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| (Terminé) Je suis désolée... ⊹ Clarke | |
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▿ Ton univers : The 100
▿ Date de naissance : 26/06/1997
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▿ Quartier : La campagne, elle rettape une vieille ferme avec Clarke Griffin.
▿ Côté cœur : Célibataire
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Mar 15 Fév - 16:23 |
| Peu à peu, les souvenirs d’Octavia se réveillaient. Elle avait encore tellement de choses à apprendre sur elle-même, sur son monde. Parfois, les choses étaient très difficiles à comprendre, car elle n’avait pas tous les éléments nécessaires pour l’aider. Simplement quelques images, des voix, des sensations et parfois des souvenirs un peu plus long, ne dépassant pas souvent plus de quelques minutes d’absence. Après s’être souvenue de Blodreina, Octavia avait eu besoin de beaucoup de repos, tant cette épreuve avait été intense mentalement. Même si elle s’était souvenue plusieurs jours plus tôt, la brune avait toujours du mal à accepter qui elle était. À chaque fois qu’elle se rendait dans la salle de bain de son appartement, elle voyait ce miroir brisé et avait l’impression de revoir Blodreina à l’intérieur, l’espace de quelques secondes. Cette histoire l’avait marqué, surtout qu’il avait été le dernier souvenir d’elle pendant quelques jours. Un souvenir qui la hantait chaque nuit. Car chaque nuit, elle se voyait encore et encore envoyer les gens dans la fosse, leur donner la mort et elle se voyait même apporter cette nourriture à sa bouche.
Sauf que la nuit avait été très longue pour Octavia, cette fois encore. La vieille au soir, alors que la brune tentait de se vider l’esprit, un nouveau souvenir lui été revenu. Cette fois-ci, il ne concernait pas vraiment Octavia et une fois encore, Bellamy n’était pas présent. Dans ce souvenir, il y avait un visage masculin, qu’Octavia avait du mal à distinguer, mais elle savait que ce n’était pas son frère, mais il y avait également Clarke, elle et… Madi. Debout au beau milieu de son salon, la brune s’était stoppée, laissant les images défiler devant ses yeux, revivant la scène comme si elle était réelle. Cette enfant inconsciente, la joie de Clarke à l’idée de la revoir, puis rapidement les larmes qui exprimaient ce qu’elle venait de comprendre. Madi respirait, mais été incapable de réagir, de répondre, de regarder. Elle était consciente, car il y avait toujours une activité cérébrale, mais elle ne pouvait plus bouger. Les larmes de Clarke, ses cris de douleur. Tout cela était dur à entendre. O’ pleurait dans son souvenir, mais elle versait également quelques larmes en se souvenant. Voilà que Clarke s’était emparée de cette arme. Il n’était pas difficile de comprendre ce qu’elle voulait faire, son regard la trahissait. Sauf qu’Octavia l’en avait empêché, en posant sa main sur la main armée de Clarke, elle l’empêchait de faire un tel acte. Octavia refusait de la laisser vivre avec cela. Alors elle s’était emparée de l’arme. Elle devait le faire pour son amie. Ce n’était pas avec gaieté de cœur qu’elle s’apprêtait à mettre fin aux souffrances de Madi. Ses larmes, son regard, tout cela exprimé la tristesse d’Octavia à cet instant. Puis Clarke avait joué son rôle de mère, rassurant son enfant, lui disant qu’elle ne devait pas avoir peur, lui disant qu’elle devait se concentrer sur sa voix. Clarke s’était mise à chantonner pour sa fille, malgré la peine qui l’avait envahi, puis elle avait regardé Octavia. C’était le moment, elles étaient prêtes -si elles pouvaient vraiment l’être un jour-. Alors Octavia avait armé son pistolet avant de le poser sur Madi, juste au niveau du cœur. Elle se souvenait de ses larmes, de sa dernière phrase disant à Madi que son combat était terminé, puis plus rien. Le souvenir d’Octavia s’arrêtait là. Sauf qu’elle s’était souvenue de la mort de Madi juste avant de voir toutes ces images. Était-elle la meurtrière de Madi ? Avait-elle réellement appuyé sur la gâchette ? Pourquoi est-ce que son souvenir s’était arrêté juste à ce moment-là ? Mais même si elle avait bien appuyé, même si elle avait ôté la vie de Madi, cette fois, elle n’était pas vraiment coupable. Elle l’avait fait pour Clarke, pour Madi. Malgré tout, avoir la mort de cette dernière sur la conscience était très douloureux. En se réveillant de ses pensées, la brune avait ressentit le besoin de s’asseoir, alors qu’elle avait déjà remarqué que ce qu’elle tenait dans les mains était désormais en train de se renverser sur le sol. La brune porta alors une main au visage, essuyant les quelques larmes qui ruisselaient. Que devait-elle faire avec ce souvenir ? Devait-elle prévenir Clarke ? Peut-être par lâcheté ou alors par amitié, la brune avait pris la décision de se taire.
C’était sans doute la pire idée de sa vie. Elle n’avait pas réussi à fermer l’œil de la nuit, se retournant dans son lit, se levant toutes les cinq minutes pour aller à la fenêtre, boire un verre d’eau, faire quelques pas… Foutu cerveau. Toute la matinée avait défilé et Octavia avait été incapable de faire la moindre chose, se repassant les images sans cesse. Pensant sans arrêt à Clarke, au fait qu’elle avait le droit de savoir. Sauf qu’Octavia ne voulait plus revoir Clarke, elle ne le pouvait pas. Et comment être capable de lui expliquer cela ? Pour essayer de ne pas y penser, la brune avait passé une bonne partie de l’après-midi en dehors de son appartement. Elle avait marché des heures durant, dans les coins les plus déserts de la ville. Mais rien n’y faisait, la brune n’arrivait pas à arrêter d’y penser.
Alors que la nuit était tombée depuis une bonne heure maintenant, la brune se retrouva devant chez Clarke. Hésitant pendant de longues minutes. Devait-elle frapper ou repartir ? Après un long soupire, la brune leva le poing, avant de frapper à la porte.
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▿ Ton univers : The 100 (série).
▿ Date de naissance : 14/10/1994
▿ Age : 30
▿ Métier : Etudiante en médecine. Dessine des vêtements, quand elle en trouve le temps.
▿ Quartier : A la campagne, dans une vieille ferme qu'elle retape avec Octavia. (Anciennement, à Raccoon Square, dans un petit appartement.)
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Lun 28 Fév - 14:46 |
| Chaque jour qui passait semblait apporter davantage de malheurs et de douleurs à Clarke. Chaque jour qui passait faisait passer le précédent pour un jour meilleur. Chaque jour qui passait, Clarke avait l'impression de sombrer un peu plus et d'être incapable de se relever. Octavia était là, mais refusait de lui parler. Bellamy était là, mais depuis son retour, tous les événements s'étaient enchaînés et avaient rendu leur situation impossible. Ces retrouvailles ne lui avaient pas apporté la joie, le bonheur ou le réconfort qu'elle avait espéré. Ou plutôt, ces émotions avaient vite laissé place à d'autres. La peine. La colère. La tristesse. Clarke était heureuse de le savoir en vie et en sécurité. Elle était heureuse de savoir qu'il était là, pas loin. Mais Clarke était malheureuse de savoir qu'il était là, si loin, en réalité. Les distances imposées étaient difficiles à accepter. Elle pensait que son meilleur ami allait être à ses côtés, l'aiderait, la soutiendrait. Pourtant, les souvenirs qu'il lui avait racontés avaient, semble-t-il, fini de les séparer. Il lui avait très clairement demandé de ne pas revenir vers lui si elle n'était pas certaine de tout lui pardonner. Si elle avait besoin de lui plus que de n'importe qui en ce moment, elle était incapable de lui promettre ça. La blonde ne pouvait pas prévoir ses réactions si, un jour, ses souvenirs revenaient. La violence de ces derniers, la brutalité avec laquelle elle se souviendrait des choses l'empêcherait peut-être de réagir comme il le faudrait. Alors elle ne voulait pas lui mentir, refusant de le faire souffrir davantage.
Pour ne pas lui mentir, elle l'avait donc laissé partir. Depuis, Clarke était retournée à ce qu'elle faisait de mieux depuis plusieurs semaines : rien. Enfermée chez elle, elle ressassait sans cesse les mots de son ami, essayant, en vain, de réveiller de brefs souvenirs. Plus vite elle se souviendrait, plus vite elle pourrait pardonner - ou essayer. Assise sur l'un des tabourets de la cuisine, Clarke sombrait doucement dans le sommeil. Ses yeux se fermaient seuls, fatiguée d'avoir passé sa journée à ressasser encore et encore les mêmes choses. Lorsqu'elle rouvrit les yeux - après avoir entendu frapper - elle se demanda un instant si ce n'était pas son imagination qui lui jouait des tours. Personne ne lui rendait jamais visite.
Se passant les mains sur le visage, Clarke poussa un long soupir avant de se lever. Un instant, l'espoir fou que Bellamy ait pu changer d'avis la traversa. Elle chassa pourtant bien vite cette idée stupide, pour se diriger vers la porte sans cet espoir fou. Elle pouvait alors s'attendre à voir n'importe qui derrière cette porte, mais pas elle. Pas Octavia. Sa surprise était sincère lorsqu'elle croisa son visage familier. Octavia refusait de la voir. Alors que faisait-elle ici ? Clarke fut aussitôt inquiète et sentit un poids se former dans sa poitrine. Elles ne s'étaient pas revues depuis la fameuse hallucination, n'avaient pas discuté. Alors cette visite n'était pas normale. C'était évident. D'autant qu'une chose n'échappa pas à Clarke : elle remarqua bien vite qu'Octavia ne semblait pas aller bien. Quelle mauvaise nouvelle allait-elle encore apprendre ? « Octavia ? » Se surprit-elle à dire, sous l'effet de la surprise. « Que se passe-t-il ? » Parce que ce n'était évidemment pas une visite de courtoisie, elle en était certaine. « Tu veux entrer une minute ? » Lui demanda-t-elle en lui laissant la place de passer si elle le voulait. Clarke ignorait ce qu'elle était venue lui dire, mais elle n'avait, dans tous les cas, pas spécialement envie que tous ses voisins entendent leur conversation. Sa vie était déjà suffisamment compliquée pour s'ajouter en plus des voisins curieux qui viendraient lui poser des questions. |
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Lun 28 Fév - 15:47 |
| Se souvenir de la mort de Madi n’était sans doute pas ce que voulait Octavia. Depuis qu’elle avait revu son frère, depuis qu’elle s’était de nouveau éloignée de lui, elle essayait de réveiller les souvenirs qu’elle avait eu avec Lincoln. Pour le moment, son frère n’avait plus aucune importance. Elle ne souhaitait plus se souvenir de lui. Ne pas se souvenir était sans doute la meilleure chose pour qu’ils puissent vivre leur vie chacun de leur côté. Après s’être souvenue du Bunker, de Blodreina, de la fosse, des massacres… Octavia n’avait plus eu aucun nouveau souvenir. Ces images tournaient en boucle et elle n’avait plus personnes pour l’aider à s’en sortir. La seule chose qui la faisait tenir, c’était ce simple dessin. Le portait de Lincoln. Il était tout ce qui lui restait. Vouloir revoir leur passé était sans doute, ce qui l’aidait à ne pas sombrer plus encore. Sauf que se revoir avec Clarke et Madi était venu l’abattre un peu plus encore. Elle savait désormais que Madi était morte, et même si elle ne s’était pas vue tirer, elle tenait cette arme, elle l’avait posé sur Madi, prête à lui ôter la vie. Bien évidemment, tout était différent de ses précédents souvenirs. O’ voulait faire ça pour elle, elle ne se souvenait plus vraiment des détails, mais elle savait qu’elle devait le faire pour l’aider. Elle avait pris cette arme pour éviter à Clarke de devoir vivre avec cette douleur. Celle d’avoir dû appuyer sur la détente, celle d’avoir ôté la vie de son propre enfant.
