(abandonné) (( make me wanna die )) ✧ – alternative thalarkin (( nsfw ))

make me wanna die · wilhuff tarkin x thalassa tarkin

“It's just a little white line, I'll be fine, but soon that little white line is a little glass pipe. Tin foil remedy almost got the best of me. I keep praying I don't reach the end of my lifetime. Twisted reality, hopeless insanity. I told you I was okay, but I was lying. I was dancing with the devil. Out of control. Almost made it to heaven. It was closer than you know. Playing with the enemy. Gambling with my soul. It's so hard to say no. When you're dancing with the devil. Thought I knew my limit, yeah.  Thought that I could quit it, yeah. I thought that I could walk away easily, but here I am, falling down on my knees. Praying for better days to come and wash this pain away. Could you please forgive me? ▴ ( dancing with the devil -- demi lovato) ✧  @Wilhuff Tarkin




Thalassa Palpatine est la femme la plus puissante de l’Empire galactique depuis maintenant dix ans. Mariée à celui qui s’est illustré en politique comme Sénateur, puis Chancelier, et enfin Empereur. Sheev Palpatine. Mariée depuis un certain nombre d’années d’ennui, privée du plaisir de connaître l’amour. Elle l’a épousé à l’époque pour le pouvoir, l’influence de son nom comme homme politique important dans tout Coruscant. Quant à lui, l’intérêt de créer une alliance avec la puissante famille Motti, issue de la très vieille aristocratie de la planète Phelarion a comporté de sérieux avantages. Un mariage d’intérêt, de pouvoir, de politique. Sans amour. Ni l’un ni l’autre ne s’en est véritablement soucié. Thalassa jeune a espéré faire d’une pierre deux coups, mais les années passant, le caractère particulièrement manipulateur et psychotique de son époux, tout comme son absence d’intérêt affectif, autre qu’intéressé, a refroidi à jamais son cœur. Elle a souffert du fait de ne jamais avoir été considérée autrement que comme un moyen politique, de ne jamais avoir été réellement aimée. L’amour lui est interdit. Jamais, elle ne le connaîtra. C’est ce dont Thalassa Palpatine s’est convaincu durant toutes ces années, avant de faire la rencontre de celui qui sera son amant, le futur Grand Moff Wilhuff Tarkin.

Wilhuff Tarkin représente absolument tout pour Thalassa Tarkin depuis maintenant quelques années. Ils n’ont toutefois entamé de véritable liaison qu’il y quelques mois. Six mois. L’Empereur fut celui qui a réuni ces deux âmes au cœur froid, l’une engagée dans un mariage sans amour, et l’autre célibataire mais fortement convoité par toute l’aristocratie. Sheev Palpatine et Wilhuff Tarkin sont des amis de longue date. Depuis Coruscant. Palpatine a encouragé l’engagement de Tarkin dans la sphère politique, et favorisé son ascension progressive au poste tant convoité de Gouverneur du nouvel Empire galactique qu’il vient de proclamer. Tarkin est un homme d’expérience, attirant, froid. Il ressemble cruellement en certains aspects à son détestable époux, mais une différence notable est remarquable. Thalassa s’est fortement éprise de l’un, et non pas de l’autre. Thalassa s’est éprise de celui qui n’est pas son mari, mais son amant. Celui qui est devenu son ami, dans les premières années. L’un comme l’autre de ces deux âmes destinées n’eut pas le courage de céder à la douloureuse tentation de la chair. Ils résistèrent autant que possible. Thalassa fut prise par de violents cas de conscience. Car, malgré le manque d’amour évident dans le cadre de son mariage, son devoir de fidélité est une valeur importante qui lui tient désespérément à cœur. Elle doit être une femme bien. Une femme digne d’un Empereur. Une femme qui ne s’abandonne pas aux avances du premier courtisan venu, quand bien même ce dernier s’illustre par un charisme hors du commun, et une voix des plus sensuelles dans le creux de son oreille. Wilhuff Tarkin est sa plus grande faiblesse. Elle a résisté à leurs rendez-vous « amicaux ». A leurs déjeuners dans les meilleurs restaurants et salons de thé de Coruscant, en l’absence de l’Empereur Palpatine.

Au début, elle a considéré « normal » et « parfaitement sain » de se comporter aimablement et amicalement avec le plus proche ami de son époux. Wilhuff est un ami de longue date de Sheev Palpatine. Un confrère en politique. Wilhuff est son protégé depuis très longtemps. Le seul homme, qui ne soit pas un Sith, envers qui Sheev éprouve une sincère confiance. Sans doute parce qu’il n’est effectivement pas un Sith, et qu’il ne peut lui être supérieur en quoi que ce soit. Quoi de plus normal ? Elle a refoulé, comprimé si férocement ses émotions au plus profond de son être pour ne pas commettre l’ultime affront d’une liaison avec lui. Ils passent du temps ensemble, et Thalassa se dissimule, camoufle son intérêt viscéral à se trouver près de lui en prétextant vouloir en apprendre davantage sur les fréquentations ou bien sur les méthodes de faire de son époux, à travers son plus proche officier. Plus les mois passent et plus leur lien s’amplifie, et plus les sentiments se mêlent à l’attraction physique brûlante entre eux. Elle a résisté… jusqu’à lui céder, lors d’une après-midi pluvieuse dans sa chambre, après l’avoir ramenée d’un déjeuner dans un très chic restaurant des beaux quartiers de la capitale impériale. Depuis, Wilhuff et Thalassa entretiennent une liaison passionnée, mais surtout très discrète. Ils se voient régulièrement. Au moins quelques fois par semaine. Jusqu’à il y a trois semaines. Palpatine a emmené son épouse loin de son amant, pour une visite diplomatique sur la planète Bastion. Une absence douloureuse et lancinante pour Thalassa, qui n’a eu de cesse de s’interroger sur les véritables liens qui les unissent, elle et son amant. Est-ce purement sexuel, est-ce… autre chose ?

