▿ Métier : Homme politique, à la tête de son propre parti.
▿ Quartier : Raccoon Square
▿ Côté cœur :
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Oly
▿ Avatar : Peter Cushing
▿ Copyright : Spicy Pumpkin (a.k.a. perfection) ♥
▿ Disponibilités rp : Disponible
▿ Autre(s) compte(s) : Hannibal Lecter & Co.
▿ Messages : 355
▿ Points : 918
▿ Date d'inscription : 02/09/2022
Lun 17 Oct - 10:41
Betrayal
Quelques indices disséminés çà et là fleuraient bon l’innommable trahison, et pourtant, dans un premier temps du moins, avant que l’évidence ne le frappe avec cette rare violence dont est capable la vérité nue et sans ambages, il s’était voilà la face. Il avait considéré Thalassa Tarkin comme acquise. C’est probablement ce qui l’a perdu, mais c’est également ce qui justifie en cet instant le sentiment de trahison qu’il éprouve, qui n’est pas seulement le reflet de sa déception mais également celui de sa sidération. Il déteste que les choses ou les événements lui échappent. Thalassa n'est ni une chose, ni un événement. Il aura fallu cette situation abjecte pour qu’il prenne conscience de ce dont il retourne. Leur mariage avait été une sorte de transaction entre individus de bonne famille, un pacte, un contrat… tout strictement intéressé fut-il, il gravait à l’encre des obligations pour l’un comme pour l’autre. Certes, Wilhuff Tarkin ne pourrait prétendre avoir été un mari irréprochable – pas seulement parce qu’il aura été par trop d’aspects négligeant ou indifférent, mais parce qu’il ne s’est pas privé d’avoir quelques maîtresses, qu’il aura toujours, cependant, considérées avec bien moins d’estime qu’il ne l’aura fait avec celle à qui il a confié l’insigne honneur de porter son nom. Mais Thalassa devait être irréprochable, il en allait de son nom, de sa réputation. Thalassa doit être irréprochable, il en va d’un cœur qu’il découvre fragilisé par ces aléas inattendus. Il se retrouve pris de court par la puissance de sentiments qu’il ne soupçonnait pas, il se retrouve pris au piège de tout ce qu’il s’est toujours épargné de ressentir pour s’éviter des complications inutiles : mais les sentiments ne se contrôlent pas. Oui, son honneur bafoué est ce qui motive sa rage et sa frustration, mais pas seulement. C’est son cœur honteusement brisé, arraché et jeté sans vergogne par celle à qui il avait accordé une confiance que peu d’autres peuvent se targuer d’avoir un jour possédée, qui anime chaque fibre de son être d’une colère sourde et vibrante. Aujourd’hui est l’heure du verdict. L’heure du jugement.
Il aurait pu la confronter directement, mais il n’avait pas voulu devoir soutenir l’audace qu’aurait peut-être été celle de son épouse si elle avait fait le choix de lui mentir droit dans les yeux. Non, il a décidé de procéder différemment. Tout d’abord, il a pris son mal en patience, rassemblé suffisamment d’indices pour confirmer le fait qu’elle avait un amant. Quand enfin, il en avait eu la conviction (obtenu à grand renfort de surveillance non consentie – cela va sans dire), il avait fait le choix de mettre en scène les conditions idéales, celles qui encourageraient sa chère et tendre épouse (chère certes, tendre, cela reste à confirmer) à confesser ses crimes, à avouer la nature de sa relation. Il veut la mettre devant le fait accompli et, oui, il veut l’humilier, comme lui-même se sent humilié, considérant l’affront qu’elle lui fait…
Il a donc prétexté un voyage qui devait lui laisser le champ libre une longue semaine durant… durant laquelle il a surveillé les allers et venues autour de leurs luxueux appartements sur Coruscant, guettant le moment fatidiques des grandes révélations et des remises en question. Il y a bien un homme – avait-il encore seulement le moindre doute ? – dont les allers et venues chez lui, en son absence, sont bien trop suspects pour être innocents. Ce soir sera donc le fameux soir, celui des règlements de compte et des grandes révélations. S’il éprouve une certaine répulsion à la perspective d’assister au déplaisant spectacle de sa femme avec un autre, Wilhuff est tout de même décidé à aller jusqu’au bout de son initiative. Son dégoût et sa révulsion n’auront d’égal que l’humiliation des principaux concernés… et c’est ce qu’il recherche avant toute chose, il veut se gargariser de cette humiliation comme s’il pouvait en faire un baume réparateur, quelque chose qui lui permettrait de panser ses plaies de cœur et d’orgueil. Le verdict tombera bientôt.
C’est en toute discrétion qu’il a fait un premier pas dans l’appartement. Depuis la chambre conjugale, à présent souillée de la présence d’un autre homme, il peut entendre les échos de rire et de soupirs. Il déteste ce qu’il entend… Il hait par-dessus tout ce qu’il entend. Il avait beau s’être persuadé de la validité de son intuition, en avoir la confirmation à présent est un crève-cœur tel qu’il ne pensait jamais en éprouvait. Thalassa Tarkin était la perfection parce qu’elle était sienne, Thalassa Tarkin devait incarner toutes ces valeurs qui lui importent tant et lui tiennent terriblement à cœur. Thalassa Tarkin ne pouvait le trahir, lui mentir ou le tromper. Wilhuff aime Thalassa. Il ne le lui a jamais dit, bien sûr, ce serait une concession trop grande à ses yeux… et peut-être même n’en avait-il pas vraiment conscience, ne voulant pas se cantonner à de si basses considérations… mais la savoir offerte à un autre dans leur chambre… son sang ne fait qu’un tour, c’est pourtant avec un calme olympien qu’il ouvre finalement la porte. Il ne compte pas lui opposer la rage qu’il éprouve pourtant, mais bien sa froideur.
"Vous…"
Sa volonté de demeurer d’un calme exemplaire est quelque peu mise à mal par le visage qu’il découvre entre les draps de satin qu’il souille de sa présence. Elle aurait pu choisir n’importe qui. Absolument n’importe qui. Elle aurait pu jeter son dévolu sur n’importe quel homme… mais elle avait choisi l’un de ceux qui l’insupporte et l’irrite le plus dans cette fichue galaxie. Orson Krennic. Tarkin n’a pour lui que la plus vive antipathie.
"Quittez ma chambre sur-le-champ. Et habillez-vous, s’il vous plaît, s’il vous reste encore un semblant de décence." Il le fixe de son regard le plus froid et accusateur. "Oh, et il va sans dire bien sûr que vous êtes démis de vos fonctions. Je m’emploierai à salir votre nom et votre réputation jusqu’à ce que plus personne ne tolère votre présence – va savoir pourquoi elle était acceptée en premier lieu pour commencer." Son attention se reporte alors intégralement sur Thalassa. "Je dois parler avec ma femme."
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr
Thalassa Tarkin
▿ Ton univers : Star Wars Légendes
▿ Date de naissance : 16/08/1992
▿ Age : 32
▿ Métier : Officiellement ▴ Rentière, mécène, collectionneuse d'oeuvres d'art — Officieusement ▴ Trempe dans des affaires louches depuis le décès de la cheffe de bande Qi'ra Sorrento. Elle a repris les rennes du business.
▿ Quartier : Raccoon Square, dans la riche demeure de son époux le Grand Moff Tarkin
▿ Côté cœur :
••• ❝ She loved him with obsessive devotion, hated him with a barely controlled fury. Her husband. For better and worse. ❞
•••
▿ We love you. We’re listening, and learning from our faults. We make an offering to end our suffering. We bow down willing on bended knee. For your almighty prophecy. ▿
▿ Feel the sickness the pain inside you, and throw it on the fire. Collect your fears and the sins you hide. Burnthem on the pyre. ▿
▿ I accept, I repent, I confess, I ascend, I consent, I obey, I cleanse, I prey. ▿
▿ I’m not afraid of your power. Love let reign over me. ▿
▿ Autre(s) compte(s) : Shérif de Nottingham ▿ Cutler Beckett ▿ Orion Black ▿ Orson Krennic ▿ Nolan Sorrento ▿ Sheev Palpatine ▿ Celia St. James ▿ Sauron ▿ Perséphone ▿ Amora
▿ Messages : 337
▿ Points : 295
▿ Date d'inscription : 29/04/2022
▿ Notes :
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
❝ i've been exiled, persecuted. left alone with no defense. when i think of what that brute did i get a little tense. but i dream a dream so pretty. that i don't feel so depressed. it soothes my inner kitty, and it helps me get some rest. ❞
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
❝ the past i've tried forgetting,
and my foes i could forgive,
trouble is, i knows it's petty,
but i hate to let them live. ❞
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
❝ the melody of angry growls,
a counterpoint of painful howls,
a symphony of death, oh my!
