PRESIDENT SNOW ✧ (( Hope. It Is The Only Thing Stronger Than Fear. ))
Natasi Daala
▿ Ton univers : Star Wars
▿ Date de naissance : 21/04/1996
▿ Age : 28
▿ Métier : Directrice de campagne de Wilhuff Tarkin ▴ Militante et membre du parti politique d'extrême-droite "Nouvel Empire"
▿ Quartier : Raccoon Square
▿ Côté cœur :
Daala: "The Rebel Alliance won't know what hit them." Tarkin: "Oh, they'll know, my dear. Everyone will know. That's the point." ―Admiral Daala and Grand Moff Tarkin, meeting on the Death Star
▴▴ ((Coriolanus)) Un prénom extrêmement rare, sans doute très difficile à porter pour un simple d’esprit ou un faible, tout ce que n’est pas Coriolanus. Un prénom original pour un enfant destiné à accomplir de grandes choses. Un prénom unique pour un futur monarque, un homme important. Ses parents, membres d’une grande famille du Capitole, espéraient que ce prénom pourrait être en quelque sorte prémonitoire et annonciateur de la naissance d’un futur leader. Un patriote. Cruel et sadique. Ce qu’est encore une fois Coriolanus. Dans notre monde, c’est un prénom donné à un général romain qui s’est illustré par ses exploits de guerre contre les Volsques à Corioli. ((Coryo)) Seule sa cousine Tigris l’affuble de ce surnom doux et affectueux, mais Ô combien ridicule pour un homme de son envergure. Seuls ses proches intimes ont ce privilège. Coriolanus ne le leur retire pas, savourant même l’expression de cette proximité affective les quelques fois où elle vient à lui. ((Snow)) En anglais, son nom signifie la neige. Une délicate chose poudreuse, lumineuse et douce. Tout l’inverse de son porteur, ou du reste de sa famille. Les Snow sont des personnalités importantes depuis toujours au Capitole, dans leur monde. Une famille riche et puissante. On peut croire que porter un nom aussi symbolique que la plus pure période de l’année est un gage de beauté d’âme. Cela ne l’est pas. L’âme de CoriolanusSnow est aussi noire et engluée que du goudron. Son cœur, battant à tout rompre sans manquer un seul de ses battements, est aussi ténébreux et granuleux que du charbon qu’on émiette. En s’approchant de près, on découvre vite que cette neige est loin d’être aussi blanche et immaculée qu’elle ne le laisse paraître. Coriolanus est comme de la neige battue, elle est tâchée de saleté et de sang.
⊹ âge : ((84 ans)) au moment de sa mort, lynché par une foule de rebelles, dans la cour principale de son palais. Quoi qu'il en soit, Snow serait mort d’ici quelques temps des suites d'une maladie vicieuse, liée à ses propres actions barbares. Le Président de Panem s'est lui-même condamné du fait des quantités régulières de poison ingérées depuis des années pour tromper et tuer ses adversaires politiques sans éveiller le moindre soupçon. Il souffrait de plaies buccales chroniques. ((44 ans)) sur cette île. En débarquant dans ce nouveau monde, Snow s’est attendu à tout, sauf à renaître de ses cendres sous une meilleure forme physique, une forme évoquant même ses premières années dans la politique, au moment de son accession (d’une manière peu démocratique) au poste suprême de Président de tout Panem. Cette apparence renvoie également à une meilleure santé, loin des empoisonnements qui l'ont condamné sur la fin de sa vie. La quarantaine est pour lui comme un renouveau.
⊹ date de naissance : Né dans le Capitole, à Panem, en Amérique du Nord, quelques années avant la fin de la Première Rébellion (il avait 8 ans lorsqu’elle a été étouffée au prix de lourdes tribus et de sacrifices, ce qui a proclamé le début des Hunger Games, une réponse sanction aux districts ayant voulu se rebeller contre leur nation). Panem est un État souverain régit par les règles d’une république démocratique constitutionnelle, établie après une série d’évènements climatiques et de désordres écologiques. Il est né au Capitole, un quartier très aisé, lieu de vie des puissants, imaginé et construit à la manière de la Rome antique. Dans ((ce nouveau monde)), Coriolanus est né le 3 février 1978 à New York aux États-Unis d’Amérique. Officiellement, il est de nationalité américaine. Les lois de l’astrologie lui confèrent le signe du Verseau, une personnalité originale, charismatique et créatrice, ne supportant malheureusement aucune forme de concurrence.
⊹ métier : Coriolanus était dans son monde un puissant et riche homme politique, originaire d’une famille renommée du Capitole. Ce n’était pas non plus n’importe quel politique, puisqu’il exerçait le pouvoir suprême, celui de dirigeant despotique de Panem. Un dictateur. Coriolanus était connu sous le nom de Président Snow, pendant de très longues décennies. Il fut élu par les membres du Capitole à 40 ans, selon, officiellement, un procédé démocratique de vote. Sur la fin de sa vie, autour de ses 84 ans, il fut destitué de ses fonctions par les révolutionnaires, lynché, puis tué devant son palais une horde de rebelles. Dans ce monde-ci, Coriolanus est un homme de droit, puisqu’il exerce la fonction Président de Cour d’appel. Coriolanus est un juge honorable sur cette île, particulièrement craint et respecté. Il est toujours un homme politique, puisqu’il est le président de son propre parti visant à renverser l’actuelle mairie, afin d’instaurer une dictature et de nouveaux jeux, exactement comme du temps de Panem, dans son véritable monde. Son parti politique comprend un certain nombre de partisans et d’investisseurs, la personnalité de Snow est magnétique et séduit avec une facilité déconcertante tous ces riches hommes et femmes d’affaires. Snow n’a pas fait dans l’originalité, son parti porte le nom de « Pères Fondateurs d’un Panem Nouveau » (PFNM) ou « Founding Fathers for a New Panem ».
⊹ statut civil : Veuf dans son véritable monde, Snow n’a eu qu’un enfant avec sa femme, décédée avant son quarantième anniversaire d’une maladie incurable. Un garçon, qui a eu une fille, qu’il a lui-même pris en charge à la mort de ce dernier. Snow n’a jamais aimé sa femme, une aristocrate qu’il a épousé et négligé dans le seul but d’assurer sa descendance. Sa petite-fille représente son univers entier. Elle est l’héritière de son patrimoine et de son patronyme. Il aime profondément et sincèrement sa petite-fille, elle est plus qu’une simple extension de sa propre personne, elle est le souvenir de son fils perdu, la suite logique de sa lignée et une tête bien faite dans une douce enveloppe charnelle. Pendant longtemps, elle fut la seule témoin de ses affections et de sa générosité. Coriolanus aime rarement, très rarement, mais lorsqu'il est attaché, c'est toujours avec constance et profondeur. Sur cette île, Snow est marié à Katniss Everdeen, qui fut l’une des anciennes tribus du District 12, gagnante des 74èmes Hunger Games, participante des jeux de l’expiation l’année suivante, et figure de proue de la résistance. Katniss incarne l’espoir qu’il a tant voulu étouffer dans les 13 districts de Panem, la révolution qu’il a essayé d’avorter avant qu’elle ne grimpe jusqu’au Capitole, sans succès. Katniss Everdeen est sa pire ennemie dans leur monde, mais sur cette île maudite, elle est sa femme. Katniss Everdeen. Elle l'obsède depuis toujours. Entre l'envie de la détruire, de la briser ou de la tuer, il y aussi eu l'envie de l'embrasser, de la faire ramper, de la faire sienne. Katniss Everdeen est son geai moqueur. Une obsession malsaine, matérialisée en un contrat de mariage dans cette nouvelle vie. Désormais, ce n'est plus seulement une obsession, mais un amour véritable réduit au silence, de peur de souffrir une fois encore à cause d'une femme du District 12.
⊹ orientation sexuelle : ((Hétérosexuel)) Coriolanus est attiré par les dignes représentantes du sexe féminin, non qu’il soit dégouté par les hommes, mais ils sont loin d’attirer ses faveurs. Toutefois, toutes les femmes ne l’attirent pas spécifiquement. Méprisant toute forme d’amour et de bons sentiments, sous prétexte d’avoir déjà subi leurs foudres par le passé, Coriolanus recherche la haine, au lieu de l’amour. Persuadé qu’en méprisant une personne, on est incapable d’en tomber amoureux. C’est pour cela qu’il a épousé une femme qu’il n’appréciait pas, afin de se préserver, et surtout de s’empêcher de tomber amoureux. L’idée même d’être stupide ou vulnérable lui fait une sainte horreur. Coriolanus est un homme politique, puissant, avec des aspirations élevées qui ne laissent aucune place à une éventuelle romance, de crainte que celle-ci ne puisse le distraire de ses véritables objectifs. Toutefois, les élans du coeur sont imprévisibles, même pour un homme aussi intraitable. Pour être déjà tombé amoureux, son genre de femme se révèle spécifique. Coriolanus semble avoir un faible pour les plus caractérielles, les plus courageuses, les plus intrépides, les plus sauvages et pleines d’espérances, celles qui sont susceptibles de conduire une révolution à son terme et d’en brandir l’étendard ; comme Lucy Gray Baird, qu’il a pris sous son aile lors des 10èmes Hunger Games, ou Katniss Everdeen, dont il est fortement épris. Ces deux femmes ont un point commun non négligeable, elles ont toutes deux participé aux Hunger Games et les ont chacune remporté. Elles viennent également toutes deux du District 12. Katniss est un rappel cuisant de son premier amour de jeunesse, à l’aube de ses dix-huit ans. Les vieux schémas se répètent, et il est incapable de réprimer la force de ses désirs à l’égard de celle qu’il a longtemps haï, avant de la vouloir autrement que dans une arène remplie de tueurs et de tortionnaires peu scrupuleux.
