Guider un coeur pur vers la lumière, ça commença par une roue à réparer [PV Leo Wyatt]

▿ Date de naissance : 11/02/2002

Guider un coeur pur vers la lumière, ça commença par une roue à réparer

Régulièrement, avant que le lait ne tourne, Malon allait le vendre dans les marchés les moins éloignés du ranch. Une bonne partie de sa clientèle venait directement pour s'approvisionner tous les jours et elle avait même un partenariat avec un service de livraison qui apportait leur bouteille de lait quotidienne aux personnes qui étaient inscrites. Cela suffisait pour éponger une bonne partie de la récolte quotidienne de la rouquine. Cependant, il restait régulièrement du lait. Si elle voulait faire prospérer le ranch, elle n'avait pas d'autre choix que d'essayer de vendre ce lait en allant directement chercher les clients du marché. En général, c'était suffisant pour ne pas avoir de pertes.

La jeune fille avait un certain nombre de tonneaux de lait dont elle allait pouvoir vendre des bouteilles aujourd'hui si elle parvenait à prendre la route. Elle avait laissé une personne de confiance pour veiller à ce qu'il n'arrive rien aux chevaux et aux vaches et elle avançait sur le chemin qui s‘éloignait du ranch et s'approchait de la ville. Soudain, elle sentit un affaissement alors que se faisait entendre un bruit sourd. La jeune fille se mit à craindre le pire et alors que le cheval attendait sagement que le poids qu'il tirait daigne bouger, elle descendit pour voir ce qui se passait. La réponse fut à la hauteur de ses craintes comme elle le partagea à son cheval.

« Une des roues s'est détachée du chariot », informa-t-elle le cheval qui ne semblait pas très intéressé par l'information. « Je ne sais pas du tout comment la réparer et je ne peux clairement pas transporter tout ce lait à mains nues. Ho ! Fantôme ! Comment allons-nous faire ? »

Si le cheval dénommé Fantôme n'avait pas la moindre idée de la façon d'aider sa petite maîtresse, il consentit néanmoins à lui manifester son soutien dans un hennissement caractéristique. Touchée, la jeune fille alla lui caresser les naseaux. Après tout, il n'y pouvait rien si la roue lui avait fait faux bond, et il faisait de son mieux pour faire le travail qu'on lui demandait sans se plaindre. Malon ne pouvait pas dire le contraire, il était un excellent cheval et c'était un réconfort de l'avoir même si elle ne savait pas comment elle allait se sortir de ce pétrin. Retourner au ranch n'était même pas possible car le temps qu'elle y aille et qu'elle revienne avec de l'aide, il ne serait plus possible d'aller au marché.

▿ Date de naissance : 06/05/1988

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ft.    @Malon Lonlon   

Une Ford Mustang passait sur la route et son auto-radio était en route tandis que son conducteur, un certain Léo Wyatt, chantonnait gaiement l'air des chansons qui y passaient. Ce jour-là, il avait sorti l'une de ses voitures à laquelle il venait de faire passer le contrôle technique. C'était une magnifique petite voiture des années 60, de couleur bleue métallisée et elle ronronnait comme un chaton. Mieux que la musique qui sortait de l'auto-radio, le bruit du moteur berçait notre Léo tout en conduisant.

Il venait de faire un grand tour de la ville et s'était – un peu perdu – dans cette exercice. Le voici qui tournait maintenant dans le quartier de Lockwood. Le samedi, il faisait souvent le tour de la ville ainsi. Il aurait dû revenir au garage bien plus tôt mais bon, c'était samedi et s'il y avait un client à venir il y avait toujours Tali qui gardait le fort comme il aimait à le dire. Tali était une jeune femme extrêmement douée en robotique et de ce fait une mécanicienne hors paire. Il avait une entière confiance en elle ; depuis qu'il l'avait embauchée elle avait énormément fait ses preuves.