that's my lullaby. ❞
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
❝ the pounding of the drums of war. the joy of vengeance. ❞
—⥼ ※ ⥽—
—⥼ ※ ⥽—
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
❝ i can hear the cheering. ❞
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
❝ payback time is nearing, and then our flag will fly against a blood-red sky, that's my lullaby. ❞
▴ Wilhuff Tarkin (AU-1) ⋄ MAJ - 27/11 ⋄ Thalassa est mariée à l'Empereur Sheev Palpatine ▴ Liaison dangereuse entre Wilhuff et Thalassa
▴ Wilhuff Tarkin (AU-2) ⋄ MAJ - 23/02 ⋄ Thalassa est mariée à Wilhuff Tarkin ▴ Thalassa a une liaison amoureuse avec Orson Krennic ▴ Wilhuff les surprend ensemble
▴ Wilhuff Tarkin (AU-3) ⋄ MAJ - 23/02 ⋄ Espionnage ▴ Thalassa défend la cause rebelle ▴ Chantage
▴ Wilhuff Tarkin (AU-4) ⋄ MAJ - 23/02 ⋄ Thalassa est une rebelle de l'Empire ▴ Kidnapping ▴ Elle est offerte en cadeau au nouveau Grand Moff Tarkin
▴ Wilhuff Tarkin (AU-5) ⋄ MAJ - 23/02 ⋄ Post-Bataille d'Endor ▴ Thalassa s'est mariée à un général de la Rébellion ▴ Wilhuff est un prisonnier politique ▴ Thalassa veut sauver Wilhuff
▴ [url=]Wilhuff Tarkin[/url] (AU-6) ⋄ MAJ - 27/11 ⋄ AU!Moderne ▴ Thalassa est mariée à Krennic ▴ Milieu juridique ▴ Wilhuff convoite Thalassa ▴ Chantage ▴ Malversations financières ▴ Tarkin & Krennic sont les associés seniors d'un gros cabinet d'avocats
▴ Wilhuff Tarkin (AU-7) ⋄ MAJ - 15/02 ⋄ -14 BBY ▴ Thalassa est une figure de proue de la rebellion ▴ Thalassa est la nouvelle Princesse Leïa ▴ Complots
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
RP EN #a2a3f1
•••
Sam 22 Oct - 18:50
betrayal · wilhuff tarkin x thalassa tarkin (au - nsfw)
“Leave me out with the waste, this is not what I do. It's the wrong kind of place to be thinking of you. It's the wrong time. For somebody new. It's a small crime and I've got no excuse. Is that alright yeah? Give my gun away when it's loaded. If you don't shoot it how am I supposed to hold it. Is that alright yeah with you? Leave me out with the waste, this is not what I do. It's the wrong kind of place to be cheating on you. ▴ ( nine crimes -- damien rice) ✧ @Wilhuff Tarkin
-4 BBY – CORUSCANT, APPARTEMENTS DES TARKIN
Orson Krennic. Est-ce un choix si dégoûtant, si étonnant ? Une part d’elle chuchote qu’il s’agit d’un choix calculé. Une autre part d’elle, plus enfouie encore, aime dire qu’elle est tout bonnement tombée sous son charme. Orson est aux antipodes de son illustre époux, le Grand Moff Tarkin. Cela a de quoi surprendre. Aucun homme ne peut se targuer d’être mieux que Wilhuff Tarkin. Wilhuff Tarkin est excessivement riche, puissant, proche de l’Empereur Palpatine en personne. Wilhuff Tarkin est le premier Grand Moff, le premier de tout. Le deuxième de l’Empire galactique. Un tacticien hors pair, un politicien sans scrupules, un homme cultivé, un aristocrate bien né originaire d’Eriadu. Wilhuff Tarkin est le meilleur choix possible pour une aristocrate comme Thalassa. Wilhuff et Thalassa sont mariés depuis des années. Depuis des années, Wilhuff met des coups de canif au contrat idyllique de leur mariage. Certes, leur mariage n’est pas un mariage d’amour, mais d’intérêts entre deux puissantes familles aristocratiques, – les Tarkin et les Motti. Thalassa a toutefois espéré un minimum de respect. Elle est tombée amoureuse de Wilhuff dès le premier jour. Si pour lui, ce fut un mariage d’argent, ce fut un mariage d’amour véritable aux yeux de cette jeune femme, âgée de dix-huit ans. Wilhuff ne l’aime pas. Wilhuff ne l’a jamais aimé. Elle l’a compris assez tôt, mais n’a eu de cesse d’espérer qu’il puisse un jour lui rendre ses sentiments au centuple. Ce jour n’est jamais arrivé. Des maîtresses, Wilhuff en a eu bon nombre, mais Thalassa ne lui a jamais reproché de manière agressive ou frontale. Ces maîtresses n’ont jamais duré bien longtemps. Jusqu’à elle. Natasi Daala. Ce fut la maîtresse de trop.
Elle se remémore parfois de manière précise le jour où Orson Krennic est apparu sous un tout autre visage face à elle. Le jour où elle comprit que la liaison entre Natasi et Wilhuff n’est pas comme toutes les autres. Le jour où elle comprit que Natasi n’est pas n’importe quelle autre maîtresse que l’on congédie une fois le travail accompli. Ce jour-là, Thalassa a confronté Wilhuff Tarkin pour la première fois. Elle l’a confronté à ses infidélités répétées. Wilhuff n’en a cure. Wilhuff trouve sans cesse des prétextes. Wilhuff ne l’a pas rassuré. Jamais. Ce jour-là, elle a pleuré en silence, loin de lui. Elle a comprimé son chagrin, pour l’extérioriser dans un autre endroit, en se croyant seule. Jamais, Thalassa n’aurait pu faire l’affront de larmes à son illustre époux. Thalassa n’a jamais été vraiment seule, dans les jardins du manoir du Grand Moff, car ce jour-là, les Tarkin ont reçus bon nombre d’impériaux pour des festivités fastueuses. En très bonne hôte, élevée dans la tradition aristocratique, Thalassa Tarkin n’a pu se laisser aller devant Wilhuff, ou devant qui que ce soit d’autre. Elle s’est montrée digne durant toute la soirée, elle a cru avoir pu faire illusion de sa profonde détresse émotionnelle, mais lui a tout vu. Lui.Lui, ne s’est pas montré dupe. Lui, il a vu. Orson Krennic. Il a décelé les failles, il a lu dans ce voile étrange dans ses yeux, il a compris que ces regards fuyants dissimulent quelque chose de bien plus grand qu’une simple nervosité. Plus tard, Thalassa s’est isolée dans les jardins, et Orson Krennic l’a suivi. Il l’a vue pleurer. Au lieu de se moquer, il s’est simplement installé sur le banc en pierre à côté d’elle. Orson a parlé, de tout et de rien. Orson ne lui a jamais demandé d’explications. Orson a simplement cherché à lui faire penser à autre chose, ne serait-ce qu’un instant. Elle s’en est trouvée profondément touchée, heurtée dans ses murs de glace. Les murs que Tarkin lui a fait ériger à l’encontre du directeur. « C’est un incompétent. C’est un arriviste, arrogant et sans scrupules. Il est la honte de l’Empire galactique. » lui a rabâché Wilhuff Tarkin, en boucle, durant des années. Elle a fini par haïr par ricochet Orson Krennic, pour faire comme Wilhuff, sans jamais vraiment s’être intéressée à lui. Maintenant qu’elle est brisée, le cœur en émoi, c’est maintenant qu’elle découvre Orson Krennic sous un angle neuf, débarrassé du parasitage de son mari. Orson n’est pas comme ce que Wilhuff dépeint. Il est bien plus. Bien plus digne, plus empathique et plus humain. Plus chaud, surtout. Il a posé sa main sur la sienne, étendue contre la roche du petit banc, sans jamais se montrer déplacé ou arrogant. Non, il n’a fait que parler des étoiles et des planètes éparpillées au-dessus de leurs têtes, dans l’obscurité romantique de la nuit noire. (c’est bon je pleure, j’ai l’image en tête) Thalassa a compris quelque chose d’important, ce soir-là. Orson Krennic est certes le pire ennemi de son mari, son meilleur rival, mais il est également son illustre opposé, et c’est exactement ce dont elle a si cruellement besoin.
