“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
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Lun 26 Déc 2022 - 23:32
Can't stand it anymore
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"Bonjour, Thalassa. C’est Galen, à l’appareil. Galen Erso, je crois qu’Orson vous a parlé de moi ? C’est bien le bon numéro, n’est-ce pas ?" A l’autre bout du fil, une voix féminine, quelque peu désemparée, comme déroutée par les circonstances singulières de cet appel inattendu, mais aussi légèrement triste, comme enrouée de larmes fraîchement versées, lui répond par la positive. La voix de Galen est elle aussi tremblante. Nerveux, encore secoué de tristesse et de colère, Galen cherche ses mots du mieux qu’il le peut, incertain même encore maintenant du bien-fondé d’une démarche qu’il mènera de bout en bout malgré tout. "On ne se connaît pas, je sais, et le moment n’est pas idéal, j’en ai conscience, mais j’aimerais parler avec vous, seul à seul... Ce soir n’est pas forcément le bon moment pour vous mais cela ne prendra que quelques minutes. J’ai des questions à vous poser… au sujet d’Orson… et de l’enfant que vous attendez."
Il y a un léger silence au bout du fil, qui sème un doute plus grand encore que celui déjà présent dans l’esprit de Galen. Elle ne répond pas tout de suite, elle semble réfléchir. Galen se demande un instant si Thalassa Tarkin n’a pas tout simplement raccroché. Mais il peut entendre son souffle de l’autre côté de la ligne et, finalement, sa réponse en bonne et due forme. Elle accepte de le voir, elle n’est pas chez elle dans tous les cas, elle vient de quitter la demeure qu’elle partage avec son époux. Elle lui propose une rencontre en terrain neutre, à l’abri du froid mordant de cette nuit de décembre, dans un café fort heureusement ouvert en cette soirée de réveillon. D’une voix faible, Galen remercie Thalassa sans savoir s’il ne devrait pas plutôt la maudire, et il raccroche avant de ranger son téléphone dans la poche de son épais manteau d’hiver. Il a déjà été quelques fois dans le café en question, nul besoin de GPS pour s’y rendre. Dans les rues plus vides que d’ordinaire, la plupart des habitants de la ville célébrant les festivités de Noël dans le confort d’un foyer chaleureux, il a plus que jamais l’air d’une âme errante, silhouette insignifiante perdue au milieu des quelques flocons de neiges épars mouchetant le ciel, sous la vigilance des lumières décoratives de la ville, qui confèreraient très certainement un semblant de magie à ce moment, si Galen n’avait pas si peu le cœur à la fête… Ce n’est pas faute, pourtant, d’avoir voulu insuffler un peu de cet esprit de Noël dont les habitants de cette ville raffolent au sein de son propre foyer. La décoration, le sapin, les cadeaux… Sous le regard courroucé de son fiancé, Galen avait tout mis en œuvre dans l’espoir que ce dernier, tôt ou tard, se voie arracher un souvenir enchanté, ravi… Un instant grapillé de bonheur pur, avec l’homme qu’il aime plus que tout au monde, au point de s’en rendre malade… C’est ça qu’il avait voulu. Ce n’est pas ce qu’il a obtenu. Loin de là, même. Le rêve de façade s’est rapidement mué en cauchemar, une hallucination brutale précédant une révélation violente. Orson a une fille. Orson le sait depuis des mois et ne lui a rien dit.
Qu’Orson ait eu une enfant avec une autre n’est pas le constat le plus agréable, d’autant que cela ne peut que tout naturellement impacter leur futur mariage (quoiqu’Orson prétende, lui qui semble ne pas trouver de problème du tout à cette situation), mais Galen était prêt à l’accepter, comme il se sent prêt, en réalité, à en accepter bien davantage encore – beaucoup trop, pour tout dire – tant que cela lui vient d’Orson Krennic. Ce qu’il ne supporte pas, ce qu’il ne supporte plus, c’est le mensonge. La dissimulation et les non-dits ont nécrosé leur relation depuis beaucoup trop longtemps… Leur seule chance de véritablement être ensemble, et d’y parvenir, si elle n’est pas sans heurts, est de faire preuve d’une totale transparence l’un vis-à-vis de l’autre. Sauf qu’Orson ment, il ment constamment. Pour des petits détails que Galen lui pardonne aussitôt quand il les découvre, par omission bien souvent… Et pour des faits à ce point énormes… Ce mensonge-là a été le mensonge de trop. Alors oui, juste comme ça, en plein réveillon de Noël, alors qu’ils allaient passer à table, Galen a décidé de partir… Si Orson ne trouve jamais de conséquence à ses actes, alors il ne changera jamais. Mais peut-il seulement changer ? Non, probablement que non… et Galen a tort de croire qu’il fera pour lui l’effort immense d’une honnêteté dont il semble purement et strictement incapable. Non, il court après une chimère au nom de laquelle il a tout sacrifié. Galen ne peut s’en prendre qu’à lui-même, au fond. Il devait s’attendre à ce que les choses se passent de cette manière. Galen sait qu’il ne peut pas regretter d’avoir, pour la première fois de sa vie, été parfaitement honnête avec ses pensées et ses émotions, même si en retour, il a perdu la prunelle de ses yeux et songe qu’il ne se réconciliera peut-être jamais avec sa fille. Mais il ne peut pas tout accepter sous prétexte d’aimer, Orson comme un fou… Ne me laisse pas. Ce sont les derniers mots que Galen a entendus avant de claquer la porte. Des paroles des plus éloquentes, au fond. Orson a peur qu’on l’abandonne. Lui ou n’importe qui d’autre… Toute cette situation conforte de plus en plus Galen dans cette idée qui l’insupporte mais qu’il lui devient impossible d’occulter ou de nier : Orson, en éternel insatisfait, ne se satisfera jamais de Galen. Il l’a poursuivi de ses assiduités si longtemps qu’il s’est probablement persuadé du fait qu’il l’aimait vraiment. Sauf que ce n’est peut-être pas le cas. A présent qu’il est là, à ses côtés, acquis, il ne représente probablement plus grand-chose pour lui… Galen, oui, broie sérieusement du noir en cet instant, au point de souscrire de plus en plus à toutes les hypothèses qu’il avait voulu rejeter auparavant. A commencer par celle-ci : et si l’enfant que porte Thalassa était bel et bien l’enfant d’Orson ? Quand ce dernier lui avait promis qu’il ne s’était rien passé entre eux, malgré toutes ses inquiétudes, il avait accepté de le croire… Mais Orson est un menteur. Et Galent doit tout remettre en question.