Alors qu'il conduisait, il aperçut alors au loin sur la route une charrette tirée par un cheval arrêtée en plein milieu de la route. Tiens, il ne voyait guère souvent ce genre de véhicule être conduit ici ! Une jeune fille penchée sur l'une des roues semblait avoir un problème avec cette dernière. Alors qu'il se rapprochait, il ralentit progressivement sa voiture avant de se garer sur le côté juste derrière la charrette tout en hélant la jeune fille qui semblait vraiment avoir un problème avec sa voiture. Maintenant qu'il se trouvait juste derrière, il lui fut plus aisé de remarquer que sa « voiture » avait perdu une de ses roues. Il éteignit le moteur de sa voiture et mit le frein à main en plus, puis sortit de son véhicule sans oublier de retirer les clés de contact. Il s'avança ensuite près de la jeune fille tout en se présentant aimablement.

« Bonjour mademoiselle, tout va t-il bien ? Vous semblez avoir besoin d'assistance avec votre voiture ? Je m'appelle Léo Wyatt. Je m'y connais plus en vieilles voitures qu'en charrette à chevaux mais si je peux proposer mon aide dites-le moi. Cette roue n'a pas l'air cassée en tous cas, juste déboîtée. Avez-vous roulé à moitié dans le fossé par inadvertance ? » Un seul coup d'oeil lui avait suffit à détourner cela. Au moins, la roue ne semblait cassé.

(mention de @Tali Zorah Guider un coeur pur vers la lumière, ça commença par une roue à réparer [PV Leo Wyatt] 2973847420

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« Just a shimmer of a past life.
Why do "they" want me to forget? How could I forget a love like yours ? True love never fades, never forgets. »

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▿ Date de naissance : 11/02/2002

Guider un coeur pur vers la lumière, ça commença par une roue à réparer

Malon était relativement désespérée. Elle se sentait prise au piège dans une situation inextricable. Il fallait reconnaître qu'en tant que jeune fille seule pour gérer ce genre de chose, elle manquait de force et de connaissances élémentaires. Tout compatissant que soit son cheval, il n'était pas davantage capable de réemboîter une roue qu'elle ne l'était. Il hennît en secouant la tête avec un air tout à fait affectueux, mais totalement dépourvu d'utilité en ce qui concernait le problème à régler. Malon lui caressa les naseaux avec un léger sourire réconfortant. Elle savait qu'il faisait de son mieux.

« C'est gentil de m'encourager, mon vieux. Il faut garder espoir. Je suis persuadé que tout va bien se terminer. »

Comme pour répondre à son appel à l'espoir, une voiture surgit. Elle ne ressemblait pas aux voitures que la palefrenière avait vu en visitant la ville, mais elle était très belle et elle avait le mérite d'être fonctionnelle, ce qui n'était pas le cas de son chariot. Bien entendu, il aurait pu passer sans s'arrêter, mais ce n’était clairement pas le genre du conducteur. Si Malon ne le savait pas, il était évident que Léo Wyatt ne manquerait jamais de s’arrêter pour secourir une âme en peine. La jeune fille, elle, fut touchée par le sourire d’ange de cet homme qui lui proposait chaleureusement son aide. Elle secoua la tête.

« Je ne sais pas. C’est possible mais je ne m’en suis pas rendu compte. Tout ce que je peux dire, c’est que le chariot s’est affaissé d’un coup. »

Même si c'était une bonne nouvelle que la roue ne soit pas cassée, Malon n'avait absolument pas la force pour le replacer dans son essieu et resserrer le boulon afin qu'elle ne bouge plus. Elle avait donc besoin d'aide, quoi qu'il en soit et elle était bien contente que cet homme se soit proposé pour lui fournir cet aide. Avec son soutien, elle pourrait peut-être repartir suffisamment vite pour ne pas louper les clients du marché qui seraient ravis d'avoir une bouteille de lait pour quelques jours. Son lait avait toujours beaucoup de succès au marché et elle savait qu'il y avait une bonne quantité d'habitués qui l’attendaient là-bas, même si ce n'était pas autant que ceux qui en recevaient tous les jours.

