Sujet aléatoire - Octavia & Claire

La journée avait semblé se passer normalement, en réalité, Claire n’en était pas vraiment sûre, elle ne se souvenait pas trop des événement. La voila seule, dans la nuit noire, au milieu de ruine, recouvert de feuille ? Cela n’avait aucun sens, comment avait-elle fini ici et puis ou elle était d’ailleurs ? Elle n’était jamais venue ici, elle supposait qu’elle était toujours en ville, puisque c’était impossible de la quitter. Cependant comment avait elle fait pour se rendre dans ce lieu inconnu sans en avoir eu conscience. Comme si elle avait eu une absence, c’était très bizarre, est ce qu’elle rêvait ? Elle se pinça pour voir et le ressenti, donc c’était réel, même si ça semblait n’avoir aucun sens. Elle se rendit qu’elle n’était pas seule finalement, il y avait deux autres femmes. C’est alors que les choses évoluèrent rapidement et une espèce de brouillard orange leur tomba dessus. Elle entendit une des deux femmes le dire de courir, ce qui était logique, Claire ne perdit pas de temps pour l’écouter. Qu’est ce qui était en train de se passer, elle n’aimait pas cette histoire de brouillard, elle avait pris un mouchoir pour se couvrir la bouche et le nez. Elle avait peur que ce soit toxique et que ça la contamine, comme certains virus qu’il avait pu voir au fil des années. Trop tard, elle était dans le brouillard et ne voyait plus rien. « Est-ce qu’il y a quelqu’un ? » De toute façon le brouillard était sur elle, si elle devait être contaminé, c’était probablement déjà fait, mais elle se sentait bien. La jeune femme ne savait même pas si elle recevrait une réponse, la situation était tellement bizarre, elle se demandait si elle n’était pas en pleine hallucination, genre quelque chose qu’on lui aurait fait boire à son insu et puis le fait de ne pas savoir la raison de sa venue ici n’aidait en rien.

Claire ne voyait peut être plus rien à cause de cette brume étrange, mais sentit quelqu’un lui attrapant le bras. Elle aurait pu avoir peur, mais en réalité ça la rassurait, car cela voulait dire qu’elle n’était pas seule. Ces histoires de brumes, ça lui rappelait la manière dont les virus prenaient formes, enfin elle n’avait pas été présente, mais elle savait ce qu’il s’était passé en Chine, il y a plusieurs années en arrière, ainsi qu’à Tall Oaks. On avait beau vouloir taire la vérité, il y avait toujours des sources et la jeune femme les connaissait. « Oui trouvons une cachette. » Qu’est ce qu’elle pouvait dire d’autre, elle était d’accord avec son interlocutrice. Cependant, elle se demandait si ce n’était pas trop tard, de toute évidence, elle avait déjà dû respirer cette brume, mais cela ne voulait pas dire qu’elle allait se transformer ou que c’était un virus. Elle se souvenait de la fois ou elle avait été infectée et que le virus se déclenchait avec la peur, heureusement qu’elle savait se contrôler. « On ne se lâche pas, mais si on ne voit rien, ça va être dur de se repérer, on serait peut-être en sécurité sous terre. » Fallait-il réussi à trouver une espèce de trappe, car est ce qu’une habitation serait sûre ? Ou alors, il faudrait boucher toutes les entrés et tous les endroits ou la brume pourrait entrer.

« Moi c’est Claire, je ne sais pas si ce sera utile de connaître nos prénoms. » Pour le coup, elle était peut-être un peu pessimiste. « Si on trouvait une plaque d’égout, peut être qu’on pourrait s’en sortir, je n’ai pas l’impression qu’il y ait des bâtiments. » Pour être honnête, elle ne savait même pas ou elle se trouvait, encore un effet étrange de cette ville sans doute.

