▿ Notes :
It's fight night tonight.
All right !! All right !!
Let's rock, buddy !!
Dim 11 Aoû - 20:01
Calin post Full Moonial ft Blitz & Tony
Derrière le volant de ma camionnette, il m’avait fallu du temps. Beaucoup de temps pour faire le tri parmi tout ce qui m’était arrivé en même temps en pleine gueule. Je jetais des regards haineux vers cette putain de pleine lune et vers le cristal qui brillait maintenant à mon poignet. Ce putain de cristal qui avait mis un terme définitif à mon accord du grimoire avec Stolas. Je repensais à tout ce qui s’était passé dans un si petit laps de temps. En arrivant chez le Goetia, je m’étais pas attendu à toute cette merde. Je croyais naïvement que ça se passerait comme d’habitude. Que je viendrais, un sac plein de joujoux cochons dans mon baluchon, que je ferais jouir de plaisir ce connard d’aristo avant de me barrer. C’était simple, entendu, normal… normal ? OK non la situation était loin d’être normal ou acceptable pour un mec lambda et clairement notre putain de marché aurait pu en choquer plus d’un. Mais c’est ainsi que ça se passe en Enfer. On est tous pris par une putain de laisse. Les plus chanceux la tienne et les grosses merdes comme moi de retrouvent avec cette même chaîne autour du cou. C’était peut-être pas très drôle mais c’était notre bordel quotidien. Sauf que là, ce soir, j’étais enfin libre. Libre de mes décisions, libres de mes mouvements… je n’avais plus à me prostituer pour sauver ma boîte. Je pouvais vivre libre et heureux, ce cauchemar enfin terminé. Alors pourquoi est-ce qu’en y repensant, je sentais une boule naître au fond de mon estomac ? Pourquoi est-ce que cette idée me rendait si malheureux. Pourquoi est-ce que j’avais envie de chialer ?
Peut-être parce que c’est pas tout ce que j’avais espérer ce soir-là. Peut-être parce que derrière le cauchemar que m’avait fait vivre mon harceleur et abuseur préféré, il y avait quelque chose de vrai qui s’était niché dans mon cœur. Même sans que j’y fasse trop gaffe. Et cette chose-là, ce sentiment né au fin fond de mon cœur qui avait été tout simplement mis au silence et ignoré, me foutait dans une rage indescriptible. Stolas avait prétendu vouloir faire ça pour me donner le choix de cette relation, de la direction que je voulais lui donner… prétendant que lui aussi avait des sentiments pour moi. Et pourtant, il m’avait même pas laissé deux minutes pour réaliser ce qui se passait. Pour me laisser comprendre que ce que je n’imaginais jamais devenir vrai l’était ? Bordel, mais comment j’aurais pu imaginer moi que le type qui avait passé toutes nos coucheries de pleine lune à me répéter que j’étais qu’un putain de sextoy, un putain de prince qui plus est, aurait pu tourner comme une girouette pour venir me balancer ses sentiments à la gueule ? S’attendre à ce que je capte en moins de trois minutes ? Il pouvait pas comprendre que c’était pas évident pour moi ? Que j’aurais eu besoin de plus de temps pour trier ces informations ?
Alors oui je m’étais énervé, clairement. En l’espace de quelques minutes, je lui avais balancé tout le mépris qu’il m’inspirait, toutes ces choses que j’avais gardé enfermé dans une boîte au fond de ma tête et au fond de mon cœur, pour lui rappeler tout ce qu’il m’avait fait traversé. Eh ouais s’était peut-être pas la meilleure manière de m’exprimer. Mais c’était pas évident de le faire alors que cette discussion on l’avait eu alors qu’il marchait dix mètres devant moi, enfermé dans son long monologue. Putain il aurait peut-être mieux valu pour lui de m’écrire une lettre plutôt que de me faire venir jusqu’à son palais ! Une excuse à peine prononcée du bout du bec et il était parti s’enfermer dans son bureau. J’avais beau avoir frappé à sa porte, tenter de relancer le dialogue, un vrai bonne discussion pour tenter de désamorcer la bomber, sauver ce qui pouvait être sauvé. Mais non, rien… silence radio.
« Oh et puis merde, va te faire foutre, Stolas ! C’est pas à moi de te présenter des excuses ! »
J’avais pas tout tort sur ce point-là. Après tout, c’était moi qui avais payé le prix le plus cher dans notre marché à la con. J’avais été sa pute durant des années alors que lui s’était contenté de me donner son putain de grimoire. Donc merde à la fin. Je me promis de ne pas revenir tant que lui ne ferait pas un pas dans ma direction ! Il faudrait arrêter de se foutre de la gueule du monde à un moment donné !
Et pourtant, je me retrouvais comme un idiot, planté là, à me demander si je devais en rire ou chialer. Même si clairement c’était la deuxième option qui avait le dessus à ce moment-là. Soupirant profondément, effaçant les dernières larmes qui coulaient le long de ma joue, je fis la seule chose que je pouvais faire à ce moment-là. Je me tournais vers la seule personne qui en aurait quelque chose à foutre des malheurs que je traversais en ce moment. Celui qui s’était toujours tenu à mes côtés dès le début de mon accord avec Stolas. La seule personne qui pouvait réellement savoir ce que ça faisait d’être victime de ce genre de marché totalement merdique. J’écrivais quelque mots à mon Tony, comme si mon cerveau à ce moment-là n’était pas totalement en bouille.
