INTRIGUE N°1 ⊹ sujet commun.

La vie ici n’était pas des plus tranquilles. Camille ne pensait pas que ce genre d’événement pouvait arriver. De plus, cette ville lui avait semblait paisible et sans problèmes, elle semblait tout simplement sécurisante. Mais apparemment, ce n’était pas le cas. Camille avait appris qu’il y avait eu une organisation de malfaiteurs en ville et cela avait créé un grand mouvement de panique. Toute la ville avait été conviée dans la salle des fêtes par les autorités de la ville. Camille n’avait pas d’autres choix que de s’y rendre. Elle avait la responsabilité de dizaines d’enfants qui avaient besoin de se sentir en sécurité, qui avaient besoin d’être protégés. Camille devait savoir à quoi s’attendre et comment se protéger au mieux. Alors pour 19 heures, comme prévu, la jeune directrice s’était rendue dans cette salle des fêtes. Elle ne pensait pas qu’il y aurait autant de monde, pourtant, la salle semblait déjà bien remplie alors qu’elle venait tout juste d’ouvrir ses portes. Camille regardait autour d’elle, elle cherchait un visage familier, des personnes qu’elle connaissait de ce monde, mais aussi de son ancienne vie, après tout, il y avait une chance pour qu'eux aussi y soient. Mais rien, aucun visage familier, alors Camille s’était avancé dans la salle, mise dans un coin, en attendant que le discours ne commence.

Un groupe de malfaiteurs sévit ces dernières semaines dans notre nouvelle ville. Voilà finalement quelque chose qui me rappelle mon ancien "chez moi". A Central City, c'est monnaie courante. Et même s'il n'y a pas de quoi s'inquiéter, ici pas de Supergirl pour les protéger tous... Et surtout pas elle. Alors il faudrait être prudente jusqu'à ce que les choses se tassent.
Je me rends donc à la session d'information et de présentation des consignes à suivre dans la salle prévue à cet effet. Mon chauffeur m'y dépose et je lui demande de m'attendre un peu plus loin dans la rue. Il obtempère d'un signe de son couvre-chef puis je rentre par la porte double déjà ouverte.

Là, un rapide coup d'œil m'indique que je ne suis pas la première et pourtant la salle n'est pas aussi remplie que je l'imaginais. Là je vois une jeune femme dont le visage ne m'est pas tout à fait inconnu. Ce n'est pourtant pas une femme que je côtoie, mais j'ai du voir son visage dans les journaux ou quelque chose du genre... Je décide de la laisser tranquille pour le moment. Je ne suis pas à l'aise à l'idée d'interpeler des gens que je ne connais pas.

La criminalité qui est en hausse dans la ville et c’est ton ancienne vie qui semble refaire surface. Toi qui as connu la guerre et qui as fait en sorte d’y mettre un terme voit la chose d’un mauvais œil. Tu connais les ravages et la souffrance que cette dernière engendre, et c’est pour l’éviter que t’es présente, dans cette salle. Parce que ça te laisse pas indifférente et que d’une manière ou d’une autre t’as envie d’aider les autorités à régler le problème. Non pas que tu souhaites y prendre part physiquement et aller violenter quelques méchants, ça tu laisses ce travail aux policiers, mais tu souhaites être à leurs côtés et écouter ce qu’ils ont à dire. Qui sait, tu pourrais bien te trouver une quelconque utilité dans cette histoire. Alors t’es là, dans cette petite salle, les bras croisés et le buste droit. Tu attends, tranquillement. Docilement. En observant les personnes qui arrivent au compte goutte, tu remarques que la plupart d’entre elles semblent inquiètes. Surement parce qu’elles craignent pour leur propre sécurité, ou celle de leurs proches. Tu restes pensive face à ce constat, tes pensées allant irrémédiablement envers ton ancien Major. T’espères secrètement le voir ce soir. Est-ce qu’il fera parti de ceux qui prendront la parole ? Il est Inspecteur dans cette nouvelle vie, alors ça ne t’étonnerait pas tellement. Tu vas bientôt le savoir.

