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(abandonné) I owe you an apology · Part I ✧ Padmé & Thalassa

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Anonymous

Invité



Ven 19 Aoû - 17:34

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I owe you an apology ☽ @Thalassa Tarkin

Padmé et Thalassa était deux pôles opposés. Détailler leurs divergences afin de prouver ce fait n’aurait aucun intérêt ici, si ce n’est celui d’enfoncer des portes ouvertes. Sur le papier, les deux aristocrates n’étaient pas faites pour s’entendre et se croiser au cours de leur existence. Pourtant, il y avait bien un point qui les unissait quand on y regardait de plus près : Qi’ra Sorrento. Thalassa et elle furent très amies. Elles travaillaient même ensemble. Qi’ra n’avait jamais fait cas de l’opinion politique de Thalassa qui n’était qu’un détail dans leur fructueuse amitié. La native de Corellia avait toujours été là où le vent la menait, qu’importe que ce soit dans le camp du bien ou du mal. Thalassa avait d’autres qualités, et c’était à cela que Qi’ra s’était toujours accrochée. Padmé, quant à elle, était liée à l’épouse de Nolan Sorrento d’une façon plus lugubre. Qi’ra perdit la vie à cause de son amant. La jeune femme avait mis le feu au poudre en marchant sur les plates-bandes du Joker. Nolan l’avait pourtant avertie qu’elle courrait à sa perte et que ces choix étaient égoïstes. Qi’ra avait fait la sourde oreille : elle ne voulait pas entendre ses avertissements parce que sa soif de pouvoir et de grandeur pesait plus lourd dans la balance. Son amour profond pour Nolan n’était jamais rentré en ligne de compte, tout comme son amour pour Han n’avait jamais compté lorsque les portes du pouvoir s’étaient ouvertes à elle. Elle en avait payé le prix fort, un prix à jamais gravé dans le marbre d’internet. Le Joker avait le chic pour mettre en scène ses crimes. Pour faire passer un message à ses potentiels rivaux qui auraient les yeux plus gros que le ventre, il avait fait de Qi’ra un exemple en filmant l’intégralité de sa séance de torture et mise à mort avant de la diffuser sur le net, sans aucune censure et montage. Padmé restait hantée par les cris effroyables de la jeune femme. Malgré elle, elle avait vu la vidéo puisque sa publication avait perturbé son cours ce jour-là — la faute de ces élèves inattentifs qui avaient constamment leur nez sur leur téléphone. Elle n’avait pas tenu dix secondes avant de filer aux toilettes et de vomir tout ce qu’elle savait. Si le Joker avait probablement oublié Qi’ra à la seconde où elle avait poussé son dernier soupir, Padmé, elle, portait constamment tout le poids de cette culpabilité. Elle avait honte. Elle était écoeurée — du Joker, d’elle-même. Elle avait toujours été au fait de sa violence, mais elle restait fantasmagorique puisque Padmé n’y avait jamais été réellement confrontée. En deux secondes, elle en avait eu un condensé dans son expression la plus pure. Ces mains qui avaient tué sans pitié et avec barbarie étaient les mêmes qui l’avaient caressé, touché ou qui lui avaient exprimé une certaine forme de tendresse propre au Joker. Chaque fois qu’elle y pensait, elle se remettait à vomir. Padmé se sentait profondément sale. Elle se haïssait d’avoir permis une telle chose. Qi’ra ne quittait pas ses pensées et ne les quitterait probablement jamais. Elle ne comptait plus les nuits où elle pleurait pour elle, envoyant à l’adresse du ciel un nombre infini de pardon. Padmé avait peut-être vrillée, certes, mais elle restait fondamentalement la même: humaine avec une aversion profonde pour la violence gratuite. Rien ne justifiait un meurtre à ses yeux, qu’importe ce que Qi’ra avait fait.

En pensant à Qi’ra, Padmé pensait inévitablement à ses proches comme Nolan ou Thalassa. Elle avait beau être coupable de rien dans cet assassinat, s’excuser auprès d’eux était devenu une idée fixe, voire une obsession. En raison du différend qui l’opposait à Nolan, elle savait pertinemment que la discussion serait houleuse et compliquée avec lui. Quant à Thalassa, puisqu’elle ignorait tout ou presque d’elle, Padmé ne savait pas comment les choses se dérouleraient. En conséquences, elle préférait donc se jeter dans l’inconnu en premier auprès de Lady Tarkin. Elle ignorait ce qu’elle pourrait lui dire, ou même comment lui présenter la chose. Peut-être la rejetterait-elle ? Peut-être trouvera-t-elle sa démarche tout bonnement insultante, voire blasphématoire à l’égard de Qi’ra ? Les doutes tordaient le ventre de Padmé en plus de lui donner des maux de tête. Elle qui d’ordinaire avait confiance en son pouvoir élocutoire était subitement à cours de mots et d’idée. Mille fois elle eut envie de faire demi-tour et de se terrer chez elle pour l’éternité afin d’être oubliée par toustes. Padmé ne voulait pas de cette conversation, mais son cerveau lui ordonnait de le faire — elle était obsédée par l’idée de mettre les choses au clair. Padmé ne voulait pas que Thalassa et Nolan pensent qu’elle s’en fichait de la mort de Qi’ra et que cela n’avait au aucun incident sur sa vie alors que c’était tout bonnement le contraire. Elle répondait à un désir purement égoïste au final : celui de se réhabiliter en plus de réhabiliter Qi’ra qui avait été traitée pire qu’un animal par le Joker. Elle restait convaincue que cette pulsion égoïste ferait également du bien à Thalassa et Nolan puisque Padmé ne faisait pas l’autruche.