Il en aura bientôt le cœur net, quoi qu’il en soit. Enfin, il arrive au café, et s’installe à une table… Son malaise est évident, palpable… Difficile d’ignorer qu’il appréhende grandement cette conversation. Alors qu’il attend la venue de Thalassa Tarkin, Galen triture distraitement sa bague de fiançailles, qu’il avait envisagé de retirer en guise d’avertissement avant de se raviser. Il se découvre bien incapable de s’en séparer, en dépit de tout ce qu’il découvre… De même qu’il se découvre incapable de se séparer d’Orson, en dépit de tout le mal qu’il lui fait. Et ça, Galen ne doute pas vraiment du fait qu’Orson le sait. Il le sait pertinemment, même. Pourquoi s’inquiéterait-il de le perdre dans ces conditions ? Quand Galen relève le regard, il la voit finalement. Alors qu’elle approche de sa table, Galen ne peut s’empêcher de faire ce constat évident et déplaisant à la fois : elle est jeune, bien plus jeune que lui. Belle, bien plus belle que lui. Belle, jeune, séduisante, intelligente… Tout ce qu’Orson aime… Comme il a aimé Jyn (cette pensée lui donne la nausée)… Comme il a probablement aimé la mère de sa fille…
"Thalassa…" Sa voix est particulièrement rauque au moment de s’adresser à elle. "Merci d’être venue." Il lui laisse le temps de s’asseoir tout en réfléchissant à la meilleure manière d’aborder les choses. Il pourrait peut-être se fendre de quelques politesses, mais il ne s’en sent pas le courage. Il a besoin d’entrer rapidement dans le vif du sujet. "Je suppose que ce n’est pas ainsi que vous comptiez passer votre réveillon." Il marque une pause, songeur. "Moi non plus, d’ailleurs…" Il l’observe un instant. "Je suppose qu’il vous a parlé de sa fille. Il est plus honnête avec vous qu’il ne le sera jamais avec moi…"
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▿ Feel the sickness the pain inside you, and throw it on the fire. Collect your fears and the sins you hide. Burnthem on the pyre. ▿
▿ I accept, I repent, I confess, I ascend, I consent, I obey, I cleanse, I prey. ▿
▿ I’m not afraid of your power. Love let reign over me. ▿
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❝ i've been exiled, persecuted. left alone with no defense. when i think of what that brute did i get a little tense. but i dream a dream so pretty. that i don't feel so depressed. it soothes my inner kitty, and it helps me get some rest. ❞
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❝ the past i've tried forgetting,
and my foes i could forgive,
trouble is, i knows it's petty,
but i hate to let them live. ❞
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❝ the melody of angry growls,
a counterpoint of painful howls,
a symphony of death, oh my!
that's my lullaby. ❞
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❝ i can hear the cheering. ❞
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❝ payback time is nearing, and then our flag will fly against a blood-red sky, that's my lullaby. ❞
▴ Wilhuff Tarkin (AU-1) ⋄ MAJ - 27/11 ⋄ Thalassa est mariée à l'Empereur Sheev Palpatine ▴ Liaison dangereuse entre Wilhuff et Thalassa
▴ Wilhuff Tarkin (AU-2) ⋄ MAJ - 23/02 ⋄ Thalassa est mariée à Wilhuff Tarkin ▴ Thalassa a une liaison amoureuse avec Orson Krennic ▴ Wilhuff les surprend ensemble
▴ Wilhuff Tarkin (AU-3) ⋄ MAJ - 23/02 ⋄ Espionnage ▴ Thalassa défend la cause rebelle ▴ Chantage
▴ Wilhuff Tarkin (AU-4) ⋄ MAJ - 23/02 ⋄ Thalassa est une rebelle de l'Empire ▴ Kidnapping ▴ Elle est offerte en cadeau au nouveau Grand Moff Tarkin
▴ Wilhuff Tarkin (AU-5) ⋄ MAJ - 23/02 ⋄ Post-Bataille d'Endor ▴ Thalassa s'est mariée à un général de la Rébellion ▴ Wilhuff est un prisonnier politique ▴ Thalassa veut sauver Wilhuff
▴ [url=]Wilhuff Tarkin[/url] (AU-6) ⋄ MAJ - 27/11 ⋄ AU!Moderne ▴ Thalassa est mariée à Krennic ▴ Milieu juridique ▴ Wilhuff convoite Thalassa ▴ Chantage ▴ Malversations financières ▴ Tarkin & Krennic sont les associés seniors d'un gros cabinet d'avocats
▴ Wilhuff Tarkin (AU-7) ⋄ MAJ - 15/02 ⋄ -14 BBY ▴ Thalassa est une figure de proue de la rebellion ▴ Thalassa est la nouvelle Princesse Leïa ▴ Complots
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Mer 28 Déc 2022 - 7:52
can't stand it anymore · galen erso x thalassa tarkin (nsfw ▴ AU de noël
“don't cry, snowman, not in front of me. who'll catch your tears if you can't catch me, darling. if you can't catch me, darling. don't cry, snowman, don't leave me this way. a puddle of water can't hold me close, baby. I want you to know that I'm never leaving, 'cause I'm Mrs. Snow, 'til death we'll be freezing. yeah, you are my home, my home for all seasons, so come on, let's go. let's go below zero and hide from the sun. I love you forever where we'll have some fun. yes, let's hit the North Pole and live happily. please don't cry no tears now, it's Christmas, baby. ▴ ( snowman -- sia) ✧ @Galen Erso
24 DÉCEMBRE 2022 SUR L'ÎLE – BAKER STREET AVENUE, CENTRAL PERK; CAFÉ.
Elle marche le pas hésitant, – pour la première fois de sa vie –, le long d’une ruelle enneigée, en direction du fameux petit café où quelqu’un l’attend de pied ferme. Oui, pour l’une des rares fois de sa vie, celle qui se fait appeler « Lady Tarkin » est dans la tourmente. C’est le soir du réveillon de Noël. Son premier vrai Noël depuis que sa route a recroisée celle de son terrible mais séduisant époux, Wilhuff. Son premier Noël. Sans lui. Alors qu’il se trouve bel et bien vivant, en chair et en os, entre les murs de son manoir à Raccoon Square. Thalassa ne passera pas le réveillon avec lui, malheureusement. Il est là, mais ils ne seront pas ensemble. De toute manière, Wilhuff n’a jamais apprécié ce genre de festivités. Ils ne peuvent pas continuer dans le mensonge, pas après la violente dispute qu’ils ont eu. Pas après les mots horribles qu’ils se sont échangé. Pas après tout ce qu’elle a découvert sur lui, durant son absence. Lui, qui a prétendu l’avoir cherché pendant trois ans, sur cette île. Lui, qui a continué à entretenir certaines de ses maîtresses, ici. Lui, qui s’est empressé à la moindre incartade de sa part d’inviter l’une de ses plus vieilles maîtresses à un gala, sans la consulter au préalable, mais surtout sans l’inviter, elle. Wilhuff a préféré emmener cette Dedra Meero. C’est une sanction, Thalassa en a bien conscience. Une provocation, une manière de lui faire regretter sa relation avec Orson Krennic. Elle en a souffert, dévorée par le feu ardent de la jalousie. Wilhuff pense sans doute lui avoir donné une leçon. Wilhuff croit probablement avoir su imposer sa volonté. Leur relation ne s’est jamais avérée plus fragile qu’aujourd’hui. Si fragile… qu’il a suffi d’un rien, pour déclencher une colère monstrueuse et un claquement de porte d’entrée. Thalassa est partie sans demander son reste. Elle s’est enfuie, les yeux embués de larmes naissantes et brûlantes qui se sont empressées de rouler le long de ses joues, une fois installée dans sa BMW décapotable, main sur le levier de vitesse.
