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[Abandonné] SUJET ALEATOIRE - LUKE & ANNA

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Le Maître des Univers

Le Maître des Univers

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▿ Métier : Je vous ai amené ici, mon rôle est désormais de veiller sur vous, en quelque sorte.
▿ Côté cœur : J'aime à ma façon chaque membre de cette ville isolée. Je vous ai amené ici et je vous resterai fidèle.
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▿ Pseudo : Ran94, Halay et Christmastown.
▿ Avatar : J'ai de multiples facettes, chaque visage de cette ville est le mien.
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▿ Disponibilités rp : Je suis trop occupé à vous diriger pour vous accorder du temps et papotter.
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Sam 8 Mai - 1:25


Sujet aléatoire - Luke & Anna


La journée s'annonçait très ensoleillée. La chaleur était presque insoutenable dans les salles de l'université. Les étudiants n'avaient qu'une seule envie, que la journée s'achève. Et lorsqu'enfin la journée fut terminée, les étudiants pensèrent pouvoir sortir bientôt, mais ils se trompaient. Sans crier gare, une tempête s'était déclarée.

A cause de ce mauvais temps, il faisait très sombre et comme si cela ne suffisait pas, les lumières s'étaient soudainement éteintes. Mince, une panne de courant ! Il est impossible de sortir sans risque, la tempête est bien trop dangereuse. Si au départ vous étiez encore nombreux à l'université, vous vous retrouvez désormais seuls, il n'y a plus que vous et cette autre personne à l'autre bout du couloir.

⊹ Vous êtes donc tous les deux, il n'y a plus personne avec vous. Ont-ils réussi à sortir ? Pour eux, la tempête semblait-elle moins importante grâce à la ville ? Ou ont-ils trouvé un abri ? Vous l'ignorez et ce n'est peut-être pas le moment de chercher à comprendre.
⊹ La tempête empêche réellement de sortir sans danger, l'intérieur ne semble déjà pas bien sûr, inutile de tenter l'extérieur.

@Luke Skywalker & @Anna d'Arendelle


Dernière édition par Le Maître des Univers le Jeu 2 Déc - 17:15, édité 1 fois
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Mar 8 Juin - 4:45



Sujet aléatoire

Enfermé dans une salle de la bibliothèque, concentré sur ses recherches, Luke ne se préoccupait pas du tumulte extérieur. Il n’entendait pas la pluie qui fouettait la fenêtre ni les éclairs qui craquaient le ciel. La violence de ce cataclysme météorologique n’ébranlait pas outre mesure l’ancien maître Jedi perdu dans ses pensées et ses réflexions. Ça l’apaisait presque. Il faut dire qu’il avait connu bien pire que les tempêtes. À ses yeux, il n’y a rien de pire que le silence tonitruant et mortifère de la destruction des vaisseaux et destroyers en tout genre, l’espace absorbant toute trace de son. Une guerre silencieuse encore plus terrifiante que n’importe quelle déflagration au sol. Luke préférait le bruit au silence. Il lui apportait moins d’angoisse. Il n’entendait pas non plus la faculté se vider de ses élèves à l’annonce de cette tempête. Il était trop pris dans ses lectures, dans ses écrits. Il pensait même à voix haute et le temps se déchaînait encore. Il notait l’équation pour calculer l’aire de l’horizon des événements d’un trou noir ainsi que celle pour calculer la gravité à sa surface. C’est dire à quel point ce qu’il se passait dans son environnement proche lui coulait dessus. Jusqu’à ce que le silence et les ténèbres l’enveloppent. Le claquement du néon qui éclairait la pièce était la dernière chose qu’il entendait. Puis l’obscurité s’ajoutait au néant. « Mais qu’est-ce que… ? » Luke sortait brutalement de ses pensées. Son premier réflexe fut de regarder les luminaires qui ne répondaient plus de rien. Il avait ce réflexe idiot d’appuyer frénétiquement sur l’interrupteur avec l’espoir que la lumière éclaire de nouveau la pièce. Il poussait un soupir en voyant que son effort était vain et retournait à sa table pour rassembler ses affaires. En de rares occasions, il fut sorti de l’obscurité avec les éclairs qui tapissaient de lumière les murs de la salle. Il était rassuré quand l’orage grondait. Pas le silence, par pitié…

