(Abandonné) (( i miss my old friend )) ✧ – thalarkin – (( nsfw ))

i miss my old friend · wilhuff tarkin x thalassa tarkin (nsfw ▴ suite convers. sms)

“People who matter don't mind. They don't need all of my time. Somebody told me to light up every room. Make them remember you, but nobody here knows what I'm going through. No they never do. I miss my old friends. 'Cause they know when I need them the most. I made some new friends and they cool friends, but they don't know. What I do, what I got, who I am and who I'm not. I miss my old friends. ▴ ( old friends -- jasmine thompson) ✧  @Wilhuff Tarkin




Jambes croisées, tapotant sur l’écran tactile de son téléphone portable dernier cri, Thalassa Tarkin termine une conversation entre elle et son époux. Il lui fait amèrement payer son absence de deux semaines. Il lui fait payer le fait qu’elle ait pris la décision de le quitter. Lourdement. Chacune de ses paroles lui broie le cœur en mille morceaux. Elle sent les battements de son palpitant prendre de l’ampleur et résonner douloureusement dans ses oreilles, à chacune des réponses de Tarkin. C’est sa décision, pourtant. Thalassa a estimé vouloir un temps de break loin de lui. Pour réfléchir, soi-disant. Pour peser ce qu’il s’est passé entre eux ces dernières semaines. Quelle naïveté d’avoir cru pouvoir revenir aussi facilement dans sa vie. Quelle naïveté également de penser qu’il ne peut découvrir sa relation d’amitié avec Orson Krennic. Il l’y confronte, tout comme il met en relief ses mensonges. Au bout de quelques minutes, son visage passe du désespoir à la joie. Une lueur d’espoir scintille dans le noisette-miel de ses yeux maquillés. Wilhuff Tarkin lui tend enfin une perche… « Thalassa ? » Orson… Elle l’a presque oublié. Durant une fraction de seconde. Il s’est montré si présent, ces dernières semaines, au prix de mensonges et de remontrances. (non mais ça l’arrange, il veut faire chier Tarkin à travers elle aussi) « Ne retourne pas avec lui. » Il comprend rapidement. Elle n’a pas eu besoin de verbaliser le contenu de sa conversation avec Wilhuff. Il sait. Il a décelé leurs prochaines retrouvailles dans la manière dont les yeux de Lady Tarkin se sont éclairés comme par magie. « Il te blessera une fois encore. » soupire Krennic, apparemment agacé. Pour des raisons variées. Thalassa suppose qu’il se soucie principalement de son bien-être, et même si c’est le cas, autre chose semble le perturber. Des choses de nature plus… privées. Galen Erso. Lui aussi s’est entretenu avec son partenaire de vie, pendant qu’elle s’est évertuée à sauver son couple. Deux amis maudits. Présents l’un pour l’autre sur ce canapé en velours, discutant autour d’un cocktail au champagne dans l’immense suite de Thalassa Tarkin, située dans un luxueux hôtel de l’hypercentre de l’île. Cela fait deux semaines qu’ils se voient régulièrement dans l’intimité de cette chambre, non pour s’adonner à un quelconque sport plus personnel, mais pour échanger des verres en discutant de leurs vies. Orson et Thalassa ont un passif sur cette île. D’amants, ils sont devenus d’excellents amis. « Orson, je t’en prie. Ne commence pas. » Elle le prévient. Il ne gâchera pas son euphorie. « Tu le méprises, ton avis sur la question n’est pas objectif. » Il éclate de rire, froid. « Pas objectif ? Il m’a fait sauté sur Scarif ! » Krennic se lève d’un bond, si fort qu’il renverse le contenu de son verre sur la table basse en marbre, mais ni l’un ni l’autre ne semble s’en offusquer. « Deux fois, Thalassa. Deux putains de fois. » Elle soupire, regrettant amèrement de lui avoir raconté les derniers évènements dans les moindres détails,  –  ou presque.