« Vu qu’on semble être les deux seules ici, on pourrait s’appeler, même autrement que par nos prénoms. » Pour le moment elle n’avait vu personne d’autres dans les parages, enfin vu façon de parler vu qu’avec ce brouillard étrange, on ne voyait pas grand-chose. En tout cas hors de question de se lâcher. Au moins Octavia approuvait l’idée de Claire, mais est ce que c’était une bonne idée ? Elle n’en était pas sure, mais pour le moment elle n’avait pas d’autres idées et il fallait réfléchir vite avant que tout dégénère, ce n’était qu’une question de temps. « Ah génial, je viens vous aider. » Enfin quelque chose, Claire aida à ouvrir l’espèce de porte, elle semblait assez ancienne et pas facile à ouvrir seule, mais à deux, ils allaient y arriver. Il ne fallait pas laisser la panique l’envahir, au bout d’un moment la porte fut enfin ouverte. « On y va. » Cela coulait de source, la jeune femme se faufila à l’intérieur, en pensant à bien refermer la porte derrière. « Je crois qu’on peut enfin respirer calmement. » Avec un peu de chance ce brouillard ne les aurait pas poursuivis à l’intérieur. « Je ne sais pas où on est, mais je crois qu’on est à l’abri, du moins pour l’instant. » Il ne fallait pas se laisser déconcentrer, Claire se disait que les choses n’étaient pas finis et que cet abri serait sans doute temporaire, maintenant il fallait réfléchir à un plan. Il ne semblait pas y avoir des effets secondaires, pas de transformation, ou alors elle ne rendait pas compte, peut être que ce n’était pas si dangereux que ça. « Qu’est ce qu’on fait ? » A part à attendre que ça se finisse, elle ne voyait pas de solution, elle ne savait même pas qu’elle était ce lieu, heureusement qu’elles étaient tombés sur une porte par hasard.

« On pourrait renforcer cette trappe en bloquant avec du tissu, ça empêcherait les éventuels entrées de cette espèce de gaz. » Par chance il y avait de quoi faire, elle trouva une espèce de nappe et s’en servit pour renforcer cette entrée, elle ne savait pas si ce serait utile, mais ça restait une précaution supplémentaire. « Si on est dans un bunker c’est déjà une bonne nouvelle. » Cela voulait dire que les deux jeunes femmes ne risquaient rien, la question est pourquoi il y en aurait un ici. Décidemment cette ville recèle encore bien des surprises. En tout cas Octavia avait raison autant fouiller l’endroit à la recherche de choses utiles. L’ennui c’est qu’on n’y voyait pas grand-chose, Claire se servait de ses mains pour essayer de trouver des choses, finalement elle tomba sur des briquets. « Tiens ce sera utile. » Elle lui en donna un, au moins, un briquet ça fonctionnait toujours, c’était déjà mieux pour se retrouver. Ah une époque, elle avait toujours celui de son frère et ça l’avait bien aidé, avec la technologie on oubliait certains objets bien utiles. Même si les briquets ne fonctionneraient peut être pas éternellement. « Il y a de la nourriture, on ne risque pas de mourir de faim. » Bon pas des choses qu’elle a l’habitude de manger, mais c’est ce qu’on trouvait généralement dans ce genre d’abri. Ce n’était pas forcément ce qu’elle cherchait à trouver, mais c’était mieux que rien. « Avec un peu de chance, on peut peut-être trouver une autre sortie. » Ou alors attendre plusieurs heures que ça se dissipe, mais elles n’avaient aucun moyen de savoir quand ça pourrait s’arrêter. Apparemment, il n’y avait personne d’autre, elle n’était pas sûre que quelqu’un vive réellement ici.

Bloquer les ouvertures, la première chose à faire et Claire s’y connaissant en matière de gaz diffusant des virus. Elle avait du vécu, et elle n’allait pas se laisser mourir de cette façon, ni mourir tout court d’ailleurs, elle avait encore des tas de choses à vivre. « Avec un peu de chance on sera sorti avant. » Il fallait espérer, elle n’était pas encore affamée, en fait elle avait même l’appétit coupé pour le moment. Ce qui la préoccupait c’était de trouver une issue et de s’en sortir vivante. Les voila avec des torches, au moins, ce serait mieux que des simples briquets. Elle alluma la torche que lui tendit Octavia, même si ce n’était pas l’idéal c’était déjà ça.

« C’est bizarre c’est comme si on était guidé. » Pas sûr que ce soit une bonne chose, et est ce que cette sortie serait la solution à leur problème. Claire n’en était pas convaincu, mais il fallait tenter le coup. Elle aida Octavia à pousser l’objet, à deux ce serait plus facile et enfin le passage fut libéré. « Bon quand faut y aller, faut y aller. » Claire s’avança, c’était assez étroit, mais c’était faisable, ce ne serait pas la première fois qu’elle se retrouverait dans ce genre d’environnement. « Je me demande ou ça va nous mener. » C’était la grande question, finalement c’était une autre pièce, non éclairé pour changer. En tout cas ça n’était pas l’extérieur, mais il n’y avait pas de trace de gaz, c’était déjà ça. « Est ça va toujours ? » Autant demander des nouvelles, cette situation n’avait rien de plaisante. Soudain des bruits se firent entendre. « Je crois qu’on n’est pas seules. » Et pas sûr que ce soit une bonne chose.