Il sortait de la salle. Stupeur. Il était seul. Où sont les autres ? Il tournait sa tête pour regarder à droite puis à gauche à la recherche d’une âme errante, mais il n’y avait absolument rien. Tout comme la pièce dont il venait, les couloirs étaient plongés dans le noir le plus total. Il s’approchait de la fenêtre. Envisager une quelconque sortie était inutile vu le déluge. La pluie était si épaisse que Luke n’arrivait même pas à distinguer quoi que ce soit à l’extérieur. Il poussait un soupir. « Bon. Je crois que je suis bloqué ici pour quelques heures. Voire toute la nuit. Génial. » Sa voix résonnait en écho dans le couloir puisqu’il n’y avait pas âme qui vive. Ne cédant pas à la panique ou à quelque autre forme d’angoisse, il se dit qu’il serait avant tout judicieux de trouver un moyen pour rétablir le courant. Au coin du couloir, il se référait pour cela au plan d’évacuation vissé sur le mur et cherchait le symbole qui indiquerait tout panneau électrique. Rien à cet étage. Il fallait redescendre. L’orage se fit encore remarquer en déchirant le ciel avec rage sans manquer de faire un bazar pas possible. Luke rebroussait chemin puisque l’escalier menant à l’étage supérieur se trouvait de l’autre côté.

Luke était distrait alors qu’il s’approchait des escaliers. En plein milieu du couloir, il sentait… Comme une odeur de brûlé. Il se stoppait net, aiguisait ses sens et l’odeur était de plus en plus prenante. Il n’aimait pas cela. Ce parfum lui rappelait des souvenirs qu’il préférait oublier. Il rebroussait chemin pour tenter cependant de trouver la source. Ne me dites pas qu’il y a un incendie en plus de ça… Il y réfléchissait à deux fois et concluait que son idée était absurde : l’alarme de la faculté se serait déclenchée le cas échéant. Pourtant, l’odeur était encore là, très présente… De plus en plus étrange… Soudain, Luke était surpris par la force d’un éclair et le vacarme qu’il provoquait, le faisant sursauter, et même pousser un cri de surprise. Mais ce n’était rien comparé à ce qu’il voyait dans le reflet de la fenêtre et au choc que cela lui provoquait. « Mais qu’est-ce… ? » Ce n’était pas l’habituel jeune homme qu’il voyait à l’intérieur, mais une version de lui âgé d’une quarantaine d’années. Hébété, il s’approchait, faisait quelques gestes pour confirmer que c’était bien lui et non un double maléfique dans le reflet. Pas de doute sur la question, c’était effectivement lui, mais n’en restait pas moins perturbé quand il constatait dans le reflet de son écran de téléphone que c’était le Luke d’aujourd’hui qu’il voyait. « C’est quoi ce bordel, merde. » Il se regardait une nouvelle fois dans la fenêtre et alors qu’il voyait quelque chose d’étrange en arrière-plan, comme un bâtiment qui prenait feu… Oh non…

« C’est pas moi qui vais brûler l’école, Oncle Luke. » Nouvel éclair. Nouveau sursaut. Luke se tournait brusquement vers cette voix d’enfant. Il clignait plusieurs fois les yeux, totalement perdu face à la créature qui se tenait devant lui : Ben, son neveu, âgé d’une dizaine d’années. Il avait le même air que son père au visage, cette expression de monsieur-je-sais-tout trop sûr de lui. Par contre, ses sourcils froncés lui donnaient le regard perçant de sa mère. Il était plein de colère. Luke, secoué par cette présence irréelle, n’eut pas la réaction adéquate. Il était même plutôt mou. « Ben… ? Mais… Tu… ? » Stupeur. Le petit hurlait en même temps qu’un éclair aveuglait Luke. Il pointait son oncle du doigt d’un air accusateur, le visage en furie. Ce n’était plus un enfant qui se tenait devant lui cette fois-ci, mais un adolescent de dix-sept ans. Le reflet de Luke dans la fenêtre prit aussi sept ans d’un coup sans que rien ne bouge dans le monde réel. « Je t’ai dit que c’est pas moi qui ai brûlé le Temple ! C’est pas moi ! Tu m’as pas écouté, t’as voulu me tuer ! T’aurais dû m’aider, j’avais besoin de toi, mais t’as voulu me trancher, Luke ! T’es quel genre de monstre ? » Luke passait son temps à balbutier. Il ne comprenait rien à ce qu’il se passait. Il était complètement déstabilisé. Il ne se souvenait pas d’avoir eu cette conversation avec son neveu. Ben ne parlait pas non plus de cette façon. Rien de tout cela n’avait pu exister, cela n’avait aucun sens. Rêvait-il ? Délirait-il ? La seule chose qui parvint à sortir de sa bouche fut cette phrase profondément désolée. Luke était à deux doigts de fondre en larmes, écrasé par le poids de cette soudaine culpabilité qui refaisait surface. « Je sais Ben ! JE SAIS ! Je suis désolé. Pardonne-moi. Il m’a fallu du temps pour comprendre, pour savoir la vérité, mais je suis désolé ! » Autre éclair. Autre Ben légèrement plus vieux tout comme le reflet de Luke. L’illusion de son neveu était encore plus enragée, le Jedi était d’ailleurs obligé de reculer puisque son élève ne se trouvait plus qu’à quelques centimètres de lui. « Tu mens. T’es qu’un lâche. T’as menti à Rey. T’as menti à maman, t’as menti à papa pour te faire passer encore une fois pour le héros de l'histoire. Si t’étais vraiment désolé, t’aurais dit la vérité tout de suite. T’aurais pas cherché à m’enfoncer. » Luke continuait de reculer, l’estomac noué à cause de la peine qu’il ressentait. Il tentait de sonder la Force pour jauger la situation, pour s’extirper de là, mais Elle semblait s’être fermée à lui. Il ne savait pas que la ville était en réalité en train de se jouer de lui et mettre sur pied ses pires cauchemars. Il voulait juste trouver le bloc d’alimentation au départ… C’est tout… Laissez-moi, par pitié…