L’ancienne reine naboo arrivait enfin sur le parvis de l’immense et luxueuse demeure de Thalassa qu’elle partageait avec Pansy Parkinson, sa jumelle maléfique. Alors que Padmé ne pouvait définitivement plus reculer, elle était encore en proie au doute alimenté par sa nervosité. Elle se frottait même les mains pour tenter de contenir ses tremblements nerveux, mais rien n’y faisait. Padmé était une véritable boule d’angoisse au point que son doigt ripa sur le bouton de la sonnette quand elle appuyait dessus, distordant alors le son habituellement mélodieux de cette dernière. Au fond d’elle, lâchement, elle priait pour que Thalassa ne soit pas chez elle et que personne n’ouvre cette porte pour repousser au lendemain cette entrevue tant crainte. Malheureusement (ou heureusement), la principale intéressée se trouvait là. Quand Lady Tarkin ouvrait la porte, Padmé constatait que les rumeurs à son sujet étaient vraies : c’était une femme magnifique et d’un élégance rare. Elle, lq grande reine de Naboo et sénatrice pour le même peuple, s’en retrouvait presque déstabilisée face à tant de grâce dont elle n’était pas en reste non plus de son côté. Thalassa lui rappelait Satine à bien des égards, physiquement du moins : ce même port de tête droit, cette bienséance à l’extrême et constamment tirée à quatre épingles. Padmé l’était aussi, mais pas autant. Elle cultivait un certain naturel pour que le peuple se sente toujours proche d’elle et qu’aucun ne la perçoive comme une bourgeoise inaccessible. Après un bref silence, la reine daignait enfin prendre la parole une fois sa gorge éclaircie. « Bonjour, Lady Tarkin. J’ignore si vous savez qui je suis, mais je m’appelle Padmé Amidala. Auriez-vous cinq minutes ? J’aimerais vous parler de Qi’ra Sorrento. Je… » Elle marquait une pause. Quand on observait son visage plus dans le détails on pouvait aisément remarquer à quel point ses traits étaient tirés et creusés par la fatigue et la nervosité accumulées depuis ces dernières semaines. Son teint n’était pas mieux — diaphane, presque bleu. Heureusement que Pansy n’était pas là, car à la simple évocation du nom de Qi’ra, elle lui aurait claqué la porte au nez après l’avoir assassiné d’un remarque acerbe dont elle seul avait le secret. Pansy n’avait pas la même diplomatie et bienséance que Thalassa. Elle s’en foutait. Pansy voulait juste que toustes arrête de parler de Qi’ra à sa soeur alors que le sujet était très sensible. En tout cas, Padmé avait dit les choses sans détours pour que son interlocutrice sache à quoi s’attendre. Et elle ne s’arrêtait pas en si bon chemin, rajoutant même une couche à l’innommable. « …Je suis l’ex-conjointe de celui qui lui a ôté la vie. » Padmé se tenait droite devant Thalassa. Elle était certes nerveuse, mais ne fuyait pas d’une quelconque manière — la revoilà enfin, la reine que toustes avaient connu, inébranlable, que rien ne faisait flancher en dépit de l’émotion qui la traversait. « Je sais que ma démarche est cavalière, mais j’ai besoin de vous parler. Si vous trouvez ma présence trop insultant, je peux m’en aller. » Padmé hochait la tête légèrement pour appuyer ses propos sans jamais lâcher le regard de Thalassa d’une semelle.
(c) SIAL



Dernière édition par Padmé Amidala le Mer 18 Jan - 20:06, édité 1 fois
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Thalassa Tarkin

Thalassa Tarkin

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▿ Ton univers : Star Wars Légendes
▿ Date de naissance : 16/08/1992
▿ Age : 31
▿ Métier : Officiellement ▴ Rentière, mécène, collectionneuse d'oeuvres d'art — Officieusement ▴ Trempe dans des affaires louches depuis le décès de la cheffe de bande Qi'ra Sorrento. Elle a repris les rennes du business.
▿ Quartier : Raccoon Square, dans la riche demeure de son époux le Grand Moff Tarkin
▿ Côté cœur :
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❝ She loved him with obsessive devotion, hated him with a barely controlled fury. Her husband. For better and worse. ❞
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▿ We love you. We’re listening, and learning from our faults. We make an offering to end our suffering. We bow down willing on bended knee. For your almighty prophecy. ▿

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(abandonné) I owe you an apology · Part I ✧ Padmé & Thalassa Lassa