« Je ne suis pas assez forte pour soulever moi-même la roue et la remettre en place. Sauriez vous m'aider à le faire ? Je peux vous rémunérer s'il ne s'agit que de ça. De toute façon, si j'arrive à me rendre au marché, je ne devrais pas avoir trop de mal à rentrer dans mes frais avec tout ce que j'ai à vendre cette semaine. »

▿ Date de naissance : 06/05/1988

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ft.    @Malon Lonlon   

Passer à côté d'un conducteur en besoin sur le bas côté de la route, ce n'était pas Léo de ne pas s'arrêter. Aider son prochain, cela avait toujours été comme une seconde nature. Aider les gens quand ils avaient besoin d'aide même quand ils ne le demandaient pas eux-mêmes, c'était sa nature aussi. En général, même ceux qui étaient réticents au départ pour lui parler finissaient toujours par se confier après quelques temps. Léo trouvait toujours les bons mots, les bons conseils. C'était une seconde nature. Comme celui d'aider les gens comme Malon aujourd'hui, embêtée avec sa charrette sur le côté de la route. Léo n'aurait jamais pu passer sans s'arrêter, en faisant semblant que cela ne l'intéressait pas. Il proposa alors son aide à la jeune fille tout en jetant un coup d'oeil à la roue de la charrette, notant qu'elle n'était pas cassé et c'était déjà ça de pris.

Elle ne savait pas ce qui s'était passé et avait juste senti le chariot s'affaisser d'un seul coup. Elle s'y connaissait peut-être énormément en chevaux, mais en voitures ou en charrettes elle n'y connaissait pas beaucoup. D'ailleurs, il trouvait un peu étrange qu'à l'heure des voitures il y ait encore des gens à rouler en charrette à chevaux ! Non pas que ce procédé n'était pas très sympathique mais c'est sûr que si on était pressés, il était plus pratique d'y aller en voiture mécanique. Mais peut-être n'avait-elle tout simplement pas son permis de conduire. La jeune fille lui semblait assez jeune ; il ne lui aurait pas donné la vingtaine. Après, il savait que le physique ne voulait rien dire mais quand même. Elle lui dit alors qu'elle n'était pas assez forte pour remettre la roue en place et resserrer le boulon ; ça il aurait pu le deviner tout seul ! Pauvre petite, elle avait tout frêle et menue ! Sans être pour autant trop mince mais en tous cas, rien qu'à l'imaginer essayer de remettre la roue en place il avait pitié d'elle.

« Ne vous en faîtes pas, je vais essayer de vous la remettre en place. Et de quoi parlez-vous donc ? Me payer ? Pour un service comme ça ? Voyons, je vais le faire gratuitement bien sûr ! »

Il s'approcha alors de la roue pour l'examiner plus en détails. La roue était énorme. Léo espérait quand même avoir assez de forces pour la porter et la remettre sur son essieu. C'est vrai que ces vieilles roues en bois était vraiment très lourdes même pour un homme. Il n'était pas habitué à changer des roues comme ça. Se penchant pour la soulever, il l'attrapa à deux mains pour tenter de la soulever. La roue se souleva un peu mais il lui fallut s'y prendre à trois reprises pour la soulever suffisamment et réussir à la remettre sur son essieu. Du plat de la main, il s'essuya le front avant de faire une pause. Il ne restait plus qu'à resserrer le boulon mais avant il interrogea la jeune fille.

« Ainsi, vous disiez vous rendre au marché pour y vendre votre lait ? Vous avez une ferme dans le coin ? Comment t'appelles-tu ? Tu permets que je te tutoies ? » lui demanda t-il gentiment. Elle pouvait refuser. Après tout, on ne tutoyait pas les étrangers, mais franchement il n'y avait pas d'être aussi inoffensif que Léo dans le coin et les gens le sentait bien en lui parlant. Il inspirait confiance.

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▿ Date de naissance : 11/02/2002

Guider un coeur pur vers la lumière, ça commença par une roue à réparer

Malon se rendait compte qu'elle avait de la chance d'être tombée sur ce jeune homme. Il était vraiment très serviable et se proposait de lui changer sa roue sans même se faire payer pour le service. Elle ne savait pas qui il était, mais c'était vraiment quelqu'un de très gentil. En le regardant, elle avait l'impression de voir quelque chose de très bon dans ses yeux d'une douceur peu commune. Elle ne pouvait s'empêcher de se demander pour quelles raisons elle avait tellement l'impression qu'il était un homme bien. C’était probablement parce qu'il l'était évidemment. Mais elle ne savait pas pourquoi ça lui paraissait aussi flagrant.