Le nouvel éclair aveuglant le plongeait un peu plus dans la terreur. Ce n’était plus Ben qu’il avait en face de lui, mais Kylo Ren. Il le savait, il le sentait. Il était obligé de lever la tête maintenant que celui qui avait consumé son neveu s’était présenté à lui. Le reflet de Luke avait encore vieilli pour atteindre l’âge qu’il avait avant de mourir. « Vous êtes loin d’être le Jedi parfait que vous prétendez être, Skywalker. Combien de mensonges avez-vous créé pour ne pas ébrécher votre si fragile « légende » ? Vous êtes un lâche. Un pleutre. Dire de vous que vous êtes un moins-que-rien serait un compliment fait à votre égard. » Le maître des Chevaliers de Ren laissait toute sa colère s’abattre sur Luke Skywalker sans que ce dernier ne puisse riposter à ses paroles acerbes. Il envoyait son oncle promener sur plusieurs mètres en le repoussant avec la Force. Le Maître Jedi geignait de douleur, car violente fut la chute qui eut lieu dans le monde réel malgré le caractère illusoire de l’affrontement. Le sabre de son père s’était échappé de son sac et roulait sur le sol. Anakin ne se rendait pas compte du nombre de fois où il avait sauvé indirectement son fils, encore aujourd’hui. Luke eut juste le temps de tourner la tête pour l’attirer avec la Force, l’avoir en main et l’actionner pour contrer le coup de sabre de Kylo Ren. Les lames vrombissaient avec fracas, résonnant dans tout le couloir et la cage d’escalier, tout comme les gémissements de lutte de Luke. Le combat était titanesque, brutal, mais surtout… Irréel. Luke était en pleine hallucination. Heureusement que personne n’assistait à la scène sinon ils auraient vu le pauvre bougre se battre dans le vide. Ce n’était pas son neveu que le Jedi avait devant lui, mais le résultat de ses angoisses et de ses peurs. Si Palpatine était là, il se serait sûrement délecté de voir celui qu’il avait tant rêvé de détourner en proie à de tels sentiments typiques du côté obscur. Dans ce combat imaginaire, Luke tentait à de nombreuses reprises de fuir, parce que même ici, il refusait de s’en prendre à Ben et de le blesser, mais Kylo Ren finissait toujours par le rattraper. « Où croyez-vous courir comme ça ? Impossible de vous exiler cette fois-ci, Skywalker. » Luke tentait de reprendre le dessus, sur sa peur, sur ses craintes. Ardu était ce combat intérieur qu’il menait contre lui-même. Dans la réalité, la haine de Ben aussi immense soit-elle n’irait jamais aussi loin. Rey l’avait sauvé. Rey était là pour le stabiliser. C’était ce qu’il pensait naïvement au fond de lui. Ce n’est pas réel Luke, ce n’est pas réel… La violence de l’orage était en réalité un miroir de la violence des sentiments qui le ravageaient à cause de ce face-à-face avec son altérité. « Ben ! Je suis déso… ! » Pas le temps d’en dire d’avantage, Kylo profitait de cette garde baissée pour faire dévaler les escaliers à Luke. Sa tête claquait violemment contre le sol, le laissant inconscient pendant quelques minutes. Il se sentait partir. Elle est où la lumière, bon sang…