⊹ traits de caractère :
(+) Adroit ▴ Intellectuel ▴ Bien éduqué ▴ Charismatique ▴ Digne ▴ Cultivé ▴ Secret ▴ Logique ▴ Cynique ▴ Déterminé ▴ Perfectionniste ▴ Scrupuleux ▴ Ingénieux ▴ Élégant ▴ Poli ▴ Charmeur ▴ Doux (selon le contexte) ▴ Idéaliste ▴ Généreux (envers ses proches) ▴ Joueur ▴ Ambitieux ▴ Méticuleux ▴ Attentionné ▴ Visionnaire ▴ Intuitif ▴ Routinier ▴ Introverti ▴ Serein ▴ Autonome ▴ Passionné (par exemple, sa passion du jardinage et des roses) ▴ Capable d’un amour profond et constant (ce qui est le cas avec sa petite-fille) ▴ Impatient ▴ Rigoureux ▴ Solennel ▴ Aime l’ordre et la discipline ▴ Tendre (selon les personnes et les situations) ▴ Affectueux (envers ses intimes) ▴ Bon orateur ▴ Sophistiqué ▴ Observateur ▴ Maniéré ▴ Mondain ▴ Bon-vivant ▴ Séducteur
(-) Impitoyable ▴ Cruel ▴ Violent ▴ Vindicatif ▴ Arrogant ▴ Sadique ▴ Courroucé ▴ Avide (de pouvoir, notamment) ▴ Diabolique ▴ Autoritaire ▴ Despotique ▴ Mégalomane ▴ Snob ▴ Manipulateur ▴ Psychopathe ▴ Malveillant ▴ Manque d’empathie pour les autres de manière générale, à l’exception de ses intimes▴ Sans pitié pour la notion d’humanité ▴ Extrémiste ▴ Obsessionnel ▴ Élitiste ▴ Possessif ▴ Paranoïaque ▴ Hypocrite ▴ Hautain ▴ Tordu ▴Tyrannique ▴ Maître-chanteur ▴ Vicieux ▴ Maniaque du contrôle ▴ Beau-parleur ▴ Froid
⊹ groupe : Livres.
⊹ ton univers : Hunger Games.
Vous derrière l'écran :
⊹ Pseudo/prénom : Spicy Pumpkin. ⊹ Age : Malheureusement toujours 29. ⊹ Comment avez-vous connu le forum ? : Je ne le redirais jamais encore mais... MERCI A LA PLUS BELLE ⊹ Un petit mot ? Je pose encore une fois mes valises dans ma résidence secondaire avec vous ! ⊹ Avatar : Ben Mendelsohn (la sainte trinité Nolan-Orson-Cory) ⊹ Avez-vous pris un scénario ? : Nope... ⊹ Veux-tu être parrainé ? : Déjà fait ⊹ Crédits gifs : Spicy Pumpkin.
Dernière édition par Coriolanus Snow le Sam 7 Mai 2022 - 21:34, édité 11 fois
Natasi Daala
▿ Ton univers : Star Wars
▿ Date de naissance : 21/04/1996
▿ Age : 28
▿ Métier : Directrice de campagne de Wilhuff Tarkin ▴ Militante et membre du parti politique d'extrême-droite "Nouvel Empire"
▿ Quartier : Raccoon Square
▿ Côté cœur :
Daala: "The Rebel Alliance won't know what hit them." Tarkin: "Oh, they'll know, my dear. Everyone will know. That's the point." ―Admiral Daala and Grand Moff Tarkin, meeting on the Death Star
« the break of dawn. release the wave. you symphonize washed away with the common day. put your best smile on. the same one that you wear when you are gone. it's the armour you put on. if this is the suburban dream. wake me up and send me back to the cerimonial fateless matchemonial nightmare. » (suburban dreams ▴ twin wild)
❛ And try not to look down on people who had to choose between death and disgrace. ❜ -------------------- ▴ (( The Ballad of Songbirds and Snakes ))
(( SPOILERS DU LIVRE SEQUEL HUNGER GAMES : THE BALLAD OF SONGBIRDS AND SNAKES ))
▴▴ Coriolanus est né dans le clan Snow, une famille connue dans le Capitole et autrefois très fortunée. Les parents et les grands-parents de Coriolanus étaient des membres réputés de la haute société de Panem. La famille Snow jouissait d’une grande popularité dans le Capitole. Elle possédait un réseau complexe d’usines et de centres de recherche au sein du District 13. Puisqu’il s’agissait de leur seul ensemble d’actifs, la pauvreté s’accabla sur eux, lorsque les installations des Snow furent détruites au moment de la destruction du District 13. Sans argent, il était bien compliqué pour Coriolanus d’envisager un avenir serein, et encore moins d’accéder à un poste de pouvoir comme la présidence de tout Panem. Grand-mère Snow restait persuadée que Coriolanus deviendrait le prochain Président de Panem pour des raisons bien obscures. Depuis sa plus tendre enfance, elle ne cessait de le lui répéter comme une prophétie ou un mantra. Coriolanus avait fini par en être lui-même persuadé. Héritier d’un patrimoine intégralement dilapidé, Coriolanus découvrit d’autres moyens de parvenir à ses fins. Il comprit en effet dans sa jeunesse que ses seules monnaies d’échange consistaient en son charme et en son intelligence.
Fils du général Crassus Snow et d’une aristocrate, Coriolanus n’eut malheureusement pas la joie de connaître longtemps ses parents. Lorsqu’il avait cinq ans, sa mère est morte en couche en voulant donner naissance à sa sœur cadette. Elle mourut, tout comme le nouveau-né. Coriolanus devint alors le fils unique et digne héritier de la famille Snow. Peu de temps après la fin de la Première Rébellion, Crassus Snow, général dans l’armée du Capitole, fut tué par les tirs d’un sniper rebelle. Crassus Snow, héros de guerre et tacticien de génie, laissa dans son sillage un enfant orphelin qui ne digéra jamais cette perte tragique et prématurée. Crassus Snow avait certes des défauts ; homme autoritaire, froid et rigoureux, mais il procurait une sensation de protection à son fils. Coriolanus n’a jamais oublié ses parents. Il n’a jamais digéré leur décès tragique à une période aussi précoce de son existence, et a bien évidemment reproché aux rebelles des districts d’avoir causé la perte de son père vénéré. Coriolanus est resté profondément attaché au souvenir de son père. Un héros de guerre. Il a gardé un costume lui ayant appartenu, ainsi qu’un certain nombre de médailles. Coriolanus était si attaché par son souvenir, qu’il a même porté son costume lors de la moisson des 10èmes Hunger Games.
Âgé de dix-huit ans, le statut de la famille Snow commença à décliner, ils furent intégralement ruinés. Ils vivaient parvinrent à conserver non sans difficulté leur vie dans l’un des penthouses les plus riches du Capitole. Les descendants Snow avaient du mal à subvenir à leurs besoins alimentaires ou vestimentaires et achetaient la majorité de leurs vêtements au marché noir. Coriolanus n’acceptait pas cette déchéance financière, si bien qu’il faisait tout ce qui était en son pouvoir pour dissimuler en société les problèmes financiers importants de sa famille. Coriolanus vivait à cette époque avec sa cousine, Tigris, et leur grand-mère. Une femme patriote, mais qui avait depuis longtemps perdu tout le sens des réalités. Ils avaient été contraints de vendre une grande partie de leurs biens afin de financer le loyer de leur luxueux appartement. Coriolanus fut forcé de sacrifier les livres d’image qu’il aimait lire autrefois avec sa mère en les brûlant pour maintenir la famille au chaud pendant les hivers rudes. De nombreuses pièces avaient été entièrement vidées et fermées, pour ne pas attirer l’attention des riches visiteurs et préserver le mystère autour de la déchéance des Snow. Il fallait préserver les apparences à tout prix, il en allait de l’ascension sociale de Coriolanus. D’autres pièces avaient subi d’importants dégâts suite à la Première Rébellion, mais les Snow n’avaient malheureusement pas les moyens de les réparer.
Malgré la situation compliquée de sa famille, Coriolanus demeurait arrogant et sûr de lui ; au grand malheur de sa cousine Tigris, qui ne cessait de le reprendre sur certains mots. Elle faisait preuve d’une grande humilité, contrairement à lui. Malgré leurs différends, Tigris et Coriolanus entretenaient de bons rapports. Elle surnommait affectueusement son cousin « Coryo ». Durant une bonne partie de son adolescence, le jeune homme était obnubilé par le fait de trouver une solution aux problèmes financiers de sa famille. Il travaillait extrêmement dur à l’école, décrochant les meilleures notes, afin de se hisser en tête des programmes les plus prometteurs du Capitole en espérant décrocher des bourses ou des prix, sans éveiller les soupçons sur les finances de la famille Snow. Il ignorait encore que d’ici quelques temps, une solution miraculeuse se présenterait au cours des 10èmes Hunger Games. Une solution qui réglerait tous ses problèmes financiers, tout en embrasant pour la première fois de sa vie son palpitant d’une flamme dévorante et obsédante.
« this is how i show my love. i made it in my mind because. blame it on my ADD, baby. this is how an angel dies. blame it on my own sick pride. maybe i should cry for help. maybe i should kill myself. maybe i'm a different breed. maybe i'm not listening. sail with me into the dark. » (sail ▴ awolnation)
❛ Are you, are you comin' to the tree?
Where they strung up a man, they say who murdered three.
Strange things did happen here, no stranger would it be.
If we met at midnight in the hanging tree.
Are you, are you comin' to the tree.
Where the dead man called out for his love to flee ?
Strange things did happen here, no stranger would it be.
