Emiettez votre arsenic dans un verre de narcotique [Barty]
Anthony A. Veleno
▿ Ton univers : Hazbin Hotel.
▿ Date de naissance : 01/04/1993
▿ Age : 31
▿ Métier : Modèle photo & poledanseur au Lux.
▿ Quartier : Réside à l'hôtel Hazbin, quartier de Hogwarts Place.
▿ Côté cœur :
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Fat Nuggets
▿ Deuxième paire de bras
▿ Morsure empoisonnée
▿ Apparition d'armes à feu
▿ Sensibilité aux Tempêtes
▿ Souplesse surhumaine
▿ Saut longue portée
▿ Forme démoniaque
▿ Pseudo : Elune.
▿ Avatar : Ross Lynch.
▿ Copyright : Avatar (c) Mal de nuit, Illus trouvées sur Pinterest, Logo & Moodboard (c) moi.
Emiettez votre arsenic dans un verre de narcotique
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Angel
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Barty
Les paupières entre-ouvertes tu profitais tranquillement de la fin de cette nuit relativement calme, encore juste un peu. Un homme allongé de chaque côté, tu étais agréablement cerné - si l'on pouvait dire. Souvenir, positif bien qu'assez brumeux de cette nuit. Tu aimais particulièrement ce moment de calme intense après l'excitation, comme si toute la réalité était recouverte d'un voile épais et cotonneux. Que tous les problèmes, les addictions, les limites et les trucs merdiques divers et variés paraissaient aussi distants que la rive opposée d'un cours d'eau. Ce moment précis entre l'aurore et le crépuscule, quand peu à peu les bruits de la nuit se changent en chant d'oiseaux. Avec une difficulté certaine tu t'extrais de cette étreinte. Encore une nuit. Et toujours debout. Tu soupires. T'allumes une clope et regarde le levé de soleil en te frottant l'oeil gauche - qui se trouvait à moitié collé - de la main non prise.
Le courant limpide de tes pensées t'indiqua que tu étais sobre. Enfin sobre.. Si l'on parlait de drogue. Tu trouvais toujours bien d'autres moyens de te défoncer. Ouais,.. depuis le départ de ce connard de Barty, tu n'avais plus de fournisseur attitré. Plus de fournisseur, plus de drogue, c'était un calcul plutôt simple, même pour toi. Du mouvement derrière attira ton attention. Un des beaugosse dont tu n'avais pas retenu le nom, il y en avait beaucoup trop pour qui tu ouvrais les cuisses pour que tu ne puisses retenir leurs noms à tous, vint te serrer dans ses bras. Il te murmure un "-Salut mon Ange" à l'oreille. Tes yeux roulent dans leurs orbites. Les platitudes de ce genre, ça faisait bien longtemps que ça ne te faisais plus rien. Enfin quoi que. Mais c'était suffisant pour te remplir à nouveau de désir. Et finalement tu atterris dans la douche, avec lui. Jvais pas vous faire un dessin de ce qui s'y passe. Une douche, et une très longue sieste plus tard, tu te décidas à les quitter.
Quelque peu tremblant et chancelant sur tes jambes, tu avais finalement quitté cet appartement que tu ne connaissais pas. Bah ouais, c'était plutôt évident, que tu n'allais pas ramner toute une troupe d'inconnus à l'hôtel. Surtout connaissant tes besoins jamais assouvis dans ce domaine. L'hôtel c'était un bel endroit, tu ne voulais pas tout gâcher, encore. Tu avais appris ta leçon, après avoir failli tout avorter. Surtout que c'est le seul endroit où te sois jamais senti chez toi. Il avait fallu que tu crèves et finisses en enfer pour ça. Tu étais pathétique...La décharge provoquée par cette bouffée de haine de toi-même te réveilla un peu. T'avais pas trop envie de rentrer dans cet état. Alors tu essayes de t'allumer une autre clope, mais tu trembles trop. Et merde ! que tu siffles entre tes dents.