« Et tu m’as menti, Thalassa. Il avait conservé ses souvenirs depuis le début. Tu ne m’as rien dit. Pourquoi ? » s’emporte-t-il, en la fixant avec une intensité qu’elle ne lui découvre qu’à cet instant. « De quoi parles-tu ? Comment le sais-tu ? » Elle ne comprend pas. Qui a bien pu lui dire ? « Je le sais, c’est tout ! » Krennic ne donnera pas d’autre explication. Il ne doit pas. Est-ce qu’il peut toujours lui faire confiance ? Dans le doute, il s’abstiendra de révéler le contenu de sa conversation avec Galen. Peut-être même qu’elle a tout raconté à Wilhuff, depuis le départ. Peut-être qu’elle a joué un rôle avec lui. Un double jeu pour mieux le faire chuter. « Je ne voulais pas que tu le découvres de cette manière. » Passé l’énervement, c’est la douleur qui s’exprime. Krennic a découvert enfin la vérité, grâce à Galen Erso. Thalassa ne peut ignorer un fait aussi important. C’est impossible. Elle savait. « Pourquoi tu ne m’as rien dit sur lui ? » répète-t-il en serrant les poings, la voix perçant les murs comme un grondement. L’expression de son visage n’est que colère et agacement. Il est en colère contre elle, mais aussi contre Galen, et enfin contre Tarkin. Un mélange d’émotions se précipitent en lui. Il recherche désespérément une porte de sortie, quelque chose à laquelle se raccrocher et se dire… que tout est bien réel, malgré les circonstances difficiles. « Notre amitié était une illusion ? » Thalassa se sent heurtée, presque déstabilisée. Non… « Non. Non, Orson. Bien sûr que non. » En s’approchant de lui, elle vient poser délicatement ses mains le long de ses épaules. Tendre et affectueuse, elle vient déposer un léger baiser sur le sommet de son front. « Elle était réelle. » lui souffle-t-elle sur un ton doux, presque maternel. Elle devine sa souffrance, cette frustration qui lacère ses chairs, ce goût de trahison qui le fait vomir. Elle a menti pour préserver Wilhuff, tout comme elle a menti à Wilhuff pour le préserver, lui. « Je n’ai rien dit à l’un comme à l’autre, Orson. Je vous ai menti à tous les deux. Tu t’en serais servi contre lui, et il en aurait fait de même. Je ne voulais pas créer de conflit entre vous et encore moins m’immiscer dans ce qui était déjà brisé. » Il peut comprendre, Thalassa en est certaine. Elle le voit insatisfait par sa réponse, à la manière dont ses sourcils se froncent et ses yeux se baissent en direction d’un coin de la pièce, avant de se reposer sur elle. Elle anticipe sa réaction. Orson Krennic est terriblement prévisible. « Au cas où tu te poses la question… Non. » La voix de Lady Tarkin n’est désormais plus qu’un chuchotement, entrecoupé de courtes secondes de silence, où le seul son perceptible est celui de leur respiration saccadée. « Non ? » interroge-t-il, perplexe. Cela a eu le don de calmer ses ardeurs. Ses muscles se détendent, et son dos se tient bien droit, tout comme son menton devant elle. « Je ne lui ai jamais parlé de nos conversations. Je n’ai jamais trahi ce que tu m’as confié… Pendant toutes ces années, Orson. Je ne lui ai pas parlé de Galen Erso. » Sur ce dernier point, Krennic émet un léger doute. Elle ne le sait pas, mais Galen a été informé par Tarkin. Comment aurait-il eu l’idée de lui en parler s’il n’était pas au courant de leur idylle ? Est-il si peu discret, sur sa relation avec Erso en ville ? (oui en fait c’est ça, tout le monde le sait, le gars il actualise ses réseaux sociaux)