▿ Feel the sickness the pain inside you, and throw it on the fire. Collect your fears and the sins you hide. Burnthem on the pyre. ▿

(abandonné) I owe you an apology · Part I ✧ Padmé & Thalassa A3iy

▿ I accept, I repent, I confess, I ascend, I consent, I obey, I cleanse, I prey. ▿

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▿ I’m not afraid of your power. Love let reign over me. ▿

▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Spicy Pumpkin
▿ Avatar : La bombe atomique Ana de Armas ♡
▿ Copyright : Crackgifs • spicy pumpkin ; Moodboards • emotion-vibes, d., politicalpadme ; Gifs • jcylenz (0), fandomfluffandfuck (1), kingroan (2), fangerine (3), xxhorace (4), mike-mills (5, 11), svgargifs (6), kingsweasleys (7, 9) fionghan (8), prettyghost666 (10), groundrunner100 (12), girl-in-the-suit (11, 13), rogerdeakinsdp (14) ; Avatar • spicy pumpkin ;
▿ Disponibilités rp : — 13 / ∞ —
▿ Autre(s) compte(s) : Shérif de Nottingham ▿ Cutler Beckett ▿ Orion Black ▿ Orson Krennic ▿ Nolan Sorrento ▿ Sheev Palpatine ▿ Celia St. James ▿ Sauron ▿ Perséphone ▿ Amora
▿ Messages : 335
▿ Points : 265
▿ Date d'inscription : 29/04/2022
▿ Notes :
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❝ i've been exiled, persecuted. left alone with no defense. when i think of what that brute did i get a little tense. but i dream a dream so pretty. that i don't feel so depressed. it soothes my inner kitty, and it helps me get some rest. ❞

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❝ the past i've tried forgetting,
and my foes i could forgive,
trouble is, i knows it's petty,
but i hate to let them live. ❞


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❝ the melody of angry growls,
a counterpoint of painful howls,
a symphony of death, oh my!
that's my lullaby. ❞


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the pounding of the drums of war. the joy of vengeance.

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❝ i can hear the cheering. ❞

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payback time is nearing, and then our flag will fly against a blood-red sky, that's my lullaby. ❞

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F i c h e
L i e n s
A r c h i v a g e

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R P ▵ DUO :
Padmé Amidala (Présent) ⋄ MAJ - 22/08
Sabé Tsabin (FB) ⋄ MAJ - 27/11
Galen Erso (Présent) ⋄ MAJ - 30/12

R P ▵ GROUPE :

THALARKIN ▿ THE IMPERIAL COUPLE
(Thalassa Tarkin x Wilhuff Tarkin)

Wilhuff Tarkin (P-1) ⋄ MAJ - ??/??

Wilhuff Tarkin (P-2) ⋄ MAJ - ??/??

Wilhuff Tarkin (P-3 ▴ HALLOWEEN) ⋄ MAJ - 23/02

Wilhuff Tarkin (P-4 ▴ INTRIGUE 3) ⋄ MAJ - 27/10

Wilhuff Tarkin (P-5) ⋄ MAJ - 30/03

Wilhuff Tarkin (P-6 ▴ INTRIGUE 3) ⋄ MAJ - 01.02

Wilhuff Tarkin (AU-1) ⋄ MAJ - 27/11 ⋄ Thalassa est mariée à l'Empereur Sheev Palpatine ▴ Liaison dangereuse entre Wilhuff et Thalassa

Wilhuff Tarkin (AU-2) ⋄ MAJ - 23/02 ⋄ Thalassa est mariée à Wilhuff Tarkin ▴ Thalassa a une liaison amoureuse avec Orson Krennic ▴ Wilhuff les surprend ensemble

Wilhuff Tarkin (AU-3) ⋄ MAJ - 23/02 ⋄ Espionnage ▴ Thalassa défend la cause rebelle ▴ Chantage

Wilhuff Tarkin (AU-4) ⋄ MAJ - 23/02 ⋄ Thalassa est une rebelle de l'Empire ▴ Kidnapping ▴ Elle est offerte en cadeau au nouveau Grand Moff Tarkin

Wilhuff Tarkin (AU-5) ⋄ MAJ - 23/02 ⋄ Post-Bataille d'Endor ▴ Thalassa s'est mariée à un général de la Rébellion ▴ Wilhuff est un prisonnier politique ▴ Thalassa veut sauver Wilhuff

▴ [url=]Wilhuff Tarkin[/url] (AU-6) ⋄ MAJ - 27/11 ⋄ AU!Moderne ▴ Thalassa est mariée à Krennic ▴ Milieu juridique ▴ Wilhuff convoite Thalassa ▴ Chantage ▴ Malversations financières ▴ Tarkin & Krennic sont les associés seniors d'un gros cabinet d'avocats

Wilhuff Tarkin (AU-7) ⋄ MAJ - 15/02 ⋄ -14 BBY ▴ Thalassa est une figure de proue de la rebellion ▴ Thalassa est la nouvelle Princesse Leïa ▴ Complots