Wilhuff et Thalassa n’ont jamais mis de mot sur leur histoire. Ils consomment, s’embrassent, et éprouvent un besoin irrésistible de se retrouver l’un avec l’autre, sans toutefois mettre d’étiquette ou de mot sur leur relation. Ils ont conscience de ne pas être vraiment amis, même si cette excuse est celle que Thalassa souffle à qui veut l’entendre. « Wilhuff Tarkin est l’un des meilleurs lieutenants de mon bien-aimé époux. Je me dois d’être en très bon termes avec lui. Il me parle beaucoup de Sheev. Nous nous entendons à la perfection. » Un discours bien rodé, froid et sans fébrilité. Thalassa sait comment faire pour garder ses émois pour elle. Enfouir ses sentiments est un art dans lequel elle excelle, forte d’une éducation aristocratique dure et glaciale. Une éducation qui s’effiloche toutefois, en présence de son cher tendre, le seul homme pour lequel elle brûle comme un brasier. Wilhuff est…  un mystère. Et ce soir, pour le bal impérial donné au palais de Coruscant City, ce sont ses yeux d’acier qu’elle recherche parmi la foule incroyable de convives. L’Empereur Palpatine prévoit de donner une fois par an une grandiose réception, dans laquelle toutes les têtes influentes et importantes de la galaxie sont conviées – ses disciples, ses partisans, principalement. Un événement particulièrement guindé, pensé dans le seul but de célébrer l’avènement du noble et puissant Empire galactique. Ce soir-là, c’est la première année. Le premier bal. Avant, sous la République galactique, il y a déjà eu des célébrations de ce genre. Mais… cette fois, la soirée prend une tournure plus despotique sous le joug de l’Empereur Palpatine.

Le palais impérial est riche, somptueux. Décoré avec goût pour les festivités. Dans des teintes rouge, beige et doré. Des serveurs en costume se promènent entre les convives pour leur distribuer des coupes d’alcool pétillant hors de prix, tandis qu’un petit orchestre joue dans un coin de la salle de réception depuis une bonne heure déjà. Thalassa Tarkin est une véritable étoile. La plus belle de toutes, ce soir. Elle déambule dans les couloirs, perchée sur des talons aiguilles légers. Elle marche avec une élégance presque aérienne, les pans légers et fluides de sa robe vert émeraude glissent sensuellement le long de ses courbes féminines. Elle marche vers son Empereur (TUONS-LE), comme l’exige la tradition. Une première danse, et elle pourra retourner vaquer à ses mondanités, loin de son époux, loin de cette cage dorée dans laquelle elle n’est qu’un oiseau domestiqué. Ce contact avec Sheev la glace, mais elle fait bonne figure. Leur danse ne démontre aucune proximité affective entre eux, il ne s’agit que d’une simple formalité pour un homme et une femme mariés par devoir et intérêt. Alors que les premières notes d’une musique classique résonnent entre les murs du luxueux édifice, sous le regard de nombreux couples d’impériaux, Thalassa et Sheev honorent ensemble la naissance glorieuse d’une nouvelle ère dictatoriale. Elle le laisse la toucher, elle accepte de sentir ses doigts glisser entre les siens, ainsi que sur ses hanches, avant de chercher à s’échapper hors de son emprise, une fois le concert terminé.

« Ma chère, où allez-vous donc ? » Avant même qu’elle n’ouvre ses lèvres colorées, l’Empereur vient effleurer le dessus de sa main d’un léger baiser, avant de ramener prestement son corps contre le sien. Brutalement, presque trop possessivement pour que ce geste ne lui provoque pas un haut-le-cœur. « Je m’en allais accueillir quelques une de nos invitées, Sheev. » répond-elle humblement, le regard quelque peu fuyant, pour l’empêcher de lire l’envie de rejoindre non pas ces femmes, mais bien le Grand Moff Tarkin. Son amant. Thalassa désigne rapidement d’un signe de la tête les élégantes épouses de certains dignitaires impériaux. Mais, cela le fait négligemment sourire. « Ah… Bien. Très bien. » répond-il, si proche de sa bouche, mais sans rompre les quelques centimètres qui les séparent. Il sait que cela ne la fera pas rester, et encore moins le désirer. Lady Thalassa Palpatine est une statue de cire, une beauté de glace. Quel que soit le feu qu’il insuffle en elle, ce n’est pas ce qui la fera l’aimer ou le désirer davantage. Non, cela fait bien des années qu’elle n’éprouve d’ailleurs plus rien pour lui. Leur mariage est politique, arrangé, et ce, depuis le début. A-t-elle seulement déjà éprouvé quoi que ce soit pour l’ancien Chancelier ? L’amour ne fait pas partie du contrat, mais la fidélité, dans son cas, l’est malheureusement. « C’est très bien, Thalassa. » reprend-il, sans lâcher ses hanches, et encore moins son poignet pour autant. Ses doigts se referment légèrement sur sa peau, alors qu’il poursuit : « Vous êtes une très bonne épouse. Je ne peux espérer mieux qu’une héritière de l’aristocratie la plus ancienne et la plus fidèle pour représenter mon nom dans la galaxie. » Elle feint un sourire, en donnant l’air d’être enchantée d’entendre ces compliments de sa bouche, alors qu’il ne lui inspire qu’un profond dégoût. Ce mariage, elle ne l’a jamais souhaité. Sheev Palpatine, à l’époque Vice-Chancelier était un homme d’importance, charismatique et dans le besoin d’appuis politiques parmi les plus grandes familles galactiques. Thalassa lui a apporté une certaine assise, rien de plus. Elle n’est qu’un pion dans son jeu, et il est sa prison depuis des années. « Sheev, je… » dit-elle, avant d’être coupée par sa voix suave, si basse. Comme un murmure. Comme un secret. « Une femme telle que vous, ne peut être une source de déception, n’est-ce pas ? » reprend-il sur un ton de voix doucereux. Ces sous-entendus fatiguent la femme de l’Empereur, tout en l’inquiétant un peu trop déraisonnablement.