Rapidement après, ils se sont revus quelques fois, toujours durant les déplacements de Tarkin. En toute amitié, dans un premier temps. Orson Krennic ne lui a jamais demandé d’explications pour cette fameuse soirée. Il n’en a jamais eu besoin. Elle a supposé qu’il fût au courant pour Natasi Daala, comme tous les autres officiers impériaux, au sujet d’elle, surtout des autres maîtresses de Wilhuff Tarkin. Orson Krennic était bien au courant. Il savait mais a préféré ne rien dire devant elle, pour ne pas enfoncer le couteau plus douloureusement dans la plaie. Il savait tout, et il lui a apporté un soutien invisible, imprévisible. Ils sont rapidement devenus amants, après avoir noué une relation émotionnelle forte, bientôt comprimée par des désirs impérieux et une passion sauvage. Orson Krennic exprime l’ampleur de ses émotions. Il n’intériorise rien, comme Wilhuff Tarkin. Il vit ses passions au jour le jour, il embrasse, touche et aime avec délice. Jamais, Thalassa n’a été aimée et traitée comme Orson Krennic l’a fait. Voilà la différence entre les deux hommes de sa vie. La froideur de Tarkin dont elle a si longtemps souffert contre la chaleur ardente du tempérament possessif et explosif d’Orson. Thalassa s’est laissée attirée et séduire en un rien de temps, les deux amants s’éprirent l’un de l’autre. Peut-être qu’ils s’aimaient déjà au tout début. Impossible à déterminer, impossible à expliquer. Amoureux passionnés, Thalassa et Orson se sont aimés autant de fois que possible, à l’insu de Tarkin, durant de très longs mois, avant que leur manège ne soit révélé par ce dernier. Orson Krennic lui montre qu’il l’aime. Constamment. Par des démonstrations excessives d’affection, et parfois par des mots. Il prend certains risques pour eux. Thalassa en est troublée, attirée même. Elle n’a jamais cru pouvoir adorer autant le goût du risque et du danger. Qui sait ce que Tarkin pourrait leur faire à tous les deux ? Ils n’y pensent pas de manière angoissante, l’idée les excitent en réalité. Krennic aime plus que tout l’idée d’être l’amant de la femme de son pire ennemi. D’être celui qu’elle aime. Qu’il pense, en tout cas, qu’elle aime de manière exclusive. Les sentiments de Lady Tarkin sont bien plus compliqués qu’il ne le pense. Elle aime Orson, certes, elle s’est éprise de sa douceur, de son affection, de sa chaleur. Elle aime également son mari. Elle l’aime toujours. Elle l’aimera toujours. Malgré sa cruauté, sa froideur ou son indifférence – parce qu’elle est bien convaincue d’une chose, et c’est cette même chose qui a motivé son intention de s’abandonner auprès d’un autre homme. Pas n’importe lequel. Certes, les choses entre eux ne sont pas nécessairement calculées, mais Thalassa n’a rien fait non plus pour empêcher ce rapprochement d’arriver, puisqu’elle l’a même encouragé. Elle a choisi cet homme dans tous les officiers impériaux. Elle a accepté de se laisser séduire, toucher par cet homme. Le pire de tous, celui que Wilhuff Tarkin méprise par-dessus tout dans la galaxie. Par vengeance, pour toutes ces infidélités. Par désespoir, parce qu’elle est la seule à considérer leur union comme un mariage d’amour. Par faiblesse, parce que les belles paroles d’Orson, ses gestes tendres et ses mots d’amour ont éveillé une flamme en elle que jamais Wilhuff n’a su déclencher en plusieurs années de mariage. Thalassa est convaincue d’une chose terrible depuis le jour de ses noces. Wilhuff Tarkin n’est pas amoureux d’elle, a contrario d’Orson Krennic, qui ne cesse de le lui dire et de le lui montrer autant de fois que possible. (non, Wiwi l’aime)
Ce soir, c’est le jour du jugement pour les amants maudits. Ce soir, c’est le jour de l’humiliation suprême. Ni Thalassa ni Orson ne se sont doutés de quoi que ce soit. Le guet-apens est parfait, en y repensant, Tarkin a bien pensé les choses. Thalassa a profité de cette semaine de déplacement de Wilhuff pour inviter son amant dans le lit conjugal à quelques reprises. Au bout d’un moment, la silhouette de son légitime époux s’est frayée un chemin entre les couloirs des appartements des Tarkin dans la plus haute tour résidentielle de Coruscant City. Alors que Wilhuff Tarkin pénètre dans leur riche appartement, Thalassa et Orson s’abandonnent l’un à l’autre, comme à leur habitude. Depuis… probablement six à huit mois. Peut-être même plus. Un an, au maximum. Insouciants, ils ignorent tout du drame terrible qui s’approche d’eux. Cette ombre menaçante qui ne cesse de grossir, et s’apprête à éclater la bulle idyllique et douce de leur relation brûlante et passionnée. Les éclats de rire, leurs soupirs, leurs râles de satisfaction, ainsi que leurs gémissements suaves se mettent à emplir les murs de la chambre conjugale. (l’affront ultime quoi) Thalassa l’embrasse furieusement, le plus langoureusement possible, alors qu’il s’affaire à besogner son bas-ventre frissonnant de ses délicieux coups de reins. Thalassa se cambre brutalement pour accompagner chacun de ses faits et gestes. Elle soupire, un nombre incalculable de fois, à deux doigts de la jouissance tant espérée. « Orson… » souffle-t-elle, d’une voix péniblement audible, au bord de ses lèvres, entre deux baisers brûlants. « Plus fort, prends-moi plus fort. » Elle supplie avant qu’il ne dévore avec avidité son cou blanc, marqué des précédentes traces de ses dents. Thalassa explose dans un cri perçant, accompagné de gémissements longs et suppliants, quelques secondes avant que la porte de la chambre luxueuse ne s’ouvre sur Wilhuff Tarkin. (ET VLAN COUCOU C’EST MOI QUE VLA) Les yeux mi-clos, la vue légèrement troublée par son orgasme fulgurant, il lui faut un instant avant de remarquer la présence d’une ombre au fond de la pièce. Elle pousse un nouveau cri, mais pas de plaisir cette fois-ci. Elle crie, avant de ramener sur le haut de son corps les draps de satin, dans l’espoir de camoufler sa nudité apparente aux yeux de son mari. « O… Orson ! » gémit-elle, alors que le visage de Wilhuff Tarkin lui fait face sur la porte de leur chambre. « Orson, arrête. Wi… Wilhuff… » Thalassa insiste, mais Krennic ne comprend pas immédiatement. Il grogne de mécontentement, en se remettant avec grande peine de leurs ébats sauvages. « Quoi, Wilhuff ? Wilhuff est parti. Oublie ton mari une minute, Thalassa… Bébé, ma belle… Il est parti en déplacement… Je suis là. Ne t’inquiète pas. Regarde-moi, ma douce. Regarde-moi. Thalassa… Laisse-moi… laisse-moi te faire encore prendre ton… » Qu’il croit, songe-t-elle, la bouche ouverte, comme en état de choc. Krennic ne veut pas l’entendre, mais elle doit le faire se stopper maintenant. Elle pose son index et son majeur contre ses lèvres pour l’empêcher de poursuivre sa phrase. « Non, Orson. Wilhuff est… là. Je t’en prie, regarde… Il est dans la chambre. Orson, cesse… cesse tout. » balbutie Lady Tarkin, secouée par toutes ces émotions, en appuyant sur le visage d’Orson, les paumes de ses mains plaquées de chaque côté de ses joues. Il est transpirant, et chaud comme une braise ardente. Lui aussi, sort de son propre orgasme. Essoufflé par l’effort qu’il a dégainé pour la combler, Krennic lit l’effroi véritable dans le fond des yeux de son amante. La surprise, la douleur, ainsi que la frustration sont des émotions qui affluent rapidement en elle, comme une tornade. Thalassa a l’impression d’être au bord d’un gouffre. Un immense puits sans fond. Thalassa est perdue. Tout est terminé entre eux. Tout est terminé pour eux. Humiliée par la présence de Tarkin, elle craint son courroux plus que n’importe quoi d’autre dans cette satanée galaxie. Elle et Orson ont longuement nié cette possibilité, ri de cette éventualité, et voilà que celle-ci se présente sous leurs yeux humides d’euphorie, au moment le plus crucial. Thalassa réalise que son corps tremble comme une feuille. Un étrange voile traverse ses beaux yeux couleur noisette, éclairés par une légère touche de miel, qui est réhaussée par la dilation de ses pupilles sous l’effet de sa jouissance. « Vous… » fait la voix grave et sinistre de Tarkin à l’adresse de son amant, qu’il n’a aucune difficulté à reconnaître, maintenant qu’Orson a relevé le visage pour se confronter à ce qui terrorise à ce point son amante. Le sang de Thalassa, tout comme celui d’Orson, ne fait qu’un tour. Il tambourine dangereusement au niveau de leurs tempes, en pulsant jusqu’à les rendre sourds aux menaces de Wilhuff Tarkin. Krennic l’ignore, mais Thalassa découvre quelque chose de nouveau dans le regard glacial de son époux. Lui, qui est réputé pour son calme exemplaire, révèle des faiblesses insoupçonnées. Elle le voit avoir beaucoup de mal à garder son calme, elle devine facilement que son envie première est sans doute d’étriper Orson Krennic. A mains nues.
