Elle pousse la porte, regarde à droite - à gauche. L'endroit est désert, ou presque. Encore un coin paumé au fin fond d'une ruelle sombre et dégueulasse. Encore un coin où il ne vaudrait mieux pas traîner à cette heure tardive, seule. Après un haussement d'épaules grandement surjoué, Fen enfonce ses mains dans ses poches et pénètre dans le pub miteux un air particulièrement irrité et peu enclin aux discutions accroché au visage. Ville de merde. Elle soupire, lourdement, traverse la pièce en jetant quelques regards sur les côtés, cherchant désespérément la crinière de jais qu'elle espère revoir depuis plus de quatre ans. Qu'est-ce qu'elle viendrait faire ici ? C'est complètement ridicule. Nouveau soupire, alors qu'elle se faufile habillement sur le tabouret situé face au comptoir. « Qu'est-ce que je fous là. » Grommelle la jeune femme, glissant l'une de ses mèches rebelles derrière son oreille. Un bref coup d'œil sur la gauche lui indique que ce taudis semble plus fréquenté de ce côté, dans le fond du pub. Un second, que la clientèle est encore moins fréquentable que ce qu'elle avait imaginé. Hela ne viendrait jamais s'enterrer ici, à moins d'être devenue amnésique ou toxicomane. C'est un troisième soupire qui s'échappe de ses lèvres pincées d'une moue à moitié déçue à moitié en colère. C'était assez prévisible, en fait. Et peut-être même que cette escapade nocturne dans cet endroit pourri n'était finalement qu'un prétexte de plus. Un prétexte. Ils étaient de plus récurrents ces derniers jours. Et Fen n'aimait pas ça. Ville de merde, corps de merde. Dépendance de merde, aurait elle aussi pu ajouter à ses pensées chancelantes et toujours d'une extrême délicatesse. Le manque de compagnie la rongeait, comme la rouille ronge un morceau de fer trop longtemps exposé à la pluie. La solitude, qui avait toujours été très chère à son cœur, devenait sa pire ennemie un peu plus chaque soirs. Saloperie de dépendance, ouais. Elle, réduite à vouloir une caresse sur la tête plus que n'importe quoi d'autre ? Foutus gênes canin. Mais elle essaye de se convaincre, encore et toujours. Se convaincre que tout ceci est pour retrouver Hela, et seulement pour retrouver Hela. Conneries. Elle cherche juste un peu de compagnie. La gratouille sur la tête. Ses mains s'extirpent des poches de son blaser et viennent saisir sa tête, coudes reposés contre le comptoir. Son cerveau déraille, son esprit s'embrouille. Pour Hela. Pour Hela. Capharnaüm assourdissant. Seulement pour Hela. Ce culte que Fenris voue à sa Déesse causera probablement sa perte. Et pas à cause de cette loyauté aveugle, pas à cause de cette idée absurde de ne vouloir s'attacher à personne d'autre. Parce que, de plus en plus, elle se retrouve à fréquenter des endroits comme celui-là, tard, la nuit. Parce que, son corps humain est ridiculement faible. Et, même si elle ne se sépare jamais de son arme blanche, Fen est loin d'avoir une carrure aussi imposante et résistante qu'autrefois. Et puis après ? La mort n'est pas si terrible après tout, elle l'avait déjà fréquenté plus d'une fois. « Hm. » Ça non plus, elle n'aime pas. Lorsque des pensées, des mots comme ceux-ci s'imposent. Lorsque sa volonté vacille. Lorsque ses espoirs s'estompent. Il ne faut pas. Jamais. Hela ne le permettrait pas. L'une de ses mains glisse le long du comptoir jusqu'à atterrir à nouveau dans sa poche et d'en extirper un paquet de cigarettes. Elle le jette ensuite sur le comptoir après en avoir sortie une, la portant jusqu'à ses lèvres pâles, soupirant pour la énième fois. Au même titre que boire de l'alcool, fumer était une des choses extrêmement rares qu'elle pouvait "apprécier" dans sa condition humaine. Le fait de posséder des mains plutôt que des pattes lui offrait nettement plus de possibilités qu'à l'habitude. « Bonsoir jolie créature. » Comme étrangler quelqu'un, par exemple.... Mais Fen ne lui accorde pas d'importance. En réalité, elle ne bouge pas même d'un iota alors qu'il décide allégrement de venir taper l'incruste à côté d'elle. Il retente une approche, balançant quelques politesses maladroites dans l'espoir, sans doute, d'avoir un peu de compagnie ce soir. La gratouille sur la tête Fenris, pense à la gratouille sur la tête.. « Même pas en rêve. » Qu'elle marmonne à voix haute, bien que le message lui soit plus adresser à elle, qu'à l'opportun toujours assis à côté. Mais ça suffit à le convaincre, visiblement. Puisqu'il disparaît quelques secondes après, presque aussi vite qu'il était apparu. Plutôt décevant. Cependant, l'intervention du bougre n'aura pas été veine car le barmaid a finalement décidé de montrer le bout de son nez, sans doute interpellé par les quelques échanges derrière son comptoir. C'est pas trop tôt. Fen lève le nez, sa cigarette toujours prisonnière entre sa lèvre inférieure et sa lèvre supérieure, éteinte. Verre dans une main, torchon dans l'autre, lui, jette un regard rapide à la demoiselle installée et s'approche d'elle. Inutile puisqu'il n'aura pas le temps de marcher davantage avant qu'elle ne demande. « Whisky. Sans glaçons. » Au moins, ça, ça empêchera la solitude de la rendre dingue. Enfin, pour quelques heures en tout cas...
••• fenris wolf •••
you got no place to hide and i'm feeling like a villain got that hunger inside. one look in my eyes and you're running 'cause i'm coming.. gonna eat you alive.
your heart hits like a drum.. the chase has just begun...
Dan Zaunite
▿ Ton univers : Arcane
▿ Date de naissance : 14/07/1986
▿ Age : 38
▿ Métier : Serveur et chanteur dans différents bars
▿ Quartier : Lockwood Hill
▿ Côté cœur : La douleur est encore trop forte. Tu restes veuf dans ta tête et surtout dans ton coeur.
Les soirs se ressemblent mais ne sont pourtant jamais les mêmes. Parfois tu chantes, parfois tu sers des personnes à table, parfois tu tiens le bar... Ta vie, pourtant assez chaotique, semble presque être calculée au millimètre près. Mais heureusement, tu aimes changer d'endroit, tu aimes voguer de quartier en quartier afin de ne jamais vivre le même service. Aucun contrat fixe ne t'est attribué et c'est finalement la meilleure option à tes yeux. Tant que tu n'es pas chez toi, à Zaun, à la Dernière Goutte, tu ne préfères pas te fixer de vie. Un vagabond, peut-être... Mais un vagabond satisfait de ce train de vie. Enfin, pour ce qui est possible bien sûr. Ce soir-là, tu bosses dans un bar un peu craignos du quartier de Lockwood Hill, ton quartier. Tu le connais bien et ses habitants aussi. Si au début de soirée, tu peux te permettre un petit show de quelques minutes, tu es malheureusement assigné au bar et donc à la fermeture. Tu n'apprécies pas plus que ça cette position mais tu as fini par t'y habituer au fil du temps. Un simple t-shirt sur ton dos ainsi qu'un pantalon des plus classique, tu remplis les verres de chaque client, discutant vaguement avec quelques uns mais ce n'est jamais des discussions profondes ou intéressantes.
