Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityDies irae ((Nagini x Tom))
AccueilAccueil  RechercherRechercher  MembresMembres  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  



 


DANS CE PETIT TABLEAU, TU TROUVERAS TOUS LES LIENS UTILES QUAND TU ES EN TRAIN DE RP.
▿ N'oubliez pas de recenser
vos personnages dans le bottin des personnages


— VOIR LE RÉPERTOIRE DES PERSONNAGES A-H & I-P & Q-Z
Le Deal du moment : -20%
Sony PULSE Elite – Casque PS5 sans fil (blanc) ...
Voir le deal
119 €

Dies irae ((Nagini x Tom))

Aller en bas
Anonymous

Invité



Mer 13 Avr - 16:33

|
Dies Irae ☽ @Nagini Jedusor

Des coups de feu tonnaient aux quatre coins de la forêt. Un gros calibre visiblement à en juger le bruit de la détonation. Perdu au milieu des arbres, dans les tréfonds de ce bois, Tom était en alerte. « Vous avez entendu ? Y a un gros serpent qui a semé la pagaille en ville, hier ! Il mesurait au moins cinquante mètres ! Voire plus ! Oui, oui ! » D’ordinaire, le Seigneur des Ténèbres n’écoutait jamais ses clients qui s’épanchaient sur leur vie pathétique. Mais celui de ce matin avait su attirer son attention en prononçant les mots magiques, bien qu’il doutât fortement des cinquante mètres annoncés. Le Basilic lui-même n’avait jamais atteint une telle taille — vingt mètres, tout au plus. Toutefois, il ne remit pas en cause la possible taille conséquente du reptile fuyard, taille qui avait été exacerbée assurément par la peur de ses crétins de moldus. Parfois, Tom se demandait comment leur race avait réussi à subsister jusqu’ici avec cette crainte de tout et leur incapacité à se défendre face au grand danger. « Comment était ce serpent ? » lançait-il finalement, de façon très détachée, presque las. La conversation l’ennuyait déjà. A sa plus grande surprise cependant, le client fit mieux que de le décrire. Sur son téléphone, il lui montait une vidéo des faits qu’un témoin s’était échiné à prendre au lieu de fuir. En un coup d’œil, Voldemort reconnut son serpent adoré, presque vénéré. Nagini ! Et les propos du client pendant que la vidéo continuait de se dérouler lui fit monter le sang dans les tempes. Il s’engouffrait dans une colère glaciale qui ne laissait présager rien de bon. « Y a une récompense pour ceux qui arriveraient à la capturer. J’en ferai bien des sacs moi ! Ou des chaussures. Il y a de quoi faire, vu sa taille. » Rire graveleux de la part de l’intéressé. Sourire faussement poli du mage noir. Le client avait signé son arrêt de mort. Il allait payer également pour celleux qui avait tenté de mutiler ou tuer Nagini hier durant sa fuite — son comportement sur la vidéo transpirait la panique, une panique qui serrait le cœur froid, presque figé dans la glace, de Tom. Étrangement… Il s’en voulait d’avoir laissé son horcruxe seule, à la merci de n’importe qui. Un danger qui pourrait s’avérer mortel pour lui aussi. Il ne réfléchissait pas plus longtemps alors que la vidéo n’était même pas terminée. Avada Kedavra. Un filet vert s’échappait de sa baguette et percutait sa victime sans qu’elle n’ait le temps de faire quoique ce soit, juste de crier sous la peur. Son corps tombait, raide, au milieu des plantes et des serpents de cette boutique qui avait plus l’allure d’une serre tropicale qu’autre chose. Alléché par le sang fraîchement refroidi, l’anaconda se dandinait jusqu’au cadavre. « Régale-toi. Mais laisses-en un peu pour les autres quand même. » lui suggéra sous forme d’ordre son maître, usant du fourchelang pour s’adresser à sa créature. Elle le remerciait par un sifflement, s’enroulant brièvement autour de ses chevilles comme pour le câliner, avant de s’enquérir de son repas du soir. Les autres reptiles se jetaient sur les restes.

