtout aujourd’hui où tu peux trouver un cafard cannibale géant dans ton placard, ou voir une bande de racailles dans ta rue à tout moment." David n’était pas sociologue néanmoins, il ne savait pas trop comment fonctionnait la mentalité en général dans cette ville, mais il supposa qu’elle ne devait pas trop différé de celle de son propre monde. En plus, question peur et ses effets il s’y connaissait, il savait ce que la crainte pouvait provoquer.

"L’espoir manque à beaucoup de gens mais… J’y crois. T’es pas comme tous ces politicards corrompus. T’es plus sincères. En le montrant avec le temps, les gens finiront bien par avoir confiance. Et puis bon, le père fondateur qui vient redonner un second souffle au peuple pour sa liberté et la vérité… C’est vendeur, ca devrait en inspirer plus d’un."
David voulait finir sur une note plus positive. Il est vrai qu’Alexander était bien différend de tous ces maires, présidents ou autres élus. Mais ca, il faudra le faire comprendre au reste de la population et espérer qu’ils auront assez de jugeotte pour comprendre cela, et ne pas se laisser berner par le premier gourou politique qui passera pour promettre monts et merveilles.

Si on pouvait appeler David quelqu’un de défaitiste, lui se considérait comme franc, honnête et direct. Il disait ce qu’il pensait, que cela plaise ou non, ne mentant point sur son avis même si des fois, on pourrait lui reprocher son approche trop brutale qui manquait cruellement de diplomatie. David se montrait donc franc, mais Alexander sut faire comprendre avec calme l’impact que cela faisait. Et le britannique s’en rendit bien compte. S’il se moquait bien de ce que les gens pensaient en retour, il se souciait tout de même du moral de son ami.

"Pas perdu d’avance. Compliqué mais faisable. Rien n’est fichu par avance. Et même, si tout te parait mort. Rien t’empêche de foncer pour mener ton ultime combat qui sera mémorable." Même King pouvait se montrer encourageant. Et il se permettait de se prendre en exemple. Car lui aussi, si on lui faisait comprendre que tout était fichu, jamais il n’attendrait sa funeste fin comme un lâche. Il irait se battre jusqu’au bout, rester dans les mémoires comme un homme qui ne renonçait jamais. Et il était convaincu qu’Alexander, quoi que plus mince que lui, était le même genre de type que lui.

Evidemment qu’il y croyait. Peut-être était-ce un don, un instinct ou je ne savais quoi d’autre, mais David était si habitué aux pourris que côtoyait son père, qu’il sentait qu’Alexander n’avait rien à voir comme eux. La preuve où dans l’hôpital, le jeune homme voulu quand même braver le danger pour que eux deux s’en sorte sans jamais pousser David à prendre tous les risques et encore moins chercher à le manipuler. C’était toujours dans l’épreuve que la vérité sur quelqu’un était révélait et King put voir la véritable nature d’Hamilton.

"Attends mec, on a des gouls, des zombis, des aliens et je sais pas quoi d’autres, des hommes du futurs tiens dans nos rues et tu penses que personnes ne croira à la présence d’un père fondateur ? Ok j’ai dis que les gens étaient cons mais pas à ce point."

Après y’avait des idiots oui. Ca, c’était inexplicables. Surtout qu’avec le temps, tout le monde devait s’y faire à ces phénomènes inexpliqués, et les niés seraient se faire passer pour le plus gros des abrutis non ? Alexander remercia son compagnon, et ce dernier ne pouvait s’empêcher de le regarder avec compassion. Un lien si fort unissait les deux hommes, un lien que David chérissait.

"Et comment je te fais confiance ! J’ai foi en toi et ton projet. Et si tu as besoin d’aide, n’hésites pas à m’appeler. Tu le sais bien, j’ai pas peur de me faire mal ou me salir."

"Ca je veux bien le croire." Lui répondit-il avec le même sourire. Si un hôpital remplit de zombis et mutants ne l’avait pas faire fuir, alors qu’est ce pouvaient être des opposants politiques ou une population potentiellement peu emballer par la chose.

En tout cas, avec la présentation de l’état général du milieu que lui présentait le voyou, Alexander pourrait donc rebondir dessus, adapter son plan d’attaque. Car il ne fallait pas croire qu’il suffisait juste de se présenter et croire que s’adresser à tout le monde de la même manière était la meilleure des solutions. Pour ceux du milieu de David, la foi en la politique était très basse, les gens qui la composaient étaient des gens extrêmement déçus et n’attendaient rien de ceux venant des palais. Ils seront plus dur à convaincre, des belles paroles ne suffiront pas.

David pensait que le fait qu’Alexander soit un père fondateur des Etats-Unis soit un très bon avantage. Cela pourrait inspirés beaucoup de monde à retrouver l’espoir, le retour aux fondements pures sans toute cette hypocrisie et corruption qui ont grossit depuis des siècles. Hamilton avait la forte croyance en ses idées et pouvait dans un sens, faire le ménage. Néanmoins, ce dernier émit quelques réserves sur ce point. A savoir que beaucoup pouvaient jouer les imposteurs pour dupé les gens et si les plus intelligents y mettrons plus de réserves à les croire, d’autres eux pouvaient les suivre de suite sans poser de question.

"Bah ! Un homme de passé est plus facile à reconnaitre un pauma rd du futur. Il suffira d’ouvrir un livre d’Histoire pour ca. Je crois que n’importe quel débats pour déterminer ton identité, tu le remporteras haut la main, car qui connait mieux Hamilton que toi ?"

Il y aura toujours des gens pour douter, c’était un fait. Mais le plus important était de convaincre la majorité de la population, pas la totalité. Sauf si on voulait tous les reprogrammer comme des robots et ce serait un monde que David ne voudrait nullement. En tout cas David était le premier convaincu et était limite porter d’annoncer cette parole au monde. La politique, très peu pour lui. Mais il se donnait à fond pour aider ses amis même si cela passait souvent par l’usage de ses bras, comme la il venait de le proposer. Pas pour rien qu’Alexander lui avait proposer de louer ses gros bras pour assurer sa sécurité.

"Jour ou nuit, bourré ou sobre, t’appelles."

Il s’était battu contre toute une mafia une fois pour protégé son ami dans son ancienne vie. Bondissant au-dessus d’un bar, rejoignant les sous-sol pour rentrer dans le lard de deux montagnes de muscles plus fortes et grandes que lui. David avait finit amoché, mais se tenait debout devant elle alors que les deux brutes furent dans un plus sale état que lui. Ce souvenir le rendit étrange, lui rappelant une de ses anciennes et plus chère amitié qu’il ne reverra plus jamais… Que lui était-il donc arrivé depuis ? La mafia a voulu régler son compte car David n’était plus la pour payer sa dette ?

"Est-ce que… Tu as besoin déjà d’aide et c’est pour cela que tu ma fais cette offre ou bien rien à voir ?" Lui demandait-il avec un air inquiet.