« Restons sur nos gardes s’il n’y a qu’un seul chemin ça sent le piège. » Claire n’était pas forcément paranoïaque, mais elle n’était pas naïve. Elle avait l’habitude des énigmes, des salles cachées, des monstres qui pouvaient éventuellement surgir de nulle part. Enfin pour le moment c’était assez calme, peut être le calme avant la tempête, mais c’était déjà ça. Dans tous les cas les deux femmes continuaient d’avancer sans savoir ou ça allait les mener. Evidemment il fallait que quelque chose cloche, quelque chose approchait et ça ne leur voulait sans doute pas du bien. « Oui disons que j’ai déjà eu affaire à ce genre de situations. » C’était légèrement différent, cette fois elle n’était pas armé, mais elle savait quand même esquiver au besoin. « Il nous faudrait des armes. » Au moins un couteau, pour le moment, il fallait faire le moins de bruit possible.

Les bruits se rapprochaient et cette fois c’était un bruit familier pour Claire comme s’il s’agissait d’un zombie, il ne manquait plus que ça. Cette brume serait un nouveau virus ? En tout cas elle ne ressentait pas d’effet sur elle, soit elles étaient immunisées, soient elles n’avaient pas été exposés assez longtemps pour être infecté. Soudain la lumière s’alluma, elles allaient se faire repérer. Quand la chose fut proche, Claire passa à l’action et frappa la chose qui n’avait rien d’humain, elle manqua de se faire mordre, mais lui brisa la nuque avant. « Je crois qu’il est mort. » Est-ce que c’était réellement une arme biologique ou autre chose ? Peut-être une hallucination, pourtant ça semblait bien réel. « J’espère qu’il n’y en a pas d’autres, sinon il va falloir trouver des armes, mais qui a activé la lumière ? » Quelqu’un s’amusait sans doute avec elles.

« Je ne sais pas, tout est possible, surtout si on essaye de jouer avec nous. » Après tout elle avait déjà vécu ça, des endroits piégés ou on jouait avec elle. Claire avait eu de la chance de s’en sortir, mais parfois ça avait été juste. C’était une survivante et elle se disait que c’était également le cas pour son interlocutrice. Cela restait quand même compliqué de se diriger à l’aveuglette, mais elles n’avaient pas le choix.

Heureusement qu’elle savait réagir vite, elle avait dû s’occuper d’un assaillant, c’était couru d’avance, elle était habituée à ce genre de problèmes. « Ce serait trop facile s’il y en avait qu’une, il se peut que qu’il s’agisse d’un humain infecté par un virus, j’ai déjà vu ça par le passé. » Une morsure et c’est la fin, par chance aucune des deux n’avaient été mordus et le gaz dehors n’avait pas eu d’effet. Ou alors les symptômes prenaient plus de temps à arriver. Elle savait que chacun pouvait réagir d’une manière différente à une infection, et que le temps de transformation variait.

Octavia avait raison, le mieux était de fouiller un maximum, mais il fallait aussi éviter les éventuels pièges ou ennemis qui pouvaient leur tomber dessus à tout moment. « Deux armes, c’est bizarre, tout était prévu depuis le début ? » Après tout, il y aurait pu avoir moins comme plus. Le fait que les deux jeunes femmes se retrouvent ici n’étaient peut-être pas un hasard, la question était pourquoi ? A cause de leur passif ? Par le passé Claire s’était retrouvé enlevé justement à cause de ce qu’elle avait vécu et c’était le cas d’autres personnes qui s’étaient également retrouvé dans la même situation. « Tout est fermé, on dirait que c’est un cul de sac. » Claire observa les alentours, un mur était étrange. « On dirait qu’on peut insérer une sorte d’emblème, essayons de voir si on peut trouver quelque chose correspondant à cette forme. » Ah des énigmes, elle aurait du s’en douter, c’était tellement le bazar ici que trouver quelque chose allait se révéler compliqué.

« Vous pensez que quelqu’un joue avec nous ? Mais comment il a pu savoir tout ça, ce n’est pas croyable. » Après tout les amener jusqu’ici, faire en sorte qu’elle ne soit pas blessée ou tuée pour finalement trouver deux armes ? Il fallait le faire, elles auraient pu mourir à cause de la brume, se faire tuer par ce monstre, mais non elles étaient arrivées jusque-là indemnes.