Il avait donc accouru dans cette forêt occupée par un groupe de chasseur alléché par cette généreuse récompense. « Nagini ! » appelait-il en fourchelang. Rien. Pas de serpent à l’horizon. Pour tenter de se repérer dans ce dédale immense, le jeune Voldemort se fiait aux échos répétés des coups de feu ou des voix des chasseurs qui se guidaient mutuellement sur une piste ou une autre, au bruissement des feuilles qui jonchaient le sol qui supposerait qu’un serpent était en train de ramper. « Elle est là ! » Tom tournait sa tête en direction du cri, courait vers lui à défaut de pouvoir transplaner. Il suivait un duo de chasseurs déterminé, tirant à tout bout de champ comme des dératés. « La garce ! J’ai failli l’av — » Avada Kedavra ! Ils ne se rendaient pas compte qu’en poursuivant sa très chère Nagini, les chasseurs excitaient la rage et la haine du sorcier. Des sales moldus qui osaient se dresser devant lui, devant son reptile adoré ! Il en était révulsé. Mais… fausse piste. Tom laissait deux cadavres derrière lui. Pas de serpent à l’horizon : ils avaient mépris un autre animal pour Nagini. Les coups de feu étaient plus intenses et répétés à sa gauche, à deux cents mètres de lui. Sans perdre de temps, il fonçait dans leur direction, exécutant au passage tout humain qui rencontrait son chemin. « Je l’ai eu ! Ahah ! » Un chasseur avait effectivement tiré sur Nagini. Pas mortellement fort heureusement. Mais il l’avait touché quand même. Témoin de cette scène, dire que Tom était devenu fou était un doux euphémisme. Il allait le massacrer. À distance, dissimulé derrière un tas de broussaille, Tom changeait de stratégie. Lui aussi voulait s’amuser. « Endoloris ! » Tom avait une telle volonté de le torturer, de lui faire du mal en lui infligeant toutes les pires douleurs du monde que le sort se révélait être diablement efficace. L’homme chutait, hurlait de douleur tout en se contorsionnant dans des positions improbables. Tom profitait de ses spams pour jeter son fusil de chasse au loin d’un coup de baguette. Il se rapprochait ensuite de sa victime, la regardant de haut sans cacher son petit rire médisant. « Pathétique. Il faut toujours que vous hurliez comme si ça changeait quoique ce soit. Vous étiez pourtant plus courageux tout à l’heure en courant après mon serpent. Je suis presque déçu. » Endoloris ! Le chasseur hurlait à nouveau, se tordait de douleur qui était plus intense qu’au premier coup. « Pitié ! » Tom s’abreuvait de la terreur de sa victime qui excitait ses démons sadiques et assoiffés de sang. Jamais il n’était resté aussi longtemps sans tuer, sans prendre un certain plaisir à voir ses victimes se consumer. D’ordinaire, il le faisait par pur plaisir, comme si tuer était un sport. Or, dans ce cas-là, en plus de cette envie perverse, il s’agissait de venger Nagini de cette affreuse balle qui l’avait mutilé, mais aussi de ce qu’on lui avait fait subir la veille en la traquant comme un monstre. Ce qu’elle était pour bien des gens. Mais pas pour Jacob par exemple. Et surtout, surtout pas pour Tom.

La séance de torture semblait durer des heures pour la victime alors qu’elle n’avait cours que depuis une petite dizaine de minutes — dix minutes mortifères où Tom montrait l’étendue de ses pouvoirs en usant de tout un tas de sortilèges plus monstrueux les uns que les autres pour mutiler affreusement et en profondeur sa victime en plus du sort Doloris. Plus le chasseur invoquait sa clémence, plus Tom se montrait sadique. Le pire fut quand le chasseur eut le malheur de demander pardon. Tom s’arrêtait. Le chasseur crut que son tortionnaire exauçait son vœu. Loin de là. D’un coup de baguette, le sorcier fit léviter le chasseur à un mètre du sol, le corps cambré, bloqué, à la manière du professeur Burbage au-dessus de la table des Malefoy avant qu’il ne l’offre à Nagini. Cette fois-ci, on ne l’entendait plus crier, juste gémir de douleur, incapable de parler, car paralysé. Ses plaies suintaient, coulant par lourds filets le long de son épiderme, tachant le tapis de feuilles de ce sang si impur aux yeux de Tom. Il tournait d’ailleurs autour de sa proie, toujours aussi dédaigneux, méprisant — le chasseur, moldu de son état, n’avait rien d’humain pour lui. Dans sa hiérarchie, il ne le mettait même pas au niveau des animaux. Il n’était rien. Un rien qui ne méritait même pas de mourir décemment et rapidement. Tom n’aurait aucune pitié à le fracasser. Un moldu en moins ! Il s’en délecterait. « Oh ? Des excuses. De mieux en mieux. (Il roulait des yeux, hautain. Sa voix était toujours aussi trainante et sifflante, mais relevée grâce à cette pointe d’arrogance.) Vous m’avez fatigué, monsieur. À crier de la sorte juste pour un petit sort de rien du tout. J’ignore comment votre espèce a réussi à survivre jusqu’ici, surtout quand on constate votre médiocrité. Vous aviez pourtant plus d’énergie et d’entrain tout à l’heure ! Quel dommage que je ne retrouve pas cette même fougue pour vous mettre à mort ! Vous auriez eu un décès encore plus spectaculaire ! » Il riait, lugubre, quand il décelait la panique dans le regard de sa victime qui ne pouvait se mouvoir. « Et voilà que vous criez encore ! (Il soupirait, plus que blasé. Tom levait une nouvelle fois les yeux au ciel) Je crains fort que je n’aie plus de patience pour vous, monsieur. » Avada Kedavra Dans un bruit sec, le chasseur choyait sur le sol. Les rongeurs et autres charognards se régaleront de lui à défaut de Nagini. Tom ne savait pas encore s’il l’y autoriserait. Pour le moment, c’était d’ailleurs le cadet de ses soucis : l’état de Nagini le préoccupait bien plus que tout le reste.