Thalassa essaie de conserver un masque d’impassibilité, avec les yeux froids et les rides d’expression détendues, mais l’intonation de la voix de Sheev – si basse, menaçante, tout en restant cordiale et chaude – lui fait froncer les sourcils, malgré elle. Un premier signe de faiblesse, d’aveu, selon Palpatine. Il a maintenant le grand plaisir de lire toute l’incompréhension, toute la terreur dans le fond de ses yeux couleur ambre. Il s’en délecte, jusqu’à la satiété. Elle l’a insulté, elle l’a humilié, en pensant naïvement que jamais il ne découvrira la vérité. Avec lui. Son plus proche lieutenant, en-dehors du Seigneur Vador. Son homme de main, son camarade depuis les bancs de la politique de Coruscant. Son plus vieil « ami ». Celui qu’il a aidé, qu’il a habilement conseillé à l’époque en lui proposant de s’engager en politique. Celui pour qui il a toujours eu beaucoup d’estime, une affection profonde, même au degré le plus élevé qu’il est capable d’exprimer pour un autre être humain. Wilhuff Tarkin. Cet élément si prometteur. Il n’a jamais pensé que Wilhuff Tarkin aurait été capable de lui faire un beau jour le moindre affront. Wilhuff lui a toujours été si serviable, particulièrement docile. Plein d’avenir et d’ambitions. Wilhuff Tarkin lui doit tout. Wilhuff, son protégé. C’est lui qui l’a fait. Wilhuff, son fidèle ami. C’est grâce à lui qu’il existe dans cette galaxie. Wilhuff, son proche ami qui est devenu Grand Moff – un titre habilement suggéré par ce dernier, auquel Palpatine a consenti. Le deuxième homme le plus puissant et important de l’Empire galactique, dans la hiérarchie administrative impériale. Lorsqu’il y repense, c’est un vrai gâchis. Tarkin, ce sombre traître. Qu’est-ce qui a bien poussé cet idiot à commettre une telle imprudence, au nom de quoi exactement, sa loyauté envers leur « amitié » s’est faite balayée pour les yeux chauds d’une femme, aussi belle soit-elle ? Par amour ? Wilhuff Tarkin convoite sa femme, soit, ce n’est pas une surprise. Il a décelé dans son esprit un intérêt particulièrement lubrique pour elle. La première fois qu’il la lui a présentée à ce fameux dîner mondain. Il s’en est accommodé, fier de voir que son épouse est capable de susciter le désir et la convoitise aux yeux de ses subalternes. Sheev confesse avoir adoré cette situation. Cela l’a rendu plus inaccessible, puissant. Sheev aime penser que ce qui lui appartient dépasse le commun des mortels, que ce qui lui appartient est inaccessible. Sa femme est et doit être inaccessible, et encore plus pour plus proches alliés, afin de rappeler à ces derniers qu’ils doivent absolument tout à leur Empereur. Tarkin la veut, certes. Il est plein de désir pour elle, qu’importe. C’est un homme, un faible. Il n’y a rien d’étonnant à cela. Entre vouloir et faire, il y a toutefois un fossé. Ce qui blesse, autant que possible, l’Empereur, c’est le fait que cet idiot soit capable de bafouer tout ce qu’il a fait pour sa carrière. Est-ce qu’il y a de l’amour entre eux ? Peut-être, il n’en est pas tout à fait certain. Il est convaincu que pour Thalassa, c’est une certitude. Sous ses grands airs glacés, son cœur est capable de s’embraser pour un homme d’expérience comme Wilhuff Tarkin. Quant à son Grand Moff… Palpatine ne voit qu’un amour réciproque entre sa femme et son Grand Moff pour justifier les imprudences de ce dernier. Il doute que le simple appel de la luxure soit suffisant à faire encourir à son adjoint tous les risques. Quoiqu’il en soit, il sait, depuis longtemps déjà, et ce soir est le soir où elle saura aussi. Sheev n’est pas un homme que l’on dupe aussi impunément et aveuglément.

Thalassa demeure silencieuse, presque interdite. Sheev a acquis une longueur d’avance sur tout. Sur elle, sur eux. Elle a connaissance de toutes ses manières de l’approcher, depuis le nombre d’années qu’ils partagent ensemble. Elle sait qu’il lui reproche quelque chose, même s’il ne le formule pas de manière limpide. Il veut lui faire imprimer sa colère d’une façon qui brisera le vernis lisse de sa dignité. Une étrange lueur s’exprime alors dans le fond de ses orbes perçants, ce qui la laisse avec le souffle coupé. Thalassa veut répondre quelque chose, mais s’en abstient. Une force extérieure l’en empêche, son cœur explose, alors que ses entrailles se serrent dans son ventre. Une pensée effleure son esprit, mais elle l’élude aussi vite, avant qu’il ne puisse en capter, ne serait-ce qu’un début. Elle n’ose répondre, quelque chose dans ses yeux l’en empêche, les mots ne sortent pas de sa gorge malgré ses efforts, tandis qu’un sentiment d’impuissance s’empare d’elle. Son cœur bat toujours plus fort, très fort. Il va exploser dans sa cage thoracique d’un instant à l’autre. Ses battements sont si puissants, qu’ils occultent le bruit aux alentours. Ils prennent possession de ses pensées, en masquant les éclats de voix et les rires des groupes d’aristocrates qui se trouvent dans la salle de réception du palais, jusqu’à son propre souffle, qui se fond maintenant dans le sien face à cette proximité brûlante. « Non… » murmure Thalassa, en sentant qu’il l’autorise enfin à s’exprimer. Il lui souffle alors, quelques mots qui lui glacent le sang. « Allons, mon enfant, allez donc saluer ces dames en mon nom. » Ses doigts se délassent doucement, et la pression exercée sur sa peau fragile se dissipe eu fil des secondes pour ne laisser qu’une légère marque rouge. Il a serré si fort, qu’elle a retenu sa respiration sous le coup de la terreur. « Saluez-les, et profitez-en pour saluer le Grand Moff au passage, en mon nom propre, ma chère. Il me semble… que vous ne vous êtes pas parlé depuis notre dernier voyage sur Bastion, il y a trois semaines… Il vous a manqué, très chère ? Je sais que nous sommes tous les trois particulièrement proches, en certaines occasions. » Et là, Thalassa comprend enfin. Elle est prise de violents vertiges, et d’une effroyable migraine. Ses jambes interminables sont alors si faibles, elles chancèlent légèrement. Thalassa a l’impression que son monde et ses convictions les plus profondes s’effondrent à ses pieds. Ce qu’elle lit dans les yeux de son époux, c’est un sentiment proche de l’extase. Sheev Palpatine est victorieux. Il possède toutes ses pensées, son corps, mais son cœur appartient à un autre homme. Il possède maintenant tous ses secrets. Ces petits secrets n’appartiennent qu’à elle. Qu’à eux avec Wilhuff. Sheev les bafoue, il les viole, il les souille. Il se permet ces confessions intimes en public, jouissant de la voir lutter pour garder son sang-froid. « Allons, Thalassa, il ne pourra rien pour vous. » Thalassa est prise de profonds haut-le-cœur, en voulant se détacher de lui. Sheev refuse de la lâcher. Pas encore. Il n’en a pas terminé avec elle. De son autre main libre, il attrape son élégant petit menton entre ses doigts, pour la forcer à lui faire face, alors qu’il lui plante une dernière lame en plein cœur : « Je l’ai encouragé à se marier à une aristocrate, de très bonne famille, ma foi… J’ose espérer que vous serez aux premières loges, à mes côtés, le jour de son mariage. » fait-il dans un dernier murmure, avec une lueur d’amusement cruel dans le regard. Thalassa a le sentiment d’avoir le cœur broyé, sans qu’elle ne puisse en récupérer les morceaux. Ses yeux noisette sont vides de toute expression, c’est plus qu’elle ne peut supporter. Elle confronte ses deux orbes froids, sans ciller ou même sourciller, en s’imprégnant de leur force pour se donner celle de le défier. Elle lève alors le menton, tremblante, mais digne. Sheev la relâche, sans ajouter de mot, mais son sourire devient un rictus satisfait. Il voulait la voir réagir. Il voulait briser la statue de glace. Faire une faille dans son être, si profondément. Il voulait la blesser. C’est désormais chose faite. Thalassa cligne des yeux, en essayant de contrôler l’humidité qui voile progressivement ses orbes noisettes. Sheev est un Sith. Elle a passé tant d’années à murer toutes ses pensées, en espérant ne pas être découverte, mais voilà qu’il semble avoir toujours eu connaissance de ses petits secrets. Il sait tout et très certainement depuis le commencement. Malgré tous ses efforts, malgré toutes ses précautions, malgré tous ses cas de conscience, tout cela n’a finalement servi à rien. Elle s’en est voulu de s’abandonner aussi facilement aux mains de Wilhuff Tarkin. Elle a résisté, autant que possible – mais ses pulsions et ses sentiments ont malheureusement eu raison d’elle. Tarkin est dans son sang, dans sa chair, dans ses pensées à chaque moment de la journée. Elle le désire, elle se languit de lui, elle désire être sienne, autant charnellement que socialement. Cette frustration empli son cœur de chagrin. Sheev le sait, là est la source de son plaisir. Il aime constater l’impossibilité de cette union, les élans douloureux de ce cœur brûlant pour son plus vieil ami.

