« Voilà monsieur j'ai corrigé les rapports comme vous me l'avez demandé. J'ai vu des trucs étranges et je me disais...
- Excellent travail monsieur Parker. Je suis heureux de voir que vous vous êtes repris en main. Vos retards et vos... « disparitions » soudaine nous ont donné bien du fil a retorde pour vous garder. Je suis content de voir que tout ça est derrière vous. Vous faîtes du bon travail. »

Ce n'était pas la première fois qu'on lui faisait éloge de sa soudaine ponctualité. Bien sûr il se sentait mal à l'aise et embarrassé d'avoir une telle image dans le bureau. Il prenait ce stage très au sérieux. Mais son rôle de Spider-Man l'était tout autant pour lui. Jongler entre la vie professionnel, celle de super-héros en gardant son statut d'étudiant... tout ça devenait très compliqué pour lui.

Mais une nouvelle variante c'était ajouté à la liste. Elle se prénomme Harry Osborn. Tout était beau, tout était merveilleux au départ. Surtout après ce soir de Saint Valentin où l'un et l'autre ont réussi a surpassé leur timidité respective pour dévoiler leur sentiment. C'était les débuts d'une relation solide qui commença a se tisser.

Mais pas si solide que ça. Les événements de Baker Street Avenue.. La transformation d'Harry en Hobgoblin, toutes ces victimes innocentes, son choix de protéger celui qu'il aime au détriment de la justice. Tout ça eu énormément d'impact sur leur relation, mais aussi sur Spider-Man. Spider-Man vu désormais comme un fugitif, un allié de cette créature qui s'est échappé devant tous. Ainsi que des caméras dont les images ont mystérieusement disparu quelques heures plus tard.

Alors oui, le monde avait affaire à un nouveau Peter Parker. Un Peter ponctuel, présent. Un Peter Parker sans son alter égo en sachant bien que si lui venait l'idée de sortir avec le costume.. c'est une troupe de policier qui se mettrait à ses courses. Et tout ça... tout ça avait un grand impact sur son moral. Peter n'allait pas fort depuis ses événements. Ne plus être Spider-Man revenait a compromettre une partie de lui. Et d'un autre côté... il ne se sentait pas à sa place dans la peau de Peter Parker. Il était donc présent, sans forcément l'être à 100%. Il quitta le bureau de son supérieur avec une nouvelle pile de travail entre les mains. C'est à cette instant qu'il eût le plaisir de voir une personne qu'il n'aurait jamais cru recroiser dans ce monde. « Monsieur Murdock ? Bon sang, je ne pensais jamais vous revoir un jour ! » il se coupa subitement de gêne pour avoir utilisé le mot « revoir » étant donné que... vous savez bien. « Vous êtes occupé ? Je peux vous proposer un café ? Je n'ai pas encore pris ma pause. » il compléta : « Je suis stagiaire depuis plusieurs mois. J'aide un peu tout le monde. Mais je suis souvent à l'arrière avec la PTS. » continua-t-il plutôt fièrement. Il avait rarement eu la chance de retrouver des personnes de son monde. Et ces retrouvailles là eu le don de lui donner... comme un petit coup de fouet. La salle de pause était vide, ils pouvaient donc s'y installer pour discuter tranquillement. « Je n'ai pas eu la chance de retrouver des personnes de « notre monde » , alors vous rev- vous retrouver c'est une surprise. Vous avez retrouvé vos proches ? » demanda-t-il non sans curiosité.

Trouver sa place dans une monde qui vous est inconnu peu paraître difficile. Mais Peter ne pouvait pas utiliser ce terme. Il s'est alors découvert une grande faculté d'adaptation. Après avoir compris que personne ne viendrait le sauver, après avoir fait d'une certaine façon le deuil de sa vie passé, Peter à su prendre les choses en mains.