Tom la retrouvait non loin de là, blessée et roulée en boule sous un rocher. Accroupi devant Nagini, le mage noir s’adressait à elle, uniquement en fourchelang. « Nagini ! Regarde ce qu’ils t’ont fait… » Son ton changeait, plus chaud, car baignant dans l’inquiétude, mais aussi… dans une forme de peine en voyant Nagini ainsi. Un sentiment qui, au lieu d’attiser tout naturellement de la tristesse, aggravait sa rage toujours aussi froide — seule la noirceur de ses iris en était le miroir. Quelque part, il avait eu peur. Peur de perdre à la fois sa plus fidèle alliée, mais aussi son précieux horcruxe duquel dépendait sa propre survie. « Navré de ne pas avoir pu te rejoindre plus tôt. Je ne savais pas. C’est un moldu qui m’a dit que tu étais ici, ce qu’ils t’ont fait… Ma Nagini… » Lentement, Tom glissait sa main sous la tête de l’animal comme pour lui donner une caresse réconfortante. Or, son geste était bien superficiel, presque hypocrite, puisque le bout de ses doigts n’effleurait qu’à peine la peau du serpent. « Tu ne peux plus rester en ville. Il faut que tu restes avec moi, comme je te l’avais dit. » Pendant que Tom lui parlait, il soignait la blessure par balle de Nagini en invoquant le sort Vulnera Sanentur. Depuis qu’il avait retrouvé la jeune femme serpent il y a quelques jours grâce à Bellatrix, Tom n’avait eu de cesse de lui suggérer sous forme d’ordre de rester avec lui. Par sécurité. Autant pour elle que pour lui. Mais aussi parce qu’il refusait que son précieux animal reste en compagnie de ce moldu dont il voulait plus que tout au monde se débarrasser. Faute de temps, il n’avait pas pu encore le faire. Faute de domicile, il n’avait pas pu forcer Nagini à le suivre. Maintenant qu’il avait sa boutique, les choses étaient différentes. Toujours pas de temps pour exécuter Jacob en revanche. Mais ça viendrait. « Si tu continues de t’exposer avec ton soucis qui se manifeste de plus en plus, les moldus vont te tuer, Nagini. Ils sont si stupides qu’il est impossible pour eux d’entrevoir une autre solution. Alors que tu es si précieuse… Extraordinaire... Tu viens avec moi cette fois-ci. Personne d’autre que moi ne peut te protéger. » Forçant l’invitation, Tom tendait son bras à son animal pour qu’elle vienne s’enrouler autour de lui. Autant qu’elle le fasse de son plein gré, car même si d’habitude il ne se gênait pas pour ça, il aimerait éviter de se servir d’un quelconque sortilège impardonnable contre elle pour la contraindre. Elle était la seule qu’il ne maltraitait pas. Et il aimerait que les choses restent ainsi en vertu du lien qui les unissait profondément.
(c) SIAL

Revenir en haut Aller en bas
Nagini Jedusor

Nagini Jedusor

Dies irae ((Nagini x Tom)) Dfd4d2f00f42db9bad9f024381f2d4d899756bb8
▿ Ton univers : Harry Potter
▿ Date de naissance : 23/02/1985
▿ Age : 39
▿ Métier : Travaille pour le cirque Morow.
▿ Quartier : Hogwarts Place
▿ Côté cœur : Dies irae ((Nagini x Tom)) Jackini3
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Maledictus
▿ Horcruxe
▿ Pseudo : Lioune
▿ Avatar : Claudia Kim
▿ Copyright : Oolympia | Tumblr
▿ Disponibilités rp : Toujours disponible.
▿ Autre(s) compte(s) : Team Willou.
▿ Messages : 662
▿ Points : 2281
▿ Date d'inscription : 25/02/2022
▿ Notes :
Dies irae ((Nagini x Tom)) 15f354503d83c0b28353684c6a596844

RPS En cours
Sadako | Heracles | Tom [FB] | Scorpius | Tom | Credence | Jackie

RPS Terminés
Hisoka | Rolf | Neville | Queudver | Alucard | Kreattur

Dies irae ((Nagini x Tom)) Tumblr_op4l0rMtmb1ri1csjo7_540



Jeu 21 Avr - 18:13



Dies Irae



feat. Tom



Incontrôlable… Cette fatalité, Nagini ne la connaît que trop bien. Son don, sa malédiction, elle le maîtrise dans une moindre mesure… mais cette maîtrise s’estompe à mesure que le temps passe et que ses compétences se retrouvent amenuies. C’est un cercle vicieux. L’angoisse la transforme, sa transformation angoisse, l’angoisse de sa transformation angoisse ceux qui croisent sa route et leur angoisse ajoute à sa propre panique… Et plus elle redoute de ne plus jamais être capable de se retransformer, plus y parvenir bel et bien lui est compliqué… Des cris de terreur pure ont accompagné son chemin tandis qu’elle tentait, tant bien que mal, de rejoindre un territoire moins hostile. Elle faisait mine de mordre quelques jambes, mais sans intention réelle de faire du mal, pas cette fois, elle veut juste être libérée de ce poids, elle veut juste qu’on la laisse tranquille, se retransformer si elle le peut à l’abri des regards et se terrer dans l’anxiété la plus pure. Des gars parmi les plus coriaces ont dégainé les fusils de chasse et tentent à présent d’atteindre leur cible, il s’en est fallu pour qu’une balle traverse sa peau écailleuse… Elle sait difficilement prendre la mesure de son corps imposant… Un coup, un autre, et finalement…. La créature hurlerait de souffrance si elle en était capable. A la place, elle se roule en boule, terrassée par la douleur ressentie en cet instant. L’envie, pressante, violente, de déployer ce qu’il lui reste d’énergie pour refermer sa large gueule sur le chasseur impétueux qui a osé l’attaquer la prend de court presque comme un vieux réflexe, mais elle n’a rien le temps de faire.