Putain de manque. Et encore là c'était encore ok.. Tu n'avais pas encore de fièvre. Pas encore d'hallucinations/délires. Même si tu avais l'impression d'être bien plus irritable, haineux et agité que ce que tu l'étais d'habitude. Et cette haine de toi-même qui t'étranglais la poitrine. Juste une journée normale dans ta vie.. Bien que d'ordinaire c'était plus fun. Fallait que tu t'en procures, et vite. Peu importe le prix. Cependant tu n'avais aucune idée de ni où ni comment. C'était plus facile en enfer bon sang, il y avait des distributeurs à tous les coins de rue. Et puis tu pouvais pas aller au LUX, tu n'aimais pas mêler vie perso et travail. Il devait bien y avoir d'autres clubs mal famés sur cette île merdique. Tu sortis ton téléphone et regarda les posts instas de certains camarades influenceurs, tu en repéra un qui avais mis en lieu Le Pandémonium. Avec un nom comme ça, tu te dis que c'était prometteur.
Pas du tout habillé pour sortir, ni maquillé, tu pénétras dans la boîte en début de soirée avec une allure effrayante. Tu faisais peur à voir. La pâleur de ta peau faisait ressortir tes cernes et bleus violacés. Tu n'étais plus qu'un spectre. Et sans maquillage tu te sentais presque nu. Et cette irritabilité à fleur de peau, peinait pourtant à colorer celle-ci. Tes cheveux et ta tenue clairs ne faisaient qu'accentuer encore un peu plus cette pâleur maladive. Tu commenças à faire le tour des tables, pour voir si ton détecteur à dealeur fonctionnait encore. Et malgré ton état, un homme finit par t'agripper le poignet. Mais même dans cet état altéré par le manque tu ne perdais pas le nord. "-Ho hello Babe.." commences-tu sur un ton aguicheur enfin jusqu'à ce que tu l'aperçoives, ce tatouage caractéristique sur son poignet, tu te figes alors *pas possible que ce soit lui, c'est surement un de ses potes mangemorts* penses-tu, te sentant soudain mal. Tu avales ta salives. Mets toute la force qu'il te reste pour arracher ton poignet de son emprise. Et tu oses finalement le toiser d'un regard haineux en croisant les bras sur ton torse. C'était bien lui, là à juste quelques centimètres de toi. "-Merde..! qu'est ce que tu fous là !" dis-tu littéralement hors de toi. Tu ne t'étais même pas aperçu que tes mains tremblaient très fort. Quelles étaient les putain de probabilités que tu le recroises un jour ! Cette île était grande pourtant.... Tu ne le laissas pas même répondre, et passas la porte de sortie. Tu n'avais pas la force de deal avec ça aujourd'hui, pas dans cet état. Incapable de contrôler ton corps, tu t'effondres pathétiquement dans la rue attenante, dos au mur de la boîte. Le monde tournait au tour de toi, tu posas ta tête sur tes genoux.
LYA
I shoulda' guessed that this would happen I shoulda' known it when I looked in your red-hot eyes, Spewin' all your red-hot lies. What's the worst part of this hell? I can only blame myself.
En mettant les pieds ici, tout ce qu'il voulait s'était se changer les idées, se vidait la tête. Pourtant, tout semblait assourdissant. Le grondement de la musique résonnait dans ses oreilles. Il avait juste besoin de quelque chose pour calmer le tumulte qui le ravageait de l'intérieur. Tout paraissait si lointain, comme s'il était loin de son propre corps. Sa plus grosse erreur avait été de consommer sa propre came. À présent qu'il n'avait plus rien, il en payait le prix. Il essayait tant bien que mal de combler son problème, avec une clope volée, une dose ou même un putain de verre. Il aurait pris n'importe quoi pour stopper cette sensation d'être à vif. Il aimerait dire que les choses se sont arrangé depuis qu'il avait posé le pied dans cette foutue boîte. Chaque fibre de son être hurlait, une rage sourde gonflant dans sa poitrine à chaque instant qui passait. Il avançait comme un animal blessé, à la fois menaçant et vulnérable.
Eh bien sûr, comme un foutu mauvais sort. Il était là. Pas un mirage, pas une putain d'hallucination due au manque. Non, ce visage qui lui était insupportable, ce corps pâle et séduisant, ce regard à la fois perdu et dédaigneux. LUI. Il fallait croire que le destin se foutait bien de sa gueule une fois de plus. Celui à cause de qui tout ceci était arrivé. Il se dressait dans cette foutue boîte à quelques pas de lui.
Il l'observa, osant un pas vers lui. Il veut également récupérer sa veste en cuir. Bien qu'au final cela ne soit qu'un prétexte pour se bouger le cul, mettre un terme à ses pas hésitants. Surtout qu'il a l'air bien con, planté là. Le choc le traversait comme une lame glaciale, mais bien vite remplacée par une colère sourde. Le pire ? C'est lorsque Angel la reconnut, forcément ce n'était pas difficile. Il avait pris la fuite, au lieu de l'affronter. Enfoiré. Il avait fui comme un lâche. C'était la cerise sur le gâteau pour Barty. L'espace d'un instant, il resta bloquer là. Par ce qu'il avait bien vu cette haine, peut-être même du dégoût et de l'incrédulité. Cela avait réveillé quelque chose de profondément enfoui en lui. Il se souvient d'avoir déjà vu ce même regard, une fois. Evan... Mais avant même qu'il ne puisse réfléchir, il était parti, le laissant là, avec ce putain de goût amer dans sa bouche.
Son corps se mit en mouvement avant même qu'il ne puisse le décider par lui-même. Il prit le même chemin que ce lâche. Comme un loup qui court après une proie, bien qu'il ne sache pas vraiment s'il voulait l'attraper au final. En franchissant la porte, Barty vola une clope à quelqu'un, le poussant avant que l'autre pauvre type ne pleurniche pour son bâton de la mort. Il la porta directement à sa bouche, savourant la légère brûlure, le goût sur sa langue. Il se mit en mouvement, avant de finalement le trouver. Angel. Magnifique et pathétique à la fois. Le spectacle qu'il a trouvé lui fit presque éclater de rire. Un rire froid, cassé, qui n'avait rien d'amusé. Que pouvait-il dire ? Il était en colère, mais il ne savait pas réellement contre qui. Contre l'autre garçon ? Contre lui-même ?
Il s'approcha alors, amère devant l'ironie de la situation. Il finit par s'accroupir devant lui, toujours à une distance prudente, pas qu'il avait peur de lui. Non. Juste par ce qu'il ne savait pas de quoi son ancien colocataire était capable. Il retira la clope de sa bouche, soufflant un nuage de fumée devant lui, avant d'écraser le cadavre de celle-ci sur le sol, la jetant plus loin.
- Putain… Murmures-tu, plus pour lui que pour son interlocuteur.
Il inspira, essayant de calmer ses propres tremblements. Si Barty n'a pas perdu la tête jusqu'à là, c'est par ce qu'il se raccroche à l'éclat ses souvenirs. Le visage d'Evan lui revient parfois, l'éclat dans son regard, la façon dont sa bouche se courbe lorsqu'il sourit. Il secoue la tête et grogne.
- Alors quoi, t'as même plus assez de dignité pour me regarder dans les yeux, maintenant ? Ou c'est juste que tu as peur que je te fasse payer tout ce que t'as cramé ?
Il crève d'envie de hurler, de l'attraper par le col, de le secouer jusqu'à ce que quelque chose dans ce foutu monde ait un réel sens. Pourtant, il ne fait rien, il reste là, croisant les bras. Seuls ses yeux sont brûlants de colère, celle qu'il le consumait de l'intérieur.
- Mes affaires. Mon putain de business. Tu t'es bien amusé ?!
Il se redressa légèrement, les mains tremblantes à cause du manque. Il ne peut pas le rendre coupable d'avoir été assez stupide pour consommer ce qu'il vendait. Mais à présent, ils avaient l'air si pathétiques là, tous les deux dans cette ruelle qui puait clairement la merde et la pisse. Néanmoins, il ne fit aucun geste violent envers lui, il le fixait simplement, partagé entre une rage noire et une pitié qu'il ne voulait pas ressentir.
- Tu sais quoi ? Ça ne m'amuse même pas. Je devrais même te remercier. Je m'en sors mieux que toi finalement.
C'était faux. Mais sa situation était sans doute meilleure que celle de celui avec qui il avait partagé un appartement autrefois. Certes, il squattait de façon pathétique l'appartement de Theodore. Mais a petit à petit, il commençait à voir le bout. Le plus dur, c'était le manque. Le sevrage était une phrase digne d'une torture.
988 mots.
The voices in my head keep on begging me to stay.
If I pull the trigger now then the demons go away. ★ Song