Tout bonnement altruiste Peter s'est mis en tête d'aider et soutenir les personnes qui justement, au contraire de lui avait plus de mal a s'adapter. Et ils étaient nombreux. Il comprit rapidement que cette ville était le croisement de tout les univers confondu. Des mondes différents, des époques tout aussi différentes. Il y prit un certain plaisir même a faire toute ses rencontres. Il en apprenait tout les jours, c'était stimulant. Et même ci il n'avait plus ses pouvoirs... il apprit a aider son prochain d'une autre manière. Mais dès lors que ses facultés lui sont revenu, Peter n'a pas hésité un seul instant a partir au combat contre le crime. Les derniers événements à New-York : la révélation de son identité secrète par Mystério aurait très bien pu le rebuter à l'idée de reprendre le costume.

Mais cette lune rouge lui avait offert un cadeau : un retour complet à l'anonymat. A ce jour, et cela fait trois ans, il n'a rencontré personne qui savait que Spider-Man et Peter Parker ne font qu'un. Du moins jusqu'à aujourd'hui. Les deux garçons rejoignirent donc la salle désormais vide tandis que Peter se diriger vers la machine à café pour y préparer deux tasses.

« Je n'ai retrouvé personne non plus » commença-t-il « Ah si, j'ai rencontré Doctor Strange mais … il ne m'a pas reconnu. » Et ce fût une constatation bien triste pour Peter qui pensait avoir enfin trouvé une personne lié à son monde. « Alors soit c'est un Strange d'un autre univers soit, resté enfermé dans son sanctuaire lui a carrément fait perdre la tête. »

Peter était finalement convaincu qu'il n'avait pas eu en face de lui le Stephen avec qui il s'est battu face à Thanos. Il était encore loin d'imaginé les événements qui se sont produit après la lune rouge. Très loin même. « Ma tante me manque beaucoup » finit-il par avouer en venant déposer une tasse devant Matthew et de s'asseoir devant lui. « On a jamais été séparé avant..« ça ». J'espère qu'elle va bien et qu'elle ne s'inquiète pas trop. » Triste à l'idée de savoir sa tante seule, dans leur petit appartement du Queens, Peter observait le liquide sombre d'un air pensif. Etait-elle là bas ? Est-elle ici sans moyen de le rejoindre ? Peut-être quelle a vue les informations. En tout cas, c'est bien l'une des rares fois qu'il prend un instant pour parler d'elle. Pare que bien au délà de la douleur que son absence peut provoqué, Matthew avait la chance de l'avoir connu. Cette femme exceptionnelle, pétillante et altruiste. Elle était son aspiration, son modèle. Et maintenant quelle n'est plus là, sans ses sages conseils... Peter se sent réellement perdu, surtout après les derniers événements qu'il a vécu.

Trois ans se sont écoulé et aucun d'entre eux n'avait la moindre réponse a apporter sur leur venu dans ce monde. Quand est-il du leur a ce moment donné ? C'est sans doute présomptueux mais... continu t'il de tourner ? Comme après le snap ? Est-ce que les personne qu'ils ont connu vive toujours ou au contraire... C'était terriblement angoissant. Peter lui espérait que May, MJ, Need et Happy soient quelques part ici. Il s'accrochait à la théorie qu'ils sont tous là. Et que la ville, qui semble avoir une propre conscience l'empêche de les retrouver. Il voulait croire en cette histoire que peut-être un jour, ils se retrouveront tous comme avant. Mais à l'heure actuelle il fallait voir les choses en face : a part Stephen et aujourd'hui Matt, il n'a retrouvé personne. C'est très peu en trois ans. C'est peu encourageant. On pourrait plutôt dire qu'il se berce d'illusions. Pour se rassurer, pour ne pas flancher. Il du prendre un instant néanmoins pour se rappeler de la dernière fois. C'était si rapide. En quittant la maison en trombe ce jour-là il ne s'était jamais imaginé que ce serait le dernier jour.