HeloW beau gose sa fei lontamp k’on ses pa fei un virai enttr pot. Sa te tantrai ? I a un kooin de Imp City que j’adorerai te feer daikouvrir. Tu vera, y a vreimman de koi s’éklatai. Demmin sa t’irai ?
Message
Je savais même pas s’il serait capable de lire entre les lignes. Comprendre à quel point j'avais besoin de le voir. Je savais qu’au fond, il y avait bien un moment où cette histoire allait bien ressurgir. Et comment je réagirais alors ? Est-ce que je cracherais toute la haine que j’avais pour Stolas ? Ou est-ce que je finirais par pleurer sur son épaule ? J’en savais rien. Tout ce que je savais là, dans la seconde, c’est que j’avais besoin plus que jamais de mon Tony.
:copyright:️ Belzébuth
Anthony A. Veleno
▿ Ton univers : Hazbin Hotel.
▿ Date de naissance : 01/04/1993
▿ Age : 31
▿ Métier : Modèle photo & poledanseur au Lux.
▿ Quartier : Réside à l'hôtel Hazbin, quartier de Hogwarts Place.
▿ Côté cœur :
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Fat Nuggets
▿ Deuxième paire de bras
▿ Morsure empoisonnée
▿ Apparition d'armes à feu
▿ Sensibilité aux Tempêtes
▿ Souplesse surhumaine
▿ Saut longue portée
▿ Forme démoniaque
▿ Pseudo : Elune.
▿ Avatar : Ross Lynch.
▿ Copyright : Avatar (c) Mal de nuit, Illus trouvées sur Pinterest, Logo & Moodboard (c) moi.
Encore une autre journée de travail bouclée. Tu étais épuisé. Tu ne sentais pas grand chose en fait. Tu avais l'impression d'être là à flotter comme un mouchoir usagé, hors de la réalité. Ces derniers temps V avait besoin d'utiliser plus de phéromones pour que tu produises un travail "suffisamment efficace", depuis ce fameux jour où tu avais enfin ouvert les yeux. Ton ami Blitz t'avais rendu ce service. Cet inestimable service de t'ouvrir les yeux, ayant du briser au préalable le voile de tes précieuses illusions confortables et des fantaisies causées par la drogue. Aujourd'hui, plus que jamais, tu essayais de lutter comme tu le pouvais. Avec le très fin bâton en guise d'épée qu'il te restais. La chute avait été brutale. Toi qui avais presque normalisé le fait de te faire battre et violé, pour survivre à cette putain de vie merdique. Blitz t'avais fait réaliser que ce n'était pas normal comme attitude. Que quand aime quelqu'un on ne le traite pas comme ça.
C' est à ce moment que tu entendis un "VRR.. VRR.." il te fallu un moment pour comprendre d'où ça venait. Avec difficulté tu te relevas, tu avais un peu mal. C'était Blitz, il venait de t'envoyer 2 textos il t'envoyais en général assez peu de sms. L'inquiétude peinte sur la visage, tu te demandais ce qui s'était passé. Une chose était en tout cas sûre pour toi, ton deuxième meilleur ami demandait à te voir, et quel qu'en soit le motif, tu comptais bien répondre présent. Tu donnerais n'importe quoi pour ceux à qui tu tiens, icompris toi même si c'était nécessaire. Et puis tu lui devais bien ça.. Tu avais lancé un regard suspicieux à Val, tu savais très bien que juste après il lui fallait toujours quelques longues minutes que ses sens lui reviennent. Notamment la vue. C'était surement ta chance. Tu enfilas ton slip, et te dirigeas vers ta loge dans le but d'y enfiler une tenue correcte pour sortir. Et d'un pas très léger et discret t'éclipsas. Par la grande porte. Tu lui répondis que tu étais sorti, et lui demandas où est ce que vous vous retrouviez. La vie nocturne c'était ton dada. Faire la fête te ferrait beaucoup de bien. Surtout avec ton meilleur pote. Tu ne t'attendais pas du tout à ce qui allait te tomber sur la tête, ni de à quel point il avait besoin de toi en ce moment précis.
Il te donna une adresse, que tu ne connaissais pas du tout. Normal c'était dans Imp City, le quartier des imps, endroit où les sinners n'étaient pas super les bienvenus enfin sauf s'ils voulaient y faire des affaires. Alors que tu marchais dans la rue, tu sentis des regards et perçus des chuchotements. Tu fis ton possible pour les ignorer. Quand tu passas devant le bureau de Instant Murder Professionnal, tu ne pus t'empêcher de t'arrêter un instant. Tu te dis que le logo était chouette. Puis tu te rappelas la raison de ta présence dans ce quartier. Et tu repris le chemin en direction de l'adresse indiquée. C'était un club apparemment. Tu dus te pencher pour passer la porte. Ouais la porte était à 2 m de haut, ce qui pour un imp était haut, mais pour toi trop petit. Tu espérais que le plafond serrait plus haut que la porte. Si tu devais rester plié en 2 toute la soirée, ce ne serrait pas agréable. Enfin pour ton ami, ça ne t'embêtais pas du tout de le faire. Tu rentras dans le club, lanças un regard sur l'assemblée. Les chuchotements reprirent de plus belle. "-Une tournée générale pour mes camarades.." dis-tu un peu rendu mal à l'aise par l'ambiance pesante. Ca eut pour effet de détendre l'atmosphère. On te lâcha un peu du regard. Et tu te demandas où était ton ami. Ca ne lui ressemblait pas trop d'être en retard.
LYA
I shoulda' guessed that this would happen I shoulda' known it when I looked in your red-hot eyes, Spewin' all your red-hot lies. What's the worst part of this hell? I can only blame myself.