Il est là. Elle avait entendu sa voix l’appeler mais n’avait pas été certaine qu’il s’agisse véritablement de lui. Encore maintenant, elle sait difficilement faire la part entre ce qu’elle a le sentiment qu’ils ont partagé et ce qu’ils partagent vraiment. Il est à la fois une ombre jetée sur sa vie et une figure protectrice, quelqu’un dont son inconscient appelle constamment la présence, et quelqu’un qu’elle devrait fuir… Elle le sait intrinsèquement lié à ses souvenirs oubliés, intrinsèquement lié à elle, mais elle en sait finalement si peu… Ce qu’elle sait en revanche, c’est qu’un vent de reconnaissance la traverse au moment d’entendre son sort atteindre sa cible… Toute empathique puisse-t-elle être, Nagini n’a guère de compassion envers celui qui se tord à présent de douleur et qui l’a fait souffrir le premier… La proximité pourtant dangereuse de celui qui fut son maître lui semble étrangement apaisante. Quand elle l’entend prononcer ces mots, mon serpent, ils lui semblent justes…

Le serpent se replie encore davantage sur lui-même au moment de sentir le sorcier approcher de lui, mais ses paroles rassurantes, enjôleuses, ont sur elle un effet inexplicablement apaisant… ses excuses ont l’air étrangement sincère. La douceur de sa voix tout autant. Cette voix éveille en elle cette émotion oubliée mais jamais lointaine. La reconnaissance se mêle à quelque chose qui ressemble à s’y méprendre à de la dévotion, à de la dépendance. Au fond, d’elle, elle ressent, résolument, furieusement, qu’elle lui doit tout. Et que le rejeter ou montrer les crocs, au sens propre, serait manquer considérablement de reconnaissance, à son adresse. Elle ne dit pourtant rien, elle ne répond pas quand il s’adresse à elle dans cette langue qu’elle n’a jamais entendu parler – du moins le pense-t-elle – en dehors de lui, et lui dit qu’elle doit venir avec lui… Il a sans doute raison, oui. Elle ne peut pas rester. Rester, c’est mettre ces civils en danger. Mettre Jacob en danger, songe-t-elle avec une angoisse redoublée. Mais elle ne veut pas partir, abandonner tout ce qu’elle connait pour qui elle ne connaît pas, même si elle a l’intuition de le connaître. Elle se laisse néanmoins soigner avec une docilité qui la prendrait presque de court elle-même. Elle redresse doucement la tête quand il lui propose une fois de plus de le rejoindre.

« Merci… » siffle-t-elle, toujours sous sa forme de serpent. « Mais je ne peux pas… » Elle ne peut pas tout quitter, elle ne peut pas abandonner Jacob au moment où il a peut-être, plus que jamais, besoin d’elle. « Je ne vous connais pas… » Elle se corrige d’elle-même, sans que rien ne l’y oblige, comme en réaction à sa colère proverbiale dont elle devine pourtant qu’elle ne lui a jamais été adressée. « Je vous connais mais je ne vous reconnais pas. » Elle laisse son regard glisser vers celui que le mage noir avait, plus tôt, savamment torturés. « Combien d’hommes sont morts à cause de moi ? »


Code by Laxy
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité



Jeu 8 Déc - 17:22



Dies Irae





Sa colère était indescriptible. D’une violence inouïe. Elle fragilisait le peu d’attachement que le Seigneur des Ténèbres avait pour la créature — attention tout de même à ne pas m’éprendre un tel sentiment pour de l’amour. Ce n’était rien d’autre que de la possessivité, la même que l’on pouvait ressentir vis-à-vis d’un objet qu’on clamait comme étant sien. Tom était un fétichiste, un collectionneur de biens et Nagini restait sa pièce la plus rare et la plus précieuse. Alors, l’entendre dire qu’elle ne pouvait pas le suivre parce qu’elle ne le connaissait pas lui donnait l’envie profonde de la saigner à blanc et de lui trancher la tête. Dans son vocabulaire pourtant vaste, tout mot en lien avec la négation à son encontre était banni et valait mort douloureuse et tortures. Ainsi donc elle n’était pas à lui ? Il la détaillait et l’écoutait parler, crispé, mais arrivait malgré tout à maintenir un calme d’apparat — la bête était déjà assez effrayée comme ça, hors de question qu’elle lui file entre les doigts, même si, à ses yeux, elle empirait son cas. « Je vous connais, mais je ne vous reconnais pas. » Narcissique, il n’y avait rien de pire pour Tom que l’ignorance et la négation de sa personne. Elle ne le reconnaissait pas… Même après toutes ces années de collaboration prolifique ? Trop autocentré, il ne cherchait même pas à la questionner sur ce sujet et s’inquiétait encore moins de son amnésie. Pour lui, convaincu qu’il était impossible d’oublier une personne comme lui, elle feignait la perte de mémoire par pure lâcheté afin de ne pas le rejoindre à nouveau dans leur entreprise de destruction pour un monde meilleur. À ses yeux, elle ne valait pas plus qu’une traitresse présentement. Mais le souci avec Nagini, c’est qu’elle avait un pouvoir sur lui qu’elle ignorait tout bonnement : elle portait en elle un bout de son âme. Donc, toute traitresse qu’elle fût pour lui, il ne pouvait décemment pas la tuer sans mettre à mal sa propre existence. Alors, le comportement de Nagini qu’il pensait faux le contraignait à chercher à comprendre, à s’intéresser à elle alors que, habituellement, ce genre de considération lui coulait dessus. Il n’avait jamais vu les gens et ses semblables autrement que comme des pions et des pantins malléables à souhait — en partant de ce postulat, pourquoi diable perde du temps en s’intéressant à leur petite personne ? Il s’exprimait encore en fourchelang lorsque’il lui répondait : « J’avais un tout autre visage lorsque tu m’as connu, Nagini. J’étais plus âgé, plus pâle. » Plus faible. Plus vaporeux. Tout ça à cause de ce foutu gamin et de l’amour de sa mère. La fabrication des horcruxes n’avait pas aidé, mais jamais Tom ne reconnaitra qu’il avait une grande part de responsabilité dans sa propre destruction. Parfois, Tom oubliait tout simplement qu’il avait l’apparence de ses dix-sept ans, qu’il en avait en réalité vingt-cinq avec la mentalité d’un homme de plus de soixante-dix ans et donc que peu de personnes l’avaient connu ainsi. N’importe qui serait déstabilisé par une telle dichotomie, mais pas lui. Il était même ravi de cette splendeur retrouvée. « Mais ce monde m’a redonné ma force et la vigueur de ma jeunesse. C’est moi, Voldemort, ton maitre. » Un frisson déchirait son échine dès l’instant où il prononçait ce nom qu’un bon nombre avait craint et craignait encore. Impossible pour lui de retenir cet insupportable sourire plein de suffisance dès que son surnom avait franchi la barrière de ses lèvres. Rien qu’à son évocation, il avait l’impression de retrouver toute sa force et sa splendeur d’antan dont lui seul était convaincu. Il se sentait invincible seulement grâce à ce nom terrifiant alors que c’était bien loin d’être le cas comme l’avaient prouvé Harry Potter et toustes celleux qui l’aidèrent dans sa quête.

