Alors qu'elle était assise tranquillement sur son rebord de fenêtre une clope à la main, un bouquin dans l'autre, son téléphone s'était mis à sonner. Elle attendait avant d'y aller jeter un coup d'œil bien trop concentrée dans sa lecture, la seule personne qui comptait à ses yeux aujourd'hui était Harry. Mais elle savait pertinemment que ce n'était pas celui-ci lui, lui ayant attribué une sonnerie personnalisée. Elle humait délicatement sa cigarette mais son cellulaire ne cessait de la réclamer. C'était pour elle impossible de se replonger dans son histoire.
Un long soupire s'extirpait de ses lèvres pulpeuse, la fumée disparaissait dans les airs, elle décroisait ses jambes d'un mouvement assez furtif, jetant sa cigarette par la fenêtre, celle-ci atterrissant sur la tête d'un passager qui s'écriait en colère.
« Héé ! Vous ne pouvez pas faire attention ?!!
- Oups, désolé ! »
Avait elle grimacer refermant sa vitre avant de saisir rapidement son téléphone entre ses deux mains. Le bruit de ses ongles tapotant sur son écran pour laisser apparaître sa messagerie.
" Marie, j'ai besoin de ton aide. Je sais qu'en dehors de tes services tu en propose d'autres. Je suis invités à une soirée au Boss Men Club.
- Marie, répond je t'en prie.
- Pour m'excuser de te prendre au dépourvu aussi tard je t'offre un supplément 500 dollars, tu en vaux la peine, je désire la plus belle femme de ce monde à mes côtés ce soir, je veux qu'ils soient tous jaloux.
- Eblouit moi, fais toi magnifique.
- Ok. Mais 700 dollars, car comme tu l'a si bien dis je suis la plus belle femme de ce monde et ça exige une tenue d'une grande ampleur.
- Merci Marie je savais que je pouvais compter sur toi, je passe te chercher dans vingt minutes. "
Elle soupirait longuement à nouveau, c'était censé être son jour de repos, mais comment refuser 700 dollars ? Il est vrai qu'aujourd'hui elle avait une énorme réputation dans son milieu. Les rumeurs disaient que ses services étaient vraiment incroyables et qu'il était maintenant très compliqué d'avoir un rendez-vous de dernière minute avec elle. Cela lui faisait ressasser le passé, repensant à la scène où elle avait mis pour la première fois les pieds dans ce salon. Elle était aujourd'hui la fille la plus demander dans son activité. Comme à son habitude elle jetait avec une certaine délicatesse son mobile tout en se dirigeant vers la salle de bain pour se préparer. Elle c'était déjà lavé un peu plus tôt dans la soirée, sa crinière de lionne ayant déjà séché, il ne lui restait plus qu'à se maquiller et se parfumer.
Nous étions en automne et elle avait pour habitude d'être assez saisonnière. Elle optait donc pour son parfum à la fois sucrée et boisée puis pour son fard à paupières quelque chose d'assez naturel dans les tons bruns. Ce soir il fallait rester humble, être magnifique était une chose, mais l'être presque au naturel était encore plus grandiose, c'est pourquoi elle n'avait pas sorti son rouge à lèvres aussi rouge que cette lune qui avait gâché sa vie non, cette couleur était plus apte pour d'autres types d'occasions. Ce soir, elle devait être attirante et attiser la jalousie d'autrui, c'était l'occasion pour elle d'exposer son intelligence et ne pas juste se limiter à la moyenne qu'elle avait l'habitude de fréquenter. Ce soir, elle devait jouer son propre rôle, son rôle de son ancienne vie.
Elle avait quittée la salle de bain pour envoyer son adresse à son client qui devait passer la prendre tout en ouvrant sa penderie pour le choix de sa robe. Elle ne devait pas choisir un vêtement trop arrogant, ni trop séductrice. Cette robe blanche à bretelle avec une ceinture brune échancrée était parfaite. Elle restait dans les belles couleurs de l'automne et sa peau métissée ressortait parfaitement. Tout était parfaitement assortie, même son collier en forme de dahlia était en parfaite symbiose.