Lorsqu’il affirma qu'il changerait la roue et qu'elle ne lui devait rien, la jeune fille sentit ses yeux s’humidifier et ils brillèrent de reconnaissance. Elle savait qu'il existait un certain nombre de personnes particulièrement gentilles dans ce monde, mais elle était toujours émue quand elle tombait sur l'une d'entre elles. Comme elle était d'une nature confiante, il valait sans-doute mieux qu’elle se méfie un peu au départ, quitte à revenir sur son jugement ensuite. Elle attrapa une petite bouteille dans laquelle elle récupéra du lait de l'un de ces barils et le tendit au jeune homme. C'était le moins qu'elle puisse faire de lui faire profiter des qualités de son lait.

« C'est très généreux. Dans ce cas, vous accepterez au moins un peu de lait, il vous fera du bien et vous redonnera des forces. Et comme ça, si le goût vous plaît, vous saurez où en trouver. »

Elle put constater combien il se donnait du mal pour remettre la roue en place et il était évident que c'était quelque chose de difficile, même pour lui. Il avait beau être un homme fort, il était évident qu’il lui était difficile de soulever cet énorme roue. Quand il s'interrompit, elle allait lui conseiller de boire le lait pour se sentir mieux, mais avant qu'elle ne puisse le faire, il l'interrogea sur ce qu'elle faisait là et ce qu'elle lui avait dit un instant auparavant. Remettant à plus tard son conseil pourtant plutôt bon, la jeune palefrenière sourit gentiment à son sauveur.

« Bien-sûr que l'on peut se tutoyer, si cela te fait plaisir. Je crois qu'il est tout à fait possible que nous devenions amis n'est-ce pas ? En tout cas, j'ai l'impression que tu dois être une personne qu'il est agréable de compter parmi ses amis. Je m'appelle Malon, Malon Lonlon. J'aurais dû me présenter avant, excuse-moi d'avoir été impolie. Je vis seule au ranch qui se trouve à quelques kilomètres d'ici, dans cette direction. Normalement le ranch appartient à mon père, mais je me suis réveillée là-bas et j'y suis seule depuis, alors j'essaie de le faire vivre comme je peux. »

▿ Date de naissance : 06/05/1988

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ft.    @Malon Lonlon   

Aider les gens était quelque chose de très naturel pour Léo. Jamais il ne laisserait quelqu'un sur le bord de la rue qui avait besoin d'aide. Ainsi, apercevant la charrette de Malon sur le bord de la route, il avait arrêté sa voiture pour proposer son aide. Il avait alors entreprit de lui remettre sa rue. La jeune fille lui parlait de le payer, c'était absolument hors de question ! Il allait faire ça gratuitement bien sûr, il ne lui demandait pas de le payer. Une fois qu'il eut parvenu à mettre la roue sur son essieu – au bout de trois essais – il fit une pause et essuya la sueur de son front. Le boulot était presque fini. Il ne restait plus qu'à resserrer le boulon et le tour serait joué.

Quand Malon lui remplit une bouteille de lait à l'aide du baril qui se trouvait dans sa charrette et qu'elle lui donna ensuite la bouteille, il ne sut que faire faire autre que de la remercier avec chaleur. Il ne prendrait pas d'argent mais ce genre de troc, il adorait ! Et puis, qui disait non à du bon lait de ferme ? Cela lui rappelait presque le bon lait de ferme que sa mère se procurait chaque jour à ses frères et à lui-même pour qu'ils prennent leur petit-déjeuner. Oh là là, certes, cela remontait à BEAUCOUP de temps si l'on tenait compte du fait qu'il était né dans les années 1920 à son époque... Tout ça, c'était dans sa première vie, et cela lui faisait bizarre d'y repenser. En tous cas, elle avait accepté de le tutoyer et cela rendait vraiment les choses plus simples ainsi ! Surtout qu'elle était plus jeunes que lui, et cela lui faisait bizarre de tutoyer quelqu'un de plus jeune que lui... Il se saisit de la bouteille de lait qu'elle lui avait rempli puis continua de l'écouter parler. Malon Lonlon qu'elle s'appelait. Ainsi elle vivait seule dans le ranch à quelques kilomètres d'ici. Si elle vivait avec son père avant, elle était arrivée seule. Elle gérait donc le ranch toute seule depuis son arrivée ici. Il la trouvait bien courageuse et il avait envie d'en faire plus pour elle.