L’orage était toujours aussi violent quand Luke se réveillait quelques instants plus tard. Il avait la tête lourde, engourdie, comme s’il venait de se réveiller d’une cuite monumentale. Le lieu, la ville ou quoi d’autres encore avait pris un pied infernal à se jouer de Luke. « Il » abattait sa dernière carte en montrant un Ben âgé de cinq ans à ce Luke qui venait de se réveiller. Le petit garçon tendait sa main à son oncle. Son neveu le suppliait, pleurant. « Aide-moi Oncle Luke. J’ai peur. » Le cœur du Maître venait d’être torpillé de plein fouet. La pluie s’égrainait contre les vitres du hall de l’université, illustrant la tristesse qui noyait son organe vital. Les lèvres de Luke tremblotaient sous l’émotion, son visage se tordait étant presque sur le point de pleurer. Il ne cherchait plus à démêler la réalité de l’illusoire. Il voulait juste profiter du souvenir de son neveu jeune, souvenir d’un temps plus apaisé entre eux, d’un temps qu’il regrettait amèrement. « Pardonne-moi Ben… Je te laisserai plus tout seul… Je t’abandonnerai plus… Je te laisserai plus… » Et alors que Luke s’apprêtait à prendre sa main en étouffant un sanglot, le garçon tournait sa tête en entendant un bruit qui venait du couloir — une voix féminine que Luke ne connaissait pas. Ben s’y engouffrait pour aller à la rencontre de la jeune femme ou du moins pour mener son oncle à elle. « Ben ! Attends ! » Le brun n’avait même pas le temps de se remettre de ce qu’il venait de se passer qu’il partit à la poursuite de Petit Ben. Il courait…Courait… L’orage grondait… La tempête faisait rage… Jusqu’à ce qu’un énième éclair ne l’aveugle… Encore et encore comme prisonnier d’une boucle temporelle… Et qu’il rentre en collision avec Anna.

Il poussait un cri de surprise en ne s’attendant pas à tomber sur quelqu’un fait de chair et d’os vu ce qu’il venait de traverser. Par réflexe, lors de cet entrechoc, pour ne pas que la jeune femme tombe, Luke l’avait rattrapé au vol avec fermeté. Il se confondait en excuses, la lâchant une fois qu’il s’était assuré qu’elle ne perdrait pas l’équilibre. « Pardon je... ! Excusez-moi… Je ne vous ai pas fait mal ? Ça va ? Pardon… » Luke n’était clairement pas dans son état normal. Il ne savait pas s’il devait considérer la présence d’Anna comme liée au monde réel ou à l’hallucination qu’il venait de vivre. Pour en avoir le cœur net, sans aucune explication, il se dirigeait vers la fenêtre pour observer son reflet : disparu le vieil homme de cinquante ans, son apparence habituelle était de nouveau là. Il poussait un soupir de soulagement, mais il n’était pas rassuré pour autant. Il cherchait Ben autour de lui, en regardant absolument partout. Où est-il passé ? Forcé de constater qu’il avait disparu. Luke restait néanmoins très nerveux, perturbé, essoufflé et les yeux écarquillés encore secoué par la panique et le stress intense qu’il avait subi avec la tempête en arrière-plan. Il fallait qu’il trouve une explication rationnelle à donner à Anna pour justifier son état pitoyable et surtout pour la rassurer — il avait l’air instable, chose qu’il n’était pas du tout ! Dieu merci, il trouva facilement une raison. « Excusez-moi, je pensais être tout seul ici et j’ai tellement peur des orages que j’ai cédé à la panique en cherchant le local d’alimentation pour remettre le courant… Je crois que dans ma panique, j’ai été en proie à quelques hallucinations, c’est pour ça que je suis arrivé en courant et que je vous ai… Bousculé. Je ne vous avais vraiment pas vue… Mais là ça va mieux… » Un sourire gêné et timide apparaissait sur les lèvres de Luke. Il se mordait même la joue pour tenter de contenir un peu son anxiété le temps que son état redevienne totalement normal. Après quelques secondes d’inaction, il se décidait enfin à tendre sa main vers Anna et se présenter. « Je m’appelle Luke. Je suis en doctorat d’astrophysique ici. Vous aussi vous avez été surprise par la tempête ? J’étais tellement concentré dans mon travail que je n’ai rien vu venir… » Il lâchait un rire. Il avait préféré changer tout de suite de sujet et paraître possiblement bizarre aux yeux d’Anna plutôt que de devoir se justifier davantage sur son comportement étrange. Surtout, il voulait oublier ce qu’il venait de se passer à l’étage, fruit de son imagination ou non.

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Anna d'Arendelle

Anna d'Arendelle

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Jeu 24 Juin - 4:15

Deux ou trois livres éparpillés sur la table au milieu de plusieurs feuilles en désordre, Anna tentait de déchiffrer ce qu'elle lisait. Elle travaillait depuis des heures dans cette petite salle à l'université. Elle préférait ça, parfois, à la solitude de son chez elle. Au moins, ici, elle entendait les autres étudiants et elle se sentait entourée. La solitude lui rappelait trop cette enfance enfermée dans un château, sans jamais pouvoir mettre le pied dehors. Alors elle aimait travailler à l'université ou dans un café.