Les heures défilent, lentement. Le bar se vide peu à peu jusqu'à ce qu'il ne reste pas grand monde d'ailleurs, juste encore quelques hommes seuls qui noient leurs problèmes dans l'alcool et dans l'espoir que la gente féminine apparaisse, ce qui est plutôt rare à cette heure. Et pourtant, une exception qui confirme la règle apparaît. Une jeune femme aux cheveux noirs de jais et des yeux verts à en hypnotiser plus d'un. Son entrée semble marquer les esprits car le peu d'âmes abandonnées présentes se retournent pour la regarder. Si certains ne font que la lorgner quelques instants, d'autres semblent plus insistants... Tu soupires un peu, songeant que la soirée risque d'être plus longue que prévue. Tu ne peux t'empêcher de hausser un sourcil en remarquant les nombreux soupirs que la jeune femme ne peut s'empêcher de lâcher. Tu te demandes pourquoi elle vient si c'est pour râler de la sorte. Quelques coups d'œil suffisent pour qu'elle comprenne que le meilleur endroit est sûrement près de toi. Et c'est le cas, tu n'es pas trop du genre à agacer ta clientèle. Elle vient donc s'installer au comptoir. Tu restes un peu plus loin, essuyant les quelques verres qu'il te reste à nettoyer. Tu la regardes quelques fois du coin de l'oeil sans pour autant la déranger. Elle semble bien seul et un peu perturbée mais tu n'y prêtes pas plus attention que ça, c'est habituel ici.
Quelques instants plus tard, la jeune femme sort un paquet de cigarettes. Tu hausses un sourcil. Tiens, t'en as pas graillé une depuis un moment... Rarement pendant le service même si c'est pas l'envie qui manque. Mais tu n'as pas vraiment le temps d'y penser plus longtemps que tu fronces les sourcils. Un homme s'est levé et approche la seule femme du bar. Et merde. Un regard en coin destiné à ta cliente te permet toutefois de comprendre qu'elle sait sûrement se défendre. Tu ne juges jamais les femmes et leurs capacités, tu les as toujours trouvé bien plus fortes que les hommes d'ailleurs... En tous cas, bien plus fort que toi. Tu pourrais intervenir mais tu sens qu'elle sait se défendre mais tu restes observateur attentif de la scène, au cas où. Heureusement pour elle, il ne semble pas trop insistant. Tu avais déjà vu bien pire lors de soirée trop arrosées. Mais tu décides quand même de te diriger vers elle, songeant que tu dois prendre sa commande. Mais tu n'as pas le temps d'avancer davantage qu'elle te ""demande"" un whisky, sans glaçons. Et bah, la politesse ne semble pas trop la dévorer. Tu te contente d'acquiescer sans un bruit ou sourire. Tu sors un verre et tu la boisson demandée. D'un geste, tu déposes le verre et le fais glisser jusqu'à elle.
« S'il vous plaît. »
Que tu lui lances en insistant un peu sur chaque syllabe et en la regardant, essayant encore d'apercevoir le vert scintillant de ses yeux. Tu n'es pas non plus le plus poli du monde, tu ne lui en veux pas spécialement mais tu ne peux t'empêcher, toi aussi, de râler un peu. Surtout en voyant la cigarette entre ses lèvres, cigarette dont tu as envie mais tu dois être honnête, tu n'en as plus du tout... Tu soupires un peu avant de t'approcher un peu d'elle.
« Désolé de ne pas intervenir. Mais vous sembliez vous débrouiller toute seule. »
Tu t'excuses, tu ne sais pas trop pourquoi mais tu sens une certaine animosité de sa part alors tu préfères prendre un peu les devants, pour avoir bonne conscience sûrement.
« Je ne vous ai jamais vu ici. Nouvelle ?»
Que tu finis par lui demander, sans pour autant être intrusif, tu restes à une certaine distance pour ne pas la déranger. Elle avait beaucoup soupiré et tu ne veux pas que ta présence multiplie encore plus le nombre de soupirs à la minute. Mais étrangement, tu as l'impression qu'elle cherche quelque chose. De la compagnie peut-être ? Autre qu'un lourd alcoolisé. Les gens viennent souvent chercher de la compagnie par ici, tu as l'habitude. Mais tu ne comptes pas l'emmerder plus longtemps si tu sens qu'elle n'en a pas envie. Tu n'aurais pas envie d'être perçu comme un lourd...
Le type est plutôt réactif même si elle sent dans son « s'il vous plaît » que le manque de politesse de Fenris froisse. C'est bien la première fois qu'on lui fait remarquer, tiens, et elle ne peut s'empêcher d'esquisser un sourire, ajustant la cigarette derrière son oreille afin de porter le verre jusqu'à ses lèvres et d'en boire une légère gorgée. « Il me plaît, oui. » Qu'elle rétorque d'un ton à demi taquin à demi insolent tout en plantant son regard perçant dans celui du barmaid. Lui aussi, plaisait assez d'ailleurs. Un joli morceau que Fenris, en d'autres temps, n'aurait pas hésité à croquer un seul instant. C'est un nouveau sourire qui s'étire tandis qu'elle termine son verre d'une traite, le déposant sur le comptoir avant de le faire reglisser jusqu'à lui. « S'il-vous-plaît. » Elle insiste à son tour sur chacune des syllabes comme pour reprendre sa petite pique d'il y a deux minutes, tout en récupérant la clope de derrière son oreille, enfin décidée à l'allumer. La flamme du briquet vient éclairer son visage l'espace de quelques secondes, amplifiant de ce fait l'intensité du regard que la demoiselle persiste à garder profondément encré dans le sien. La soirée s'annonce peut-être moins ennuyeuse qu'elle ne l'avait pensé, finalement. Toujours ce même petit rictus coincé à la commissure de ses lèvres, Fen tire une première bouffée, saisissant de sa main libre son paquet afin de le lui tendre, ouvert. Il a l'air assez sympathique et, elle a remarqué sa façon de lorgner sur ce tube dont les humains semblent tant dépendants. Et puis, c'était un peu sa façon à elle de s'excuser d'avoir été malpolie même si, dans le fond, elle se fiche pas mal des convenances de ce monde.
Elle ne sait pourquoi il s'excuse, mais trouverait ça presque mignon. « J'ignorai qu'être un super-héros faisait partie des prérequis pour devenir serveur. » Même si ses mots peuvent paraître cinglants son ton, en revanche, est doux comme du velours, presque charmant. Elle jette un bref coup d'œil au mec qu'elle a rembarré un peu plus tôt et hausse finalement les épaules d'un air las, reportant son attention sur l'homme derrière le comptoir. « Hm. Celui-ci n'avait pas l'air très méchant. » Et même si ça avait été le cas, Fenris n'en aurait certainement pas eue peur. « Mais, merci d'y avoir songer. » Qu'elle ajoute en hochant la tête d'un air reconnaissant. Puisqu'il mettait le sujet sur le tapis c'est qu'à un moment donné, sans doute, il avait pensé intervenir d'une quelque façon que ce soit. Et même si en temps normal ce côté chevaleresque ringard avait tendance à dégoûter Fenris plus qu'à l'impressionner, il fallait bien avouer qu'elle s'étonnait toujours du panel surprenant de réactions dont les humains disposaient. Faibles, certes, mais complexes. Et cette complexité, plus Fenris la côtoyait, plus elle s'en trouvait fascinée et curieuse. D'un point de vue tout à fait "scientifique", évidemment. Évidemment.
