La chasseuse et la reine [pv Kate Bishop]

Les gens allaient et venaient en cette heure de pointe. Les rues grouillaient d’âmes qui s’acheminaient comme des fourmis, ne s’accordant pas le moindre regard, pas le moindre mot, se rendant compte de l’autre juste pour éviter de le bousculer. Adrianna avait depuis adoptée cette routine si urbaine. Son amnésie l’y avait aider, faisant croire que ses journées ressemblaient toutes à ce train routinier. On était bien loin du faste des palais, du désert ardent du Kahndaq, de la vie trépidante d’une souveraine qui devait protégé son peuple.
Tomaz s’en rendait à peine compte, c’était comme si elle était devenue une nouvelle personne, que l’ancienne reine avait disparue pour laisser place à cette roturière qui remontait en talon la rue, et devait appeler un taxi pour se rendre plus loin. Aimait-elle ce nouveau genre d’existence ? Elle ne s’était jamais posée la question, elle ne prenait pas cinq minutes pour y réfléchir, à croire qu’elle se cachée de ça dans son métier et ces bruits insupportables et ces odeurs qui caractérisaient une rue américaine.

Ce fut donc une journée comme une autre, une semblable à toutes les autres pour le simple humain de cette époque contemporaine. Cette scène qu’on voyait et revoyait sans cesse dans nos vies et à la télévision. Mais un peu de priment ne ferait pas de mal ? La si. Car cette scène qui semblait bien cadré fut brutalement interrompue par des cris et des bruissement de pneu. Jaillissant comme une torpille des eaux, un espèce de monstre métallique ressemblant à un tank fendit la rue en écrasant, voir repoussant plusieurs véhicules embouteillés.

Les gens pris de panique courraient pour s’éloigner de cette monstruosité mécanique qui crachait du fleu et exploser beaucoup de choses autour d’eux. Adrianna surprise, se mit à l’abris devant uen devanture avant que ce tank, peu importe ce que c’était, ne passa à quelques mètres d’elle et fit voler en éclats le béton et les vitres.
Tête entre les mains, elle jeta un regard quand la menace semblait éloigner pour mieux voir. Cela ressemblait bien à un imposant véhicule blindé et elle cru apercevoir quelques silhouettes dépassés de son blindage pour tirer avec des mitrailleuses sur les gens et des véhicules de polices qui les pourchassaient.

Ce fut le plus grand chaos. La raison dictait à la personne censé de prendre la fuite et trouver un abris au loin, mais Adrianna était dotée de cet instinct qui se faisait vive en elle et la poussait à agir d’une manière plus héroïque. Elle courue oui, mais pour rejoindre une ruelle isolée qui ne semblait attiré aucun passant en fuite. Elle s’y engouffra, utilisant une vieille benne et un grillage pour s’y cacher derrière. Là, elle écarta le col de son chemisier pour laisser apparaitre à l’air libre ce pendentif d’or brillant qui s’illuminée. Et là, la jeune femme prononça ces mots.

-Je suis Isis.

Un éclair jaune tomba du ciel sans nuage pour frapper de toute sa puissance Adrianna juste en-dessous. Un vacarme qui fut dissimuler par l’orchestre chaotique de la foule paniquée et du tank fou.