Ce jour-là, Anna semblait si concentrée sur ce devoir qu'elle devait rendre qu'elle n'entendit pas les couloirs se vider peu à peu. A vrai dire, elle fut surprise d'abord par le tonnerre qui se mit à gronder. Seulement alors, elle avait relevé les yeux de ce livre pour jeter un coup d'oeil vers la fenêtre derrière elle. La nuit était déjà tombée et un orage, plutôt violent, semblait être sorti de nul part. La journée avait été plutôt belle pourtant et Anna n'avait pas imaginé qu'elle rentrerait sous la pluie et l'orage. La jeune femme poussa alors un long soupir, refermant ses livres et empilant ses notes. Elle se stoppa finalement, surprise par quelque chose qu'elle n'avait pas encore remarqué jusqu'à présent. Le calme. Le silence. Les couloirs semblaient vidés de leurs étudiants. Plus de bruits de pas, plus de bavardages. Juste le silence angoissant rompu de temps à autre par le tonnerre.

Et soudain, tandis qu'Anna s'apprêtait à se relever pour ranger ses affaires dans son sac, la lumière s'éteignit. Il ne manquait plus que ça. Bêtement, la rousse tenta de rallumer la lumière en appuyant une fois ou deux sur l'interrupteur, mais rien. Alors, résumons la situation catastrophique : un orage violent qui semblait tout proche, une pluie torrentielle, une coupure d'électricité et le pire, elle semblait être seule. C'était impossible, pourtant. Les autres étudiants avaient-ils eu le temps de courir s'abriter chez eux avant le début de l'orage ? Anna avait-elle été tant perdue dans ses pensées ? Dans le noir, elle se débrouilla donc pour ranger ses affaires dans son sac qu'elle enfilait sur son épaule. Avant de quitter la pièce, la rousse s'approcha de la fenêtre pour jeter un coup d'oeil à l'extérieur. Ce n'était peut-être pas une bonne idée de sortir d'ici par ce temps. Le mieux était sans doute d'attendre un peu et une fois l'orage calmé, elle pourrait tenter de rentrer rapidement chez elle.

Anna devait être totalement franche, la situation n'était pas vraiment rassurante. Elle ressemblait à ces films qu'elle avait regardé depuis son arrivée en ville. Ces films où tout commençait comme ça et finissait plutôt mal pour la pauvre idiote qui n'avait pas vu l'orage arriver. Alors oui, elle s'attendait à voir un monstre débarquer à tout moment, prêt à la découper en petits morceaux. C'était stupide. Et en même temps, Anna était bien arrivée comme par magie dans ce monde avec toute cette technologie, passant de nouvelle reine à simple étudiante en histoire. Sa soeur, son fiancé et son meilleur ami - un bonhomme de neige, ce qu'elle avait appris à ne pas dévoiler ici parce qu'elle avait compris qu'ici, c'était étrange - avaient disparu. Alors était-ce aussi stupide que ça d'imaginer qu'un monstre tout droit sorti des films d'horreurs puisse l'attaquer ? Non. Dans cette ville, rien ne paraissait stupide et tout paraissait possible.

Anna poussa donc un énième soupir de courage, son sac posé sur son épaule, ses mains tenant la sangle de ce dernier fermement et elle sortie de cette pièce. Il faisait vraiment très sombre, à tel point qu'il était compliqué de se diriger. Anna se colla donc au mur pour le longer, c'était plus sûr. La connaissant, cela pouvait lui éviter quelques chutes. Elle avançait donc doucement et prudemment. Elle s'arrêtait parfois pour attendre un nouvel éclair afin de s'assurer qu'il n'y avait rien qui l'attendait dans un coin. De temps à autre aussi, elle sursautait ne s'attendant pas à ce que le tonnerre soit si bruyant. Parce qu'il paraissait tellement bruyant au milieu de tout ce silence. « Il y a quelqu'un ? » demandait Anna, sans trop crier de peur d'attirer ce fameux monstre qui n'existait pas. Il lui fallait trouver quelqu'un. Quelqu'un avec qui attendre que l'orage cesse. Elle ne pouvait décidément pas être la dernière à l'université. D'autant qu'il lui semblait entendre une voix au loin, mais elle se demandait si son imagination ne lui jouait pas des tours.