Au départ, Octavia avait essayé d’oublier, de ne pas y penser. Mais cela était impossible. Comment ne pas penser à une telle chose. Les choses devenaient trop lourdes à supporter. Les images du bunker, les images de Madi… Tout cela commençait à faire trop pour une seule personne. La brune avait besoin d’en parler, elle devait extérioriser tout ce qu’elle avait en tête. Sauf qu’elle n’avait plus personne. Elle avait abandonné tous les amis qu’elle avait pu se faire dans ce monde. Elle refusait de voir Bellamy, pas après ce qu’elle avait appris. Et Clarke… Elle était la principale concernée, mais Octavia refusait. Elle refusait d’aller la voir, refusait de devoir lui raconter… Passer la journée loin de chez elle allait peut-être l’aider, mais rien n’y faisait, elle n’y arrivait pas. C’est pourquoi, elle avait fini par se retrouver devant chez Clarke. Elle avait le droit de savoir. Octavia devait prendre sur elle pour mettre au courant Clarke. Surtout, que même si elle ne se souvenait pas de l’hallucination, elle avait gardé quelques sensations, comme celle de voir Clarke prête à tout pour retrouver sa fille.
La surprise se lisait sur le visage de Clarke, mais aussi à sa façon de prononcer le prénom de la brune. Il est vrai qu’Octavia n’était sans doute pas la première personne à qui, Clarke, aurait pensé. La brune ne prit pas la peine de lui répondre à sa question, mais acquiesça quand elle lui proposa d’entrer. O’ fit donc quelques pas, pour entrer chez Clarke. Ce n’était pas par gaîté de cœur qu’elle se retrouvait ici. Les choses qu’elle avait à lui dire n’étaient pas simples et surtout, elle ne s’annonçait pas sur le pas de la porte. « Clarke... » La brune ferma les yeux une seconde, regarder la blonde était trop compliqué, surtout quand elle repensait à ce souvenir. « Tu te doutes bien que je ne suis pas venue ici par plaisir. » C’était un peu maladroit, mais dans l’idée, c’était un peu ça. Elle n’était pas venue rendre visite à son "amie", les choses étaient bien plus compliquées. « Clarke, je me suis souvenue d’une chose. Je préfère te prévenir avant de te raconter. Ce n’est pas facile à entendre, ni même à expliquer. » Octavia sentait de nouveau, cette tristesse, cette complicité qu'elles avaient eu lors de ce terrible moment, mais le regard de Clarke était encore trop difficile à affronter, alors elle se contentait de lui jeter de brefs regards, se contentant de regarder les alentours la plupart du temps. « Tu devrais peut-être t’asseoir… » La brune leva enfin véritablement les yeux vers Clarke. Le regard plein de compassion, elle soupira pour relâcher un peu la pression, avant de reprendre la parole. « Ça concerne Madi. »
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Lun 28 Fév - 16:17 |
| Clarke était évidemment surprise de voir Octavia ici. Depuis que les deux femmes s'étaient retrouvées, elles ne se voyaient jamais. Octavia refusait de voir Clarke parce qu'elle lui rappelait une vie dont elle refusait de se souvenir. Clarke avait essayé de lui parler, de la convaincre, mais tous ses efforts étaient restés vains. Depuis que la ville les avait réunies lors de cette hallucination terrible, les deux femmes n'avaient jamais repris contact pour en discuter, ne s'étaient même jamais recroisées par hasard. Clarke avait eu besoin de temps de son côté et elle savait que ses efforts ne servaient à rien. Bien sûr, elle ne comptait pas abandonner totalement Octavia, mais elle lui laissait du temps. Elle mettait de la distance. Bellamy était là désormais, et même si elle savait que tout n'était pas simple entre le frère et la soeur, elle trouvait qu'il était mieux placé pour lui raviver ses souvenirs, pour l'aider. Clarke serait là, s'il y avait besoin, mais elle ne s'imposerait plus. Plus pour l'instant.
Alors voir Octavia, ce soir, devant sa porte, la surprenait. Clarke n'allait déjà pas bien du tout et quelque chose lui disait qu'Octavia n'était pas venue lui rendre une visite de courtoisie ou lui annoncer une bonne nouvelle. La brune ne répondit pas à sa question, mais accepta la proposition de Clarke d'entrer. Pour qu'elle accepte sans discuter, il devait vraiment se passer quelque chose de grave, quelque chose qui ne s'annonçait pas sur le pas de la porte. Aussitôt entrée, Clarke referma la porte et conduisit Octavia vers la pièce principale. Sans s'asseoir, elles se contentèrent de se regarder. Clarke attendait évidemment qu'Octavia prenne la parole et c'est ce qu'elle fit. Pour simplement prononcer son prénom dans un souffle qui la terrifiait. La nouvelle semblait être pire encore que ce qu'elle était capable d'imaginer. Sa voix lui faisait comprendre, sans la moindre hésitation. Après la mort de sa mère, la mort de certains de ses amis, la trahison de Bellamy, qu'allait-elle apprendre ? Aux premiers mots d'Octavia, Clarke n'avait pas réagi. Bien sûr qu'elle n'était pas là par plaisir. C'était une évidence sur laquelle Clarke n'avait pas envie de s'attarder. Si elle ne parlait pas de la raison de sa venue, Clarke allait devenir folle, alors elle ne s'attardait sur rien d'autre.
La brune reprit alors la parole pour lui confirmer qu'elle devait lui raconter quelque chose dont elle venait de se souvenir, mais que ce n'était pas quelque chose de facile. Existait-il des choses faciles dans leur vie à tous ? Clarke rêvait de ce jour où elle apprendrait une bonne nouvelle comme on rêve d'un miracle impossible. La brune refusait de la regarder, elle sentait le malaise, la peine... C'était terrible de voir sans savoir. Pour qu'Octavia prenne autant de pincettes, pour qu'elle ne lui avoue pas tout directement... Que se passait-il ? Pour continuer à bien lui faire peur, elle lui proposa de s'asseoir. Ce n'était pas un bon signe non plus. Ce regard plein de compassion qu'elle lui lança, non plus. C'était la première fois qu'elle la regardait ainsi depuis qu'elles étaient ici. Pour qu'Octavia prenne la peine d'avoir tant de compassion, pour qu'elle prenne la peine de se déplacer ici et d'affronter Clarke alors qu'elle ne voulait plus la voir, elle devait s'être souvenue d'une chose terrible.
Clarke sentit alors son coeur se serrer lorsqu'elle lui confirma ses craintes silencieuses, celles qu'elle refusait d'entendre depuis le début de cette visite. Cette visite concernait Madi. Depuis que la jeune femme était entrée ici, Clarke n'avait pas prononcé un seul mot. Déglutissant difficilement, la blonde s'installa sur le canapé, laissant son amie faire de même si elle le voulait. Ses mains tremblaient, son regard inquiet se posait sur Octavia. « Que se passe-t-il Octavia ? » souffla difficilement la blonde. « S'il te plaît. » supplia-t-elle pour qu'Octavia ne perde plus de temps, même si elle comprenait qu'il n'était pas facile d'annoncer quelque chose, Clarke n'en pouvait plus d'attendre sans savoir. |
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Lun 28 Fév - 16:52 |
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Si Octavia avait pris la peine de se déplacer jusqu’ici, alors qu’elle refusait de voir Clarke, c’était bel et bien parce qu’elle venait de se souvenir de quelque chose de grave. La blonde avait le droit de connaître le sort de sa fille. Octavia savait désormais ce que ça faisait de perdre un être aimé. Elle avait appris la douleur, quand Bellamy lui avait parlé de la mort de Lincoln. Clarke se souvenait de plus de choses, mais elle allait devoir encore souffrir en apprenant, cette fois-ci, la perte de sa fille. Si elle avait hésité à lui en parler, elle savait que ce n’était pas quelque chose à faire. Clarke avait le droit de savoir. Elle avait reproché à Bellamy de ne pas lui avoir dit pour Lincoln ou plutôt, elle était certaine que sans ses questions, il ne lui aurait jamais avoué. Et elle savait qu’elle lui en aurait voulu pour ça aussi. Alors elle n’avait pas le droit de garder le silence concernant Madi.
La brune était entrée chez Clarke, prête à tout lui raconter. Sa voix se faisait douce, son regard était fuyant, mais compatissant… Voilà bien longtemps qu’O’ n’avait pas pris la peine de se comporter ainsi avec Clarke. Les mots étaient difficiles à trouver. Comment expliquer à une mère qu’elle avait perdu son enfant ? Par quoi commencer ? Elle ne pouvait pas lui annoncer la chose telle quelle, elle devait choisir ses mots, amener la chose en douceur. Pour entendre ce qu’Octavia avait à lui dire, Clarke devait s’asseoir. Elle allait être effondrée en apprenant la nouvelle, Octavia le savait et le comprenait. Même si elle n’était plus vraiment elle-même, elle savait que si son amie avait besoin d’elle, elle serait là, du moins, elle serait là jusqu’à ce qu’elle puisse rester seule après l’annonce. Enfin, si elle voulait bien qu’elle reste jusque-là. La blonde prit donc place dans le canapé et Octavia fit de même. Elle devait être proche de Clarke pour lui expliquer, c’était sans doute mieux et puis ça lui éviterait sans doute de faire mille allés-retours insupportables dans la pièce à cause du stress.
Clarke voulait entendre ce qu’elle avait à lui dire. Elle savait désormais que ses souvenirs concernaient Madi et l’attente devait être insupportable. La brune prit alors une grande inspiration, avant de commencer à prendre la parole, les yeux rivés sur le sol. « Je ne me souviens pas de tout. Les souvenirs sont encore un peu flou et je ne sais pas comment expliquer tout ce que j’ai vu, mais… » La brune prit une nouvelle inspiration. Ce que c’était dur de devoir annoncer de telles choses, elle avait peut-être tué la fille de son amie. Voilà ce que Bellamy avait dû ressentir en lui annonçant qu’il avait tué Lincoln, l’homme qu’aimait sa sœur. Surtout que cette fois, Octavia tenait bel et bien l’arme, contrairement à Bellamy, qui n’avait pas tenu l’arme en direction de Lincoln. « Apparemment, Madi avait disparu. Je ne sais pas comment elle s’est retrouvée là, mais nous avons fini par la retrouver. Tu étais heureuse de la voir, heureuse de pouvoir la sauver. Sauf… Sauf que nous avons très rapidement compris que quelque chose n’allait pas. Tu lui parlais, mais elle ne réagissait pas, alors qu’elle continuait de respirer. Elle était incapable de te regarder, incapable de réagir. Malgré tes larmes, malgré tes cris. Madi était là physiquement, mais elle… Clarke, elle ne réagissait plus, son cerveau avait été touché. Madi était consciente, elle pouvait t’entendre, mais ne pouvait pas te répondre. » Octavia avait enfin réussi à lever les yeux vers Clarke. Retenant difficilement ses larmes, elle devait continuer de raconter ce qu’il s’était passé à Clarke. « C’était irréparable. Alors tu… tu as voulu… Tu as pris cette arme. J’ai tout de suite compris ce que tu voulais faire, mais je n’ai pas pu. Je n’ai pas pu te laisser vivre avec ça. Alors, j’ai pris l’arme. Je devais le faire à ta place. Crois-moi, j’ai pris cette décision à contre-cœur. Pendant ce temps, tu étais aux côtés de Madi. Tu ne l’as jamais abandonné. Tu lui chuchotais de ne pas avoir peur, tu lui disais que tout irait bien, tu lui as dit une dernière fois que tu l’aimais, puis tu lui as dit de se concentrer sur ta voix. Tu as commencé à chantonner, pour la rassurer. Et puis tu m’as fait un signe de tête. Alors, j’ai chargé l’arme et je l’ai… je l’ai… Clarke j’ai posé cette arme sur Madi et je lui ai dit cette phrase, cette phrase que l’on disait autrefois à une personne… quand c’était la fin pour elle. Je lui ai dit que son combat était terminé. » La première larme d’Octavia ruisselait sur sa joue. Elle devait lui dire les choses plus clairement, même si elle avait sans doute compris, elle devait l’entendre. « Je suis désolée, mais … Madi est morte Clarke. »
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Lun 28 Fév - 18:17 |
| La présence d'Octavia était surprenante et n'annonçait rien de bon. Jamais la Octavia d'aujourd'hui n'aurait rendu une visite à Clarke. Pas sans raison. Le ton qu'elle utilisait, son regard, ses mots, tout indiquait qu'elle s'apprêtait à faire une annonce plus que difficile. Après tout ce qu'elle avait appris ces derniers temps, Clarke n'était pas certaine d'avoir la force d'entendre un nouvel aveu difficile. Pourtant, elle devait l'écouter et l'entendre. Rester dans l'ignorance n'aiderait en rien.
