Ressaisis-toi, Gohan ! - Flachback juillet 2024 [PV Piccolo Jr]

Après une journée harassante, à travailler pour une misère dans un bâtiment en construction, à travailler au noir, devant se cacher en cas de contrôle, Piccolo avait du mal à s'adapter à ce monde, ou l'argent semble dominer les actes, plus que les valeurs qui ont toujours accompagner le Namek durant sa vie. La quête incessante de richesse de l'homme était un vrai crève-cœur pour lui. La ville grouillait de gens nerveux, stressés, en retard ou simplement de mauvaise humeur. Ces ondes étaient néfaste Piccolo. cela réveillait des pulsions qu'il avait mis longtemps à réprimer et à enfouir au fond de lui. Une chose était sûr, il n'aimait pas ce qu'il voyait. Mais par moment, comme de petites flammes dans la nuit, il assistait à de vrai acte de bonté et de simplicité. Un enfant aidant une personne âgée à traverser la rue, un chien qui apporte un vêtement trouvé à son compagnon dormant à la rue, un homme offrant quelques pièces à son prochain dans le besoin en plus de sa boisson fraiche, des enfants riants sur les jeux d'un parc, une jolie femme aidant un garçon à se relever après avoir buté sur un trottoir. De petits moments suspendus dans le temps, pour lui. C'est ce qui lui redonnait de l'énergie et de l'espoir pour ce monde. Il avait aussi assisté à certaines scènes étranges, le faisant douter sur la totale disparition des pouvoirs. Peut-être étaient-ils simplement bloqués, ou enfouis en plus profond de lui. Déjà qu'il avait du mal à se reconnaitre dans son reflet, la perte de ses capacités et son Ki n'ont pas aider Piccolo à s'intégrer, doutant d'être encore dans son propre corps. Il y avait encore beaucoup de choses qu'il ne comprenait pas, ici.

Depuis quelques moins, il travaille où il peut, ou plutôt où on le laisse travailler, car son absence de lieu de vie, son absence de papier d'identité et son manque de contact ne l'aidaient clairement pas. Dans son monde, il n'avait pas besoin de tout cela, mais ici, sans ces quelques éléments, on ne pouvait pratiquement rien faire. Il gagnait juste de quoi manger, et payer une chambre d'auberge ou d'hôtel premier prix. Mais sans peine nul gloire, comme on dit. Il gardait aussi un peu de sous pour rester propre et soigné, car il a bien compris que ce monde ne faisait pas de cadeau aux gens sans hygiène. Par change, son corps n'a pas trop changé au niveau musculaire et sa force ne semble pas avoir tellement diminuée, ce qui lui permet de faire des travaux qui serait asse pénible pour quelqu'un de fragile. Ces derniers jours, la chaleur été accablante et l'air très sec. Des températures asse gênante pour la plus par des gens, mais Piccolo ne semblait pas en souffrir. son corps, mis à rude épreuve pendant toute sa vie à sût se renforcer et s'adapter aux rudes conditions qu'il lui à fait endurer. Il trouvait donc plus facilement du travail, sachant que beaucoup préféraient se cacher du soleil et ne faire que des boulots d'intérieurs.

Ce matin, il était sur un chantier et il termina sa tâche avec un peu d'avance, souhaitant aller un peu au contact des gens, décider à arrêter de faire son asocial afin de se créer peu à peu un réseau de connaissance. Il savait qu'il en aurait besoin tôt ou tard. C'est pourquoi il choisit un endroit où les gens aiment se rendre pour se rencontrer, bavasser ou juste s'assoir dans un coin et être entourer par du bruit et des autres personnes. Ce lieu se nommait Dawn Winery Tavern et était parfait pour ce petit bain de populace. Le domaine était vaste et possédait même des vignes ! Cette boisson tant appréciée des connaisseurs, ce qui n'était clairement pas le cas de Piccolo. Il ne supportait pas l'alcool. Cela lui troublait l'esprit et l'empêchait de méditer. Il en avait fait l'expérience il y à quelques semaines et ça ne lui à pas du tout plus. Ses collègues lui avait fait boire un alcool transparent extrêmement rude en bouche. Cette boisson lui avait retourné le cerveau et il n'était plus pleinement maitre de ses mouvements. Il titubait et se cognait contre les obstacles, qu'il n'avait aucun mal à éviter généralement. Cet état second à mis des heures à s'estomper et un terrible mal de tête suivit cette expérience déplaisante. Plus jamais ! Qu'il se disait...Il préfère nettement le jus de pamplemousse qui lui rappelait l'une de ses boissons préférées de son monde le jus de Sudachi, acide et poivré. C'est dans cet établissement que Piccolo parvient à trouver le meilleur jus de Yuzu de la ville, très similaire au Sudachi, c'est pourquoi il en à fait rapidement son lieu de décompression. Il l'avait découvert il y a quelques semaines et était déjà venu 3 ou 4 fois depuis. Le patron des lieux, un dénommé Diluc, lui avait fait découvrir le Yuzu, provenant d'un pays appelé Japon, qui semblait très ressemblant avec son monde en termes de culture.