Thalassa recule de quelques centimètres, qui se transforment en mètres, sous le regard glacé de l’Empereur. Livide, son expression trahit toutes les émotions qui la traversent durant quelques minutes. De la colère, de la tristesse, de la honte, de la peur, de la haine. Son visage est désormais à nu, sans filtres, Sheev est parvenu à l’atteindre. Elle lui jette un dernier regard, profondément troublé, avant de reprendre contenance, le dos tourné. Elle cherche spontanément Wilhuff dans l’assemblée, et une fois avoir capté son attention, elle s’y accroche désespérément. Ils sont loin, mais les battements douloureux et lancinants de son cœur meurtri l’appellent plus que n’importe qui d’autre dans toute la galaxie. Elle veut qu’il vienne, qu’il l’emmène, qu’il la prenne et qu’il lui donne enfin le sentiment brutal d’être en vie – seulement et uniquement dans ses bras, entre ses mains. Elle veut s’oublier dans leur étreinte violente, où que ce soit, tant qu’il l’honore. En s’éloignant de son mari et de cette maudite salle, elle emporte une coupe de champagne disposée sur un plateau tenu par l’un des serviteurs du palais, sans un regard en arrière. Ni pour l’employé de maison, ni pour son mari, ni pour tous ces invités, ni pour lui. Tarkin… Elle sort la tête haute, tirant sur les pans fluides de sa robe en soie verte, en se comportant publiquement avec dignité et suffisance, alors qu’au plus profond d’elle, c’est le feu et le sang. Elle dégage une aura froide, inaccessible dans le seul et unique but d’éloigner ces personnes d’elle. Quelque chose brille dans ses yeux, c’est un feu destructeur, une envie de meurtre, un désir brûlant de vengeance en réponse à cette humiliation cruelle.

Les pans de sa robe un peu trop longue glissent sur le marbre du hall d’entrée, alors qu’elle quitte la salle de réception, non sans un dernier regard appuyé pour Tarkin. Il la retrouvera, elle le sait. Il la suivra, en tout cas, c’est ce qu’elle espère. Ils doivent parler. Ils doivent se retrouver. Elle l’aime, même si elle ne le lui a encore jamais dit. Thalassa traverse le corridor, avec pour bruit celui de ses talons aiguilles. Il claque froidement contre les dalles, mais bientôt, un autre son se joint à ce dernier. Il la suit, c’est forcé. Le visage toujours imperturbable, un mince sourire s’installe dans le coin de sa bouche pulpeuse. Elle n’interrompe son exploration du palais impérial qu’une fois dans les jardins. Face à une alcôve grise, frissonnante sous une léger brise d’air froide. Thalassa s’installe dans le coin d’un mur, les mains appuyées contre le rebord en pierre. Elle attend qu’il s’avance jusqu’à elle, et c’est là, qu’elle ouvre enfin la bouche. « Il sait. » Elle se contente de cela comme simple salutations, alors que son ombre s’approche dans son dos et que son eau de Cologne commence à embaumer l’air ambiant. Thalassa se retient avec difficulté de lui porter un regard inquiet, d’où une lueur de tendresse luit malgré le danger. Il sait, mais elle ignore exactement depuis quand. Peut-être depuis le tout début. Peut-être depuis… leur premier baiser, il y a six mois. Leur première fois, sous la pluie battante ruisselant contre les vitres des fenêtres de ses appartements. Thalassa l’aime pourtant depuis bien plus longtemps que cela. Elle l’aime depuis leur première rencontre, lorsque son mari lui a fait rencontrer son plus proche officier, son « ami » du temps de Coruscant. (après Brentaal on a maintenant « le temps de Coruscant », décidément, on aime les personnages avec des passifs paisibles) Plus Tarkin s’approche, plus elle est transportée par son aura magnétique. Thalassa le sent tout près, et c’est déjà bien trop près. Trois semaines qu’ils ont été séparés, comme l’a amèrement souligné son époux. Plus que jamais, elle ressent le poids de son absence. Son parfum est un délice pour les sens. Elle désire fortement se noyer dans le bleu acier de ses yeux, s’asphyxier dans le creux de son cou, se fondre dans les élans saccadés de ses hanches contre les siennes. Elle le désire d’une force qui n’est pas humaine. C’est bien au-delà d’une simple attirance physique. C’est bien plus qu’une vulgaire liaison. Les battements de son palpitant deviennent rapidement le seul et unique son qui parasite son esprit tourmenté. « Fais-moi… » murmure-t-elle, en cherchant dans son dos à prendre sa main, son bras, ou ses doigts. Elle désire le toucher du bout de ses doigts, comme pour se rappeler de son existence, et qu’il est le seul dans toute la galaxie à rendre vivante. « …tienne. » Thalassa attrape sa main dans la sienne, sans se retourner. Elle la guide ensuite le long de son ventre, le conduisant à caresser, avec la pulpe de ses doigts, le tissu de soie de sa robe de soirée. Une matière si douce, chaude et fluide. Colorée dans un vert étincelant. Thalassa réalise un geste surprenant d’indécence, provoqué par un besoin viscéral d’être comblée, à la suite de cette longue période privée de son souffle ou de sa chaleur corporelle, mais surtout par la douleur d’avoir été – encore – malmenée par les stratagèmes sordides de son époux. (non mais elle veut quitter un connard manipulateur pour un autre connard manipulateur, au bout d’un moment, il y a quand même un type d’homme hein)

