▿ Métier : Mary gère sa propre fortune. Elle investit dans certaines entreprises... Elle possède également sa propre entreprise : une salle de réception, où elle aime s'investir, car cela lui rappelle la vie à la cour.
Ce monde semblait parfaitement identique à l’autre. Pourtant, lorsque Mary regardait ce qui semblait être son chez elle, tout était différent. Sa maison était bien plus petite qu’avant, il n’y avait plus personne à son service et Greer n’était plus là. Tout semblait plus modeste et elle vivait au milieu d’un quartier où toutes les maisons se ressemblaient. Pourtant, cette maison semblait bien être la sienne, sur les murs, il y avait des photos de son enfant, dans les tiroirs, il y avait des papiers à son nom et lorsqu’elle était sortie de chez elle pour admirer l’extérieur, elle avait bien vu que c’était son nom qui était inscrit sur la boîte aux lettres. Mais pourquoi ? Comment tout pouvait être si différent et si semblable à la fois ? En réalité, quand Mary observait les alentours avec plus d’attention, elle pouvait remarquer une chose. Ce quartier, elle l’avait déjà vu par le passé. Mieux encore, cette maison, elle y était déjà entrée. Seulement, ça n’avait jamais été sa propriété. Non, cette maison était celle d’Elizabeth. Ou elle l’avait été en tout cas.
Ne comprenant pas ce qui était en train de se passer, Mary avait quitté l’endroit qui semblait être sa maison pour se rendre à l’adresse où, normalement, se trouvait son véritable chez elle. Sur le chemin, tout était parfaitement identique. Rien n’était différent d’avant. Il y avait les mêmes arbres, les mêmes bancs, les mêmes maisons… Et au bout du chemin, il y avait même sa maison. Sa grande et belle maison. Curieuse et cherchant à comprendre, Mary s’était avancée jusqu’à la grande barrière qui se trouvait du côté principal et avait essayé d’entrer. Seulement, le code n’était plus le bon. Pire encore, lorsqu’elle avait tourné les yeux, elle avait pu lire le nom d’Elizabeth Tudor. Qu’est-ce que tout cela signifiait au juste ? Avaient-elles échangé leur place, leur rôle et leur mode de vie ? Était-ce une plaisanterie ? Où avaient-elles atterri dans un autre monde ? Un monde qui lui interdisait l’entrée dans sa propre maison.
Elizabeth n'avait jamais rien laissé tomber. Dès l'instant où elle était arrivée dans ce monde, elle avait décidé de prendre ses précautions et de s'occuper de ses ennemis avant que ses ennemis ne s'occupent d'elle. Il n'y avait pas de temps à perdre, pas de risques à prendre. Attendre, c'était donner l'occasion aux autres de s'armer. Donner l'occasion aux autres de s'armer, c'était prendre le risque d'y laisser sa vie. Et ça, Elizabeth le refusait. Elle s'était toujours battue avec force pour survivre dans un monde qui ne voulait pas d'elle et elle n'était pas prête à faire autre chose. Ni aujourd'hui, ni demain, ni n'importe quel autre jour.
Elizabeth avait eu la chance de ne pas perdre son train de vie. Elle avait une vie similaire à celle d'autrefois, à la différence qu'elle ne gérait pas une nation et qu'elle avait davantage de libertés. Autant dire qu'elle avait tous les avantages, sans les inconvénients... Et c'était loin, très loin, d'être désagréable. Avoir du pouvoir, sans avoir de couronne. Avoir un train de vie aisée, sans avoir un royaume à diriger. Oui, il y avait quelque chose de particulièrement agréable dans tout ça.
Et il y avait quelque chose d'autre. Une chose qui la réjouissait tout particulièrement : le pouvoir qu'elle avait sur Mary. Inconsciente - ou stupide - sa cousine n'avait jamais pris ses précautions en arrivant ici. Sans doute s'était-elle naïvement imaginée qu'elle pourrait avoir une vie tranquille, loin de la cour et des intrigues ? Elizabeth en avait alors profité. Elle ne voulait pas sa mort - il aurait été très facile de l'éliminer purement et simplement - mais elle voulait s'assurer que jamais elle ne puisse s'entourer et lui faire du mal. Elle ne voulait plus jamais avoir à subir ses attaques ou à supporter sa menace. Elle l'avait donc isolée et elle tentait de l'intimider suffisamment pour que ne lui vienne jamais l'idée de faire autre chose que de mener une vie tranquille et sans personne, avec son fils.