« Je crois que c'était en fin d'année. Halloween était déjà passé depuis un moment. » L'exercice n'était pas facile. Il avait pendant longtemps songé et re-songé a ce dernier jour. Et le temps avait finalement fait son travail de tout estomper. « C'était le jour où j'ai reçu la réponse du MIT. Je... je l'ai à peine vue ce jour-là, j'étais si pressé d'ouvrir cette lettre avec mes amis.. » Bien sûr, il ne pouvait que s'en vouloir. Il ne le savait pas mais le sentiment était tout de même là. « On a tout les trois été refusé d'ailleurs. Vous avez fait un travail de dingue mais... les gens ne changent pas aussi facilement d'avis. »

Il avait beau s'en être bien tiré au procès grâce au travail de Matt. Les dégâts étaient irrémédiable. Spider-Man n'avait plus la confiance des New Yorkais. Et toute les facultés du pays avaient boycotté Peter Parker et ses amis. « Happy non plus. »

Par chance, il avait réussi a s'acclimater à ce nouveau monde. Peut-être même plus facilement que d'autres. Il s'était fait de nouveaux amis, trouvé la place dans une nouvelle famille aux côtés de Will, Hannibal et Abigail. Il avait même trouvé l'amour. Même ci pour ce dernier le sujet reste très délicat. Mais il y avait toujours un Mais. Quelque chose manqué, cruellement, plusieurs personnes.

« On a pas le choix que de continuer d'avancer. Sans oublier les personnes qu'on a laissé derrière nous » affirma-t-il, bien moins joviale malheureusement. « C'est vraiment cool. De retrouver une personne de son monde. Et ça va pour vous ? Vous vous êtes bien acclimaté ? »

« Finalement, on s'en est pas si mal sorti » conclus Peter avec un petit sourire en baissant les yeux sur sa tasse à café. C'est vrai après tout, chacun a repris sa place qui était la sienne autrefois. Matthew en temps qu'avocat et Peter en temps qu'étudiant désormais, et Spider-Man bien sûr. Enfin pour ce qui est de Spider-Man c'est... compliqué. Aussi complexe qu'à son dernier échange avec Matthew dans leur monde.

« C'est vrai » admet-il dans un rire. « C'était pas dans mes projets. Mais quand je suis arrivé ici je n'avais plus mes pouvoirs. Au début j'ai trouvé que c'était une bonne chose avec tout ce qui s'était passé chez nous. Ici, personne ne connaissait Spider-Man. J'ai pu retrouvé l'anonymat, avoir la vie d'un étudiant comme un autre » raconte t'il. « J'ai aidé plusieurs associations, des gens de le besoin qui étaient aussi perdu que moi. Comme l'aurait fait ma tante, vous voyez ? Mais.. je voulais en faire plus, être plus utile à la communauté. Et me voilà » finit-il par conclure.

Peter rêvait autrefois de travailler dans l'ingénierie, de créer des machines capable de changer le monde pour le meilleur. Mais ne pas pouvoir entrer au MIT, finir sur cette île étrange plein de super vilains de toute sorte avait clairement changé ses plans. Il ne pense pas que sa place soit au commissariat toute son existence mais pour le moment, c'est l'idéal. Surtout qu'il ne peut plus porter le costume depuis l'attaque à Baker Street Avenue.

« Mais j'ai commencé a récupérer mes pouvoirs l'an passé. Mes costumes même. J'étais content, vraiment content. » Et pourtant, ça ne s'entendait pas vraiment à sa voix. Il passe une main nerveuse dans ses cheveux. « Mais c'est parti en vrille. Encore, vous allez me dire » dit-il avec ironie, plus moqueur envers lui même qu'autre chose. Il avait honte, il n'était pas fier de reproduire sans arrêt le même schéma. Dès qu'il veut faire le bien, tout fini par partir en vrille d'une manière où d'une autre. Peut-être bien que JJJ a raison, c'est juste une catastrophe ambulante. « Cette fois-ci personne ne peut m'aider. Pas même le meilleur avocat de la ville mais ça va. C'est pas la fin du monde » essaie t'il de se convaincre pour se rassurer alors que dans un même temps il a bien conscience que son monde part en vrille. Et que plus le temps passe, plus la lumière qui brille en lui s'estompe. Il devient trop souvent morose, déprimé, et faire mine que tout va bien devient un exercice de plus en plus difficile au fil des jours. Il finira par craquer sous la pression qu'il se met a cacher et protéger Harry. Ce n'est qu'une question de temps.