« Ici… » susurre la femme de l’Empereur avec une voix tremblante, tant par l’émotion que par le désir. Elle veut s’oublier en lui, et prendre son souffle pour le sien. Thalassa le guide le long de son ventre, de sa poitrine, jusqu’à atteindre son cou. La chaleur de sa main au niveau de sa jugulaire la fait lentement frémir. C’est comme une décharge électrique. « Maintenant. » soupire-t-elle. Thalassa décide ensuite de faire descendre la main de son amant jusqu’à son bas-ventre, toujours par-dessus sa robe, et enfin l’une de ses cuisses. Dans un geste d’une effroyable lenteur, presque agonisante. Elle enroule ses doigts dans les siens avec force, de façon à l’encourager à presser sa main contre un bout d’étoffe précieuse, qu’elle fait remonter pour que leurs peaux entrent enfin en contact. « Je t’en prie. » supplie Thalassa. Elle agonise. Elle veut sentir son corps se presser dans son dos, et constater l’ampleur de son désir pour elle dans le creux de ses reins. Avant même qu’il ne s’y oppose ou y succombe, elle lui signifie l’endroit exact qui requiert son attention pleine et entière. En déplaçant sa main, sous la soie de robe, entre ses cuisses brûlantes. Elle le conduit dans son intimité, par-dessus le tissu d’un élégant dessous chic en dentelle sombre, suffisamment fin pour laisser entrapercevoir des bouts de peau. Elle guide alors l’un de ses doigts près de l’entrée chaude de son intimité, déjà humide à l’idée même qu’ils puissent se retrouver sous la brise glacée des jardins, contre ce mur en pierre grise. Elle veut être pénétrée, prise, de toutes les manières possibles. Mais pas seulement. Elle lui désigne également un autre organe, qu’elle appuie à l’aide de son pouce, pour l’encourager à stimuler ce morceau de chair durci et érigé en une petite pointe qui ne réclame qu’à être torturée jusqu’à la délivrance, tout en ravageant son intimité. Elle est déjà si chaude, si gorgée de sang. Son intimité lui est déjà offerte, entièrement. Son clitoris, est déjà au summum de sa capacité de sensibilité, et la moindre pression avec la pulpe de l’un des doigts du Grand Moff éveille en elle une envie irrépressible de sexe. Thalassa retient un gémissement, mais souffle son envie d’être comblée. Elle recherche sa stimulation partout, sur chaque zone sensible de son anatomie de femme délaissée, éplorée de ne pouvoir appartenir aux yeux du monde à l’homme pour lequel son cœur bat à tout rompre. « Je veux sentir ta puissance, Wilhuff. » murmure-t-elle d’une voix suave, pleine de lubricité. Il est le seul à lui faire cet effet. Le seul homme dans l’entière galaxie, et au-delà. Qu’importe qu’elle ne soit pas sa femme officielle. C’est une frustration terrible, bien entendu, que d’être mariée à un homme qui ne lui inspire que dégoût et frayeur, alors qu’un autre… se montre bien plus méritant, mais inaccessible. A moins de… A moins de prendre plus de risques. Si Palpatine mourait, ils pourraient se retrouver. Thalassa se montre assez zélée ce soir, son audace avec le Grand Moff n’est en rien la faute de l’alcool pétillant. C’est lui qui l’électrise par sa simple présence. Lui et… la colère qui sommeille en elle, comme un volcan sur le point d’entrer en éruption. Palpatine considère que son amant ne peut rien pour elle, mais c’est faux. Elle désire lui donner tort, en commençant par plonger sans plus attendre dans ses passions. Wilhuff est capable de lui donner beaucoup.

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“It's just a little white line, I'll be fine, but soon that little white line is a little glass pipe. Tin foil remedy almost got the best of me. I keep praying I don't reach the end of my lifetime. Twisted reality, hopeless insanity. I told you I was okay, but I was lying. I was dancing with the devil. Out of control. Almost made it to heaven. It was closer than you know. Playing with the enemy. Gambling with my soul. It's so hard to say no. When you're dancing with the devil. Thought I knew my limit, yeah.  Thought that I could quit it, yeah. I thought that I could walk away easily, but here I am, falling down on my knees. Praying for better days to come and wash this pain away. Could you please forgive me? ▴ ( dancing with the devil -- demi lovato) ✧  @Wilhuff Tarkin