A la demande de la brune, Clarke s'était donc installée. S'asseoir lorsqu'on voulait vous annoncer quelque chose, ce n'était jamais une bonne chose. Au contraire. Aussitôt, Octavia s'installa à ses côtés. Qu'elle ne mette pas de distances entre elles n'était qu'une preuve supplémentaire de la douloureuse épreuve qu'elle s'apprêtait à vivre. L'attente était insoutenable. Clarke pressait donc Octavia de tout lui raconter. Elle devait savoir. Elle avait besoin de savoir maintenant qu'elle savait que tout concernait Madi. Octavia souffla un coup et, sans oser la regarder, prit la parole. D'abord, elle lui expliqua que ses souvenirs étaient flous. Clarke hocha la tête, pour l'inciter à continuer. Alors Octavia reprit la parole. Madi avait disparu. Elles l'avaient retrouvée. Elles avaient retrouvé Madi, mais elle n'allait pas bien. Quelque chose ou quelqu'un lui avait détruit le cerveau. Son cerveau avait été touché par quelque chose. Madi n'avait plus aucune réaction. Clarke avait beau parler, supplier ou hurler. Rien. A chaque mot d'Octavia, Clarke pleurait davantage. Elle imaginait Madi prisonnière de son propre corps. Elle imaginait Madi dans cet état. Elle imaginait le mal que l'on avait pu faire à son bébé. Elle s'imaginait la tenant contre elle. Elle s'imaginait regarder sa fille, inerte.
Enfin, Octavia releva les yeux vers Clarke. La peine qu'elle lisait dans ses yeux était réelle. Quelques instants, elle s'imaginait avoir retrouvé la Octavia qu'elle connaissait. Malheureusement, il fallait que ce soit dans de telles circonstances. Clarke craignait tellement la suite. Elle aurait tellement aimé pouvoir lui dire d'arrêter. Cette annonce avait été suffisamment difficile à entendre. A supporter. Pourtant, elle reprit. Evidemment. L'histoire ne s'arrêtait pas là. Face à cette vision, Clarke avait pris la pire décision qu'une mère puisse prendre, sans le moindre doute. Elle avait tenu, elle-même, l'arme qui était censée retirer la vie de son enfant. A cet instant, Clarke n'y voyait qu'un acte de faiblesse, de trahison. Comment avait-elle pu faire ça ? Elle avait l'impression d'être un monstre. D'être un monstre plus que toutes les autres fois.
Les pleurs de la blonde s'intensifièrent à mesure qu'Octavia continuait d'expliquer. Incapable de laisser Clarke commettre cet acte, elle avait pris la lourde décision de le faire. De lui prendre cette arme. A ces mots, le regard de Clarke se fixa à celui d'Octavia. Une part inconsciente d'elle-même la remerciait de ce geste. Octavia avait été courageuse et forte. Puis, Clarke baissa la tête lorsque la brune expliqua les derniers instants de Madi. Elle avait été une mère, une dernière fois, pour elle. Pour la première fois depuis longtemps, Clarke eut quelques flashs de ce passé, de cet événement. Ou ce n'était que son esprit qui s'inventait des choses pour rendre l'aveu plus réel ? Elle se voyait contre Madi, lui chantonner quelque chose pour la rassurer, pour qu'elle n'ait pas peur. Ses derniers instants avec elle.
Heureusement pour elle, elle était assise. Heureusement pour elle, Octavia le lui avait conseillé. Clarke se serait littéralement effondrée en apprenant la nouvelle. Elle sentait toutes ses forces l'abandonner, tout son corps devenir terriblement faible face à cette nouvelle. Comment avait-elle pu tenir à l'époque ? Comment avait-elle pu rester forte ? Avait-elle survécu à cet événement ? Comment avait-elle pu supporter la mort de sa fille ? De l'être le plus précieux à ses yeux ?
Ses yeux plein de larmes ne quittèrent plus ceux d'Octavia, qui lui expliquait les tous derniers instants. Elle avait chargé l'arme, l'avait posée sur Madi et avait prononcé quelques derniers mots. Ces mots que les natifs utilisaient pour signifier que le mourant pouvait enfin trouver la paix. Clarke s'en souvenait. Ces mots faisaient partie de ses souvenirs. Le dernier combat de Madi. A cette pensée, Clarke pleura plus bruyamment. Et si ce qui était arrivé était déjà clair dans l'esprit de Clarke, Octavia le confirma en disant les choses clairement. Madi était morte. Cette phrase s'imprimait douloureusement dans l'esprit de Clarke. A mesure que cette idée devenait réelle, elle pleurait davantage, plus bruyamment et fut incapable d'affronter le regard d'Octavia plus longtemps.
Clarke n'éprouvait aucune colère pour Octavia. Elle avait fait ça pour elle. Elle avait fait ça pour l'empêcher de vivre avec le souvenir d'avoir tué son enfant. Clarke ne pouvait pas lui en vouloir. « Je... » Elle fut incapable de dire quoi que ce soit, ce simple mot restant coincé au fond de sa gorge, tandis qu'elle pleurait encore et encore. « Je ne la reverrai jamais Octavia. » souffla Clarke entre deux sanglots en baissant les yeux, s'effondrant complètement, laissant toute la douleur sortir, laissant son chagrin immense l'envahir. « Je ne la reverrai jamais. » Répéta-t-elle plusieurs fois entre ses sanglots, de sa voix nouée par l'émotion, brisée par cette perte, détruite par cette annonce. Elle l'avait cherchée pendant trois ans. Aujourd'hui, elle comprenait qu'elle ne la reverrait jamais. Fallait-il être cruel pour retirer un tel souvenir à une mère, pour lui imposer de faire le deuil une seconde fois. Cette ville n'était pas une seconde chance. C'était l'Enfer. Leur Enfer après tous les crimes qu'ils avaient commis. Ils étaient condamnés à souffrir et à se faire souffrir éternellement.
Dernière édition par Clarke Griffin le Mar 1 Mar - 3:10, édité 1 fois |
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Lun 28 Fév - 20:00 |
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Octavia trouvait difficilement les mots. Pourquoi est-ce que c’était elle qui s’était souvenue de la mort de Madi ? Pourquoi est-ce que c’était elle qui devait tout lui raconter ? Bien évidemment, la brune n’aurait pas souhaité que Clarke se soit souvenue de cet événement alors qu’elle était seule. Elle savait à quel point cela pouvait être difficile à gérer quand un tel souvenir revenait soudainement.
Octavia prenait le temps de lui expliquer la situation, lui racontant dans le détail, tout ce dont elle se souvenait. Les larmes, les cris de Clarke. La tristesse dans son regard, ses adieux à sa fille… Clarke devait tout connaître. Peut-être n’avait-elle pas envie de se remémorer ce souvenir, mais au moins, elle devait tout entendre. Une fois encore, Clarke devait revivre cet événement. Une fois encore, elle pleurait sa fille. Et malgré les larmes de la blonde, O’ devait se montrer forte et continuer à raconter son souvenir jusqu’au bout. Et elle avait fini par dire très clairement à Clarke que Madi était morte. Même si la blonde l’avait sans doute déjà compris depuis un moment, elle ne put s’empêcher de craquer plus encore. Pleurant plus bruyamment encore. Et O’ le voyait bien, son amie n’allait pas bien. Quoi de plus normal ? Octavia aurait aimé effacer ce souvenir, elle aurait aimé que cela ne se passe jamais, mais malheureusement, elles n’y pouvaient plus rien. La tristesse de Clarke était telle, qu’Octavia n’avait pas pu se retenir très longtemps face à elle. Les larmes étaient désormais impossibles à retenir. Surtout que la blonde venait de réaliser qu’elle ne reverrait jamais son enfant.
Dans ces moments-là, il était clair qu’Octavia, leur Octavia était bel et bien là, quelque part. La douleur était réelle, la compassion était plus importante que celle que l’on avait pour une simple inconnue. La perte de Madi était aussi une douleur pour Octavia. Bien évidemment, elle ne pouvait pas prétendre souffrir autant que Clarke. Mais elle devait bien avouer qu’elle avait mal elle aussi. Même si elle ne se souvenait pas d’elle, elle connaissait cette enfant. Et puis elle ne pouvait s’empêcher de se dire que c’était elle qui avait tenu l’arme. Que c’était sans doute elle qui avait tiré et qui avait tué Madi. Même si elle avait fait ça pour Clarke, et même pour Madi, elle ne pouvait s’empêcher d’être triste à l’idée d’avoir été son assassin.
Dans un long soupire, Octavia laissa tomber sa carapace un instant. Elle ne pouvait pas laisser Clarke pleurer sans réagir. Elle ne pouvait pas la laisser revivre la mort de sa fille seule, sans même essayer de la consoler. Se penchant alors vers son amie, elle l’a pris dans les bras. Une chose qu’elle aurait faite sans hésiter si elle avait eu tous ses souvenirs. Levant les yeux au ciel, pour retenir un sanglot, la brune ne put s’empêcher d’avoir ce geste rassurant, elle ne pouvait s’empêcher de serrer un peu plus fort son amie. Clarke devait savoir qu’elle était là, même si elle ne lui disait pas. Octavia était bel et bien là. « Je sais que ce n’est pas facile à accepter Clarke. Je sais que ça va t’anéantir. Tu vas avoir besoin de temps, mais je suis certaine que tu réapprendras à vivre. Madi sera toujours avec toi, quoi qu’il arrive. Tu l’aimes et elle t’aimait, ce lien ne peut pas vous séparer. Je suis certaine qu’avec le temps, tu arriveras à repenser à elle sans pleurer. » Tout cela semblait sans doute impossible. O’ le savait, elle pleurait elle-même la perte de Lincoln, alors qu’elle n’avait aucun véritable souvenir de lui. Elle ne se souvenait même pas de son existence avant il y a quelques jours. Mais elle était certaines, que Clarke allait être capable de surmonter cette épreuve. Même si elle allait avoir besoin de beaucoup de temps. « Je sais que notre petit monde s’est beaucoup réduit, mais tu peux toujours compter sur Bellamy. Et je… je peux te promettre que je serai là si tu en as besoin. On sera là pour t'aider. D’accord ? » Notre petit monde, Octavia ne s’en était pas rendu compte, mais pour la première fois en compagnie de Clarke, elle s’était inclus dans leur passé. Peu importe, ce qu’elle voulait lui dire, c’était que même si sa famille, ses amis, n’étaient pas tous ici, ce n’était pas grave. Bellamy et Clarke étaient de très proches amis, il pouvait être là pour elle. Et à défaut, Octavia était prête à mettre son ressentiment de côtés, elle était prête à laisser une place à Clarke si elle en avait vraiment besoin.
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▿ Date de naissance : 14/10/1994
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▿ Métier : Etudiante en médecine. Dessine des vêtements, quand elle en trouve le temps.
▿ Quartier : A la campagne, dans une vieille ferme qu'elle retape avec Octavia. (Anciennement, à Raccoon Square, dans un petit appartement.)
▿ Côté cœur : Célibataire.
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▿ Disponibilités rp : Disponible. (Arthur ▿ Love ▿ Octavia ▿ Madi ▿ Belle ▿ Octavia ▿ Will ▿ Elena ▿ Murphy ▿ Joséphine ▿ ...)