If we met at midnight in the hanging tree. ❜ -------------------- ▴ (( The Ballad of Songbirds and Snakes ))
(( SPOILERS DU LIVRE SEQUEL HUNGER GAMES : THE BALLAD OF SONGBIRDS AND SNAKES ))
▴▴ En quittant une maison dans les bois située près d’un lac, à la sortie du District 12, CoriolanusSnow sent que sa vie entière est en train de basculer, comme dans un terrible cauchemar. Un de ceux qui enserre vos entrailles et vous réveille en hurlant, suppliant à genoux pour que la réalité soit beaucoup plus douce que ces dernières heures troublées. Coriolanus erre dans les bois comme une âme en peine. Criant et hurlant à pleins poumons. L’enfant du Capitole, promis à un brillant avenir, se trouve embarqué dans une violente transe. Incapable de digérer la fuite de sa muse, il traverse un immense lac. Pour la première fois, Coriolanus se sent impuissant. Vraiment impuissant. Les évènements se sont précipités sans qu’il ne puisse les capturer du bout des doigts. Quelle naïveté a-t-il eu en croyant avoir touché l’âme tourmentée de cette artiste pleine de charisme et de grâce. Quelle stupidité l’a prise d’avoir pensé qu’elle lui était maintenant acquise. Ils se sont sauvés la vie mutuellement au cours de ces 10èmes Hunger Games, mais cela n’a finalement guère d’importance. Après tout ce qu’il a fait pour être avec elle. Coriolanus a accepté de rejoindre les rebelles qui fuyaient vers le nord, dans une zone débarrassée de toute ingérence de la part du Capitole, en sa compagnie. Coriolanus avait le choix. On lui avait offert une prestigieuse promotion à la formation d’officier qui aurait pu facilement remettre sa vie en place, après toutes ces accusations de tricherie pendant les jeux et de disgrâce sociale. Coriolanus était coupable de tricherie pendant les 10èmes Hunger Games. Il avait déposé un mouchoir imbibé de l’odeur de sa tribute dans la cage des serpents modifiés génétiquement, destinés à attaquer les concurrents, afin de l’épargner. On l’avait contraint à s’engager chez les pacificateurs pendant quelques années en représailles. Il avait demandé à être affecté au District 12, en espérant des retrouvailles émouvantes. Lucy Gray ne devait pas mourir. Ni pendant les jeux, ni maintenant. Pas tant qu’il pourrait veiller sur elle. Ses machinations pour la faire aimer du public ont fonctionné brillamment. Ensemble, ils formaient une équipe. C’est ce qu’elle lui a dit en le retrouvant dans le District 12 : « Tu m’appartiens et je t’appartiens. C’était écrit dans les étoiles. » Elle était son obsession, sa muse, son enchanteresse, sa tribute. Malgré ses bons et loyaux services, cette fameuse promotion qui aurait pu le sortir de cette disgrâce, ce fils de bonne famille ruiné l’avait refusé. Coriolanus n’en voulait pas, tout ce qu’il désirait, c’était d’être avec elle.
Son palpitant manque d’exploser à force de cogner à l’intérieur de sa cage thoracique, mais la douleur n’entrave en rien ses résolutions à pourchasser sa muse en fuite. Coriolanus arpente la nature forestière en criant son prénom, désespérément. Lucy Gray. Où te caches-tu ? Lucy Gray Baird. Comme si je comptais te faire du mal. C’est terriblement vexant. Après tout ce que j’ai fait pour toi, voilà comment tu me remercies. Tu t’es enfuie sous mes yeux, lorsque tu as compris que j’avais causé l’exécution de mon ami, Sejanus Plinth. C’était un accident. Je ne pensais pas qu’il serait tué. Je pensais que son père aurait pu lui venir en aide, comme à chaque fois. Tout s’est enchaîné trop vite, bien trop tard. Et toi… Toi… Tu me fuis. Les derniers mois défilent dans sa tête comme des flashs aveuglants, Coriolanus réalise l’ampleur des dégâts qu’il a causé autour de lui dans sa quête du bonheur parfait. Lui, fils orphelin d’un héros de guerre ayant profité de sa réputation, malgré l’absence de moyens financiers de la famille Snow, dont la fortune s’est faite dilapidée dans la destruction du District 13. Lui, étudiant pauvre, qui a su sauvegarder les apparences et est devenu mentor aux Hunger Games grâce à ses excellentes notes. Lui, qui a eu désespérément besoin de remporter les jeux afin de s’assurer une place gratuite à l’université. Lui, qui fut obligé de s’enrôler comme pacificateur, pour avoir aidé son tribut, Lucy Gray Baird, à gagner les jeux en trichant. Lui, encore une fois, qui s’est vu offrir une promotion d’officier l’arrachant à l’amour qu’il éprouve pour elle. Lui, qui aspire doucement à une carrière de concepteur dans les jeux.
Ses cris demeurent sans réponse, Lucy Gray s’est évaporée dans la nature. Lucy Gray était supposée cueillir des katniss. Ces fleurs dont ils avaient parlé, il y a très peu de temps encore. Des plantes lacustres aux feuilles pointues et blanches qui finissent par donner des pommes de terre des marais. Lorsqu’il repense aux circonstances de sa rencontre avec elle, c’est avec une vive émotion. Lucy Gray Baird fut le tribut du District 12. Une créature magnifique et charismatique, à la voix mélodieuse, hautaine et forte. Elle se sentait différente des autres, parce qu’elle ne venait pas réellement des districts. Coriolanus fut immédiatement charmé par tant de grâce et d’arrogance. Elle était différente. Lucy Gray est un prénom plein d’originalité, issu d’une ballade adaptée du poème du même nom de William Wordsworth en 1799. Un prénom doux pour une jeune artiste talentueuse. Comme si c’était écrit, les vers du poème parlent des pieds qui dispersent la neige poudreuse et s’élèvent comme de la fumée. De la neige. Snow. Comme dans le poème, ses pieds marcheront et disperseront tout ce qu’il y a de bon en lui, pour ne laisser que fumée et cendres. Elle chantait pour endormir toute méfiance et empoisonnait ses concurrents grâce au poison qu’elle obtenait de sa part en cachette. Elle jouait de ses charmes et de sournoiseries pour éliminer lentement ses concurrents. Un oiseau qu’il a rêvé d’enfermer dans une cage dorée, mais une créature aussi marginale est imprévisible, ne cède pas facilement aux caprices d’un enfant du Capitole.
Dans cette immense forêt, Snow se sent vulnérable devant le poids lourd de ces émotions d’une rare intensité : la colère, le désespoir, l’excitation mais aussi la peur. Ses cris deviennent des échos entre les arbres majestueux. La nature est magnifique, et les chants des oiseaux résonnent désagréablement à ses oreilles. Ces satanés oiseaux moqueurs. Le seul son qui attire son attention, c’est celui des battements frénétiques de son propre cœur dans sa cage thoracique. Elle s’est enfuie en le laissant en plan, elle est détentrice de la vérité. S’il ne compte pas lui faire du mal, pourquoi avoir emporté le fusil qu’il a utilisé pour tuer la fille du maire ? Tout peut s’arrêter du jour au lendemain, s’il ne la retrouve pas, s’il ne parvient pas à la taire. Ce plan était parfait pourtant. Ils devaient fuir tous les deux vers le nord, dans un endroit épargné par l’influence du Capitole. Ils devaient fuir, parce qu’il avait tué trois personnes, bien que ce dernier point, Lucy Gray l’ignorait encore. Snow ne pensait qu’à sa nouvelle vie avec elle. Une vie marginale dans la nature. Finalement, la vie en pleine nature est loin de lui correspondre. Lorsqu’il repense à tout ce qu’il a bien pu faire pour cette fille, s’en est affligeant. Par envie, admiration et par amour. Lucy Gray Baird a fait naître la graine du mal dans son esprit. Coriolanus pense qu’elle a fait de lui en meurtrier, mais cette déviance se trouvait probablement déjà en lui. Lucy Gray n’aurait fait que mettre celle-ci en évidence. « Un jour, tu seras Président. » entend-il dans un coin de sa tête. La voix de sa grand-mère qui lui a susurré ce mantra pendant toute son enfance siffle dans ses oreilles, non sans douleur : « Tu feras la fierté de ton père, celle du nom des Snow. »Coriolanus ne peut s’empêcher de douter de cette affirmation, en l’état des choses. Le jeune Snow n’a pourtant que dix-huit ans, mais ses aspirations sont déjà très élevées. C’est un mantra qu’il s’est toujours rappelé dans ses moments les plus noirs : « Snow lands on top. » Une devise familiale, qui annonce son brillant et éminent futur. Quoiqu’il se passe, qu’importe qu’il conduise à la perte de son statut social, de sa fortune, de sa bonne volonté, Snow est persuadé qu’il gagnera toujours.
Et certains mots restent encore dans un coin de son esprit, sonnant comme une prémonition. Tant d’ironie, de cruauté et de beauté dans la nature humaine. Dans l’amour qu’ils se sont voués, que Coriolanus lui a voué. Il a toujours été particulièrement obsessionnel, focalisant toutes ses pensées sur une seule et unique chose, persuadé que ce n’est qu’en réglant une chose précise que tout le reste suivra. Coriolanus a toujours su que cette fâcheuse manie serait un jour ou l’autre la cause de sa propre déchéance. En rassemblant toutes ses pensées sur une seule chose, on en oublie forcément les angles morts. Coriolanus a expérimenté tout au long de son enfance, et particulièrement de son adolescence, ce que représentent ces fameux angles morts. Tous ces crimes et ces péchés sont la réponse d’un amour aveugle pour Lucy Gray Baird. Trois vies. Il a pris trois vies. La première vie fut celle de Bobbin, un tribut, qu’il a tué alors qu’il avait été contraint d’entrer lui-même dans l’arène. Un acte de légitime défense, mais qui pèse toutefois sur ses épaules. La deuxième vie fut celle de Mayfair, la fille du maire du District 12, alors qu’elle avait menacé de révéler le complot des rebelles, ce qui aurait mis Lucy Gray en danger. Un coup de fusil. Son ADN partout sur l’arme. Plein de sang. Et enfin, la troisième vie fut celle de son proche ami, Sejanus Plinth, un sympathisant de la cause rebelle, qu’il a conduit à la pendaison dans le District 12. Snow comprend que ces morts entrent toutes en corrélation avec l’affirmation selon laquelle l’humain est défini par un état chaotique d’une rare violence. Il comprend furieusement et douloureusement l’intérêt de suivre les règles de Panem. C’est à dix-huit ans qu’il comprend que l’ordre et la discipline sont nécessaires à sa survie.