Et jusqu'à présent, Mary restait plutôt tranquille, ce qui convenait parfaitement à la jeune femme. Pourtant, alors qu'elle rentrait tranquillement chez elle, elle l'avait aperçue. Elle était là, devant chez elle. Que venait-elle faire ici ? Comme par hasard, alors qu'elle était absente ? Non, ce n'était pas un hasard justement. Sauf qu'elle ne comprenait pas ce que cette femme, seule, pouvait espérer en venant jusqu'ici. Elizabeth, elle, n'était pas seule. Elle était suffisamment entourée pour ne rien craindre et pour garder la tête haute devant Mary. « Mary ! Je peux savoir ce que tu fais devant chez moi ? » A part chercher les ennuis, bien sûr.
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Mary Stuart
▿ Ton univers : Reign
▿ Date de naissance : 08/12/1992
▿ Age : 31
▿ Métier : Mary gère sa propre fortune. Elle investit dans certaines entreprises... Elle possède également sa propre entreprise : une salle de réception, où elle aime s'investir, car cela lui rappelle la vie à la cour.
Ce monde ressemblait à son monde. À ce nouveau monde dans lequel elle avait atterri quelques années plus tôt. Seuls quelques détails différaient. Des détails trop importants pour ne pas être remarqués par l’ancienne reine. Des détails qui prouvaient que ce monde n’était pas le monde dans lequel elle évoluait depuis cinq années. Cette maison. Mary ne l’avait que très peu vue, mais elle savait que cet endroit n’était pas son chez elle. Ici, c’était chez sa cousine. Cette maison appartenait à Elizabeth. Pourtant, c’étaient ses affaires qui se trouvaient ici. Les siennes et celles de son enfant. C’étaient ses photos qui décoraient les meubles et les murs. Qu’est-ce que tout cela pouvait bien signifier ? Où était Elizabeth ? Qu’était devenue sa vraie maison ? Perdue et en pleine incompréhension, Mary avait fait le chemin jusque chez elle - en tout cas, ce qui était sa maison jusqu’à aujourd’hui - pour essayer de comprendre ce qui se passait. Pour comprendre qui vivait sous son toit - même si elle craignait de, déjà, connaître la réponse.
En arrivant devant son portail, Mary avait compris que les choses étaient bien différentes ici. Elle n’avait plus le droit d’entrer chez elle. Sa maison n’était plus sa maison. Avaient-elles échangé leur place ? Est-ce qu’elle allait devoir vivre comme cela désormais ? Allait-elle devoir être Elizabeth, tandis que sa cousine allait devenir elle ? Mary ne voulait pas de cette vie. Si Mary avait toujours rêvé d’une vie normale, d’une vie loin de la cour, d’une vie sans couronne… Elle ne voulait pas avoir cette vie dans de telles conditions. Elle ne voulait pas de cette vie, si cela voulait dire avoir Elizabeth comme menace permanente. Pourquoi aurait-elle tout fait pour que cela n’arrive pas dès son arrivée, dans ce cas ? « Devant chez toi ? » Lâcha-t-elle, presque surprise, en se retournant vers sa cousine. Alors elle était bien chez elle désormais ? Dans ce monde en tout cas ? « Cette maison n’a jamais été la tienne. » Pas dans son monde en tout cas. Mary devait avouer être un peu perdue.
Elizabeth avait conscience de sa supériorité sur sa cousine. Isolée, sans défense, elle ne pouvait rien tenter contre elle. En théorie. En pratique, les choses étaient différentes. La présence de Mary, devant chez elle, lui laissait penser, en tout cas. Il était évident qu'une femme seule, aussi désespérée soit-elle, ne pouvait rien faire contre Elizabeth et ses gardes, mais Elizabeth n'en était pas moins prudente pour autant. Ne pas se méfier et être trop sûre d'elle auraient été deux choses stupides et dangereuses. Et Elizabeth n'était pas stupide et ne se mettait pas en danger. Pas inutilement, en tout cas.