Anna, finalement, rencontra quelqu'un. Un peu trop violemment à son goût, mais en même temps elle ne s'attendait pas à rencontrer quelqu'un qui courait. Ils venaient littérallement de se foncer dessus. Elle poussa un cri, à la fois de surprise et de peur, en même temps que l'autre personne. Surprise de tomber sur quelqu'un qu'elle n'avait pas vu arriver, surprise de tomber sur quelqu'un qui courrait en sa direction, mais aussi surprise qu'il la rattrape ainsi, même si c'était pour lui éviter de chuter. Et de peur, parce que quelque part, pendant une minuscule seconde, elle s'était dit qu'il s'agissait peut-être de ce monstre qu'elle s'était inventée quelques minutes plus tôt. Finalement, la jeune femme retrouva l'équilibre et s'évita une chute grâce à l'inconnu qui l'avait retenu. Lorsqu'il la lâcha, elle se redressa, replaçant correctement son sac au passage. Anna prit alors enfin une seconde pour observer la personne qui lui faisait face. Déjà, une chose était presque certaine, elle ne le connaissait pas. Ce qui n'était pas bien étonnant, l'université n'était pas un petit endroit où tout le monde se connaissait. Elle remarqua ensuite que l'homme ne semblait pas aller bien. Tout de suite, elle s'imaginait qu'il était en train de fuir quelque chose. Ses pensées furent très vite stoppées puisque l'homme s'excusa. « Oh non, c'est moi... Je suis extrêmement maladroite et je n'y voyais rien du tout alors... Je ne vous ai même pas vu arriver. Ni même entendu, d'ailleurs... Mais tout va bien, vous m'avez évité une chute. Merci. Et vous ? Tout va bien ? » lança-t-elle, après l'avoir observé en train de se diriger vers la fenêtre. Elle le regardait, ne comprenait pas grand chose à ce qu'il faisait, supposait qu'il regardait si le temps s'était calmé... Même s'il regardait partout... Cherchait-il quelque chose, avait-il perdu quelque chose ? Elle parlait déjà trop. Mais elle tentait de le rassurer. D'une part, il n'était pas le seul responsable, d'autre part, il avait eu le réflexe de la rattraper avant qu'elle ne puisse tomber et, potentiellement, se faire mal.

Malgré tout, Anna restait sur ses gardes. Elle était peut-être naïve, mais pas complètement stupide - enfin, parfois, mais pas là. L'homme était nerveux, essoufflé, étrange. Il regardait partout, semblait être pressé ou fuir quelque chose. Au final, Anna se demandait si être seule n'était pas mieux dans ce genre de situation, mais elle n'allait pas se mettre à courir pour s'éloigner de lui alors qu'il avait peut-être un problème. Comme s'il avait lu dans ses pensées, il se justifia de lui-même sur son état et ses réactions étranges. Ses justifications paraissaient valables. Après tout, Anna elle-même était en train de s'imaginer un peu tous les scénarios possibles alors il avait bien le droit d'avoir peur d'un orage.

La rousse s'apprêtait à répondre quelque chose, mais l'homme reprit la parole tout en lui tendant une main pour se présenter. Elle tendit la sienne à son tour, tout en écoutant l'homme. Il précisait les raisons de sa présence ici, changeant complètement de comportement, riant même de la situation. D'accord... Là, Anna confirmait, il était vraiment étrange ! Ou honteux de s'être montré comme ça ? L'étudiante reprit, malgré tout, aussitôt. « Enchantée. Je m'appelle Anna. » commença-t-elle, ne pouvant s'empêcher de le fixer, sans doute un peu étrangement, le regard plein d'interrogations, tant elle tentait de le déchiffrer. « C'est ça. Je suis étudiante ici, je travaillais, je n'ai rien entendu. Je n'ai même pas entendu les étudiants quitter les couloirs, je me suis juste rendue compte à quel point tout était calme. D'un coup. Enfin... Calme. Si l'on oublie cet orage. Évidemment. Puis il y a eu la coupure de courant. Et je me suis dit que je devais essayer de trouver quelqu'un. » précisa la rousse. « Vous croyez que tous les étudiants sont partis ? Nous ne pouvons pas être les deux seuls, si ? » Il n'était pas rare de voir les étudiants traîner jusqu'à tard dans ces couloirs, alors pourquoi aujourd'hui, ils n'étaient que deux ? Tous les autres avaient été avertis de la tempête qui approchait et avait eu le temps de la fuir ? « Vous êtes sûr que tout va bien ? Vous sembliez vraiment... nerveux. Je peux peut-être vous aider ? » Elle préférait s'en assurer, même si désormais il semblait aller mieux. Elle ne trouvait pas ça spécialement rassurant de le voir changer du tout au tout en une seconde. S'il se passait quelque chose, elle préférait le savoir tout de suite. S'il n'y avait que l'orage, alors il suffisait de le lui reconfirmer. Mais cette façon qu'il avait eu de courir comme quelqu'un prenant la fuite, de regarder partout autour de lui, de s'agiter, ce que son visage et son regard disaient... Etait-ce vraiment le comportement de quelqu'un qui avait peur de l'orage ? Peut-être après tout, Anna n'en savait rien, mais elle avait besoin d'être rassurée. S'ils devaient rester tous les deux le temps que cette tempête passe, elle préférait être certaine d'être avec quelqu'un qui allait bien.
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Lun 17 Jan - 1:40