Thalassa ne dormira pas au manoir, cette nuit. Déchirée entre ses sentiments et la raison qui la somme de demeurer loin de son époux, afin que lui aussi, puisse apprendre une leçon, c’est au moment de réserver une chambre d’hôtel que son téléphone portable se met à vibrer dans son sac à main Dior en cuir matelassé. Les premières notes de sa sonnerie de téléphone, une symphonie classique, arrivent jusqu’à ses oreilles. Elle décroche, après avoir remarqué une succession de chiffres qui ne lui est pas encore familier. Une voix d’homme s’en échappe, rauque et brisée. Il se présente spontanément comme étant Galen Erso. Encore en larmes et la voix étouffée, la jeune femme demeure silencieuse une bonne partie de leur échange téléphonique, avant de souffler quelques mots en réponse et de consentir à un rendez-vous dans un café, non loin de son hôtel. Après avoir récupéré les clés de sa chambre, elle fait claquer ses talons aiguilles de la marque Louboutin contre les dalles en pierre du hall d’un hôtel somptueusement décoré pour l’occasion. Un grand sapin agrémenté de guirlandes électriques blanches et de décorations dans les tons or et rouge se trouve dans un coin. Elle l’observe longuement, prise d’une bouffée de nostalgie, en quittant le lieu désert. Rares sont les personnes qui se trouvent à l’hôtel, en ce jour particulier. Le réveillon de Noël ne se fête jamais en solitaire. Thalassa Tarkin… l’expérimente pour la première fois. Enfin, théoriquement, ce n’est pas la première fois. Elle a supporté bon nombre de célébrations en l’absence de son époux après sa mort, mais le savoir vivant et loin d’elle est une torture plus cruelle encore que le simple fait de l’enterrer.
Thalassa Tarkin demeure encore troublée des premiers échanges téléphoniques avec Galen Erso, le compagnon d’Orson Krennic, – son ami et ancien amant. Elle se fraie un chemin entre les ruelles semi-éclairées par des lampadaires surmontés de guirlandes électriques, la mine sombre et le regard vide. D’un geste, elle noue un peu plus fortement son écharpe moelleuse en cachemire autour de son cou pour se protéger du froid mordant de décembre. Les pas de l’aristocrate la conduisent jusqu’au café dans lequel Galen l’attend, au rythme du son de chants de Noël résonnant depuis les enceintes disséminées ici et là dans la ville. Lorsqu’elle pénètre dans l’établissement, c’est silencieux. Quelques clients sont attablés, mais sans plus. Eux aussi se retrouvent seuls, en cette soirée Ô combien festive… Lady Tarkin cherche des yeux la silhouette reconnaissable du scientifique. Elle ne l’a jamais rencontré en face à face, mais a déjà eu l’occasion de le voir en photographie. En rassemblant ses souvenirs, Thalassa parvient à l’identifier en un clin d’œil. Il se trouve dos à elle, avec une tasse fumante devant lui. Elle en commande une discrètement, en s’approchant du comptoir, avant de le rejoindre avec la boule au ventre et le cœur qui bat la chamade. Comment lui dire ?
« Galen. » répond-elle, une fois devant lui. Il la salue, elle en fait de même. Thalassa prend élégamment place sur la chaise qui se trouve en face de la sienne. « Enfin, nous nous rencontrons. J’ose espérer que vous allez bien. » Galen ne se fend pas en quelques politesses, mais l’éducation de Lady Tarkin lui impose de passer nécessairement par cela avant de répondre à chacune de ses questions. Elle prend le temps de les peser dans un coin de sa tête, au moment même où le serveur lui apporte un café noir, avec deux sucres. « En effet. J’avais prévu de le passer avec mon époux, bien que les festivités de fin d’année ne soient nullement sa tasse de thé. » Sa voix se brise au moment de prononcer ces quelques mots et le visage de Wilhuff Tarkin se dessine dans son esprit, accaparant chacune de ses pensées dans la douleur et la honte. Wilhuff méprise Noël et toutes ces célébrations infâmes. Wilhuff est quelqu’un de sérieux, particulièrement ennuyant. Wilhuff est brutal, froid et condescendant. Secret, extrêmement secret… Thalassa en a longtemps souffert, même encore à ce jour, mais… Wilhuff est son grand amour. Wilhuff est l’amour de sa vie – le seul homme qu’elle a aimé, qu’elle aime et qu’elle aimera jusqu’à la fin de ses jours. Quoiqu’il dise, quoiqu’il fasse. Même s’il s’avère être un salopard de la pire espèce, cela ne changera rien à la force de ses sentiments et à l’ampleur de sa dévotion pour lui. Wilhuff Tarkin est un salopard. Il est son salopard. A elle et à personne d’autre. Thalassa ne cautionne aucune rivalité en amour, et pour s’assurer de la réciprocité des sentiments de son époux et de sa fidélité, Lady Tarkin est prête à tout. Y compris aux mêmes atrocités que son mari. « Comme pour vous et Orson, nous nous sommes disputés. » Galen ne lui a pas demandé de justifier quoi que ce soit, mais elle éprouve… ce besoin. Il dégage quelque chose de presque… réconfortant. Comme un nuage de lait au sommet d’un délicieux cappuccino. Près de lui, Thalassa se sent comme apaisée, en sécurité. Un sentiment qu'elle n'a malheureusement pas le souvenir d'avoir éprouvé depuis... bien des années.