Après un court silence, la voix de l’impérial résonne dans la chambre guindée. « Il en a parlé à Galen. » marmonne Orson en plantant son regard bleu dans le sien de longues secondes pour déceler la moindre trace de duplicité. Il doit cerner ses mensonges. Elle semble sincèrement surprise de ce fait, ce qui le rassure intérieurement, bien qu’il ne fasse pas étalage de ses sentiments. « Je l’ignorais… Il a dû… apprendre pour vos fiançailles d’une manière ou d’une autre, cette information ne vient pas de moi. » Dans un soupir conjoint, ils se dévisagent en silence. Thalassa ose lui sourire, en sentant avoir réussi à l’apaiser. Elle se permet une dernière caresse, au niveau de sa joue gauche. Comme pour le rassurer sur ses intentions véritables. « Ce n’était pas moi, Orson. Tu me crois ? » Il ne répond pas, troublé par le poids de ces informations, mais une vérité s’impose progressivement dans son esprit. Tarkin a des yeux partout. Thalassa semble l’avoir également assimilé. « Il a su pour tes allées et venues. Il m’en a parlé. Il doit certainement me faire espionner. » Elle s’exprime avec légèreté, en agitant gracieusement sa coupe de champagne, comme si le fait de se faire espionner par son mari est un acte de banalité quelconque. (elle est folle) « Et tu comptes y retourner, même en sachant ce qu’il fait ? » Thalassa déteste plus que tout lorsqu’Orson Krennic pointe des vérités. « Oui. » Simple et efficace. Indiscutable. « Rentre auprès de Galen. » souffle l’impériale, en lisant dans le regard d’Orson ce besoin presque viscéral. Il hésite. Elle le devine à ses muscles qui se raidissent. Il n’est pas encore prêt à partir. Pas avant de s’être assuré qu’elle ira bien, mais surtout qu’elle ne retournera pas voir Tarkin. « Je vais bien. » affirme-t-elle en le couvant d’un regard doux. « Ne retourne pas avec lui. » insiste Orson en quittant momentanément cette facette de pure vulnérabilité et de désespoir pour arborer une apparence plus charmeuse, pleine de confiance. Krennic la fixe avec force, cherchant à l’attendrir, ou dans le meilleur des cas, à la séduire. Il espère la convaincre par intérêt plus personnel, cette fois. Voir Tarkin brisé, dépossédé de sa femme est un fantasme qu’il semble sur le point de toucher du bout des doigts. (bâtard) Ils doivent rester séparés. Il doit affaiblir Tarkin par tous les moyens. Ce jeu dangereux, fait de non-dits lui fait parfois éprouver un élan de culpabilité. Krennic tient sincèrement et profondément à Thalassa Tarkin, mais il tient également à prendre sa revanche sur son pire ennemi. Elle est sa seule amie sur cette île. Une confidente précieuse qu’il trahit pourtant, en cherchant à l’éloigner de son époux qu’elle aime avec tant de passion, au nom de ses propres intérêts. « Promets-le-moi. » Une promesse d’ami n'a pas la même symbolique qu’une promesse faite par amour. La manière dont Orson la confronte, lui évoque celle de Wilhuff Tarkin, quelques minutes plus tôt. Lui aussi lui a fait promettre quelque chose. Wilhuff lui a fait promettre de ne plus voir Orson. Elle ne dit rien durant quelques secondes, assimilant cette dualité qui l’habite encore. « D’accord. » ment-elle. Thalassa ment pour se débarrasser d’Orson ce soir. Pour retrouver Wilhuff, le plus naturellement du monde. Elle avisera après. (c’est le bal des menteurs et des faux-culs dans l’empire omfg)