Jamais Thalassa Tarkin n’a eu le plaisir de voir son mari dans un tel état de fureur. Cela l’effraie, tout en l’excitant furieusement. Elle camoufle bien évidemment autant que possible la force de cette agréable surprise, mais Krennic, encore au-dessus d’elle, en est le principal témoin. Les contractions de son bas-ventre se font de plus en plus irrégulières, alignées aux battements chaotiques de son palpitant. Alors qu’elle s’attend à un blaster en joue sur eux, ou des insultes, Tarkin s’adresse dans un premier temps à Orson. Avec toute la condescendance et la froideur dont il est capable. « Quittez ma chambre sur-le-champ. Et habillez-vous, s’il vous plaît, s’il vous reste encore un semblant de décence. » L’intéressé est pétrifié de peur, le visage blanc comme un linge. Krennic ne se le fait pas dire deux fois, trop empressé de quitter cette chambre encore en vie. Il rejette les draps, le regard fuyant, sauf pour elle. Il couve Thalassa Tarkin d’un dernier regard tendre et lascif. Un peu trop long, pour être totalement innocent. Thalassa demeure interdite, encore dans le lit bien chaud de leurs exploits, avec les draps en satin repliés jusqu’à son cou pour dissimuler sa nudité. Elle lit tout l’amour qu’il éprouve pour elle dans le fond de ses yeux. Il l’aime, bien sûr qu’il l’aime. Elle en a douté, dans les débuts de leur relation. Krennic a su montrer l’ampleur de son affection, et encore maintenant, alors que l’intervention de Wilhuff Tarkin marque la rupture brutale de leur liaison amoureuse. « Oh, et il va sans dire bien sûr que vous êtes démis de vos fonctions. Je m’emploierai à salir votre nom et votre réputation jusqu’à ce que plus personne ne tolère votre présence – va savoir pourquoi elle était acceptée en premier lieu pour commencer. » La fin cruelle de sa carrière, de tous ses privilèges dans l’Empire galactique, selon Thalassa. C’est probablement… la dernière fois qu’ils se voient, qu’ils se parlent. Que les choses se fassent de cette manière lui fait beaucoup de mal. Krennic termine de remettre son uniforme blanc, puis contourne le grand lit en baldaquin en adressant son plus beau regard méprisant et son sourire cynique en réponse aux accusations et sanctions du Grand Moff Wilhuff Tarkin. Il emportera en souvenir la colère du Grand Moff au passage. « Je dois parler avec ma femme. » Thalassa s’enfonce plus profondément sous les couvertures, maintenant que le regard glaçant de Wilhuff est tourné sur elle, prêt à la pétrifier de sanctions ou d’accusations. C’est son tour. Elle doit souffrir. Krennic, toujours interdit, hésite un instant avant de sortir, en craignant ce que Tarkin désire lui faire. Thalassa l’observe longuement et lui fait gracieusement signe de la tête de s’éclipser, qu’il parte loin d’eux, tant qu’il le peut encore. Il est déjà brisé, sa carrière est détruite. Quelle folie que de rester encore ici. Une fois Krennic parti, dans un mouvement arrogant de cape, accompagné d’un grognement mécontent et particulièrement haineux.
Enfin seuls, Lady Tarkin observe longuement son mari de haut en bas, endurant en silence l’aura de fureur qui se dégage de lui. « Wilhuff, je… » souffle-t-elle, les joues teintées d’une douce teinte cramoisie. Elle se meurt de honte, à cet instant précis. Elle ne peut se cacher quelque part, comme dans un trou de souris. Avant même qu’il ne parle, Thalassa prend les devants pour tenter de prêcher en faveur d’Orson et d’elle. « Je peux expliquer sa présence dans cette chambre. Ce n’est pas… ce que tu crois. » En effet, la vérité est encore pire. « Il ne m’a forcé à rien, si c’est ce que tu penses. Ne le punis pas davantage. Je l’ai invité dans nos appartements. Il n’a strictement rien fait que je ne l’ai préalablement autorisé. Je le voulais… Ne lui fais pas de mal, s’il te plaît. Orson, n’a rien… fait de mal. » se défend-elle. Elle prend sa défense. Elle défend son amant, en craignant pour la vie de ce dernier. Sa ferveur illustre l’affection sincère qui la lie à Orson Krennic, mais l’affection ou l’amour qu’elle éprouve pour ce dernier n’est rien comparé au volcan qui sommeille pour Wilhuff Tarkin. Orson Krennic n’a été qu’un pansement, mais il n’est pas le remède. Elle veut que Wilhuff change enfin. Elle veut être aimée par lui, quitte à le blesser en écorchant son égo surdimensionné pour le faire. « Avant… Est-ce que tu peux me laisser me rhabiller aussi ? » Le fait d’être nue devant lui, nue dans ces conditions sordides lui donne des nausées et des vertiges. Elle désire se rhabiller, mais quelque chose la tétanise. Thalassa est bien incapable de se lever pour récupérer les vêtements éparpillés ici et là dans la chambre. Wilhuff ne lui a pas demandé de le faire, contrairement à ce qu’il a exigé de la part de Krennic. Il désire probablement l’humilier davantage qu’il ne le fait déjà. « Ma robe est à tes pieds… » précise-t-elle en baissant les yeux vers le tissu de couleur bleu pervenche qui se trouve près de ses bottes. Elle lui dit cela, mais elle est persuadée qu’il n’en fera rien. Thalassa retient sa respiration depuis beaucoup trop longtemps. Elle souffle enfin, et n’attend pas qu’il s’exécute. Elle se confesse, dans l’espoir fou d’obtenir, non pas son approbation, mais au moins son pardon. « Je suis profondément et sincèrement désolée, Wilhuff. Je n’ai jamais voulu que les choses se déroulent ainsi... Tu n’étais pas supposé le découvrir… Je voulais que tu ne l’apprennes jamais, afin de te protéger… Je comprends ta colère. Je sais ce que c’est… que d’avoir l’impression d’être reléguée au second plan. » Cette phrase dissimule un sous-entendu très clair. Elle lui reproche de manière déguisée toutes ses aventures extraconjugales. Thalassa estime que son époux n'est pas en mesure de lui reprocher sa liaison avec Orson Krennic. « Je… Je me sentais seule et il était là. C’est peut-être idiot, mais c’est la vérité… Tu n’étais jamais là, tu ne m’as plus touchée depuis… » murmure Thalassa, en se coupant en fin de phrase. Un voile humide recouvre maintenant ses grands et beaux yeux couleur noisette. Depuis sa dernière liaison. Elle refuse de prononcer son nom. De donner une réalité aux infidélités de Wilhuff. Cela lui fait bien trop de mal. Il lui fait du mal. Constamment. Elle inspire une profonde bouffée d’air, tout en l’observant à distance depuis le grand lit. Il est face à elle, derrière ce dernier, et l’expression dans son visage lui foudroie le cœur. Wilhuff Tarkin est blessé. Probablement pour la première fois, depuis la mort de leur fils. « Je refuse de te mentir. J’ai laissé les choses se passer de cette manière entre nous. Laisse-le tranquille. Je suis la seule à blâmer. Si tu désires punir quelqu’un, alors punis-moi à sa place. Je suis la seule fautive. Prends-moi à sa place. » confesse-t-elle, avec un désespoir et un chagrin si grand, que s’en est électrisant. « Tu es en colère, mais ce n’est pas de la douleur, Wilhuff, mais ce n'est pas ton cœur qui est brisé. C’est ton égo qui est blessé, tout simplement, et ce n’est rien comparé à ce que tu m’as déjà fait supporter par tes infidélités. Tu m’as… N’en parlons plus. Je sais que tu détestes m’entendre te dire ces mièvreries, mais... J’ai des besoins. J’en ai besoin. Orson… Orson Krennic m’a donné ce que tu ne pouvais pas me donner. J’avais besoin de lui pour cela. Tu m’as plein de fois rappelé que notre mariage est un mariage d’intérêts. Je n’ai pas le droit de te dire