Cette chance est insolente. Coriolanus obtient finalement tout ce qu’il estime mériter. Il entre à l’université avec la certitude que tout lui est acquis. Ses problèmes financiers sont solutionnés grâce au père de son meilleur ami et ses diplômes sont obtenus. Le patriarche Plinth adoube presque le jeune Snow en faisant de lui son héritier. Strabo Plinth, le père de son meilleur ami involontaire Sejanus, devient son bienfaiteur. Il décida de faire de Coriolanus son seul héritie, en ignorant tout de la trahison de ce dernier envers son fils. Strabo Plinth finança alors toute sa vie, ainsi que celle de sa famille : les taxes de leur appartement, les frais de scolarité de Snow, leur cuisinier, et une généreuse allocation. Snow détestait Sejanus pour plusieurs raisons. Il considérait que ce dernier ne méritait pas sa place parmi les gens du Capitole, puisqu’il venait du District 2, et s’était hissé sur les terres des puissants grâce à son argent et sa force de caractère. Ce n’était que de la jalousie. Une jalousie maladive. Malgré cela, Snow l’appréciait, en certains instants. Sejanus était son ami le plus proche, contre toute attente. Cette animosité comprimée en lui le conduisit à le trahir, lorsqu’il révéla sa première faiblesse en s’alliant avec des rebelles. Malgré ses sentiments très contrastés, Coriolanus éprouva de vrais regrets à avoir contribué à la fin de la vie de son meilleur ami. Il voulait simplement que Sejanus se prenne une soufflante, croyant que son père assurerait ses arrières, quelle ne fut pas alors sa surprise lorsque le maire du District 12 le fit exécuter sous ses yeux impuissants. Il espérait une simple remontrance de la part des autorités afin de le sanctionner sa désinvolture et lui rappeler ses origines. Pas la mort par pendaison. Une blessure d’orgueil. Un accident tragique. Une erreur terrible qui hantera Snow pendant des années. Finalement, Sejanus n’était pas un si mauvais bougre.
Coriolanus entre sur la scène politique, petit à petit, en s’entourant des plus puissants. Cette chance est même écoeurante, lorsque l’on a conscience de toute la brutalité de ses crimes. Il trouve le sommeil persuadé de ne pas avoir eu le choix, et que tous ses crimes n’ont fait qu’illustrer l’amour profond qu’il a éprouvé pour Lucy Gray. Lucy Gray. Sa muse, son ange chantant, sa marginale, son premier amour. Cette chanteuse, qui ne quittera jamais vraiment ses pensées. Il conservera pour toujours la cicatrice de leur romance, la passion de sa voix cristalline et mélodieuse. Lucy Gray a été sa tribute, sa complice de crime, son amante. Un amour de jeunesse qui s’est forgé dans le sang ne meurt jamais complètement. Ce qu’il tire de cette première expérience, c’est finalement beaucoup d’amertume. Lucy Gray a ouvert sans le vouloir la boîte de Pandore. Elle a fait naître en lui des passions dangereuses, en lui donnant les moyens de se livrer à des actes ignobles sous couvert d’une volonté chevaleresque et de protection. Il a voulu la protéger tellement de fois, en mettant sa propre vie et sa réputation en jeu. Il était prêt à tout perdre pour elle. Et elle s’est enfuie. Comme un oiseau. Un premier putain d’oiseau moqueur. Et malgré tous ses crimes, sa chance est divine. Les astres sont parfaitement alignés autour de son ascension prochaine. Sa grand-mère le lui a toujours dit. C’est d’elle que lui vient sa passion des rosiers, de la couleur et du symbolisme de chaque rose. Une passion dont il prendra grand soin, une fois adulte. D’une certaine façon, le fait d’entretenir ses jardins avec autant de minutie est un symbole, un moyen de faire exister le souvenir de sa grand-mère dans sa vie et dans sa mémoire. Elle a été la première à croire en lui et pour ce jeune orphelin, fils d’un héros de guerre, c’est un souvenir auquel on se raccroche particulièrement dans les heures les plus sombres. Grand-mère a toujours dit qu’un jour, il deviendra Président de Panem. Un dirigeant qui érigera des murs autour du Capitole, brandissant la lame de la justice et étouffant tout espoir de rébellion dans l’esprit des douze districts. Le district 13 n’est que le premier d’une longue liste. Un dirigeant maniant le verbe et l’épée à la perfection. Un dirigeant qui apportera l’ordre et la discipline dans tout Panem. Les astres ont bien raison, tout comme grand-mère Snow. CoriolanusSnow sera le prochain Président de Panem pendant la moitié de sa vie. Vous savez ce que l’on dit sur la chance. La chance va un temps, et elle tourne toujours au moment où l’on est le plus vulnérable. Coriolanus repense à leurs mains blanches pleines du sang des innocents, alors qu’il se perd dans sa course effrénée avec une arme en main à travers les sentiers forestiers. La victoire de Lucy Gray dans les 10èmes Hunger Games est également la sienne. Ils ont gagné ensemble, main dans la main. Ils se sont aimés dès les premiers battements de cœur, sous les applaudissements des spectateurs. Lorsqu’il repense au baiser qu’ils se sont échangés avant qu’elle ne parte dans l’arène, il comprend qu’elle ne lui a jamais vraiment appartenu. Tant de choses éveillent à cet instant précis les prémisses d’une terrible insécurité, qui se mue dangereusement en une paranoïa. Snow refuse encore de l’admettre, mais tout n’est qu’un prétexte pour fuir Lucy Gray. Une part de lui est satisfaite qu’elle s’en aille et le trahisse. Contrairement à ce qu’il s’est persuadé en la suivant dans les bois, la vie en pleine nature est loin de lui correspondre. CoriolanusSnow n’est pas un pur produit du mal, et encore moins un héros ; c’est bien plus compliqué et nuancé que cela.
Tout cela n’est qu’une justification puérile. Snow désire ardemment retourner au confort de la civilisation, à la cage opulente de richesse et de violence qu’offre le Capitole. Une part de lui, bien enfouie, le pense désespérément tout en refusant de l’admettre, parce qu’il est toujours éperdument amoureux d’elle. Lorsqu’elle prend son temps pour aller couper des fleurs de katniss, il se persuade qu’elle compte le trahir. Il se convainc que tout est prémédité, et qu’elle ne peut que fuir après avoir découvert son implication dans l’exécution de Plinth. Des flashs assiègent son esprit si brillant, en pleine confusion, alors qu’il s’élance dans les sentiers forestiers en quête de réponses. Lucy Gray est forcément sur le point de raconter la vérité sur ses crimes au maire du district. Elle est forcément désireuse de lui arracher des doigts son brillant avenir. Un avenir qu’il mérite et pour lequel il a travaillé très dur. Ses réflexions sont embrouillées par la crainte d’être trahi, tout comme il a trahit tant de personnes. Lucy Gray s’enfuit, elle l’abandonne. Coriolanus veut la rattraper à tout prix, avant qu’elle ne commette, selon lui, l’irréparable. Elle ne peut le trahir, ne l’aime-t-elle pas autant que lui ? C’est absurde, au fond de lui c’est certain, mais il s’en persuade. Il faut la retrouver. C’est tout ce qui l’obsède, en la pourchassant dans les bois comme dans des Hunger Games privatisés. Rien ne l’arrête, encore moins ses battements cardiaques ou ses veines qui pulsent dans ses tempes. Tout ce qu’il trouve sur son chemin, – le serpent sous son foulard, le chant du pendu, les geais moqueurs qui répandent cette voix entêtante dans la cime des arbres – est de nature à renforcer cette amère conviction : Lucy Gray veut le trahir, c’est forcé. Lorsqu’il se fait mordre par le serpent dissimulé sous l’étoffe, sa première crainte est que son venin soit dangereux. Fort heureusement, ce ne sera pas le cas. Une réaction étrange s’empare alors de lui, l’emmenant encore plus profondément dans un état de confusion totale et de paranoïa. Coriolanus est incapable de concevoir les choses autrement. Son cœur tambourine dans sa poitrine de douleur, mais également d’excitation. Les marques d’une trahison de sa muse lui éclatent en pleine figure, Snow tombe droit dans un état de désespoir tel, qu’il se persuade que ces preuves sont des vérités. La voix cristalline de Lucy Gray résonne dans ses oreilles comme un sifflement moqueur, alors qu’une volée de geais traversent la forêt sous ses yeux. Ces satanés volatiles captent la voix de sa muse, qui se trouve forcément quelque part, en fredonnant une chanson familière. Avec l’éclat de sa voix haute-perchée, délicate et entêtante. Elle est si proche de lui et pourtant si loin. Il croit sentir les effluves floraux de son parfum, et s’enivrer dans l’odeur fruitée de sa peau. Plein d’amertume, il se convainc qu’elle est en train de rire de lui, quelque part, dans cette immense forêt. Ces mêmes chants qui s’échappent de ses lèvres roses, lorsqu’elle chantonne de sa voix cristalline les paroles de « The Hanging Tree ». Quelle ironie, lorsque l’on pense que cette chanson est destinée à un rebelle ayant tué trois personnes. Tout comme lui.
Malgré ses cris, ses appels, elle ne revient pas et elle ne reviendra jamais. Elle a peur de lui. Elle craint le monstre qu’il est devenu, à moins qu’il ce ne soit un monstre qu’il a toujours été au fond de lui. Jamais il ne l’aurait tuée, il comptait fuir avec elle. Il voulait refaire sa vie avec elle. Lucy Gray est partie. Snow l’a perdue à tout jamais. C’est une fois encore, la preuve de sa trahison. Elle se moque de lui, elle le nargue, elle s’enfuit sous son nez. Coriolanus trébuche, chancelant. Il a l’impression d’étouffer. L’étau se resserre progressivement et efface toute logique en lui. Seuls ses instincts de survie prédominent, en supplantant l’amour profond qui le lie à son ancien tribut. Snow ne réalise pas, mais il s’engouffre par cette porte de sortie. Puisqu’il est trahi, tout ce qu’il doit faire est d’immerger le fusil, – la seule preuve de sa culpabilité –, et de retourner au district pour embrasser une carrière d’officier chez les pacificateurs. Comme convenu. Comme ce qu’un Snow doit faire. Comme ce que son père aurait sans doute fait à sa place. Lucy Gray a disparue, bien qu’il ait tiré à l’aveugle, elle ne risque plus de mettre en péril son ascension politique. Snow n’entendra plus jamais parler d’elle, bien que cette pensée déchire son âme en lambeaux, elle est également source d’espoir. Lucy Gray est partie. Pour toujours. Par sa faute, cela, Snow n’en sera jamais véritablement certain.