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Mar 1 Mar - 3:43 |
| Les mots d'Octavia résonnaient en boucle dans l'esprit de Clarke. Elle aurait aimé être capable de faire taire sa douleur. Elle aurait aimé être capable d'oublier ce qu'elle venait d'apprendre. L'ignorance lui paraissait si douce désormais. Chaque souvenir était un véritable supplice. Chaque souvenir lui annonçait une mort, une disparition, une trahison. Elle ne pouvait se raccrocher à rien. Ce monde ne lui offrait rien. Elle devait simplement encaisser les mauvaises nouvelles, les horreurs et les traumatismes les uns après les autres. Clarke se demandait pourquoi. Pourquoi continuer ? Rien ne l'attendait dans cet endroit. Elle avait perdu tout le monde. Elle n'attirait que la mort et le malheur. Elle détruisait ceux qui l'approchaient. Elle était un fléau pour les siens.
Incapable de protéger sa mère, incapable de protéger Bellamy, incapable de protéger Madi. Sans oublier tous les autres. Combien de vies avait-elle sacrifié pour sauver son peuple ? Combien de vies avait-elle perdu, malgré tout ? Autour d'elle, il n'y avait que la mort. Mais la pire était celle qu'on était en train de lui annoncer. A mesure où son amie parlait, Clarke pleurait davantage jusqu'à s'effondrer complètement. Toute sa peine sortait. Affligée. Détruite. Elle craquait complètement. Elle aurait aimé hurler, mais elle n'en était plus capable. Tout son corps se soulevait sous l'effet de ses larmes. Elle n'avait plus la moindre force. Clarke avait l'impression que son esprit tombait dans un trou si profond que jamais elle ne s'en relèverait. C'était fini. Il ne lui restait que sa douleur et ses larmes.
Clarke remarqua les larmes d'Octavia. Malgré sa peine immense, elle remarquait qu'il s'agissait de son Octavia. De son amie. Pas de cette inconnue qui ne se souvenait de rien. Si Clarke n'était pas complètement détruite, cela aurait pu lui apporter un peu de réconfort. Mais il n'y avait aucun réconfort à trouver. Son enfant n'était plus là. Son enfant avait disparu pour toujours. Jamais elle ne la retrouverait. Elle ne pouvait s'empêcher de le répéter en boucle, dans un souffle, entre deux sanglots. Sa voix serrée, nouée rendait les mots difficiles à sortir. Son coeur lui faisait si mal. Tout son corps lui faisait si mal. Son esprit cherchait à soulager cette peine et cette douleur, en vain.
Alors qu'elle pleurait, laissant ses larmes se déverser sans la moindre retenue, Octavia vint l'enlacer. Elle n'arrivait même pas à être surprise de ce contact, focalisée sur sa peine et sa douleur. Clarke chercha alors du réconfort auprès de son amie en se blottissant contre elle. Ce soir, elle n'était pas seule. C'était bien son seul réconfort. Aux mots d'Octavia, la mère ne put retenir quelques sanglots plus bruyants. « Je ne me souviens même pas d'elle Octavia. » souffla-t-elle entre ses sanglots bruyants, culpabilisant terriblement d'avoir oublié sa petite fille. Seul son amour pour elle avait résisté à sa mémoire défaillante. « Je ne me souviens plus du son de sa voix, de son rire. Je ne me souviens plus de ce qui faisait d'elle la petite fille la plus extraordinaire de tout l'univers. » Elle pleurait, criait, sanglotait sans jamais être certaine qu'Octavia comprenait tout. Elle n'était pas capable de se calmer. Pas face à tant de chagrin, de douleur et de culpabilité. Mais quoi de plus normal ? On ne pouvait pas demander à une mère de ne plus pleurer son enfant en quelques minutes. « Je ne l'ai pas protégée. J'aurais dû la protéger. » Pleurait-elle en serrant son amie contre elle. « C'était à moi de la protéger. » Continuait-elle, sans pouvoir se retenir. Quel genre de mère avait-elle été pour ne même pas être capable de protéger et sauver sa fille ? C'était son rôle ! Elle avait lamentablement échoué. Elle avait échoué de la pire des façons. « Je ne veux pas qu'on m'aide. Je veux qu'on me rende Madi. » Implorait-elle. Ils ne pourraient rien pour elle, même si la présence d'Octavia était réconfortante et l'empêchait de sombrer complètement. Bellamy... Elle n'arrivait même plus à savoir s'il pouvait être là pour elle. Elle n'arrivait même plus à savoir si elle le tenait pour responsable. A cet instant, elle s'en moquait tellement. Ce n'était pas la vengeance qu'elle cherchait, pas encore. Ce n'était pas les explications qu'elle cherchait, pas encore. Pour l'instant, elle refusait l'idée que personne ne pourrait jamais lui rendre son bébé. Elle refusait l'idée que jamais plus elle ne la tiendrait dans ses bras. Il y avait forcément un moyen. Il y avait forcément une solution. Clarke braverait tous les dangers, affronterait tout et n'importe quoi, mettrait ce monde à feu et à sang si elle pouvait récupérer Madi. « Je veux qu'on me la rende. S'il te plaît. » Continua-t-elle de répéter plusieurs fois dans un souffle sans que jamais ses pleurs ne se calment. |
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Mar 1 Mar - 15:10 |
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Comment ne pas réagir face à une telle situation ? Malgré toutes les limites qu’elle s’était imposées depuis qu’elle avait retrouvé Clarke, Octavia ne pouvait pas rester là à ne rien faire. Elle ne pouvait pas rester à côté d’elle en la regardant et en l’écoutant pleurer son enfant sans rien faire. Bien évidemment, face à la peine de Clarke, les mots d’Octavia semblaient bien fades. Pour le moment, il n’y avait pas grand-chose à faire. La blonde allait avoir besoin de temps, de beaucoup de temps. Elle allait avoir besoin de soutien, quand elle se sentirait au plus mal… Mais dans l’instant, Clarke ne pouvait qu’exprimer sa douleur par des larmes, des cris et des paroles qui visaient principalement à se rejeter la faute. Les souvenirs de Clarke n’étaient pas intacts eux non plus. Elle se souvenait de plus de choses, elle se souvenait des premières années de leur vie sur Terre, ce qui voulait dire qu’elle ne se souvenait pas de sa vie avec Madi. Elle avait oublié son enfant, c’était déjà une chose très difficile à accepter. Mais savoir qu’elle l’avait oublié et que plus jamais elle n’allait pouvoir la revoir pour peut-être réapprendre à la connaître, c’était terrible. Se souvenir de l’amour que l’on portait à quelqu’un d’autre, souffrir de sa perte, sans même réellement se souvenir de la personne en elle-même, c’était difficile à accepter.
« Ce n’est pas de ta faute Clarke. » O’ ne pouvait pas la laisser dire ça. Clarke ne pouvait pas vivre avec cette culpabilité. Elle ne devait pas se rejeter la faute, elle n’avait pas le droit de penser ça, ce n’était pas saint pour elle. O’ ne se souvenait pas de comment Madi était arrivée là, elle ne savait pas ce qu’il s’était passé avant de la retrouver prisonnière de son propre corps. Mais elle était presque certaine de pouvoir affirmer que Clarke n’y était pour rien. En la regardant, en l’écoutant, il était clair que la mère était prête à tout pour son enfant. O’ pouvait l’affirmer comme si, au fond, elle se souvenait de ce lien si fort entre Clarke et Madi. « Je sais Clarke… Je sais. » Bien évidemment qu’elle se foutait de l’aide qu’on pouvait lui accorder pour le moment. Tout ce qu’elle voulait, c’était pouvoir tenir sa fille dans ses bras à nouveau. Tout ce qu’elle voulait, c’était pouvoir l’entendre rire, pouvoir lui parler, la voir s’amuser… La brune prit de nouveau une grande inspiration, avant de se détacher de la blonde. Lui attrapant les mains, comme pour lui montrer qu’elle était toujours là, avec elle, elle leva les yeux vers le visage de son amie. « Je sais que c’est dur Clarke. Mais je suis sincèrement désolée. Madi est partie. Personne ne peut te la rendre. » Les paroles étaient peut-être dures à entendre, mais Octavia préférait être dure et franche pour ne pas laisser son amie espérer pour rien. « Je suis certaine que tu vas réussir à te souvenir d’elle. Il n’y a pas de raison. Tu vas de nouveau l’entendre rire, tu vas de nouveau la voir sourire, tu auras de nouveau l’impression de la prendre dans tes bras, de l’entendre parler… Tu vas te souvenir d’elle et elle continuera de vivre à travers toi. Tu pourras penser à elle dès que tu le voudras et tu réussiras à ne plus pleurer en te souvenant. » Octavia avait perdu l’habitude de rassurer les gens, perdu l’habitude de trouver les bons mots, mais elle essayait de faire de son mieux. « Je ne peux pas te dire que tout va aller mieux dans la minute, ce serait te mentir et tu le sais. Il va te falloir du temps, beaucoup de temps. Je ne sais pas combien de temps exactement, mais je te promets que tu finiras par t’en remettre. Ça n’enlèvera rien à l’amour que tu portes pour Madi. Tu l’aimeras toujours autant, seulement, tu réussiras à arrêter de la pleurer à chaque fois que tu penseras à elle. » Elle allait continuer à la pleurer, surtout dans certains moments de faiblesse, mais elle allait apprendre à vivre avec. C’était certain. Si ce que Bellamy et Clarke disaient était vrai, ils étaient tous habitués aux pertes, ils avaient fini par vivre avec la douleur. Clarke allait se relever comme à chaque fois, même si une petite partie d’elle semblait rester détruite à chaque fois. O’ n’avait pas perdu son enfant, mais elle avait perdu l’homme qu’elle aimait. Et tout comme Clarke, elle n’avait aucun souvenir de lui. Elle se souvenait simplement l’avoir aimé et maintenant l’avoir perdu. Elle éprouvait de la peine, elle le pleurait souvent… Alors elle comprenait ce que vivait Clarke. C’était sans doute pour cela qu’elle s’était si vite adoucie en sa présence. Elles vivaient deux choses semblables. « Tu te souviens de son visage ? De la couleur de ses cheveux ? De ses yeux ? » O’ savait à quel point une image pouvait aussi parfois aider. Quand elle allait mal, quand elle avait besoin de penser à lui, quand elle avait l’impression d’oublier son visage, elle regardait le portrait de Lincoln, elle pouvait le faire pendant des heures. Parfois elle se sentait un peu mieux, parfois ça empirait son état, mais au moins, elle avait un souvenir plus ou moins concret de lui. « Si tu t’en souviens, accroche-toi à ce souvenir. Si je me souviens bien, tu étais plutôt douée en dessin, non ? Tu as sans doute déjà essayé de la dessiner. Alors continue de le faire, continu de garder son image en tête, continue de regarder tes dessins. » Octavia ne pouvait que lui conseiller cela. Elle ne se souvenait de rien d’autre concernant Madi, alors elle ne pouvait même pas l’aider à réveiller quelques souvenirs, elle ne pouvait pas l’aider en lui parlant davantage d’elle. Ces dessins étaient peut-être sa seule chance de réveiller un souvenir, surtout maintenant qu'elle avait appris sa perte.
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Mer 2 Mar - 3:34 |
| Clarke avait survécu à bien des douleurs, à bien des traumatismes, à bien des combats. Celui-ci, pourtant, elle allait le perdre. Il n'y avait pas pire douleur que celle de perdre son enfant. Pire encore, Clarke n'avait qu'un visage auquel se raccrocher. Elle ne se souvenait de rien. Ni de sa voix, ni de son rire, ni de sa façon de parler. Rien. C'était horrible pour Clarke d'imaginer finir sa vie sans tous ces souvenirs. Elle pleurait un enfant dont elle ne se souvenait pas. Seul son amour existait toujours. Depuis qu'elle avait ouvert les yeux dans cette ville, elle avait ressenti cet amour. Jamais il ne l'avait quittée. Jamais. Depuis cet instant, elle avait espéré son retour. Elle avait fouillé la ville, elle avait visité un orphelinat, elle avait interrogé les gens... En vain.