Lorsqu’Orson s’en va, convaincu d’avoir réussi à éloigner encore plus Thalassa de Wilhuff, c’est à la fois un déchirement et un soulagement. Elle est tiraillée entre ses promesses. Ce que lui impose Wilhuff est injuste. Ce que lui demande Orson est justifié. Dans un soupir, Thalassa récupère des débris de verre sur la table, pour les déposer l’un après l’autre dans la paume de sa main gauche, avant d’entendre le bruit familier de son téléphone portable. Un nouveau message. Wilhuff Tarkin. Elle jette les morceaux de verre laissés par Orson et se précipite, les doigts tremblants, vers le champ de ses dernières notifications. « Dépêche-toi de rentrer, va. » lui dit-il. A cet instant, c’est l’apothéose. Elle se lève d’un bond de son siège, avant de lui répondre, toute excitée. Deux semaines qu’ils ne se sont pas vus. Par sa faute. Elle a préféré le fuir, après ce qu’il s’est passé lors de cet étrange phénomène de retour dans le passé. Ils sont retournés dans leur monde, à différents moments de leur vie. Ni l’un ni l’autre n’ont su trouver une explication parfaitement rationnelle. Il n’y en a pas, au final. Wilhuff Tarkin s’est montré sous un visage qui lui a fortement déplu. Bien sûr, comme il lui a affirmé, ce n’est pas la première fois. Thalassa ne découvre rien de lui. Wilhuff Tarkin a toujours été particulièrement cruel et antipathique. Mais là, là… ce fut pire que tout. Pire, parce qu’elle ne s’est jamais réellement opposée à lui avant cela. Elle a pu constater que ses opinions ou ses sentiments n’ont pas autant d’importance aux yeux du Grand Moff. Thalassa se recoiffe et améliore son apparence avec une dernière retouche maquillage, avant d’appeler un taxi pour la déposer à Raccoon Square. Habillée élégamment, avec une longue robe fluide de couleur bleu royal, Thalassa Tarkin se répète en boucle la scène de ses retrouvailles avec Wilhuff. Elle se voit très distinctement franchir le pas du manoir pour se jeter dans ses bras. Osera-t-elle cet élan d’affection, ce frisson audacieux ? Les hormones la travaillent. Elle, qui a bien cru le perdre définitivement avec cette prise de distance et l’annonce de sa grossesse. Sa grossesse… Lorsqu’elle repense à l’enfant qui se trouve en son sein, son cœur se contracte étrangement, et l’image de Garoche assiège ses pensées. Son premier fils, mort si jeune au nom de l’Empire galactique. Est-ce qu’ils seront enfin à la hauteur, cette fois-ci ? « Nous sommes arrivés. » dit la voix du chauffeur, garé devant l’immense demeure de Wilhuff Tarkin. Leur maison. Il lui faut quelques secondes, avant de trouver le courage de quitter le véhicule noir métallisé et franchir les derniers mètres qui la sépare de son retour auprès du Grand Moff. Cette fois, elle ne pourra plus jamais se défiler. Hors de question d’abandonner Wilhuff. Elle lui en a fait la promesse, quoiqu’il fasse et quoiqu’il dise. Il ne lui permettra sans doute pas de revenir une seconde fois.