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RP EN #a2a3f1

(abandonné) I owe you an apology · Part I ✧ Padmé & Thalassa 4az7

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Lun 22 Aoû - 18:35



I owe you an apology · Part I ((Lady Tarkin x Queen Amidala))
“Where in the world did the time go? It's where your spirit seems to roam. Like losing faith to our abandon, or an empty hallway from a broken home. Well don't look away. From the arms of a bad dream. Well don't look away. Sometimes, you're better lost than to be seen. I don't feel strange, it's more like haunted. Another moment trapped in time. I can't quite put my finger on it. But it's like a child that was left behind. So, where in the world's the forgotten? Like soldiers from a long lost war. We share the scars from our abandon, and what we remember becomes folklore. Well don't look away. From the arms of a bad dream, don't look away. Sometimes, you're better lost than to be seen.” (the forgottengreen day) ✧  @Padmé Amidala



Pansy est absente. Quel déchirement. L’absence de sa jumelle maléfique pèse toujours de la même manière en elle. Il pèse dans le cœur réputé glacé et cruel de cette jeune aristocrate originaire de la planète Phelarion. Elle ressent à chaque fois ces mêmes picotements dérangeants, cette sensation de vide. Comme une plainte lancinante, douloureuse. Pansy est sa moitié, sa sœur de cœur, la deuxième face de sa vie. La sœur qu’elle n’a jamais eue. La meilleure amie qu’elle n’a jamais eue non plus. Elles se ressemblent comme des jumelles – et ont maintes fois jubilés de cette ressemblance physique au point d’en jouer en public, ou avec des proches. (DRAGO) Thalassa Tarkin n’a jamais eu de véritable amie de toute son existence. Comment en avoir, lorsqu’on lui a appris très tôt à ne compter que sur elle-même et son port altier ? Thalassa est une Motti, avant d’être une Tarkin. Thalassa est une enfant unique. Un oiseau rêvant à la liberté, un oiseau majestueux aux plumes arc-en-ciel que l’on a emprisonné et endoctriné pour être une parfaite femme du monde. Une fille d’aristocrates égoïstes et vénaux. Une future femme de Gouverneur. Une femme de pouvoir. L’épouse légitime d’un homme de pouvoir, et d’aspirations démesurées. Enfermée dans une cage dorée durant son enfance, puis de son adolescence, par la famille Motti – cette famille puissante issue de l’ancienne aristocratie, propriétaire de d’un groupuscule de mines, dans un coin reculé de la galaxie. Puis enfermée durant ses premières années d’adulte dans un manoir à Port Tarkin, – une ville baptisée en l’honneur de son dévoué mari – une fois son mariage célébré. Et enfin, cloîtrée entre les murs froids d’un appartement luxueux dans la plus haute tour résidentielle de Coruscant City, lorsque son vénérable mari devint le deuxième homme de l’Empire galactique. Le Grand Moff Tarkin. Un homme dont elle est follement, éperdument, obsessivement éprise. Quoiqu’il puisse faire, quoiqu’il puisse dire. Elle lui est fidèle, envers et malgré tout. Elle lui donne sa vie, son corps, son âme et plus encore, sans la moindre hésitation. Ce que Tarkin veut est parole d’évangile. Wilhuff Tarkin est son monde tout entier. Wilhuff Tarkin n’est plus. Heureusement, selon Pansy Parkinson, qui n'a jamais porté en haute estime l’image dépeinte par Thalassa de son défunt et puissant mari. Malheureusement, pour Thalassa Tarkin, qui se sent véritablement… incomplète.