Aujourd'hui, elle comprenait que tous ses efforts resteraient vains à jamais. Aujourd'hui, elle comprenait que sa fille ne reviendrait pas. Alors elle s'effondrait. Elle pleurait. Elle hurlait. Ses larmes n'arrêtaient plus de couler. Blottie contre son amie, elle tentait de trouver du réconfort à travers ce contact. Elle se rassurait en se disant qu'elle n'était pas seule. Octavia était là. Peut-être pas pour longtemps, mais l'espace d'un instant, elle retrouvait son Octavia. Dans les bras de celle avec qui elle avait affronté bien des horreurs, Clarke pleurait son enfant et se rejetait la faute. Pourquoi ne l'avait-elle pas protégée ? Sa place était aux côtés de Clarke, alors comment avait-elle pu la perdre ? Comment avait-elle pu la laisser être en danger ? Elle culpabilisait terriblement, persuadée qu'elle aurait pu - qu'elle aurait dû - faire quelque chose. Octavia essayait évidemment de la rassurer, mais ça ne changeait rien. Clarke se sentait responsable. Clarke était responsable.
En boucle, elle réclamait sa fille. Elle voulait qu'on lui rende sa fille. C'était tout ce qui importait à ses yeux. Jamais elle ne pourrait accepter que cette séparation était définitive. Non. Il y avait forcément une solution. Il y avait toujours une solution. Il lui semblait impossible de vivre éternellement avec cette douleur. Se détachant d'elle, Octavia lui attrapa les mains et la mit face à la terrible réalité. Il n'était pas question de la rassurer. Clarke devait comprendre. Clarke ne devait pas se mettre d'idées impossibles en tête. Evidemment, bien qu'utiles, les mots de la brune n'étaient pas faciles à entendre. Ses pleurs s'intensifièrent alors et ses yeux se baissèrent. Clarke secouait frénétiquement la tête de droite à gauche. Elle ne voulait rien entendre, elle ne voulait pas accepter ce que son amie venait de lui annoncer. « Je ne veux pas. » Impossible d'accepter que sa fille était définitivement partie. C'était impossible. Elle ne pouvait pas. Octavia se trompait forcément.
Toujours pour la rassurer, Octavia continuait de lui parler. Contrairement à ce qu'elle avançait, Clarke était persuadée que jamais elle ne pourrait s'en remettre. La jeune femme avait senti son coeur se détruire à cette annonce terrible. Comment pouvait-elle espérer un jour aller mieux ? Ne serait-ce pas trahir le souvenir de son enfant ? Continuer de vivre alors qu'elle n'était plus là, était-ce juste ? Elle allait simplement disparaître puisque Clarke ne pouvait même pas penser à elle comme elle le voulait. Si seulement elle avait des souvenirs de son enfant. Si seulement, elle pouvait se raccrocher à autre chose qu'un sentiment et un visage. Mais non. Il n'y avait rien de plus. Madi cesserait d'exister parce que Clarke n'était pas capable de faire vivre son souvenir. Comment osait-elle se qualifier de mère ?
Octavia continuait et tentait, par tous les moyens, de la rassurer et de lui apporter un peu de réconfort. Certains mots de la brune faisaient pleurer davantage Clarke, d'autres lui faisaient esquisser un sourire plein de peine et de nostalgie. Clarke essayait d'inventer un rire, elle essayait de sentir Madi contre elle, elle essayait de sentir Madi dans ses bras, en sécurité. Ces souvenirs, qu'elle s'inventait, étaient douloureux parce qu'elle savait qu'ils étaient faux. Pourtant, ils permettaient à Clarke de se raccrocher à quelque chose de plus réel. Octavia était persuadée et affirmait que son amie guérirait avec le temps, qu'elle irait mieux. Clarke n'y croyait pas. Un coeur pouvait-il se réparer à ce point ? Alors que pouvait-elle lui répondre ? Se pourrait-il, qu'un jour, sa douleur disparaisse ou s'atténue ? Se pourrait-il, un jour, que ses souvenirs la fassent sourire plutôt que pleurer ? Non. A cet instant, malheureuse et détruite, elle s'imaginait passer sa vie à pleurer, à pleurer son bébé.
Octavia ne lâchait rien, déterminée comme autrefois, elle posait des questions à Clarke. Cette dernière se contenta de hocher la tête. La blonde se souvenait des moindres détails de son visage comme si elle se trouvait en face d'elle. Ces trois années n'avaient pas réussi à effacer ce visage de son esprit. Il était gravé en elle à tout jamais. C'était sa seule certitude. Alors, sans prononcer un mot, Clarke lâcha les mains d'Octavia pour se pencher légèrement vers la table basse. Sur cette dernière était toujours posé un carnet de dessin. Comme dans la majorité des carnets qu'elle avait gribouillés depuis qu'elle était ici, celui-ci possédait des portraits de Madi. Sans être capable de l'ouvrir elle-même, Clarke tendit ce carnet à Octavia. « Mes carnets en sont remplis... » Souffla-t-elle entre deux larmes, un sourire plein de douleurs sur les lèvres. Ils étaient son seul souvenir. « Je la dessine à chaque fois qu'elle me manque trop. » Ajouta-t-elle en posant ses deux mains sur son visage, ses bras appuyés sur ses cuisses. « C'est tout ce qu'il me reste d'elle. » Et elle se remit à pleurer bruyamment, ne pouvant retenir ses sanglots plus longtemps.
Clarke resta silencieuse un certain temps. Elle ne pensait plus à rien, hormis à ce qu'elle venait d'apprendre. Les poids dans sa poitrine et sa gorge ne cessaient de grandir. Son coeur se serrait toujours plus, à mesure qu'elle réalisait. Mais son cerveau, son esprit, eux, refusaient d'accepter cette vérité. Octavia se trompait, c'était une évidence. « Peut-être que ton souvenir n'en est pas un ? Peut-être que tu crois avoir vécu ça, mais que ce n'est pas réel ? » Elle ne voulait pas y croire. Le déni était plus simple. Une erreur. Une simple erreur d'Octavia qui se battait avec sa mémoire, c'était possible non ? Bien sûr que c'était possible. « Peut-être que ce n'est pas vrai, Octavia. Tu te trompes forcément. Madi ne peut pas être... Elle ne peut pas... » Impossible de le prononcer. Impossible de l'accepter. Ses yeux se tournèrent enfin vers son amie et se posèrent presqu'immédiatement sur le portrait de Madi. « Comment je vais faire sans elle ? » souffla-t-elle, ses yeux posés sur ce portrait. « Je ne peux pas survivre à ça... » Le temps, la présence de ses amis... Tout ce qu'Octavia lui avait dit, elle n'y croyait pas vraiment à cet instant. |
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▿ Métier : Ancienne Barmaid, désormais sans emploi.
▿ Quartier : La campagne, elle rettape une vieille ferme avec Clarke Griffin.
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▿ Pseudo : Christmastown.
▿ Avatar : Marie Avgeropoulos
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Mer 2 Mar - 23:21 |
| Clarke s’était alors penchée pour attraper un carnet qui se trouvait sur sa table basse. Avant de le tendre à Octavia, sans doute incapable de l’ouvrir elle-même. Elle venait de le dire, ses carnets étaient remplis de dessin de Madi, ce n’était sans doute pas simple pour elle de poser les yeux sur l’un d’eux. Pas dans l’immédiat en tout cas. O’ prit alors le carnet, ne répondant à son amie que d’un simple sourire qu’elle ne pouvait même pas apercevoir. À la première page du carnet, il y avait un portrait de Madi, sur la deuxième également… La brune tournait les pages et constatait que Clarke avait raison. Ses carnets étaient remplis de dessins de Madi. La brune prenait alors quelques secondes pour les observer. Elle n’y connaissait rien en dessin, mais il était clair que Clarke avait pris grand soin à faire ces dessins. La brune continuait de tourner les pages, observant presque chaque détail sur chaque page, la moindre petite chose pouvait éveiller un souvenir en elle, mais rien.
Les paroles de Clarke l’avaient sorti de sa concentration, de ses pensées. Elle ne devait pas croire que ce qu’avait dit Octavia était faux. Ça pouvait l’être. Bien évidemment. Il était difficile de comprendre tout ce qui se passait à l’intérieur de la tête d’Octavia. Mais tout était trop réel pour que ce ne soit qu’un souvenir erroné. Cette sensation de l’arme dans sa main, la douleur du moment, les larmes, les cris de Clarke… O’ avait vraiment eu l’impression d’être en train de revivre cet instant, tellement tout était réel. Elle était prête à dire à Clarke qu’elle ne devait pas s’imaginer ce genre de scénario, même si cette réaction était sans doute normale, mais la blonde avait tourné les yeux sur l’un des portraits de Madi, avant de dire qu’elle ne pouvait pas survivre à ça, qu’elle ne savait pas comment faire pour vivre sans elle… O’ referma alors le carnet, avant de le poser à ses côtés sur le canapé. « Clarke, je sais que ce n’est pas facile à entendre. Je sais que cette nouvelle t’anéantit. Mais je suis désolée, je sais que ça s’est vraiment passé. Ma mémoire me fait défaut, je pourrais me tromper, mais ce n’est pas le cas. Toutes les sensations que j’ai eues, toute la tristesse que j’ai ressentie, la douleur, la peine de vous voir comme ça… Tout ça, c’était réel Clarke. Je suis désolée, mais je dois être franche avec toi. Te ménager ne te fera pas de bien. Au contraire. » La brune soupira une nouvelle fois. Dire ces choses n’était pas simple. Voir une amie pleurer n’était pas simple. Pourquoi est-ce qu’ils devaient tous toujours affronter le malheur, la douleur, la perte, la mort ? Pourquoi est-ce que ce monde ne les avait pas épargnés ? Pourquoi ne pas leur avoir offert une véritable seconde chance ? Pourquoi ne pas avoir laissé O’ en dehors de tout ça ? Elle ne se souvenait de rien, elle pensait avoir une petite vie bien tranquille. Et voilà que tout avait changé. Elle se souvenait de choses horribles, de meurtre, de perte… Qui voulait avoir eu ce genre de vie ? Qui était capable d’accepter la douleur et la peine ? Accepter l’absence d’un être aimé. Bien évidemment, Octavia essayait de rassurer son amie, elle était même certaine que Clarke était capable de s’en remettre, mais elle comprenait les doutes de la blonde. Après tout, elle n’était même pas certaine de pouvoir se remettre elle-même de la mort de Lincoln. Seulement, elle se devait d’avoir ces paroles rassurantes. Elle n’avait pas le choix. Elle devait être là pour Clarke, même si la situation était étrange. Elle devait être là pour elle… Pour Bell… Même si tout été encore trop compliqué aujourd’hui, elle allait devoir faire avec. Apprendre à revivre avec ces gens. Après tout, ils étaient liés. Le dernier souvenir d’O’ l’avait poussé à aller voir Bellamy, celui-ci l’avait poussé à aller voir Clarke. Quoi qu’il arrive, elle était toujours amenée à les retrouver. Leur destin était lié et elle n’y pouvait rien, même si elle aurait parfois préféré le contraire. Elle aurait préféré ne pas être celle qui se souvenait de la mort de cette enfant. Parce que c’était trop compliqué. Trop compliqué à vivre, à expliquer. Trop compliqué de regarder Clarke pleurer. Trop compliqué de savoir qu’elle était morte de la main d’Octavia. « Clarke, je ne sais pas quoi te dire. Oui, tu vas avoir mal pendant un long moment. Oui, tu vas pleurer pendant des jours, des semaines. Mais tu vas survivre. Tu es forte. Clarke Griffin a toujours su être forte. Je ne me souviens pas vraiment de vous, je ne sais pas vraiment comment vous étiez avant, mais j’ai des sortes de sensations, de certitudes quand je suis face à vous. Et ça fait partie de mes certitudes. Tu es une femme forte Clarke. Tu y arriveras, j’en suis certaine. Fais-moi confiance. »
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▿ Ton univers : The 100 (série).
▿ Date de naissance : 14/10/1994
▿ Age : 30
▿ Métier : Etudiante en médecine. Dessine des vêtements, quand elle en trouve le temps.
▿ Quartier : A la campagne, dans une vieille ferme qu'elle retape avec Octavia. (Anciennement, à Raccoon Square, dans un petit appartement.)