Lorsqu’il lui ouvre la porte d’entrée, Thalassa dépose une jambe, puis l’autre à l’intérieur. Ses talons aiguille claquent avec autorité contre le marbre du hall. Elle ne lui dit rien durant de longues secondes, passées à scruter chaque pli de son visage, chaque ride d’expression, chaque rictus, chaque éclat dans les yeux. Elle le contemple comme la première fois. Comme le jour de leur rencontre. La première fois qu’ils se voient. Thalassa se sent prise dans un violent tourbillon contradictoire. Un second coup de foudre. Son cœur s’emballe et ses mains se font moites, exactement comme le jour de ses dix-huit ans, lorsqu’elle l’a rencontré pour la première fois de sa vie. Beaucoup plus jeune, élégant et ambitieux. Plein d’aspirations et de rêves de conquête pour la galaxie. Il a su la séduire par son autorité naturelle, par son charisme, par son physique, mais surtout par l’éclat magnétique de ses yeux bleu électrique. Enfin, après une attente qui semble avoir durer des heures, Thalassa Tarkin se jette à son cou, désespérée. Un geste inattendu, pour cette femme froide, presque frigide en temps normal. Bas les masques, la décence, l’éducation qui est la sienne. Elle lui est infiniment reconnaissante qu’il lui pardonne ses indélicatesses et ses revirements. Elle craque, elle s’effondre dans ses bras. Elle recherche sa présence, son odeur, son étreinte. Thalassa rit sur un ton chaud en l’enlaçant fortement, avant d’écraser ses lèvres sur les siennes dans un baiser passionné et salvateur. Elles se meuvent d’avant en arrière, avec la sensation de le redécouvrir. C’est un bonheur exquis d’embrasser ses lèvres, ou de pouvoir goûter de nouveau à sa langue. Si agréable, si vivant, qu’elle en ferme les yeux quelques secondes. Pendant le baiser, elle s’accroche à sa nuque, en y plantant ses ongles pour s’ancrer dans la réalité. Elle est avec lui. D’un coup de pied arrière, Lady Tarkin referme la porte d’entrée, cette dernière claque brutalement derrière elle.  « Ah… » soupire-t-elle en se détachant à regret de sa bouche, pour lui laisser enfin le temps de respirer normalement. « Wilhuff… » murmure Lady Tarkin, en rompant ce silence pesant, avant de déposer une caresse tendre sur l’une de ses joues pour l’accueillir. Elle le contemple avec des étoiles dans les yeux, humides sous le coup de l’émotion et la forte excitation qui la submergent. « C’est si bon d’être près de toi à nouveau. » Si bon, oui… Tellement bon qu’elle se sent progressivement ivre de lui. « Tu m’as tant manqué… Ta bouche, tes mains… Ton parfum m’a manqué. Serre-moi fort, je t’en supplie, Wilhuff. » implore la trentenaire en recherchant le contact. Thalassa semble avoir oublié certains détails de lui, alors que cela fait en réalité que deux bonnes semaines qu’ils se sont quittés. Elle apprend à se familiariser avec chaque détail, prise d’une violente bouffée de nostalgie. Son parfum musqué et boisé, si délicat, s’engouffre avec délice dans ses narines et l’envoûte davantage. Thalassa l’étreint plus possessivement, en enroulant ses bras le long de son corps, pour se presser à lui. Elle pose délicatement son visage dans le creux de son cou, humant quelques secondes ce terrible parfum qui la pousse au crime. Ses paumes se plaquent le long de son torse, afin de caresser le tissu noble de sa veste de costume, nouée par un seul bouton autour de sa taille. Thalassa le fait sauter en écartant doucement le tissu pour glisser le petit bouton gris hors de sa fente. Elle soupire lascivement contre sa jugulaire, son souffle chaud se répandant sur la chair blanche du cou de son mari. Lady Tarkin prend conscience à ce moment qu’il est exactement tout ce dont elle a besoin dans sa vie.