Comme bien souvent en l’absence de sa soeur, Thalassa s’affaire à quelques correspondances, avec une tasse de thé ou de rooibos, en distribuant des ordres à leurs employés de maison. Étant donné son incroyable superficie, leur demeure a besoin d’être nettoyée du sol au plafond assez régulièrement. Ce n’est pas le travail des jumelles, mais celui des quelques domestiques qu’elles emploient. Pansy et Thalassa occupent un manoir imposant en pierre grise, appartenant historiquement à la famille Tarkin, soit à Thalassa, depuis la disparition de son époux. Du moins… d’après l’histoire que l’île a inventé pour elles. En réalité, les deux femmes ne viennent pas du même monde. L’une vient d’un monde où la magie existe, l’autre où la guerre se livre dans la galaxie à coup de sabres lasers et de vaisseaux imprenables. L’île a réalisé une incroyable reproduction du véritable manoir Tarkin de Phelarion sur un coin de Baker Street Avenue. « Lady Tarkin ? » appelle une voix, toute menue et timide. Une jeune fille, employée dans les cuisines s’avance prudemment de la figure aristocratique de Thalassa Tarkin, celle-ci est élégamment installée sur un canapé en cuir couleur crème, avec une tasse entre ses doigts fins, parfaitement manucurés. « Vous désirez quelque chose, ou puis-je enfin prendre congé pour l’après-midi ? » s’enquit-elle, une pointe d’anxiété dans l’intonation de sa voix cristalline. « Enfin, dites-vous ? » répète Thalassa, en prenant soin d’articuler ses mots avec un léger accent originaire de Phelarion. Thalassa relève la tête du contenu ambré de sa tasse, cessant presque aussitôt d’admirer son reflet. « Je… Ce n’est pas dans ce sens-là que je voulais l’entendre, mais… » proteste l’employée. Thalassa lève alors sa main, en délicatesse. La collectionneuse d'arts est d'une humeur massacrante depuis des jours. L’interpellée s’interrompe brutalement. Elle craint le pire, mais Thalassa n’est pas le genre de femme à crier, insulter. C’est une grande dame, qui a appris très tôt à camoufler la force de ses émotions. Elle arbore une mine froide et condescendante. « C’est toutefois ce que vous venez de me dire, très chère. Quel dommage que vous rencontriez des difficultés à vous souvenir des choses qui sortent de votre bouche. Dois-je déduire une partie de votre salaire en représailles ? Dois-je prendre rendez-vous chez un neurologue pour vous ? » Elle soupire. L’employée se tend, prête à recevoir sa lettre de démission. Lady Tarkin ne conserve bien souvent pas les mêmes employés de maison. Elle les renvoie avec élégance au moindre faux-pas, ou mot en trop. Pansy doit bien souvent calmer les colères froides de l’aristocrate pour ne pas se retrouver sans le moindre domestique pour satisfaire à leurs caprices. « Qu’importe… Laissez-moi pour la journée. Nous en reparlerons demain. » murmure Thalassa, en couvant son interlocutrice de ses beaux yeux noisette, durs et exigeants. Demain. Elle lui offre une seconde chance. Ce n’est pas donné à tout le monde – Thalassa est bien coulante ces jours-ci. Depuis la fin tragique de son ami et consœur, Qi’ra Sorrento. Qi’ra et Thalassa viennent toutes deux du même monde. Qi’ra a toujours fait fi des opinions politiques très arrêtées et conservatrices de l’impérialiste, pour mettre en avant ses qualités. Thalassa en possède un certain nombre. Elle n’est pas seulement une aristocrate cruelle et glaciale, épouse d’un Grand Moff, fervente admiratrice des œuvres de l’Empire Palpatine.

Alors que l’employée bredouille quelques remerciements, son interlocutrice demeure indifférente à l’étalage de ces courbettes. Ce n’est qu’une fois seule dans l’immense salon décoré avec goût, que Thalassa Tarkin relâche son masque froid et arrogant. Une larme roule au coin de sa joue, sans qu’elle ne puisse la retenir. Une larme sincère, brûlante. Pour Qi’ra. Thalassa inspire alors de profondes bouffées d’air pour calmer les battements chaotiques de son palpitant. Son rythme s’accélère dangereusement. La dernière fois qu’elle s’est retrouvée dans un état de profond chagrin, c’est le jour cruel où elle a enterré le cercueil vide de son mari sur Phelarion. Wilhuff ayant été tué à bord de l’Etoile de la Mort, son cadavre n’a jamais pu être retrouvé – il a été pulvérisé intégralement, réduit en poussières dans une galaxie parcourue d’étoiles scintillantes et de planètes. Un souvenir macabre faisant écho aux pires épreuves de son existence, dont la mort de son fils, Garoche, avant celui de son mari, et maintenant Qi’ra. Tout ce sang versé, ces enterrements, ces mots qui n’ont jamais pu être exprimés aux principaux intéressés avant leur disparition tragique. Thalassa a eu tant de choses à dire à Garoche avant de le perdre. Quel merveilleux fils il a été – l’amour de sa vie. Le deuxième homme de sa vie. Sa chair et son sang. Le sien, surtout. Celui de Wilhuff. Lorsque son mari est parti de sa vie, elle a éprouvé la même douleur. Il y a eu tant de choses qu’elle a voulu dire à Wilhuff. Et là, une fois encore, Qi’ra s’en va sans qu’elle ne puisse lui dire à quel point sa collaboration, mais surtout son amitié l’a touchée. A quel point elle n’a jamais cru être capable de s’entendre avec une femme comme Qi’ra Sorrento. Loin d’être une rebelle, Qi’ra est une révolutionnaire, une indépendante, elle n’obéit qu’à ses propres intérêts avant tout. Qi’ra n’est pas une « femme bien à fréquenter » pour une femme de haut dignitaire impérial. Dans son monde, son mari l’aurait sans doute dissuadé de côtoyer une contrebandière dans son genre. (non mais au secours) Qi’ra est la preuve que deux femmes que la guerre oppose peuvent nouer une solide collaboration, et une amitié sincère, désintéressée. Il s’agit là d’une leçon de vie pour l’épouse de Wilhuff Tarkin. Une leçon qu’elle aura grand plaisir d’expérimenter une seconde fois, d’ici quelques minutes.