« Pour revenir sur Orson… » chuchote-t-elle, mais cela est bien inutile. Ils ne sont que deux, dans ce coin du café. Thalassa marque une pause, les doigts tremblants autour de sa tasse de café. Elle vient jouer avec la hanse, dans un réflexe nerveux, sans grande signification. « Oui. Il m’a parlé de Myrrha. » Myrrha. La fille d’Orson a donc un prénom. Elle en déduit naturellement à l’expression du visage de Galen, qu’il n’a jamais eu connaissance de cette information… Orson, décidément. Quel idiot fais-tu, songe la femme du Grand Moff en lâchant un léger soupir. Orson Krennic ne changera jamais et se vautrera encore et toujours dans des mensonges tous plus grotesques les uns que les autres. « Myrrha est sa fille biologique. J’ignore ce qu’il vous a dit exactement à son sujet, tout comme j’ignore ce que je peux me permettre de dire sans le trahir, mais… Je me sens particulièrement mal à l’aise d’avoir cette conversation avec vous. Une conversation que vous devriez avoir tous les deux. » précise Thalassa, un peu durement. Au-delà du malaise, c’est l’agacement qui sommeille en elle. Krennic la met dans une situation périlleuse. Elle doit rattraper les erreurs de l’ex-impérial, tous ses pots cassés, sous prétexte d’être sa confidente. Quel lâche. « Je suppose à votre expression, qu’il ne vous a rien confié la concernant. » Touché. Thalassa humecte ses lèvres dans son café noir quelques secondes, avant de reporter son attention sur le scientifique. L’aristocrate vient ensuite joindre ses mains, doigts liés, et coudes posés sur chaque côté de la table. « Myrrha est âgée de six ans. Il l’a eue, comme vous le présumez par ce juste calcul, avant ce qu’il s’est passé sur cette île. Elle est le fruit d’une liaison avec une mondaine de l’Empire. J’ai bien connu sa mère, Alma. Nous étions plus ou moins amies, mais vous savez, les « amitiés mondaines » n’en sont pas véritablement. Nous ne nous côtoyons que parce que nous avons des intérêts convergents, de l’argent à dépenser et des époux ou des parents célèbres. Myrrha est arrivée avec sa mère, ici. Elle est morte il y a trois semaines, voilà pourquoi Orson s’est senti dans l’obligation de vous dévoiler la vérité concernant sa paternité. Myrrha est seule. Orpheline, légalement parlant, puisqu’Orson n’a jamais été enregistré comme étant son père biologique. Il doit en assumer la garde désormais. » soupire-t-elle, en détournant le regard de temps en temps. « Vous connaissez Orson mieux que moi… Je doute qu’il vous en aurait parlé aussi tôt, dans le cas contraire. La disparition d’Alma a vraiment tout précipité. Je lui en ai parlé plusieurs fois. J’ai parlé en votre faveur, sans vous connaître. J’espérais qu’il ferait le bon choix en venant vous trouver avec ce qu’il considérait comme un caillou dans sa botte, selon sa propre expression… Orson n’a jamais souhaité être père. Il a refusé l’enfant, au début. Il a même contesté cette paternité, jusqu’à ce qu’Alma lui en fournisse la preuve. Quand bien même après… Il n’en voulait toujours pas. Orson aime fuir certaines situations qui l’impactent de trop près, sur le plan émotionnel. C’est de la peur, Galen, tout simplement. Il ne vous a rien dit, par peur de vous perdre, mais je suis persuadée qu’il vous aime sincèrement du fond de son cœur. S’il ne vous aimait pas, il n’aurait eu aucune difficulté à vous en parler. Il vous a menti, afin de vous protéger, Galen. Ne soyez pas furieux contre lui. » La vérité est tout de même beaucoup plus nuancée, mais Thalassa désire prendre le parti de son ami. Orson est… égoïste. Orson ment la plupart du temps pour se protéger lui, non dans le but de protéger qui que ce soit d’autre, même si certaines situations il se montre capable d’altruisme.
Elle adopte un timbre de voix doux, presque maternel, en lui confiant les détails les plus secrets de la vie personnelle d’Orson Krennic. Quelle ironie, en sachant que Galen est physiquement plus âgé qu’elle. Cette situation l’incommode, et la renvoie à la douleur de sa propre maternité. C’est une vraie torture, mais elle surpasse ses états d’âme pour donner les réponses à Galen Erso. Elle pense qu’il les mérite. Orson doit les lui fournir. Il doit lui fournir la vérité brute, et non extrapolée comme bien souvent. « Je suis navrée de vous avouer cela, de but en blanc, mais vous me semblez être quelqu’un de profondément empathique et bon, Galen. Vous méritez ces réponses, même si elles sont douloureuses. » souffle l’épouse de Wilhuff Tarkin en déposant sa main contre celle de Galen, presque malgré elle. La peau du scientifique est si chaude, sous la pulpe de ses doigts pâles et parfaitement manucurés, vernis d'un joli prune sombre. Cette histoire la touche profondément dans sa chair pour des raisons qui lui sont encore inconnues… mais terriblement puissantes (la magie de Noël frappe déjà)
« sometimes i feel i've got to run away. i've got to get away from the pain you drive into the heart of me. this tainted love you've given. i give you all a girl could give you. take my tears and that's not nearly all. to make things right, you need someone to hold you tight, and you think love is to pray. i love you though you hurt me so. » (tainted love ▴ soft cell) •• LADY TARKIN.
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
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Jeu 29 Déc 2022 - 20:37
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Avec Thalassa, parler est si simple… Tout est fluide, tout est naturel, comme s’ils étaient des amis de longue date, comme s’ils avaient toujours eu ainsi l’habitude de s’épancher à cœur ouvert, sans rien craindre de l’opinion de l’autre, parce qu’ils savent que leurs émotions sont communes. Personne, peut-être, ne peut mieux les comprendre qu’eux, parce qu’ils vivent des expériences trop similaires, et parce que s’efforcer d’en parler aux principaux concernés ne mène jamais nulle part. La situation est si agréable, si naturelle, que Galen se laisse bercer par elle sans même y réfléchir, comme au moment de laisser leurs mains se caresser et s’effleurer un peu trop longtemps pour que ce geste puisse être qualifié d’innocent. Ils s’adressent l’un à l’autre une tendresse sincère qu’ils ne savent trouver auprès de ceux pour qui leurs cœurs, pourtant, battent si fort. Et ça fait du bien. Un bien immense.
« Je connais sa véritable nature… », répond doucement Galen quand Thalassa lui fait remarquer, à juste titre, que si Orson lui fait tant de secrets, c’est par crainte qu’il le rejette. Ce qui en soi est compréhensible. Galen devrait le rejeter. Il devrait partir pour de bon, comme ce soir, mais surtout ne jamais revenir. Sauf que Galen revient toujours, il ne peut pas s’en empêcher. La présence d’Orson lui est devenue aussi indispensable que l’air qu’il respire. Sans lui, il se sent asphyxié. Sans lui, il a l’impression d’étouffer. Oui, Galen a diablement besoin d’Orson, trop pour renoncer à lui… Et c’est un constat dangereux. Plus il le pousse dans ses retranchements, plus il affiche les contours toujours plus nets de sa monstruosité, plus la douleur et la culpabilité gagne le cœur de l’ancien scientifique, et pourtant, toujours, il revient vers le monstre, celui qui abattra probablement toutes ses défenses jusqu’à le vider de son énergie, de sa volonté, de tout ce qu’il garde encore d’indépendance à l’heure actuelle. « Et je suis incapable de partir pour autant. » Il baisse les yeux sur leurs mains jointes. « Je ne suis même pas sûr qu’il soit si inquiet de me perdre. Il doit se répéter que je reviens toujours, après tout. » Il pousse un léger soupir. « Et je suis incapable de lui donner tort. »
Thalassa a beau affirmer que Galen est capable de rendre Orson heureux, il est de moins en moins capable de le croire… et il n’aime pas totalement le fait de se laisser donner la leçon par une femme au sujet d’un homme qu’il veut croire connaître par cœur. Ce n’est pas comme s’il était ignorant des insécurités et des besoins de conquête d’Orson, c’est surtout qu’il n’est pas prêt – pas encore – à s’effacer au profit de son fiancé. Lui aussi a ses propres insécurités… Lui aussi a besoin d’être entendu, mais dernièrement, il a eu le sentiment que seul la parole d’Orson avait de la valeur, et que la sienne ne valait rien, au point même de doucement s’en convaincre. Thalassa, elle, lui fait voir les choses sous un autre angle. Thalassa l’écoute. Elle le regarde dans le blanc des yeux – et quels yeux magnifiques elle a ! – et il se sent aussitôt compris et entendu, sans réserve aucune. C’est comme si elle lisait son âme, et qu’il était capable d’accéder à la sienne. Le réconfort que ce constat lui procure est inégalable.