Il lui a manqué durant ces quinze longs jours passés à ressasser le passé. Ressasser ce qu’il s’est passé durant ce retour inattendu en arrière, dans leur monde. Elle le lui prouve en glissant ses mains sous les pans de sa veste, désormais grande ouverte, pour s’accrocher à sa peau à travers la chemise blanche qui le protège encore d’un contact plus approfondi. Thalassa serre fortement le tissu dans le creux de ses mains, enroulant ses doigts empressés. « J’attends ma punition. » susurre Lady Tarkin d’une voix terriblement chaude dans son oreille, les doigts en train de longer la ligne de la ceinture de son époux, caressant le cuir avec sensualité. Elle attrape la boucle en argent entre son index et son pouce, avant de l’attirer brutalement contre le mur, inversant leurs positions, pour que le dos de Tarkin rencontre ce dernier. Elle l’embrasse une seconde fois. Plus fortement, cette fois. Elle l’embrasse langoureusement jusqu’à se nourrir de son souffle de vie, en le poussant dans le même temps contre le mur qui se trouve dans son dos. Son baiser est affamé et exigeant. Elle dévoile une facette plus… sauvage et libérée de sa personnalité, en exprimant ses désirs les plus impurs sans honte. « Je n’ai pas été sage. » précise-t-elle avec un léger sourire en coin. Ses doigts se glissent ensuite plus bas, timidement, vers son entrejambe encore dissimulée par le tissu de son pantalon de costume. « J’ai manqué à tous mes devoirs d’épouse de Grand Moff. » Tous, vraiment sans exception. Thalassa a été très vilaine. (LA FESSEE, LA FESSEE) L’aristocrate renchérit sur un ton toujours plus caressant, chuchotant et suave, afin de planter le décor de ses désirs violents. Elle le veut plus que jamais. Elle décide d’envoyer valser… toute sa pudeur aristocratique ce soir. Elle le lui prouve déjà, en assiégeant ses lèvres, à peine avoir franchi le pas de sa porte. Elle le lui montre également en le pressant contre son bas-ventre après avoir glissé ses doigts le long de sa cravate en soie. Elle le lui imprime enfin, en le plaquant violemment contre le mur du hall d’entrée, –  impatiente et vive. Thalassa veut se sentir vivante à ses côtés. Pendant quelques minutes seulement, elle inverse leurs rôles. Elle occupe la place de dominante. (ça va pas durer) « Fais quelque chose. » N’importe quoi, mais qu’il la délivre du feu ardent qui sommeille entre ses cuisses depuis des heures. Le son de sa voix est doux, cristallin même, alors que la formulation peut sembler presque… autoritaire. « Punissez-moi, Grand Moff. » Vouvoiement, titre, la totale. « Grand Moff Tarkin. » Elle veut l’exciter, elle veut le rendre fou, car elle sait à quel point il attache de l’importance à l’étiquette et à sa position privilégiée, même si sur cette île, celle-ci s’est évaporée comme neige au soleil. C’est alors comme s’ils étaient de nouveau dans leur monde, sous le règne du terrible Empire galactique. Comme s’il existait encore comme le Grand Moff Tarkin. Elle tient à lui rappeler l’importance qu’il a, bien que ramené sur cette île. Elle veut lui souligner à quel point elle le considère toujours comme le merveilleux et puissant Grand Moff. Ici ou ailleurs. « Je vous appartiens corps et âme. » Thalassa bat ensuite des cils, tandis que le coin de sa bouche maquillée et délicieusement pulpeuse se courbe encore pour former un sourire des plus enjôleurs. Comment lui résister ? Impossible, pense-t-elle.

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“People who matter don't mind. They don't need all of my time. Somebody told me to light up every room. Make them remember you, but nobody here knows what I'm going through. No they never do. I miss my old friends. 'Cause they know when I need them the most. I made some new friends and they cool friends, but they don't know. What I do, what I got, who I am and who I'm not. I miss my old friends. ▴ ( old friends -- jasmine thompson) ✧  @Wilhuff Tarkin




Il ne la rejette pas, non. C’est un soulagement pour elle. Thalassa s’imagine alors que tout est pardonné, alors qu’il n’en est rien. Comment tout peut être pardonné ? Le Grand Moff Tarkin ne pardonne jamais. Jamais aussi facilement, en tout cas. Il s’extirpe de son baiser pour lui souffler une remarque cinglante sur ses obscénités. Elle lui répond d’un sourire enjôleur, qui veut lui faire oublier toutes ses erreurs. Elle veut lui faire oublier Orson Krennic. Sa liaison avec lui, son amitié… Orson Krennic a été un agréable divertissement à un moment donné de sa vie, mais son cœur bat fiévreusement pour la personne charismatique de Wilhuff Tarkin. « Mes pensées sont toutes indécentes lorsque je te regarde, mon amour… » chuchote-t-elle en faisant glisser ses lèvres pulpeuses le long du cou de son époux. Elle le lui mordille quelques secondes, avant d’être brutalement saisies par les bras et plaquées avec violence contre le mur le plus proche. Tarkin a repris les commandes. Il l’empêche d’endormir ses sens, il refuse de lui permettre d’accéder à sa virilité. Il veut la sanctionner, bien sûr. Elle se cogne l’arrière du crâne contre le mur sur le coup. « Wilhuff ! » crie l’aristocrate, en souffrance. « Qu’est-ce que tu fais ? » Sa voix est faible, aussi faible qu’un chuchotement. Les larmes lui montent aux yeux, à cause de la douleur. Thalassa souffre quelques minutes, la douleur lancinante et brûlante qu’elle ressent au niveau de sa tête est insupportable. « Arrête, tu me fais mal ! » plaide-t-elle, lorsque les doigts du Grand Moff se referment autour de sa gorge si fragile. Tarkin est brutal, parce qu’il est en colère. Quelque part, cela l’excite. Il le sait sans doute. Elle découvre les yeux brillants la violence et la dangerosité du Grand Moff avec un amusement sordide. Thalassa déglutit, le sourire aux lèvres. « Tu veux… qu’on le fasse de cette manière ? » Elle sait qu’il n’est pas d’humeur, mais elle veut le pousser à entretenir le feu ardent de leur mariage, elle est prête à céder à toutes sortes de rapports violents et sadiques, s’il en tire du plaisir. Si cela lui permet de se faire pardonner. Elle a tant besoin de lui, de ses caresses, de sa chaleur corporelle. Elle accepte de consentir à tout pour extérioriser sa frustration. « C’est comme cela que tu veux prendre ta femme, Wilhuff ? Tu veux me faire du mal ? Je t’en prie, fais-le. Fais-moi du mal. Ravage-moi, si cela te fait plaisir. Je suis prête à te laisser mon corps… » Elle le berce de ses paroles suaves, prononcées avec une voix toujours plus chaude et provocante. Thalassa cherche à animer sa fougue sexuelle, à exciter son corps et le contraindre à abandonner toute sa fureur pour satisfaire ses pulsions sur elle. Ce n’est que de cette manière qu’il trouvera la force de lui pardonner. « Je sais que tu me veux, mon Grand Moff… » Son surnom roule sur le bout de sa langue, comme une douce promesse sensuelle. Lady Tarkin pense réussir à le piéger, à l’endormir, mais c’est très mal le connaître. « C’est une punition pour nous deux… Je peux jouir de cette punition, tout comme toi. » lui répond-elle, sans se démonter un seul instant. Elle ne le laissera pas l’impressionner. Elle lui montrera qu’elle est prête à tout endurer pour mériter son pardon. Thalassa gémit furieusement, de douleur, malheureusement. « Doucement… Tu me fais mal… » supplie-t-elle, dans l’espoir qu’il desserre son étreinte, mais… Il la réaffirme et lui cingle une question assassine. Tarkin ordonne qu’elle lui dise si elle était avec lui. Avec Krennic. « Je… » bafouille Thalassa, fébrile et tremblante. Elle perd de sa superbe, son visage se décontenance devant la brutalité de son illustre époux. Elle sent que si elle répond la vérité, elle sera sanctionnée. « Oui… Oui, j’étais avec lui. » confesse Lady Tarkin, en priant pour qu’il se montre miséricordieux grâce à ses confessions sincères. « Il ne s’est rien passé, Wilhuff… Je te le promets. On a simplement… pris un verre et discuté… Il ne s’est rien passé. Il ne s’est plus rien passé entre nous depuis ton retour. Je te prie de me croire, Wilhuff. Par pitié. Fais-moi confiance… » Est-ce désinvolte de sa part d’exiger de la confiance, alors qu’elle n’a eu de cesse de bafouer cette dernière ? Thalassa se montre audacieuse et suppliante. Elle halète, les doigts du Moff lui coupent de plus en plus la respiration. Elle se sent défaillir, progressivement. Elle sent même partir. Ses joues blanchissent, ses mains tremblent, alors qu’elle essaie d’enlever les doigts de Wilhuff de sa gorge, en vain. Elle se met même à se débattre, mais il ne lâche pas prise. « Je t’en prie… Wi… Wilhuff… Je t’aime…  Je… Je porte ton enfant… Tu ne peux pas… » Elle se coupe spontanément, pour reprendre un peu d’air. Thalassa l’observe avec ses grands yeux brillants, humides et suppliants. Pour la première fois de sa vie, Thalassa Tarkin éprouve de la peur. Une vraie peur, tripale. Une peur envers son mari, un mari qu’elle a toujours idolâtré. Un mari qui aujourd'hui peut mettre fin à ses jours.

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Ça ne prend pas. Il ne se laissera pas abuser par ses paroles enjôleuses ou par son attitude lascive. Bien sûr qu’il la trouve séduisante, Thalassa l’a toujours été et le sera toujours, de même qu’il ne cessera jamais d’éprouver du désir pour elle, mais à l’heure actuelle, le feu qu’il sent brûler en lui n’est pas celui de la passion mais bien celui de la colère. Il se sent abusé, trahi… de même qu’il a le sentiment désagréable que son épouse se moque éperdument de lui, convaincue qu’elle pourra bien tout obtenir de sa part pour peu qu’elle batte des cils ou écarte les cuisses. Il entend lui prouver le contraire. La chair est faible, certes, mais la pire punition qu’il pourrait adresser à Thalassa n’est pas charnelle, elle passe par le mépris et l’ignorance, et elle s’exprime en effet non sans une certaine violence alors qu’il la saisit à la gorge, écrasant son crâne contre le mur le plus proche. Une satisfaction malsaine habite son regard, à voir une larme au coin de ses yeux, à la voir démunie, à l’entendre lui confesser avoir mal. Tant mieux, car Wilhuff a mal lui aussi, et il estime tout naturel de lui rendre un peu de cette douleur qu’il éprouve lui-même, celle qu’il associe à la plus impardonnable des trahisons… Tarkin se montrera brutale jusqu’au bout, il lui montrera ce qu’elle risque, à le contrarier ainsi en croyant qu’il n’y aura jamais de conséquences… Sa rage est puissante, elle est à la hauteur de l’amour violent, vibrant qu’il éprouve pour elle. A le voir ainsi, hors de lui, on pourrait en douter : c’est pourtant le cas. Wilhuff Tarkin éprouve à l’adresse de son épouse Thalassa un amour éperdu qui, au moment de se sentir menacé, ne trouve plus que la seule violence en guise de terrible et douteux moyen d’expression.

« Oh Thalassa… » Sa voix est doucereuse et d’autant plus dangereuse. Tarlin est hors de lui, alors que dans un tel moment de rage, elle ose encore vouloir l’aguicher avec quelque allusion sexuelle (et oui, en vérité, tout ceci ne le laisse pas indifférent mais il est hors de question qu’il en montre quoi que ce soit, ce serait un terrible aveu d’échec à ses yeux). « Quand retrouveras-tu un semblant de dignité et cesseras-tu de te comporter en véritable catin », lui claque-t-il, les lèvres à quelques centimètres de son visage. « Tout se réfère constamment au sexe pour toi, hein ? Tu ne parles que de ça, baiser, baiser, baiser… » Il se montre aussi vulgaire que le tolère sa colère pure et sombre. « Tu trouveras bien quelqu’un d’autre pour apaiser tes ardeurs de chatte en chaleur, tu ne m’as d’ailleurs visiblement pas attendu. »

Je sais que tu me veux, Grand Moff. Ses mots raisonnent à son esprit comme une insulte. Bien sûr qu’il la veut, mais ce n’est pas la question, ça ne l’a jamais été. Il déteste la manière dont elle pense avoir l’ascendant sur lui par un biais aussi trivial que celui du sexe, il déteste qu’elle ait si peu d’estime pour lui qu’elle croit dans de telles manigances. Elle le connaît pourtant mieux que cela, n’est-ce pas ? Alors non, il n’ira pas doucement, et oui, il continuera de lui faire mal… Attendant de la pousser aux aveux, soucieux de la voir perdre de sa superbe. C’est bientôt le cas. Il peut voir les traits de son visage changer… et ça lui plait. Elle lui fait des aveux inutiles car, bien sûr, Tarkin était d’ores et déjà au courant. Bien sûr qu’il l’était.

« Je me fiche qu’il se soit passé quelque chose ou non. Je t’ai strictement interdit de le revoir. Qu’est-ce que tu ne comprends pas dans ces mots-là, dis-moi ? En ce m qui me concerne, ça m’a l’air pourtant très clair. »

Est-il vraiment convaincu du fait que rien ne se soit passé entre Thalassa et Orson ? Pas vraiment, dans tous les cas, le résultat est le même. Sa confiance est brisée. Tarkin se sent trahi, il se sent abusé par la femme qu’il a peut-être eu tort d’aimer à ce point.

« Tu ne m’aimes pas. Si tu m’aimais, tu cesserais de me prendre pour un abruti servile à la merci de ses pulsions, si tu m’aimais, tu cesserais de me mentir… Tu ne m’aimes pas, et je ne suis toujours pas convaincu que cet enfant soit de moi. »

Ces mots son prononcés d’une voix froide alors qu’enfin, il lâche sa prise sur la gorge de Thalassa.

« Donne-moi une seule bonne raison de ne pas te renvoyer d’où tu viens ? Donne-moi une seule bonne raison de te tolérer encore sous mon toit. »

Une raison qui n’ait rien à voir, de préférence, avec l’ascendant sexuel qu’elle prétend avoir sur lui.