Les baisers brûlants de Wilhuff Tarkin dans le creux de son cou ainsi offert lui font frôler le septième ciel. Elle s’abandonne rapidement à lui, sans plus de cérémonie. Thalassa Palpatine est éperdument et viscéralement amoureuse de Wilhuff Tarkin. Alors qu’il l’embrasse, et qu’elle s’offre encore plus à ses caresses, sa confession lui revient en mémoire, comme imprimée à l’encre indélébile. « Oui. » Oui, a-t-il dit, lorsqu’elle a évoqué le fait que leur liaison soit mise à nue par son puissant époux. Comment le sait-il ? Thalassa a l’étrange sentiment que Wilhuff est au courant de tout, depuis bien plus longtemps qu’elle. Il a connaissance des pensées de Sheev Palpatine, mais comment ? Wilhuff ne lui a pourtant encore rien dit. Thalassa entrouvre ses lèvres pulpeuses, maquillées de rouge, dans l’intention de demander certaines précisions sur les certitudes de son amant, lorsque les gestes de ce dernier la clouent littéralement sur place. Et puis… Il y a cette phrase qui l’achève. « On ne peut plus continuer ainsi, Thalassa. » Que veut-il donc dire ? Au même moment, Tarkin approfondit ses caresses exploratrices, guidé par la main de son amante. Non… Elle ne peut le laisser envisager de mettre un terme à leur relation clandestine. Le cœur de la jeune femme se bloque dans sa poitrine, et soudainement, elle cesse de respirer. Elle refuse d’abandonner toutes ces bonnes choses. De renoncer à lui. C’est bien au-delà d’une relation charnelle et épanouissante. Elle le désire entièrement, elle en est amoureuse.

Elle subit sans broncher les assauts de ses doigts dans son intimité. Thalassa soupire, deux ou trois fois. Il s’y prend merveilleusement bien, comme à chaque fois. En plus de mettre son cœur en émoi, Wilhuff Tarkin met son corps au supplice. Elle encourage cette exploration intime de quelques ondulations de ses hanches, de plus en plus moites. Elle s’humidifie malgré elle, désormais trempée de son excitation honteuse. Wilhuff est parfait. Ce qu’il lui fait est merveilleusement bon, proche de l’acte divin. Thalassa ferme les yeux en voulant se concentrer pleinement sur les caresses circulaires de son index près de son intimité, là où la tension se fait la plus lancinante et explosive. Là où le sang afflue, en même temps que les vagues de chaleur dans le creux de ses reins. Des frissons extatiques et électriques convergent dans le cœur de son intimité, au point névralgique de son plaisir. Le sang fait durcir son bourgeon de chair, cet organe érectile d’une extrême sensibilité. Cette petite excroissance faite de veines et de muscles, domiciliée à l’extrémité de ses lèvres intimes, gorgée de sang et rigide. Plus il y apporte des caresses appuyées, et plus elle se sent succomber au doux crescendo de son plaisir intime. Thalassa se cambre violemment, en venant heurter au même moment son entrejambe contre sa croupe quelque peu rebondie. Le tissu de sa robe est si fin, comme une seconde peau. Doux et brillant. Elle peut sentir sa virilité toute-puissante, fièrement érigée et aussi dure que le marbre, entre ses fesses. Cette pensée assiège bien vite son esprit d’autres pensées encore plus obscènes et dégradantes. « Pitié… » supplie-t-elle, sans pudeur. « N’arrêtons pas ce que nous faisons depuis six mois. » renchérit Thalassa, en reprenant sa remarque précédente, d’une voix fébrile et grandement altérée par son plaisir. « N’arrête pas. Continue de faire ce que tu fais. N’arrête surtout pas, Wilhuff. Je t’implore… N’arrête jamais ce que tu me fais. Ce que tu me fais est si… si merveilleusement bon. » supplie-t-elle encore une fois, l’intonation de sa voix plus aigüe. Il y a quelque chose de presque lancinant dans sa manière de rouler ses mots sur le bout de sa langue. Une grande vulnérabilité, un émoi tel qu’il brise tous ses tabous et déchaîne des ouragans d’émotions et des vertiges en elle. Non il ne peut pas tout arrêter, encore moins alors qu’il est en train de lui faire perdre son pied. Il a découvert d’elle chacune de ses jouissances. Thalassa n’éprouve plus aucune honte de livrer tous ses états d’âme et ses orgasmes.