Galen esquisse un fin sourire quand Thalassa ajoute qu’elle trouve ses mensonges indignes de l’amour qu’il porte à Orson, et qu’il s’agit là d’une insulte à son intelligence. Il le pense souvent. Il se dit parfois, oui, qu’il mériterait d’être considéré à sa juste valeur, et dans le même temps, il songe qu’il ne peut s’en prendre qu’à lui-même. Lyra le considérait à sa juste valeur. Lyra l’aimait comme il était, Lyra ne mentait pas, elle s’était toujours montrée honnête et attentive à ses besoins, elle lui avait offert l’amour, le réconfort, la compréhension… Et pourtant, au moment de faire un choix, c’est Lyra qu’il avait quitté, pour vivre cette vie tumultueuse et décousue avec Orson. Il ne peut sans doute s’en prendre qu’à lui-même, admettre qu’il est l’architecte de son propre malheur… Mais en des circonstances comme celle qui les réunit, alors que ses yeux se perdent dans la douceur ambrée du regard de Thalassa Tarkin, il songe que le bonheur peut peut-être lui être finalement accessible.
La vraie question, Thalassa a raison, est de savoir s’il sera capable de rester à ses côtés pour toujours… Il croit que oui, surtout parce qu’il se pense incapable du contraire… Thalassa le place face à une réalité qu’il est probablement temps qu’il accepte une bonne fois pour toutes. Oui, Orson ne changera pas, espérer qu’il le fasse, c’est perdre son temps. Est-ce juste que ce soit lui qui fasse tous les efforts et se compromette pour se conformer aux exigences d’Orson, il n’en est pas sûr. Orson privilégiera toujours le pouvoir à l’amour. Ces mots font mal, mais ils sont réels, de même que Wilhuff Tarkin en fera probablement toujours de même également.
« Je vous crois », répond doucement Galen quand Thalassa lui promet qu’Orson n’est pas le père de Thalassa… Au fond, il n’avait pas eu des doutes si grands à ce sujet… même s’il avait eu besoin de rejeter cette pensée une bonne fois pour toutes. « Je suis désolé », ajoute-t-il doucement en la voyant pleurer. Cette vision lui serre le cœur plus qu’il ne l’aurait soupçonné. Il pense comprendre ce qu’elle ne dit pas. Il comprend qu’elle est lasse des accusations qui pèsent sur sa grossesse, des doutes de son époux. Elle qui se montre si loyale, si tendre, si dévouée à Wilhuff Tarkin. « Ces mots ne changeront probablement rien pour vous, mais vous méritez d’être heureuse. Je le mérite aussi… »
Est-ce insensé d’entrevoir, soudainement, la possibilité qu’ils puissent s’apporter mutuellement ce bonheur, le temps d’une tendre parenthèse, avant de retrouver leurs terribles conjoints psychotiques ? Galen se reproche intérieurement de se laisser gagner par une telle pensée, mais qu’il le veuille ou non, cette dernière prend de plus en plus de place.
« Et si nous ne rentrions pas ce soir ? Que ce soit eux, pour une fois, qui doivent nous attendre. » Il lui adresse un sourire d’une troublante tendresse.
Dernière édition par Galen Erso le Mer 25 Jan 2023 - 10:44, édité 1 fois
Thalassa Tarkin
▿ Ton univers : Star Wars Légendes
▿ Date de naissance : 16/08/1992
▿ Age : 32
▿ Métier : Officiellement ▴ Rentière, mécène, collectionneuse d'oeuvres d'art — Officieusement ▴ Trempe dans des affaires louches depuis le décès de la cheffe de bande Qi'ra Sorrento. Elle a repris les rennes du business.
▿ Quartier : Raccoon Square, dans la riche demeure de son époux le Grand Moff Tarkin
▿ Côté cœur :
••• ❝ She loved him with obsessive devotion, hated him with a barely controlled fury. Her husband. For better and worse. ❞
•••
▿ We love you. We’re listening, and learning from our faults. We make an offering to end our suffering. We bow down willing on bended knee. For your almighty prophecy. ▿
▿ Feel the sickness the pain inside you, and throw it on the fire. Collect your fears and the sins you hide. Burnthem on the pyre. ▿
▿ I accept, I repent, I confess, I ascend, I consent, I obey, I cleanse, I prey. ▿
▿ I’m not afraid of your power. Love let reign over me. ▿
▿ Autre(s) compte(s) : Shérif de Nottingham ▿ Cutler Beckett ▿ Orion Black ▿ Orson Krennic ▿ Nolan Sorrento ▿ Sheev Palpatine ▿ Celia St. James ▿ Sauron ▿ Perséphone ▿ Amora
▿ Messages : 337
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▿ Date d'inscription : 29/04/2022
▿ Notes :
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
❝ i've been exiled, persecuted. left alone with no defense. when i think of what that brute did i get a little tense. but i dream a dream so pretty. that i don't feel so depressed. it soothes my inner kitty, and it helps me get some rest. ❞
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
❝ the past i've tried forgetting,
and my foes i could forgive,
trouble is, i knows it's petty,
but i hate to let them live. ❞
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
❝ the melody of angry growls,
a counterpoint of painful howls,
a symphony of death, oh my!
