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Lun 24 Oct - 15:06
Morphée
La porte s’est refermée sur leur chambre conjugale, et tout à coup, tout a changé. Cette pièce n’est pas sa chambre, leur chambre. Des murs nus, sans fenêtre, et pas de meuble si ce n’est l’immense lit kings size au matelas moelleux et confortable au cœur de la pièce à peine éclairée par quelques luminaires au plafond répandant au sol une lueur tamisée… Tarkin fait dans le luxueux, le dépouillé, pas dans l’ostentatoire, certes, mais il ne reconnaît pas pour autant cet endroit. Et il ne comprend pas. Il sait qu’il est bien chez lui, dans son imposante demeure de Racoon Square, mais jamais il n’a mis les pieds dans cet endroit auparavant. Face à quelque chose qu’il ne comprend pas, le premier réflexe de cet homme froid et calculateur n’est pas la rage violente et vibrante mais la colère contenue, qui n’est guère plus enviable. Wilhuff Tarkin est tel un volcan proche de l’éruption. Il scrute chaque détail de la pièce et fait le choix d’en sortir presque aussitôt. La main appuyée sur la poignée de la porte. Il tente une première fois. Une seconde. Il évite copieusement le regard de Thalassa… son digne époux incapable de venir à bout d’une simple porte lui semble frôler de trop près l’humiliation la plus stricte et la plus déplaisante. Il tente une première fois. Une seconde. Rien ne se passe… Une troisième, une voix se répand dans l’espace de la pièce. Elle ne semble pas provenir d’un quelconque haut-parleur, ni de leurs propres portables. Non, cette voix semble émaner d’une tierce personne, invisible, qui se tiendrait à quelques centimètres seulement de leurs oreilles. « Il est inutile de chercher à partir. » La voix et profonde, doucereuse, elle d’office sur Tarkin un étrange effet hypnotique qui l’apaise au moment où il devrait, bien au contraire, se sentir plus agacé que jamais. « Cette porte restera fermée jusqu’à demain matin. » Tarkin tourne son regard vers Thalassa. L’espace d’un instant, il se demande s’il a une hallucination, mais la lueur dans son regard, l’expression de son visage en disent long sur sa propre circonspection. Elle entend, tout comme lui… et dans le même temps, la part la plus rationnelle de son esprit des plus cartésiens part déjà à la conquête d’explications ne serait-ce qu’un peu plus logique. Sa tête et ses paupières sont lourds, très lourds… peut-être se trouve-t-il dans un de ses états de semi-sommeil, quand on ne sait plus trop distinguer le rêve de la réalité… ? Seulement, il ne doit pas s’endormir, il ne le faut surtout pas. S’il meurt, il se condamne. Purement et simplement.
C’est ce que la voix leur répète, leur susurre à l’oreille de cette voix toujours plus hypnotique. La voix les prévient. Dormir signera leur perte, entraînera leur arrêt de mort, de leurs songes s’échappera la créature, et alors, leurs pires cauchemars prendront corps et les dévoreront tout entier… Tarkin cherche à débusquer le propriétaire de cette satanée voix, il va jusqu’à le rechercher sous le lit qui pourtant ne saurait en aucun cas dissimuler le moindre être humain… Ils sont bel et bien seuls tous les deux, et la voix ne s’exprime plus… comme si discuter de tout ceci avec Thalassa devait rendre leur situation beaucoup trop réelle, il s’empêche de préciser le sujet avec elle. A la place, il force une fois de plus sur la poignet de la porte dans l’attente d’un résultat qui n’advient toujours pas, avant de sondes les murs du bout des doigts, en quête d’un indice, de quelque chose. Etrange comme chacun de ses pas, dans cette chambre d’une quinzaine de mètres carrés à peine, l’épuisent au-delà du raisonnable. Ce n’est qu’après avoir laissé s’écouler un temps raisonnablement long qu’il consent à s’asseoir sur le lit… Il réprime un soupir de satisfaction en découvrant comme le matelas épouse parfaitement la forme de son corps… il serait terriblement tentant, et terriblement satisfaisant de s’y allonger de tout son long, et de juste fermer les yeux…
"Tout ceci est ridicule", soupire-t-il plus à sa propre attention qu’à celle de sa compagne, tentant une fois de plus de n’exprimer que la part la plus rationnelle de sa personnalité. Oui, tout ceci est ridicule, mais il y croit sans doute un peu, puisqu’il veut à présent se résoudre à ne surtout pas s’abandonner aux bras de Morphée.
Il désigne d’un geste la place libre à ses côtés et invite prestement son épouse à s’asseoir à côté de lui. Dans le silence, et dans la semi-obscurité, il la contemple. Sublime, élégante… séduisante. Il la veut. Il la veut depuis plusieurs longues minutes déjà dépensées en conversations insipides, avec à l’esprit la seule pensée de la façon dont ils occuperaient le reste de leur nuit tous les deux. Depuis qu’il a eu vent de la liaison entre Thalassa et cet abruti d’Orson Krennic, les émotions qu’elle lui inspire sont plus contrastées que jamais, partagées entre la rage sourde, l’envie de lui faire payer cet affront, et le besoin possessif de prouver plus que jamais ce qui n’aurait jamais dû faire l’ombre d’un doute : Thalassa est à lui et à personne d’autre. Il la veut autant qu’il l’aime. Il lui en veut autant qu’il l’adore. Il veut l’embrasser et la briser tout en même temps, et des émotions si contrastées ne sauraient mieux s’exprimer que dans des draps en satin, dans leur couche matrimoniale. Il l’a entraînée dans ce qu’il croyait être sa chambre parce qu’il voulait la posséder avec cette rage amoureuse qu’il ne lui avait probablement jamais adressée en plusieurs dizaines d’années de mariage… L’atmosphère a changé, les circonstances échappent à leur contrôle. Mais ce qu’il ressent quand il pose les yeux sur elle, en revanche… ce sentiment-là demeure immuable.