Alec n'aimait pas cet endroit. Et depuis qu'ils étaient tous arrivés ici, laissant l'opportunité à Valentin de s'échapper, il n'avait de cesse de s'en vouloir. Après tout, c'était sa faute s'ils en étaient tous là. Parce que s'il n'avait pas décidé de transférer le prisonnier à Idriss, jamais ils n'auraient pris ce portail. A moins que cela n'ait rien changé du tout. Alors lorsqu'Alexander avait entendu parler d'un conseil au sein de la salle des fête de la ville, il s'y était rendu. Après tout, il devait être à même de pouvoir protéger les autres. C'était la moindre des choses puisque c'était à cause de lui qu'ils en étaient arrivés là. Les bras croisés sur son torse, l'ancien Shadow Hunter attendait que la réunion ne daigne commencer. Et puis avec la recrudescence de méfaits en ville, peut-être que les autorités allaient avoir besoin de ses capacités de combat, non ? Après tout, n'était-il pas le meilleur archer de sa génération ? Et puis, il avait vécu tellement de chose en temps que Shadow Hunter que son expérience serait bonne à prendre en compte dans la gestion de cette toute nouvelle criminalité.

Clara trouvait l’endroit trop calme. Si elle était venue dans cette ville et qu’elle n’en était toujours pas repartie, c’était peut-être, car elle avait une mission à accomplir. En réalité, elle n’en savait rien. Mais pour repartir, elle savait qu’elle devait retrouver son Tardis. Depuis quatre mois, elle ne cessait de le chercher, mais rien n’y faisait, elle n’arrivait pas à remettre la main dessus. Quand elle avait entendu que la ville devait se rendre dans la salle des fêtes pour une réunion, Clara n’avait pas hésité. Sa curiosité était en partie responsable de sa venue, mais ce n’était pas la seule. Clara avait l'espoir de trouver le Docteur dans le coin et pourquoi trouver des indices sur son Tardis. Elle se disait que derrière cette organisation malfaitrice, il y avait certainement quelque chose d’inhumain. Clara en était certaine. Elle pensait pouvoir apporter son aide, grâce à l'expérience qu'elle avait acquise avec le temps. En y allant, elle pensait peut-être pouvoir découvrir quelque chose, n’importe quoi qui lui redonnerait l’espoir. N’importe quoi qui pourrait lui dire qu’elle allait pouvoir un jour repartir en voyage, car son travail ici était terminé. Elle se disait également que cette organisation de malfaiteurs pouvait être à l’origine de la disparition de son Tardis. Elle n’avait plus qu’à attendre. Il était presque 19 heure quand elle était arrivée, très impatiente, elle n’arrivait pas à attendre que la salle des fêtes ouvre. Elle pensait tenir quelque chose, elle pensait bientôt pouvoir en finir. Mais pour en être certaine, elle n’avait plus qu’à attendre.

La criminalité augmente dans cette ville étrange et je ne peux rien y faire sans ma magie. Ici, je ne suis qu'une simple musicienne, rien de plus. Ne travaillant pas ce soir, j'ai décidé de me rendre à la salle des fêtes de la ville afin d'écouter l'annonce qui devait nous informer de la situation. J'ai donc mis un kimono sur un leggins. J'ai eu de la chance de trouver approximativement les mêmes vêtements que j'avais dans mon ancienne vie, ça ne me dépayse pas trop comme ça. Il y a déjà pas mal de personne lorsque j'entre dans la grande salle. L’acoustique a l'air vraiment bonne, ça pourrait faire une bonne salle de concert mine de rien. J'essaie de m'avancer voir si je croise un visage connu. Le seul qui interpelle mon regard et celui de cet idiot de Riven. Je le regarde furtivement et m'éloigne cherchant à l'éviter le plus possible avant le début du discours. Je n'ai pas du tout envie de me prendre la tête avec lui ce soir et encore moins en publique.

Spoiler:

Une vague de criminalité qui s’instaure et voilà toute la ville qui est en émoi. De quoi, personnellement, te mettre en joie. Tu aimes le chaos. Ça te rappelle le Gotham que tu as tant aimé tenter de détruire. Sauf qu’ici tout le monde semble inquiet et la police est à ce qu’il parait dépassée. Tant mieux. Qu’ils soient tous désorganisés, ça ne fera qu’accroitre les opportunités qui s’offrent à toi. T’es curieuse, quand même, de voir les solutions que la police peut apporter. Sans Batman dans cette nouvelle ville, tu émets de sérieuses réserves quant à l’efficacité que cela aura. Bien que des rumeurs courent sur des pseudos justiciers qui agiraient la nuit, tu doutes qu’ils arrivent à la cheville du Chevalier Noir. D’où l’insolence qui se dégage de tes pores et ton sourire narquois quand ton regard parcourt la salle. T’espères qu’une seule chose, c’est que rapidement tu retrouves tes pouvoirs pour pouvoir prendre le contrôle de cette ville. Et t’es en bonne voie. Ou du moins, c’est ce que tu penses. Certes, c’était pas facile de te remettre dans les études et de renouer avec ton métier de botaniste doublé de biochimiste, mais tu sens que tu vas y arriver. Si t’as réussi la première fois à Seattle, pourquoi ici ça serait différent ? Tu croises les bras au niveau de ta poitrine, t’adossant contre un des murs de la pièce, en retrait. En attendant que ce fameux jour arrive, il faut que tu fasses profile bas, et que tu te fasses oubliée. Ça devrait pas être trop difficile. En théorie.

Dans un coin de la salle, adossée contre l'un des murs, Alexander laissait son regard se porter sur chacun des membres de cet endroit. En réalité, son regard s'attardait plus généralement sur chacune des femmes brunes se trouvant dans les lieux. N'y voyez pas là un signe de drague. Il n'était pas du tout intéressé. Lorsque son regard croisa celui d'une jeune asiatique qui lui envoya un regard noir, il arqua les sourcils, se demandant ce qu'il lui avait fait, avant de se remettre à chercher sa soeur du regard. Il était hors de question qu'il la laisse seule dans une ville qu'ils ne connaissait pas tous les deux, bien qu'il savait qu'elle était capable de se défendre. Parce que la famille comptait énormément pour lui. Perdu dans ses pensées, il ne fit pas attention à la jeune femme qui passa près de lui et qui le bouscula. Ce n'est que lorsqu'elle s'excusa qu'il sortit de ses pensées pour lui faire face et lui assurer : « Ce n'est rien ne vous inquiétez pas. En plus, j'étais aussi perdu dans mes pensées... Vous n'avez pas de mal ? » Il observa la jeune femme face à lui, avant de tendre sa main pour se présenter avec un sourire : « Je suis Alexander Lightwood. »

Amy, comme tout le monde, avait entendu parler des différents problèmes que la ville connaissait depuis quelques temps. A ses yeux, tous ces problèmes ne pouvaient pas être qu'humains. Il y avait forcément quelque chose d'autre derrière, une force autre... C'était certainement à cause de toutes ces années passées près du docteur, elle voyait des complots et des aliens partout. Curieuse d'en savoir plus, Amy s'était rendue au rendez-vous donné à l'ensemble de la ville par les autorités. Puis, elle espérait y trouver le docteur qui ne pouvait s'empêcher de fouiner partout lorsqu'il y avait ce genre d'événements ou Rory, qui aurait peut-être la même idée qu'elle. En entrant dans la salle, déjà bien pleine, Amy se mit dans un coin, observant les habitants. Elle ne semblait en connaître aucun. Ce n'était pas bien grave, elle était là pour apprendre des choses, pas pour discuter ou se faire des amis. Ce fut donc patiemment qu'elle attendit que les autorités prennent la parole et que tout commence.

Il y avait du monde dans la salle. Camille ne savait pas réellement où se mettre ne se sentant pas très à l’aise face à cette foule. Elle s’était alors placée dans le fond de la salle, dans un coin où il n’y avait que très peu de monde. Elle pouvait de nouveau respirer. Pendant un temps, elle avait même hésité à quitter la salle, elle n’avait pas l’habitude de ce genre de chose, tout était si calme chez elle avant. Ou alors ils devaient faire face à de petits brigands, ayant commis de légers vols… Rien de très grave. Les autorités avaient commencé à prendre la parole et le silence avait été demandé et avait envahi la salle. Seule la voix des autorités raisonnée désormais dans la salle. Camille n’avait plus qu’à écouter ce qui allait se dire, en faisant abstraction du monde qu’il y avait autour d’elle. Elle devait rester et être attentive pour protéger les enfants qu’elle avait sous sa surveillance. Camille devait tout faire pour les protéger au mieux. Camille n’avait pas l’intention de poser des questions, elle n’était pas là pour ça, elle était simplement là pour écouter et en apprendre plus.

Clara était dans la salle prête à prendre mentalement en note tout ce qui pouvait lui donner des indices sur les créatures qui pouvaient être derrière toutes ces choses. Car pour Clara, ce n’était pas humain. Elle disait que si elle était là, c’était pour une raison, sauver ce monde avant de repartir. Les autorités commençaient à prendre la parole et le silence régnait désormais dans la salle. Clara essayait de se frayer un chemin dans la foule afin de s’avancer un peu, pour mieux entendre. Mais en détournant le regard, elle l’avait vu. Son visage ne lui était pas inconnu. Cette fille rousse, Clara l’avait déjà vue. Après de longues secondes de réflexion intenses, un nom était revenu à l’esprit de Clara : Amy… Amy Pond. C’était sûrement elle. Mais que faisait-elle ici. Le Docteur avait dit qu’elle était morte, pourtant Clara ne l’était plus. Elle ne devait pas se retrouver ici, sauf si elle était dans le monde où avait été envoyé Amy. Dans ce cas, le Docteur n’était pas là, ce qui peinait Clara. Mais en même temps, Amy avait été envoyée dans le passé et ce monde ne l’était pas. Clara devait lui parler. Tout en se dirigeant vers Amy, Clara écoutait les autorités parler et les questions qui commençaient à fuser. Une fois près d’elle, Clara ouvrit la bouche. « Amy ? Amy Pond ? » Elle était presque certaines d’elle, mais elle préférait avoir confirmation avant de se lancer et d’être prise pour une folle.

Les mirettes qui scrutent les visages à la recherche d’un déjà-vu. Hélas, plus le temps passe et plus tu désespères. Es-tu toute seule dans cet univers ? Où sont Harley et Catwoman ? Même Batman te manque, à sa manière. Y’a pas de piment dans ta vie. Juste une ennuyante banalité. Finalement ça aurait été ça ta vie, si tu n’étais pas devenue Poison Ivy ? Merci, mais non merci. Les autorités qui rentrent dans la pièce et qui commencent à déblatérer avec leur speetch habituel. Tout est sous contrôle, blablabla. Un ramassis de conneries, à ton sens. Mais tu préfères garder le silence, gardant pour toi tous tes doutes et ton sarcasme. On verra bien ce que ça va donner, tout ça. Tu peux pas t’empêcher de repenser à Gotham, avec son lot de détraqués. Le Pingouin, le Joker, Double Face… À côté d’eux les vilains de ce monde paraissent risibles et ridicules. Si Batman était là, il n’en ferait qu’une bouchée. Mais il n’est pas là. Ou alors il se cache. Bref. Il faut que t’arrêtes de penser au passé et que tu te tournes vers l’avenir. Des opportunités pour te hisser au-dessus des autres, tu finiras bien par en trouver. En attendant, tu écoutes les questions qui se posent, observant les réactions des policiers pour sonder ceux qui te donneront potentiellement du fil à retordre. Le talent de Jim Gordon leur fait cruellement défaut, visiblement.

Alexander n'était pas du genre à s'énerver après une bousculade. D'autant que dans cet endroit, tout le monde était bien préoccupé par quelque chose. Une menace qui faisait en sorte que le taux de criminalité ne cesse d'augmenter. Le jeune homme observa les dirigeants de la ville monter sur l'estrade en les écoutant d'une oreille distraite. Il sourit à Molly lorsqu'elle se présenta à lui mais le perdit bien vite lorsqu'elle lui apprit qu'elle travaillait à la morgue et que les corps ne cessait de s'entasser là-bas. « Je mettrais ma main à couper que ça ne concerne juste pas une bande d'humains. Mais les autres ne voient juste pas au delà des apparences... » Après tout, les démons avaient toujours parcourus les rues de New York, alors pourquoi pas ici aussi. Lorsque Molly finit par se rassurer en annonçant que les autorités allaient réussir à endiguer le taux de criminalité, le brun leva les yeux au ciel. Lui ne se faisait pas d'idées... « A mon avis, ça va ne faire qu'empirer... »

Clara était dans la salle à écouter les autres parler, s’agiter. La jeune femme n’ajoutait rien, se contentant simplement d’écouter les autorités tournant machinalement la tête vers chaque personne qui prenait la parole. Se perdant aussi parfois dans les chuchotements des personnes qui l’entouraient. Jusqu’à ce qu’elle vit cette jeune femme, une rousse perdue au milieu de la foule. Cette fille devait être Amy, son visage lui était trop familier pour ne pas que ce soit elle. « Oui, nous nous connaissons. Enfin, je vous connais, où plutôt une partie de moi vous connaît. Je m’appelle Clara Oswald. Je ne sais pas si vous me connaissez sous ce prénom, mais peut-être que « la fille aux soufflés » vous dira plus quelques choses ? » Clara espérait une réponse positive de sa part. Elle avait envie de savoir qu’elle n’était pas seule ici, car si elle ne l’était pas, le Docteur ne devait pas être loin. Normalement. Ou du moins, cela voulait dire que Clara allait bientôt pouvoir quitter la ville et repartir parcourir les mondes avec son TARDIS. « Est-ce que … Est-ce que le Docteur est avec vous ? » La réponse devait être oui, car Clara avait besoin de le voir. Même si elle ne savait pas s’il avait recouvré la mémoire, mais elle avait besoin de le voir. Juste le voir. Désormais, les personnes qui l’entouraient, les paroles qui étaient dites n’étaient plus que des bruits de fond...