« Oui c’est exactement ça, j’ai déjà eu affaire à ce genre d’énigme par le passé. » C’est comme si quelqu’un savait ce qu’elle avait vécu, ce n’était pas un hasard, si elle se retrouvait dans situation. Est-ce qu’on essayait de recréer des choses qu’elle avait déjà vécu ? Claire ne serait pas si surprise si c’était le cas, cette ville avait quelque chose d’étrange, des événements qui n’avait aucun sens n’avait lieu. Généralement tout revenait à la normale quelques heures ou quelques jours plus tard, parfois elle se demandait si elle n’hallucinait pas. Ce fut Octavia qui trouva l’emblème du moins une partie. « Je pense que c’est une vraie piste, ce ne serait pas surprenant que l’emblème soit en plusieurs morceaux, essayons de trouver l’autre. » Claire continua à chercher l’autre partie, quand finalement elle trouva un coffre ou il fallait trouver une combinaison. « Je suppose que l’autre moitié est là-dedans, une idée du code ? » Est-ce que c’était lié à son passé à elle, à celui d’Octavia ? Ou alors en rapport avec la ville, il y avait peut-être un autre indice dans la pièce. Il ne restait plus qu’à réfléchir, mais il pouvait exister des milliers de combinaisons, cependant il devait y avoir une logique. A deux elles allaient finir par la trouver, de toute façon, elle ne voyait pas ou pouvait se trouver le reste de l’emblème à part dans ce coffre.

« Rien ne devrait plus me surprendre dans cette ville. » Les choses bizarres se multipliaient, elle ne savait pas si tout le monde était touché par ce phénomène par contre. En tout cas certaines choses ici lui rappelait des situations passées qu’elle avait vécu. L’histoire de l’emblême en était la preuve, elle avait déjà subi ce genre d’épreuve et elle s’en était toujours sorti. Ce serait encore le cas aujourd’hui, c’était une survivante bon sang, elle s’en sortait toujours, parfois bien amoché, mais elle s’en sortait quand même. Il fallait trouver une combinaison pour ouvrir le coffre qui contenait sans doute une partie de l’emblème, quelle surprise. Bien sûr c’était ironique. Par chance sa partenaire d’infortune avait réussi à l’ouvrir. « Bien joué, on a gagné du temps. » Au moins il n’y avait eu besoin de chercher beaucoup. Peut être que ça avait un rapport avec une date qui était lié à Octavia, car beaucoup de choses semblaient être reliés aux jeunes femmes, c’était intriguant et effrayant à la fois. « Voyons voir ce qu’il y a derrière cette porte. » Claire avait pris l’emblème et l’avait inséré, il y eut une drôle de bruit, la porte s’ouvrit. Enfin une bonne chose, sauf que quelque seconde plus tard, une trappe s’ouvrit sous les pieds de Claire ce qui la fit tomber, heureusement elle réussit à se rattraper au bord avant de pouvoir tomber dans le vide. « Un coup de main ne serait pas de refus. » Elle n’était pas encore sortie d’affaire, elle ne tiendrait peut-être pas longtemps et qui sait ce qu’il pouvait y avoir dans la pièce suivante. Un monstre ? D’autres pièges ? Rien de réjouissant en soi. Cependant il n’y avait pas d’autres alternatives pour le moment.

Claire avait eut chaud, si elle n’avait pas eu les bons réflexes, elle serait tombé. Après est ce qu’elle serait morte ou alors ça l’aurait juste séparé de Octavia ? Elle ne le saurait jamais était c’était tant mieux. Il ne valait mieux pas être séparé vu le danger qui rodait. Elle fut aidée par la jeune femme, une chose est sûre, elle serait plus attentive la prochaine fois à son environnement. « Non ça va merci. Je ne sais pas ce qui se serait passé si j’étais tombé dans trou. » Claire utilisa sa lampe torche pour voir ce qu’il y avait sous la trappe. « C’est bizarre, on dirait qu’il n’y a rien, je ne vois même pas le fond. » Cela ne servait à rien de rester ici. « Oui avançons. » Elle n’était pas forcément très confiante avec ce qu’il se passait, mais elle ne voulait pas le montrer. Elle savait garder son calme et ça ne servait à rien de paniquer.