Thalassa repose ensuite une tasse relativement large, contenant encore un peu de rooibos aux épices douces et aux amandes, sur une élégante soucoupe en porcelaine au centre de la table basse en marbre. Une minute passe, pendant laquelle elle observe son reflet dans le rooibos. Son reflet déformé, grossier et coloré. Quelque chose lui renvoie violemment sa situation d’amie éplorée. Elle se livre d’un coup à une crise silencieuse de sanglots, entrecoupés de hoquets, qu’elle tente de camoufler en plaquant la paume de sa main contre sa bouche pulpeuse. Elle ne refoule plus ses larmes, lesquelles continuent de couler, jusqu’à la déshydratation de son corps tremblant. Ce n’est qu’au bout d’une dizaine de minutes, que l’aristocrate parvient à retrouver son calme olympien. Cela fait du bien de craquer par moments. Surtout pour une personne si glacée, qui a tendance à intérioriser chacune de ses émotions et de ses détresses, à fuir les sentiments comme la peste. Thalassa Tarkin pleure, véritablement. Elle pleure son amie, durant de longues minutes. Elle pleure l’absence de son fils, mort depuis des années. Elle pleure enfin la disparition de son époux, Wilhuff, son phare dans la nuit noire. Il lui manque atrocement. Ses mots durs et son regard glacé, mais Ô combien intense, bercent encore ses songes, la réconfortent la nuit.

Au bout d’un moment, elle s’arrête. Un léger bruit résonne entre les murs de son salon. Quelqu’un vient de cogner à la porte. Se croyant définitivement seule, Thalassa est contrainte d’essuyer ses larmes discrètement pour revêtir son plus beau masque cordial, avant d’aller ouvrir la porte principale de son manoir d'une démarche presque trop travaillée, l’une de ses mains couverte de bijoux excessivement tremblante. (elle n'a pas l'habitude d'aller ouvrir les portes) Lorsque le visage de l’ancienne Reine de Naboo s’impose à sa vue, Thalassa Tarkin perçoit cette intrusion comme une gifle magistrale. Elle en regrette même durant une fraction de seconde d’avoir ouvert la porte pour se confronter au regard décidé, digne, mais coupable de Padmé Amidala. Et voilà qu’elle parle, qu’elle se présente. Thalassa Tarkin reste interdite. Elle se retient de lui claquer froidement une pique désagréable, du genre « Je sais qui vous êtes, Majesté. » ou bien encore « Me pensez-vous complètement stupide pour ignorer le visage de celle qui a provoqué la chute de l’un des plus forts guerriers Siths au service de l’Empereur ? ». Elle est capable de l’atomiser d’une simple phrase, de la pulvériser d’un regard supérieur, mais ne le fait pas. Au lieu de cela, Thalassa écoute les tentatives vaines de l’ancienne reine de gagner un peu de son temps. Jusqu’à maintenant, la femme de Wilhuff Tarkin arbore une mine hautaine, en ayant même logé l’une de ses mains sur ses hanches gracieuses, en signe de supériorité évidente. Elle s’efforce d’écraser par la force de son charisme son interlocutrice, comme bien souvent, devant ses rivales de l’aristocratie. Thalassa est consciente de son potentiel, de son charme magnétique et du pouvoir de son nom de famille. Elle use et abuse de manières, de regards froids et condescendants, de moue dédaigneuse pour imposer sa présence au sommet du panier. Elle est et doit demeurer la seule et unique beauté aristocratique dans toute la galaxie. (c’est blanche neige et les sept nains dans la galaxie) La seule fleur du mal.  Le silence, voilà tout ce que Lady Tarkin offre en réponse aux sollicitations de Padmé Amidala. Un silence froid. Elle réfléchit activement à la manière la plus correcte et gracieuse de l’envoyer balader, de lui signaler que sa présence n’est pas tolérée en ce lieu. Thalassa rassemble son courage, elle entrouvre ses lèvres peintes dans un très beau rouge noir, poche de la couleur du sang. Aucun son n’en ressort toutefois. Parce que Padmé vient de dire exactement ce qu’il faut pour porter le coup fatal à la statue de cire qu’est Thalassa Tarkin. Lorsque le prénom de Qi’ra s’échappe de ses lèvres, c’est une première faille dans la glace. Le regard noisette de Thalassa Tarkin se brise presque instantanément. Un léger voile humide, d’eau cristalline, vient recouvrir ses orbes qui furent jusqu’à il y a quelques minutes si cruels et haineux. Padmé Amidala représente la voix de la résistance. Tout ce qu’elle exècre du fait de sa nature de femme d’un haut dignitaire de l’Empire galactique, convaincue de la doctrine despotique et autoritaire d’une brochette de fous furieux mégalomanes. Thalassa fut même à deux doigts de lui claquer la porte au nez, avant d’entendre ce prénom qui résonne à ses oreilles comme une plainte douloureuse. Qi’ra Sorrento. Cette femme d’une rare élégance – parce que malgré toute l’animosité qu’elle lui inspire, Thalassa est forcée de reconnaître son incroyable beauté – affirme connaître Qi’ra. Elle désire lui parler de la défunte, en justifiant sa « démarche cavalière » par le fait d’être la compagne de son terrible assassin. Ce foutu clown.