« love, it will get you nowhere. you're on your own. lost in the wild, so come to me now. i could use someone like you. someone who'll kill on my command and asks no questions. your mind is just a program and i'm the virus. i'm changing the station. i'll improve your thresholds. i'm gonna make you. i'm gonna break you. » (psycho ▴ muse)
❛ Trust is important. (…) I think it’s more important than love. I mean, I love all kinds of things I don’t trust. Thunderstorms . . . white liquor . . . snakes. Sometimes I think I love them because I can’t trust them, and how mixed up is that? ❜ -------------------- ▴ (( The Ballad of Songbirds and Snakes ))
(( SPOILERS DU LIVRE SEQUEL HUNGER GAMES : THE BALLAD OF SONGBIRDS AND SNAKES ))
▴▴ Sa séparation avec son premier amour marque également le début d’une ascension vertigineuse dans les hautes sphères du pouvoir. Snow entre dans l’arène politique à son retour au Capitole, une fois avoir perdu la trace de Lucy Gray Baird. Il se retrouve en tête-à-tête avec le doyen Casca Highbottom, qui est à l’initiative des Hunger Games. Casca Highbottom lui révèle la sombre vérité sur leurs origines, notamment sur l’implication de la famille Snow et fait alors preuve d’une rancune tenace. Casca Highbottom cherche depuis un certain temps à discréditer le fils de Crassus. Longtemps meilleurs amis au temps de l’université, Casca et Crassus ont inventés les Hunger Games. Au cours d’une soirée arrosée, Crassus pousse Casca à imaginer des jeux cruels dans lesquels les enfants de tous les districts combattraient à mort, afin de satisfaire les caprices des riches habitants du Capitole. Des jeux cruels, des jeux sanctions qui ne devaient pas être révélés au grand public. Casca et Crassus assistaient au cours du docteur Gaul à l’université, qui leur avait demandé comme devoir d’inventer une punition pour que leurs ennemis ne puissent jamais oublier le mal qu’ils ont causés. Les Hunger Games furent créés par Casca Highbottom sous l’impulsion du père de Coriolanus, qui en a profité pour rendre ce fameux projet final au docteur Gaul en voulant décrocher la meilleure note. Crassus a honteusement trahi son meilleur ami en le laissant exprimer toute sa noirceur et sa cruauté sur le papier. « C’est une blague entre nous. Juste une blague. Personne ne saura. » avait-il dit pour encourager l’expression créatrice de Highbottom. Crassus Snow mentait en connaissant le tempérament sordide de leur professeur, qui ne pouvait qu’admirer cette première ébauche des Hunger Games. Au lendemain de la fin de la guerre, le docteur Gaul présenta le projet de ses étudiants au Capitole, ce qui lui permis de se positionner comme l’architecte des Hunger Games. Répondant aux accusations du doyen Highbottom, Coriolanus justifia les actes de son père et du docteur Gaul en expliquant que les Hunger Games ne faisaient que confirmer la vision de Gaul sur l’humanité ; à savoir que les gens accordaient du crédit à l’innocence des enfants, mais que les innocents pouvaient devenir des tueurs.
Le doyen Casca Highbottom sera la première victime de l’ascension de CoriolanusSnow. En partant, Coriolanus empoisonna discrètement ses réserves de morphing. Lorsque Casca rendrait son dernier souffle, il réaliserait quelque chose que tout Panem comprendrait au jour de l’investiture du futur Président : Snow lands on top (Snow atterrit au sommet). Toujours. Il était destiné à accéder à la fonction suprême au prix du sang des innocents. L’héritier de la famille Snow s’illustra par la suite, durant ses études, par sa précocité et son intelligence. Il devint pendant quelques années concepteur dans les Hunger Games et fut à l’initiative de changements dans le déroulement des jeux, comme la création du village des vainqueurs dans chaque district, et d’autres améliorations symboliques. Snow marquera de son empreinte le déroulement des Hunger Games. Comprenant rapidement qu’il lui fallait assurer sa descendance et s’assurer d’une représentation féminine à ses côtés dans les réceptions mondaines, Snow se maria à une autre aristocrate. Loin d’être épris d’elle, Snow s’efforça de tolérer sa présence, jouissant d’une bonne réputation avec un trophée à son bras, et d’une descendance masculine apportée par cette dernière. Ils n’eurent qu’un seul enfant : un fils. Ce dernier fut en revanche l’objet de toutes ses convoitises. Le fils de Snow incarnait sa fierté et la pérennité de son noble patronyme. En-dehors de son fils, et des banalités maritales, seul le pouvoir avait toute ses attentions et embrasait chaque fibre de son âme d’un feu insatiable.
Se répétant le même mantra au fil des ans : “Snow lands on top” comme une sombre prophétie, CoriolanusSnow parviendra au sommet de la hiérarchie politique. Non sans difficultés, mais la soif de pouvoir de Snow était dévorante. Ce fameux mantra, que chaque ennemi politique ou concurrent apprendra de la pire manière : Snow atterrira au sommet. C’est sa détermination sans faille qui lui permettra de se hisser à la fonction suprême au jour de son quarantième anniversaire. Quelques années plus tard, son épouse décéda d’une maladie incurable et tragique. Snow ne fut pas affecté par la perte de son épouse, comme il n’éprouvait pour elle aucuns sentiments particuliers. Elle n’était qu’un visage sur un élégant tableau qui prenait définitivement congé de lui. Les rumeurs circulaient au palais, soi-disant Snow l’aurait lui-même empoisonné, en considérant qu’elle avait suffisamment servi son rôle de Première Dame. Les années passèrent et le jeune Président Snow fit trembler tout Panem de sa main de fer. Un véritable dictateur. Le meilleur d’entre tous, celui qui parvint à se maintenir pendant des décennies au pouvoir en empoisonnant ses adversaires, discrètement et avec courtoisie. Il prenait lui-même le risque de s’ingérer un peu de ce poison en fiole, mais son obsession pour le pouvoir et sa paranoïa n’avaient aucune limite. Il préférait s’empoisonner au fil des ans plutôt que d’accepter de déléguer son pouvoir. Ses stratagèmes ne furent pas des secrets bien longtemps, et bon nombre de tributs découvrirent les dessous du Capitole au cours de soirées mondaines. Snow empoisonnait ennemis et alliés en pensant que ces derniers pouvaient être des concurrents redoutables. Il buvait lui aussi les boissons empoisonnées, afin de ne pas éveiller les soupçons. Ces machinations laissèrent des cicatrices et des plaies buccales béantes incapables de guérir. Afin de masquer le goût du sang dans son haleine, il portait alors une rose sur son veston modifiée artificiellement pour diffuser un doux parfum. Snow comme Président s’illustra par des actes barbares et sadiques, forçant les tributs à la prostitution auprès de l'élite du Capitole, de chantage ou de fusillades. Sa volonté était absolue et ses demandes des ordres. Il n’hésitait pas à recourir à l’intimidation pour atteindre ses objectifs. Il fit notamment exécuter la mère, le jeune frère et la petite amie du vainqueur des 50ème Hunger Games, Haymitch Abernathy, après que ce dernier eut ridiculisé le Capitole au cours des jeux. Quelques années plus tard, Johanna Mason, la gagnante des 71ème Hunger Games refusa de se prostituer pour la noblesse du Capitole. En réponse, Snow fit exécuter toute sa famille. CoriolanusSnow était un tyran de la pire espèce. Son fils en fut même écœuré, et leurs heurts résonnaient pendant des années dans les pièces du palais présidentiel du Capitole. Puis, son fils eut un enfant. Une petite fille merveilleuse. Une adorable princesse que Snow chérissait comme la prunelle de ses yeux. D’autant plus lorsque son fils fut tué quelques années plus tard, lors d’une tentative de rébellion dans l’un des districts. Snow en a été profondément affecté. Il devint le seul parent proche et garant de la sécurité de sa petite-fille. Et alors, l’inattendu se produisit. Cette petite fille représentait tout ce qui ramenait Snow à sa part perdue d’humanité. Il tenait sincèrement et profondément à elle au point de céder à tous ses caprices, et de veiller sur elle comme à sa propre vie. Cette petite représentait son avenir, ainsi que celui de la famille Snow. Vers la fin de sa vie, Snow aura une pensée inquiète pour elle, avant de mourir des mains des victimes de ses actes innommables.