Elle retient sa respiration le plus longtemps possible, comme en apnée dans un océan imaginaire. Jusqu’à ce qu’elle n’en puisse plus, et que ses poumons menacent d’exploser. Ils se tordent d’une douleur sourde, diffuse. Lorsque la douleur se fait beaucoup trop forte, elle craque. Dans un cri perçant, son orgasme foudroie chaque partie de son corps, chaque fibre de son âme. Thalassa Palpatine rejette encore plus sa tête en arrière, afin de la nicher dans le creux de l’épaule de son amant. Elle jouit, très fort. Prise de vertiges, la femme de l’Empereur sent ses jambes fines chanceler, pour s’appuyer encore en arrière, tout contre le corps dur de son amant. Le plaisir est si grand, si jouissif, qu’elle s’efforce de le dissimuler au reste du palais impérial. Une main plaquée contre sa bouche, Thalassa hurle dans sa paume, le temps d’être ravagée et chevauchée par son orgasme. Le seul qui la transcende enfin, le seul que lui donne Wilhuff Tarkin à chacune de ses visites. Seul Wilhuff lui donne autant de plaisir. Son corps répond au sien comme par magie. Chaque effleurement, chaque caresse, chaque baiser et chaque coup de reins insuffle en elle la plus douce et grisante sensation au monde. « Il n’y a plus que deux solutions. » Tarkin parle, mais la femme de l’Empereur l’écoute à moitié, avec les yeux mi-clos et le sourire empreint de béatitude. Épuisée par ce premier orgasme clitoridien, plus rien n’a d’importance. Pas même les menaces de Sheev. Aucun autre homme n’est capable d’éveiller le feu ardent de la passion comme le Grand Moff le fait avec une facilité déconcertante. A peine repue, Tarkin reprend son exploration en introduisant un doigt, puis un deuxième entre ses murs chauds et frétillants. Thalassa soupire contre sa pomme d’Adam, qu’elle embrasse avec une extrême dévotion. Elle chérit tout, absolument tout, de lui. A cette chaude proximité, elle s’imprègne de son odeur si virile. Son eau de Cologne enivre tous ses sens, ce qui la porte délicieusement à convoiter une vie entière en sa seule compagnie. Elle se surprend à rêver se réveiller tous les matins, nue contre son corps. Assommée par son poids, asphyxiée par son parfum musqué et boisé, enivrée des orgasmes multiples des ébats de la veille. Thalassa Palpatine le désire pour mari si désespérément, que s’en est bien malheureux. « On arrête tout. » La voix de Tarkin, comme un souffle, sur sa peau la fait voyager. Thalassa croit bien défaillir à cause de tant de sollicitations. Elle peine à lui résister. Elle en est incapable. Mais cette condition est impensable ; tout arrêter ? Wilhuff est sa bouffée d’oxygène. Elle en est incapable. Quoiqu’en dise Palpatine. « Non… » chuchote-t-elle en se mettant à onduler ses hanches contre les siennes, pour approfondir les mouvements lents, mais très précis des doigts de son amant en elle. Thalassa sent que ses murs se contractent, émoustillés par la précision de son doigté, ainsi que par la légère brise d’air glacial qui vient fouetter les parties de son corps dénudées. Ses bras, son dos, son décolleté, son visage, son cou. « Je ne peux…. m’y résoudre. » affirme-t-elle dans un gémissement étouffe contre la peau de son cou. Thalassa s’efforce de faire le moins de bruit possible, mais c’est peine perdue. « J’ai besoin de toi, Wilhuff… » confesse la femme de Palpatine ; sans cesser un seul instant sa danse lascive tout contre ses doigts. Elle les désire si salement, si profondément. Elle désire hurler jusqu’à ce que sa voix fasse l’écho d’un plaisir que nul autre homme n’est ou ne sera en mesure de lui apporter. Mais ce n’est pas ce que Tarkin désire réellement. Ce qu’il désire, il le lui confesse sans sourciller, sans l’ombre d’un remord. « On se débarrasse de lui. » lui propose-t-il. Elle s’en enthousiasme au point d’être prête à partir une seconde fois. « Wilhuff, débarrasse t’en, comme de ma souffrance… » implore Thalassa, en enfouissant son visage dans son cou, les lèvres pincées en une moue d’euphorie. Thalassa se mord jusqu’au sang pour contenir ses gémissements trop prononcés, ses cris, alors que les restes de sa jouissance traversent encore son corps tout entier. Oui… Elle veut partir encore et encore, jusqu’à en oublier son nom. Thalassa ne cesse pas le mouvement des hanches, toujours plus vite et toujours plus fort. Elle veut être prise, violemment. Elle veut être baisée. Ses mains se crispent autour de celles de Tarkin. Elle s’empourpre, lorsqu’une vague de chaleur déferle en elle. Plus, il lui faut plus maintenant. Thalassa ne peut s’empêcher d’être particulièrement excitée par la situation délicate dans laquelle ils se trouvent ensemble. Ils sont en train de parler de tuer un homme, son mari de surcroît, mais seul le rythme des mouvements des doigts de Tarkin entre ses murs intimes semble véritablement l’affecter sur le plan émotionnel. Que Palpatine disparaisse n’est que justice, le cadet de ses soucis. Elle ne désire que lui, Wilhuff, allant et venant en elle. Elle désire le suivre jusqu’aux confins des mondes, s’agenouiller devant sa suprématie et sa doctrine. Wilhuff Tarkin a toutes les cartes en mains pour devenir un bien meilleur Empereur. « Empereur Tarkin. » confirme-t-elle dans un souffle chaud, tout en remontant gentiment son visage pour contempler le bleu d’acier de ses orbes. Noyée, asphyxiée par son parfum, elle pousse un gémissement, au même moment qu’une question bien funeste s’échappe de ses lèvres avides de sensations fortes : « Comment ?... » Comment… Comment s’en débarrasser. Comment éliminer l’Empereur lui-même, sans en être inquiété.

make me wanna die · wilhuff tarkin x thalassa tarkin

“It's just a little white line, I'll be fine, but soon that little white line is a little glass pipe. Tin foil remedy almost got the best of me. I keep praying I don't reach the end of my lifetime. Twisted reality, hopeless insanity. I told you I was okay, but I was lying. I was dancing with the devil. Out of control. Almost made it to heaven. It was closer than you know. Playing with the enemy. Gambling with my soul. It's so hard to say no. When you're dancing with the devil. Thought I knew my limit, yeah.  Thought that I could quit it, yeah. I thought that I could walk away easily, but here I am, falling down on my knees. Praying for better days to come and wash this pain away. Could you please forgive me? ▴ ( dancing with the devil -- demi lovato) ✧  @Wilhuff Tarkin



Les projets de Wilhuff Tarkin sont noirs, dangereux. Le Grand Moff et proche ami de l’Empereur Sheev Palpatine évoque le fait de provoquer sa chute, sa disgrâce et même sa mort. Une mort accidentelle est la deuxième option qu’il met en jeu. Thalassa s’abandonne aux caresses du Grand Moff, qui font écho à la sensualité de ses promesses meurtrières. N’importe quelle femme aurait fuit devant un homme aussi cruel et malsain que Wilhuff Tarkin. N’importe quelle femme n’aurait pu se complaire dans une scène aussi sinistre. Ils sont sur le point de faire l’amour et parlent avec une criante désinvolture du fait d’assassiner un homme. Un puissant. Le visage de l’Empire galactique, qui plus est. Effrayant. Comment peut-on fomenter un tel complot, tout en prenant du plaisir dans le fait de se lier sexuellement à un autre être ? Wilhuff Tarkin le fait. Thalassa Palpatine l’encourage vivement par un jeu de soupirs de plus en plus lascifs. Elle veut l’entendre proférer des complots, encore et encore. Elle veut faire partie de ses beaux et nobles idéaux. Elle veut qu’ils façonnent la galaxie toute entière ensemble. « La deuxième option… » chuchote Thalassa Palpatine, les yeux mi-clos, au bord du précipice. Un bruit familier attire son attention. Une boucle argentée. Sa ceinture. Il est en train de la déboucler. Un frisson se meurt dans le creux de ses reins. Excitant, interdit. Ils risquent tout, là maintenant. Ils risquent leur propre vie, mais l’appel de l’acte charnel les emporte tous les deux dans les méandres d’un plaisir ardent qu’ils doivent à tout prix expérimenter. « …m’attire davantage. » La plus cruelle des deux. Thalassa Palpatine sent son cœur faire des bonds de géant, à mesure que les secondes passent. Elles passent dans l’attente du coup fatal, de l’intrusion de Wilhuff en son antre chaude et accueillante. Plus Tarkin lui parle de meurtre, de torture, de complot et de disgrâce, plus son intimité palpite. Plus elle s’émoustille, au point qu’une nouvelle tension lancinante et douloureuse émerge entre ses cuisses tremblantes. Thalassa se remet à peine de son orgasme, et voilà qu’elle en redemande un nouveau. « La disgrâce de Sheev Palpatine ne me suffit pas, Wilhuff. Je veux sa mort. Je veux sa fin. » admet-elle en lui facilitant l’accès à son cou, qu’elle penche sur le côté. Thalassa veut ses baisers, en plus de sa virilité au plus profond de son être. Qu’il la souille. Qu’il répande sa semence partout en elle. Qu’il lui donne un enfant. Thalassa est liée à Wilhuff Tarkin jusqu’au point de non-retour. Elle doit lui appartenir, d’une manière ou d’une autre.