that's my lullaby. ❞
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❝ the pounding of the drums of war. the joy of vengeance. ❞
—⥼ ※ ⥽—
—⥼ ※ ⥽—
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
❝ i can hear the cheering. ❞
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
❝ payback time is nearing, and then our flag will fly against a blood-red sky, that's my lullaby. ❞
▴ Wilhuff Tarkin (AU-1) ⋄ MAJ - 27/11 ⋄ Thalassa est mariée à l'Empereur Sheev Palpatine ▴ Liaison dangereuse entre Wilhuff et Thalassa
▴ Wilhuff Tarkin (AU-2) ⋄ MAJ - 23/02 ⋄ Thalassa est mariée à Wilhuff Tarkin ▴ Thalassa a une liaison amoureuse avec Orson Krennic ▴ Wilhuff les surprend ensemble
▴ Wilhuff Tarkin (AU-3) ⋄ MAJ - 23/02 ⋄ Espionnage ▴ Thalassa défend la cause rebelle ▴ Chantage
▴ Wilhuff Tarkin (AU-4) ⋄ MAJ - 23/02 ⋄ Thalassa est une rebelle de l'Empire ▴ Kidnapping ▴ Elle est offerte en cadeau au nouveau Grand Moff Tarkin
▴ Wilhuff Tarkin (AU-5) ⋄ MAJ - 23/02 ⋄ Post-Bataille d'Endor ▴ Thalassa s'est mariée à un général de la Rébellion ▴ Wilhuff est un prisonnier politique ▴ Thalassa veut sauver Wilhuff
▴ [url=]Wilhuff Tarkin[/url] (AU-6) ⋄ MAJ - 27/11 ⋄ AU!Moderne ▴ Thalassa est mariée à Krennic ▴ Milieu juridique ▴ Wilhuff convoite Thalassa ▴ Chantage ▴ Malversations financières ▴ Tarkin & Krennic sont les associés seniors d'un gros cabinet d'avocats
▴ Wilhuff Tarkin (AU-7) ⋄ MAJ - 15/02 ⋄ -14 BBY ▴ Thalassa est une figure de proue de la rebellion ▴ Thalassa est la nouvelle Princesse Leïa ▴ Complots
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RP EN #a2a3f1
•••
Ven 30 Déc 2022 - 6:18
can't stand it anymore · galen erso x thalassa tarkin (nsfw ▴ AU de noël
“don't cry, snowman, not in front of me. who'll catch your tears if you can't catch me, darling. if you can't catch me, darling. don't cry, snowman, don't leave me this way. a puddle of water can't hold me close, baby. I want you to know that I'm never leaving, 'cause I'm Mrs. Snow, 'til death we'll be freezing. yeah, you are my home, my home for all seasons, so come on, let's go. let's go below zero and hide from the sun. I love you forever where we'll have some fun. yes, let's hit the North Pole and live happily. please don't cry no tears now, it's Christmas, baby. ▴ ( snowman -- sia ) ✧ @Galen Erso
24 DÉCEMBRE 2022 SUR L'ÎLE – BAKER STREET AVENUE, CENTRAL PERK; CAFÉ.
Il y a quelque chose de familier dans cette conversation entre eux, comme s’ils se connaissent depuis toujours et ne font que se redécouvrir après une très longue absence. Comme deux vieux amis qui partagent tout en commun. Une vie similaire, des problèmes équivalents, un couple dysfonctionnel… Thalassa Tarkin et Galen Erso partagent énormément en commun. Leurs conjoints réciproques sont de véritables ordures, des monstres de la pire espèce, des menteurs pathologiques et des mégalomanes aux tendances despotiques et sadiques. L’un comme l’autre a été blessé par leurs travers, que ce soient leurs mensonges, leurs infidélités, leur soif toujours plus croissante de pouvoir et de sang… Le sang des innocents. Orson Krennic et Wilhuff Tarkin sont des monstres, mais on les aime malgré tout. Thalassa, en tout cas, aime profondément son époux, quoiqu’il fasse et quoiqu’il dise. Elle s’en est allée ce soir, comme à son habitude, en retombant dans les mêmes travers, – ceux concernant Orson Krennic, mais… Elle reviendra. Thalassa revient toujours, à l’instar de Galen Erso, qui revient toujours dans la vie d’Orson Krennic. Par amour pour ces hommes, ils sont prêts à tous les sacrifices, quitte à s’oublier eux. A oublier leurs désirs, leurs rêves et leurs espoirs… Une vie tranquille, faite d’amour et d’eau fraîche relève du pur fantasme. On n’obtient pas une vie normale avec des hommes de pouvoir comme Tarkin ou Krennic. Jamais.
Face à Galen Erso, elle s’est attendue à tout. Thalassa s’est attendue à éprouver beaucoup de choses, mais probablement pas… à éprouver une tendresse surnaturelle pour le scientifique qui se trouve face à elle. Thalassa Tarkin se sent à l’aise. Depuis bien longtemps. C’est la sensation que lui prodigue Galen Erso. Elle se sent comme… « chez elle ». C’est étrange, venant d’un illustre inconnu. Cela fait bien longtemps qu’elle n’a pas éprouvé ce sentiment de sécurité et de plénitude avec quelqu’un. Wilhuff lui prodigue d’autres émotions, mais jamais celui de sérénité. Wilhuff est destructeur, acerbe, froid et cruel. Intolérant, rancunier et… la liste s’avère trop longue pour être dite maintenant. Wilhuff n’en reste pas moins l’amour de sa vie, son seul et unique amour, son grand amour. Thalassa comprend mieux que quiconque la position délicate dans laquelle se trouve Galen Erso, pour partager les mêmes conflits intérieurs avec son propre mari. C’est ce qu’elle souhaite lui faire comprendre, en approfondissant la caresse de sa main douce contre celle du scientifique. Elle est si chaude sous la pulpe de ses doigts, cela la foudroie de surprise. Si chaude, au grain de peau délicat. Il n’a pas souhaité la retirer, et cela l’étonne tout en la flattant. Thalassa se permet même l’audace de venir caresser du bout du pouce chacune de ses phalanges, dans un geste mécanique et circulaire. Plein de tendresse, de douceur et de quelque chose d’autre, – indéchiffrable pour le moment. Thalassa n’ose creuser la question, de crainte de découvrir quelque chose susceptible de tout remettre en question.