Sujet aléatoire

Anna n’en aurait sûrement jamais conscience, mais la rencontrer et surtout lui parler eut le don de te rassurer ou du moins, de t’apaiser. Ce n’est pas tant le contenu de ses paroles qui eut cet effet sur toi, mais plus sa présence, son aura qui inspirait calme et sérénité. Il est clair que son attitude contrastait nettement avec la tienne ; la situation la paniquait sûrement, mais au moins elle réussissait à ne pas le montrer. Dans un autre contexte, tu aurais médité pour te recentrer et retrouver un équilibre entre tes émotions parce que la Force et les préceptes Jedi t’incombaient cette responsabilité. Un semblant de normalité retrouvée durant son discours, tu lui confirmas que tout allait bien en guise de réponse à sa question. Pour la seconde cependant, tu étais plus incertain et tu haussais tes épaules en conséquence. « Je n’en sais rien. J’étais comme vous, plongé dans mes livres. C’est la coupure de courant qui m’a sorti de mes pensées en réalité. Et dès que je suis sorti, j’ai remarqué le silence, l’orage, la tempête… Alors… » Tu regardais tout autour de toi, pas pour vérifier que ton hallucination t’avait suivie, mais plus pour confirmer de manière irréfutable ce qu’Anna avançait. « … Je crois bien qu’on est vraiment que tous les deux. Enfin… Mis à part vous, je n’ai vraiment rencontré personne d’autre. » Mensonge. Mais tu n’allais pas lui exposer les évènements vécus à l’étage (peu importe qu’ils soient vrais ou non) sinon la pauvre allait fuir de terreur compte tenu de leur violence et de leur invraisemblance. Tu poursuivais : « Mais c’est étrange qu’aucune annonce n’ait été faite au micro. Ils le font en général à la bibliothèque. D’autant plus que… La tempête semble être arrivée si soudainement ! » Tu grattais ta tête face à cette incohérence — pur tic nerveux. Malgré toutes les précautions que tu avais prises, tu constatais que de ton côté, a contrario, tu n’avais pas du tout rassuré ton interlocutrice qui s’interrogeait encore sur ton état, à raison. « Oui, oui, rassurez-vous ! J’ai… Le silence m’a perturbé, alors avec la violence de l’orage… Les bruits qu’il faisait… Je me suis cru poursuivi pendant un temps. » Tu poussais un soupir résigné, glissant nerveusement ta main contre ta nuque. Quand tu observais Anna à nouveau, tu avais un regard plutôt peiné. « Je suis vraiment désolé si je vous ai effrayé. Mais cette ambiance… Elle n’est vraiment pas propice à la détente. » Ce n’était absolument pas un reproche, mais un constat. D’autant plus que la violence de la tempête semblait décuplée. Elle fouettait vivement les vitres du couloir qui donnait l’impression de pouvoir céder à tout moment avec ces gouttes de pluie aussi tranchantes que la lame du couteau le plus affuté. Tu n’avais jamais rien vu de tel, même sur les planètes de ta galaxie qui accueillaient une météo plus capricieuse.

Un petit silence s’installait. Ni toi ni Anna ne sembliez savoir quoi faire. Impossible de sortir par un tel temps. Pas de réseau non plus comme tu avais pu le remarquer sur ton téléphone après l’avoir consulté rapidement. Mais vous ne pouviez pas non plus rester plantés là sans rien faire. Maintenant que tu avais repris un tant soit peu tes esprits, tu pouvais réfléchir correctement. « Bon. Je vous propose de tenter de rétablir le courant. Ne sachant pas où se situent les générateurs, je pense qu’on devrait pouvoir trouver une carte ou une sorte de répertoire indiquant leur position dans les bureaux du secrétariat ou au local technique d’appoint. Je pense qu’ils doivent se trouver au sous-sol de toute manière, mais c’est tellement immense ici que… Il vaut mieux éviter de se perdre, et surtout de gaspiller notre énergie inutilement. Qu’est-ce que vous en pensez ? » En tout cas, les choses étaient ainsi dans ta galaxie (et tu espérais qu’il en aille de même ici) : tout était consigné, répertorié par soucis pratiques. Les vaisseaux dans lesquels vous circuliez étaient si gigantesques qu’il était impensable de perdre du temps en recherches de ce genre. Avec les cartes holographiques et les unités R2 (des robots fort pratiques), il était bien plus aisé de réparer ce style de coupure. Mais il faudrait le faire à la main ici. Si Anna était d’accord, tu t’engouffrais dans le couloir en direction du bâtiment administratif, sinon tu irais malgré tout chercher les plans. Il fallait rétablir le courant pour éviter que l’île ou le lieu s’amuse encore à te jouer des tours.

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Anna d'Arendelle

Anna d'Arendelle

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▿ Ton univers : La reine des neiges.
▿ Date de naissance : 01/06/1998
▿ Age : 26
▿ Métier : étudiante en histoire.
▿ Quartier : Une maison, à Baker Street Avenue.
▿ Côté cœur : fiancée.