Quelques secondes plus tard, elle le sent s’agiter dans son dos et s’affairer à se débarrasser de sa ceinture et du haut de son pantalon. Rapidement, une sensation brûlante et dure comme le bois vient se nicher le long de sa croupe, descendant entre ses cuisses jusqu’à son intimité bouillante et trempée d’une excitation honteuse. Thalassa s’accroche à la rambarde de pierre, ses doigts manucurés et fins enroulés autour de la roche glacée. Prête à le recevoir dans toute sa longueur et sa dureté. Lorsqu’il la pénètre d’un coup sec, sans plus de cérémonie, c’est un véritable soulagement. Thalassa Palpatine laisse exploser sa joie en poussant un léger cri de plaisir, qu’elle retire immédiatement d’avoir poussé malgré elle. Ils doivent se montrer discrets. Encore plus maintenant que Sheev Palpatine est au courant de leur liaison. Ce qu’ils sont actuellement en train de faire est d’ailleurs la pire idée possible… Ils ne devraient pas être en train de s’aimer, de se prendre aussi furieusement dans les jardins d’hiver du palais impérial, mais le désir qu’ils éprouvent l’un pour l’autre supplante toute capacité de réflexion, toute raison, toute sagesse. Ils se veulent et se possèdent. Par les astres, comme elle aime lorsqu’il lui fait ce genre de « surprises ». Par derrière, son corps enflé pressé au sien. Elle, cambrée, subissant ses assauts précipités et possessifs. C’est dans ces moments-là que Thalassa Palpatine comprend qu’elle ne fait qu’un avec lui, autant de corps et d’esprit. Elle est sienne, malgré les liens du mariage qui l’unissent au pire despote de toute la galaxie. Sheev Palpatine ne possède pas son cœur et encore moins son âme. Et ce soir, il ne possède pas non plus son corps. « Plus fort. » soupire-t-elle, sur le point d’hurler son euphorie dans les couloirs du corridor. Thalassa se retient tant bien que mal, mais les coups portés à son point le plus sensible la font se cambrer toujours plus dangereusement. Son corps entier se crispe sous les caresses de Wilhuff Tarkin. Seul le Grand Moff la rend aussi docile qu’une petite chatonne.

C’est déjà trop. Le plaisir est si grand, elle se sent venir. Ses muscles internes se contractent, enrobant la virilité de Tarkin jusqu’à l’enserrer comme dans un étau chauffé au fer blanc. Thalassa ferme les yeux, tout en l’implorant d’y aller plus franchement, de la briser, de la faire jouir vite et fort. Très fort. Ses gémissements se transforment rapidement en cri. Pour les contenir et empêcher d’attirer l’attention, Thalassa a le réflexe d’attraper la main droite de Tarkin pour plaquer sa paume contre sa bouche ouverte et déformée par une moue de béatitude, si significative du plaisir qui s’apprête à déferler en son sein. Elle le force à lui bâillonner la bouche de sa main, de réprimer ses cris de plaisir au rythme plus franc, plus rapide de son amant. « Plus fort. Plus fort… » continue-t-elle d’implorer dans un chuchotement étouffé en plusieurs gémissements. Ses hanches s’agitent frénétiquement contre le bas-ventre de son amant. D’avant en arrière. Elle encourage ses mouvements, toujours plus forts et rapides entre ses cuisses moites. Thalassa rejette sa tête en arrière, pour la loger contre l’une des épaules du Grand Moff Tarkin, alors qu’il ondule ses hanches contre elle. Elle savoure chacune des intrusions brutales qu’il fait à son intimité, toujours plus profondes et soutenues. Elle aime la manière qu’à Wilhuff de lui faire l’amour. Il ne fait pas que la baiser, il l’aime. Il n’a pas besoin de le lui dire. Elle le sait. Elle sait qu’il l’aime depuis le premier jour. « Prends-moi plus fort. » ordonne-t-elle, en se croyant clairement en position de lui ordonner des choses. Erreur. Thalassa glisse par moments les doigts de Tarkin sur le côté pour être en mesure de parler, avant de la repositionner en se sentant sur le point d’hurler sous la force des coups de reins du Grand Moff.

« Prends-moi encore. Fais-moi rêver de ce monde que tu imagines pour nous. Je veux que tu me parles de cette galaxie toute puissante… Ensemble… nous changerons le monde. Je t’en prie… C’est ce que je veux. Je te veux pour mari. Je te veux pour Empereur. Je te veux à ma mort. Tu seras ma perte, Wilhuff… » Cet idéal n’est peut-être qu’un rêve, une illusion, mais l’un comme l’autre le rêve de manière plus que tangible… « Comment tu t’y prendrais, pour que ce soit accidentel… ? » Ce jeu sordide ne prendra jamais fin. « Je veux le savoir… dans tous les détails… Ah… ! » Thalassa susurre d’une voix enjôleuse et chuchotante. Elle interprète les promesses de destruction de Tarkin comme des mots salaces prononcés dans le creux de l’oreille. Ils amplifient son plaisir, son excitation. Bientôt, Thalassa est incapable de répondre d’elle. Il lui faut jouir avec les saloperies meurtrières de Tarkin dans les oreilles.