« Je ne sais pas trop pour être tout a fait honnête. J'adore ce que je fais ici, l'équipe est incroyable. Ils me font confiance mais... » Il chercha durant quelques secondes les mots pour exprimer se qu'il ressentait. « J'ai pas le sentiment que c'est le costume qui me va le mieux. » Il a conscience d'avoir un énorme privilège de se retrouver dans ses lieux à un si jeune âge. Sans formation au préalable et pourtant, Peter s'y était acclimaté comme un poisson dans l'eau. Enfin si on oublie ses retards a répétition, et sa manie de toujours vouloir passé par dessus le protocole. Peter Parker c'est un garçon plein d'énergie, difficile a canalisé quand il apprend par le biais de la radio qu'il y a de l'action dans les rues. Il pouvait très bien s'arrêter dans sa tâche, jeter sa blouse par aller voir par lui même. Ce qu'il a déjà fait. On lui a d'ailleurs méchamment tapé sur les doigts.

Peter est un bon élément pour l'équipe, c'est ça qui lui a sauvé la mise plus d'une fois. C'est d'ailleurs le premier job où il tient aussi longtemps. C'est peut-être un signe, que sa place n'est pas forcément ailleurs. Il se pose beaucoup de question. « Et vous, pourquoi avocat ? C'est le métier que vous avez toujours eu envie d'exercer ? » demande Peter, curieux de connaître la réponse.

Pour sa part les événements avec Quentin Beck eurent pour effet de lui fermer les portes de toute les université du pays. Il n'avait d'ailleurs pas eu le temps d'émettre l'idée de poursuivre ses études a l'étranger qu'il tomba sur cette étrange île. Là ou personne (enfin très peu de personne) savait que Peter Parker était Spider-Man. Beaucoup était d'ailleurs de la team : c'est quoi un spider man ? Mais Peter Parker ne serait pas se qu'il est si tout ne partait pas en vrille du jour au lendemain. Alors qu'a première vue, il n'y a jamais eu lieu de s'inquiéter.