Elle était prête, elle attrapait un chewing-gum à la menthe qu'elle engouffrait dans sa bouche tout en attendant l'homme qui devait venir l'a chercher. Les minutes s'écoulèrent et sa sonnerie retentissait. Elle se chaussait de magnifique talons, elle attrapait sa longue veste brune qui s'arrêtait à ses mollets, elle jetait son bonbon qui n'avait plus aucun goût, elle saisissait ses clefs et son sac à main puis elle refermait derrière-elle la porte de son appartement, descendant les quelques étages. Arrivée en bas, son regard de tigresse croisait celui de l'homme riche et pleins aux as. Il c'était approché d'elle, ses mains se glissait délicatement dans sa nuque, ses lèvres était attiré par les siennes, elle posait doucement le bout de son majeur droit sur les lippes de l'homme.
« Tu ne me paie pas pour ça ce soir.
- Mais Marie, ma douce Marie tu es tellement sublime...J'aimerais que tu sois mienne mais je n'aime pas te partager. Je t'offrirais tout ce que tu veux, tout ce que tu désiras. Si tu désire une rivière je t'offrirais un lac, si tu désire une maison je t'offrirait un château, si tu désire un-
- Chtt, arrête-toi là, je préfère la mer aux lacs.
- Marie tu es tellement incroyable... »
Elle soupirait doucement levant les yeux au ciel avant d'elle-même posé sa main sur son torse tout en serrant du bout de ses doigts son col pour coller avec brutalité ses lèvres aux siennes...elles étaient si chaude comme la braise, pourquoi diable les siennes était si glaciale...cependant cette amertume était toujours présente...pourquoi cette étreinte était sans saveur, pourquoi les étaient-elles toutes ? Elle se séparait délicatement des siennes avant de se rendre à l'intérieur de sa voiture. C'était un sourire immense dessiner sur son visage que l'homme suivait MJ dans sa voiture Deluxe l'emmenant au Boss Men Club de Baker Street.
Une fois arrivée à destination l'homme sortait de son véhicule pour ouvrir la portière à Michelle, ils pouvaient dès à présent faire leurs entrés, il y'avait déjà énormément de monde. Celle-ci passait son bras dans celui de son client qui l'accompagnait pour un soir. Elle affichait donc un magnifique faux sourire, elle était cet oiseau en cage qui ne rêvait que de liberté, elle rêvait de voler au-dessus de la mer et d'accomplir tous ses rêves perdus. Lorsqu'ils pénétrait à l'intérieur du lieu, énormément de regard s'était posé sur eux, de nombreuses conversations furent interrompues, ils étaient magnifiques, ils avaient réussi, et elle savait que son client était plus que satisfait. Ils s'avançaient un peu plus et un petit groupe de personnes c'était approché afin d'entamer une conversation. Elle reçut énormément des compliments, mais qui lui était indirectement adressé, ils étaient pour elle, mais c'était l'homme qui répondait, qui recevait, elle se sentait un peu comme une œuvre d'art qui ne pouvait répondre.
« Marie, je vais te chercher un verre de champagne. »
Elle avait simplement répondu d'un simple sourire furtif puis elle se trouvait seule au milieu de tous ces hommes accompagnés de ces quelques femmes. Mise à l'écart c'était ces dames qui était venue vers elle pour entamer la conversation, mais qu'est-ce qu'elle s'en foutait, sérieusement...
« Marie, voilà pour toi. Messieurs, de quoi parlions-nous ? »
Vite, boire pour oublier et faites que cette soirée passe rapidement, pensait-elle avant qu'un sujet scientifique ne viennent se poser sur la table. Alors qu'une question était posée à son compagnon de soirée, elle n'avait pas pût s'empêcher d'y répondre instantanément à sa place, tout le monde très surpris, l'un des hommes prenait parole.
« Eh bien mon cher, en plus d'avoir une très belle et splendide femme à ton bras, je vois qu'elle est incroyablement futée.
- Intelligente, ce serait je pense le mot le plus approprié.
- Et audacieuse qui puis est...incroyable, vous avez beaucoup de répondant, d'où venez vous ?
- Eh bien, hm...c'est que -»
Disait-elle un peu perturbé, son regard croisant en même-temps celui d'un jeune homme qu'elle semblait connaître, elle l'avait déjà vu quelque part, mais où...
« Vous disiez ? »
Elle fut très vite ramener au sein de la conversation quand l'homme qui semblait s'intéresser à elle coupait ses pensées.
« Excusez moi je vais allez me resservir.
- Mais Marie, ton verre est à moitié pleins.
- Tu es sûre chéri ? Moi je le vois à moitié vide. »
Disait-elle avant de le finir cul-sec tout en esquissant un large sourire.
