▿ Métier : Mary gère sa propre fortune. Elle investit dans certaines entreprises... Elle possède également sa propre entreprise : une salle de réception, où elle aime s'investir, car cela lui rappelle la vie à la cour.
Mary est l'heureuse maman d'un petit garçon, appelé James Stuart, âgé de 6 ans (19.06.2018).
Ven 1 Mar - 16:46
Si ces chiffres s’étaient détachés, s’ils étaient transportables, c’était pour une raison bien particulière. Les deux femmes devaient très certainement s’en servir pour sortir d’ici. Ensemble, tous ces chiffres devaient former une sorte de code, une clé. Il fallait se rendre dans l'entrée, devant la grande porte. S’il y avait un code à entrer, c'était très certainement là-bas qu’il se trouvait. Et s’il n’y avait rien là-bas, alors elle chercherait un autre endroit pour entrer le code, un coffre ou une porte, n’importe quoi pouvant cacher la clé de la porte d’entrée.
Heureusement, lorsqu’elles étaient arrivées à la porte, elles avaient pu voir l’endroit où il fallait mettre les chiffres, cela voulait donc dire qu’elles étaient sur la bonne voie. Seulement, comment devaient-elles placer les chiffres ? Mary avait pensé qu’il fallait peut-être les placer dans l’ordre dans lequel elles les avaient trouvés. Elizabeth proposait de peut-être les mettre dans l’ordre croissant ou décroissant. Mais en réalité, il y avait des dizaines, voir peut-être même des centaines de possibilités. « Commençons par les essayer dans l’ordre dans lequel nous les avons trouvés, avant de l’oublier. » A force d’essayer des combinaisons, elles allaient forcément finir par s’emmêler les pinceaux. Alors elle devait faire ce premier essai. Mary les avait alors mis dans l’ordre, inversant les deux premiers chiffres trouvés, puisqu’ils avaient été trouvés en même temps. Mais rien, cela ne fonctionnait pas. « Ça ne fonctionne pas. Essayons de les mettre du plus petit au plus grand. » Seulement, ça ne fonctionnait pas non plus. « Bon, alors essayons dans l’autre sens, du plus grand au plus petit. » Sans grand étonnement, ça n’avait pas fonctionné non plus. « J’ai l’impression que la combinaison n’a aucun sens, enfin, elle n’en a aucun pour nous. » Alors elles allaient devoir essayer plusieurs combinaisons, en espérant trouver la bonne rapidement. « Bon, alors dans ce cas, on met un premier chiffre et on essaie plusieurs combinaisons à la suite, sans jamais changer ce chiffre. » Comme Elizabeth l’avait également proposé. Seulement, il ne fallait oublier aucune combinaison et trouver la bonne risquée de prendre des heures, à supposer qu’elles finissent par la trouver.
Une porte qui semblait s'ouvrir grâce à des pièces portant des chiffres, des pièces portant des chiffres... Il semblait que toutes les conditions étaient réunies pour que les deux femmes puissent enfin quitter cet endroit maudit. Pourtant, une nouvelle difficulté se présentait à elle. Comment savoir dans quel ordre mettre ces chiffres ? A tour de rôle, les deux femmes avaient proposé leurs idées. Les placer dans l'ordre dans lequel elles les avaient trouvé n'avait pas fonctionné. Il y avait tellement d'autres possibilités alors : par ordre croissant ou décroissant, par hasard, par un code qu'elles ne comprenaient pas ou ne connaissaient pas... Tout était possible.
L'ordre dans lequel elles avaient trouvé les chiffres n'ayant pas fonctionné, elles avaient essayé de les mettre dans l'ordre croissant. Ça ne fonctionnait pas non plus. L'ordre décroissant n'apportait pas plus de résultat. C'était rageant, bien sûr, mais il ne fallait pas perdre patience. Cette ville aimait jouer avec vos nerfs et c'était très certainement ce qui était en train de se passer. On les testait, comme toujours. Céder à l'agacement, c'était offrir une victoire à cet endroit. Elizabeth le refusait.
Il n'y avait plus qu'une seule solution. Mettre un chiffre et essayer toutes les combinaisons possibles avec ce premier chiffre. Et si ça ne fonctionnait pas, il faudrait faire la même chose avec un deuxième chiffre et ainsi de suite jusqu'à trouver la bonne combinaison. Ce n'était plus une question de réflexion, juste une question de hasard et de chance - et de volonté de cet endroit, aussi. « Espérons que ça ne nous prendra pas des heures et que nous aurons de la chance. » Etait-ce envisageable, d'avoir de la chance, dans cet endroit ? Oui. Il fallait y croire.
Elizabeth attrapa donc un premier chiffre pour l'insérer à la première place et tenta une première proposition. En vain. Les combinaisons s'enchaînaient et les deux femmes faisaient de leur mieux pour ne rien oublier, pour être logique et pragmatique. Et, alors qu'elles commençaient à perdre espoir, un bruit de déclic se produisit. La porte s'était-elle véritablement déverrouillée ? Elizabeth ne bougeait plus. C'était à peine si elle osait respirer. « Je crois que c'est ouvert... » Souffla-t-elle sans certitude et sans se réjouir, encore. Derrière, il pouvait y avoir pire que cette pièce. Ce bruit pouvait être une mauvaise blague. Alors, elle ne sera rassurée que lorsqu'elle serait chez elle, en sécurité et certainement pas avant.