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▿ Disponibilités rp : Disponible. (Arthur ▿ Love ▿ Octavia ▿ Madi ▿ Belle ▿ Octavia ▿ Will ▿ Elena ▿ Murphy ▿ Joséphine ▿ ...)
▿ Autre(s) compte(s) : Sophie de Réan ▿ Elizabeth Tudor ▿ Amy Pond ▿ Anna d'Arendelle ▿ Jodie Holmes ▿ Hermione Weasley ▿ Jasmine d'Agrabah ▿ Ambrose Spellman ▿ Mathilde Sorel ▿ Maura Franklin ▿ Katherine Pierce ▿ Mycroft Holmes ▿ Greer de Kinross ▿ Kara Williams ▿ Sybil Crawley ▿ Lucy Westenra ▿ Sasha Braus ▿ Freya de Vanaheim ▿ Harry T. Osborn.
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Mer 9 Mar - 4:10 |
| Si Clarke avait été incapable de regarder ce cahier elle-même, ses yeux ne pouvaient faire autrement que se poser sur le visage de Madi lorsqu'ils se tournèrent vers Octavia. Elle ressentit une douleur atroce dans la poitrine à la vision de ce dessin. Comment pourrait-elle vivre sans elle ? Depuis trois ans qu'elle était ici, sa vie se résumait à la chercher, elle et les autres. Chaque jour, elle trouvait le courage de se lever parce qu'elle savait qu'un jour elle retrouverait Madi, qu'un jour elle se souviendrait de tout. Aujourd'hui, que lui restait-il ? Un meilleur ami qui ne voulait plus vraiment la voir ? Une amie qui ne se souvenait pas d'elle ? Un métier qui ne la passionnait pas tant que ça ? Une vie ennuyante dénuée de sens ? Non. Continuer sans Madi lui paraissait impossible parce qu'elle n'avait rien pour se raccrocher, pour tenir.
Son regard s'était relevé vers Octavia lorsqu'elle avait fermé le livre. Clarke espérait tellement qu'Octavia se soit trompée. Elle espérait tellement que toute cette histoire ne soit qu'une erreur à cause de sa mémoire défaillante. Ça ne pouvait être que ça : un souvenir inventé, modifié. Clarke niait la vérité. C'était sans doute plus simple à accepter comme ça. Pourtant, la brune ne laissait aucun doute possible. Sa franchise était douloureuse, mais nécessaire. Octavia avait raison. Si Clarke se faisait de fausses idées, sa douleur serait plus douloureuse encore lorsqu'elle se rendrait compte de la vérité. Octavia avait raison. Elle devait mettre Clarke face à la réalité.
Malgré ses mots difficiles, Octavia tentait de rassurer Clarke. Elle guérirait. Elle irait mieux. Elle se soignerait. Elle ferait son deuil. Elle accepterait. Comment pourrait-elle faire tout ça ? Comment pourrait-elle oublier son enfant, son bébé ? Comment pourrait-elle vivre avec cette douleur ? Comment pourrait-elle oublier sa peine et vivre ? Avait-elle le droit, d'ailleurs, de vivre alors qu'elle, elle ne vivait plus ? Clarke ne voulait pas vivre dans un monde où Madi n'aurait plus jamais la chance de vivre. Pendant trois ans, elle avait tenu parce qu'elle avait gardé espoir. Aujourd'hui, il n'y avait plus aucun espoir selon Octavia. Alors pourquoi fallait-il qu'elle continue à se battre, encore ? « Je ne suis pas forte. » murmura-t-elle entre deux sanglots, se souvenant des mots qu'avait prononcé Bellamy quelques jours plus tôt, où il prétendait qu'elle était forte, lui aussi. Ils se trompaient tous. Elle paraissait forte, mais elle ne pouvait pas survivre à tout. « Je ne veux pas être forte. » A quoi bon l'être si c'était pour accepter la mort de Madi ? Une partie d'elle préférait sombrer, accepter cette douleur pour vivre éternellement avec le souvenir de Madi parce qu'elle ne méritait rien d'autre que de vivre avec sa culpabilité et sa douleur.
Ses sanglots redoublèrent et, sans lui demander d'abord, Clarke alla se blottir de nouveau dans les bras d'Octavia à la recherche de réconfort. C'était rassurant de ne pas être seule. Bien sûr, ça n'apaisait pas sa douleur ou son affliction. Bien sûr, ça ne changerait rien à son malheur ou à sa profonde tristesse, mais c'était rassurant de savoir qu'on n'était pas seul. « Elle me manque tellement. » se contenta-t-elle de répéter à plusieurs reprises, entre deux longs silences. Blottie dans les bras de son amie, à moitié allongée dans ce canapé, Clarke essayait de réveiller silencieusement les souvenirs de sa fille. Elle n'avait rien qui lui appartenait, rien qui ne puisse lui permettre de l'aider. « Est-ce qu'elle a souffert ? » Avait-elle fini par souffler après un temps incroyablement long. Octavia n'en savait peut-être rien, mais elle avait besoin de savoir. Peut-être même lui avait-elle déjà demandé, mais l'esprit de Clarke était embrouillé, ses émotions l'envahissant complètement et ses questions ou ses mots sortaient sans qu'elle n'y réfléchisse d'abord, simplement pour se libérer de leur poids. |
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Dim 20 Mar - 3:24 |
| Octavia n’avait pas, ou plus l’habitude, de ce genre de situation. Si autrefois sa vie se résumait à perdre des gens, à combattre et à vivre quotidiennement avec la mort. Aujourd'hui, ce n’était plus vraiment le cas, à part dans ses souvenirs, elle n’avait plus à vivre comme ça. Alors, forcément, elle avait perdu l’habitude d’annoncer ce genre de mauvaises nouvelles. Elle avait perdu l’habitude de voir les autres réagir face à la perte, alors qu’elle-même devait faire face à la perte de Lincoln.
Et puis la situation était assez particulière. De trop nombreuses fois, elle avait rejeté Clarke, refusant qu’elle fasse partie de sa vie. À cause de cela, les deux jeunes femmes s’étaient éloignées et ne s’étaient pas revues depuis un long moment. Et voilà qu’elle avait accepté de la revoir pour lui annoncer cela. Après tout, ce n’était pas comme si elle avait eu le choix. Octavia ne pouvait pas se permettre de garder ce souvenir pour elle. Elle n’en avait pas le droit. Récemment, elle avait appris qui était Lincoln, tous ses sentiments, tout son amour pour lui s’était réveillé et dans la seconde d’après, elle avait appris sa mort. Cette annonce avait été douloureuse et elle l’était encore. Mais elle préférait le savoir. Elle n’aurait pas voulu apprendre qui il était et espérait pouvoir le retrouver un jour, ignorant qu’elle en était privé pour toujours. Alors, elle n’avait pas le droit de laisser Clarke espérer retrouver un jour sa fille, alors que Madi avait perdu la vie. Les deux femmes avaient désormais ce point commun, elle avait toutes les deux perdu un être qu’elle aimait plus que leur propre vie. Et O’ savait à quel point Clarke pouvait avoir besoin d’être entourée maintenant qu’elle savait. Simplement parce qu’elle aurait aimé être entourée quand elle pensait à lui, quand elle n’allait pas bien en repensant au fait que plus jamais elle ne pourrait le revoir, le prendre dans ses bras, l’embrasser… Il ne lui restait plus que ce portrait et des souvenirs qui ne voulaient pas revenir. Et pour Clarke, c’était la même chose. Il lui restait les sentiments, les portraits de Madi, mais plus aucun souvenir. Alors oui, elle était sans doute la mieux placée pour la comprendre. L’une avait perdu l’homme qu’elle aimait, l’autre avait perdu son enfant. Elle vivait chacune une perte douloureuse. Et même si elle ne le vivait pas de la même façon, le cœur n’en restait pas moins meurtrie.
En apprenant la nouvelle, Clarke s’était effondrée. Passant des moments de tristesse, à des moments de colère envers elle-même, puis à des moments de dénis… Mais Octavia était franche, elle disait les choses, même si elles faisaient mal. C’était le seul moyen pour Clarke d’essayer de guérir un jour. L’espoir ne faisait pas vivre. Il détruisait un peu plus les gens quand ils se rendaient compte que leur espoir était vain et que la perte était bien réelle. Alors autant avoir mal tout de suite. En ce moment, Octavia n’était sans doute pas la meilleure personne à avoir à ses côtés quand on allait mal, mais elle était tout de même là. Et elle ne comptait pas partir de si tôt. Pas temps que Clarke ne serait pas prête à se retrouver seule. Elle le savait, la blonde allait avoir besoin de se retrouver seule pour essayer d’assimiler tout ce qui venait d’être dit. Pour essayer d’accepter la réalité. Pour exprimer toute sa peine. O’ était passé par là quelques jours plus tôt. Même si elle voulait être là pour celle qui fut autrefois son amie. La brune le savait, une fois qu’elle aurait quitté l’appartement de Clarke, elle ne reviendrait pas. Elle ne serait plus capable de faire le chemin jusqu’ici. Pas si Clarke ne lui demandait pas de venir, pas si elle ne lui disait pas qu’elle avait besoin de ne pas être seule. Et Octavia le savait, elle n’était pas la première personne dont son ancienne amie avait besoin. Et puis même si elle ne lui en voulait pas, Octavia refusait de s’imposer en sachant qu’elle était celle qui avait pointé l’arme sur Madi, celle qui avait tiré et mis fin à ses jours. Alors elle devait se montrer présente, le temps qu’elle était là. Elle devait être à l’écoute, elle devait essayer de la rassurer, de la calmer de son mieux, même si elle savait que ses efforts n’allaient servir à rien, ou pas grand-chose, mais elle savait surtout que c’était tout à fait normal. Clarke ne pouvait pas se remettre de la mort de sa fille aussi rapidement, même si elle n’avait plus aucun souvenir d’elle, elle restait son enfant.
Pleurant de plus en plus, Clarke s’était approchée d’elle pour la prendre dans les bras. Elle avait sans doute besoin de sentir sa présence, sentir qu’elle n’était pas seule. Et la présence de n’importe qui pouvait être rassurante dans ces cas-là. Alors après une petite seconde d’hésitation, la brune déposa ses bras autour de son amie. Caressant le dos de cette dernière avec une grande douceur, elle essayait de rassurer Clarke du mieux qu’elle pouvait, même si ce n’était pas évident. Ce simple geste pouvait être très utile et elle le savait. « Je sais. » Bien évidemment qu’elle lui manquait. Et le manque se faisait encore plus ressentir maintenant qu’elle savait qu’elle ne la reverrait plus jamais. « Non, Clarke… Non, Madi n’a pas souffert. » En réalité, Octavia ne s’en souvenait pas réellement. Peut-être qu’elle avait souffert, après tout, elle ne savait pas ce qu’il s’était passé avant qu’elles ne la retrouvent. Mais pouvait-elle réellement lui dire ça ? Pouvait-elle vraiment dire à une mère qui était déjà meurtrie par la mort de son enfant, qu’elle avait peut-être souffert ? Octavia n’en était pas capable. Clarke devait vivre en sachant, ou en croyant, que son enfant n’avait pas souffert. Croire le contraire serait sans doute trop terrible pour elle. Et son deuil ne se ferait que plus difficilement. Lui caressant doucement les cheveux, la brune tentait de trouver quoi lui dire, sauf que ce n’était pas évident. Aucune phrase ne pouvait vraiment être rassurante. Aucun mot ne pouvait vraiment la calmer. O’ devait sans doute simplement se contenter d’être là, de l’écouter, de la prendre dans les bras, jusqu’à ce qu’elle lui demande de partir, préférant rester un peu seule.