Sa colère ne s’était pas dissipée, mais il y a bien longtemps déjà que Voldemort savait jongler entre sa véritable nature et celle qu’il avait, fut un temps, montré au monde pour les tromper. Un mélange entre Tom Jedusor et Voldemort se révélait à Nagini. Il avançait à nouveau sa main sur l’animal, caressant plus franchement sa tête cette fois-ci, laissant ses doigts courir sur son corps. Son geste restait néanmoins bref — sa prétendue tendresse avait ses limites. Le peu qu’il montrait le dégoutait déjà assez comme ça. « Un traitre a tranché ta sublime tête, ma Nagini. » Il évoquait bien évidemment sa mort tragique, ce moment terrible où Neville Londubat, un sang pur, avait décapité son horcruxe à l’aide de l’épée de Godric Griffondor. La simple évocation de cet acte infâme suffisait à alimenter la colère bien pugnace du sorcier qui en voulait à la terre entière pour tout un tas de prétextes. Les sangs purs alliés aux sang-mêlés, voire pires aux sangs de bourbe, méritaient tout autant la mort et Tom considérait encore plus avec dédain leur existence — un véritable gâchis. Encore plus lorsque ces derniers se mettaient en travers de son chemin pour des idéaux pathétiques et meurtriers pour la préservation de leur race qui, selon la rhétorique ignoble de Voldemort, était la seule digne d’exister en raison de sa pureté. Alors, s’il devait en tuer un millier pour la protéger, pour protéger les siens, il le ferait sans sourciller. « Personne n’est mort à cause de toi. Je t’interdis de penser une chose aussi absurde. Ses imbéciles ont précipité d’eux-mêmes leur mort en s’attaquant au trésor que tu es. Ils ne méritaient pas de vivre. Ils pourrissaient le monde à cause de leur médiocrité et leur débilité. Tu mérites de vivre, pas eux. » Son sang-froid au sujet de la mise à mort de ces êtres humains étaient absolument terrifiant. Une chose qu’il contrebalançait avec ce charme naturel dans sa voix, son regard pourtant faussement chaleureux, mais dans lequel n’importe qui tomberait. « Tu ne peux pas rester seule, Nagini. Ni faire confiance à qui que ce soit, hormis moi. Ces… moldus chercheront toujours à te tuer, même ceux qui prétendent le contraire. C’est dans leur sang malade, ils ne peuvent pas s’empêcher de massacrer ce qui échappe à leur logique et à leur cerveau atrophié par leur sous-évolution. Je suis le seul réellement capable de te protéger. Comme je l’ai toujours fait. » Amusant de voir à quel point il était aux abois et désespéré à l’idée de récupérer son horcruxe. Ce n’était pas pour elle qu’il avait peur, mais pour lui. « Tu dois venir. J’ai bien peur que tu n’aies guère le choix. » Malgré son apparente douceur, son autorité primait dans sa voix ainsi que sa sévérité capricieuse dans ses yeux.
Code by Laxy
Revenir en haut Aller en bas
Nagini Jedusor

Nagini Jedusor

Dies irae ((Nagini x Tom)) Dfd4d2f00f42db9bad9f024381f2d4d899756bb8
▿ Ton univers : Harry Potter
▿ Date de naissance : 23/02/1985
▿ Age : 39
▿ Métier : Travaille pour le cirque Morow.
▿ Quartier : Hogwarts Place
▿ Côté cœur : Dies irae ((Nagini x Tom)) Jackini3
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Maledictus
▿ Horcruxe
▿ Pseudo : Lioune
▿ Avatar : Claudia Kim
▿ Copyright : Oolympia | Tumblr
▿ Disponibilités rp : Toujours disponible.
▿ Autre(s) compte(s) : Team Willou.
▿ Messages : 662
▿ Points : 2281
▿ Date d'inscription : 25/02/2022
▿ Notes :
Dies irae ((Nagini x Tom)) 15f354503d83c0b28353684c6a596844

RPS En cours
Sadako | Heracles | Tom [FB] | Scorpius | Tom | Credence | Jackie

RPS Terminés
Hisoka | Rolf | Neville | Queudver | Alucard | Kreattur

Dies irae ((Nagini x Tom)) Tumblr_op4l0rMtmb1ri1csjo7_540



Mar 13 Déc - 20:02



Dies Irae



feat. Tom



Est-ce son visage, si différent, qui fait que Nagini peine à le reconnaître, à savoir exactement à qui elle a affaire ? La Maledictus en doute. Elle ne saurait pas davantage fixer sur ses rétines reptiliennes l’apparence d’un autre homme. Elle n’a, concernant Lord Voldemort, aucun souvenir concret. Tout ce qu’il éveille en elle tient de l’émotion la plus pure. Une dévotion totale, un sentiment d’appartenance sans doute encore exacerbé par la forme qu’elle revêt actuellement. Elle sait qu’il est de son devoir le plus absolu que de le suivre, mais elle a beau ressentir cette obligation – cette nécessité – au plus profond de ses chairs serpentines, elle ne sait pas pour autant à qui elle a affaire… elle devine qu’il est dangereux, que son destin pourrait changer à tout jamais en sa compagnie. Elle sait que par nombre d’aspects, elle devrait trouver cela dangereux et inacceptable… et dans le même temps, elle devine également qu’elle ne se supportera pas si elle doit refuser cette invitation tacite.