La première chose à faire était donc de découvrir pourquoi Mary se tenait devant cette maison qui était la sienne. Pour cela, rien de mieux que d'interroger la principale intéressée. Evidemment, l'ancienne reine avait parfaitement conscience du risque : Mary pouvait parfaitement mentir. Cependant, elle aimait croire qu'elle s'en rendrait compte et qu'elle saurait obtenir, d'une façon ou d'une autre, la vérité. « Pardon ? » Fut sa première et seule réaction, pendant un court laps de temps, alors que Mary venait de clamer haut et fort que cette maison n'avait jamais été la sienne. Délirait-elle totalement ? Pour une fois, Elizabeth devait l'avouer, elle ne comprenait pas du tout le plan de sa cousine, le but de ce qu'elle était en train de faire. Où tout cela devait-il la conduire, exactement ? « Et à qui est-elle, dans ce cas ? » Une petite fée qui vivait dans la forêt voisine ? Une petite fée qui portait le nom d'Elizabeth Tudor, comme indiqué à l'entrée ? « Tu ne sais pas lire, Mary ? » Riait-elle, en s'approchant du portail à côté duquel son nom était inscrit. Nom qu'elle tapotait du bout des doigts pour le montrer à sa cousine. « Elizabeth Tudor, tu vois, et il me semble bien que je suis Elizabeth Tudor. » Mary s'était-elle pris un mauvais coup sur la tête ? Que voulait-elle dire par cette maison ne lui avait jamais appartenu ? « Es-tu venue pour autre chose qu'affirmer des informations qui n'ont pas de sens ? » Si ce n'était pas le cas, elle avait, non seulement, beaucoup de temps à perdre et, en plus de tout, elle le perdait d'une façon bien étrange.
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Mary Stuart
▿ Ton univers : Reign
▿ Date de naissance : 08/12/1992
▿ Age : 31
▿ Métier : Mary gère sa propre fortune. Elle investit dans certaines entreprises... Elle possède également sa propre entreprise : une salle de réception, où elle aime s'investir, car cela lui rappelle la vie à la cour.
Mary ne comprenait pas bien ce qui était en train de se passer. Elle ne comprenait pas comment en un claquement de doigts cette maison était devenue celle d’Elizabeth. Elle avait l’impression que leur vie avait été échangée. Comment ? Pourquoi ? Mary allait-elle devoir vivre de cette façon pour le reste de ses jours ? Elle le refusait.
L’ancienne reine affirma que cette maison n’avait jamais été celle d'Elizabeth et cette dernière se mit à rire, évidemment. Pourquoi semblait-elle vraiment croire qu’elle vivait là ? Certes, son nom était sur la porte, mais pourquoi ? Elizabeth ne s’empêcha d’ailleurs pas de tapoter sur le nom en demandant à Mary si elle savait lire. Sa cousine ne lui laissait pas le temps de répondre à ses questions, elle ne lui laissait pas le temps de réagir à ses paroles. Tout cela agaçait Mary, qui gardait pourtant son calme. « Je n’affirme pas des informations n’ayant aucun sens. Cette maison a toujours été la mienne. Je ne comprends pas pourquoi tu vis ici. Je ne comprends pas pourquoi ton nom est sur cette porte. » Autrement dit, elle ne comprenait rien à ce qui était en train de se passer. La seule solution, c'était qu’elle n'était pas dans son monde ou que la ville lui jouait un mauvais tour. Ou alors, c'étaient les deux à la fois ? « Est-ce que je suis déjà venue ici ? Si ce n'est pas le cas, pose-moi une question sur la maison, n’importe laquelle, je saurais y répondre. » Au moins, ce serait une preuve que ce que Mary disait était vrai. Sauf si Elizabeth était trop têtue et bornée pour la croire. Sauf si elle refusait de lui poser la moindre question. Sauf si elle était déjà venue par le passé. Dans ce cas, Mary allait devoir trouver une autre solution pour être cru par Elizabeth. Même si dans le fond, elle s’en fichait, puisque tout ce qu’elle voulait, c’était rentrer chez elle.
Elizabeth n'aimait jamais voir sa cousine s'approcher d'elle, même en ayant le pouvoir sur elle. Elle craignait toujours un retournement de situation, un mauvais coup de sa part. Mary était capable de bien des choses, et surtout du pire, il était donc logique qu'elle s'en méfie, même en ayant gagné la lutte, une fois de plus. Cette Mary qui s'obstinait à prétendre que cette maison avait toujours été la sienne, par exemple, malgré les réflexions d'Elizabeth, lui paraissait étrange et elle soupçonnait, tout naturellement, un mauvais coup de sa part. En revanche, elle n'arrivait pas à imaginer lequel. Quel était le plan, l'objectif, de ce qu'elle était en train de faire ? Tout cela n'était pas clair. « Cette maison n'a jamais été la tienne, mais je peux demander à mes hommes de te reconduire chez toi si tu as oublié où tu vivais. » Et pas de la manière la plus douce qui soit, pour lui faire comprendre qu'elle n'avait pas intérêt à revenir ici.
Mary essayait bien sûr de défendre son point de vue, mais Elizabeth ne croirait en rien. Elle n'était pas complétement stupide et il n'y avait aucune chance pour que les mots de sa cousine soient vrais. Elle jouait juste à un autre jeu pour mettre à exécution elle ne savait quel plan. « Et que veux-tu que je te pose comme question ? Combien de pièces il y a ? Quelle est la pièce à côté de telle ou telle pièce ? Toutes ces informations, tu peux les obtenir facilement, ce n'est en rien une preuve. » Riait-elle, mi-amusée par la détermination inutile de sa cousine et mi-agacée de ne pas pouvoir s'en débarrasser d'un simple claquement de doigts. « Il y a une porte qui ferme mal depuis toujours, depuis mon arrivée ici, laquelle est-ce ? » Souffla-t-elle en souriant, n'imaginant pas que sa cousine puisse avoir réponse à cette question. Mais admettons que personne ne lui avait jamais donné cette information, à propos de cette porte qui fermait mal et qu'elle n'avait jamais pris le temps de faire réparer, peut-être qu'Elizabeth lui accorderait un peu de crédit... Le temps d'une seconde ou deux - puis après elle se dirait que quelqu'un l'en avait informé, en même temps que d'autres détails, pour que Mary puisse répondre à n'importe quelle question d'Elizabeth.
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▿ Date de naissance : 08/12/1992
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▿ Métier : Mary gère sa propre fortune. Elle investit dans certaines entreprises... Elle possède également sa propre entreprise : une salle de réception, où elle aime s'investir, car cela lui rappelle la vie à la cour.
Cette maison était celle de Mary. Elle avait toujours été sa maison. Seulement, ici, Elizabeth y vivait. Si Mary avait du mal à l’accepter et du mal à le croire, elle devait se rendre à l’évidence. Elizabeth n’aurait pas tenté de s’introduire de cette façon chez Mary. Et surtout, elle était incapable d’effectuer de tels changements aussi rapidement. Pour commencer, ici, il y avait son nom à côté du portail. Sans oublier le réveil de Mary dans cette autre maison -qui normalement était celle d’Elizabeth-, remplie de souvenirs et de photos. Seulement, à chaque fois, les photos changeaient légèrement. Sur ces photos, elle n’était pas ici et sa vie semblait plus modeste que celle que menait normalement. Sans oublier le visage d’Elizabeth. Mary l’observait et elle voyait à quel point il était différent. Son regard était différent. Son expression l’était également. Elle était plus sûre d’elle. Avec le temps, Mary avait appris à lire en sa cousine et elle avait bien l’impression qu’Elizabeth ne mentait pas. Ce monde ! Cette île ! La chose qui la dirigée ! Voilà les coupables. Une fois encore, ils s’étaient amusés à tout chambouler. Seulement, cette fois-ci, ils avaient envoyé Mary seule pour ce test. Mais que devait-elle faire alors ?
Pour essayer de convaincre Elizabeth, qui se pensait chez elle et qui proposait gentiment à Mary de la faire raccompagner par ses hommes -qui n’allaient certainement pas la reconduire amicalement - Mary avait demandé à sa cousine de lui poser une question. N’importe laquelle. Bien évidemment, Elizabeth se moquait de sa cousine -elle n’avait pas tant changé finalement- en lui demandant quelle question absurde elle pouvait lui poser. Puis finalement, toujours moqueuse, elle lui posa une question. Depuis son arrivée dans cette maison, une porte avait toujours eu du mal à fermer, Mary devait donc lui dire quelle était cette porte. « La porte du cellier a toujours eu du mal à fermer. Mais il suffit de pousser la porte légèrement vers la gauche et elle ferme presque parfaitement. » Répondit-elle en espérant que ce soit la même chose pour Elizabeth. Et espérant qu’Elizabeth allait être convaincue grâce à cette information, même si Mary en doutait.
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Deux mondes parfaitement opposés | Elizabeth
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