« Je ne suis pas sûr de faire un très bon avocat » répond Peter dans un sourire, amusé par la proposition de Matthew. C'est une personne qui compte beaucoup pour Peter. Il l'a aidé et soutenu dans une galère ou tout le monde lui tournait le dos. Il avait toute confiance en lui, il n'y a pas a en douter. Il savait qu'il pouvait raconter son histoire. Mais tout de même, il jeta un coup d'oeill autour de lui. Ça ne serait pas le moment que quelqu'un entre dans la pièce à l'improviste. « Je.. Je ne sais jamais trop par où commencer. C'était la mi-mars. On a reçu un appel comme quoi « un monstre géant » était entrain de ravager Baker Street Avenue. Alors, sans prévenir personne j'y suis allé. » Peter ne cessait de se remémorer ce moment. C'était la panique en ville. Ce n'est pas le genre de chose qui pouvait l'impressionné, il en avait tellement vu à New York. Il ne savait pas encore pourquoi cette situation deviendrait différente de tous. « Mais je ne suis pas arrivé assez vite, et la police est arrivé rapidement sur place après moi. Ici, c'est pas comme chez nous. Ils ont pas notre technologie ils ont pas, Rykers pour ces personnes là. » Ces personnes là, ces personnes a pouvoir qui semble hors de contrôle ne semble pas avoir droit à la justice. Ce fût un épisode traumatisant pour Peter, qui se retrouva en joue de tout les côtés. Et ce n'est pas pour lui qu'il avait peur. Mais pour cette créature qui avait disparu, laissant place un gamin apeuré. Au visage si familier. « Il est redevenu lui-même mais ça n'a rien changé. » C'était vraiment curieux de songer à cette histoire dans ce lieu précis. Là ou il a l'occasion de croiser tout les jours les policier qui ont essayé de le tué en même temps que son petit ami. Et oui, ça il ne l'avait pas encore prisé. « On s'est fait canardé et je sais pas. Je me suis mis comme en pilote automatique. Je l'ai pris sous le bras et on s'est enfui » dans un endroit pareil , il avait réellement l'impression d'avouer son crime. Depuis ce jour, il ne se sentait plus en phase avec lui-même. « J'ai appris que ce jour-là que mon petit ami est altéré, comme moi. » Même après tout ce temps, il gardait une part d'amertume à ce sujet. Peut-être que si il avait su, il aurait pu faire quelque chose pour éviter ça. Mais quand il observe son incompétence a trouver un moyen de soigner Harry, il comprend pourquoi se dernier le lui a caché. « ça va vous paraître dingue, mais je ne regrette pas ce que j'ai fais. Je pense que je referai la même chose dans cette situation, sauver Harry mais ... » il hésite, assez honteux de rapporter la chose à lui. « J'ai pas mesuré l'impact que ça aurait pour lui, pour moi.. pour Spider-Man. J'ai l'impression que peu importe ce que je fais, peu importe les moyens que je mets en œuvre, ceux que j'aime sont destiné à souffrir et a être malheureux. On en revient au même, trois ans en arrière. »

T'étais un peu pommé en tout et sur tout. Tu ne savais plus quel costume porter. Tu ne te sentais plus à ta place nul part depuis l'incident. T'es plus toi même en vérité. Tu t'es replié sur toi même. Tu t'es forgé une bulle hermétique autour d'Harry et toi. T'évite tes amis en classe pour éviter de les alertés. Tu ne veux pas montrer que tu es malheureux mais par moment, la tâche se fait bien difficile.

C'est ça, t'es plus vraiment heureux depuis ce jour. Et plus le temps passe plus tu sens ton état se dégrader. T'as frappé à toute les portes à ta connaissance, sans succès. Mais tu ne baisses pas les bras. C'est dans ta nature d'être déterminé. C'est l'une des caractéristiques principale de Peter Parker. Sauver tout le monde à tout prix. Et là, t'es confronté à un mur. T'as le sentiment d'être incapable de protéger celui que tu aimes. Tu crains aussi de mettre des innocents en danger en ayant cette bombe a retardement dans ton appartement. T'as pas idée du monstre qui se cache sous le visage de celui que tu aimes tant. Il est imprévisible. Et toute cette situation te stresse énormément et impact votre relation comme-ci ça ne pouvait pas être pire.

T'es content d'avoir a faire à un visage familier de ton ancienne vie. Il y a ce quelque chose de réconfortant dans cet échange avec l'avocat. Tu te sens assez à l'aise pour lui partager se qui te trouble depuis tout ce temps. Tu ne t'attendais pas à ce qu'il se livre sur sa vie privée à son tour. Ça te touche et tu l'écoutes respectueusement. Matthew avait perdu la vue, mais plus que tout il avait perdu son père. A y regarder de près, tu peux très bien comprendre sa position. « Je suis vraiment désolé, pour votre père. Je comprends où vous voulez en venir. Taper dans la fourmilière, faire la différence, c'est ce que je voulais aussi en entrant dans la police. » Est-ce toujours le cas ? T'en ai plus vraiment sûr. T'es plus vraiment dans l'état d'esprit de vouloir sauver le monde de toute les menaces.Tu voudrais d'abord sauver une personne et le monde.. ça sera pour un autre jour.