« interchanging mind control. come, let the revolution take its toll. if you could flick the switch and open your third eye. you'd see that we should never be afraid to die. rise up and take the power back. it's time the fat cats had a heart attack. you know that their time's coming to an end. we have to unify and watch our flag ascend. they will not force us. they will stop degrading us. they will not control us. we will be victorious. » (uprising ▴ muse)
❛ I think there’s a natural goodness built into human beings. You know when you’ve stepped across the line into evil, and it’s your life’s challenge to try and stay on the right side of that line. ❜ -------------------- ▴ (( The Ballad of Songbirds and Snakes ))
▴▴ Pendant plus de quarante ans, le Président Snow parvint à conserver le poste suprême de Panem au prix de lourds sacrifices et de sang versé. Les innocents saignaient abondamment, rampaient au sol au nom et pour la gloire d’un Président qui n’avait de démocratique que son titre. CoriolanusSnow était un dictateur cruel et manipulateur, régnant sur le Capitole et ses districts avec autorité et intimidation. Il étouffait les premières flammes d’espoir de rébellion dans l’esprit des habitants des districts en leur rappelant qu’il pouvait d’un instant à l’autre détruire leur vie et celle des personnes qui leur sont chères. Il anéantissait toute tentative de fuite ou de complot en les écrasant d’un revers de ses gants. Il asservissait les éléments les plus dangereux à son régime en les contraignant à rester dans l’ombre. Ses rivaux étaient immédiatement empoisonnés et exécutés, publiquement ou sournoisement, au gré de ses envies et de ses crises de paranoïa. Plus les années passaient, et plus Snow se transformait en un véritable tyran, un oppresseur sans pitié pour la notion même d’humanité ou de pardon. Certains pensent que c’est le pouvoir qui l’a rendu aussi méfiant envers le monde entier, mais la vérité est que Snow est né paranoïaque. Il n’avait confiance qu’en lui-même et encore moins aux personnes qui l’entouraient ; même ses plus proches alliés représentaient des menaces potentielles de soulèvement et de trahison. Il considérait qu’il ne pouvait y avoir qu’un seul chat dans la cage aux souris. Snow lands on top. Toujours. Plus les années passaient et plus Snow s’empoisonnait à mesure que la liste de ses proches s’amenuisait dangereusement. Il n’avait pas suffisamment de considération pour sa propre santé, se laissant mourir pour conserver le pouvoir. Vers la fin de sa vie, Snow commença à payer le prix de ses sacrifices et de son arrogance. Snow souffrait d’une maladie grave, provoquée par les quantités de poison qui avaient été ingérées pendant des décennies par son organisme.
En tant que président de tout Panem, Snow possédait un pouvoir total au sein de son propre gouvernement. Il travaillait également à l’organisation des Hunger Games annuels, en parallèle, il dirigeait avec fermeté l’armée d’oppression des différents districts. Force est de constater qu’un tyran doit un jour payer le prix ultime pour la cruauté de ses actes. Le jour de la révolte sonne depuis des mois entre les murs du Capitole, l’entourage du Président Snow tremble à l’idée d’être confronté à une nouvelle rébellion encore plus sanglante que la précédente. Après les 74èmes Hunger Games, la flamme de l’espérance se diffusa dans tous les districts, lentement mais sûrement. Les vainqueurs, Katniss Everdeen et Peeta Mellark soufflèrent sur les braises encore chaudes de la révolution. Snow avait beau demeurer aveugle et sourd à ces révoltes grondantes, il sentait bien que quelque chose allait s’achever d’ici peu. Son propre règne impitoyable, cruel et despotique. Tout ce qu’il sauvegardé au fil des décennies, cette suprématie du Capitole sur tous les autres districts. Son règne de terreur et d’horreur. Sa propre vie. Pour CoriolanusSnow, il existe une certaine violence dans les habitants du Capitole, c’est ce qui justifie la majorité de leurs actes. Ils sont nés et ont grandis avec cette ultra violence. Celle de Snow est indétrônable. C’est ce qui l’a conduit à développer une obsession macabre pour la gagnante des 74èmes Hunger Games : Katniss Everdeen.
Katniss Everdeen a incarné la figure de proue de la résistance. Katniss Everdeen, le symbole de la révolution. Katniss Everdeen, l’incarnation même de la persévérance et de la bravoure. Une innocence volée, une guerrière qui se révèlera exceptionnelle au sein de ses arènes. Baptisée dans tous les districts sous le surnom du geai moqueur. Snow éprouva immédiatement une profonde aversion pour elle. Pour diverses raisons, en réalité. D’une part, elle représentait cet espoir de rébellion qu’il avait voulu étouffer pendant plus de quarante ans dans l’esprit de tous les districts. Katniss Everdeen représentait une menace, un danger de plus en plus tangible pour son règne dictatorial. D’autre part, elle lui rappelait en bien des manières Lucy Gray Baird, son premier amour, son amour de jeunesse. Katniss Everdeen devint l’une de ses plus grandes obsessions pendant ces trois dernières années. Une obsession malaisante. Sans doute même que s’il n’avait pas été d’un âge aussi avancé, Snow se serait sérieusement posé certaines questions. Katniss Everdeen était forte, courageuse mais aussi d’une très grande beauté. Son innocence dissimulait une âme de guerrière, bien noire. Elle répondait à toutes ses théories. Même les innocents pouvaient se transformer en tueurs. Katniss Everdeen était un magnifique ange de la mort. Il adorait l’idée de l’avoir façonnée, au rythme de ses épreuves dans les Hunger Games et de ses menaces. Si Katniss Everdeen représentait une telle menace, c’était grâce à lui. Sans son règne dictatorial, sans ses intimidations, sans ses tortures, sans ses chantages, sans ses barbaries… Elle serait restée une enfant innocente. Elle ne serait pas devenue une femme aussi mortellement dangereuse. Il détestait d’autant plus Katniss Everdeen, parce qu’il ne pouvait pas l’avoir. Elle était bien trop jeune, ce n’était qu’une enfant, et il était beaucoup trop vieux, ce n’était qu’un grand-père tyrannique. Tant de subtilités dans ses sentiments à l’égard de cette jeune figure de proue de la résistance. Cela apportait encore plus de sordidité à leurs rapports. Une pensée effleurait souvent son esprit, une pensée extrêmement malaisante et déplacée. Il se disait souvent qu’avec quarante ans en moins, il aurait adoré profiter d’elle et de son corps autrement que dans une arène faite de tueurs surentraînés.
Comme chaque tyran doit posséder sa Némésis, Katniss Everdeen est son ennemie jurée. Le côté face de sa pièce. Le ying de son yang. Elle s’est liguée contre sa politique et son règne. Cette haine dirigée sur Katniss Everdeen est double, parce qu’une part d’elle est également dirigée vers son premier amour, Lucy Gray Baird. Une autre gagnante du District 12 pendant les 10èmes Hunger Games. Snow ignore exactement à quel moment, il s’est mis à faire des parallèles entre ces deux femmes originaires du même district. Au rythme des mois, Snow s’est mis à distinguer des similitudes troublantes entre elles. Cela n’a fait qu’amplifier sa haine et son désir de lui faire courber l’échine. Katniss Everdeen représentait à ce moment ses échecs passés, présents et futurs. Lorsqu’il repensait au jour de la moisson de la jeune Everdeen, elle avait fait non seulement une forte impression au Capitole, mais également à lui-même. Tant de courage et de sacrifice chez une personne aussi jeune et pure ne pouvait qu’être électrisant. Katniss s’était portée volontaire en lieu et place de sa cadette, subjuguant au passage une foule de spectateurs. Cette attitude avait immédiatement écho à l’impression unique que lui avait laissé Lucy Gray Baird au jour de sa moisson. C’est sans doute à cet instant que Snow s’est mis à s’intéresser à ces similitudes. Il s’y est accroché obsessivement pendant quelques années, Katniss évoquant en lui une part refoulée de son passé sanglant. Cette haine croissait notamment en raison du surnom obsédant que la résistance lui avait attribué : le geai moqueur. Snow détestait ces oiseaux depuis ses années auprès des pacificateurs au District 12. Ces geais moqueurs lui faisaient autant de mal parce qu’ils étaient les témoins silencieux de la fin cruelle d’un amour de jeunesse. Quand Katniss Everdeen chantait « The Hanging Tree » dans un enregistrement de propagande de la résistance. Lorsqu’elle marchait sur les ruines de l’un des districts, Snow avait réalisé alors que les ressemblances étaient plus que de simples coïncidences. Lucy Gray était quelque part et se moquait de lui, le narguant avec cette jeune fille. Cette chanson d’amour noire lui rappelait Lucy Gray. Ces mots cruels lui rappelaient les derniers mots qu’elle lui avait chantonné, en faisant l’écho des geais moqueurs dans cette forêt immense du District 12.
Toutes les bonnes choses ont toutefois une fin, et Snow l’avait réalisé à la fin de la rébellion. Tant de pertes matérielles et humaines, que ce soit parmi les rebelles ou dans les gens du Capitole. Snow avait été renversé par la nouvelle Présidente Coin. Il avait été jugé pour tous ses crimes et condamné à mort. Katniss Everdeen devait être la flèche qui décrocherait son cœur au vol. Toutefois, elle opéra un revirement en préférant tuer la Présidente Coin, après avoir compris qu’elle-même, tout comme Snow, n’avaient été que des pions sur son échiquier. En un éclair, son univers s’est effondré sous ses pieds, dans la douleur et le sang des mains de ses victimes. Ils se ruèrent sur lui, hurlant et haineux pour le tuer, crachant ses dernières gouttes de sang et succombant très certainement à se propre maladie. CoriolanusSnow, le célèbre Président Snow, est décédé des suites de ses blessures. Ses dernières pensées se portèrent sur toutes les personnes qui ont compté. Sa grand-mère, notamment. Sa petite-fille, qu’il laissera sans famille. Sa cousine, qui l’aura trahi à la fin de sa vie. Ses parents, qu’il n’aura finalement pas connu. Puis, enfin, Lucy Gray. Sa belle Lucy Gray Baird. Son coup de foudre. Jamais Coriolanus n’a oublié Lucy Gray. Il pensera même à Katniss Everdeen. En bien des manières, Katniss a éveillé la mémoire de sa douce et cruelle Lucy Gray. CoriolanusSnow a cru voir sa dernière heure arriver, mais les astres ont des projets encore plus sournois pour cet ancien despote.
« i think i'm drowning, asphyxiated. i wanna break this spell that you've created. it's something beautiful, a contradiction. i wanna play the game. i want the friction. you will be the death of me. i wanted freedom, bound and restricted. i tried to give you up, but i'm addicted. now that you know i'm trapped, sense of elation. you'd never dream of breaking this fixation. you will squeeze the life out of me. » (time is running out ▴ muse)
❛ Everyone's born as clean as a whistle— As fresh as a daisy And not a bit crazy. Staying that way's a hard row for hoeing— As rough as a briar, Like walking through fire.