« Oh, maintenant il l'est complètement, je vais remédier à ce problème. »
Il restait intrigué de part sa réaction quelque peu étrange, pourquoi avait-elle diable réagis ainsi ?
« Et elle est imprévisible...Où as-tu déniché cette merveille mon ami ? »
Il répondait simplement d'un rire gêné, quand à elle, elle se dirigeait vers toi, oui vers toi qu'elle avait reconnue, toi qui venait de perturber sa conversation. Elle posait son verre de champagne vide de façon un peu brutale sur la première table qu'elle avait croisé, puis elle t'avait attrapé quelque peu violemment par le col de ta chemise pour t'emmener loin de toute cette foule dans un petit salon tranquille à l'arrière de la pièce principale. Elle retirait délicatement sa main de ton col avant de prendre parole tout en te pointant du doigt.
« Toi, je te reconnais. Tu...tu es le garçon qui m'a commandé un café en fin de journée ! Comment tu t'appelle déjà ?! »
Elle était un peu excitée car c'était la première personne qu'elle croisait dans ce monde qu'elle avait rencontré avant cet évènement de la lune rouge, elle y voyait comme une sorte d'espoir. Le pauvre, elle ne le laissait pas en placer une.
« P...Pierre, Paul, Preston, non ce n'est pas ça ! P..Peter, Peter Parker, comment tu es arrivé ici ?! »
Sujet: Re: (terminé) As long as the dahlia is still there, I'm still alive. Sam 26 Nov 2022 - 22:32
As long as the dahlia is still there, I'm still alive.
Peter&Michelle
C'était un tout nouveau chapitre qui se dessinait pour Peter. Plus évident, moins tumultueux. (c'est ce qu'il imagine. Il est tellement loin du compte le pauvre garçon) Il avait pourtant essayé, il avait tout essayé pour que sa relation avec Harry fonctionne.
Mais sur ce point là il se fourvoie. Il a frappé à toute les portes en sa connaissance. Allant même jusqu'à quémander de l'aide à Albus Dumbledore. Pas pour son couple vous vous le doutez bien, mais pour qu'Harry change. Pour que cette chose en lui, cette créature monstrueuse disparaisse. Elle est d'ailleurs si encré dans sa tête... que même la magie ne pouvait rien pour lui. Peter avait écumé les possibilités. Leur relation n'a plus été la même depuis l'attaque à Baker Street Avenue. Tout a commencé à se détériorer a partir de ce jour-ci. Alors qu'avant ça... tout allait si bien. C'était évident, ils étaient si bien. Des âmes sœurs, il voulait bien le croire.
Mais cet événement a tout changé pour eux. Il avait fait au mieux pour tenir les meubles mais il arriva finalement à sa limite. Limite qu'il ne voulait pas voir, et encore moins franchir. Mais cette étape était nécessaire alors que l'un ne rendait plus l'autre heureux. Et inversement L'harmonie s'était brisé. Il n'y avait plus qu'a ramassé les pots cassé.
Rompre avec Harry fait parti des choses qui lui ont été le plus difficile a faire. Il ne comprenait pas les mots de ses proches qui lui disaient qu'il se sentirait mieux après. Comme avec un poids en moins.
Parce que ce n'est pas ce qu'il a ressenti. Et pour Harry, il n'osait s'imaginer ce qu'il pouvait ressentir a ce moment.
Aujourd'hui, il comprenait les mots de ses proches. Lui qui avait été morose durant ses 7 derniers longs mois, il avait le sentiment de se retrouver petit à petit. Le soutien de ses amis, de sa famille, et de Regulus surtout y a beaucoup contribué. Il retrouvait le goût à tout, à la vie. Il avait même enfilé son costume le soir dernier. L'iron Spider qui avait été mis au placard pendant des mois. Les étoiles s'alignaient enfin pour annoncer de belles choses pour l'avenir. Il faisait également son grand retour derrière le bar du Boss Men Club. C'était sa manière à lui de remercier Nolan pour tout ce qu'il fait pour lui. Et c'est encore trop peu d'ailleurs.
C'est un tout autre costume que Peter portait ce soir. Bien loin des collants moulant il portait une chemise blanche dont il avait remonté les manches jusqu'au dessus du coude. Surmonté d'un blazer noir sans manche, d'un pantalon de cette même couleur. Il prenait plaisir a faire le show avec son shaker. Il n'était pas un grand fan d'alcool comme les autres de son âge mais il aimait préparé différent mélanges. Cette ambiance survolté de testostérone était devenu son petit plaisir coupable. Et passé du temps avec Nolan est toujours un grand plaisir pour lui. Il le comparait bien trop souvent à Tony. Mais il est vrai, l'impitoyable Nolan Sorrento a pris une place immense dans le cœur du brun. Bien au delà d'une figure paternelle, il était surtout son mentor.
C'était une soirée comme une autre en apparence. Peter se retrouvait a être sur tout les fronts. Devant garder le rythme et tenir au bien être de tout ses exigeant hommes d'affaires. Au détour d'une table il aperçu une tignasse familière. Son cœur manqua bien un battement quand, comme forcé par le destin leurs regards se croisèrent. Chose qui fit sursauter Peter qui s'empressa -ilneseraitdirepourquoi- de retourner à ces occupations. Et les questions fusaient dans esprit : avait-il bien vu ? Est-ce bien elle ? Et surtout, qui sont ses gens qui l'entourent ? Peter n'a pas le temps de se poser plus de question. Ni même de chercher un moyen rocambolesque de l'approcher pour être sur de son identité. La brune s'approche de lui, sauvage, elle l'entraîne dans une autre pièce. Peter est sous le choque. Si il pensait être victime d'une hallucination, maintenant que son visage se retrouve a quelques menu centimètre du sien il ne peut que se rendre à l'évidence. « MJ » souffle-t-il avec soulagement. Enfin. Mais alors qu'un sourire commençait a se dessiner sur son visage, les neurones ont enfin décidé de se connecter entre eux.
« Euh-mais-je... Oui j'ai toujours commandé un café. » Sur le coup, c'est les premiers mots qui lui vient à l'esprit. Un esprit survolté, perturbé par cette tornade magnifique. Il resta muet un temps. Faisant une rapide analyse de son visage, de chacun de ses traits. Il n'y avait pas de doute. C'était vraiment MJ. Et en descendant plus bas.. « Tu l'as gardé » se surpris t'il a constater avant de relever les yeux, -loin de lui l'idée de reluquer sa poitrine ohlala- il était entouré de mufle certes, mais il n'en n'était pas un. Alors qu'il est tout cassé... » En relevant les yeux il était bien loin d'imaginer l'expression de son ancienne petit ami. « Tu me faisais une blague tout à l'heure tu... tu sais qui je suis. » On pouvait bien lire dans ses yeux : Par pitié dis-moi oui.
Elle était plantée devant lui, elle attendait une réponse à ses questions mais il en était tout autre. Sur le moment, elle commençait à douter sérieusement d'avoir agi ainsi, était-ce bien lui, ou était-ce simplement un homme qui lui ressemblait ? Et pourtant, ses doutes étaient révoqués quand il avouait qu'effectivement il aimait le café.
Son visage se grimaçait doucement quand elle se rendait compte qu'il n'allait pas répondre à sa demande. Elle fut dans l'incompréhension la plus totale de sa réaction, qu'est-ce qu'il racontait, pourquoi parlait-il de son collier ? Mais MJ était une femme qui était très loin d'être stupide, à son absence totale oratoire, elle déduisait qu'il était l'auteur de ce cadeau, qu'elle cherchait depuis longtemps.
« Attend, c'est toi qui-
- Marie, ma douce Marie ! »
S'esclaffait un homme qui venait d'interrompre leurs conversations en ouvrant brusquement la porte. Elle levait doucement les yeux au ciel, c'est vrai, elle l'avait complètement oublié celui-là. Cependant, 700 pauvres dollars n'étaient rien comparés à ce qu'elle venait de trouver : ce garçon qui aimait le café. Elle prenait un faux sourire, ses lèvres pulpeuse expirait un délicat soupire avant de se tourner de profil en direction de son interlocuteur.
« David, tu me cherchais ?
- Bien évidemment ! Je te chercherais jusqu'au bout du monde si il le fallait ma chérie. »
Il s'approchait avec une certaine assurance, une main dans la poche, c'était un homme qui débordait de confiance en soit inébranlable, il puait la testostérone à plein nez. Peter était peut-être naïf mais pas stupide, il savait très bien ayant été le petit ami d'MJ que ce n'était pas du tout son style d'homme.
« Vous vous connaissez ? De quoi parliez-vous...?
- Hum, c'est...un client que je connais bien.
- Oui, mais ce soir tu ne peux pas te permettre de parler à tes autres clients, et tu le sais. »
Il sortait une cigarette et un briquet de sa poche, après l'avoir allumé il portait délicatement ce destructeur de poumons à ses lèvres avant d'inspirer une bonne quantité de nicotine et de goudron, qu'il expirait brusquement dans le visage de Peter, qu'il était directement en train de provoquer.
« David, si tu n'arrêtes pas immédiatement je me tire, c'est clair ? Je reviens dans quelques minutes. »
Il restait silencieux tout en dévisageant d'un regard sombre le jeune homme qui se trouvait devant lui et qui d'ailleurs, était bien plus petit en taille que celui-ci. C'est vrai, David débordait de charisme et il en imposait beaucoup. Si il n'était pas spider-man mais un simple humain, on pourrait se sentir oppressé par sa présence.
« Bien. Mais ne tarde pas trop. »
Il glissait délicatement sa main dans la nuque de la jeune femme, ses lèvres rentrant en contact sur sa peau frêle sur le contour de son cou. C'était juste pour prouver à Peter qu'il en avait la plus grosse et qu'il était puissant, oui il était très riche en plus d'être très bel homme. Il s'en était allé, elle reprenait une grosse respiration pour l'expirer par la suite.
« Reprenons. C'est donc toi l'auteur de ce collier, pourquoi ? Je l'avais déjà avant d'atterrir ici, d'ailleurs même avant notre rencontre. »
Pour une fois et depuis longtemps, elle rentrait dans la peau de son propre personnage, une vraie enquêtrice, qui ne lâchait rien pour avoir les réponses à ses questions.
« Répond-moi. Comment tu es arrivé ici ? »
Oui, elle-même ne savait pas pourquoi elle gardait ce collier, il était comme son oxygène, c'était une partie d'elle-même qui était rattaché à son ancienne vie, c'était comme si il était un lien important entre ce monde, et son ancien monde. Et c'était le cas.
Sujet: Re: (terminé) As long as the dahlia is still there, I'm still alive. Dim 27 Nov 2022 - 13:16
As long as the dahlia is still there, I'm still alive.
Peter&Michelle
Ils furent tout deux coupé par un nouvel arrivant. Un homme plus âgé qu'eux. La moyenne des hommes présent dans ce club. MJ et lui devait bien être les plus jeune de l'assemblée il n'y a nul doute. Peter a du mal a saisir la scène qui se passe sous ses yeux. Il l'observe avec une incompréhension certaine. Les questions fusent dans son esprit mais en la présence de l'homme et des échanges entre les deux, Peter ne trouve pas moyens d'en placer une. Il demeure dans le silence. Alors que le dénommé David semblait agacé que « sa douce Marie » discute avec un autre. Qui est ce type ? Et pourquoi il l'appelle ainsi ? Aurait-elle perdu la mémoire ? Peter ne réagit pas, et reste de marbre alors que l'homme d'affaire cherchait a le provoquer. Mais Peter n'était pas un impulsif, il était bien au dessus de ça. Il prenait son mal en patience, attendant sagement a ce que l'homme quitte la pièce. Il la touche, il cherche a marquer son territoire. C'est ridicule mais alors pourquoi se sent-il autant agacé ? Pourquoi ça lui pique au vif ? L'homme quitte enfin la pièce. MJ l'interroge mais Peter n'écoute rien. Lui aussi a des questions, d'une haute importance.
« C'est qui ce type ? Il fait deux fois ton âge, même plus ! » s'insurgea Peter en pointant la porte du doigt, complétement atterré parce qu'il venait de voir. Et encore, il est loin d'avoir tout compris. Et franchement, tout ça commençait sérieusement à le faire flipper. « Et puis pourquoi il t'appelle Marie ? » Jamais il ne se serait imaginé retrouvé MJ ici et dans ses circonstances. Et sans doute le pire pour le moment, c'est qu'elle le prenait vraiment pour un inconnu. Du moins, certainement pas pour le garçon qui a un jour été son petit ami. Reprenant pied avec ses émotions il décida enfin de lui répondre : « Après une lune rouge il y a presque 4 ans. Comme tout le monde ici. » Les questions se multipliaient au fil de la conversation. Elle ne se rappelait pas du collier, de rien.. Il fit un pas en arrière il se sentait... comme sonné. Il ne pouvait pas lui dire. « Oui je t'ai offert ce collier. A Londres pendant notre voyage en Europe. Ça te parle ? Avec Ned, Betty et tout les autres..» Il espérait que ces mots l'aide a se rappeler. Mais plus ils avancent, plus Peter a le sentiment qu'il n'a jamais fais parti de sa vie. Il aimerait se dire que cette jeune femme est une MJ alternative de celle qu'il a aimé. Mais tout, absolument tout lui faisait pensé à son ancienne petite amie. Le timbre de sa voix, sa gestuelle, même les plus minime. Alors pourquoi ?
Elle avait dévisagé le jeune homme quand celui-ci venait de critiquer ses fréquentations sans qu'il ne prenne la peine de répondre à ses questions. Son absence totale oratoire avait l'air d'avoir fait comprendre à Peter qu'elle ne répondrait en rien avant d'avoir ses propres réponses. Une fois fait elle restait aussi silencieuse qu'une tombe, elle saisissait dans son sac à main une cigarette préalablement préparée, ainsi qu'un briquet. Elle allumait l'embout de ce qui entretenait son futur cancer, coinçant ce cylindre en papier entre ses lippes avant d'en prendre une bonne inspiration.
« Lui ? C'est David, et n'exagère rien, il a la quarantaine. »
Elle fronçait doucement les sourcils son regard implanté dans le sien, concentré sur ce qu'il demandait ou ce qu'il lui racontait.
« Parce que je m'appelle Marie. »
Peut-être que ça lui mettrait le doute sur qui elle était vraiment, ce n'était qu'un mensonge, c'était son nom de scène envers ses clients pour cacher sa véritable identité. Elle levait doucement son visage en direction du plafond pour laisser s'évaporer dans les airs cette fumée qui disparaissait dans le décor.
« Ta présence lors de ce voyage ne me dis rien du tout, ton nom ne figurait nul part au lycée de Midtown, et pourquoi avoir ignoré Ned dans ce cas le jour ou tu m'avais commandé ce café ? Il n'avait pas l'air de te connaître, il n'est pas...moi, ignoré des gens sans importance. T'es peut-être un journaliste ou un truc du genre. »
Elle ne savait pas si il disait la vérité ou non, il n'avait pas le physique d'un diable mais celui d'un ange.
« Et puis...tu t'es présenté ce jour-là. " Je m'appelle Peter Parker et je voudrais un café ", je dois t'avouer que je n'ai jamais reçu une demande de ce type là. Qui se présente ainsi à ses amis Parker ? »
En réalité, n'ayant pas connaissance de ce garçon ce qui l'intéressait le plus avant le début de cette conversation c'était un lien entre lui et son ancienne vie, il était en réalité son fil rouge. Elle pensait qu'il pourrait lui apporter plus de réponses mais il n'en n'était rien, il ne semblait pas en savoir plus qu'elle sur cet évènement étrange. Puis ensuite un nouvel élément c'était installé au cours de cette discussion : il était l'auteur de cette offrande qu'elle portait nuit et jour.
« Bien Peter, dernière question ensuite je retournerais à mes occupations. Si tu insinue être le donateur de ce bijou, pourquoi me l'avoir offert ? Il y'a t-il une raison particulière ? »
Demandait-elle tout en exécutant un mouvement avec son bras qu'elle tendait pour écraser sa cigarette sur le cendrier le plus proche posé sur une petite table.
Sujet: Re: (terminé) As long as the dahlia is still there, I'm still alive. Mer 7 Déc 2022 - 22:43
As long as the dahlia is still there, I'm still alive.
Peter&Michelle
Marie. Peter s'enfonçait de plus en plus dans l'incompréhension. Comment pouvait-elle ne pas le reconnaître en portant toujours ce pendentif ? Elle ne semblait pas souffrir de perte de mémoire d'après ce qu'elle dit. C'était comme-ci, Peter Parker n'a jamais existé dans son histoire. Peut-être qu'il ne s'agissait belle et bien pas de Michelle, mais bien d'une doublure alternative. Il a de son côté rencontré tellement de Peter Parker, de sosies. Même un Peter Parker plus âgé qui avait la même apparence que lui. Peut-être qu'il se trompait sur toute la ligne. Et donc, il ne pouvait que se sentir bête. Et attristé de n'avoir pas retrouvé MJ. Il perdit rapidement le fil face à toute les questions de la jeune femme. « Je... Je comprends rien je dois te dire. Je ne me souviens pas m'être un jour présenté comme ça avant de commander un café » il sourit malgré que cette situation le rend terriblement nerveux. Son regard le rend terriblement nerveux. « ça serait bête. Après tout c'était notre QG. C'est même, là-bas la dernière fois que je t'ai vue. »
Elle le regardait avec une telle intensité qui lui était difficile de soutenir son regard. Il était complétement perdu, ne sachant plus a qui il avait affaire. Marie ou MJ ? Après presque 4 ans, il avait abandonné l'espoir de retrouver des proches de son passé. Et là, il avait de quoi se prendre une sacrée claque. Elle lui demanda ensuite pour le collier.
Il était dos au mur. Il ne savait pas par où commencer. Il avait le sentiment de s'adresser à une inconnue. Alors expliquer ses histoires de cœur d'adolescent, ça le mettait extrêmement mal à l'aise. Il eut bien du mal avant que les mots ne sortent de sa bouche. « Ce bijou.. Je l'ai offert à MJ, pas Marie. On était dans la même classe et... » Mon dieu que c'était gênant. « Je voulais marquer le coup en lui offrant un cadeau après avoir » il déglutit, c'était décidément plus facile de se jeter dans le vide que de parler avec cette fille. Ça n'a aucun sens. « Après lui avoir avoué mes sentiments, finit-il enfin par cracher le morceau. J'ai choisi le dahlia parce que tu sais, pour le meurtre. » bafouilla-t-il ensuite pour s'expliquer.
Évidemment, ça y'est le quiproquo était à son comble. Il se mettait à penser qu'il était une autre et qu'elle était réellement Marie, une parfaite copie de celle qu'il avait connue alors que c'était bien elle, cette demoiselle au collier. Quant à lui, il était bien ce garçon qu'il lui avait commandé ce café, bien qu'il semblât ne plus s'en souvenir, peut-être qu'il n'était pas l'individu qu'elle recherchait également.
Cependant l'histoire de ce pendentif était quand même bien là, peut-être que dans un autre monde cette allégorie c'était dérouler d'une façon similaire, tout était possible. Elle s'approchait d'un pas sûre en sa direction du mètre qui les séparait, elle atteignait de sa main son col qui était légèrement froissé pour l'avoir précédemment déjà agrippé. Elle resserrait délicatement l'étreinte plongeant son regard de manière soutenue dans le sien, essayant d'analyser s'il disait vrai, et c'était le cas, il ne mentait pas.
« Et dis-moi Peter, qu'est-ce que ça te fait d'avoir perdu cette fille ? »
Elle ne laissait rien paraître, elle n'avait plus rien à voir avec celle qu'elle était autrefois...elle n'était pas encore perdue mais la corde était très raide. Ses prunelles fut légèrement étourdie lorsqu'il citait le crime du dahlia noir, quelque chose clochait vraiment dans cette histoire...comment il pouvait savoir tout ça mais ne pas être le mortel de ses recherches.
Pourquoi toutes les lèvres qui touchaient les siennes étaient sans arrêt amer et algide ? Pourquoi son organe spongieux n'était fonctionnel que pour la maintenir en vie ? Pourquoi son cœur et son cerveau était autant en accord ? Pourquoi ce jeune homme lui faisait ressentir ce sentiment étrange ? Elle ressentait à la fois de la colère, de la tristesse, de l'empathie, et beaucoup d'autres sensations se mélangeait entre elles pour en former qu'une seule : l'incompréhension. Et dieu savait, qu'elle détestait ne pas comprendre ou perdre le contrôle. Cependant, elle ne pouvait le savoir que d'une seule manière.
Sa respiration rebondissait sur la sienne...cette scène donnait pour impression de durer des heures, alors qu'elle ne c'était dérouler que l'espace de quelques minutes. Tandis que sa première main continuait de neutraliser son col au bord de la lacération, sa seconde positionné le long de son corps prenait enfin mouvement s'élevant dans les airs pour atteindre le cou de celui-ci. Sa peau frêle était si chaude, si vivante, si humaine...la sienne était comparable à celle d'un défunt. Le bout de ses ongles contemplait sa nuque, ses paupières clos elle humait son parfum qui se baladait dans tout son être. La commissure de ses lippes s'approchaient délicatement des siennes...elle frôlait avec douceur les siennes, lorsque la porte s'ouvrait en grand pour montrer à nouveau David, rouge de colère.
Elle grimaçait, ses sourcils se fronçait d'un coup, elle eu comme une image qui venait d'apparaître dans sa tête et c'était très douloureux. Cela n'avait durer qu'une fraction de seconde, relâchant le jeune-homme instantanément. Le contact venait de lui donner un flash-back, elle le voyait l'embrasser au milieu d'un chao, mais qu'est-ce que tout cela pouvait bien signifier ? Elle ne comprenait pas.
« Marie ! Je pense t'avoir assez attendu ! Et qu'est-ce que tu fait avec ce type ?! Ça suffit ! »
Il c'était approché avec une certaine brutalité avant de saisir avec poigne son bras laissant par ailleurs une trace incommensurable. Elle reprenait ses esprit, ses yeux écarquiller de colère elle dévisageait David sans dire un mot, il l'a relâchait sur le champ, glacé par le regard qu'elle venait de lui lancer, un regard qu'il n'avait jamais désirer voir. Elle expirait longuement avant de poser son attention à nouveau sur l'inconnu qu'elle avait presque faillit embrasser...elle ne lâchait plus son regard du sien, elle ne savait pourquoi son corps avait agi seul.
« David, on y va. »
S'était-elle énoncer saisissant avec douceur la main de l'homme bien plus âgé qu'eux qui quelques secondes auparavant était à la limite d'avoir briser ses os, son bras prenant une couleur bleuâtre, ils lui tournait le dos prenant la direction de la sortie de la pièce.
Sujet: Re: (terminé) As long as the dahlia is still there, I'm still alive. Jeu 15 Déc 2022 - 16:55
As long as the dahlia is still there, I'm still alive.
Peter&Michelle
Les mots peine a s'échapper de ses lèvres. Elle s'avance vers lui, féline avant d'apporter ses doigts sur son col. Pourquoi ne respirait-il pu ? Pourquoi cette réaction ? Cette sensation d'être pris dans un étau. Marie était le serpent et Peter la proie. Elle l'entourait de son être, de son odeur, de sa présence. Elle resserrait sa prise avec une effroyable douceur. Son cœur ne peut s'empêcher de tressauter quand elle prononce son prénom. C'est différent et dans un même temps ce ton le transporte à un temps plus que familier. C'était une torture que d'avoir cette fille sous les yeux. Ce n'est pas la même chose que tout les sosi qu'il a pu rencontré ses quatre dernières années. C'est étrange, déstabilisant, troublant.
« J'ai perdu beaucoup de monde » répond à peine Peter alors que leur visage se trouve aussi proche. Le temps semblait s'être arrêté. Il ne bougeait pas. Il ne s'en sentait pas capable. Ni un pas en arrière, ni un pas en avant. « J'espère la retrouver. Quelle aille bien. » Il peine a articuler correctement alors qu'il voit cette proximité se retreindre encore plus. « Je sais quelle a tendance a voir le verre à moitié vide, et je... » Il se retrouve épris d'un violant frisson, un courant électrique parcourant tout son être en sentant les doigts froid de la jeune femme sur sa peau. Il a beau voir se qui se passe, la voir sa rapprocher il ne comprend toujours pas ses intentions. Il ne comprend pas non plus pourquoi il se trouve dans l'incapacité de réagir. Leurs lèvres se frôlent avant que la porte ne s'ouvre dans un grand fracas, une scène digne d'un feuilleton américain.
La suite des événements se déroule très vite. Le dit David entre dans la pièce pour reprendre d'une poigne forte la femme qui est sienne pour ce soir-là. Peter n'a pas le temps de réagir en sa faveur que la jeune femme remet rapidement l'homme à sa place. Peter est là, assistant à cette scène de violence, sous le choque. Et plus choquant encore est de la voir de nouveau à son bras. Leurs regards se croisent de nouveau. Nourri d'incompréhension et d'inquiétude. Ils s'en vont. Ils s'en vont tout les deux. Il décide enfin de faire un pas en avant : « Je suis ici tout les jeudis soir ! » lança-t-il à la volée avant qu'elle ne disparaisse de son champs de vision. Il ne savait pas pourquoi. Enfin si : il voulait la revoir. Peter était plus qu'inquiet qu'intrigué par ce bout de jeune femme qui venait soudainement d'apparaitre dans sa vie. Tout ce qu'il pouvait faire désormais ce soir était de retourner à son bar. Nolan serra surement lui en dire plus sur ce David. Et peut-être même sur elle. Sur la fille au Dahlia.
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