Lorsque Galen se met à lui dévoiler ses pires tourments, elle lui prête une oreille discrète, mais attentive. A chaque confession du scientifique, l’emprise sur la main gauche de ce dernier se renforce, afin de lui donner le courage nécessaire. Elle le comprend si férocement, si viscéralement, au point d’en être émue dans son être entier. « Il ne vous parle pas… non pas parce qu’il ne vous aime pas, Galen. Il ne vous parle pas parce qu’il pense sans doute… que vous le rejetterez, à l’instant même où vous découvrirez sa véritable nature. » soupire-t-elle, en articulant chacun de ses mots avec grâce, de son léger accent typiquement aristocrate. Thalassa s’exprime bien, sans crainte. Elle est pleine d’assurance. Son éducation, son sang et même son rang lui ont permis d’acquérir tous ces automatismes qui la rendent particulièrement snobe aux yeux des autres femmes, mais terriblement attirante dans ceux de la gent masculine. Elle est un objet de convoitise perpétuel, – rien d’étonnant à ce que son dévoué mari puisse exprime autant de jalousie à son encontre. (t’en trouveras pas des mieux que ça wilhuff) « On en a tous une. » se justifie-t-elle, sans lâcher Galen de ses orbes miel un seul instant. « Celle d’Orson est très noire, mais je ne vous le cache pas. Elle est torturée, pleine d’insécurités et… de besoins de conquête. Vous pouvez le rendre heureux, Galen. Vous le rendez déjà heureux par votre amour constant et pur. Ce n’est pas ce qui le dérange. » Orson est plus compliqué. Comme une anguille, imprévisible. Il est difficile à cerner, même pour elle. « Je pense le connaître parce que j’ai… presque le même chez moi. » ironise Thalassa en feignant un sourire de connivence, mais terriblement triste et amer. « Il ment pour se protéger, c’est un mécanisme qu’il a toujours eu et qu’il aura toujours. Vous le savez mieux que moi. Je ne le défends pas, loin de là, Galen. Votre tristesse, tout comme votre lassitude, sont légitimes. N’importe qui aurait abandonné, à votre place, depuis bien longtemps… L’amour est le pire des fléaux, vous savez. Il peut être destructeur, s’il est regardé avec si peu de considération. Je trouve ses mensonges indignes de l’amour que vous lui portez et je pense que vous devriez être traité… à votre juste valeur. Vous êtes quelqu’un de remarquablement brillant. Vous ne méritez pas que l’on insulte votre intelligence. »
En lui disant ces derniers mots, la pression de la main de Lady Tarkin se renforce sur le poignet de Galen. Elle s’est négligemment permise de remonter ses doigts de quelques centimètres, afin de presser l’os de son poignet, de temps à autres, au cours de ses tirades. Thalassa marque une pause, lèvres maquillées légèrement entrouvertes, avant de souffler, défaite : « La vraie question n’est pas de savoir pourquoi il ment, ou s’il s’arrêtera un jour, ou bien encore si vous êtes en mesure de rendre heureux l’homme que vous aimez si profondément, Galen… La vraie question c’est… est-ce que vous serez capable de rester à ses côtés jusqu’au bout, malgré tous ses travers, malgré tous ses mensonges. Parce qu’il recommencera, il ne pourra jamais vraiment se détacher de ce besoin de protection. C’est son armure. Elle est indissociable de sa personnalité. Celle de mon mari est… légèrement différente. C’est sa froideur, son absence d’émotions. Les sentiments sont considérés pour des personnes de notre monde comme des faiblesses. » De notre monde. Elle sous-entend des personnes aristocrates, élevées dans la rigidité morale et la froideur émotionnelle comme elle-même ou Wilhuff. « Orson, quant à lui, n'éprouve aucune difficulté à exprimer ses émotions à tort et à travers… »Elle soupire, cette fois de lassitude. « C’est un autre problème, mais il doit travailler là-dessus. »En effet, s’il tient à conserver sa place dans l’Empire et ne pas se faire tuer de ses collègues, certaines choses doivent changer. Pour sa propre sécurité. « Ce que je veux dire, c’est que vous devez vous préparer à des scènes et des mensonges comme tous ceux que vous avez déjà connu ensemble. Orson Krennic ne changera jamais pour qui que ce soit. » Elle le pense sincèrement, malheureusement, et respecte bien trop Galen pour lui mentir aussi effrontément que son ami. « Il vous a sûrement dit qu’il le fera… Orson dit toujours cela. Il le pense, la plupart du temps. Il le pense sincèrement, mais… d’autres fois, c’est par jeu et manipulation qu’il vous affirme être capable de changer, afin que vous alliez avant tout dans son sens. Vous êtes capable de faire la différence entre ses mensonges, vous êtes suffisamment bien rôdé, Galen… Si vous l’aimez, aussi fort que vous le prétendez, vous devrez tout accepter de lui et surtout le pire de lui. Il y a d’ailleurs probablement des choses qu’il continue de vous cacher encore à ce jour, parce que… mentir est comme une seconde nature chez lui. Lorsque vous les découvrirez, pensez-y. Est-ce si important à vos yeux ? Si vous l’aimez, Galen, vous saurez faire couler tous ses mensonges sur vous. C’est une quête vouée à l’échec que d’espérer faire changer quelqu’un d’aussi… non pas buté, mais dévoré par des ambitions et des démons qui nous dépassent, vous comme moi. Le pouvoir… C’est ce vers quoi il ira toujours, à n’importe quel prix, y compris l’amour. »
Thalassa s’arrête, au moment de sentir ses doigts trembler légèrement, contre la peau chaude, Ô combien rassurante de Galen Erso. « Orson n’est pas le père de mon enfant à naître, Galen. »affirme-t-elle sans ciller. La jeune femme plante son regard délicatement ambré plus intensément dans celui du scientifique, à la recherche de la moindre émotion susceptible de faire un écho douloureux à la sienne. « Wilhuff Tarkin l’est. » Son mari est bien le père de l’enfant. « Je vous le promets. Je vous le jure sur tout ce qui m’est cher, Galen. Je vous le promets sur ma vie. » Thalassa semble momentanément troublée, presque désespérée en lui affirmant ces dires. Elle veut qu’il ne puisse avoir aucun doute sur la paternité de son enfant. Sa réaction n’est pas surprenante, pour une femme brisée de mille manières et mise quotidiennement en doute. La question de Galen la renvoie en réalité aux doutes perpétuels que son dévoué mari ne cesse de lui faire part, dans l’attente des résultats d’un examen de paternité. Elle sent son cœur se serrer douloureusement dans sa poitrine et son âme se déchirer davantage. Rancunière, malgré elle, Thalassa Tarkin souffre du manque de confiance et de compréhension de son mari. La brutalité de ses paroles, l’absurdité de ses pensées, la froideur qu’il lui oppose sont comme des lames qui n’ont eu de cesse au fil des ans de s’enfoncer dans les parties les plus vitales de son corps. Ce sujet la remue drôlement. L’émotion est clairement perceptible, se découvrant à l’orée de ses cils, surmontés d’une couche de mascara charbonneux. Des larmes naissantes qu’elle contient, en digne héritière d’un nom comme celui des Motti ou des Tarkin. Elle ne le réalise pas, mais son autre main vient mécaniquement rejoindre celle qui garde Galen précieusement entre ses doigts. Thalassa serre fortement cette main masculine, si chaude, dans le creux des siennes. Comme une bouée de sauvetage en pleine mer, un phare dans la nuit noire. A cet instant précis, Galen Erso incarne son refuge, son sanctuaire. Une âme bonne, à deux mille lieux de ce qu’elle a toujours connu et désiré, tout en se retrouvant à chaque fois brisée. Cela la blesse, mais ce n’est pas la faute de Galen Erso. Baissant les yeux quelques secondes, elle renifle timidement, en marmonnant d’une voix altérée par les sentiments qui l’envahissent à cet instant précis : « N’ayez jamais aucun doute sur cela… Avec Orson, c’est terminé depuis des années. Nous ne sommes que des amis. Je n’ai jamais… trompé mon mari, depuis qu’il est retourné dans ma vie. Croyez-moi, je vous prie. » murmure-t-elle, d'une voix haletante et légèrement brisée par la douleur qui comprime à cet instant son coeur.
« sometimes i feel i've got to run away. i've got to get away from the pain you drive into the heart of me. this tainted love you've given. i give you all a girl could give you. take my tears and that's not nearly all. to make things right, you need someone to hold you tight, and you think love is to pray. i love you though you hurt me so. » (tainted love ▴ soft cell) •• LADY TARKIN.