Quelque chose se passe alors en Thalassa Tarkin. Elle hésite entre la gifler, et son animosité soudaine se pressent très clairement. Une aura dangereuse émane d’elle, presque menaçante. Ses doigts délicats tremblent dans son dos, alors qu’elle lève lentement sa main vers un coin de porte, en voulant créer un passage pour deux personnes. Au lieu de frapper Padmé avec dignité, de l’envoyer au loin, elle lui ouvre la porte en silence. Dans l’absence des mots, et malgré la dureté ou la cruauté de son regard, elle lui fait une bien étrange proposition. « Discutons-en à l’intérieur. » murmure-t-elle froidement en n’osant se confronter au regard ardent de son interlocutrice. Thalassa s’éloigne enfin, pour laisser passer l’ancienne reine. Que s’est-il passé clairement ? Elle a lu toute la détresse dans les yeux de Padmé Amidala – la fatigue et la culpabilité dans ses cernes ou ses traits tirés. Quelque part, cela lui a rappelé ses propres dilemmes. Mariée à un homme cruel, qui brise des vies humaines au nom d’une curieuse doctrine totalitaire. Padmé a connu cette dualité. Engagée dans une relation avec un assassin. Deux femmes importantes, belles et de bonne famille, éprises de deux assassins, chacun avec ses propres méthodes de fonctionnement. Le Joker est un bandit, alors que le Grand Moff est un bourreau. En longeant les murs du vestibule jusqu’au salon dans laquelle elle s’est tenue quelques minutes plus tôt, Thalassa époussète la robe qu’elle porte au niveau de ses hanches. Une robe noire fourreau, très élégante. De marque italienne. Dolce&Gabbana. Une petite ceinture en cuir rouge à sa taille écrase ses poumons, alors que le sang se met tambouriner dans ses oreilles. « Jean. » appelle Lady Tarkin, d’une voix étonnamment douce, en agitant une petite clochette argentée qui se trouve sur une table d’appoint, près du canapé. (je pleure) Au bout de quelques minutes, l’appelée fait une apparition timide dans le grand salon du manoir Tarkin. « Vous m’avez demandé, Lady Tarkin ? » On perçoit une pointe de crainte dans le son de sa voix. Elle craint sûrement que Thalassa Tarkin ait changé d’avis au bout de quinze minutes. Ce n’est pas le cas. Thalassa espère simplement bénéficier de ses services auprès de son invitée. Elle sait que Jean a demandé à partir relativement tôt, et qu’elle lui a d’ailleurs accordé son après-midi de congé quelques minutes plus tôt, mais elle n’en a rien à faire. Il lui faut une employée pour assurer le service. Padmé Amidala n’est pas n’importe quelle invitée. C’est une ancienne Reine de la planète Naboo. Malgré les opinions politiques divergentes qu’elles se portent, Thalassa désire lui faire bonne impression en cette sombre période de deuil. Quelque part dans le ciel ou dans l’au-delà, le regard impitoyablement dur de son époux observe ses moindres faits et gestes. (et pas seulement dans le ciel si tu veux mon avis…) Thalassa ne peut décemment pas le décevoir en n’exprimant pas toute la dignité d’une femme de son rang, de sa prestance. Padmé est une invitée de marque, elle doit donc être traitée comme tel, avec tous les égards dus à une figure de la royauté. Le service doit être impeccable. Plus que cela, il doit être parfait. Wilhuff Tarkin exige toujours la perfection. Thalassa Tarkin est son miroir. Jean restera cette après-midi, quoi qu’elle ait prévu – un enterrement, un mariage, un baptême, une simple sortie ou un rendez-vous médical compliqué, qu’importe, tous ses projets doivent être sur-le-champ avortés. Thalassa est sincèrement indifférente aux aléas de la vie ou même aux besoins de ses employés, qu'elle assimile bien plus à des esclaves qu'à de véritables êtres doués d'envies et de raison. (mais la saloperiiiiiie)

« Ah. Vous êtes encore là. Je m’inquiétais. »
Non, pas vraiment. Elle offre une mine étrangement doucereuse selon la jeune employée, qui s’est entre temps changée, mais n’a pas terminé de préparer ses affaires avant de prendre son après-midi de libre. « Oui, je… » Thalassa ne lui laisse même pas le temps de terminer sa phase. Elle reprend, avec légèreté, tout en s’installant sur le canapé crème, en face de Padmé. Elle ne croise pas les jambes, et les gardent légèrement sur le côté, pressées l’une contre l’autre. Ses mains sont à plat sur ses cuisses, posées contre le tissu de sa robe en cachemire noir corbeau. « Je reçois une invitée de marque. J’aurais espéré que vous auriez pu assurer le service de thé et de douceurs. Au moins pour une heure supplémentaire. Vous pourrez quitter le manoir vers seize heures, vous avez ma parole. » La parole d’un membre de la famille Tarkin n’est toutefois pas un gage de fiabilité. « B… Bien. Je vous apporte le nécessaire dans quelques minutes. Dois-je me rhabiller entre temps ? » Thalassa hausse gracieusement les épaules, en conservant son port altier, même dans cette circonstance. (drama queen is here sweetie) « Un tablier fera l’affaire. Mademoiselle Amidala ne prévoit pas de rester toute l’après-midi. N’est-ce pas ? » souffle-t-elle en adressant un discret regard à son interlocutrice, apparemment mal à l’aise. La nervosité qui s’échappe des pores de l’ancienne Reine de Naboo est flagrante, et quelque part, cela réjouit fortement l’épouse du Grand Moff. Elle n’éprouve pour son interlocutrice que des sentiments mitigés, profondément violents. Une part d’elle rêve de l’étrangler entre ses mains manucurées d’un très beau rouge sang, Une autre part d’elle désire en apprendre plus sur les circonstances exactes du décès macabre de Qi’ra. C’est la part de curiosité qui l’a emportée aujourd’hui, en lui offrant l’entrée de son manoir. Thalassa offre l’hospitalité à une ancienne Reine de Naboo par principe, son cœur glacé n’est qu’amertume et ressentiment.