This world, it's dark, And this world, it's scary. I've taken some hits, so No wonder I'm wary. It's why I Need you— You're pure as the driven snow. ❜ -------------------- ▴ (( The Ballad of Songbirds and Snakes ))
▴▴ CoriolanusSnow se réveilla dans un immense lit en baldaquin, situé dans une chambre très luxueuse et spacieuse. Élégamment meublée, colorée dans les nuances beige et rose pâle. Une bibliothèque se trouve dans un coin, elle est pleine de vieux ouvrages en très bon état. Un immense lustre de cristal est suspendu au plafond, et celui-ci attire quelques instants l’attention de son propriétaire. Des tentures épaisses en velours recouvrent les fenêtres d’un balcon, qu’il devine suffisamment grand pour installer une table et des chaises. Pendant un instant, il est persuadé d’être retourné dans sa chambre au Capitole, mais ce n’est pas le cas. Après une mûre inspection, Coriolanus se rend bien compte que cette chambre ne ressemble pas exactement à celle du Capitole. Il se remémore les dernières scènes de sa vie, jusqu’à l’intense douleur qu’il a éprouvé en expirant son dernier souffle de vie. Ces sensations le plongent dans un tourbillon angoissant, c’est comme si les douleurs étaient encore là, et qu’elles continuaient à lui taillader le corps. Il se crispe et gémit plaintivement en tâtant chaque membre, comme pour s’assurer que tout est bien en place. Son corps lui semble différent en bien des aspects, mais Coriolanus ne réalise pas encore l’ampleur du changement qui a eu lieu sur son apparence. Coriolanus a presque l’impression d’éprouver encore cette douleur lancinante qui a fait pulser ses tempes au moment de sa mort. C’est comme si ses muscles étaient encore paralysés par la douleur, que le sang coulait autour de lui en tâchant ses beaux draps en satin. CoriolanusSnow s’est réveillé dans un monde étrange, au beau milieu d’une ville située sur une île à l’apparence paradisiaque. Il s’ouvre à une vie différente, avec de nouveaux souvenirs en tête. En s’extirpant du lit en baldaquin, l’ancien homme politique rassemble les souvenirs de sa vie sur cette île. Homme de loi, magistrat, président de la Cour d’appel, mondain, mais également homme politique. Ce qui est encore plus troublant, c’est que ces souvenirs cohabitent avec ses anciens, ceux de sa véritable vie à Panem. CoriolanusSnow se réveille sur cette île avec l’ensemble de ses souvenirs, de sa naissance au Capitole jusqu’à sa mort devant son immense palais présidentiel. Il se souvient de tout, absolument de tout.
Son reflet dans le miroir est la première chose qui le frappe à la manière de la lame d’un couteau que l’on plante dans sa poitrine. CoriolanusSnow a presque l’impression d’être en pleine hallucination. Le voilà, rajeuni d’au moins une bonne quarantaine d’années. Coriolanus peine à croire ce qu’il aperçoit dans le miroir de ses nouveaux appartements. Il vient de retrouver son physique d’antan, de s’être débarrassé de sa chevelure aussi blanche que la neige et la majorité de ses rides, ainsi que des problèmes de santé en relation avec vieillesse. Quelle agréable surprise que de découvrir un visage plus lisse et ferme, des muscles plus solides et une endurance retrouvée. Tous ses problèmes articulaires sont désormais de l’histoire ancienne. Il se sent gagné par une nouvelle vigueur qui lui donne presque envie d’aller courir un marathon. Snow en avait oublié à quel point c’était bon d’être en pleine possession de ses moyens et de sa force physique. C’est un fantasme devenu réalité, mais le plus beau reste encore à venir. Le meilleur qui attend CoriolanusSnow est même plus jouissif. Lorsqu’il quitte ses appartements situés dans l’une des ailes d’un luxueux manoir à l’architecture coloniale espagnole, c’est pour découvrir avec stupéfaction la présence de Katniss Everdeen dans son salon. Certains souvenirs se précipitent comme une tornade dans son esprit brillant. Des images d’une vie entre eux, d’un couple apparemment épanoui, vivant entre les quatre murs de cette luxueuse demeure de Baker Street Avenue. Lui et la gagnante des 74èmes Hunger Games, vraiment ? D’abord stupéfait, puis écœuré, avant d’être contrarié, puis finalement en être comblé. Cette situation est pleine de promesses. Snow se confronte à l’étrange ironie de cette nouvelle vie dans ce monde parallèle. Katniss Everdeen est son épouse. Katniss Everdeen, sa pire ennemie, celle qu’il a maintes fois tenté d’éliminer au cours des Hunger Games. Cette même adversaire, qui a fait sombrer son régime dans la tourmente, se trouve dans sa demeure, installée dans son salon, en train d’échanger une tasse de thé avec sa petite-fille. Comme si de rien n’était. Il les observe dans un silence religieux, toutes deux semblent obnubilées par leur discussion animée. Comme si les choses avaient toujours été ainsi entre eux. Lorsqu’elle se lève pour venir l’embrasser pour le saluer, cela lui procure l’effet d’une douche brûlante. Le goût de ses lèvres est divin, étonnamment sucré, avec un arrière-goût de reviens-y. Il se surprend même à fantasmer que cet instant ne soit jamais brisé. Elle est magnifique et elle est sienne. Elle n’est plus une enfant et Coriolanus n’est plus un grand-père. Ce sont deux adultes, certes avec une différence d’âge importante, mais tous les deux sont mariés. Snow réalise assez vite qu’il possède la mainmise sur elle, puisqu’elle semble avoir perdu la mémoire. Lui, se remémore toute leur vie dans les moindres détails, et c’est extrêmement jouissif. Snow se trouve en position de supériorité évidente. Alors qu’elle se retire pour retourner discuter avec sa petite-fille, qui semble par ailleurs partager leur domaine, Snow savoure pleinement cette vue délicieusement sordide. Finalement, il est parvenu à capturer son geai moqueur. L’ironie de ce monde comble encore plus ses espérances. Et pendant les mois qui suivirent celui de janvier 2019, Snow profitera de chaque instant. Il abusera de sa confiance, se bornera dans cette illusion de couple idyllique et apprendra même à aimer partager sa vie. Il jubilera de cette position de supériorité maintes fois, dominant leurs échanges comme leurs rapports dans la chambre conjugale. Chaque fois qu’elle l’embrassera, qu’elle le touchera, qu’elle l’aimera avec ses grands yeux expressifs et purs, Snow n’oubliera jamais la vérité. C’est sa victoire, celle qu’il mérite ardemment. Il a gagné, enfin. La révolutionnaire est folle de lui, de sa personne, de son titre, de son autorité. Elle ne peut lui refuser quoi que ce soit. Snow a gagné au-delà de ses fantasmes les plus absurdes. En l’aimant comme un mari doit aimer sa femme, il se souviendra de leurs discussions haineuses, de leurs combats. Il se remémorera la lueur de défi scintillant dans son regard pendant les Hunger Games. Cette même lueur qui est désormais muée en quelque chose de plus tendre, de terriblement jouissif. Elle lui est soumise, et c’est plus qu’il ne peut supporter. Snow aimera par-dessus tout prendre possession de son corps et de son âme. Il adorera posséder son corps, la voir aussi vulnérable. Il a capturé le geai moqueur. Katniss Everdeen est sienne. CoriolanusSnow ne réalisera que récemment que cette obsession sordide n’est que l’amer reflet de sentiments profondément enfouis en lui ; en pensant resserre l’étau autour du geai moqueur, il s’est finalement laissé prendre au même piège.
Ce qui n’était qu’un jeu malsain et vicieux s’est transformé en une douleur sourde, en train de le noyer dans ce qu’il a toujours méprisé. L’amour rend stupide et vulnérable. L’amour est impossible. L’amour est une hérésie. C’est ce qu’il s’est convaincu après son départ du District 12 à ses dix-huit ans. L’ironie de cette île l’a finalement rattrapé. Les vieux schémas se répètent douloureusement. Katniss n’est plus qu’une simple prise de guerre à ses yeux ou un moyen d’extériorisation, après tant d’années de lutte. Il s’est laissé embarquer dans son jeu de manipulation, et cette mascarade laisse désormais place à un amour profond, constant. Coriolanus est tombé éperdument amoureux de son geai moqueur. Contre son gré, contre toute attente. Sa douceur, sa tendresse, sa vivacité d’esprit, son intelligence et sa passion l’ont complètement noyé. Toute l’animosité ressentie à son égard s’est muée en une passion aveugle et possessive. La chose qu’il craint le plus, maintenant, c’est que ses souvenirs lui reviennent et qu’elle découvre le véritable monstre qui se trouve derrière le magistrat respectable. Le beau salopard derrière le mari aimant et bienveillant. Le dictateur cruel et sans pitié derrière toute la courtoisie et l’élégance de ses manières, du son de sa voix. C’est sa plus grande peur. Parce qu’il sait qu’à l’instant où elle se souviendra, elle l’abandonnera comme Lucy Gray Baird l’a abandonné en découvrant sa véritable nature. Malgré cette sombre réalité, Snow est incapable de revenir en arrière. Les sentiments ne peuvent être défaits ou réprimés. Il est incapable de se passer de sa présence, de sa place auprès de sa petite-fille. Auprès de lui. Elle le rend heureux comme il ne l’a pas été depuis des décennies. Elle est sa nouvelle chance de ne pas laisser l’amour véritable lui échapper du bout des doigt comme avec Lucy Gray. Cette fois-ci, son oiseau chantant ne s’échappera pas de sa cage. Katniss est sa femme, et il tient à ce qu’elle le reste. Lui qui s’est toujours promit de ne jamais plus se laisser prendre au piège de l’amour après Lucy Gray Baird, le voilà qui ne peut désormais plus s’en passer. Il s’en délecte jusqu’à la satiété. Elle est comme une gourmandise dont il ne peut et ne veut se lasser. Katniss ne connaîtra pas la même fin que Lucy Gray. Snow refuse que leur histoire connaisse la même fin tragique. Katniss est son second et dernier amour. Leur réunion est écrite dans les astres. Rien ni personne ne l’arrachera. Quitte à devoir incendier toute l’île et semer la mort et verser le sang autour d’eux. Katniss Everdeen est sienne, jusqu’à la fin.