Galen Erso
▿ Ton univers : Rogue One : A Star Wars Story
▿ Date de naissance : 16/02/1976
▿ Age : 48
▿ Métier : Producteur de cinéma
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
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Mer 25 Jan 2023 - 10:44
Can't stand it anymore
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Avec Thalassa, parler est si simple… Tout est fluide, tout est naturel, comme s’ils étaient des amis de longue date, comme s’ils avaient toujours eu ainsi l’habitude de s’épancher à cœur ouvert, sans rien craindre de l’opinion de l’autre, parce qu’ils savent que leurs émotions sont communes. Personne, peut-être, ne peut mieux les comprendre qu’eux, parce qu’ils vivent des expériences trop similaires, et parce que s’efforcer d’en parler aux principaux concernés ne mène jamais nulle part. La situation est si agréable, si naturelle, que Galen se laisse bercer par elle sans même y réfléchir, comme au moment de laisser leurs mains se caresser et s’effleurer un peu trop longtemps pour que ce geste puisse être qualifié d’innocent. Ils s’adressent l’un à l’autre une tendresse sincère qu’ils ne savent trouver auprès de ceux pour qui leurs cœurs, pourtant, battent si fort. Et ça fait du bien. Un bien immense.
« Je connais sa véritable nature… », répond doucement Galen quand Thalassa lui fait remarquer, à juste titre, que si Orson lui fait tant de secrets, c’est par crainte qu’il le rejette. Ce qui en soi est compréhensible. Galen devrait le rejeter. Il devrait partir pour de bon, comme ce soir, mais surtout ne jamais revenir. Sauf que Galen revient toujours, il ne peut pas s’en empêcher. La présence d’Orson lui est devenue aussi indispensable que l’air qu’il respire. Sans lui, il se sent asphyxié. Sans lui, il a l’impression d’étouffer. Oui, Galen a diablement besoin d’Orson, trop pour renoncer à lui… Et c’est un constat dangereux. Plus il le pousse dans ses retranchements, plus il affiche les contours toujours plus nets de sa monstruosité, plus la douleur et la culpabilité gagne le cœur de l’ancien scientifique, et pourtant, toujours, il revient vers le monstre, celui qui abattra probablement toutes ses défenses jusqu’à le vider de son énergie, de sa volonté, de tout ce qu’il garde encore d’indépendance à l’heure actuelle. « Et je suis incapable de partir pour autant. » Il baisse les yeux sur leurs mains jointes. « Je ne suis même pas sûr qu’il soit si inquiet de me perdre. Il doit se répéter que je reviens toujours, après tout. » Il pousse un léger soupir. « Et je suis incapable de lui donner tort. »
Thalassa a beau affirmer que Galen est capable de rendre Orson heureux, il est de moins en moins capable de le croire… et il n’aime pas totalement le fait de se laisser donner la leçon par une femme au sujet d’un homme qu’il veut croire connaître par cœur. Ce n’est pas comme s’il était ignorant des insécurités et des besoins de conquête d’Orson, c’est surtout qu’il n’est pas prêt – pas encore – à s’effacer au profit de son fiancé. Lui aussi a ses propres insécurités… Lui aussi a besoin d’être entendu, mais dernièrement, il a eu le sentiment que seul la parole d’Orson avait de la valeur, et que la sienne ne valait rien, au point même de doucement s’en convaincre. Thalassa, elle, lui fait voir les choses sous un autre angle. Thalassa l’écoute. Elle le regarde dans le blanc des yeux – et quels yeux magnifiques elle a ! – et il se sent aussitôt compris et entendu, sans réserve aucune. C’est comme si elle lisait son âme, et qu’il était capable d’accéder à la sienne. Le réconfort que ce constat lui procure est inégalable.
Galen esquisse un fin sourire quand Thalassa ajoute qu’elle trouve ses mensonges indignes de l’amour qu’il porte à Orson, et qu’il s’agit là d’une insulte à son intelligence. Il le pense souvent. Il se dit parfois, oui, qu’il mériterait d’être considéré à sa juste valeur, et dans le même temps, il songe qu’il ne peut s’en prendre qu’à lui-même. Lyra le considérait à sa juste valeur. Lyra l’aimait comme il était, Lyra ne mentait pas, elle s’était toujours montrée honnête et attentive à ses besoins, elle lui avait offert l’amour, le réconfort, la compréhension… Et pourtant, au moment de faire un choix, c’est Lyra qu’il avait quitté, pour vivre cette vie tumultueuse et décousue avec Orson. Il ne peut sans doute s’en prendre qu’à lui-même, admettre qu’il est l’architecte de son propre malheur… Mais en des circonstances comme celle qui les réunit, alors que ses yeux se perdent dans la douceur ambrée du regard de Thalassa Tarkin, il songe que le bonheur peut peut-être lui être finalement accessible.
La vraie question, Thalassa a raison, est de savoir s’il sera capable de rester à ses côtés pour toujours… Il croit que oui, surtout parce qu’il se pense incapable du contraire… Thalassa le place face à une réalité qu’il est probablement temps qu’il accepte une bonne fois pour toutes. Oui, Orson ne changera pas, espérer qu’il le fasse, c’est perdre son temps. Est-ce juste que ce soit lui qui fasse tous les efforts et se compromette pour se conformer aux exigences d’Orson, il n’en est pas sûr. Orson privilégiera toujours le pouvoir à l’amour. Ces mots font mal, mais ils sont réels, de même que Wilhuff Tarkin en fera probablement toujours de même également.
« Je vous crois », répond doucement Galen quand Thalassa lui promet qu’Orson n’est pas le père de Thalassa… Au fond, il n’avait pas eu des doutes si grands à ce sujet… même s’il avait eu besoin de rejeter cette pensée une bonne fois pour toutes. « Je suis désolé », ajoute-t-il doucement en la voyant pleurer. Cette vision lui serre le cœur plus qu’il ne l’aurait soupçonné. Il pense comprendre ce qu’elle ne dit pas. Il comprend qu’elle est lasse des accusations qui pèsent sur sa grossesse, des doutes de son époux. Elle qui se montre si loyale, si tendre, si dévouée à Wilhuff Tarkin. « Ces mots ne changeront probablement rien pour vous, mais vous méritez d’être heureuse. Je le mérite aussi… »
Est-ce insensé d’entrevoir, soudainement, la possibilité qu’ils puissent s’apporter mutuellement ce bonheur, le temps d’une tendre parenthèse, avant de retrouver leurs terribles conjoints psychotiques ? Galen se reproche intérieurement de se laisser gagner par une telle pensée, mais qu’il le veuille ou non, cette dernière prend de plus en plus de place.
« Et si nous ne rentrions pas ce soir ? Que ce soit eux, pour une fois, qui doivent nous attendre. » Il lui adresse un sourire d’une troublante tendresse.