Un long silence gênant s’installe entre les deux aristocrates, alors que Jean vient de s’en aller en cuisines préparer un plateau avec une théière fumante, de la vaisselle en porcelaine aux motifs floraux, accompagnées de quelques pâtisseries. Thalassa profite de l’absence de l’employée pour « réchauffer » quelque peu l’atmosphère de son léger rire cristallin. « Jean, c’est son prénom. Il se prononce « Jane ». Surprenant pour une demoiselle, n’est-ce pas ? » se moque-t-elle en souriant largement, cherchant à créer une bulle d’intimité. « Elle travaille efficacement. Il est rare de trouver des employées aussi volontaires de nos jours. Je pense, qu’en tant qu’ancienne reine, vous comprenez parfaitement la problématique. » conclut Thalassa, forte dans l’art de la conversation et des banalités. Pleine d'hypocrisie et d'arrogance, l'ex impériale se délecte du fait d'avoir des petites mains à son service comme celles de la servante. Des petites mains qui répondent au doigt et à l'oeil au moindre de ses caprices. Elle marque un blanc, pendant lequel ses deux orbes scrutent dans le moindre détail toute expression ou faille dans la silhouette élégante et pure de Padmé Amidala. Encore une fois, elle est forcée d’admettre sa grande beauté, un charme naturel se dégage de sa personne. Une autorité, également. Une autorité bien différente de celle de Lady Tarkin, qui est muée par la crainte et le sadisme. Celle de Padmé Amidala est compatissante, naturelle et chaude. Elle est le feu, alors que Thalassa Tarkin incarne la glace. C’est un chant entre elles, un chant du feu et de la glace. Tout est sa faute, c’est la faute de cette satanée traîtresse, s’insurge-t-elle intérieurement – en s’efforçant de dissimuler l’ampleur de sa haine, de sa colère. Thalassa conserve une expression faciale fermée, glaciale et indifférente. Le menton légèrement relevé, les lèvres plissées en une moue boudeuse. On lui a appris à masquer ses véritables émotions, malgré la douleur ou la provocation. Alors, Thalassa se montre aussi digne qu’une porteuse du titre royal. Le dos droit et le regard fier, elle capture les beaux iris de son « amie d’un jour » de ses propres orbes.

« Je connais votre réputation, elle vous précède… Majesté. »
souffle Thalassa, avec une pointe d’ironie en fin de phrase. Un rictus se dessine au coin de ses lèvres colorées. Thalassa s’exprime posément, avec clarté et douceur. Un bien étrange contraste, lorsqu’on se met à faire la lecture de son cœur en sang devant l’amante du meurtrier de son amie. « Votre histoire personnelle a fait couler beaucoup d’encre dans toute la galaxie. J’ai toujours regretté une chose, c’est de n’avoir pu faire votre rencontre de votre vivant. Me voilà bénie par les étoiles de la galaxie. » Ce n’est pas un mensonge. Malgré leurs différences politiques, Padmé Amidala incarne un véritable mythe. Thalassa a bien souvent voulu croiser sa route, en l’espace de quelques échanges, sans avoir pu s’offrir le luxe d’une discussion avant sa mort prématurée. « Revenons à l’essentiel. » Plantons le décor, oui. Thalassa ferme les yeux durant quelques secondes, afin de se donner le courage nécessaire pour conserver son « poker face » le plus longtemps possible. Sans hypocrisie. Thalassa est prête à entendre ce qui doit être prononcé. Comme si on enlève un pansement sans anesthésie. D’un coup sec. Douloureux mais efficace. « Vous vouliez me parler de Qi’ra Sorrento et de votre… amant. Je vous écoute. » Thalassa laisse son dos retombe contre le dossier de son canapé, sans jamais rompre le contact visuel entre elles. Leurs yeux luisent d’une bien étrange lueur – un feu ardent. L’une du fait du poids de la culpabilité, l’autre du fait de la colère brûlante qu’elle réprime si férocement en son être pour l’empêcher d’exploser.

below the sun



« sometimes i feel i've got to run away. i've got to get away from the pain you drive into the heart of me. this tainted love you've given. i give you all a girl could give you. take my tears and that's not nearly all. to make things right, you need someone to hold you tight, and you think love is to pray. i love you though you hurt me so. » (tainted lovesoft cell) •• LADY TARKIN.
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(abandonné) I owe you an apology · Part I ✧ Padmé & Thalassa
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