« Je ne vous ai jamais vu ici. Nouvelle ? » Il tire Fenris de ses rêveries, l'empêche de se noyer dans ses pensées. Ça faisait combien de temps, déjà ? « Pas vraiment. » Elle ne sait pas vraiment si par « ici » il entend la ville ou ce vieux pub crasseux mais ça n'a guère d'importance. De toute façon, elle a tellement écumé de bars qu'elle serait incapable de dire si, oui ou non, elle est déjà venu dans celui-ci. Probablement que oui. « Je cherche quelqu'un, en réalité. » Qu'elle confit sans trop savoir pourquoi. Peut-être qu'elle a juste besoin de discuter ? D'avoir un peu de compagnie ? Après tout, personne n'aime être seul n'est-ce pas ? C'est bien d'ailleurs quelque chose que Fen a appris à ses dépends depuis qu'elle est arrivée ici. Saloperie d'humanité. « Tu veux boire quelque chose ? C'est moi qui régale. » Le tutoiement soudain est presque aussi bancal et malavisé que cette piètre façon de détourner la conversation. Elle s'en fout. Elle n'a juste pas envie de parler d'Hela. Pour une fois, Fen veut penser à autre chose que son passé et la condition merdique dans laquelle elle se trouve actuellement. De toute façon, il n'avait probablement jamais entendu parler de sa maîtresse alors, à quoi bon essuyer une nouvelle déception.
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Dan Zaunite
▿ Ton univers : Arcane
▿ Date de naissance : 14/07/1986
▿ Age : 38
▿ Métier : Serveur et chanteur dans différents bars
▿ Quartier : Lockwood Hill
▿ Côté cœur : La douleur est encore trop forte. Tu restes veuf dans ta tête et surtout dans ton coeur.
On ne peut pas vraiment dire que tu brilles socialement. Parfois c'est ta voix qui ne suit pas la cadence et parfois tu te montres juste un peu désagréable. Peut-être que ton s'il vous plaît n'était pas la meilleure des manière pour aborder la jeune femme mais vu l'heure et la fatigue, tu espères qu'on ne t'en tiendra pas vigueur. Elle te répond d'ailleurs avec un léger sourire, sourire auquel tu ne réponds pas directement, ne sachant pas si tu l'as froissée à ton tour... Tu hausses cependant un sourcil alors qu'elle vide son verre d'une traite avant de le glisser à nouveau près de toi. Cette fois, tu affiches un léger sourire en coin, songeant qu'il vaudrait peut-être mieux lui donner la bouteille directement. En tous cas, elle semble avoir une bonne descente. Les gens dans cette ville ont une certaine résistance à l'alcool, sûrement dû au fait que ce ne sont pas forcément des êtres humains lambda. Et elle fait peut-être partie de cette catégorie là. Elle ne te lâche pas du regard alors qu'elle te sort la même phrase mais sans une once d'agressivité. Tu attrapes son verre pour le mettre devant toi et tu la sers de nouveau, sans pour autant te détacher de ces yeux verts perçants qui ne te quittent pas non plus. Même si tes yeux voyagent entre les siens mais aussi sa bouche dans laquelle se trouve une cigarette maintenant allumée. Mais il faut croire que tu ne fais pas vraiment preuve de discrétion car elle te tend son paquet. Tu hésites un court instant mais finalement, tu décides de t'avancer vers elle, déposant son verre à sa place et tu prends une cigarette avec un hochement de tête.
« Merci. J'ai l'air aussi désespéré que ça ? »
Que tu lui demandes avec un sourire aux lèvres. Tu glisses une main dans tes poches afin d'attraper un briquet, une main tremblante alors que l'autre semble presque inactive, reflet de ta prothèse. Alors que tu l'allumes, la jeune femme lance une phrase concernant les super héros. Phrase à laquelle tu ne portes pas beaucoup d'attention directement parce que tu es bien trop occupé à tirer une longue bouffée sur la cigarette offerte. Une première depuis trop longtemps à son coup. Tu souffles la fumée dans un long soupire de soulagement. La soirée s'annonce bien meilleure. Ton regard se projette vers l'enquiquineur de seconde zone. Elle a raison, il ne ferait pas de mal à une mouche. D'autres par contre sont parfois plus insistants et dangereux. Tu reportes ton regard sur la jeune femme qui te remercie. Tu hausses légèrement les épaules.
« Je n'ai rien fait donc pas besoin de merci. Mais si y'en a encore un qui s'approche, je ferais quelque chose.»
Cette jeune femme attise ta curiosité sans réellement savoir pourquoi. Elle semble différente des personnes que tu rencontres d'ordinaire par ici alors tu ne voudrais pas qu'elle ne veuille plus jamais revenir à cause d'hommes stupides. Tu remarques que tu l'a sortie de ses rêveries mais c'est trop tard pour faire machine arrière. Si ta compagnie l'agace, elle peut toujours t'envoyer chier. Tu te décales quand même un peu afin de lui laisser un certain espace. Apparemment elle n'est pas nouvelle. Mais la ville est si grande que tu n'es pas étonné de ne pas l'avoir croisée plus tôt. Quoi que... Un regard comme le sien, ça ne se rate pas. Tu hausses un sourcil, perplexe quand elle te dit chercher quelqu'un. Et tu penses qu'elle ne voulait pas vraiment s'épancher sur le sujet car elle enchaîne directement en te proposant de boire quelque chose. Tu n'es pas choqué par le tutoiement, tu le fais aussi souvent sans même t'en rendre compte. Les politesses c'était pas vraiment ton truc. Tu viens porter ta main libre vers un verre qui se trouve derrière le comptoir. Un verre d'eau en fait.
« Merci de la proposition mais j'ai ce qu'il me faut. »
Même si tu craques en fumant pendant le service, il ne t'arrive jamais de boire pendant celui-ci. Tu ne veux pas avoir d'influence, au cas où quelque chose se passerait. Tu tires une nouvelle fois sur ta cigarette alors que tu viens poser tes bras sur le comptoir, plongeant légèrement ta tête vers ceux-ci, te retrouvant à côté d'elle même si à une distance raisonnable. Tu la regardes encore, léger sourire au coin des lèvres.
« Je veux pas être le barman chiant. J'ai l'impression que tu n'as pas envie d'en parler. Mais si t'as envie de parler de ce quelqu'un, n'hésite pas.»
C'est une proposition. Tu ne veux pas lui imposer une discussion lourde ou désagréable mais tu connais sa situation. Parfois ça fait du bien. Tu attrapes ton verre d'eau et en bois une gorgée.
« On cherche tous quelqu'un, je crois. Alors ne te sens pas seule.»
Que tu ajoute en poussant un léger soupire, décalant ton visage pour regarder ton verre que tu t'amuses à tourner entre tes doigts valides.
Elle esquisse un sourire, la brune, tandis que sa tête se balance légèrement de côté. L'air désespéré ? Peut-être un peu, mais sans doute toujours moins qu'elle. « Vous en mourriez d'envie. C'était assez facile à deviner. » Souffle-t-elle tandis que son rictus devient légèrement plus carnassier. Pour une raison qui lui échappait, et en cet instant, elle aurait voulu lui sauter à la gorge pour le dévorer, vivant. Et très honnêtement, au vu de la disposition de la pièce et de l'inintérêt des clients pour eux, Fenris aurait très bien pu s'en charger facilement. A condition de s'arranger pour qu'il ne hurle pas, évidemment. Elle tire une nouvelle bouffée, chasse rapidement cette pensée de son esprit. N'importe quoi. Ici et maintenant ? Vraiment ?! T'es complètement cinglée ma pauvre. Et pourquoi lui, d'ailleurs ? Il n'avait à priori pourtant rien de spécial, si ce n'était cette espèce d'aura mélancolique qui lui tournoyait autour... Elle plisse les yeux, le dévisage un long moment avant de tirer une nouvelle bouffée sur sa cigarette. La ferme. C'était complètement stupide. Et elle n'avait même pas faim, en plus.
Il a l'air d'apprécier l'offrande, en tout cas. Prend grand soin de la savourer avant de glisser son regard jusqu'au type qui s'était lui aussi réfugié dans l'arrière de la "boutique". « J'essayai juste d'être sympa. Paraît que les humains aiment bien ça, ce genre de "flatterie". » Elle ne sait pas vraiment pourquoi elle balance ça, ne sait pas pourquoi elle parle des humains comme si elle n'en était pas un. Répugnant. Il fallait bien qu'elle se fasse une raison maintenant. Dégoûtant. Et bordel qu'est-ce qu'elle avait envie de le croquer... Bordel qu'il est appétissant... Fen secoue la tête, fronce les sourcils un bref instant avant de nerveusement écraser sa cigarette dans le petit cendrier déposé sur le comptoir. D'où elle sortait, cette soudaine envie ?.. Pourquoi ce soir, pourquoi lui ? Pourquoi dans ce vieux bar crasseux ? En tant que simple humaine, elle n'avait pourtant plus l'appétit de la chaire.. « Merci de la proposition mais j'ai ce qu'il me faut. » Il la coupe dans ses pensées, encore. La fait revenir sur terre, encore. C'était quoi, déjà, qu'elle lui avait proposé ? L'ex louve jette un coup d'œil, analyse un moment le verre qu'il lui montre fièrement. A en juger par la fluidité du liquide et sa couleur, ce devait sûrement être de l'eau. Qui buvait de l'eau dans un bar ? « Dommage. Moi qui espérais un peu de compagnie. » Dans sa beuverie. Dans sa future gueule de bois. Dans son envie de tout foutre en l'air et que ce foutu bordel dans sa tête se calme enfin... De la compagnie, oui. C'était ce à quoi elle était réduite maintenant. Quémander de la compagnie. « Fais chier. » Elle se mord l'intérieur de la joue, attrape son verre qu'elle termine presque aussi rapidement que celui d'avant. Boire. Encore. Vite. Avant que son esprit ne pète un câble. Avant qu'elle ne vrille et ne devienne complètement cinglée. Ses oreilles traînent, écoutent brièvement ce qu'il débite. Parler de cequelqu'un. Bien sûr qu'elle en avait envie. Elle en parlerait des heures durant si elle le pouvait. « Bingo. J'ai pas envie d'en parler. » Mais ce soir, elle voulait plutôt l'oublier. Ce, quelqu'un. Cette ombre qui planait en permanence, cette présence dans son esprit dont elle ne parvenait à se défaire. Lâche moi, Hela. Pour la première fois de ma vie, lâche moi. « J'ai surtout envie que son fantôme me fiche la paix. » Métaphore un peu bancale, peut-être. Tant pis. Soit il comprendra, soit il ne comprendra pas. Rien à foutre. Après ce soir elle ne le reverra probablement jamais de toute façon. Et puis, quitte à passer pour une folle furieuse échappée de l'asile, autant faire ça en bonne et due forme, pas vrai ? Un nouveau sourire agrippe ses lèvres alors qu'elle se met à agiter le verre tenu du bout de ses doigts. « Et si tu laissais la bouteille, hm ? » Plutôt que de le déranger toutes les cinq minutes et parce qu'elle voit bien que le sujet à l'air tout aussi lourd de sens pour lui. « Je te retourne la proposition, d'ailleurs, Fenris plante son regard flamboyant de celui de l'homme. ..écouter les malheurs de quelqu'un me fera peut-être oublier les miens. » C'était égoïste ? Sans doute. Mais étrangement - et même si ces mots pouvaient paraître déplacer, la jeune femme était sincèrement curieuse de connaître la cause de cette flamme triste qui brûlait dans le fond de ses yeux et qui, semblait, le dévorer de l'intérieur..
••• fenris wolf •••
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▿ Date de naissance : 14/07/1986
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Dès l'instant où la cigarette touche tes lèvres, tu te sens déjà beaucoup mieux. Qu'est ce que c'est con de fumer... Surtout dans ta situation, tous les médecins te crieraient dessus s'ils voyaient ça mais tu ne peux pas t'en empêcher, une addiction comme une autre, n'est-ce pas ? Mais ça te soulage, ça te fait croire que tu n'as rien à craindre, qu'en une seule bouffée, tous tes problèmes s'envolent. Ce qui n'est, bien entendu, pas le cas du tout mais tu préfères t'accrocher à ça. Tu as un léger rire, furtif quand elle te dit que c'était facile à deviner. Tu n'oserais pas dire le contraire, ce genre de chose est bien trop visible. Tu souffles la fumée en direction du plafond et en fermant les yeux un instant, profitant juste de ces quelques secondes de calme. Tu ne vois pas que la jeune femme semble avoir d'étranges pensées, après tout, tu n'es pas vraiment du genre à lire dans l'esprit des gens. Heureusement d'ailleurs car ce que tu pourrais y lire serait effrayant. Tu n'as aucune envie d'être un encas.
Tu oses un sourcil quand elle te répond. Sa phrase pourrait paraître anodine mais le fait qu'elle souligne que les humains aiment ça semble assez clair. Ici, il y avait de tout et tu n'es pas surpris de tomber sur des vampires ou autres loups garou. Elle doit sûrement en faire partie. Bien qu'assez curieux, tu remarques qu'elle semble encore une fois plongée dans ses pensées et tu n'as pas vraiment envie de la déranger avec un tas de questions. Questions que tu réserves peut-être pour plus tard. Tu n'es pas un bavard, même quand tu es derrière le bar. Tu viens porter de nouveau ta cigarette à tes lèvres, prenant le temps de chaque bouffée alors que tu sembles avoir sorti la jeune femme de ses pensées bien malgré toi. Ton regard se pose de nouveau sur elle alors qu'elle écrase sa cigarette. Elle ne semble pas ravie que tu ne l'accompagnes pas dans la "dégustation" d'alcool fort et tu n'es pas surpris de ça. Les gens ont tendance à te juger quand tu te limites à l'eau. Mais déjà que le tabac affecte ta gorge, tu préfères l'épargner d'autre chose.
Et elle s'enfile encore un verre. Tu fronces les sourcils plus franchement, que peu adepte qu'on puisse se saouler pour oublier ses problèmes. Même si tu n'es pas là pour juger. Elle te répond ne pas vouloir en parler et même plus, que son fantôme la laisse tranquille. A ça, tu ne peux t'empêcher d'avoir un petit rire, jaune. « Les fantômes nous laissent jamais tranquilles. Pas pour rien que ce sont des fantômes. » Tu ne sais pas si elle parle de quelqu'un ayant disparu pour de bon mais c'est comme ça que tu l'interprètes. Tu soupires quelque peu alors qu'elle se met à agiter le verre et à te demander la bouteille. Tu n'as pas le temps de répondre qu'elle enchaîne en te proposant à toi de parler de tes problèmes pour qu'elle oublie les siens. Tu secoues un peu la tête avant de terminer ta cigarette en tirant un long coup dessus, tu attrapes la bouteille ainsi qu'un verre et tu te décales pour te mettre face à elle.
« J'ai une meilleure idée. On va jouer à un jeu. » Que tu improvises un peu bancalement mais tu prends bien soin de garder le verre près de toi. Tu connais un jeu, oui, un jeu auquel tu jouais il y a bien longtemps avec tes amis, à la dernière goutte. Un jeu qui faisait boire la plupart des gens d'ailleurs. « On se pose une question, à tour de rôle, de n'importe quelle nature. Si on ne veut pas répondre, on boit. » Tu marques une courte pause, songeant qu'elle risque juste de boire tout le temps mais tu as envie de prendre ce risque. Parce que généralement, plus les gens boivent, plus les langues se délient. Même si généralement tu n'as pas vraiment besoin de ça. « Je crois comprendre que tu n'es pas humaine. Mais est-ce que l'alcool te fait de l'effet, au moins ? Sinon ça n'a pas trop d'intérêt.» Que tu ajoutes finalement, espérant une réponse honnête de sa part. Parce que malgré elle, tu as l'impression qu'elle veut parler de ces choses mais qu'elle s'en empêche, un peu comme toi finalement. Tu attrapes la bouteille, approchant son verre du sien. Tu fais un petit geste de la tête, comme pour lui demander si oui ou non, vous le faisiez ce jeu.
Les humains pouvaient vraiment être fascinants, leurs expressions faciales encore plus. Et c'est d'ailleurs avec la plus grande des délectations qu'elle observe, qu'elle détaille et analyse celles de l'homme derrière le comptoir qui semble réagir au moindre de ses mots et de ses mouvements. Tellement de choses se transmettaient par leurs regards, leurs façons de s'exprimer et par toutes ces mimiques qu'ils pouvaient arborer à certains moments. Sans doute que le visage de Fenris était devenu très expressif lui aussi, bien qu'elle s'efforçait de toujours paraître le plus fermé et le moins commode possible. Si ce début de soirée n'avait pas fait exception à la règle, d'ailleurs, son visage semblait beaucoup moins tendu désormais, presque.. sympathique. Tu ramollis, ma pauvre. Sans doute à cause de ces quelques verres qu'elle venait de s'enfiler - du moins, c'est ce qu'elle préféra prétendre - évidemment. Elle hausse nonchalamment les épaules à sa remarque sur les fantômes, l'air presque blasée. Hela était elle seulement morte ? Est-ce que, c'était réellement sa présence que Fenris avait l'impression de ressentir, juste là.. caché derrière le creux de son cou ? Hela... Un frisson glisse le long de son échine et, machinalement elle vint glisser ses doigts dans ce fameux endroit, presque à deux doigts de jeter un coup d'œil en arrière. Conneries. Les fantômes, ça n'existe pas. Quoi que.. ici, elle n'était pas vraiment certaine de cette information. Dans tous les cas, elle avait vraiment besoin de reboire un verre, et fissa. De noyer toutes ses pensées et tous ses tourments dans le whisky ou dans n'importe quoi d'autre. Dans les yeux de cet homme, aussi, peut-être... pourquoi pas. Elle fronce les sourcils, pense que son esprit débloque vraiment cette fois et chasse pour la troisième fois ce désir presque incontrôlable qui la submerge de la pire façon qui soit. Par chance, et ironiquement, c'est lui qui vient à sa rescousse, balançant l'idée d'un jeu, l'envie de jouer, d'être curieux. Fenris plisse les yeux, l'air légèrement suspicieux quoi que relativement intéressée. Hm. Pourquoi pas après tout.. Cela pouvait être amusant, peut-être même enrichissant... Entendu. Je suis partante. Qu'elle déclare en poussant légèrement son verre du bout des doigts jusqu'à lui afin qu'il ne le remplisse. Mais.. considère celle-ci, comme ta première question. Simplement parce que c'est une emmerdeuse et qu'elle aime avoir le contrôle sur les choses - même si elle n'est plus vraiment certaine de l'avoir sur quoi que ce soit. Sache déjà que tu as mal compris. Tel que tu me vois, là, je suis complètement et désespérément humaine... Elle grimace légèrement à cet aveux, la brune, avant de finalement poursuivre, ..et, oui, l'alcool me fera de l'effet. Probablement plus qu'à toi, d'ailleurs. Parce qu'il bossait dans un bar et que, fatalement, son esprit étriqué sur le sujet avait préféré faire ce raccourcis. Fenris n'avait d'ailleurs et à ce jour encore jamais testé ces limites avec l'alcool.. et à la tournure que prenait cette soirée... peut-être qu'elle en ferait finalement les frais, ce soir. Bien, c'est mon tour. Et voici ma première question... Elle laisse un petit blanc, malgré tout, le temps d'attraper son paquet de cigarettes et d'en glisser une nouvelle entre ses lèvres. Pourquoi décider de jouer avec de l'alcool, maintenant, alors qu'il y a à peine 5 minutes tu refusais que je t'offre un verre ? Elle arque un sourcil d'un air suspicieux tout en déposant ses deux coudes contre le comptoir et d'appuyer sa tête contre ses mains. Avait il décider d'être complètement honnête avec elle, de répondre à la moindre de ses questions et, de fait, de mettre réellement l'alcool de côté ? Ou bien était il enfin disposer à passer un peu de bon temps et de simplement l'accompagner dans une potentielle soirée beuverie ? Il avait eu l'air pourtant très sérieux toute à l'heure, en refusant sa proposition, son.. invitation à boire avec elle. Cette idée de jouer, bien qu'elle avait enchantée Fenris lui poser aussi beaucoup question et, c'est dans le plus grand des calmes et avec un léger sourire malicieux au coin des lèvres qu'elle attendait la réponse de l'homme, désormais installé debout, pile en face d'elle.
••• fenris wolf •••
you got no place to hide and i'm feeling like a villain got that hunger inside. one look in my eyes and you're running 'cause i'm coming.. gonna eat you alive.
your heart hits like a drum.. the chase has just begun...
Dan Zaunite
▿ Ton univers : Arcane
▿ Date de naissance : 14/07/1986
▿ Age : 38
▿ Métier : Serveur et chanteur dans différents bars
▿ Quartier : Lockwood Hill
▿ Côté cœur : La douleur est encore trop forte. Tu restes veuf dans ta tête et surtout dans ton coeur.
Si tu as des doutes concernant sa vraie nature, ce qui se cache derrière ce visage si fermé et au départ hostile, tu ne doutes pas vraiment de ce à quoi elle peut penser ou ressentir parce que tu sais reconnaître quelqu'un de seul. Tu n'as que trop bien connu ce sentiment. Alors oui, tu souhaites lui proposer ce jeu. Un jeu qui peut semble être une gaminerie mais il a déjà fait ses preuves par le passé. Tu ne caches pas trop de choses te concernant alors tu n'as pas trop peur de finir sous la table... Sauf si elle vient sur certains sujets mais tu as bon espoir et puis de toute façon, tu avais une bonne descente avec ces années d'expérience à traîner et maintenant travailler dans des bars. Tu remarques une réaction quand tu parles des fantômes, un peu intrigué, tu aimerais en savoir plus quant à sa cette réaction mais tu laisses ça de côté, pour l'instant. Tu affiches un léger sourire en coin en la voyant te regarder de manière suspicieuse après ta proposition mais tu sais déjà qu'elle ne refusera pas. Et ça ne manque pas car elle avance son verre vers toi, celui-ci que tu remplis directement en gardant précieusement la bouteille auprès de toi. Tu hausses un sourcil alors qu'elle ajoute que c'est ta première question. D'un haussement d'épaule, tu acceptes cette condition car en soi c'était une question sous entendue. Tes doigts valides glissent le long de ton verre alors que tu te trouves debout devant elle, écoutant avec attention sa réponse.
Elle t'avoue être effectivement une humaine et n'en semble pas spécialement heureuse, ce qui confirme qu'elle ne doit pas en être une à l'origine... Tu fronces quelque peu les sourcils, même si tu peux accepter les faiblesses de ta condition d'homme, tu ne penses pas que ça soit une fin en soi... Mais elle ne semble pas vraiment du même avis que toi. Et elle ajoute aussi que l'alcool lui fera bien de l'effet, te voilà rassuré. Tu pousses un léger soupir. «Je vois... Tu n'es pas à l'abri de redevenir qui tu étais, cet endroit est plein de surprise. » Tu marques une courte pause pendant laquelle ton regard se détourne d'elle un instant pour regarder le contenu de ton verre. « Et comme ça tu ne te sentiras pas comme un misérable humain.. » Que tu ajoutes, un peu amer en t'abaissant un peu, appuyant tes bras sur le comptoir pour te retrouver à un même niveau, à peu près, qu'elle. Et elle décide que c'est son tour. Tu caches un sourire alors qu'elle prend une nouvelle cigarette, heureusement, l'envie est passée et tu ne craqueras pas pour une seconde. Et il vaut mieux pour toi. Tu hausses un sourcil, tu ne t'attendais pas vraiment à une telle question. Mais tu ne peux t'empêcher de sourire légèrement. Si elle balance ce genre de questions, clairement, tu ne vas pas boire du tout.
« L'idée de boire au boulot n'est pas très plaisante. Mais vu l'heure je peux me le permettre. Et puis je n'ai pas vraiment de secret, il y a peu de chance que je finisse sous la table. » Tu es sincère, parce que mentir ne fait pas vraiment partie de ton langage sauf cas exceptionnel. Tu penches légèrement la tête sur le côté, réellement intrigué par cette femme qui semble sortir des personnes que tu côtoies d'ordinaire. Tu as plein de questions que tu veux lui poser mais tu te dis que rentrer dedans directement pourrait être contreproductif. « Si tu n'es pas humaine, à l'origine, qu'es-tu réellement alors ? » Ton regard croise ses yeux d'un vert étincelant, un vert que lorsqu'on le croise, on ne peut l'oublier et tu es déjà certain de ne pas oublier cette rencontre. Tu as envie d'en savoir plus sur elle mais en même temps, tu n'es pas certain de vouloir connaître toutes les réponses... Mais pas grand chose peut te surprendre, après tout, Heimerdinger un Yordle a bien pris forme humaine ici.
Au bout de 5 ans... J'imagine que c'est peine perdue que d'espérer que ce maudit endroit me rende ma splendeur d'antan. Elle grommelle, la brune, d'un air à la fois en colère et à la fois attristé. Fenris donnerait n'importe quoi, pour ça. Pour revêtir ne serait-ce que quelques minutes, à peine, son pelage d'autrefois. Mais elle n'y croyait plus vraiment, pas après tout ce temps... Sans doute était-ce aussi pour cela qu'elle mettait autant d'énergie à retrouver Hela. Car, avec un peu de chance, peut-être cette dernière aurait la solution à ce mal qui la rongeait. L'humanité.
Misérable, oui. C'est le mot. Elle pince les lèvres. Sans vouloir t'offenser, bien sûr. Qu'elle balance d'un ton légèrement condescendant mais tout de même étrangement sincère. Si jusque là, Fenris avait eu de sérieux doutes concernant la potentielle l'humanité du type en face d'elle, la réaction qu'il venait d'avoir lui avait bel et bien confirmé la chose. Enfin. Je dois bien reconnaître que vous n'êtes pas aussi misérables que je ne le pensais. Les mots échappent à son contrôle et elle fronce légèrement le nez après coup. Qu'est-ce qu'elle racontait là ? Non, elle détestait cette espèce, et, être réduite à cet état insignifiant la rendait folle de rage. Les humains étaient misérables, point. L'alcool aurait beau altérer son jugement par moments, jamais ô grand jamais Fenris n'en démordrait. Mais vous êtes.. tellement compliqués... Sa mâchoire se resserre légèrement tandis qu'elle murmure, à peine. Les sentiments des Hommes étaient beaucoup trop complexes, beaucoup trop fourbes et changeants. Un véritable casse tête pour une créature dont la principale préoccupation n'avait toujours été que d'uniquement obéir aux ordres de sa maîtresse. Et, même si Fenris apprenait à vivre sa propre vie désormais, cette émancipation forcée lui avait laissé un arrière goût amer dans le fond de la gorge. Déplaisant à souhaits. Par chance, il y avait toujours ce genre d'énergumènes pour ponctuer cette vie misérable dont elle avait hérité. Et, si habituellement elle n'accordait que très peu d'importance aux autres humains, Fenris devait bien reconnaître que celui-ci avait grandement piquer sa curiosité, réveillant la bête qui dépérissait à petit feu au fond de son esprit.
Elle hoche la tête, la demoiselle, à moitié satisfaite de la réponse donnée bien que complètement certaine qu'il dise la vérité. Peu de chance qu'il finisse sous la table, ah oui ? C'est ce que nous verrons. Qu'elle pense en esquissant un léger sourire. Car en attendant, la soirée - et par conséquent, la partie - ne faisait que commencer. Ce que je suis, hmm ? Cette question, elle l'attendait, évidement. L'espérait peut-être même, un peu. Car finalement, en y réfléchissant bien, Fenris n'avait jamais réellement parlé de tout cela à qui que ce soit. Et, l'alcool commençant déjà à faire effet sur son organisme, elle se sentait d'humeur à délier cette langue habituellement si scellée. Un rictus carnassier pris forme au coin de ses lèvres tandis qu'elle vint glisser l'un de ses doigts sur le bord de son verre à moitié vide, en dessinant le contour avec la plus grande des délicatesse. Essaie donc de deviner, pour voir. Sa voix devient suave, de velours. Et ses yeux, flamboyants, soudainement animés d'une lueur frénétique se posent dans le fond des siens, cherchant sciemment à pénétrer l'esprit de l'homme, à corrompre sa raison par le biais d'un petit jeu de séduction. Si la carrure de Fenris avait beaucoup changée et qu'elle ne transpirait plus autant la terreur qu'autrefois, elle dégageaient néanmoins toujours ce petit quelque chose de dominant et de dangereux qui, additionné avec son apparence d'humaine, la rendait d'autant plus fascinante. J'étais féroce. J'étais sauvage. J'étais.. affamée. Qu'elle déclare en souriant avec malice, glissant sa langue le long de ses dents.
••• fenris wolf •••
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Dan Zaunite
▿ Ton univers : Arcane
▿ Date de naissance : 14/07/1986
▿ Age : 38
▿ Métier : Serveur et chanteur dans différents bars
▿ Quartier : Lockwood Hill
▿ Côté cœur : La douleur est encore trop forte. Tu restes veuf dans ta tête et surtout dans ton coeur.
Tu ne sais pas exactement où ce petit jeu va te mener avec cette étrange jeune femme. Tu sens une certaine animosité mais pas au point où elle a envie de te sauter à la gorge. Enfin tu l'espères car tu n'aurais pas la force de te battre ou de lutter ce soir. Et même aucun soir d'ailleurs. Elle t'intrigue plus qu'il n'en faudrait et tu es certain que ce sentiment est partagé sinon elle ne perdrait pas son temps avec quelqu'un qu'elle considère misérable... Elle a la haine contre les humains parce qu'elle en est devenue une, c'est certain. Tu ne lui en veux pas vraiment tout simplement parce que tu peux la comprendre. Tu peux comprendre une haine envers eux tout comme tu peux l'avoir toi-même pour le peuple de Piltover à cause de tout ce qu'ils t'ont fait. Ouais, la haine tu peux la comprendre, plus que tout autre chose. Tu hausses cependant un sourcil, légèrement peiné d'entendre qu'elle a perdu espoir quant à retrouver sa forme originelle. Tu hausses les épaules en ne la lâchant pas du regard. « J'en serais pas aussi certain. » Que tu tranches simplement, persuadé que ça reviendrait. Tu as déjà vu d'autres personnes dans le même cas et même si ça avait pris du temps, ça avait fini par revenir. Elle ne ferait sûrement pas exception.
Tu essayes de ne pas relever quand elle appuie le mot misérable. Après tout, tu l'es sûrement. Et tu entends une pointe de sincérité dans sa voix alors tu as envie de croire qu'elle ne te compte pas dans le lot mais même si c'était le cas, elle ne serait pas la première à te penser misérable de toute façon. Et d'ailleurs elle ajoute que vous ne l'êtes pas autant que ça... Tu as un petit rire, comprenant que ses paroles ont dépassées ses pensées mais ça a tendance à t'amuser un peu de la voir dans ce dilemme, cette dualité. Tu as un peu de mal à entendre ce qu'elle ajoute ensuite même si tu comprends. Compliqués... Elle n'a sûrement pas tort. Tu soupires lourdement en entendant ça. « Pas trop misérables et compliqués. Je prends le compliment en vrai. La complexité ne fait pas de mal. » En vrai tu ne penses pas être quelqu'un de compliqué, peut-être difficile à comprendre mais c'est tout. Mais si elle n'est pas humaine, tous ces sentiments doivent être bien abstraits pour elle.
Elle hoche la tête en entendant ta réponse, tu n'as pas grand chose à cacher et tu restais certain de finir sobre ce soir. Même si en réalité, tu as bien envie de boire un verre juste parce que la conversation t'intéresse et que malgré le caractère de la jeune femme, tu passes étrangement un bon moment. Tu plisses les yeux alors qu'elle semble s'ouvrir, laissant un sourire carnassier apparaître sur son visage. Elle te propose de deviner... En réalité, tu as déjà ta petite idée mais tu restes fermé à la dire. Et c'est là que ses yeux se plongent dans les tiens, une lueur que tu n'avais encore jamais vue auparavant... Un air dangereux, menaçant... Tu ne sais pas vraiment dire ce que tu ressens à cet instant, tu essayes de rester impassible parce que tu n'as pas peur de grand chose mais un frisson te parcourt l'échine malgré tout. Elle ajoute ses quelques mots avec cette voix suave que tu n'es pas certain d'apprécier. Affamée...
Ca confirme ce que tu penses alors que tes doigts se serrent autour de ton verre et presque par provocation, tu t'avances un peu plus, bien décidé à rentrer dans son jeu pour quelques instants. Tu approches ton visage du sien pour encore mieux voir ses yeux, restant plongé dans son regard sans battre des cils. Le danger ne te faisait pas peur. Tu as connu bien des horreurs par le passé, encore endeuillé... Mais si la tristesse avait toujours eu effet sur toi, la peur beaucoup moins.« Affamée... Oui... De sang peut-être ? » Que tu lui réponds avec calme mais avec une pointe de mystère dans ta voix. Parce que si tu penses savoir ce qu'elle était, tu ne démords pas d'être certain de ce qu'elle cherche vraiment. « Ou plutôt soif de reconnaissance et d'attention ? » Tu laisses un silence planer quelques secondes sans perdre de vue les yeux emeraude de la jeune femme.« On dit souvent que le chien se veut d'une fidélité sans faille et d'un besoin d'amour... Mais toi tu es une louve... Indépendante et sans maître, n'est ce pas ? » Tu affiches un sourire en coin même si tu sens quelques poils se hérisser sur ton bras valide, comme si cette situation faisait monter ton adrénaline malgré toi. Surtout que tu es persuadé qu'elle n'était pas si indépendante que ça... Elle cherchait quelqu'un... Tu as une idée bien tranchée de ce que peut représenter cette personne. Peut-être que tu te fais des idées mais tu es du genre têtu et même si tu sais te remettre en question, quand tu penses avoir raison il faut réussir à te prouver le contraire.
La complexité ne fait pas de mal, avait-il dit. Et elle ne peut s'empêcher de lâcher un rire jaune, la femme, ne peut s'empêcher de le dévisager, pensant qu'il se moque d'elle. Pas de mal, hein. Elle termine son verre, d'une traite. Le jeu ? Rien à faire. De toute façon, elle n'est pas certaine de cacher quoi que ce soit. Et si c'était le cas, il n'y avait franchement pas grand chose à cacher. Quand on a l'habitude, peut-être.. Qu'elle soupire à voix basse toujours très contrariée par cette condition, par ce handicap, par toutes ces sensations qui la submerge constamment, qui l'étouffe, la noie. Pas de mal, ouais. Mais elle, ne voyait que ça. Le mal. Le mal que cette humanité, que cette complexité pouvait lui apporter. Si, par une raison ou une autre, Fenris parvenait à mettre cette haine de côté, elle ne dirait pas que tout cela la rendait malheureuse. Ce n'était pas le cas, c'était même.. tout l'inverse en y réfléchissant bien. Mais, c'était différent. Différent, perturbant, déroutant. Jusqu'alors, Fenris n'avait aucun remords, aucun état d'âme, aucune hésitation... maintenant, tout semblait beaucoup plus compliqué à gérer. Toutes ces émotions nouvelles, ces choix divergents, différents. Elle secoua la tête, hausse finalement les épaules en lui tendant son verre vide. Même là, en cet instant, tout semblait complexe. Autrefois, elle l'aurait déchiqueté sans la moindre hésitation, sans la moindre once de regrets. Et à la place que faisait-elle ? Elle sympathisait. Fenris, sympathisait. Avec ce type complètement lambda qu'elle venait de rencontrer dans ce bar miteux. Et, comble de l'ironie, elle commençait même à l'apprécier, un peu. Le redoutable loup de guerre d'Hela qui faisait ami-ami avec un humain. Si sa maîtresse la voyait... A nouveau, Fenris chasse ces pensées d'un léger mouvement de tête. Comme si, à l'instar d'un insecte un peu trop barbant, toutes ses idées et ses pensées pouvaient s'effacer. Comme si, elle était capable de les contrôler, de les faire fuir, comme bon lui semblait..
Une chance que la conversation dérive, néanmoins. Qu'il décide de partir sur un autre sujet, un sujet qui semblait beaucoup plus l'amuser. Et elle sourit, la louve, parce qu'il est bien moins bête que ce qu'elle n'aurait plus penser. Qu'il a un certain sens de l'observation et de la déduction, aussi. Impressionnant, il fallait bien l'admettre. Eh bien. Suis-je à ce point facile à cerner ? Qu'elle répond en riant légèrement, hochant la tête d'un air sincèrement impressionné. Bizarrement, ce qu'il venait de dire ne l'avait pas affecté autant que ce qu'elle aurait pu imaginer. J'avais sans doute plus du chien que du loup, dans ce cas. Qu'elle tranche assez sèchement, jouant avec le liquide dans le fond de son verre d'un air un peu blasée. Car elle avait toujours été très fidèle à Héla, une obéissance sans faille, une adulation semblable à nul autre pareil. Indépendante et sans maître. Ah, la belle affaire. Même si elle aurait voulu mentir, son visage trahissait ses émotions... En tout cas, mon arrivée ici aura précipité tout... ça. Et était ce finalement une mauvaise chose ? Était ce réellement un mal ? D'être seule, indépendante et sans maîtresse ... ? Probablement. Parce que, quoi qu'elle fasse, quoi qu'elle essaye de penser, Hela demeurait là, présente constamment dans son esprit. Un spectre du passé qui venait la hanter à chaque moment du jour et de la nuit. Elle l'aurait probablement tué pour cela, d'ailleurs. Pour ce dont elle venait de penser. Fenris l'entendait dans son esprit, cette voix tranchante et toujours très directive. Toi ? Seule et indépendante, pauvre Fenris. Pauvre petit chien perdu. Une bonne chose.. ? Peut-être bien. Et, même si elle s'efforçait de se convaincre du contraire, il y avait cette petite voix.. cette petite chose à l'intérieur de sa tête qui lui hurlait de profiter. Nouvelle vie, nouvelle forme, nouveau départ. Personne ne la connaissait ici bas. Personne ne savait qui elle était. Sa véritable identité, tous les malheurs qu'elle avait causée. N'était ce pas le bon moment pour repartir de rien ? J'avoue que je suis étonnamment surprise par la vivacité de ton esprit. Qu'elle se décide enfin à dire ayant été beaucoup trop silencieuse à son goût. Qu'est-ce qui m'a trahie ? Ose t-elle demander alors, un léger sourire enjôleur accroché à la commissure de ses lèvres. Après tout, beaucoup des créatures vivant ici pouvaient être à la fois féroces, sauvages et assoiffées, et Fenris était curieuse de savoir ce qui avait autant pu lui mettre la puce à l'oreille. Au moins pour l'éviter une prochaine fois.
••• fenris wolf •••
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Dan Zaunite
▿ Ton univers : Arcane
▿ Date de naissance : 14/07/1986
▿ Age : 38
▿ Métier : Serveur et chanteur dans différents bars
▿ Quartier : Lockwood Hill
▿ Côté cœur : La douleur est encore trop forte. Tu restes veuf dans ta tête et surtout dans ton coeur.
Si tu arrives à peu près à la cerner, ce n'est pas pour autant que tu arrives à capter entièrement ce qu'elle peut être en réalité. Ce monde semble être rempli de créatures bien distinctes dont certaines que tu n'aurais jamais pu imaginer leur existence avant ton arrivée ici. Lorsqu'elle te réponds, tu cernes pourtant bien le calvaire qu'elle semble subir... Elle est sûrement coincée dans un corps qui ne lui appartient pas et tu ne peux pas vraiment comprendre ça, sauf si on prend en compte le fait que tu n'as plus ton bras ou même ta vraie voix... Parfois tu as toi aussi l'impression d'être enfermé dans le corps de quelqu'un d'autre mais sûrement pas autant qu'elle. Tu soupires quelque peu en remarquant qu'elle ne semble plus aussi enjouée à l'idée de jouer à ce jeu, elle semble simplement se morfondre dans sa propre dérive, ce que tu peux aisément comprendre. Tu jettes un coup d'oeil sur le verre vide qu'elle te tend avant de finalement te reculer d'elle et d'attraper la bouteille pour lui servir un verre. Peut-être que ce n'est pas vraiment une bonne idée de la resservir mais tu n'es pas du genre à juger la consommation d'alcool d'autrui. Toi-même tu as eu parfois besoin de t'y noyer alors...
Elle est surprise de voir que tu sembles l'avoir cerner mais la réalité est bien lointaine. Si tu as perçu en elle cet aspect animal, tu n'es pas sûr du tout de l'avoir comprise dans son entièreté, dans sa complexité surtout. Tu as bien des questions qui te trottent dans la tête à son sujet, des questions sûrement trop personnelles pour que tu puisses les lâcher comme ça, sans vergogne. Surtout que la jeune femme n'est pas commode et ça serait risquer de te faire dévorer que de ne pas prendre de pincettes avec elle. Tu hausses un sourcil lorsqu'elle te dit qu'elle avait tout d'un chien plutôt que d'un loup. Tu ne sais pas pourquoi mais tu en doutes un peu... Mais cette réflexion te pousse à croire qu'il doit y avoir quelque chose de plus profond. Et tu n'as pas oublié la raison pour laquelle elle était ici à l'origine. Elle cherchait quelqu'un.. Tu ne dirais pas que tu es intelligent mais plutôt à l'écoute et tu parviens à faire certains liens que d'autres n'y prêteraient même pas attention. Tu plisses des yeux alors que tu décides de te joindre à elle en buvant une gorgée de ta boisson. Tant pis pour le jeu, vous ne sembliez plus en être là. « Facile à cerner je ne dirais pas ça. C'est juste moi qui ai l'habitude de côtoyer toute sorte de personnes... Et essayer de les comprendre ça fait presque partie du métier. » Que tu lui réponds avec une certaine sincérité. Tu ne voudrais pas qu'elle pense qu'elle est un livre ouvert à tes yeux, ce n'est pas le cas. Il y a encore beaucoup de mystères autour d'elle... C'est certain.
Elle ajoute finalement être surprise par ta vivacité d'esprit, tu pourrais presque le prendre mal, comme une attaque envers ton intelligence mais tu décides de ne pas relever alors qu'un fin sourire s'affiche sur ton visage alors qu'elle te demande ce qui a pu la trahir. A cette question, tu t'appuies un peu plus sur le comptoir afin de poser ton regard dans le sien. Tes yeux fixent les siens, leur couleur émeraude ne te laisse pas le moindre doute.« Tes yeux. » Simple réponse que tu lui offres pour le moment. Parce que les yeux disent beaucoup plus que tout le reste de notre corps. C'est ce qui trahit chacun d'entre vous, à tout instant et tu n'en fais surement pas exception. « Les yeux sont le reflet de l'âme... » Tu soupires avant de te redresser un peu, venant boire une nouvelle gorgée de ton verre. Le contenu te brûle la gorge plus que tu ne le voudrais mais tu n'en montre rien. Un léger sourire, presque nostalgique sur ton visage s'affiche bien malgré toi alors que tu te mets à bouger ton verre entre tes doigts.« Et donc, la personne que tu cherches, c'est celle que tu servais, j'imagine ? Celle à cause de qui tu bois sans t'arrêter et tu te morfonds ? » Tu ne peux pas t'en empêcher. C'est peut-être dangereux de te jeter comme ça dans la gueule du loup en lui parlant de cette fameuse personne mais tu as bien l'impression que c'est l'essence du problème, l'essence même de pourquoi elle était comme ça. Tu as connu la douleur, la peine et la rage à cause de personnes, toi aussi. Tu sais ce que ça fait même si tu n'es pas un loup. Car même si elle refuserait sûrement de l'admettre, le cœur de la jeune femme semblait avoir les mêmes échos que ceux des êtres humains.. Mais ça, il ne valait mieux pas en faire mention sinon tu risquerais clairement de ne plus avoir de tête avant la fin de la nuit. Et bien que la vie ne soit pas ce que tu préfères, tu n'as pas envie de la perdre pour autant.