Elle ne peut s’empêcher de songer à Credence, et à combien elle lui en a voulu de l’abandonner pour rejoindre Grindelwald… N’est-elle pas, pourtant, en train de faire exactement la même chose ? Non, c’est différent… Elle a le choix sans l’avoir. Elle est liée à cet homme d’une manière que peu seraient susceptibles de comprendre. Une partie cruciale de lui est concentrée en elle. Prise entre deux feux, celui de sa raison et de son devoir, elle se sent tiraillée, et chaque parole calme et enjôleuse de son interlocuteur ajoute à ce sentiment. Elle n’aurait pas été capable de donner le nom de son ancien maître (de son maître actuel) à quiconque aurait souhaité l’entendre, mais au moment de l’entendre, elle a le sentiment d’avoir toujours connu ce nom, comme s’il lui avait préexisté. Oui, il ne fait aucun doute qu’il reste son maître. Elle pourrait bien vouloir s’enfuir dans toutes les dimensions du monde que les choses ne changeraient pas pour autant. Elle ne peut pas fuir l’influence qu’il a sur elle. Elle ne peut pas lutter contre son emprise. Alors, que lui reste-t-il à faire ? Elle l’ignore. Elle sait seulement que lorsqu’il avant doucement ses doigts fins jusqu’à sa tête pour en caresser le sommet, elle ne bouge pas et se sent même apaisée. Elle ne cherche pas à refermer ses crocs sur sa main, elle ressent seulement… un soulagement, celui d’être comprise sous sa forme la plus monstrueuse.

Un traître lui a tranché la tête, c’est ce qu’il lui apprend. Elle serait donc… morte ? Nagini n’en a plus aucun souvenir, pourtant, à l’évocation de cet épisode, elle pense voir briller la lame tranchante d’une longue épée, quelque part dans les tréfonds les plus reculés de sa mémoire. Elle est morte, elle en est convaincue, à présent. Elle est morte et elle a donné la mort… N’était-ce pas dans l’ordre des choses ? Cet homme prétend qu’il serait absurde de sa part de penser qu’aucun homme ne soit mort à cause d’elle, mais elle les a tués. Et quand elle les a tués, elle ne s’est pas interrogée un seul instant sur ce qu’ils pourraient bien attendre d’elle. Non, elle s’est contentée d’obéir aux ordres. A ses ordres. Et elle a aimé ça. Elle s’est sentie utile. Elle s’est sentie aimée. Elle s’est sentie… à sa place.

Quand son interlocuteur lui fait comprendre qu’elle ne peut pas rester seule, elle veut lui rétorquer que seule, elle ne l’est pas. Elle l’a longtemps été, mais pas ici, pas maintenant. Elle a Jacob. Mais elle ne peut se permettre de parler de lui, alors elle se tait, et elle l’écoute, se laisse séduire par la moindre de ses paroles réconfortantes. Et s’il était réellement le seul capable de la soutenir et de l’aider. Est-ce si improbable ? Non. Jacob est merveilleux, Jacob fait tout ce qu’il peut pour elle, mais Jacob ne peut pas la sauver. Personne ne le peut. En dehors de lui… qui peut probablement la sauver de tout… en dehors du plus important, bien sûr… En dehors de lui.

« Où comptez-vous m’emmener ? » demande-t-elle, sans contester son ordre, alors qu’il lui demande de venir avec lui. « Qu’attendez-vous de moi ? »

Code by Laxy
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité



Dim 12 Fév - 16:06



Dies Irae





Tom aurait pu se satisfaire des réponses de Nagini. Elle acceptait de venir, acceptait de recevoir des ordres de sa part. Elle courbait l’échine. Or, le sorcier était amer, fou de rage — les pensées de la maledictus au sujet de Jacob salopaient tout. Depuis le début, il était dans sa tête, épiant le moindre de ses mouvements de pensées pour intercepter une possible information susceptible de l’intéresser. Severus Rogue avait prévenu Harry Potter au sujet des dons de legilimens redoutables de Voldemort — son art était si maitrisé et son don si sophistiqué qu’il était parfois purement et simplement indétectable. Jacob sentait par exemple lorsque Queenie lisait par mégarde ou nom son esprit, mais avec un sorcier de l’envergure de Tom, ce sentiment était bien souvent inexistant. Elle s’ajoutait à la faculté qu’il avait de duper sa victime en manipulant ses souvenirs et ses pensées qu’elle pensait véritables. Il avait trompé Harry de cette manière quand il lui fit croire qu’il détenait son parrain au Département des Mystères pour l’attirer vers la Prophétie, par exemple. Ici, il n’était pas question de manipuler Nagini dans cette voie, mais de simplement s’asseoir dans sa tête et écouter ce que son cerveau avait à dire au sujet de Jacob Kowalski pendant que Tom s’acharnait à la convaincre de la suivre, l’air de rien. Et voilà que tout lui avait été déballé avec une facilité déconcertante. Sa petite manipulation n’avait pas réellement fonctionné comme son horcruxe s’accrochait à l’affection qu’elle nourrissait pour ce moldu, sentiment qui semblait partagé. Difficile de l’isoler et de la garder pour lui si elle se pensait aimée et soutenue. Il ne put s’empêcher d’esquisser un sourire quand il remarquait à plusieurs reprises qu’elle se laissait finalement charmer par ses paroles, mais le feu reprenait chaque fois que Jacob redevenait sa pensée principale. Tom avait envie de vomir en voyant l’importance qu’il avait pour elle et en captant les émotions que créaient les pensées heureuses de Nagini au sujet de Jacob. L’amour était un sentiment qui l’avait toujours profondément révulsé et de voir que son serpent, son horcruxe pouvait avoir de l’affection pour une autre personne que lui, pour un moldu qui plus est… Il devenait réellement difficile pour lui de ne pas lui faire du mal. Il se sentait profondément insulté et son égo piétiné de la pire des façons. Un moldu qui lui passe devant… Quelle horreur.