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Ven 4 Fév - 0:09

Anna essayait de se rassurer et de voir le bon côté des choses. Elle n'était pas seule pour vivre ce moment étrange. Elle ne connaissait pas cet homme, il semblait paniqué, il semblait même fuir quelque chose, mais elle n'était pas seule. Comme elle, il semblait avoir été surpris par cette tempête soudaine. Son histoire semblait identique à celle qu'Anna venait de vivre. Néanmoins, selon Anna, ça n'expliquait toujours pas pourquoi ils n'étaient plus que deux. Jusqu'à sa fermeture, cette université était toujours pleine de monde. Comment tous les étudiants auraient pu rentrer chez eux et être prévenus à temps quand eux avaient été brutalement surpris par cette tempête soudaine ? Pourtant l'étudiant en arrivait à la même conclusion : ils n'étaient que tous les deux. Ou peut-être que les étudiants s'étaient tous réunis dans un endroit protégé ? Anna avait besoin de trouver une raison rationnelle à ce qui était en train de se produire pour éviter que la panique ne l'envahisse davantage. « Les autres étudiants ont forcément été mis au courant, pourtant ! Je n'ai entendu aucune annonce, mais... Ou ils auraient dû être surpris par cette tempête, comme nous, non ? Peut-être se sont-ils réfugiés quelque part ? Vous croyez qu'il est possible de ne pas avoir entendu l'annonce ? » Paniquait-elle ? Davantage de minute en minute. Malgré tout, elle essayait de se contrôler un maximum, laissant ses craintes s'exprimer à travers l'un de ses principaux traits de caractère : elle n'arrêtait plus de parler, posant un nombre incroyable de questions auquel ce pauvre étudiant n'avait pas sans doute pas de réponse.

Il fallait, évidemment, découvrir ce qui venait de se passer et comprendre comment sortir de cet endroit - ou comment se mettre à l'abri le temps que l'orage passe, plutôt. Mais d'abord, Anna avait besoin de s'assurer que cet homme allait bien. Il semblait si paniqué quelques instants auparavant. Peut-être pouvait-elle faire quelque chose pour lui, pour l'aider ? Il assura une fois encore qu'il allait bien et expliqua le pourquoi il avait tant paniqué. Ses gestes restaient ceux de quelqu'un de nerveux, mais Anna n'avait pas vraiment d'autres choix que celui de lui faire confiance. C'était soit ça, soit finir seule à errer dans cette université déserte à la recherche d'une solution. « Ce n'est rien... N'importe qui peut paniquer dans ce genre de situation. » souffla Anna, ne sachant pas comment réagir autrement. Elle mourrait d'envie de l'interroger sur cette impression d'être suivi, mais elle craignait de paniquer davantage.

Le silence s'installa, laissant toute la place aux bruits que la tempête provoquait à l'extérieur. Anna réfléchissait à la meilleure réaction à adopter. Devaient-ils attendre là où ils étaient ? Devaient-ils chercher de l'aide ? Devaient-ils essayer de sortir ? L'homme reprit alors la parole en premier pour proposer un plan : rétablir le courant après avoir trouvé une carte pour leur indiquer là où ils pourraient le faire. Anna devait avouer être assez peu rassurée à l'idée de parcourir ces couloirs plongés dans le noir, mais, en même temps, avait-elle vraiment le choix ? Il était hors de question qu'elle reste seule ici et il ne semblait pas décidé à attendre que tout se passe. Alors elle se contenta d'un petit signe de tête pour signifier qu'elle était d'accord puis elle le suivit dans les couloirs, serrant la sangle de son sac de ses deux mains pour tenter de contrôler un minimum sa peur. « Vous croyez que l'on pourra remettre le courant et attendre tranquillement que la tempête passe ? » Sa question pouvait paraître étrange si elle ne la développait pas davantage - d'autant qu'elle ignorait si cette ville avait déjà joué avec les nerfs, les peurs et les cauchemars de cet homme : « Je veux dire, cet endroit semble parfois... Enfin... J'ai parfois l'impression que rien n'arrive par hasard. Vous voyez ce que je veux dire ? Vous croyez que quelque chose se cache ici ? Vous avez dit, tout à l'heure, que vous aviez eu l'impression d'être suivi, que ces bruits vous l'avaient fait croire... Comment pouvez-vous être certain que personne ne se cache quelque part ? Comment pouvez-vous être certain que nous ne sommes pas précisément en train de faire ce que l'on attend de nous ? » Anna ne manquait pas de courage généralement, mais elle devait avouer que s'avancer avec un inconnu, dans l'obscurité, vers une salle avant de descendre - sans doute - au sous-sol n'aidait pas à lui faire garder son calme. Et lorsqu'Anna paniquait, elle ne s'arrêtait plus de parler comme elle le prouvait à cet instant précis. « Je n'arrête pas de me dire que ce n'est pas normal qu'on ne soit plus que tous les deux... » Souffla-t-elle, tentant de se raisonner et de se convaincre que ce n'était rien qu'un détail. Un détail sans importance.
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