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Jeu 31 Mar - 2:41 |
| Clarke avait vécu de nombreuses pertes tout au long de sa courte existence. Sur l'Arche, puis sur Terre, elle avait dû apprendre à accepter la mort. Son père. Son meilleur ami. Finn. Ils avaient été nombreux. Ils l'étaient encore plus, en réalité. Simplement Clarke n'avait pas gardé de souvenirs. Bellamy lui avait annoncé sa propre mort, celle de sa mère et celle de Lexa, par exemple. Ils avaient perdu un nombre incalculable d'amis, de proches et d'alliés. La mort faisait partie de leur vie, plus que pour beaucoup d'autres. Apprendre la mort de tous ces gens qu'elle aimait avait bouleversé Clarke, avait détruit Clarke, avait brisé une partie d'elle. Apprendre la mort de Madi, dont elle ne savait plus rien - si ce n'était un visage et un amour maternel infiniment grand - l'avait tuée. Son coeur s'était brisé à l'instant où Octavia avait prononcé ses mots. Chaque petite parcelle de son corps avait explosé à cette annonce, ne laissant plus qu'un corps vide, mais affreusement douloureux. Ce n'était plus juste des parties d'elle qui étaient détruites, c'était elle. Clarke n'était plus rien. Clarke ne voulait plus rien être. Si elle ne la connaissait pas, tout son corps et tout son esprit réclamaient la présence de son enfant. Elle voulait tenir Madi dans ses bras. Elle voulait la rassurer. Elle voulait la voir grandir et entendre son rire. Elle aurait tellement aimé lui offrir ce monde et sa sécurité. Elle aurait tellement aimé la conduire à l'école et écouter ses histoires. Elle aurait tellement aimé rentrer le soir chez elle pour partager un moment devant un repas que Clarke aurait sans doute raté, mais que Madi aurait mangé pour ne pas lui faire de peine - lui rappelant sans doute au passage que c'était infecte, malgré tout. Tout ça n'existerait jamais. Elle perdait l'être qu'elle aimait le plus au monde, l'être dont elle ne savait plus rien. Alors, sans souvenir, Clarke ne pouvait se raccrocher à rien. Elle ne pouvait que se laisser sombrer et attendre. Attendre de voir son coeur guérir. Attendre de voir son corps lâcher. Attendre que quelque chose ou quelqu'un prenne une décision pour elle, parce qu'elle, elle en était incapable à cet instant précis.
Les larmes n'en finissaient évidemment plus de couler. Effondrée, détruite, tout son corps la faisait souffrir. Elle avait envie de hurler, de tout jeter autour d'elle. Elle avait envie de se réveiller de cet horrible cauchemar, mais c'était impossible. Clarke ne pouvait rien faire contre cette douleur. Clarke était impuissante face à cette nouvelle. Il lui fallait juste la supporter quand bien même ça lui semblait impossible. Elle avait si mal. Si mal qu'elle essayait de nier l'évidence et de trouver des alternatives au souvenir de son amie. Si mal qu'elle se sentait coupable et qu'elle se jurait de trouver les vrais responsables l'instant d'après. Octavia ne lui laissait aucun espoir. Pour son bien. Espérer une chose impossible la tuerait certainement. A donner toute son énergie pour une chose qui n'arriverait jamais, Clarke s'épuiserait et se détruirait face à la vérité qui tomberait forcément un jour ou l'autre. Il était préférable qu'elle affronte le pire dès le départ.
Heureusement, elle n'était pas seule. Octavia était là. Octavia la soutenait, malgré leurs différends. Clarke retrouvait son amie des débuts. Réconfortante, mais franche. Courageuse, mais malheureuse. Octavia était forte. Malgré la peine qu'elle ressentait - et que Clarke sentait - elle résistait, elle tenait pour Clarke. Même si rien ne pouvait la soulager à cet instant, Clarke avait besoin de plus. La mère avait besoin de sentir la présence de son amie, de sentir qu'elle n'était réellement pas seule alors qu'une infinie solitude l'avait envahie à l'annonce de la mort de sa fille. Alors, la blonde s'était réfugiée dans les bras d'Octavia, qui vint l'envelopper tout en lui caressant le dos. La douceur d'Octavia lui procurait un certain mieux-être. Elle souffrait toujours, mais ce contact permettait un certain réconfort. Une présence rassurante.
A moitié allongée sur le canapé, Clarke répétait comme sa fille lui manquait. Elle lui manquait énormément avant l'annonce, elle lui manquait désormais terriblement. Avant, elle possédait l'espoir. Celui de la retrouver, de la revoir et de la resserrer dans ses bras. Aujourd'hui, elle n'avait plus rien. L'espoir tuait autant qu'il faisait vivre. Autrefois, il la faisait vivre. Aujourd'hui, il l'avait tuée parce qu'elle avait prié pour la retrouver pendant trois ans.
Ses sanglots et les silences étaient parfois interrompus par Clarke qui répétait des choses en boucle. Une nouvelle question s'imposa à elle : sa fille avait-elle souffert ? Le savoir ne l'aiderait peut-être pas - plus encore si la réponse était oui - mais elle devait le savoir. Il fallait qu'elle sache tout ce qu'il était possible de savoir. A la réponse de son amie, Clarke hocha doucement la tête. Madi n'avait pas souffert. C'était une maigre consolation, mais consolation tout de même pour la mère. C'était surtout un soulagement de savoir que sa petite fille était partie sans souffrir. « Tu te souviens de ce que je lui ai chantonné pour la rassurer ? » Avait-elle fini par lui demander après de longues minutes silencieuses où Octavia tentait de la rassurer en la gardant près d'elle, une main dans les cheveux. La question paraissait peut-être stupide - ou pas, elle n'en savait plus rien - mais elle avait envie et besoin de savoir. Elle avait envie de connaître les moindres détails de cette horrible scène. Elle avait envie de pouvoir se souvenir de cette chanson pour se la répéter lorsqu'elle pleurerait, détruite, devant les portraits de sa fille. |
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Dim 3 Avr - 3:51 |
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Cela faisait longtemps qu’Octavia ne s’était pas retrouvée à cette place. À la place de celle qui essayait de rassurer, de consoler. Il y avait bien longtemps qu’Octavia n’avait plus vraiment de place dans ce monde. Elle s’était longtemps coupée de tout et tous à cause de tout ce qui se passait à l’intérieur de sa tête. À cause de tout ce que ses souvenirs étaient en train de chambouler. Et il était assez amusant de voir que c’étaient aussi ses souvenirs qui la forçaient à se rapprocher de nouveau des autres. Dans un premier temps, ses souvenirs l’avaient poussé à revoir Bellamy, même si tout s’était mal terminé. Désormais, ses souvenirs l’avaient poussé jusqu’ici, chez Clarke. Pendant des mois, elle avait été persuadée de ne jamais vouloir la revoir, lui reparler… Et voilà qu’elle était chez elle en train de la consoler. Elle était même en train de lui offrir une étreinte, une présence, une oreille attentive, des gestes rassurants. Elle avait brisé une partie de sa carapace pour que son amie puisse connaître la vérité.
S’il le fallait, elle était prête à rester là, silencieuse pendant des heures s’il le fallait. Même si elle n’en avait pas envie. Préférant retrouver le réconfort que lui offrait en quelque sorte la solitude. Mais elle vivait elle aussi une perte ces derniers jours et si elle n’avait pas été si seule, elle aurait aimé que quelqu’un soit là pour l’écouter et la réconforter. Alors ce soir-là, elle était ce quelqu’un pour Clarke. Après de longs moments de silences, parfois brisés par les bruits des pleurs de Clarke, ou par les phrases qu’elle se répétait presque machinalement. Après tout cela, la blonde avait repris plus clairement la parole. Est-ce que son enfant avait souffert ? En réalité, Octavia n’en savait rien. Peut-être que oui. Peut-être que non. Son souvenir était bref, elle ne savait rien de ce qui s’était passé avant qu’elles ne la retrouvent, alors elle était incapable d’apporter une réponse claire. Pouvait-elle se contenter de répondre qu’elle ne savait pas ? Sans doute que non. L’esprit de Clarke la conduirait forcément vers un choix, qui serait celui le plus difficile. Elle se convaincrait que Madi avait bel et bien souffert et alors ce serait encore plus difficile à supporter. Le chemin vers l’acceptation serait encore plus long. Alors elle ne pouvait pas. Octavia devait lui mentir. Enfin, ce n’était peut-être pas un mensonge, mais qu’importe, elle devait lui dire ce qu’elle voulait entendre. Ce qu’elle devait entendre. Madi n’avait pas souffert. Et Clarke se contenta de hocher la tête. O’ ne put s’empêcher de se sentir soulagée, car en prononçant ces mots, elle avait eu peur des prochaines questions de Clarke. Des questions qui auraient pu lui faire comprendre que son amie lui avait menti pour la rassurer. Ses paroles auraient peut-être étaient mises en doute et O’ savait que ce n’était pas ce qu’il fallait. Pour aucune d’elles.
Au lieu de cela, Clarke lui demanda une tout autre question. Se souvenait-elle de ce qu’elle avait chantonné à son enfant pour l’accompagner ? Bien évidemment qu’elle s’en souvenait. La voix de Clarke chantonnant ne l’avait pas quitté depuis qu’elle s’était souvenue. Chaque note étant une véritable souffrance, la poussant un peu plus à se retrouver là où elle était maintenant. Le poids de la culpabilité, causé par son silence, lui faisait entendre Clarke pour lui faire comprendre qu’elle devait parler pour arrêter d’entendre les quelques notes poignantes qu’avait chantonnées la mère pour son enfant. O’ fit alors un signe de tête, lui confirmant qu’elle se souvenait. « Oui, j’me souviens. » O’ prit alors une grande inspiration. Clarke était presque allongée sur le canapé, comme Madi l’était sur ce lit quand Clarke l’avait rassurée. Octavia était en train de lui caresser les cheveux, comme Clarke l’avait fait pour Madi. Et la brune commença à se mettre à fredonner ce que lui avait chantonné la mère. Ne pouvant alors plus retenir ses larmes une fois encore. S’imaginant une nouvelle fois la scène, comme si elle était encore en train de se dérouler devant ses yeux.
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Sam 16 Avr - 4:41 |
| Un silence de plomb régnait dans l'appartement. Il n'y avait ni grande discussion, ni crise de larmes, ni cri. Seuls quelques sanglots bruyants de Clarke interrompaient parfois ce calme. Quasiment immobiles, les deux femmes partageaient leur peine. Des gestes réconfortants aidaient Clarke à ne pas sombrer complètement. Toutes ses pensées étaient tournées vers son enfant disparu. Cette enfant dont elle ne savait rien. Cette enfant dont elle ne saurait jamais rien. Jamais elle n'avait ressenti une telle douleur dans ses souvenirs, jamais elle n'avait ressenti son coeur se serrer si fort au point d'avoir l'impression qu'il exploserait sous la pression. Cette douleur écrasante dans la poitrine la faisait atrocement souffrir et le souffle lui manquait. Son corps souffrait réellement. Chaque parcelle de son corps meurtri par sa terrible perte pleurait la mort d'une inconnue.
Son esprit luttait pour trouver une chose à laquelle se raccrocher. L'insupportable solitude qui avait envahi la mère éplorée ne trouvait pourtant aucun remède. Rien ne pouvait l'aider. Elle était seule. Pas physiquement. Octavia était là. Elle serrait Clarke contre elle et la caresse dans ses cheveux tentait d'apaiser sa peine. Mais Octavia ne serait pas là éternellement. Octavia repartirait. Octavia ne la consolerait pas éternellement. Clarke se retrouverait alors complètement seule face à elle-même et face à tout ce qu'elle n'avait plus. La solitude était un sentiment terrible. C'était ce genre de sentiment qui vous poussait à faire n'importe quoi. La solitude vous poussait à vous réfugier dans la solitude. C'était un cercle vicieux dans lequel on s'enfermait. Clarke s'était déjà enfermée dans une sorte de solitude. Elle ne s'était créé ni famille, ni véritable cercle amical. Des amis, elle en avait. Combien connaissait la véritable Clarke ? Celle qui avait tiré le levier du Mont Weather, assassinant plus de trois cents personnes ? Qui connaissait la Clarke qui avait poignardé son petit-ami pour lui éviter des heures de tortures atroces ? Qui connaissait la Clarke qui avait guidé une centaine de jeunes dans un environnement hostile ? Qui connaissait la Clarke qui avait affronté la guerre et la mort ? Personne. Clarke ne se connaissait plus elle-même, alors comment d'autres pourraient-ils la connaître ? Alors, elle s'était isolée. Elle s'était créé des amis avec qui elle ne partageait que peu de choses. En s'isolant pour se protéger de l'ancienne Clarke qu'elle avait été, elle se retrouvait seule aujourd'hui pour affronter la pire des situations. La solitude l'entraînait dans un cercle infini de solitude. Aujourd'hui, elle n'avait plus envie de partager quoi que ce soit. A quoi bon ? Pourquoi continuer ? La vie avait-elle un sens sans Madi ? Pas pour elle. Sa douleur était si violente, qu'elle ne souhaitait que la voir disparaître. Ses souffrances d'autrefois n'étaient rien face à celles d'aujourd'hui, poignardée de toute part par la culpabilité de ne pas avoir protégé son enfant, par la culpabilité de ne pas avoir été une bonne mère, par la perte, par l'affliction. Son esprit et son corps semblaient d'accord sur une chose : elle ne s'en relèverait pas. Elle n'avait pas envie de s'en relever.