T'esquisse un petit sourire en te rendant compte de la bienveillance que vous avez en commun. Tu l'as tout de suite senti alors que le monde te tourné le dos. Seul Matthew s'était proposé pour te défendre. C'était pas un cas facile à défendre avec la surmédiatisation. « Mieux je ne serais pas dire si c'est le terme exact. Il n'a plus eu de transformation depuis ce jour mais.. c'est pas quelque chose qu'il contrôle. On ne sait pas vraiment si c'est contrôlable au bout du compte. Et c'est effrayant c'est comme vivre.. » tu baisses les yeux, hésitant a employer les termes. « Avec une bombe a retardement. Si monsieur Stark était parmi nous, il l'aurait sans doute enfermé. Ils ne le feront pas ici. Et puis il ne mérite pas ça, c'est vraiment quelqu'un de bien. Vraiment quelqu'un de bien. »

Tu veux continuer de croire qu'il y a une solution. Qu'il te suffit de te creuser un peu plus les méninges. T'es ensuite surpris que Matthew te parle de ce jour en particulier. Tu revois très bien la scène. « Euh oui » t'es un peu gêné de l'admettre mais t'as été surpris comme tout le monde. « Vous avez de sacré réflexes s'en été presque surhumain. » Tu bloques. La première fois tu avais bien voulu croire à l'énorme coup de chance. Mais le fait qu'il t'en reparle aujourd'hui te fait tiquer. « Vous êtes aussi un homme araignée ? » finis tu par demander en chuchotant, avec le plus grand sérieux qui te compose.

« J'ai demandé de l'aide partout vous vous doutez bien. Même à des sorciers c'est pour dire. » Mais ça reste l'impasse. C'est drôle tout de même comme le monde est bien fait. Que tout est écris à l'avance. Tu n'as pas vécu les événements et surtout les conséquences de votre petit tour de passe-passe avec Strange. Et sur cette île-ci tu as eu ce même réflexe de te tourner vers la magie comme seul remède.

Sans succès concluant et tu le déplores. C'est pas le genre d'histoire qu'on raconte à tout le monde. Et le peu de fois où tu l'as fais, tu as cette petite voix parasite qui te conseille de tout abandonné. Tu songes aux mots de ton colocataire qui ne matchent pas avec tes valeurs. « C'est pas ta responsabilité » qu'il t'avait dit. Et il n'a pas tord. Chaque être majeur et bien portant se trouve responsable de lui même et de ses actes. Mais toi t'es Peter Parker. C'est dans ta nature de porter le poids des autres même ci ça venait par te détruire. Et dans un même temps, tu te découvre bien malgré toi le pessimisme.

Heureusement, la présence de Matthew et son écoute à le don d'alléger le poids de tes tourments. T'es pas sûr de comprendre où il veut en venir en te parlant de votre dernière entrevue. Tu sens que ce qu'il veut te dire est délicat alors tu restes silencieux, attentif en le suivant du regard d'un œil curieux.

Et pour le coup tu ne t'attendais pas à ça ! T'es subjugué. « Mais c'est trop cool ! C'est genre, comme des supers pouvoir en fait ! » T'aimerais pouvoir être plus tempéré mais c'est plus fort que toi. Matthew avait littéralement su faire d'une faiblesse une force remarquable. C'est inspirant. Il est vraiment inspirant. « J'imagine que ça doit beaucoup vous aider dans votre travail de savoir qui ment ou non. » Pour le coup, toi aussi ça te serrer bien utile, tu souris. Tu ne te serais peut-être pas fait avoir comme le premier des imbéciles par Mysterio avec un don pareil.

C'est là que ton regard s'illumine, et que tu viens te pencher sur la table pour murmurer ta demande malgré la salle fermé ou vous vous trouver. « Vous pensez que c'est possible de m'apprendre ça ? »