Aujourd'hui, il entra dans la taverne après avoir traversé la belle cour d'entrée, déterminé à prendre sa nouvelle boisson favorite, une fois de plus. Il n'y avait pas trop de monde et l'odeur des différents mélanges de fruits et d'alcool se dégageait de la salle. S’il n'aimait pas le goût et les effets de l'alcool, il appréciait tout de même l'odeur des cocktails et boissons arrangées. De délicieux mélanges de saveurs chatouillaient son nez fin. Il salua le maître des lieux et lui demanda ce nectar qu'il était venu chercher avec toutes les formes de politesse qui connaissait. Il ne fallait surtout pas fâcher l'homme qui lui permettait de se délecter de ce breuvage fruité. Accoudé au bar, un jeune homme sirotait sa boisson à bulles qui dégageait une forte odeur de céréales. Piccolo aimait les céréales mais il ne reconnaissait pas celle-ci. Peut-être était-elle transformée ou infusée. Le garçon ne semblait pas être dans son assiette. Une aura négative émanait de son être, mais n'était pas hostile, elle était plutôt triste. Une profonde tristesse. Cet homme n'allait pas bien, il n'y avait pas de doute. Il regardait le fond de son verre les yeux embrumés et vitreux. Piccolo n'aimait pas assister aux malheurs d'autrui. Il se sentait obligé d'intervenir quand cela lui était possible. C'est d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles il ne parvenait pas à garder de l'argent de côté. Il croisait toujours des gens à la rue et leur offrait de bon cœur les quelques piécettes qui traînaient dans le fond de ses poches. C'était le mieux qu'il pouvait faire vu sa situation. Son "petit cœur" ne supportait pas le mal-être de cet homme en peine. De plus, il sentait une étrange sensation en le regardant, comme si une attraction familière régnait. Pour détendre l'atmosphère, il tenta une approche, avec une pointe d'humour qui lui faisait cruellement défaut, afin d'égailler ce triste jeune homme.

-Normalement, on les mange ou on fait du pain avec les céréales, non ?.....

Lui-même senti que sa blague était plus drôle dans sa tête...quelle idée de s'essayer humoriste...seul son petit Gohan riait gentiment à ses boutades, toutes plus nuls les unes que les autres...

Le brouhaha de la salle avait dissimulé la blague houleuse du Namek, heureusement...Une chose était sûr, dans ce monde comme dans l'autre, ses jeux de mots ne volaient pas haut...il n'était vraiment pas doué avec l'humour...mais pour un maître des arts martiaux, avait-il vraiment besoin de cela ? Les seuls personnes qui répondaient présents à ses traits d'humour n'était plus là. Du moins, pas dans cette dimension. Mais étrangement, le jeune homme réagi malgré tout. Était-ce de la gentillesse ? Ou simplement de la politesse ? Rien n'était sûr. Peut-être réagissait-il machinalement vu son état second. L'empathie surdimensionnée de Piccolo était stimulé avec ce garçon. Il sentait bien que ça n'allait pas. Comment pouvait-il engager son besoin d'aider les gens sans paraître bizarre. La gentillesse pouvait souvent passer pour de la niaiserie voir même pour de la magouille, visant à profiter des autres. Cela n'aimait pas les gens à faire confiance et du coup ils se méfiaient souvent des personnes trop aimable et avenantes. Mais ça n'a jamais arrêter Piccolo. Il écoutait son "petit cœur". Gohan prit une autre gorgé de son bruvage alcoolisé après une phrase qui parlait beaucoup à Piccolo. Il partageait et comprenait ce qui se passait dans la tête du jeune homme. Il avait sûrement été séparé de ses proches également. Peut-être avait-il dû partir poir rejoindre cette grande ville et trouver du travail ou avait-il été obligé de quitter sa famille. Tant de réponses étaient possible. Une fois de plus, il tenta de combler le vide et de changer les idées sombres de son interlocuteur déprimé.

- De par chez moi, quand on se sent mal ou triste, nous nous entrainons. Nous fendons l'air de nos poings et pieds afin de chasser les mauvaises pensées. Connais-tu un peu les arts martiaux ? Voudrais tu échanger quelques passes ?

Cette bouteille à la mer pourrait fonctionner bien mieux que ses blagues foireuses...Une chose était sûr. Piccolo savait enseigner ! Peut-être que cela ferait du bien à cette âme perdue. Peut-être avait-il besoin de se défouler un peu. Même si il avait bien senti que ses capacités avaient été amoindrie, le Namek se sentait tout a fait capable d'enseigner à nouveau. Ne serait-ce pas même une direction qu'il pourrait entreprendre pour gagner sa vie dans ce monde ? Cette idée naquit dans sa tête au même moment qu'il proposa cette session d'exercice au pauvre garçon déprimé. Il venait peut-être de trouver lui même sa voix.