« Je te remercie pour la bouteille de lait en tous cas. Et tu peux être sûre que je vienne en chercher de nouveau chez toi. J'adore le lait de ferme ! Qui ne l'aime pas ? Je me demande si ce lait est aussi bon que celui que ma mère ramenait tous les matins de la ferme... » Hmm, il ne voulait pas y goûter maintenant et donc boire au goulot mais c'était tentant. Il était vraiment tenté de voir et comparer les goûts. Il décida d'en boire un petit peu et … Ce fut une véritable explosion de saveur dans ses papilles. Tellement, bon, tellement onctueux ; le goût du lait de ferme était vraiment unique !

« Dis-moi alors tu gères toute seule le ranch ? C'est vraiment courageux de ton père de le faire vivre toute seule. Si tu as besoin d'aide pour faire quelques travaux, je suis à ta disposition. Je suis mécanicien mais j'ai longtemps été aussi plombier et... En réalité homme à tout faire dans une maison où il y avait énormément à faire ! » La maison des sœurs Halliwell était une maison ancienne mais il y avait encore plus de boulot à cause de la quantité de démons qui détruisaient son intérieur chaque jour ! « Alors, n'hésite pas. Mais d'abord je vais fixer cet écrou comme ça tu pourras reprendre ton chemin pour aller vendre ton lait au marché. »

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▿ Date de naissance : 11/02/2002

Guider un coeur pur vers la lumière, ça commença par une roue à réparer

Malon était contente qu’il accepte la bouteille de lait. Ce n’était pas un manque à gagner pour elle qu’une seule bouteille de lait, sans compter que le service qu’il lui avait rendu, elle aurait pu le payer cher. Elle trouvait que c’était un bon compromis et puis, son lait était particulièrement bon, elle ne trompait pas le client en termes de qualité. Elle avait reçu de nombreux compliments sur la qualité de ce qu’elle produisait et le bien-être que cela procurait. Elle avait de plus en plus de clients fidèles à qui elle faisait livrer le lait chaque matin. Elle était contente de ce qu’elle avait fait du ranch.

Il semblait qu’il était habitué du bon lait de ferme, comme ce que Malon produisait, mais il ignorait ses vertus particulières. Elle le regarda apprécier ce qu’il dégusta avec un sourire bienveillant et plein de douceur, comme une sœur qui veille sur son frère. Malon avait ce regard pour à peu près tout le monde. Elle veillait sur le monde dans sa grande innocence avec le cœur d’une jeune femme désireuse de rendre le monde meilleur. Et elle y parvenait un peu en faisant un mélange de survie et de belles choses pour les autres.

« Ce n’est pas juste un quelconque lait de ferme. Il possède des vertus régénérantes. Cela vous fera du bien si vous êtes un peu fatigué ou que vous avez des égratignures. »

Elle appréciait les compliments qu’il lui faisait à-propos de son travail au ranch. Il était vrai que ce n’était pas forcément facile de s’occuper d’un tel endroit toute seule, mais elle en avait l’habitude. Depuis son enfance, elle avait géré seule le ranch Lon Lon, en dehors des livraisons de lait, dont elle ne s’occupait pas directement ici non plus. Elle avait Monsieur Ingo pour l’aider, mais fondamentalement, elle gérait. Ce n’était pas beaucoup plus difficile ici. Elle faisait de son mieux pour d’assez bons résultats, de son propre point de vue. En tout cas, elle était satisfaire d’elle-même et c’était déjà beaucoup.

« Ho ben tu sais, Papa n’a jamais été très motivé pour gérer le ranch », dit-elle en riant. « Il préférait dormir autant qu’il pouvait. Alors, j’ai appris. Du coup, en arrivant ici, j’étais déjà rodée à ce niveau, tu vois. Mais c’est gentil. C’est vrai que les bâtiments pourraient avoir des soucis et je ne sais pas si je saurais qui appeler. En tout cas, merci beaucoup pour ton aide. Je ne sais pas ce que j’aurais fait sans toi. »

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