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Dernière édition par Coriolanus Snow le Sam 7 Mai 2022 - 21:27, édité 13 fois
Invité
Mer 4 Mai 2022 - 23:14
Re-bienvenue à la maison !
Invité
Mer 4 Mai 2022 - 23:23
On ne se lasse pas de ce BG Rebienvenue avec cet excellent choix de personnage Trop heureuse de voir du Hunger Games débarquer sur le forum, et je suis sûre que tu feras des merveilles avec ce perso
Bon courage pour ta fiche
Invité
Mer 4 Mai 2022 - 23:27
Est-ce que je regrette de t'avoir traîné ici ? Pas du tout. Est-ce que je suis heureuse de te voir céder une énième fois aux sirènes du dédoublement et de la corruption ? Absolument.
Rebienvenue par ici avec ce personnage que je connais très peu au final comme je ne me suis jamais réellement plongée dans la saga Hunger Games. Mais te connaissant, je sais déjà que tu vas l'incarner à la perfection. (Suis-je surprise par ce choix de FC ? NOT AT ALL Qi'ra va finir par avoir des hallu' à voir son Nono en triple )
Bon courage pour ta fiche et éclate toi avec ce personnage !
Invité
Mer 4 Mai 2022 - 23:34
Re-bienvenue parmi nous avec ce choix plus qu'excellent ! J'ai bien hâte de le voir développer sur le forum et surtout de voir ton ship avec Katniss, c'est osé et ça change ! Courage en tout cas !
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
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Jeu 5 Mai 2022 - 8:16
Un visage familier Rebienvenue avec ce très bon choix de perso J'ai lu The Ballad of Songbirds and Snakes récemment et j'ai adoré ! Hâte de voir ce que tu vas faire de ce perso, ici
Invité
Jeu 5 Mai 2022 - 9:24
Wow Je ne suis pas encore validée, désolée pour le poste, mais genre je fangirl x3000 sur ton choix de perso et le début de ta fiche J'attends l'histoire avec impatience ! Et j'espionnerai sans doute vos rp avec Katniss à l'avenir Trop hâte. Rebienvenue (si je ne me trompe pas) et bon courage pour la rédaction.
Invité
Jeu 5 Mai 2022 - 10:58
Rebienvenue avec ce trop bon choix de personnage
Invité
Jeu 5 Mai 2022 - 13:42
Rebienvenue avec cet excellent choix
Invité
Jeu 5 Mai 2022 - 14:45
Rebienvenue par ici avec lui !
Invité
Jeu 5 Mai 2022 - 22:42
Re bienvenue sur le forum
Invité
Ven 6 Mai 2022 - 15:36
Te voilà donc sous un nouveau visage, que dis-je, un nouveau personnage qu'est Monsieur Snow Tu fais toujours de bon choix, vive les méchants mouahaha Hâte de le voir en jeu, alors rebienvenue avec lui ! (drama en perspective )
Invité
Ven 6 Mai 2022 - 22:23
Bienvenue
Natasi Daala
▿ Ton univers : Star Wars
▿ Date de naissance : 21/04/1996
▿ Age : 28
▿ Métier : Directrice de campagne de Wilhuff Tarkin ▴ Militante et membre du parti politique d'extrême-droite "Nouvel Empire"
▿ Quartier : Raccoon Square
▿ Côté cœur :
Daala: "The Rebel Alliance won't know what hit them." Tarkin: "Oh, they'll know, my dear. Everyone will know. That's the point." ―Admiral Daala and Grand Moff Tarkin, meeting on the Death Star
J'espère ne pas te décevoir avec cette nouvelle fiche et cette nouvelle adaptation Snow est plein de promesses Il a déjà plein de nouvelles idées de jeux... ALLEZ BATTEZ-VOUS POUR MOI LES ENFANTS SUR UNE ÎLE DÉSERTE EN MODE KOH LANTA HARDCORE AVEC DES REQUINS MUTANTS QUI VOLENT COMME DANS SHARKNADO
@Padmé Skywalker Je suis bien contente que tu m'aies fait découvrir cette perle rare Je te recommande vivement cette saga, autant les livres que les films, parce qu'elle est épique Tu l'adoreras, j'en suis persuadée ! Ohhh merci pour tes compliments, tu sais comment me faire rougir toi ! QIQI VA VOIR TRIPLE ELLE VA HALLUCINER ! D'un côté.... ce peut être amusant
@Hana Song Merci à toi Ce ship est osé, c'est vrai J'ai hâte, ça va promettre du drama en perspective
@Galen Erso Eh oui, t'as vu ça. Il est partout ça ne plairait pas à Orson d'avoir un jumeau et encore moins un triplé, lui qui se persuade d'être la huitième merveille du monde Ahhh ! Moi aussi, quel sequel ! Vivement l'adaptation ! Le film devrait sortir en 2023. J'ai HÂTE ! Je trouve que c'est intéressant de nuancer la noirceur du personnage diabolique qu'il est dans les livres principaux, ça lui apporte beaucoup de profondeur et une part d'humanité. J'ai bien aimé tous les nouveaux personnages qui ont été introduits (et qui vont clairement finir en scénarios, je le dis tout de suite ) Ça en fait un personnage plus complet et complexe J'espère ne pas décevoir tes attentes
@Vincent Crabbe Han ! Merci pour cette avalanche de compliments Vince Ne t'inquiètes pas, tu peux poster même si tu n'es pas validée, ce n'est pas un souci Je suis très contente que ce choix te plaise Espionne nous, on attend ça avec impatience J'ai posté une grosse partie de ma fiche, si tu veux déjà lire un peu et me donner ton avis
@Andromaque de Scythie Merciiii ma belle J'espère avoir des liens avec Snow et tes personnages Je pense qu'il y a moyen de trouver des choses intéressantes VIVE LES MÉCHANTS EXACTEMENT ! J'ai pour mission de faire tous les antagonistes des grosses sagas On adore le drama alors on va être servi avec lui...
HE ASKED FOR IT. ( • )
Invité
Dim 8 Mai 2022 - 12:00
CET AVATAR...CE PROFIL...CE SHIP...CES PARAGRAPHES DANS TA FICHE DE PRÉSENTATION OMFFFFGGGGGGGGGG Je décède dans ma mort....Je n'ai pas tout lu car je voudrais lire le livre mais le peu que j'ai lu m'a donné des suées........
Re-bienvenue à la maison et..........ATTENDS-MOIIIIIIII MI AMOR (oui dire ça avec le Joker...c'est un peu bizarre )
Lara Croft
▿ Ton univers : Tomb Raider
▿ Date de naissance : 14/02/1996
▿ Age : 28
▿ Métier : Chasseuse de trésors - Voleuse - Pilleuse de tombes
▿ Quartier : Lockwood Hill
▿ Côté cœur : Célibataire
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▿ Pseudo : Christmastown
▿ Avatar : Alicia Vikander
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▿ Disponibilités rp : Disponible (JODIE & GREER)
▿ Autre(s) compte(s) : Mary - Camille - Clara - Belle - Sabrina - Octavia - Elsa - Elena - Sherry - Louise - Enola - Rose - Peach - North - Mary C. - Dalia - Mina - Mikasa - Josephine - Gwen
Un petit mot pour toi ▿ Rebienvenue sur le forum et amuse-toi bien avec ton nouveau perso
Bravo, tu es désormais validé(e) Nous te souhaitons la bienvenue sur Mad World Tu peux désormais parcourir les rues de cette nouvelle ville. Mais avant toute chose n'oublie pas de :
▿ Si tu as besoin de ta famille, de tes amis..., tu peux faire les scénarios des personnages de ton univers juste ici.
▿ Tu peux également retrouver le discord du forum par ici.
Mais surtout, n'oublie pas de t'amuser
Invité
Dim 8 Mai 2022 - 19:55
Re bienvenue par ici
Sophie de Réan
▿ Ton univers : Les malheurs de Sophie.
▿ Date de naissance : 19/07/1996
▿ Age : 28
▿ Métier : à la tête d'une fortune plutôt importante, elle gère ses biens et son argent en investissant dans les petites et grandes entreprises de la ville.
▿ Quartier : Baker Street Avenue, dans une maison bien trop grande pour elle seule - qu'elle a longtemps partagée avec Sabrina.
▿ Disponibilités rp : disponible. (Jean ▿ Jean ▿ Jean|Camille|Paul|Mary ▿ Camille ▿ Sabrina ▿ Mary ▿ Belle ▿ Louise ▿ Sabrina ▿ Paul ▿ Paul/Mary ▿ ...)
▿ Autre(s) compte(s) : Elizabeth Tudor ▿ Amy Pond ▿ Clarke Griffin ▿ Anna d'Arendelle ▿ Jodie Holmes ▿ Hermione Weasley ▿ Jasmine d'Agrabah ▿ Ambrose Spellman ▿ Mathilde Sorel ▿ Maura Franklin ▿ Katherine Pierce ▿ Mycroft Holmes ▿ Greer de Kinross ▿ Kara Williams ▿ Sybil Crawley ▿ Lucy Westenra ▿ Sasha Braus ▿ Freya de Vanaheim ▿ Harry T. Osborn.
de son monde d'origine, elle est arrivée avec deux choses : le mouchoir que sa mère lui avait brodé, il se trouvait dans l'une de ses poches. A ses côtés, posé par terre, elle a également trouvé le petit carnet que Jean lui a offert lorsqu'ils étaient enfants. Elle porte également une alliance, seule preuve de son mariage avec Jean, dont elle n'a pas de souvenirs.
Lun 9 Mai 2022 - 2:18
Rebienvenue
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PRESIDENT SNOW ✧ (( Hope. It Is The Only Thing Stronger Than Fear. ))
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