toutes ces choses dont je manque, dont tu me prives et dont… Orson Krennic me comble, parce que nous n’avons pas été élevés de cette façon, nous ne tenons pas l’un à l’autre… Je l’ai parfaitement bien compris, Wilhuff. Tu as été clair énormément de fois. Je ne possède pas ton cœur, mais lui… Je possède le sien. » cingle-t-elle, les yeux de plus en plus humides. Thalassa retient à contre cœur ses émotions, en les comprimant férocement en elle. Thalassa est persuadée qu’il ne l’aime pas. Pas autant qu’elle ne l’aime. Elle n'est qu’une poupée parfaite, docile et guindée à ses yeux. Il ne la traite pas comme ses maîtresses, avec fougue et passion, violence et émotion. Il ne la traite pas, tout court. Il ne la considère pas. Elle n’est qu’un beau trophée, qu’il ne veut surtout pas salir, dégrader ou abîmer. Alors… alors qu’elle ne demande que cela, d’être prise et malmenée avec passion. Cela, parce qu’elle porte son nom, et est donc une extension de sa réputation. « Je t’aime. Je t’aime à en mourir, et cela me détruit, parce que je ne peux pas te le dire. Parce que tu ne me le rends pas comme je le mérite. J’en ai assez que tu refuses mon affection... Je veux que tu me regardes enfin. Je n’en peux plus de ton indifférence ou de ta froideur. Tu m’as fait en aimer un autre, par ton refus de m’ouvrir ton cœur. Je refuse de me détester pour t’avoir fait ce que tu n’as cessé de faire depuis le début de notre mariage. Imagines-tu un seul instant l’humiliation que j’ai bien pu ressentir depuis des années que tu me trompes ? Tout l’Empire est au courant. Toutes mes amies me parlent constamment de toi pour me décrire le goujat que tu es. Orson… Orson est au courant, mais il ne m’en a jamais parlé. Il m’a préservé. Il m’a aimée. Je lui en ai parlé. Il m’a réconfortée et… nous sommes devenus amis, et… Maintenant, tu sais ce qu’on est. » Par ta faute, se retient-elle de justesse. Elle marque une pause dans sa plaidoirie, cherchant à émouvoir son mari, tout en lui reprochant son piètre comportement. « Nous sommes quittes, Wilhuff, à présent. Ne pense pas que c’était calculé… Je n’avais pas le projet de me venger de tes infidélités. Je n'avais rien… prévu pour nuire à ton égo, à défaut d’avoir ton cœur, Wilhuff. C’est arrivé dans un moment de faiblesse, une première fois, et… J’étais triste, et il… il m’a aidée. Je ne pouvais plus arrêter… Lui non plus… Nous sommes devenus amis après le dernier bal impérial, lorsque… J’ai appris pour elle. » Elle. Natasi Daala. « Orson a été mon ami. » Plus qu’un ami, un amant. « Je ne l’ai pas fait à dessein. Je te le promets. Pardonne-moi d’être faible. Pardonne-moi, Wilhuff. Reproche-moi d’avoir trompé ta confiance ou bien alors d’avoir trahi ton nom, mais ne me reproche pas d’avoir cherché l’amour auprès d’un autre homme. Je ne pouvais l’obtenir autrement... Tu me pardonneras… de ne pas être dure comme toi. » Ses doigts se referment brutalement sur les draps en satin couleur bleu roi. Elle se met à les serrer furieusement, apeurée. Thalassa se laisse bien trop dominée par ses émotions, et c’est avec dignité, qu’elle confesse tous les dessous de sa relation avec son amant. De son manque d’attention, d’amour, de passion. « Il m’aime avec passion… Est-ce que tu m’as déjà regardé comme il me regarde au moins une fois dans ta vie ? » Non. Il ne l’aime pas, c’est forcé. Il ne peut l’aimer, pour la dédaigner ainsi constamment, pour avoir des maîtresses, ou même pour la traiter comme une pauvre petite chose. « Je ne suis pas une chose fragile, Wilhuff. Je ne vais pas me casser parce que tu m’auras aimée. Mais tu en es incapable, tu es incapable d’aimer. » Ses propos sont froids, pleins d’amertume. Le regard fuyant, Thalassa ne parvient pas à se confronter au bleu glacé de son mari, elle est dévorée par la honte de s’être faite prendre en pleine action avec son premier et dernier amant, au pire moment possible. « Il n’y a eu que lui, Wilhuff. Personne d’autre. Je te le promets. J’ai commis une erreur, une seule… Je t’en prie, Wilhuff. Pardonne-nous. » Orson Krennic est le seul amant qu’elle a eu dans toute une vie respectable, d’une irréprochabilité sordide. Sa première erreur. Sa seule erreur. « Pardonne-moi. » supplie-t-elle, dans le même temps, une larme roule discrètement au coin de sa joue gauche. Une larme qu’elle laisse tomber dans le creux de son cou, sans même chercher à la rattraper. Thalassa Tarkin le fixe avec une certaine intensité, enfin. Elle ne fuit plus son regard. Elle l’implore, métaphoriquement à genoux, de lui pardonner tous ses excès et d’excuser chacune de ses faiblesses. Thalassa ne relâche pas la pression des draps en satin dans le creux de ses mains. Elle s’y accroche comme à une bouée de sauvetage, avant qu’un terrible ouragan ne déferle enfin sur sa pauvre vie bafouée, humiliée, mise à nue dans tous les sens du terme.
« sometimes i feel i've got to run away. i've got to get away from the pain you drive into the heart of me. this tainted love you've given. i give you all a girl could give you. take my tears and that's not nearly all. to make things right, you need someone to hold you tight, and you think love is to pray. i love you though you hurt me so. » (tainted love ▴ soft cell) •• LADY TARKIN.
Dernière édition par Thalassa Tarkin le Dim 27 Nov - 0:41, édité 3 fois
Wilhuff Tarkin
▿ Ton univers : Star Wars
▿ Date de naissance : 17/10/1975
▿ Age : 49
▿ Métier : Homme politique, à la tête de son propre parti.
▿ Quartier : Raccoon Square
▿ Côté cœur :
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Oly
▿ Avatar : Peter Cushing
▿ Copyright : Spicy Pumpkin (a.k.a. perfection) ♥
▿ Disponibilités rp : Disponible
▿ Autre(s) compte(s) : Hannibal Lecter & Co.
▿ Messages : 355
▿ Points : 918
▿ Date d'inscription : 02/09/2022
Sam 5 Nov - 23:50
Betrayal
Alors qu’ils se retrouvent seule dans cette chambre qui empeste encore les ébats impardonnables de son épouse, un épais silence s’installe entre eux, que Tarkin prend le soin de faire durer aussi longtemps que possible. Il n’a aucune intention d’accorder le moindre répit ou le moindre soulagement à une épouse qui l’a si ostensiblement trahi. Elle veut qu’elle brûle de honte et de dégoût d’elle-même, il veut qu’elle se haïsse puisque lui-même… se découvre incapable de la haïr. Oh, de la haine, il en éprouve bel et bien : profonde, violente, envers Orson Krennic, mais c’est une autre émotion qui le traverse en ce qui concerne Thalassa : un profond sentiment de trahison, plus insupportable à endurer encore. Il lui en veut terriblement d’avoir brisé l’image qu’il avait d’elle, il lui en veut plus profondément encore de l’obliger à faire face à des sentiments auxquels il ne veut pas se confronter, les considérant comme la pire des faiblesses… Il lui en veut et le fait savoir d’une attitude froide et distante, la considérant sans égard aucun… un égard qui diminue encore quand elle ose prétendre que ce n’est pas ce qu’il croit. Non, il n’a pas cru un seul instant qu’elle avait été forcé à faire ce qu’elle avait fait, il l’aurait largement préféré… et quand elle prend sa défense, suggérant qu’il devrait ne pas le punir davantage, c’est son cœur qui se brise, comme s’il l’estimait incapable de se briser. Thalassa en ces quelques mots lui confirme tout ce qu’il redoutait : elle ne s’est pas contenté de coucher avec Krennic, elle est amoureuse de lui.
"Rien de mal, hein…" Un sourire cynique étire ses lèvres.