Un jour il règlerait le compte de Jacob Kowalski, mais… Pas tout de suite. Ses vindictes personnelles passaient au second plan pour le moment puisqu’une idée venait de jaillir de son cerveau, certes malade, mais toujours riche en coups tordus lorsque Nagini lui demandait ce qu’elle attendait de lui. Il usait encore du fourchelang: « Tu seras mes yeux et mes oreilles en ville. » lui répondit-il du tac au tac. L’avantage de Nagini, c’est que, à contrario de Tom qui n’a pas su tirer avantage de sa nouvelle apparence, elle avait su se faire apprécier et tisser des liens dans ce nouveau monde. Elle fréquentait donc des gens qui pouvaient potentiellement intéresser les affaires du sorcier. Bien entendu, si elle avait réussi cet exploit, c’est parce que Nagini avait réellement de bons côtés contrairement à son maître dont il n’y avait absolument rien de sympathique à tirer. Tom ne le voyait effectivement pas de cette façon puisqu’il en avait que faire de la prétendue personnalité attachante de Nagini. Même si Jacob Kowalski le dégoutait profondément en raison de sa race, le fait que Nagini se soit entichée visiblement de lui (et réciproquement) était un atout pour le Seigneur des Ténèbres. En effet, il avait deviné le lien entre Queenie et Jacob, la même Queenie qui avait un pied dans le monde de Grindelwald. Si Nagini pouvait lui apporter des informations en ce sens, il ne cracherait pas dessus : savoir les plans et mouvements de son second ennemi offrait un avantage considérable. Il ignorait encore que Jacob était très proche d’Albus et que Nagini elle-même l’avait brièvement rencontré en tant qu’humaine. Dès que cette information tomberait dans son oreille… L’aide de Nagini serait encore plus nécessaire. Tom ne pouvait pas s’approcher de lui, ne souhaitant pas prendre le risque de s’exposer une nouvelle fois, mais surtout parce qu’Albus était le seul homme qui le terrifiait profondément en ce bas monde. Bien entendu, pour que Nagini adhère à cette mission d’espionnage, Tom lui fit miroiter une certaine contrepartie. « En échange, je serai également tes yeux et tes oreilles si jamais quiconque à pour projet de te détruire. Je serais ton bouclier. De la même façon que tu es le mien. » Il chatouillait à nouveau le menton du serpent du bout de ses doigts avec un sourire qui apparaissait comme doux grâce à son visage angevin, mais il n’en était rien. Tout comme ses promesses qui sonnaient faux. Elles avaient malgré tout une part de vrai puisque sous aucun prétexte il ne devait arriver malheur à Nagini en raison du trésor qu’elle renfermait en elle. « Même ceux de notre race sont traitres, Nagini. On ne peut compter que sur l’un et l’autre, souvient-en. A la moindre chose suspicieuse… Il faut s’en avertir. » Sa mine était grave. Sa peur était parfaitement dissimulée, mais présente constamment au fond de lui. Sans ses horcruxes à disposition, il craignait réellement pour sa vie. Et malheureusement, en l’absence de Bellatrix, Nagini était la seule qui pouvait l’aider. Peut-être Willow avec le temps… Mais Tom ne misait clairement pas là-dessus.

Il finit par se relever et toisait Nagini de toute sa hauteur pour répondre enfin à sa question première. « Te sens-tu capable de reprendre ta forme humaine ? » Il avait deviné qu’elle n’était pas encore totalement sous l’emprise de la malédiction grâce aux souvenirs qu’il avait captés dans sa cervelle quand elle avait pensé à Jacob. « Je vais te montrer où je vis, où tu vivras quand tu ne pourras plus être humaine. Mais il faut retourner en ville et tu risques d’attirer les regards sous cette forme. » Tom ne l’attendit pas nécessairement. Il ne cherchait pas non plus à l’aider ou à s’expliquer davantage. Elle n’avait nul autre choix que de le suivre de toute manière alors à quoi bon gaspiller encore un peu plus sa salive ? Il se tournait alors, dos à elle, et commença à rebrousser chemin dans la forêt.
Code by Laxy
Revenir en haut Aller en bas
Nagini Jedusor

Nagini Jedusor

Dies irae ((Nagini x Tom)) Dfd4d2f00f42db9bad9f024381f2d4d899756bb8
▿ Ton univers : Harry Potter
▿ Date de naissance : 23/02/1985
▿ Age : 39
▿ Métier : Travaille pour le cirque Morow.
▿ Quartier : Hogwarts Place
▿ Côté cœur : Dies irae ((Nagini x Tom)) Jackini3
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Maledictus
▿ Horcruxe
▿ Pseudo : Lioune
▿ Avatar : Claudia Kim
▿ Copyright : Oolympia | Tumblr
▿ Disponibilités rp : Toujours disponible.
▿ Autre(s) compte(s) : Team Willou.
▿ Messages : 662
▿ Points : 2281
▿ Date d'inscription : 25/02/2022
▿ Notes :
Dies irae ((Nagini x Tom)) 15f354503d83c0b28353684c6a596844

RPS En cours
Sadako | Heracles | Tom [FB] | Scorpius | Tom | Credence | Jackie

RPS Terminés
Hisoka | Rolf | Neville | Queudver | Alucard | Kreattur

Dies irae ((Nagini x Tom)) Tumblr_op4l0rMtmb1ri1csjo7_540



Mar 21 Fév - 21:34



Dies Irae



feat. Tom



C’est étrange, la docilité naturelle qu’elle affiche en présence de cet homme. Elle ne le fait pas exprès, c’est plus fort qu’elle. D’aucuns se serviraient de l’heureux prétexte d’être soumis à un sortilège d’imperium pour justifier une telle indolence, mais pour sa part, elle sait que l’excuse serait absurde et facile. Elle a l’instinct de lui obéir parce qu’elle le veut, parce qu’une part d’elle ne saurait en rien oublier tout ce qu’il a fait pour elle… tout ce qu’il serait encore prêt à faire pour peu qu’elle obéisse à ses directives. Son idylle inavouée avec Jacob est belle et confortable certes, mais elle est un rêve voué à l’échec. Elle deviendra tôt ou tard un monstre dénué de forme humaine. Et ce jour-là, Jacob fuira comme tous les autres avaient fui avant lui… Sa persévérance n’aura servi à rien, il admettra son échec et lui tournera le dos. Personne ne l’entendra. Personne ne la comprendra. Personne ne sera là pour l’aider, la soutenir et lui adresser ce quelque chose qui ressemble à de l’affection et qui lui fait tant de bien. Personne en dehors de Lord Voldemort. Alors oui, elle entend ses ordres, et non seulement elle les intègre mentalement, mais elle tient à les respecter à la lettre. Elle y tient au risque de décevoir le seul qui ne l’aura probablement jamais déçue tout au long de son existence.

Être ses yeux et ses oreilles, ça ne semble, sur le principe, pas si difficile. Même si cela implique probablement de trahir tous ceux qu’elle approcherait de trop près. Jacob, en cherchant à tout prix à la protéger et à la sauver, se retrouverait probablement aisément dans la ligne de mire de son maître – à moins de réussir à le laisser en dehors de tout ceci ? Elle a l’idiot espoir de pouvoir un tel miracle. Sans savoir qu’il est d’ores et déjà trop tard pour cela. Définitivement trop tard pour cela. Ce qu’il lui promet en retour est une de ces choses qu’elle recherche désespérément : du soutien, être protégée. Qu’il l’aide face à tous ceux qui pourraient décider, d’une manière ou d’une autre, de lui nuire. Au fond, elle se doute qu’il n’a probablement pas tort… Même s’il est des personnes dans ce nouveau monde dans lesquelles elle souhaite croire, de toutes ses forces, ces personnes ne la comprendront jamais totalement, seront tôt ou tard impuissantes à l’aider. On ne peut compter que l’un sur l’autre. Ces mots la touchent plus qu’elle ne le pensait. Elle veut pouvoir compter inconditionnellement sur lui. Mais pour que ce soit le cas… Il faut qu’il puisse compter inconditionnellement sur lui. C’est dans l’ordre des choses.

« Je vous répéterai tout ce que je sais », s’entend-t-elle lui promettre comme si c’était la chose la plus logique, naturelle et évidente du monde. Est-ce pour autant qu’elle sera capable de tenir cette promesse ? La vérité, c’est qu’elle n’en sait absolument rien. Mais au moment de dire ces mots, elle y croit réellement dur comme fer. Elle n’a même aucune hésitation à ce sujet.

L’homme se redresse et lui suggère de reprendre sa forme humaine. Comment a-t-il deviné qu’elle n’était pas entièrement captive de sa forme reptilienne ? Elle n’en sait rien, mais ce n’est pas bien important à ses yeux. Elle se sent soulagée, en réalité, qu’il le sache sans qu’elle ait besoin de lui dire quoi que ce soit. A ses yeux, c’est la preuve irréfutable du lien unique qui est le leur. Il sait reconnaître ce qui échapperait peut-être à la compréhension d’autres. Elle ne répond pas. Une démonstration vaut mieux que des mots. Oui, elle se sent capable de reprendre sa forme humaine, même si, en compagnie de Tom Jedusor, cette forme lui est moins encombrante. Il lui donne l’impression de pouvoir exister en tant que monstre, sans le moindre besoin de s’en justifier. Alors, sous les yeux de son maître, elle se transforme et reprend sa forme initiale.

« Je vous suis », dit-elle alors. Elle a parlé fourchelangue pour prononcer ces mots, sans même s’en rendre compte. Comme un réflexe.

Il ne l’attend pas quoi qu’il en soit, il lui tourne le dos. Il ne tient qu’à elle de suivre ses pas, ce qu’elle fait, obéissante.


Code by Laxy
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé




Revenir en haut Aller en bas
 
Dies irae ((Nagini x Tom))
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
MAD WORLD :: FLOOD :: Archives :: rps-
Sauter vers: