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The wolfs among us || ft. Fenris Wolf

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Garrett Briggs

Garrett Briggs

▿ Ton univers : Wolf Pack
▿ Date de naissance : 30/01/1979
▿ Age : 45
▿ Métier : garde-forestier
▿ Quartier : autour de la ville
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : ameknos
▿ Avatar : Rodrigo Santoro
▿ Copyright : ameknos
▿ Disponibilités rp : tout bientôt
▿ Autre(s) compte(s) : Duncan & Martin & Doc' Ten & House & Zeus & Eric & Crowley & Papy & Jiraya & Sebastian & Severus & Jürgen & Kaecilius & Sweeney & Gomez & Nigel & Kristoff & Ezio & Corto & Beetlejuice & Garrett
▿ Messages : 126
▿ Points : 560
▿ Date d'inscription : 20/08/2024


Mer 4 Sep - 22:54



△ The wolfs among us △
feat   @Fenris Wolf  

La forêt s'étendait, sombre et imposante, sous la lumière froide de la pleine lune. Les arbres se dressaient autour de moi, leurs branches noueuses se tordant vers le ciel comme des doigts accusateurs. L'air était saturé de l'odeur humide de la terre et des feuilles en décomposition. Le vent soufflait doucement, mais chaque bruit semblait amplifié, chaque craquement de branche résonnant dans l'obscurité comme un coup de tonnerre. Je pouvais sentir le changement en moi, une tension croissante qui se manifestait dans chaque muscle tendu, dans chaque nerf à vif.

Depuis que j'avais été mordu, la peur me collait à la peau comme une seconde nature. Je l'avais ignorée, d'abord, tentant de la rationaliser, de la réduire à un cauchemar mal digéré. Mais la vérité était là, tapie dans l'ombre, attendant son heure. Ce soir, la lune était pleine, et je sentais la bête en moi gronder, impatiente, comme un animal sauvage retenu par une chaîne trop courte.

J'avais passé des années à protéger Harlan et Luna de cette même malédiction, à les guider à travers leurs transformations, à leur apprendre à contenir la bête. Et maintenant, je me retrouvais dans leur position, vulnérable, incertain de ce qui m'attendait. Je savais que je ne pouvais pas fuir cette fois. Quelque chose de profond, d'ancestral, bouillonnait en moi, se préparant à émerger.

La douleur irradiait de ma main droite, celle que la bête avait mordue. Elle avait commencé comme une simple brûlure, mais ce soir, elle s'était intensifiée, une douleur sourde et lancinante qui se répandait dans tout mon corps. Mes doigts se crispèrent contre l'écorce rugueuse d'un chêne, mon souffle devenait erratique, difficile. Je savais ce qui allait venir, mais je ne savais pas comment l'arrêter.

Je continuai à avancer, mes pas lourds et hésitants, mes sens en alerte. Chaque bruit, chaque mouvement dans les sous-bois me semblait amplifier. Et c'est alors que je la vis. Une silhouette féminine, à peine visible dans l'obscurité, ses mouvements aussi fluides que ceux d'un loup traversant son territoire. Mon cœur battit plus fort, mes muscles se tendirent instinctivement, prêt à l'attaque ou à la fuite.

Elle s'arrêta à une distance prudente, m'observant avec une intensité qui me mettait mal à l'aise. Je ne savais pas qui elle était, ni pourquoi elle était là, mais quelque chose en elle me rappelait la forêt elle-même – ancienne, mystérieuse, dangereuse. Ma première pensée fut de la chasser, de lui dire de partir, de me laisser seul avec ce que j'avais à affronter. Mais alors, je sentis un calme étrange m'envahir, comme si sa présence, bien que troublante, était aussi réconfortante, d'une manière que je ne comprenais pas encore.

Je fis un pas en avant, le cœur battant, luttant contre la sensation grandissante de changement en moi. Une partie de moi voulait lui crier de partir, de me laisser affronter cela seul. Mais une autre, plus silencieuse, savait que je pourrais avoir besoin de son aide. Après tout, la lune était pleine, et je ne savais pas combien de temps je pourrais encore me contrôler.

Je ne dis rien, mais mon regard devait en dire long. J'avais passé des années à masquer mes émotions, à garder mon visage impassible, mais ce soir, je savais que mes yeux trahissaient la peur, l'incertitude. Mon corps tremblait légèrement, chaque fibre de mes muscles tendue à l'extrême. Je pouvais sentir la sueur couler le long de ma colonne vertébrale, glaciale sous le froid mordant de la nuit.

Le silence s'éternisa entre nous, chargé d'une tension palpable. Je ne savais pas ce qu'elle attendait, ni pourquoi elle ne faisait pas le premier pas. Peut-être qu'elle attendait un signe de ma part, une preuve que je voulais de l'aide. Peut-être savait-elle que cette nuit serait différente pour moi, que j'aurais besoin de plus que de simples mots pour combattre ce qui s'éveillait en moi.

Mon souffle devint plus court, plus difficile à contrôler. Je pouvais sentir mon cœur battre dans ma poitrine, chaque pulsation une explosion dans le silence de la forêt. Je me forçai à inspirer profondément, à essayer de calmer le rythme frénétique de mon corps. Mais c'était comme tenter de retenir une rivière en crue avec mes mains nues.

Je pris une dernière inspiration profonde, les yeux fixés sur elle. La lune était haute maintenant, brillante, imposante. Je pouvais sentir sa lumière froide sur ma peau, comme une invitation silencieuse à céder à ce qui venait. Mais je ne pouvais pas, pas encore. Je devais me battre, tenir, ne serait-ce que quelques instants de plus. Pour Harlan. Pour Luna. Pour moi-même.

Sans un mot, je fermai les yeux, m'accrochant à la seule pensée qui me gardait encore humain. Le souvenir de mes enfants, de leur lutte, de leur force. Je savais que ce serait difficile, que la douleur ne ferait que s'intensifier. Mais je devais rester ancré. Je devais rester moi-même, peu importe ce qui arrivait ensuite.

Les ténèbres s'approfondissaient, le grondement de la bête en moi devenait plus fort, plus insistant. Je me préparai pour ce qui allait venir, pour la lutte intérieure que je savais inévitable. Et quelque part, au milieu de cette lutte, je sentis un étrange sentiment de paix. Une paix que je ne comprenais pas encore, mais que je savais vitale pour ce que j'avais à affronter.

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PRETTYGIRL

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