« Une porte qui va nous mener ou cette fois ? » A l’extérieur ou vers un autre piège, Claire n’était pas forcément pressé de la savoir. Elle avait hâte de rentrer chez elle, mais se précipiter sans réfléchir pourrait avoir de graves conséquences. « Il faut qu’on réfléchisse, on ne sait pas si ouvrir cette porte peut déclencher un piège. » Elle s’approcha doucement de la porte. « A première vu il n’y a rien d’anormal. » La jeune femme décida de tenter d’ouvrir la porte, mais elle était fermée. « Il nous faut une clé, il y a une espèce de serpent dessiné, encore une énigme ? » Elle commençait à en avoir marre, mais elle avait déjà vécu ça. « C’est partie pour une nouvelle recherche. » La clé semblait mieux caché que l’emblème.

Des énigmes, toujours des énigmes, Claire avait l’impression que c’était interminable et elle n’était peut être pas la seule. La recherche semblait moins simple, ce n’est pas que c’était facile de base, c’est juste que cette fois il fallait chercher un peu plus. Elle observait tout, elle ne savait pas ou cette clé pourrait être caché. Il pourrait y avoir un faut mur, un puzzle, tout était possible. Ce ne fut pas Claire qui trouva un indice, mais sa partenaire d’infortune. « Un drôle de message, mais on est sur la bonne piste. » Elle se mit à réfléchir et relire le message plusieurs fois. « Je me demande bien de quel démon ça parle, sans doute une métaphore. » Claire ne croyait pas vraiment en l’existence des démons. Cette lettre mentionnait probablement quelqu’un de malveillant, ça aurait plus simple avec un nom. « Ne pas oublier les poupées, je suppose qu’on doit en trouver. » A chaque fois qu’elles avançaient, il y avait toujours autre chose à chercher en plus. Elle vit un plateau ou on pouvait poser quelque chose, il y avait déjà une poupée, mais il restait trois emplacements de libre. « Je suppose que c’est lié, il faut en trouver d’autres. » La jeune femme fouilla partout, elle en vit une en hauteur et l’attrapa, puis elle trouva les deux autres et les posa toutes sur les emplacements. « Rien ne se passe on a dû manquer quelque chose. » Cela aurait été trop simple de simplement poser les poupées et attendre que quelque chose se passe. « Il doit y avoir un ordre ou alors on est à côté de la plaque. » Claire n’arrivait pas forcément à résoudre les énigmes du premier coup et vu qu’elles étaient deux, Octavia l’aiderait sans doute à trouver la solution.

Pourquoi les énigmes ne pouvaient pas être plus simple. Avec un peu de chance c’était une question d’ordre. Il y avait toujours une sorte de logique, un peu de réflexion et le tour serait joué. Cependant sur quoi elles allaient tomber ensuite ? Cette histoire était sans doute loin d’être fini. « Nous allons trouver et puis on ne peut pas bouger une des poupées, c’est qu’elle est déjà à la bonne place ? » Qu’est ce que ces chiffres pouvaient représenter ? Sur le coup elle n’en savait rien, ce serait bien de trouver un texte qui donne des indices, comme c’était le cas autrefois. Tout semblait tellement familier, la situation était similaire à ce qu’elle avait déjà vécu. Cela voulait donc dire que la personne derrière tout ça, la connaissait bien ? C’était effrayant, sachant qu’elle ne savait rien de leur ennemi, était ce quelqu’un de son passé ? Ou alors quelqu’un de bien renseigné. Pour le moment, le plus important était de se sortir de là rapidement, elle ne savait pas si le temps était compté, et elle ne voulait pas attendre pour le savoir.

« Il va falloir faire attention, si on arrive à zéro, je ne donne pas chère de notre peau. » Il ne manquait plus que ça, heureusement qu’Octavia avait remarqué ce détail. Qu’est ce qui allait se passer si tout s’éteignaient ? Honnêtement, Claire ne voulait pas attendre pour le savoir. « Non, ça ne me dit rien, mais s’il y avait plusieurs poupées, ou plusieurs emplacements qui débloqueraient les poupées correspondantes ? Est-ce que ce ne serait pas une espèce de conte qu’il faut raconter ? » On pourrait dire que c’est tiré par les cheveux, mais ce serait bien le style. Claire observa les alentours et soudain elle vit quelque chose derrière un meuble, elle le poussa, il y avait une encoche pour place justement une des poupées. « Il y a le numéro 3 ici, donc je suppose qu’il faut la positionner ici ? » Ce serait logique, mais en même temps, elle ne voulait pas prendre la décision toute seule.