Oh, rien que pour ça, il paiera encore plus douloureusement sa trahison… il n’aurait pas été clément, certes, dans tous les cas, mais il n’a pas l’intention de s’arrêter, à présent qu’il sait ce qu’il sait, tant qu’il n’aura pas détruit la vie de cet homme qui a osé, avec un aplomb insupportable, lui voler sa femme. Tarkin avait eu l’intention de laisser la vie sauve à Krennic, mais à présent qu’il comprend la nature des sentiments qui le lient à Thalassa, il ne se sent plus capable d’une telle clémence.
"Quoi, tu te sens pudique, tout à coup ? Tu es ma femme, tu ne devrais pas éprouver de honte à te tenir nue face à moi", réplique froidement Tarkin quand Thalassa demande à se rhabiller.
Il aurait pu le lui concéder, mais il ne se sent définitivement plus dans les dispositions de le faire. Pour l’humiliation et la souffrance qu’il ressent, il veut qu’elle se sente humiliée et bafouée… Il lui en veut, autant de son adultère que de son attitude. Son premier réflexe n’aurait-il pas dû être de lui supplier de lui pardonner ? Pourtant, ce n’est pas ce qu’elle a fait, à la place, elle a préféré plaider la cause de son amant… eh bien soit, elle le paiera chèrement. Oui, il voit la robe à ses pieds mais il ne la tend pas, il imagine avec douleur la manière dont elle a dû atterrir là, au sol, et avec quelle passion son amant a dû la lui arracher, impatient de souiller leur lit conjugal. Enfin, seulement, elle s’excuse, sauf que ses excuses n’ont pas de valeur à ses yeux. Elle ne s’excuse pas de l’avoir trompé, elle s’excuse qu’il l’ait découvert, pire encore, elle lui fait clairement des reproches afin de justifier son propre comportement. Tarkin se crispe de colère et de dégoût, que son épouse ait si peu d’estime pour lui le révulse et le blesse au plus haut point. Oui, c’est l’hôpital qui se fout de la charité, c’est certain – lui, pour sa part, n’a pas eu de scrupules à prendre des maîtresses, mais il estime que ce n’est pas la même chose (ben voyons)… il n’a aimé aucune de ses maîtresses, elles étaient toujours comme des ustensiles qu’il pouvait jeter après usage (charmant)… il n’y avait que Thalassa qu’il voulait garder. Mais elle… elle a aimé son amant, elle l’aime encore. Et ça, c’est extrêmement douloureux pour lui.
"Tu n’es pas désolée de ce que tu as fait, tu n’es pas désolée de…" le faire souffrir. "Tu es seulement désolée de ce qui arrivera à ton amant, tu es seulement désolée de t’être fait surprendre." Il serre les poings. "Tu es une sombre idiote. Et pire encore, tu prends plaisir à me faire passer pour un idiot." Avoir donné son cœur à une femme qui n’en a cure… qui n’a pas été capable de se rendre compte que son cœur lui a toujours appartenu. "Tu t’entends parler ? A t’entendre, ton comportement est légitime. Tu me vantes les mérites de ton amant, tu me reproches tes saloperies, et je suppose que tu vas me dire que tu me rends la monnaie de ma pièce ? Tu te moques de moi. Tu t’es toujours moquée de moi… A t’entendre tu devrais te comporter EN CATIN SOUS NOTRE TOIT ET JE DEVRAIS TE PRESENTER MES EXCUSES POUR NE PAS AVOIR FERME LES YEUX SUR TA TRAHISON."
Il ne s’est pas entendu monter dans les tours. La rage l’a pris par surprise sans qu’il s’y attende, et il s’est senti rongé par elle sans savoir la retenir. Il lui en veut terriblement de lui faire autant de mal et d’oser prétendre par-dessus le marché que seule sa souffrance à elle serait légitime. Non, elle ne l’aime pas. Elle prétend l’aimer, mais elle inverse les rôles… Voilà qu’elle ose lui dire qu’ils sont quittes… oui, c’est comme ça qu’elle veut s’en tirer. Elle n’a pas d’estime pour lui… son long discours n'a servi qu’à le tenir responsable de ses torts à elle. Il ne peut pas tolérer ça… Ses larmes lui font du mal, certes, mais moins que ses mots, que son insolence, que son indifférence affichée, ou qu’il prend du moins pour telle. Il finit par se baisser et consent à ramasser la robe qu’il jette au visage de son épouse avec dédain.
"Je vais demander le divorce, Thalassa. Tu pourras baiser tout Coruscant si tu le souhaites, et t’imaginer que ces hommes t’aiment plus que moi, ça ne me concerne plus."
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr
Thalassa Tarkin
▿ Ton univers : Star Wars Légendes
▿ Date de naissance : 16/08/1992
▿ Age : 32
▿ Métier : Officiellement ▴ Rentière, mécène, collectionneuse d'oeuvres d'art — Officieusement ▴ Trempe dans des affaires louches depuis le décès de la cheffe de bande Qi'ra Sorrento. Elle a repris les rennes du business.
▿ Quartier : Raccoon Square, dans la riche demeure de son époux le Grand Moff Tarkin
▿ Côté cœur :
••• ❝ She loved him with obsessive devotion, hated him with a barely controlled fury. Her husband. For better and worse. ❞
•••
▿ We love you. We’re listening, and learning from our faults. We make an offering to end our suffering. We bow down willing on bended knee. For your almighty prophecy. ▿
▿ Feel the sickness the pain inside you, and throw it on the fire. Collect your fears and the sins you hide. Burnthem on the pyre. ▿
▿ I accept, I repent, I confess, I ascend, I consent, I obey, I cleanse, I prey. ▿
▿ I’m not afraid of your power. Love let reign over me. ▿
▿ Autre(s) compte(s) : Shérif de Nottingham ▿ Cutler Beckett ▿ Orion Black ▿ Orson Krennic ▿ Nolan Sorrento ▿ Sheev Palpatine ▿ Celia St. James ▿ Sauron ▿ Perséphone ▿ Amora
▿ Messages : 337
▿ Points : 295
▿ Date d'inscription : 29/04/2022
▿ Notes :
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
❝ i've been exiled, persecuted. left alone with no defense. when i think of what that brute did i get a little tense. but i dream a dream so pretty. that i don't feel so depressed. it soothes my inner kitty, and it helps me get some rest. ❞
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
❝ the past i've tried forgetting,
and my foes i could forgive,
trouble is, i knows it's petty,
but i hate to let them live. ❞
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
❝ the melody of angry growls,
a counterpoint of painful howls,
a symphony of death, oh my!