Mary Stuart
▿ Ton univers : Reign
▿ Date de naissance : 08/12/1992
▿ Age : 31
▿ Métier : Mary gère sa propre fortune. Elle investit dans certaines entreprises... Elle possède également sa propre entreprise : une salle de réception, où elle aime s'investir, car cela lui rappelle la vie à la cour.
Mary est l'heureuse maman d'un petit garçon, appelé James Stuart, âgé de 6 ans (19.06.2018).
Ven 12 Avr - 12:09
Avec ces différents chiffres, il existait plusieurs combinaisons possibles. Comment pouvaient-elles réussir à trouver la bonne combinaison ? Dans un premier temps, les deux femmes avaient essayé les combinaisons les plus logiques. Elles avaient essayé de les placer dans l'ordre dans lequel elles les avaient trouvés, puis dans l'ordre croissant et décroissant, mais aucune des trois combinaisons n'avait fonctionné. Puisque cela ne fonctionnait pas, elles allaient devoir choisir un premier chiffre et essayer toutes les combinaisons possibles. Cela allait leur prendre du temps, mais elles n'avaient pas le choix. Elizabeth pris donc un premier chiffre et l'inversa avec un autre. Les combinaisons s'enchaînaient et Mary commençait à perdre patience. Elle avait l'impression qu'aucune combinaison allait être la bonne. Seulement, elle devait rester concentrée. Elles devaient le rester toutes les deux parce que c'était important. Toutes les combinaisons devaient être testées au risque d'oublier la bonne. Alors la concentration était importante.
Après plusieurs essaies, un petit bruit s'était fait entendre. Un bruit de serrure ? Mary ne savait pas, mais elle l'espérait. Elizabeth semblait vouloir le croire elle aussi. Pourtant, aucune des deux femmes ne bougeait. Aucune des deux femmes ne s'était jetée sur la porte pour sortir de cet endroit. La peur ? Mais la peur de quoi ? Celle de trouver pire derrière ? Celle de la déception en comprenant que la porte ne s'était pas déverrouillée en réalité ? Après quelques secondes de silence, Mary avait déposé sa main sur la poignée, sans l'ouvrir pour le moment. « Il faut qu'on essaie. » Elles avaient peur et cela se comprenait, mais elles ne pouvaient pas rester là à attendre alors qu'elle était peut-être sur le point de quitter cet endroit. « On ouvre ensemble. » Si elles ouvraient à deux, c'était à deux qu'elles quitteraient cet endroit. Ou à deux qu'elles tomberaient sur un nouveau danger.
Derrière la porte, il n'y avait rien en dehors de l'extérieur. Aucun danger. Aucune maison. Mary était désespérée et sur le point de faire part de sa déception lorsqu'une lumière aveuglante était apparue. Lorsque celle-ci s'était atténuée, Mary n'était plus aux côtés d'Elizabeth, mais elle semblait être rentrée chez elle. Elles avaient réussi et tout était enfin terminé.
Trouver la bonne combinaison de chiffres semblait presque relever de l'impossible. Il fallait de la mémoire et la patience. Beaucoup de patience. Après des dizaines d'essais, il était facile de se laisser aller à perdre espoir. Il était facile de lâcher, d'abandonner... Mais les deux femmes le refusaient. Elles étaient habituées à se battre et elles voulaient se battre jusqu'au bout.
Un petit cliquetis avait fini par se faire entendre. Celui de la porte ? S'était-elle déverrouillée ? Elles avaient le droit d'y croire. D'espérer. Elles avaient le droit d'avoir peur, également. Peur de se rendre compte que ce n'était pas le cas. Peur de se rendre compte que ce n'était pas la fin, mais le début. Le début de quelque chose de pire... Le début de leur cauchemar. Oui, elles avaient le droit d'avoir peur et d'hésiter.
Après quelques secondes d'hésitation, Mary avait mis sa main sur la poignée, sans l'ouvrir. Bien sûr qu'elle avait raison et qu'elles devaient essayer, elles n'avaient pas fait tout ça pour rien, mais il fallait trouver le courage de le faire. Ensemble. Une fois encore, les deux cousines devaient le faire ensemble. Mary avait raison. C'était ça, après tout, le but de cet endroit - lui semblait-il, tout du moins - les pousser à agir ensemble pour leur survie, plutôt que l'une contre l'autre. Elizabeth avait alors déposé sa main sur celle de Mary. Puis elles avaient tourné la poignée ensemble et la porte s'était ouverte.
C'était une première bonne nouvelle. Une première bonne nouvelle qui les conduisait à l'extérieur. Un extérieur vide de toute vie - et ça, c'était la mauvaise nouvelle. Il n'y avait ni route, ni maison. Le désespoir envahissait la jeune femme. Désespérée que rien ne se soit réellement produit... Qu'avaient-elles fait de mal ? Elle allait se poser la question à voix haute, exprimer son désarroi, quand soudainement, une lumière les avait aveuglées. Par réflexe, Elizabeth avait fermé les yeux pour s'en protéger. Et, en les rouvrant, lorsque la lumière avait disparu, elle s'était rendue compte que tout était terminé pour de bon. Elle était rentrée chez elle et elle supposait que c'était également le cas pour Mary. Une fois encore, elles avaient réussi. Gagné.