"Quelle importance que ce petit manège…", dit-il en glissant ses doigts au creux de la nuque de son épouse. Tout en continuant de parler, il dézippe sa robe afin d’accéder à la peau lisse de son dos, qu’il marque du bout de ses ongles et de la pulpe de ses doigts. "Je n’avais pas l’intention de te laisser dormir cette nuit dans tous les cas."
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Thalassa Tarkin
▿ Ton univers : Star Wars Légendes
▿ Date de naissance : 16/08/1992
▿ Age : 32
▿ Métier : Officiellement ▴ Rentière, mécène, collectionneuse d'oeuvres d'art — Officieusement ▴ Trempe dans des affaires louches depuis le décès de la cheffe de bande Qi'ra Sorrento. Elle a repris les rennes du business.
▿ Quartier : Raccoon Square, dans la riche demeure de son époux le Grand Moff Tarkin
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••• ❝ She loved him with obsessive devotion, hated him with a barely controlled fury. Her husband. For better and worse. ❞
•••
▿ We love you. We’re listening, and learning from our faults. We make an offering to end our suffering. We bow down willing on bended knee. For your almighty prophecy. ▿
▿ Feel the sickness the pain inside you, and throw it on the fire. Collect your fears and the sins you hide. Burnthem on the pyre. ▿
▿ I accept, I repent, I confess, I ascend, I consent, I obey, I cleanse, I prey. ▿
▿ I’m not afraid of your power. Love let reign over me. ▿
▿ Autre(s) compte(s) : Shérif de Nottingham ▿ Cutler Beckett ▿ Orion Black ▿ Orson Krennic ▿ Nolan Sorrento ▿ Sheev Palpatine ▿ Celia St. James ▿ Sauron ▿ Perséphone ▿ Amora
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— ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ —
❝ i've been exiled, persecuted. left alone with no defense. when i think of what that brute did i get a little tense. but i dream a dream so pretty. that i don't feel so depressed. it soothes my inner kitty, and it helps me get some rest. ❞
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❝ the past i've tried forgetting,
and my foes i could forgive,
trouble is, i knows it's petty,
but i hate to let them live. ❞
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❝ the melody of angry growls,
a counterpoint of painful howls,
a symphony of death, oh my!
that's my lullaby. ❞
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❝ the pounding of the drums of war. the joy of vengeance. ❞
—⥼ ※ ⥽—
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❝ i can hear the cheering. ❞
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❝ payback time is nearing, and then our flag will fly against a blood-red sky, that's my lullaby. ❞
▴ Wilhuff Tarkin (AU-1) ⋄ MAJ - 27/11 ⋄ Thalassa est mariée à l'Empereur Sheev Palpatine ▴ Liaison dangereuse entre Wilhuff et Thalassa
▴ Wilhuff Tarkin (AU-2) ⋄ MAJ - 23/02 ⋄ Thalassa est mariée à Wilhuff Tarkin ▴ Thalassa a une liaison amoureuse avec Orson Krennic ▴ Wilhuff les surprend ensemble
▴ Wilhuff Tarkin (AU-3) ⋄ MAJ - 23/02 ⋄ Espionnage ▴ Thalassa défend la cause rebelle ▴ Chantage
▴ Wilhuff Tarkin (AU-4) ⋄ MAJ - 23/02 ⋄ Thalassa est une rebelle de l'Empire ▴ Kidnapping ▴ Elle est offerte en cadeau au nouveau Grand Moff Tarkin
▴ Wilhuff Tarkin (AU-5) ⋄ MAJ - 23/02 ⋄ Post-Bataille d'Endor ▴ Thalassa s'est mariée à un général de la Rébellion ▴ Wilhuff est un prisonnier politique ▴ Thalassa veut sauver Wilhuff
▴ [url=]Wilhuff Tarkin[/url] (AU-6) ⋄ MAJ - 27/11 ⋄ AU!Moderne ▴ Thalassa est mariée à Krennic ▴ Milieu juridique ▴ Wilhuff convoite Thalassa ▴ Chantage ▴ Malversations financières ▴ Tarkin & Krennic sont les associés seniors d'un gros cabinet d'avocats
▴ Wilhuff Tarkin (AU-7) ⋄ MAJ - 15/02 ⋄ -14 BBY ▴ Thalassa est une figure de proue de la rebellion ▴ Thalassa est la nouvelle Princesse Leïa ▴ Complots
“Tales of an endless heart. Cursed is the fool who's willing. Can't change the way we are. One kiss away from killing. Don't you say, don't you say it. One breath, it'll just break it, so shut your mouth and run me like a river. Shut your mouth, baby, stand and deliver. Holy hands, will they make me a sinner? Choke this love 'til the veins start to shiver. One last breath 'til the tears start to wither. Like a river, like a river. ▴ ( river -- bishop briggs) ✧ @Wilhuff Tarkin
31 OCTOBRE 2022 – CHAMBRE DES TARKIN, DANS UNE RÉALITÉ ALTÉRÉE.
Rien n’est comme avant, non. Tout a changé. Ce n’est pas seulement la chambre conjugale, située au dernier étage d’une riche demeure à Raccoon Square qui est métamorphosée. C’est leur relation qui est différente maintenant. Depuis que la vérité a éclaté sur sa liaison avec l’ex-directeur Orson Krennic, l’aristocrate de Phelarion croit avoir décelé des failles dans la rigidité émotionnelle de son vénérable et digne époux. Wilhuff Tarkin est différent. Wilhuff Tarkin la traite différemment, mais toujours avec froideur et dureté. Sévérité, même, par moments. Quelque chose est toutefois différent dans son angle d’approche, probablement que sa liaison a dévoilé des besoins encore insoupçonnés entre eux. Lorsque son plus grand et noir secret a explosé au grand jour, Lady Tarkin a bien cru voir sa dernière heure arriver. Wilhuff fut à deux doigts de la quitter. Une crainte méritée. Ne s’est-elle pas comportée en véritable moins que rien, après tout ? Une vraie salope. Son pire ennemi, son meilleur rival. Elle a choisi le pire amant de toute cette foutue île. Orson est le choix le plus simple. Orson lui rappelle son digne époux, en certains aspects. Wilhuff ne l’a pas compris, mais qu’importe. Maintenant que son secret est découvert, la dynamique de leur relation ne peut continuer ainsi. Wilhuff a accepté de rester à ses côtés. Wilhuff lui a « pardonné ». Le pense-t-elle, tout du moins. Elle veut désespérément croire en un pardon, et surtout une chance d’être heureuse, maintenant qu’il est revenu d’entre les morts. C’est une seconde chance pour lui, mais également pour elle. Pour eux.