that's my lullaby. ❞
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
❝ the pounding of the drums of war. the joy of vengeance. ❞
—⥼ ※ ⥽—
—⥼ ※ ⥽—
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
❝ i can hear the cheering. ❞
┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉ ┉
❝ payback time is nearing, and then our flag will fly against a blood-red sky, that's my lullaby. ❞
▴ Wilhuff Tarkin (AU-1) ⋄ MAJ - 27/11 ⋄ Thalassa est mariée à l'Empereur Sheev Palpatine ▴ Liaison dangereuse entre Wilhuff et Thalassa
▴ Wilhuff Tarkin (AU-2) ⋄ MAJ - 23/02 ⋄ Thalassa est mariée à Wilhuff Tarkin ▴ Thalassa a une liaison amoureuse avec Orson Krennic ▴ Wilhuff les surprend ensemble
▴ Wilhuff Tarkin (AU-3) ⋄ MAJ - 23/02 ⋄ Espionnage ▴ Thalassa défend la cause rebelle ▴ Chantage
▴ Wilhuff Tarkin (AU-4) ⋄ MAJ - 23/02 ⋄ Thalassa est une rebelle de l'Empire ▴ Kidnapping ▴ Elle est offerte en cadeau au nouveau Grand Moff Tarkin
▴ Wilhuff Tarkin (AU-5) ⋄ MAJ - 23/02 ⋄ Post-Bataille d'Endor ▴ Thalassa s'est mariée à un général de la Rébellion ▴ Wilhuff est un prisonnier politique ▴ Thalassa veut sauver Wilhuff
▴ [url=]Wilhuff Tarkin[/url] (AU-6) ⋄ MAJ - 27/11 ⋄ AU!Moderne ▴ Thalassa est mariée à Krennic ▴ Milieu juridique ▴ Wilhuff convoite Thalassa ▴ Chantage ▴ Malversations financières ▴ Tarkin & Krennic sont les associés seniors d'un gros cabinet d'avocats
▴ Wilhuff Tarkin (AU-7) ⋄ MAJ - 15/02 ⋄ -14 BBY ▴ Thalassa est une figure de proue de la rebellion ▴ Thalassa est la nouvelle Princesse Leïa ▴ Complots
— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
RP EN #a2a3f1
•••
Jeu 23 Fév - 20:59
betrayal · wilhuff tarkin x thalassa tarkin (au - nsfw)
“Leave me out with the waste, this is not what I do. It's the wrong kind of place to be thinking of you. It's the wrong time. For somebody new. It's a small crime and I've got no excuse. Is that alright yeah? Give my gun away when it's loaded. If you don't shoot it how am I supposed to hold it. Is that alright yeah with you? Leave me out with the waste, this is not what I do. It's the wrong kind of place to be cheating on you. ▴ ( nine crimes -- damien rice) ✧ @Wilhuff Tarkin
-4 BBY – CORUSCANT, APPARTEMENTS DES TARKIN
Thalassa Tarkin comprend qu’elle a dit quelque chose de mal et aggravé les choses à l’instant même où elle découvre ce sourire cynique sur les lèvres de son dévoué mari. Un mari qui n’en sera bientôt plus un, au vu des récents évènements. Wilhuff Tarkin semble possédé, fou de rage. Jamais encore, elle ne l’a vu dans un tel état de fureur et de condescendance. Il perd le contrôle de ses nerfs, pour la première fois de l’histoire de leur relation. Peut-être même de sa vie entière. Jamais, Ô Grand Dieu jamais, elle n’a vu Wilhuff Tarkin s’énerver et hurler. Wilhuff Tarkin est toujours particulièrement calme, patient et mesquin. Il est un modèle exemplaire de sang-froid. Il ne craque jamais sous la pression, même devant les pires insultes ou bassesses. Il s’élève, dignement, au-dessus de ses détracteurs et les gratifient de son dédain, de son plus profond mépris, de ses paroles glaçantes et de sa froideur émotionnelle. Une froideur qu’il arbore également dans le cadre privé et intime. Une froideur qui a maintes fois transpercé le cœur de Thalassa Tarkin. Lorsqu’elle lui demande son vêtement, il s’amuse ironiquement de la situation. Il aime ça. Il veut l’humilier, la bafouer, parce qu’il est blessé. Ce que Thalassa assimile dans un premier temps comme une blessure d’égo… prend soudainement la forme d'un caractère plus troublant encore. Ce n’est pas que son égo qui est blessé, c’est également son cœur froid et revanchard. Thalassa en a le souffle coupé. Elle gigote dans les draps, les mains moites en prenant conscience d’une vérité qui lui a échappé durant toutes ces années… Elle ne veut pas y croire, elle ne peut pas y croire. Tout simplement parce que le prix à payer s’avère bien trop difficile. S’il s’avérait que Wilhuff Tarkin l’aimait sincèrement, comme un fou, sous son masque d’indifférence et de glace, elle en aurait le cœur brisé. Elle se sentirait si mal, profondément anéantie, pour l’avoir honteusement fait souffrir de la sorte. Thalassa Tarkin ne veut pas se confronter à ce cas de figure pour se préserver. Pourtant… qu’elle le veuille ou non, c’est bien le cas. Wilhuff Tarkin… l’aime. Elle ne le réalise pas encore tout à fait, elle n’en a pas encore la preuve formelle, mais tous les indices convergent vers cette vérité troublante et glaçante. Elle aurait donc fait tout cela… pour rien ? Elle aurait donc offert son cœur à un autre par dépit, alors que l’objet premier de ses convoitises l’aimait donc depuis le tout début ? Quelle comédie grotesque. Quelle tragédie grecque.
Wilhuff Tarkin reprend, assassin. Il lui assène tous les reproches du monde, il l’accuse de ne pas être sincèrement désolée et de, probablement, le faire souffrir. Elle ne peut nier que c’est bien le cas. Elle ne peut lui reprocher toute sa colère, toute sa frustration. Il l’insulte, mais elle ne dit rien. Thalassa encaisse. C’est mérité, amplement mérité. Wilhuff doit aller au bout. Il doit extérioriser sa colère. Il doit purger. Elle se laisse malmener psychologiquement, parce qu’elle le mérite. « Catin » est probablement l’insulte qui la marque le plus et la blesse dans toute cette tirade accusatrice et glaciale. Jamais encore, Wilhuff Tarkin ne l’a appelé de la sorte. Jamais encore, il n’a osé lui manquer de respect en la traitant comme une vulgaire prostituée, une salope, une catin… de luxe. Jamais, encore. Parce qu’elle ne l’a jamais poussé à une telle extrémité. Thalassa prend conscience que l’état de nerf dans lequel se trouve Wilhuff Tarkin est bien plus grave. Ses premiers soupçons, sur l’existence de probables sentiments amoureux prennent de plus en plus forme sous ses yeux. Et enfin, parmi toute sa tirade, c’est encore autre chose qui attire son attention et pas des moindres. C’est la manière cruelle dont il décide de mettre un terme à leur mariage. Il lui assène ce qu’elle redoute tant depuis de longues minutes, il lui balance de quoi démolir sa confiance, son estime… de quoi briser son cœur comme une statuette de cristal que l’on projette violemment contre un pan de mur. Sans aucune considération. En a-t-elle seulement eu pour lui ? « Je vais demander le divorce, Thalassa. Tu pourras baiser tout Coruscant si tu le souhaites, et t’imaginer que ces hommes t’aiment plus que moi, ça ne me concerne plus. » Comme un coup de poignard en plein cœur. Elle ferme les yeux. Les larmes roulent de plus belle et tâchent les draps de satin. Elle pleure, sanglote silencieusement dans son lit. « Baiser » voilà ce qu’il dit. Il lui propose de « baiser tout Coruscant ». Qu’il n’en aura plus rien à faire, une fois séparés. Non, elle ne veut pas divorcer. Non… Wilhuff Tarkin… Wilhuff Tarkinl’aime ? « Et t’imaginer que ces hommes t’aiment plus que moi » Thalassa se répète cette phrase comme une ritournelle amère et triste. « T’aiment plus que moi » est la déclaration. C’est sa déclaration.
Wilhuff Tarkin sous-entend… d’une manière détournée, extrêmement tordue, qu’il l’aime. Et qu’elle, comme une idiote, s’imagine que d’autres hommes dans Coruscant sont capables de l’aimer plus qu’il ne le fait déjà. Enfin, tout s’éclaire de manière limpide dans son esprit, et les larmes recommencent à couler. Elle vient de comprendre avoir tout foutu en l’air. Thalassa a absolument tout détruit entre eux. Le choc est rude. En plus de la brutalité de ses mots, il lui balance au visage sa précieuse robe. Comme une gifle monumentale. La robe qu’Orson Krennic s’est fait un malin plaisir à arracher avec l’empressement d’un jeune amant plein de fougue. « Wilhuff, non ! » crie-t-elle, désespérée. Des vertiges la saisissent, alors qu’elle bouscule les draps brutalement pour s’en extirper, complètement nue. « Non, s’il te plait, non… Tout, mais pas ça ! Punis-moi. Fais ce que tu voudras de moi. Par pitié, ne fais pas ça, ne… » Ne me quitte pas. Elle se précipite à ses pieds. Pas que figurativement, littéralement aussi. Thalassa Tarkin tombe à genoux, se moquant bien de se blesser sous les lames dures du parquet. Elle s’accroche à ses cuisses, le visage relevé dans sa direction, cherchant à capturer ses beaux orbes d’acier dans les siens. Elle le supplie d’un regard d’amour véritable, de désespoir. Ses yeux sont embués de larmes, d’autres terminent de couler au niveau de son menton et s’écraser sur le cuir parfaitement ciré des bottes en cuir de Wilhuff Tarkin. « Par pitié, je t’aime. Wilhuff, je t’aime. De tout mon cœur, de toute mon âme, de tout mon corps… Je… Tu m’aimes, Wilhuff… Tu m’aimes depuis le début ? Tu m’aimes vraiment… ? J’ai été… Je n’ai été qu’une pauvre idiote. Pardonne-moi… Je croyais que ce n’était pas le cas, je croyais que tu ne m’aimais pas… Je croyais… C’est pour ça que j’ai… avec lui… J’ai eu tort, si tort… Pardonne-moi. Je t’en supplie. Pardonne-moi… Je t’en prie… Je n’aurais jamais dû avoir cette liaison. Je suis profondément désolée de m’être laissée aller au doute, de m’être abandonnée avec un autre… Je voulais égoïstement te faire souffrir. Je voulais déclencher une réaction chez toi. Je voulais que tu me prouves et que tu me dises que tu m’aimais… Je voulais savoir si… tu me retournais mes sentiments. Tu ne parlais jamais, je n’avais pas d’autre moyen de t’atteindre, et j’ai commis l’irréparable… Je le regrette tellement. Oh, Wilhuff. Si tu savais comme je regrette d’avoir eu cette relation… J’aurais dû… J’aurais dû te crier dessus, trouver un autre moyen pour te dire de me regarder enfin… J’aimerais retourner en arrière et tout effacer. Je t’en prie, aide-moi. Je t’en prie, retournons en arrière. Je t’en prie… Je ferais tout ce que tu voudras. Je réparerais, laisse-moi tout réparer. Donne-moi une seconde chance… Laisse-moi rester auprès de toi, laisse-moi continuer à t’aimer. Je t’aime. Je te le promets. » implore la jeune femme en gémissant, se refusant à lâcher la ceinture du Grand Moff, de peur qu’il ne tourne définitivement les talons. Elle n’est désormais qu’une pauvre chose gémissante et suppliante pour un geste de sa part, un simple regard bienveillant. Un mot d’amour. Une promesse de lui pardonner. « Je te donnerai ma vie, Wilhuff. » promet-elle, sans jamais quitter ses yeux une seule seconde, pour ne pas qu’il s’échappe. « C’est toi que j’aime… Pas… Orson… Orson… Par dépit… Mais c’est toi, c’est toi le seul homme de ma vie. Ça a toujours été toi… » Elle s’accroche plus fort, enroule ses bras autour de ses jambes, et plaque son front brûlant contre son bas-ventre, à quelques millimètres de son entrejambe. Elle frotte ses cheveux, son visage et même sa joue tout contre son ventre. Chaud, réconfortant. Elle l’aime tellement. Elle le veut plus que tout. Elle veut le lui prouver, en se jetant à ses genoux pour lui. En implorant son pardon. En le suppliant de rester avec elle. « Ce sera toujours toi. » Quoiqu’il arrive.