La seule chose qu'elle pouvait faire était pleurer. Encore. Et encore. Ses larmes avaient le mérite de soulager ce poids qu'elle avait dans la gorge. Libératrices, elles permettaient à Clarke d'évacuer la pression qui la ferait exploser. Hurler. Son esprit tentait de lui offrir un souvenir. Il fouillait, en vain. Il n'y avait rien. Clarke n'était qu'une coquille vide. Ses seules pensées étaient tournées vers la fin qu'elle s'était imaginée pour Madi. Une scène imaginaire tournait en boucle dans sa tête, la torturant un peu plus à chaque fois. Clarke aurait aimé se souvenir. Se souvenir aurait sans doute été insupportable. Si Clarke avait les véritables images en tête, peut-être prierait-elle tous les dieux pour qu'elles disparaissent ? Peut-être se claquerait-elle la tête contre un mur jusqu'à ne plus être capable de penser ? Peut-être hurlerait-elle jusqu'à n'en plus pouvoir et jusqu'à s'effondrer d'épuisement ? Pourtant, elle avait besoin de savoir. Elle n'avait pas à être épargnée. Elle ne méritait pas d'être épargnée. Quitte à souffrir, elle préférait souffrir en se souvenant des derniers moments de son enfant, l'accompagnant ainsi indéfiniment.
Octavia avait parlé d'une chanson que Clarke avait chantonnée pour Madi juste avant de tirer pour mettre fin à son calvaire. La chanson rendrait le souvenir plus réel. Clarke voulait se faire souffrir en se remémorant cette mélodie à chaque fois que se souvenir reviendrait la frapper. Clarke voulait se rassurer en se souvenant de la dernière chose qu'elle avait apportée à sa fille pour l'apaiser. Presqu'allongée, la mère posa la question. Octavia s'en souvenait. Tout en pleurant, la brune se mit à entonner la chanson. Les notes résonnèrent dans tout son être. Il se souvenait, lui. Seul son cerveau s'obstinait à lui cacher l'horrible vérité. Clarke entendait les larmes dans la voix d'Octavia, rendant l'instant plus douloureux encore. « Madi... » Prononcer ce prénom était éprouvant au point où il restait coincé au fond de sa gorge. « Elle était importante pour toi. » Souffla-t-elle de sa voix pleine de larmes et de douleur, tandis qu'Octavia chantonnait toujours. « Tu ne t'en souviens plus. Je ne m'en souviens plus. » Et c'était horrible. « Mais je le sens. » Madi n'avait pas été juste la fille de Clarke. Cette dernière sentait qu'elle avait eu une importance pour Octavia. Elle ne pleurait pas seulement la mort de l'enfant de son amie. Elle pleurait la mort d'une enfant qu'elle aimait.
Fermant les yeux, Clarke se remémorait la scène tout en se mettant à chantonner, cette fois-ci. Le silence n'était désormais plus rompu que par ce son, rendant ce moment encore plus particulier. La mère répétait la scène en boucle, ignorant combien de temps s'était écoulé avant qu'elle ne sorte de ses pensées pour s'adresser de nouveau à son amie. « Tu peux rester jusqu'à ce que je m'endorme ? » Ou jusqu'à ce qu'elle puisse arrêter de pleurer. Parce qu'elle se sentait incapable d'affronter la réalité seule pour le moment. Elle ne voulait pas affronter la réalité seule. Bien qu'elles parlaient très peu, sa présence rassurante l'empêchait de sombrer totalement, sans réussir à l'apaiser. |
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Jeu 21 Avr - 4:05 |
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Octavia aurait voulu aider Clarke au mieux. Elle aurait voulu effacer cette douleur. Mais c’était impossible. Elle venait d’apprendre qu’elle avait perdu son enfant. Que plus jamais elle n’aurait l’occasion de dire à sa fille qu’elle l’aimait. Plus jamais elle ne pourrait la prendre dans les bras. La rassurer. L’entendre rire. Et elle ne se souvenait même pas des fois où elle avait déjà vécu ces moments avec Madi. Comment ne pas régir face à une telle nouvelle ? Face à cette absence de souvenir ? Octavia aurait aimé pouvoir lui conter des tonnes d’histoires à propos de son enfant. Elle aurait aimé pouvoir raconter la vie de Madi et Clarke dans le moindre détail. Mais sa foutue mémoire défaillante l’en empêché. Le seul souvenir qu’elle avait de l’enfant et de sa mère, c’était ce qu’elle croyait être le souvenir de la mort de Madi. Parce qu’elle n’avait pas le droit de voir autre chose que de la souffrance. Mais au moins, elle était capable de chantonner comme l’avait fait Clarke pour sa fille. Si cela pouvait l’aider, même qu’un peu, O’ devait le faire. Et puis cette chanson, elle la connaissait désormais par cœur. Elle raisonnait dans sa tête depuis qu’elle avait revu ces images. Lui arrachant un peu plus le cœur à chaque fois qu’elle l’entendait de nouveau.
À peine eut-elle commencé à chantonner, que quelques larmes se mirent à couler. Ce n’était peut-être qu’une chanson, mais elle avait été celle des adieux de Clarke à sa fille. Sa dernière chanson. Celle qui avait été chantonnée malgré toute la peine et la douleur de la mère, prête à tout pour apporter un peu de réconfort à son enfant, malgré la situation. Les larmes coulaient, mais Octavia ne cessait pas de chantonner. Chaque seconde de la scène était en train de lui repasser en tête. Comme pour le bunker, rien ne voulait partir de sa tête. Condamnée à voir d’horribles images de son passé jusqu’à la fin de ses jours. Si Clarke n’était pas là, O’ aurait sans doute tout essayé pour effacer ces images. Refusant de devoir les voir encore et encore. Entendre Clarke prononcer le prénom de son enfant avec tant de difficultés, alors que la brune voyait de nouveau ces images, alors qu’elle chantonnait toujours, cela était plus douloureux encore que les fois précédentes. Fermant les yeux une seconde, elle s’empêcha de pleurer davantage, elle ne devait pas craquer devant Clarke. Elle n’en avait pas le droit. O’ devait se montrer forte pour elle. Et elle ne put s’empêcher de s’en vouloir quand Clarke avoua qu’elle sentait que Madi avait eu de l’importance pour elle. Parce que comme venait de le dire la blonde, elle ne se souvenait pas d’elle. « Je… Je crois. » dit-elle en arrêtant de chantonner. Désormais incapable de continuer. Parce que pour elle aussi, cet instant avait été douloureux et l’était sans doute plus encore que ce qu’il aurait dû l’être, parce qu’elle avait l’impression que tout cela s’était déroulé sous ses yeux, seulement quelques heures plus tôt.
Puis Clarke reprit à son tour. Elle se mit à chantonner et ça rendait les souvenirs d’Octavia encore plus réels. Dès qu’elle fermait les yeux pour s’empêcher de pleurer encore, elle revoyait la scène, avait l’impression d’être en train de la vivre une fois encore. Elle avait même l’impression d’avoir cette arme entre les mains, alors qu’il n’y avait rien. Rien à part les cheveux de Clarke qu’elle caressait machinalement depuis de longues minutes maintenant. « Oui… Oui, bien évidemment... » dit-elle après avoir secoué la tête de haut en bas. Bien évidemment qu’elle allait rester là jusqu’à ce qu’elle s’endorme. Jusqu’à ce qu’elle trouve un infime moment de paix. Même si O’ avait envie de sortir, de prendre l’air, de se changer les idées ou de hurler pour laisser sa peine disparaître légèrement, elle n’allait pas laisser son amie seule ici. Pas après ce qu’elle avait appris. Pas après l’avoir vu pleurer. Après avoir vu toute la peine dans ses yeux, dans son être. Octavia allait lui tenir la main, la garder près d’elle… jusqu’à ce qu’elle s’endorme. Puis elle s’éclipserait avec la plus grande discrétion pour ne pas la réveiller. Espérant ensuite que Bellamy prenne le relais, même si elle savait qu’elle serait là pour elle si Clarke le lui demandait.
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Lun 9 Mai - 3:07 |
| La peine de Clarke était évidemment immense. Indescriptible. Elle venait d'apprendre la mort de son enfant alors, à cet instant précis, elle avait l'impression que rien ne soulagerait jamais cette souffrance. C'était une douleur violente. Une douleur qui lui donnait l'impression que tout son corps souffrait et réclamait la paix. Une douleur qui l'empêchait de respirer. L'annonce était plus difficile encore puisque Clarke n'avait aucun souvenir de cette enfant. Elle ne pouvait se rattacher à rien. Seuls son corps et son coeur se souvenaient de cette petite fille qu'elle aimait plus que tout sans même s'en souvenir.
A défaut de pouvoir lui apporter des souvenirs précis, Octavia lui avait apporté la vérité. La vérité et cette chanson. La dernière chanson. Cette chanson que Clarke avait chantée pour sa fille avant son dernier souffle. Entendre la mélodie brisait Clarke autant qu'elle se sentait apaisée. La voix tremblante et pleurante de son amie était horrible à entendre. Elle trahissait toute la douleur qui la parcourait. Clarke comprenait sa douleur pour la vivre. Tout l'être de la mère pleurait et se souvenait. Tout son corps réagissait à ces quelques notes, tandis que son esprit refusait de lui offrir la vérité. Malgré les larmes et la douleur, Clarke avait réussi à prononcer quelques mots de sa voix étranglée par les sanglots. Octavia aimait Madi. Ce n'était pas seulement la fille de Clarke. Elle partageait aussi un lien avec Octavia. Cette pensée rendait la scène plus terrible encore, plus douloureuse à supporter. Clarke n'était évidemment pas la seule à souffrir.
Sans rien ajouter à la réponse de la brune, qui avait arrêté de chanter, Clarke se mit à fredonner cette terrible chanson, à son tour. En boucle, la mère répétait cette chanson et se remémorait une scène que son esprit ne se souvenait pas avoir vécue. Clarke était incapable de dire combien de temps elle avait chanté, pensé et gardé les yeux fermés, mais elle avait fini par tout arrêter pour demander à Octavia de rester jusqu'à ce qu'elle s'endorme. Parce qu'elle s'endormirait. Pas pour longtemps sans doute, mais tout son corps réclamait de sombrer dans un sommeil qui lui permettrait d'apaiser cette réalité douloureuse, lui permettant ainsi de souffler. En revanche, si Octavia partait maintenant, Clarke craignait de sombrer et d'exploser. Seuls les gestes réconfortants de son amie l'empêchaient de bouger et de réagir comme une partie d'elle aurait aimé réagir. Une autre partie ne cherchait qu'à trouver un moyen d'atténuer la douleur insupportable, et s'endormir en paix dans les bras d'une amie lui semblait être une bonne façon de faire. « Merci Octavia. » Souffla Clarke, esquissant un sourire triste, avant de refermer les yeux et de chanter à nouveau. Elle ignorait combien de temps elle allait mettre pour s'endormir, mais cette chanson lui permettait de se concentrer sur cette scène terrible qui hantait désormais ses pensées et lui apportait, en même temps, un peu de réconfort, à l'idée d'avoir accompagné sa fille jusqu'aux derniers instants. |
| | | | | | | | (Terminé) Je suis désolée... ⊹ Clarke | |
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