Avant que l’atmosphère ne s’assombrisse, que la température de l’air ne chute de plusieurs degrés, cette soirée a tout de « la soirée ». Une soirée digne de retrouvailles entre un mari et sa femme. Après une longue absence et des épreuves difficiles. Comme Ulysse qui rentre auprès de Pénélope et de son fils Télémaque. Cette soirée est parfaite. Après son retour, après l’affaire de Krennic, après leurs bonnes résolutions. Thalassa est prête pour retrouver son mari. Vraiment le retrouver. Juste eux. Plus de secrets, plus de non-dits. Tout a explosé, la dernière fois. Elle a partagé ce qui pèse lourdement depuis toutes ces années, elle lui a confié la force et le désespoir d’un amour supposément unilatéral. Tarkin l’a surprise. Vraiment surprise. Alors maintenant, Thalassa Tarkin veut croire que leur relation est sur le point de se transformer. Positivement. Ils iront mieux. Thalassa et Wilhuff reconstruiront leur relation sur les cendres de tous leurs échecs, de toutes leurs déceptions, et surtout de leurs deuils. Garoche. La chair de leur sang. Thalassa repense souvent à lui, bien trop, à vrai dire. L’idée de perdre un morceau de Wilhuff, son digne époux, est un véritable crève-cœur. Garoche a toujours été une extension de Wilhuff Tarkin. Maintenant… Il n’y a plus aucun héritier. Parfois, elle se demande si Wilhuff espère un autre enfant, est-ce qu’il attend un nouvel héritier. Elle est capable de tout lui donner. Elle lui donnera tout, s’il le lui ordonne. Elle l’aime avec désespoir, passion et folie. Elle l’aime au point de renier sa propre vie. Wilhuff Tarkin est dans sa chair, dans son âme, dans son sang.
« Wilhuff, mon amour, que se passe-t-il ? » interroge-t-elle, en balayant leur chambre de ses beaux yeux de miel. Thalassa guette chaque recoin, traque chaque différence par rapport à leur chambre initiale. « Elle s’est littéralement… métamorphosée. » commente-t-elle, la main plaquée contre ses lèvres pulpeuses. Le mobilier luxueux a disparu, tout comme les peintures, les tentures, les bibelots, tout. Il ne reste qu’une chambre vide, avec un gigantesque lit confortable et une étrange musique qui résonne à leurs oreilles. Elle siffle quelques notes attirantes et aigües, qui lui donnent furieusement envie de fermer les yeux et de se laisser emporter par leur rythme dangereux. Dormir, c’est mourir. Une voix s’exprime. Froide, insidieuse, dans un coin de leur tête. Thalassa pense un instant avoir eu une hallucination. Elle ne dit rien. Elle agite la tête négativement, persuadée que la fatigue la gagne si tôt. Que s’est-il donc passé dans leur chambre ? Est-ce que le reste du manoir est comme ça ? Thalassa fait subitement volte-face, en voulant vérifier par elle-même. Wilhuff semble avoir compris, puisqu’il la précède et essaie d’ouvrir la porte. Une fois, deux fois et même trois fois. Fermée. Elle est fermée à clé, ou du moins, par une force extérieure qui les dépassent tous deux. « Wilhuff, c’est impossible. On ne peut pas être enfermés. Tu as forcément la clé. C’est notre chambre, Wilhuff. Ce doit être une mauvaise plaisanterie, ou un coup de… Peu importe. » Elle ne termine pas sa phrase, car elle ne trouve pas de chute convenable. Qui peut leur vouloir autant de tort ? Toute l’île, peut-être ? Une idée étrange s’immisce alors. De la magie. Elle élude, car la magie n’existe pas. La Force, oui, mais ce n’est pas vraiment de la magie comme ce que les hommes et les femmes de ce monde croient connaître dans leurs livres. Tarkin refuse obstinément de la regarder, apparemment honteux d’être incapable d’ouvrir leur porte avec sa force physique. Il crève de honte, elle le sait. Elle le connaît par cœur. Pour honorer sa virilité, l’aristocrate ne lui fait aucun reproche. Elle ne lui dit rien. Thalassa se retient même de lui demander s’il désire une quelconque aide. L’égo, mais surtout la virilité conservatrice de Wilhuff Tarkin ne laisse place à aucun soutien, et encore moins de la part de sa sublime épouse. Wilhuff Tarkin est profondément machiste. Elle le laisse donc faire, se complaisant dans la position de la demoiselle en détresse. Elle aime son autorité plus que tout. Elle aime être dominée par un homme aussi puissant, brillant et autoritaire. Telle une fanatique, Thalassa Tarkin n’a d’yeux que pour lui.
Tarkin s’agite dans tous les sens, en allant vérifier ici et là dans la pièce. Lui aussi s’inquiète de cette mystérieuse voix qui s’exprime encore une fois en les avertissant de ce qu’ils encourent. Selon elle, ils ne peuvent prendre le risque de dormir. Ils ne peuvent quitter cette chambre avant le lever du soleil. Cette voix est si hypnotique. Thalassa se sent furieusement séduite, cette pensée couvre ses joues pâles d’une teinte écarlate. « Tout ceci est ridicule. » La voix de Wilhuff la ramène brutalement à la réalité. Elle cligne des yeux et fronce les sourcils, réprobatrice. Wilhuff s’éloigne enfin d’elle pour s’asseoir sur ce lit qui n’est pas le leur. Immense, confortable, aux draps blancs. C’est vrai qu’il donne envie. Elle déroule le châle élégant en soie de couleur lavande qu’elle porte autour du cou, pour le poser aux pieds du lit, avant de s’y installer, sous ordre de son mari. Tarkin requiert sa présence à ses côtés. Disposée à le satisfaire, elle dépose sa croupe contre le matelas bien rebondi et terriblement moelleux. Elle le sent qu’il l’observe, dans le silence de l’étrange pièce. Faiblement éclairée que par quelques bougies disséminées ici et là, ils se trouvent tous deux dans une semi-obscurité intrigante. L’air est toujours aussi froid, anormalement pesant entre eux. Thalassa frissonne d’effroi, ses poils se hérissent au passage d’un long frisson de sa nuque jusqu’au bas de ses reins. « Je m’inquiète, Wilhuff. » confesse-t-elle en recherchant son soutien. « Je veux sortir. Fais-nous sortir d’ici. » supplie sa femme, tout en déposant sur ses orbes glacés un regard attendrissant, voilé d’une légère humidité. Thalassa déteste cet endroit inquiétant, qui a tout d’être leur chambre mais qui ne l’est pas. Quant à cette voix… « Cette voix… elle nous veut du mal. » Un nouveau frisson se glisse dans son dos. Ce n’est pas le vent. C’est lui. Wilhuff vient de glisser ses doigts entre les plis vaporeux de sa robe bleu roi. Elle l’écoute, se noie dans ses remarques désinvoltes. Ce manège est sans importance. Wilhuff n’a de toute manière jamais eu l’intention de la laisser trouver le sommeil cette nuit. Elle frissonne encore une fois, puis encore et encore. La pulpe des doigts de son mari le long de son dos, désormais dénudé, lui fait l’effet d’un million de petites aiguilles qui s’enfoncent dans sa chair tendre et sensible. Elle adore sentir ses ongles la mordre doucement, et surtout lentement. Cette lente agonie lui fait perdre toute raison. Wilhuff Tarkin lui fait frôler la folie dans son malheur. Dans cette prison.
« Wilhuff… » murmure-t-elle, à quelques centimètres de son visage. Ils se frôlent, se cherchent, se défient, sans pour autant céder à leurs instincts primaires. Thalassa le sent la désirer, tout comme elle le désire avec l’ardeur d’un feu de forêt. Leurs lèvres sont si proches, au point que leurs nez se touchent par moments. Son souffle chaud se répand sur les joues creusées de son époux. Elle tremble de froid et d’excitation. « Que… comptais-tu me faire ? » poursuit-elle, d’une voix particulièrement chaude et énigmatique. Une lueur de malice scintille dans le fond de ses orbes noisette, mais pas seulement. Le désir est grand, immense. « Je meurs de froid, Wilhuff. » C’est une provocation, que Thalassa illustre par le dépôt de la paume de sa main sur le sommet de la cuisse de son digne époux. Du bout des doigts, Thalassa vient dessiner des cercles invisibles. Lentement. Au même rythme que lui. Elle trace, descend et remonte, sans jamais se risquer vers le point névralgique. Ses doigts glissent dans l’intérieur de sa cuisse, et se mettent même à griffer le pantalon fin de son costume de marque. Elle ne remonte toutefois pas jusqu’à son entrejambe, et se retient d’aller plus loin. Thalassa Tarkin attend de lui qu’il la surprenne, qu’il dévoile cette fameuse rage amoureuse qu’elle pressent qu’il éprouve à son encontre depuis des heures déjà, et peut-être même depuis des jours. « Réchauffe-moi. » souffle-t-elle au bord de ses lèvres, sans céder à la tentation qu’elles représentent. C’est lui qui fera le premier pas. Elle se laisse caresser insidieusement, de plus en plus vicieusement. La nudité de son dos laisse présager tous les délices qu’il s’apprête à lui faire. « J’ai besoin de toi. Comme tu n'as jamais aimé une autre femme avant moi. Je ne suis pas un bibelot en cristal. Je ne suis pas fragile. Je veux m'abandonner complètement à toi. Je veux oublier... ma pudeur. Fais-moi... oublier jusqu'à mon propre nom, jusqu'à mon titre. Oublie la décence, oublie notre éducation. Sois brûlant et dur avec moi. Ce que tu cherchais avec les autres... Je veux que tu me le donnes et que tu oublies à jamais toute envie de t'abandonner avec qui que ce soit d'autre que moi. Je ne veux plus jamais avoir envie de dormir. » Elle lui dit cela avec une pointe de désespoir. Dans ses yeux, on lit de la détermination et un semblant de défiance. Son désir aveugle tous ses sens, et la fait presque implorer d'être prise avec ardeur. Toute la pudeur ou la réserve qu'elle a toujours exprimé en sa compagnie vole aux éclats comme un château de cartes. Elle en a assez. Elle a toujours cru être moins excitante, plus froide que la plupart de ses maîtresses. Pourquoi aurait-il eu besoin d'elles, sinon ? Thalassa se persuade à tort de ne pas être assez pour lui. Trop ennuyante, alors qu'elle est un véritable diamant taillé avec soin par ses mains. Au même moment, sa paume se referme sur le haut de sa cuisse presque comme un avertissement. Elle laisse ses doigts s’enrouler et se figer sur cette dernière. Les palpitations de son cœur redoublent de plus belle, à quelques millimètres du sien. Elle souffle dans sa direction, à deux doigts de rompre les derniers millimètres pour écraser sa bouche sur la sienne et le dévorer cupidement. Ce qu’elle ne fait pas, malgré les tentations. Thalassa est faible, sa lèvre hésitante est toute tremblante. Son corps entier est fébrile, désireux du moindre de ses baisers ou de son touché. Le bout de ses doigts qui se promènent le long de ses omoplates et sur sa colonne vertébrale lui fait lever les yeux au ciel, non d’exaspération, mais de plaisir. Leurs corps sont proches mais demeurent emprisonnés dans cette séparation décente, qu’elle crève d’envie d’exploser. Au diable la décence, les bonnes manières, leur éducation aristocratique rigide et froide. Elle veut qu’il la ravage, qu’il la surprenne, qu’il la fasse frôler la folie. Elle veut qu’il la traite comme toutes ses maîtresses, sans prendre des pincettes. Elle veut lire le désir absolu dans le bleu de ses yeux, comme là maintenant. Plus Thalassa Tarkin se perd dans sa contemplation, et plus elle remarque l’éclat de désir dans ses prunelles, mais ce n’est pas encore suffisant. Thalassa veut lire la dilatation complète de ses pupilles, les flammes danser dans le léger anneau turquoise de ses orbes, le besoin sauvage et viscéral de remplir tous ses désirs primaires. Tarkin est lent, bien trop lent. Tentant, enivrant. C’est une douce torture. S’ils ne doivent pas dormir un seul instant, qu’il prenne les devants sur-le-champ. Qu’il la retourne sur ce lit, qu’il lui enlève ses vêtements, qu’il l’embrasse, qu’il la touche, qu’il la fasse hurler et se perdre aux confins d’un plaisir qu’elle n’a encore jamais côtoyé entre ses bras.
« sometimes i feel i've got to run away. i've got to get away from the pain you drive into the heart of me. this tainted love you've given. i give you all a girl could give you. take my tears and that's not nearly all. to make things right, you need someone to hold you tight, and you think love is to pray. i love you though you hurt me so. » (tainted love ▴ soft cell) •• LADY TARKIN.
Wilhuff Tarkin
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▿ Date de naissance : 17/10/1975
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Mer 9 Nov - 14:46
Morphée
Tarkin n’avouera pas que l’inquiétude de son épouse est totalement partagée. Wilhuff Tarkin est un homme de contrôle, qui ne supporte pas que quoi que ce soit lui échappe. Wilhuff Tarkin est un homme autoritaire et froid, déterminé et avide de tout maîtriser, condition sine qua non à son propre bien-être. De cette situation, il ne maîtrise rien du tout, il n’est pas le marionnettiste mais le pantin. C’est une position qui ne lui est pas coutumière, mais surtout une position qu’il n’apprécie pas le moins du monde. Il déteste se retrouver, il ne supporte pas l’idée qu’un autre, entité qu’il n’est pas en mesure d’identifier, se joue de ses nerfs et de ce pouvoir qu’il veut conserver pour lui-même peu importe les circonstances. Là, il ne sait pas quoi faire, et le désemparement de Thalassa est une torture pour lui car elle vient souligner plus encore son inutilité en la circonstance. Elle lui demande de les faire sortir d’ici, elle les supplie, même, et Tarkin ne demande qu’à le faire, mais il est incapable de donner de réponse favorable aux supplications de son épouse. Il se sent coincé. Littéralement coincé. Et il déteste ça. Pas claustrophobique, pas du genre non plus à céder à la panique, il doit tout de même admettre que cette situation le pousse dans ses retranchements. Et c’est bien parce qu’il ne trouve aucun contrôle sur cette situation qu’il fait le choix de chercher ce contrôle ailleurs, pour ne pas totalement perdre la main. Ce contrôle, il le recherche par conséquent chez son épouse, chez cette femme prête à se plier en quatre pour lui… Sur elle, il pense avoir le plein contrôle… il le souhaite, du moins… son insupportable liaison avec Orson Krennic le lui a prouvé que ce n’était pas si simple.
Alors il occulte cette situation catastrophique pour se focaliser sur elle, et sur elle uniquement, il laisse ses doigts parcourir les courbes de son corps parfait, par-dessus le tissu léger de sa robe élégante. Il peut voir la chair de poule consteller sa peau blanche et rien ne lui plaît davantage que de se savoir capable de lui prodiguer un tel effet. Leurs visages ne sont qu’à quelques infimes centimètres l’un de l’autre, à présent, un seul mouvement de la part de l’un ou de l’autre peut briser cet espace ridicule infime, mais Tarkin prend le plus grand soin d’alimenter cette tension toujours un peu plus. Il peut le sentir, le voir, dans le dilatement de ses pupilles, dans la chaleur de sa peau, dans le rythme de son souffle, quelque chose qui n’est pas seulement dû au froid ambiant : le frisson d’une excitation qu’il ne demande qu’à alimenter par chacun de ses gestes, chacun de ses regards, chacune de ses paroles. Ce qu’il comptait lui faire ? Il ne le dit pas… mais son regard avide en dit définitivement long sur ses intentions. Il veut lui faire tout ce que son éducation et sa présumée décence devrait lui interdire. Il veut explorer avec elle tous ses fantasmes, même les plus inavoués, ces fantasmes qu’elle-même alimente au moment de caresser sa cuisse du bout des doigts, leur offrant de monter le long de sa jambe sans jamais atteindre le point névralgique de son plaisir. Tarkin peut sentir une chaleur vive enflammer son bas-ventre. Il la veut plus que jamais, dans ces circonstances qui exigeraient pourtant qu’il ne perde pas de vue d’autres objectifs, autrement plus urgents. C’est sur une issue, quelle qu’elle soit, qu’elle devrait se focaliser, mais c’est sur elle que se concentre toute son attention, une attention aussi brûlante que perverse.
Son long discours sur ce qu’il devrait lui faire aurait presque tendance à le refroidir, parce qu’il n’aime rien moins que les phrases impératives. Ce n’est pas à elle de décider de ce qu’il fera d’elle, c’est à lui de prendre toutes les décisions. Mais en même temps, la teneur de ses paroles l’excite terriblement. Il pourrait difficilement avoir plus envie d’elle qu’en cet instant. Il n’a jamais eu plus envie d’elle qu’en cet instant. Et il est temps pour lui de prendre ce qui lui est dit. Tarkin garde le silence plusieurs secondes au cours desquelles il se contente de la regarder, de maintenir cette proximité destinée à les mettre à l’épreuve autant l’un que l’autre, à tester leurs envies et leur résistance à l’un comme à l’autre. Ils se toisent et mettent leurs envies et leur impatience à l’épreuve, jusqu’à ce que Tarkin cède enfin. D’un main ferme, il agrippe une poignée de ses cheveux pour l’attirer à lui et l’embrasser avec une force et une vigueur insoupçonnées. Il meurtrit ses lèvres des siennes, de ses dents et de sa langue qui étreint la sienne avec fougue et passion, jusqu’à lui faire manquer d’oxygène. Ce n’est qu’après plusieurs minutes qu’il détache ses lèvres des siennes – mais à peine – pour contempler le fond de ses prunelles voilées d’un évident désir et souffler quelques mots.
"Oh, Thalassa… Tu n’as jamais compris. Ou tu te fais plus idiote que tu ne l’es. Tu n’aurais pas envie que je te donne ce que je cherchais avec les autres. Tu n’es aucune de ces autres. Tu n’es pas unique parce que tu serais fragile et intouchable…" Elle est unique parce qu’il l’aime.
Mais ces mots, il ne les prononce pas. A la place, il se penche au-dessus d’elle jusqu’à la faire basculer sur le matelas confortable et s’installer à califourchon au-dessus d’elle. Ses lèvres repartent à l’assaut des siennes, il l’embrasse avec désir, fureur, pressant son bas-ventre enflé et impatient contre celui de son épouse. D’un geste empressé, brutal, il arrache à Thalassa le tissu de sa robe et pose ses lèvres contre sa gorge, son cou, sa clavicule, goûte à sa peau comme si c’était la toute première fois, jusqu’à écarter la dentelle de son soutien-gorge, du bout des lèvres, puis de sa langue, il effleure, embrasse, lèche, mordille la pointe de son sein, attentif à chaque manifestation de plaisir qu’elle saura exprimer.
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Thalassa Tarkin
▿ Ton univers : Star Wars Légendes
▿ Date de naissance : 16/08/1992
▿ Age : 32
▿ Métier : Officiellement ▴ Rentière, mécène, collectionneuse d'oeuvres d'art — Officieusement ▴ Trempe dans des affaires louches depuis le décès de la cheffe de bande Qi'ra Sorrento. Elle a repris les rennes du business.
▿ Quartier : Raccoon Square, dans la riche demeure de son époux le Grand Moff Tarkin
▿ Côté cœur :
••• ❝ She loved him with obsessive devotion, hated him with a barely controlled fury. Her husband. For better and worse. ❞
•••
▿ We love you. We’re listening, and learning from our faults. We make an offering to end our suffering. We bow down willing on bended knee. For your almighty prophecy. ▿
▿ Feel the sickness the pain inside you, and throw it on the fire. Collect your fears and the sins you hide. Burnthem on the pyre. ▿
▿ I accept, I repent, I confess, I ascend, I consent, I obey, I cleanse, I prey. ▿
▿ I’m not afraid of your power. Love let reign over me. ▿
▿ Autre(s) compte(s) : Shérif de Nottingham ▿ Cutler Beckett ▿ Orion Black ▿ Orson Krennic ▿ Nolan Sorrento ▿ Sheev Palpatine ▿ Celia St. James ▿ Sauron ▿ Perséphone ▿ Amora
▿ Messages : 337
▿ Points : 295
▿ Date d'inscription : 29/04/2022
▿ Notes :
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❝ i've been exiled, persecuted. left alone with no defense. when i think of what that brute did i get a little tense. but i dream a dream so pretty. that i don't feel so depressed. it soothes my inner kitty, and it helps me get some rest. ❞
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❝ the past i've tried forgetting,
and my foes i could forgive,
trouble is, i knows it's petty,
but i hate to let them live. ❞
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❝ the melody of angry growls,
a counterpoint of painful howls,
a symphony of death, oh my!
that's my lullaby. ❞
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❝ the pounding of the drums of war. the joy of vengeance. ❞
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❝ i can hear the cheering. ❞
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❝ payback time is nearing, and then our flag will fly against a blood-red sky, that's my lullaby. ❞
▴ Wilhuff Tarkin (AU-1) ⋄ MAJ - 27/11 ⋄ Thalassa est mariée à l'Empereur Sheev Palpatine ▴ Liaison dangereuse entre Wilhuff et Thalassa
▴ Wilhuff Tarkin (AU-2) ⋄ MAJ - 23/02 ⋄ Thalassa est mariée à Wilhuff Tarkin ▴ Thalassa a une liaison amoureuse avec Orson Krennic ▴ Wilhuff les surprend ensemble
▴ Wilhuff Tarkin (AU-3) ⋄ MAJ - 23/02 ⋄ Espionnage ▴ Thalassa défend la cause rebelle ▴ Chantage
▴ Wilhuff Tarkin (AU-4) ⋄ MAJ - 23/02 ⋄ Thalassa est une rebelle de l'Empire ▴ Kidnapping ▴ Elle est offerte en cadeau au nouveau Grand Moff Tarkin
▴ Wilhuff Tarkin (AU-5) ⋄ MAJ - 23/02 ⋄ Post-Bataille d'Endor ▴ Thalassa s'est mariée à un général de la Rébellion ▴ Wilhuff est un prisonnier politique ▴ Thalassa veut sauver Wilhuff
▴ [url=]Wilhuff Tarkin[/url] (AU-6) ⋄ MAJ - 27/11 ⋄ AU!Moderne ▴ Thalassa est mariée à Krennic ▴ Milieu juridique ▴ Wilhuff convoite Thalassa ▴ Chantage ▴ Malversations financières ▴ Tarkin & Krennic sont les associés seniors d'un gros cabinet d'avocats
▴ Wilhuff Tarkin (AU-7) ⋄ MAJ - 15/02 ⋄ -14 BBY ▴ Thalassa est une figure de proue de la rebellion ▴ Thalassa est la nouvelle Princesse Leïa ▴ Complots
“Tales of an endless heart. Cursed is the fool who's willing. Can't change the way we are. One kiss away from killing. Don't you say, don't you say it. One breath, it'll just break it, so shut your mouth and run me like a river. Shut your mouth, baby, stand and deliver. Holy hands, will they make me a sinner? Choke this love 'til the veins start to shiver. One last breath 'til the tears start to wither. Like a river, like a river. ▴ ( river -- bishop briggs) ✧ @Wilhuff Tarkin
31 OCTOBRE 2022 – CHAMBRE DES TARKIN, DANS UNE RÉALITÉ ALTÉRÉE.
Quel que soit ce maléfice qui les piège dans l’intimité d’une chambre dépourvue de meubles, à l’exception d’un énorme lit confortable aux draps de satin qui sentent bon le jasmin, Thalassa Tarkin se sent reconnaissante, d’une certaine manière, de ce qui leur arrive. Ils ne se sont pas retrouvés seuls, véritablement préoccupés par l’un ou l’autre, depuis très, très longtemps. Là, Thalassa et Wilhuff sont contraint de ne s’intéresser que d’une seule chose : eux. Ils se voient enfin, ils prennent le temps de mettre à nu tous leurs contentieux. Thalassa craque, dévoile ce qui la tourmente, ce qui lacère ses chairs et ce qui fait brûler son bas-ventre. Elle a longtemps cru ne pas suffire aux fantasmes de Wilhuff Tarkin. A ses yeux, c’était la seule raison pour laquelle il s’est entouré de maîtresses, toutes plus serviles, dociles et sulfureuses les unes que les autres. Des dévotes, tout comme elle. Elles ne possédaient pas sa classe, son sang aristocratique, ou sa vivacité d’esprit, mais elles étaient belles et elles avaient des orgasmes grâce à lui. Cela lui suffisait pour la mettre dans des états de jalousie extrême. Thalassa Tarkin n’en a toutefois vraiment jalousie qu’une seule. Natasi Daala. Celle qui est restée plus longtemps que les autres, que Tarkin lui-même a promu Amiral. La première femme Amiral. Cela lui a brisé le cœur, ce jour-là. (JE VEUX UN FB) Et si… et si Tarkin en est tombé amoureux ? Thalassa s’est rongée les sangs à cette époque-là. Quoique puisse dire Wilhuff Tarkin sur la question, la vérité est qu’il s’est détourné de ses draps. C’est la seule vérité qui importe à cette femme possessive et profondément amoureuse. Il ne semble pas d’accord avec son argumentaire. Au lieu de cela, Tarkin sous-entend une certaine… stupidité de sa part. Ou aveuglément. Il prétend qu’elle est unique pour certaines raisons. Certes… mais lesquelles ? « Oh, Thalassa… Tu n’as jamais compris. Ou tu te fais plus idiote que tu ne l’es. Tu n’aurais pas envie que je te donne ce que je cherchais avec les autres. Tu n’es aucune de ces autres. Tu n’es pas unique parce que tu serais fragile et intouchable… » Les propos de Tarkin la laissent sans voix.
Elle l’écoute en silence, et entrouvre les lèvres pour lui rétorquer quelque chose de cinglant, mais il en profite pour prendre les devants entre eux. A peine eut-elle bredouillé un « Wilhuff… » qu’il l’attire à lui, comme une poupée. La prenant finalement au mot, quoiqu’il puisse en penser ou en dire. Il se penche au-dessus d’elle, pour la faire basculer sur le matelas à mémoire de forme. Thalassa savoure la douceur et la dureté de ce lit, Ô combien confortable… Comme lui. Au-dessus d’elle. Il la domine de tout son être. Lorsqu’il presse son bas-ventre enflé contre le sien, elle sent un frisson parcourir sa colonne vertébrale et se mourir dans le bas de ses hanches. Tarkin est en érection. Cette dureté se loge négligemment contre sa cuisse, par-dessus le tissu de sa robe délicate, si fine. Thalassa se cambre avec impatience, en voulant sentir cet organe saillant ne faire qu’un avec sa peau, exploser en elle. Elle l’a dans le sang. Il l’embrasse avec un désir qu’elle ne lui a jamais encore connu. La fureur qu’il exprime dans sa manière de mouvoir ses lippes minces et sévères contre les siennes, gonflées et maquillées lui soulève le cœur. La manière qu’il a de l’embrasser lui fait goûter un plaisir encore inconnu. Interdit. Thalassa répond avec la même ardeur, voire plus. Elle s’est attendue à être chamboulée de cette manière depuis tellement d’années. Enfin, il est prêt à la prendre sauvagement. Il la goûte comme si c’était la toute première fois. Ses lèvres, sa langue, sa peau. Il la déshabille avec sa bouche, et elle ne peut que fondre littéralement pour sa bestialité. L’aristocrate ne résiste pas à l’envie de se frotter à lui, de presser son bas-ventre encore plus contre le sien en opérant de légers mouvements circulaires. Wilhuff Tarkin se trouve juste sous ses yeux brillants d’excitation, à califourchon, prêt à lui faire l’amour. Ce qu’il s’est passé avec Orson Krennic semble désormais si loin… (non) Wilhuff a trouvé le courage dans son cœur de lui pardonner (non plus), ainsi qu’à Orson (et encore moins).
Avec brutalité, Tarkin lui arrache sa robe, libérant une poitrine presque dénudée et uniquement dissimulée par la dentelle rouge de ses sous-vêtements. Lorsqu’il délaisse sa bouche, Thalassa gémit dans une plainte agonisante. Elle a tant savouré ce baiser rapide, plein de passion et de fureur. Il l’a embrassé au point de lui faire hérisser les poils du corps. Elle en veut plus, tellement plus. Le goût de sa bouche, l’alcool mêlé au tabac (oui j’ai décidé, il fait comme dans le gif CE BG). Wilhuff Tarkin a une saveur exquise, unique. Jamais elle ne s’en lassera. Elle veut mourir entre ses bras autant de fois qu’il le lui plaira. « En quoi le suis-je… En quoi suis-je si unique à tes yeux… » murmure-t-elle, lorsqu’il se met à parcourir sa poitrine et ses mamelons de baisers et de légères morsures excitantes. Son esprit s’enflamme et ne lui permet pas de bien réfléchir, mais elle suppose instinctivement qu’il s’agit de sentiments profondément enfouis qu’il refuse de déterrer. Comment peut-il laisser sous clé pendant si longtemps l’amour qu’il éprouve pour elle ? L’aime-t-il seulement… d’amour ? Ou n’est-ce qu’une affection stable, routinière, principalement causée par le mariage ? Elle veut l’entendre lui déclarer sa passion. « Dis-le-moi… » Cette requête sonne comme un ordre déguisé, entre deux soupirs étouffés. Thalassa murmure difficilement, tant le plaisir qui la submerge lui fait l’effet d’un raz-de-marée de vibrations et de secousses brûlantes. « Wilhuff… Wilhuff… Wi… Wilhuff… » gémit-elle très fortement, incapable de contenir de nouveaux gémissements, qui s’accumulent et s’accumulent dans la pièce tamisée, simplement éclairée par une lampe de chevet. Thalassa approche ses cuisses de la taille de son digne époux, pour s’y accrocher fermement. Cela permet de renforcer leur proximité physique et d’avoir un point d’appui. « Ne t’arrête pas… » Thalassa supplie son mari de ne jamais abréger ses souffrances, car ce qu’il lui fait en est une. Il fait grimper le désir en flèche dans son corps.
Chacun de ses gestes, chacune de ses caresses force des contractions de plus en plus douloureuses dans son bas-ventre. A chaque fois qu’il mordille l’un de ses tétons, elle se cambre contre son entrejambe de plus en plus dure. A chaque fois qu’il lèche, elle gémit longuement. Sa tête lui tourne, et elle la rejette violemment contre le matelas, tout en relevant le bas de son corps pour que la virilité enflée du Grand Moff vienne se glisser sous le barrage de tissus composés de sa petite culotte en dentelle et les lambeaux sa robe fluide à moitié déchirée. Thalassa enroule ses jambes finement musclées autour de sa taille, venant frotter ses chevilles l’une contre l’autre, tout en ondulant légèrement sous lui. « J’aime follement ce que tu me fais… Oui… Mords-moi, là… Maltraite-moi… Torture-moi… Caresse moi plus bas, je t’en supplie… Je… Sens-moi, comme je brûle pour toi… » Pour ses doigts, pour sa langue, pour sa bouche, pour son sexe. « Je veux te supplier… »A genoux. C’est insoutenable. La chaleur qui irradie de son intimité la brûle, la fait même suffoquer. Une tension douloureuse se met à naître, tout comme son excitation. Lancinante. Elle se sent pulser tout au fond d’elle. Son corps le désire. Elle sent même son clitoris palpiter comme un cœur battant. Thalassa réalise être trempée dans son dessous chic, trempée de désir et de plaisir. Honteusement chaude. L’impériale comprend que son intimité est prête à s’ouvrir au moindre contact, à la toute petite friction contre elle. Ses lèvres intimes brûlent sous cette couche encore encombrante de vêtements, épousant merveilleusement la forme de la virilité de Tarkin, à chaque fois que leurs bas-ventres se rencontrent au cours de leurs frottements corporels. L’humidité est telle, qu’elle aspire le tissu fin et transparent de la dentelle de son sous-vêtement, ne laissant qu’un barrage superficiel de tissu. Elle dépose des traces de son humidité, malgré elle, sur le costume de son mari, à force de chercher toujours plus de friction contre son entrejambe.
Thalassa n’en reste pas là. « Mon amour… » marmonne la jeune femme, d’une voix chantante, essoufflée. Elle glisse ses mains aux doigts fins et pâles, manucurés d’un rouge vif, se promener le long de la nuque de Tarkin. De là, ses ongles polis et brillants se plantent dans sa chair, s’accrochent comme une bouée de sauvetage lancée dans l’océan. Thalassa gémit plaintivement, tout en guidant le visage de Tarkin contre sa poitrine d’une simple pression de ses paumes, et de caresses douces et dévouées sur le sommet de son crâne. Elle entremêle ses doigts aux mèches poivre et sel de ses cheveux, les lui caressant. Ils sont si soyeux. Thalassa en veut encore. Alors, elle lui fait comprendre son désir, en poussant délicatement, comme une invitation, le visage de Wilhuff Tarkin un peu plus bas. Elle lui intime, le supplie même, de descendre entre ses cuisses. D’y promener sa langue, de la faire jouir grâce à sa bouche. Seulement… Ce ne sont pas des pratiques que Tarkin se vante d’apprécier. Il aime recevoir, mais donner un peu moins. Cela reste un acte de soumission. Ce qu’elle peut comprendre, (non je comprends pas) après tout, il est si puissant, majestueux et beau, pourquoi s’abandonner à quelque chose d’aussi avilissant ? (NON MAIS OH CTE SOUMISE) Pourtant… Les rares fois où il lui offre ce genre d’attentions sont parmi ses plus beaux souvenirs. (c’est comme Noël, c’est une fois par an) « S’il te plait… S’il te plait… » Elle ne le verbalise pas. Elle ne lui demande pas clairement ce qu’elle veut, non, elle espère qu’il comprendra de lui-même. Bien trop gênée encore à l’idée de formuler une pareille demande, qu’elle considère comme relevant de l’ordre de l’exception… Thalassa a de plus toujours été particulièrement timide ou pudique sur ses fantasmes débridés. Tant qu’il ne l’oblige pas à parler plus crument, elle s’abstient généralement de le faire, sauf dans certaines occasions… Et là, elle confesse volontiers avoir très envie qu’il l’y oblige. Qu’il la domine. Qu’il cherche à la troubler jusqu’au plus profond de sa chair et de son éducation.
« sometimes i feel i've got to run away. i've got to get away from the pain you drive into the heart of me. this tainted love you've given. i give you all a girl could give you. take my tears and that's not nearly all. to make things right, you need someone to hold you tight, and you think love is to pray. i love you though you hurt me so. » (tainted love ▴ soft cell) •• LADY TARKIN.
Wilhuff Tarkin
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▿ Date de naissance : 17/10/1975
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▿ Métier : Homme politique, à la tête de son propre parti.
▿ Quartier : Raccoon Square
▿ Côté cœur :
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Oly
▿ Avatar : Peter Cushing
▿ Copyright : Spicy Pumpkin (a.k.a. perfection) ♥
▿ Disponibilités rp : Disponible
▿ Autre(s) compte(s) : Hannibal Lecter & Co.
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Mar 28 Mar - 16:53
Morphée
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