« sometimes i feel i've got to run away. i've got to get away from the pain you drive into the heart of me. this tainted love you've given. i give you all a girl could give you. take my tears and that's not nearly all. to make things right, you need someone to hold you tight, and you think love is to pray. i love you though you hurt me so. » (tainted love ▴ soft cell) •• LADY TARKIN.
Wilhuff Tarkin
▿ Ton univers : Star Wars
▿ Date de naissance : 17/10/1975
▿ Age : 49
▿ Métier : Homme politique, à la tête de son propre parti.
▿ Quartier : Raccoon Square
▿ Côté cœur :
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Oly
▿ Avatar : Peter Cushing
▿ Copyright : Spicy Pumpkin (a.k.a. perfection) ♥
▿ Disponibilités rp : Disponible
▿ Autre(s) compte(s) : Hannibal Lecter & Co.
▿ Messages : 355
▿ Points : 918
▿ Date d'inscription : 02/09/2022
Mar 28 Mar - 14:58
Betrayal
Thalassa proteste avec vigueur, mais Tarkin ne veut rien entendre. Il se moque de ses suppliques, il se moque de ses airs désespérés. Il se sent trahi, il se sent brisé… De toute sa vie, il n’a jamais osé remettre son cœur entre les mains de qui que ce soit… Thalassa est la seule. Certes, il l’a très mal aimée, d’une manière brutale et égoïste, en faisant toujours passer ses intérêts propres avant les siens. Certes, il n’a pas su gérer ces émotions nouvelles comme il l’aurait dit, il n’empêche que Thalassa est la première – et la seule – qu’il ait jamais aimée… Après une telle humiliation, il ne peut que se promettre de ne plus jamais offrir son cœur à qui que ce soit. Il refuse qu’on le piétine, qu’on l’arrache à nouveau… Wilhuff Tarkin ne comptera plus jamais que pour lui-même. Il ne comptera sur personne d’autre. Plus jamais il n’aimera, plus jamais il ne s’autorisera à souffrir à ce point de nouveau – c’est absolument impossible. Alors oui, Thalassa peut supplier, geindre, lui assurer qu’elle sera capable de supporter n’importe quelle punition… il ne veut rien entendre. Elle ne peut plus faire partie de sa vie… La voir le supplier de ne pas la quitter est une source de satisfaction, si infime soit-elle. Il veut qu’elle souffre, elle aussi, même s’il se convainc qu’elle ne redoute pas tant de le perdre que de perdre la fortune et la réputation que son mariage lui avaient apporté.
« Ne me joue pas ce petit numéro, Thalassa », rétorque Tarkin avec froideur quand Thalassa le supplie, les yeux embués de larmes, et lui répète qu’elle l’aime. « Tu n’as plus besoin de me mentir, ça ne sert plus à rien. »
Quand elle semble tomber des nues au moment de comprendre qu’il l’a toujours aimé, il se contente de la toiser avec la plus grande froideur. Elle ne veut pas écouter ses excuses, encore moins l’entendre dire qu’il serait le responsable de ses erreurs. C’est trop simple de se dédouaner comme elle le fait. C’est trop facile de rejeter la faute sur lui… Non, c’est hors de question. Elle a joué avec le feu, et elle s’est brûlée, un point c’est tout. Si elle voulait savoir si elle lui retournait ses sentiments, eh bien, à présent, elle le fait, et ça doit lui faire une belle jambe, car ces sentiments, il entend les étouffer jusqu’à ce qu’il n’en reste absolument plus rien. Il ne veut plus l’aimer, il ne veut plus en souffrir… C’est hors de question. Il a besoin de lui faire du mal pour lui rendre le mal qu’elle lui a fait subir. Il veut qu’elle endure, il veut qu’elle ait mal, qu’elle ressente également ce vide terrible au niveau de son cœur.
« Tu me tiens pour responsable de tes erreurs et de ta trahison. Il ne te suffit pas de m’humilier, il faut également que tu t’innocentes de cette même trahison. Tu veux me faire encaisser le blâme, encore et encore… Et il n’est pas question que j’endure ça… J’en ai beaucoup trop enduré de ta part. »
Il n’en supportera pas davantage, il ne saurait définitivement pas en être question. Il se fiche de ses promesses, il se moque qu’elle lui dise et répète qu’elle sera capable de tout réparer, il ne veut pas lui donner de seconde chance… et en même temps, il le veut… Comme il aurait envie de la croire quand elle lui dit qu’elle l’aime. Seulement, ce n’est pas suffisant. Il lui suffit de repenser à la scène à laquelle il a assisté. Tarkin prend plaisir, c’est vrai, à la voir à ses pieds, gémissante, prête à tout, semble-t-il, pour se faire pardonner. Mais le Grand Moff Tarkin n’est pas prêt à pardonner… Il n’est pas prêt le moins du monde.
« Je ne te crois pas. Je ne te croirai plus jamais. » Tarkin se recule d’un pas, avec brutalité, alors qu’il la voit rechercher le contact, sa tendresse, rechercher sa bienveillance et son pardon… Elle est littéralement à ses genoux, les bras enroulés autour de ses jambes, mais il refuse de l’écouter plus avant. Il lui faudrait bien plus que de tels discours larmoyants pour le convaincre. Beaucoup, beaucoup plus. Il ne veut pas de preuves physiques, pas de preuves verbales… En fait… Il ne sait pas ce qu’il lui faudrait. Il ne sait pas s’il serait en mesure, de quelque manière que ce soit de lui pardonner. Non, il n’en est pas capable, un point c’est tout. Il ne peut pas, il n’y arrive pas, il a trop mal. « Tu me donnerais ma vie, tu en es sûre ? » ajoute-t-il en la toisant de toute sa hauteur, comme s’il la voyait pour la toute première fois, comme s’il la redécouvrait. Il voudrait n’avoir que du dégoût pour elle, vraiment, il le voudrait, mais quand il la regarde, droit dans les yeux, ce n’est pas le dégoût qui domine mais une autre sorte d’émotion. Même maintenant, après tout ce qu’il a vu, après tout ce qu’elle lui a fait subir… Il n’arrive pas à la détester. Il déploie tous les efforts qu’il peut afin de ne lui adresser qu’une violente indifférence, et peut-être même du dégoût… Comme il est difficile de ne pas l’aimer… Il l’a dans la peau, dans le sang… il ne sait pas faire autrement que de l’aimer, passionnément, viscéralement. Mais il ne le doit pas. Tarkin se penche au-dessus d’elle, prend son menton entre son pouce et son index, resserrant fort sa prise, comme s’il était sur le point de lui broyer la mâchoire. « Prouve-le moi. »
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr
Contenu sponsorisé
(abandonné) Betrayal | Thalassa
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum