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Smoke is clearing out, all the circling lights blind me - Heimerdinger [ft Dan]

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Cecil B. Heimerdinger

Cecil B. Heimerdinger

Smoke is clearing out, all the circling lights blind me - Heimerdinger [ft Dan] Squint-eyes-arcane
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Sam 21 Oct - 23:50

Smoke is clearing out, all the circling lights blind me
Heimer & Dan
Mi-Octobre – Le ciel se couvrait à mesure qu’Heimerdinger marchait vers chez lui, il sortait une fois de plus bien trop tard de l’hôpital. ▬ WOODKID

Les recherches occupaient la plupart du temps d’Heimerdinger. Une fois de plus, il en avait oublié de regarder l’heure et rentrait, il le savait, un peu trop tardivement. Le coup de minuit avait sonné mais il avait été si près d’obtenir des résultats sur la stimulation de peau qu’il était occupé à manipuler qu’il n’y avait prêté aucune attention… C’est ainsi qu’il finissait par ranger ses affaires dans le bureau qu’il occupait à l’hôpital avant de glisser son journal dans l’intérieur de sa veste. L’homme portait une chemise bleu foncé avec une veston noir, le tout surplombait un pantalon de la même couleur et ses habituelles chaussures cognac en cuirs. Les nuits étaient de plus en plus fraiches et il enfilait donc au-dessus du tout une veste couleur anthracite.

Au sein de l’hôpital, il n’était déjà plus guidé que par les couleurs verdâtres des lampes de secours qui illuminaient l’allée. Le lieu étant pour ainsi dire désert. Décidé à enfin rentrer chez lui, il se hâta finalement à quitter les lieux en pressant le pas. Une fois arrivé dehors, il faisait déjà nuit noire depuis des heures mais il restait aisé de se déplacer dans un lieu muni d’autant de lampadaires. Singularité qui se faisait de plus en plus rare à mesure qu’il approchait de Lockwood Hill, son quartier. Depuis l’entrée du quartier, son logement n’était plus qu’à une quinzaine de minutes de marche tout au plus.
Le quartier n’était peut-être pas des plus luxueux mais il lui avait permis de s’installer et surtout de pouvoir avoir un logement à lui. Mais il fallait reconnaitre qu’il y avait fréquemment des troubles et que passé une certaine heure, il valait mieux ne pas circuler dans les rues, chose qu’une fois encore il avait omis de prendre en considération. Les gouttes commençaient à tomber tandis que le doctorant était encore loin d’être rentré. Il prit un chemin différent, imaginant que ça le conduirait plus rapidement chez lui en passant par la zone résidentielle. Mais les recoins de ce lieu lui étaient pour ainsi dire inconnus et loin d’avancer rapidement, il finit par chercher son chemin d’une ruelle à l’autre. Dans l’une d’elle, dans la pénombre il avait aperçu de la fumée et la couleur rougeâtre du mégot allumé. Conscient du quartier où il vivait, il avait rebroussé chemin pour prendre ensuite à gauche. Loin de savoir où il allait, il avançait néanmoins de plus en plus vite car des pas se faisaient de plus en plus lourds derrière lui. Un bref regard par-dessus son épaule avait donné un goût de déjà vu à l’homme à la cigarette qui le suivait. Malgré l’accélération, les pas ne s’éloignaient aucunement. Heimerdinger prit une plus grande inspiration et fit un bref arrêt, faisant mine de regarder derrière lui. Il était plutôt homme d’esprit que d’action et aussi n’avait-il pas imaginé une confrontation directe mais plutôt une échappatoire. Il se mit à sprinter, aussi vite que son corps le lui permettait.

Sa course soudaine semblait avoir pris de cours son poursuivant mais il avait tout de même eu le temps d'entendre le bruit singulier d'un couteau que l'on tire d'un étui. Avec une motivation d'autant plus motivée par l'instinct de survie, il se rua dans diverses directions, de sorte à tenter de faire disparaître sa piste. La pluie était de plus en plus forte et la nuit noire ambiante ne permettait pas aisément de distinguer grand-chose.

Heimerdinger était en train de s'enfoncer de plus en plus dans les recoins du quartier. La logique laissait peu à peu place à l'épuisement, son cœur battait dans ses tempes, la pluie ruisselait sur son visage, ses vêtements trempés ne laissaient pas de place à l'émanation de sa propre chaleur due à cette précipitation dont il faisait preuve. La respiration haletante, il finit par chercher un lieu où s'abriter. Même si sa forme physique était bonne et qu'il s'entraînait régulièrement, ses limites étaient presque atteintes.
Perdu dans sa course, il avait omis de suivre les lampadaires et il en restait de moins en moins. Il bifurqua au premier mur qu'il trouva sur la droite, de manière à se cacher si tant est qu'il n'avait toujours pas semé l'homme. Il aperçut dans le fond une faible lumière vers laquelle il avança malgré la pluie battante. Celle-ci provenait d'une fenêtre, visiblement entrouverte. Une chance, celle-ci était au rez-de-chaussée. Peut-être serait-ce là sa seule chance d'espérer de l'aide. Après tout, à cette heure tardive, peu de résidents devaient encore être éveillés. Il n'aurait sans doute pas de seconde chance. S'avançant vers la fenêtre qui s'étendait jusqu'à sa mi-hauteur, il commença à toquer vivement sur le carreau, espérant être entendu.
A bout de souffle, il commença aussi à interpeller oralement :

De l'aide... Par pitié... Je suis poursuivi et l'homme est armé.

Il était clairement odieux d'entrer chez quelqu'un par effraction et dans ce quartier, rien ne pouvait promettre de pouvoir le faire sans représailles. Il fallait une réponse, et chaque bout de son être tentait de se concentrer sur un bruit, une voix provenant de l'intérieur. Il entendait des bruits de pas au loin, l'homme devait doucement le rattraper. Le sang glacé, il revoyait des paysages d'autrefois, Piltover mais surtout Zaun. Heimerdinger avait déjà plaqué son oreille contre l'ouverture de la fenêtre et parlait à voix basse, instable :

Je ne suis personne pour vous mais ayez pitié, j'aimerais juste encore avoir la chance d'un jour réussir à rentrer chez moi..

Sa voix se brisait autant que ses mots lui échappaient quelque peu. Sans trop savoir ce qui pouvait l'attendre au-delà de cette fenêtre, il recula sa tête, regardant un bref instant vers la gauche, derrière lui puis posa sa main sur l'ouverture comme cherchant une chaleur, un espoir dans cette nuit aussi sombre que froide. Il appuya ensuite sa tête contre le cadre de la fenêtre, les yeux fermés, dans l’attente..




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Dan Zaunite

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Dim 22 Oct - 22:19

Smoke is clearing out
all the circling lights blind me
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Il était tard ce soir-là. Tu avais fini ton service un peu plus tôt que d'habitude et même si l'envie de boire un verre ou plusieurs était assez forte, on t'avait gentiment demandé de rentrer chez toi pour "t'économiser". Oh que tu détestais qu'on te dise quoi faire. Mais on ne t'avait pas vraiment laissé le choix, ton employeur avait insisté et tu avais décidé de ne pas lui tenir tête, pas ce soir. Tu pensais avoir le coeur léger après avoir pu chanter un peu lors de cette soirée mais le fait que tu ne puisses plus tenir la longueur comme avant était pénible. Plus pénible que tout le reste. Plus qu'être loin de chez toi, de tes amis, plus qu'être dans cette ville de merde. Mais tu devais te rendre à l'évidence pourtant... Plus rien ne serait comme avant. Mais cette dure réalité avait encore un goût trop amer pour toi. Pourtant, tu avais quand même pris tes affaires et tu avais quitté les lieux sans réelle envie de rentrer chez toi et de te retrouver encore seul. Mais c'était ça ta vie non? La solitude, le soir, tard, dans un minuscule studio. Oui... C'était ça ta vie depuis quatre longues années maintenant. Ta veste cuir sur les épaules, tes pas t'avaient dirigé chez toi assez lourdement et sans aucune passion ni précipitation.

Tu avais réalisé le même rituel que tu faisais à chaque fois que tu rentrais chez toi. Tu avais jeté tes affaires sur la chaise près de l'entrée, celle qui servait plus de porte manteau que de sa fonction initiale qui était de s'asseoir. Tu t"étais servi un verre, cette fois-ci tu avais jeté ton dévolu sur du cognac qui traînait dans ton placard depuis plusieurs mois sans être bu. Tu avais vidé ton verre d'une traite avant de te diriger vers la salle de bain, qui n'était pas bien du reste vu la grandeur de ton logement. Sur le chemin, tu avais ouvert la seule fenêtre de celui-ci qui se trouvait non loin de ton lit et de tout le reste. Rien ne se trouvait sous elle à part peut-être une petite table de chevet sur laquelle se trouvait tes cendriers improvisés. Tu soufflais lourdement avant de finalement aller dans ta salle de bain. Sous la douche, tu aimais chanter. En fait, tu chantais dès que tu le pouvais mais ce soir-là, rien ne semblait être propice à pousser la chansonette. Peu de sons sortaient de ta bouche et encore moins de tes cordes vocales. Alors tu te limitais simplement à chantonner, à marmoner. C'était mieux que rien.

Après de longues minutes, tu étais finalement sorti de là douche, la vapeur s'échappant de tout ton corps. Tu prenais des douches chaudes. Très chaudes. Trop chaudes... C'était une vilaine manie qui avait tendance à faire grimper les factures mais c'était un de tes seuls petits plaisirs alors tu ne comptais pas t'en priver. Tu allumes enfin la lumière afin de ne pas rester dans l'obscurité totale, la lumière de la lune n'était pas suffisante pour t'éclairer. Tu prends un de tes shorts un peu rapiécé que tu enfiles rapidement tout en attrapant à la fois ton paquet de cigarettes et tes feuilles remplies de partitions et de paroles. Tu sautes sur ton lit et tu allumes ton sésame en même temps que le crayon file sur le papier, au rythme de tes fredonnements. Mais soudainement, tu sors de ta petite routine. Tu sursautes même en entendant des bruits venant de ta fenêtre. Un bruit sourd d'une main sur le carreau. Tu tentes d'ignorer, tu n'as aucune envie de voir qui que ce soit et tu avais un peu l'habitude des gens qui t'emmerdaient, surtout à cette heure et vu le quartier. Mais le son persiste mais tu entends surtout une voix. Tu te redresses alors que tu entends quelqu'un demander de l'aide. Tu fronces les sourcils. Et merde. Un mec armé. Il manquait plus que ça... Tu n'as aucune envie de te faire tirer dessus alors bien malgré ton irrésistible envie de venir aider cet inconnu, tu ignores encore son appel. Parce que le quartier est pourri et que cet homme pouvait te vouloir du mal à toi.

Mais tu te redresses un peu plus alors que tu l'entends ajouter qu'il veut juste rentrer chez lui. Cette phrase te frappe en plein coeur. De plein fouet. Il a trouvé la corde sensible chez toi. Tu n'attends pas plus longtemps avant de te lever et d'aller vers ta fenêtre. Celle-ci n'était qu'entre ouverte, impossible à ouvrir de dehors. Tu aperçois une silhouette, vaguement le visage de l'homme qui cherche ton aide. Tu lèves les yeux au ciel, d'un geste rapide, tu fermes la fenêtre sur lui, ce qui le fait un peu reculer comme il était appuyé dessus. Mais à peine une seconde après, tu l'ouvres en grand et de ta main valide, tu attrapes le col de l'homme de l'ombre. Tu n'es pas à plaindre au niveau de la force mais tu utilises alors ta prothèse pour t'aider à le soulever, ton geste n'est pas vraiment précis mais tu parviens à l'attraper et tu le fais alors passer par la fenêtre, le jetant, de manière un peu brusque et maladroite sur le sol derrière toi. Tu viens passer ton visage près de la fenêtre afin d'apercevoir la menace. Un homme est bien là, le reflet de la lune percutant la lame de son couteau. Tu recules. Il semble chercher l'homme que tu viens de faire entrer mais vu son air, il n'a aucune idée d'où il se trouve. Tu fermes la fenêtre sans faire de bruit, fermes le rideau et te met au sol à ton tour. Pour la première fois, tu jettes un regard à ton invité surprise, les sourcils froncés.

« C'est pas chez vous que vous êtes entré mais chez moi du coup. »

Que tu lui lances dans un chuchotement. Tu restes plaqué sur le sol, scrutant la fenêtre. Une silhouette finit par passer devant celle-ci, hésiter mais finalement partir. La voie semble libre mais tu ne bouges pas vraiment pour autant, fixant l'homme que tu as fait entré avec méfiance. Tu n'es pas certain d'avoir fait le bon choix. Pas encore en tous les cas.


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Jeu 26 Oct - 9:19

Smoke is clearing out, all the circling lights blind me
Heimer & Dan
Les gouttes ruisselaient sur le visage d'Heimerdinger alors qu'il fut légèrement poussé en arrière.


Perdant presque l'équilibre durant une seconde, il était ensuite agrippé, soulevé avant de retrouver contact avec le sol. La fenêtre entrouverte s'était ouverte et refermée en un simple tour de bras. Manifestement, l'espoir derrière la fenêtre disposait d'un visage et d'une sacré poigne. Il n'était certes pas des plus lourds gabarits possibles mais il était tout de même d'une masse classique pour son anatomie. Le revêtement doré qui recouvrait la main de l'individu qui l'avait amené à l'intérieur y était sans nul doute pour quelque chose.

Il observait l'homme qui avait instantanément refermé les tentures, laissant le moins d'indication au poursuivant armé. Il restait concentré près de la fenêtre, sur le qui-vive. Les gouttes perlant toujours depuis ses cheveux, le regard d'Heimerdinger ne quittait pas l'homme des yeux, soucieux des aboutissements de la poursuite qui l'avait menée là.

Un bref instant, l'idée lui traversa l'esprit qu'il avait peut être juste mis une personne de plus en danger et ses sourcils se froncèrent un peu plus.
Mais l'homme face à lui semblait en tout point solide, sans même tenir compte de cette prothèse dorée. Sans doute que pour lui, un couteau n'était pas de la catégorie qui puisse l'impressionner.
Le doctorant, toujours avachi depuis son arrivée, prit le pli de se redresser de se remettre dans une position basse mais qui lui permettrait plus aisément de réagir s'il le fallait. L'instant ne dura pas, rapidement, le jeune homme face à Heimerdinger sembla suivre des yeux quelque chose au dehors avant de refermer la tenture et de se dissimuler au sol lui aussi. L'habitant très discret s'était finalement tourné vers son intrus et lui avait parlé à voix basse.
Même s'il était désolé de l'avoir embarqué dans tout ça, l'endroit où il se sentait chez lui était bien loin d'ici..

Après avoir baissé les yeux, brièvement dans ses pensées, il avait retrouvé une constance bien que son visage exprimait une certaine tristesse et il ajouta, lui aussi à voix basse mais empreinte d'honnêteté :

Merci de m'avoir laissé entrer. Désolée de vous mêler à ça.

Derrière la méfiance qui semblait émaner du regard azuré de son hôte, Heimerdinger restait persuadé que ses mots qu'il avait repris devaient être pour quelque chose dans son accueil. Malgré la tension ambiante, le fait d'être quasiment entièrement trempé commençait à provoquer des frissons au doctorant qu'il se forçait à empêcher le plus discrètement possible. Une ombre s'était approché de la fenêtre avant de s'en éloigner finalement. Le poursuivant était donc parti, un soulagement.

L'endroit où je me sens chez moi est assez loin d'ici mais je ne perds pas espoir d'y retourner grâce à vous.

La voix du yordle était reconnaissante bien que toujours à voix basse, ne sachant pas si l'individu était vraiment hors d'atteinte. Réalisant que ses mots pouvaient prêter à confusion, il ajouta un peu mal à l'aise

Mais je ne m'eterniserais pas bien entendu. Vous avez déjà eu la gentillesse de me venir en aide, je n'abuserais pas de votre hospitalité. Même si chez moi est lointain, j'ai tout de même un lieu où vivre ici. Je ne suis qu'un bref passage humide sur votre sol.

Confus il s'était un emballé dans son explication et celle-ci perdait peu à peu en logique. Il passa sa main sur sa nuque, gêné, les joues rosées, d'autant plus qu'il réalisait qu'à cause de lui, le sol était trempé.

Le danger semblait désormais hors de portée, le doctorant fit mine de se redresser et réalisa qu'il avait manqué à la plus simple politesse. Il se positionna à genou face au jeune homme avant d'ajouter :

Je vous remercie encore pour votre aide. Je me nomme Cecil. Je suis enchanté, malgré les circonstances, de faire votre connaissance. Je suis vraiment désolé pour le dérangement et... Auriez vous un torchon par hasard?

Loin de l'idée de s'installer là, il voulait surtout minimiser tant que possible le dérangement qu'il occasionnait..




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Lun 30 Oct - 13:59

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Ton regard reste aux aguets de tout ce qui peut bien se passer. Et dire que tu comptais passer une soirée et une nuit "tranquille", te voilà à sauver un homme dont tu ne connais rien. Un homme qui pourrait être tout aussi dangereux que celui en dehors d'ailleurs. Mais tu étais comme ça... Tu avais un sens profond de la justice que tu ne contrôlais pas et si cet homme avait besoin d'aide, alors tu ne pouvais le laisser à la merci du danger à une heure si tardive. Si tes yeux balancent à la fois entre la fenêtre maintenant recouverte par la tenture et l'homme que tu as jeté quelques mètres plus loin, tu sembles être beaucoup plus concentré par celui-ci que par le reste. Surtout que le danger semble s'être éloigné sans savoir où aller. Mais tu n'es pas pour autant certain d'être hors de cause. Tu te redresses un peu avant de finir assis sur le sol, toujours le regard fixe vers l'homme trempé qui repose sur ton sol. Tu observes chacun de ses gestes, prêt à bondir s'il le fallait mais tu dois te rendre à l'évidence qu'il ne paraît pas dangereux et encore moins armé. Il finit par te remercier et s'excuse un instant après. Tu te contentes d'un geste de la tête. Tu as tendance à être silencieux quand tu n'as pas l'impression qu'une réponse soit nécessaire.

La tension est encore présente dans la pièce mais la menace extérieure partie, il ne restait plus que vous deux, au sol. Tu remarques le vague tremblement que ton invité essaye peinement de cacher mais c'est vrai qu'il rentrait d'une pluie battante. Tu ne réagis toujours pas vraiment, toi qui es torse nu d'ailleurs et qui ne sens aucunement le froid. Ton studio est petit, et tu dois l'avouer, le chauffage ne fonctionne qu'une fois sur deux... Donc tu es habitué. Tu hausses un sourcil alors que l'homme te parle de cet endroit dont il avait fait référence. Son chez lui... Tu plisses les yeux, tu ne comprends pas vraiment en quoi tu pourrais l'aider mais le fait de lui avoir sauvé la mise ce soir devait y être pour quelque chose. Tu restes silencieux alors que ton invité ajoute encore des mots, précisant qu'il ne compte pas rester longtemps ici. Tu l'espères bien, c'est chez toi ici merde... Mais en même temps, tu ne peux t'empêcher de ressentir de l'empathie pour lui, lui qui semble perdu et surtout trempé. Tu es déjà certain qu'il est prêt pour le rhume. Tu es cependant un peu rassuré quant à ses intentions. Il n'est pas dangereux et puis si tu as su le soulever pour le faire rentrer, l'inverse était faisable aussi. Tu te lèves alors, attrape le reste de ta cigarette que tu avais abandonné sur la table basse et tu la portes à tes lèvres. Tu continues d'observer l'homme qui se perd dans des explications un peu obscures. Mais tu te doutes qu'il ne vient pas d'ici. Que comme toi, il a été absorbé par cette maudite lune rouge. Tu soupires alors que l'homme s'était mis à genoux. Il te remercie encore, et se présente. Tu trouves la situation un peu absurdes et tu ne peux t'empêcher d'avoir un petit rire.

« Vous parlez beaucoup, Cecil. »

Que tu lui lâches sans perdre ce sourire en coin. Tu ne parlais pas beaucoup, ta voix n'étant pas celle d'antant, tu préfères souvent économiser ta salives pour chanter que pour parler. C'était la meilleure façon de t'exprimer. D'ailleurs tu ne peux t'empêcher de tousses quelque peu, la cigarette n'étant clairement pas le meilleur moyen de soigner tes maux. Tu te diriges cependant vers le lit sur lequel se trouve une serviette que tu avais laissé là après ta douche. Tu t'approches alors de ton invité surprise et tu lui temps la serviette.

« Avant le sol, essuyez vous d'abord.»

C'est ce qui te paraît plus logique et puis tu ne veux pas qu'il reste là, trempé. Ton sol; tu t'en fous royalement. C'est plutôt son état qui t'inquiète et la possible crève qu'il allait attraper. D'ailleurs en même temps que tu lui tends la serviette, tu ne te retiens pas pour attraper le bras de l'homme et de le relever avec l'aide de ta prothèse. Le contact froid de celle-ci avec la peau de ton invité, tu ne la sens pas mais lui sûrement... Tu attrapes la serviette et tu la plaque au dessus de la tête de l'homme, forttant un peu ceux-ci et lui laissant prendre le relais. Tu es familier dans tes gestes, tu as toujours été comme ça.

« Enchanté, passage humide. Je m'appelle Dan.»

Que tu réponds enfin, la voix quelque peu hâchée. Tu t'éloignes de lui afin de te diriger vers le seul radiateur de la pièce et de ton habitation d'ailleurs. Tu augmentes la température afin que cette visite soit un peu plus confortable pour l'homme que tu acceuilles bien malgré toi. Mais maintenant que c'est fait, tu ne songes pas à le faire sortir mais plutôt à faire en sorte qu'il se sente un peu chez lui ici. Juste le temps de cette visite. Tu lui adresses un petit sourire. Ce genre de sourire en coin qui voulait dire qu'il ne devait pas se préicipiter et partir directement. Un sourire qui lui souhaitait une sorte de bienvenue. Tu le contournes alors pour te diriger vers la cuisine, songeant à lui faire une boisson chaude mais tu ne sais pas trop quoi lui proposer.

« Du thé ? Chocolat chaud ? Ca vous réchauffera.»

Tes phrases sont assez succintes mais tu n'as pas l'habitude d'avoir quelqu'un chez toi et surtout, bien malgré toi, ta gorge te fait mal alors tu essayes de l'économiser. Tu poses alors ton regard dans les yeux bleus de ton invité, prenant un court instant pour l'observer encore un peu plus. Tu es curieux de savoir pourquoi il était poursuivi mais tu n'as pas envie de l'harceler de questions. Pas tout de suite en tous les cas.

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Ven 24 Nov - 15:56

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Heimer & Dan
L'eau poursuivait son parcours vers le sol, formant malgré lui une flaque autour d'Heimerdinger.



Son hôte avait eu la gentillesse de le mettre à l'abri du danger mais paraissait taiseux depuis lors. Il était aux aguets, méfiant probablement. Mais au fil de ses paroles il semblait se décontracter.
Aux remerciements, un simple geste de la tête avait suffit au yordle pour se sentir écouté, ses mots bien reçus et au final c'était sans aucun doute les plus importants.

Probablement son interlocuteur n'était il pas le plus enclin à une discussion qu'il s'était imposé chez lui d'une des manières les plus contraignantes possibles. Contenant toujours au mieux ses tremblements pour les rendre aussi imperceptibles que possible, il essayait de se faire discret, aussi petit que possible.
Le yordle ecarquilla légèrement les yeux en entendant le rire calme mais amusé de son hôte. Face au silence qui l'avait occupé jusqu'alors, il n'avait pas imaginé cet homme rire d'un rire si cristallin.
"Vous parlez beaucoup, Cecil"

S'il disposait toujours de ses longues oreilles, celles-ci auraient sans doute trahi sa gêne, à défaut, ses joues humaines avaient bien malgré lui pris une teinte rosée. S'ajoutait à cela un léger sourire, gêné. Le stress sans aucun doute avait rendu l'homme plus volubile qu'il ne l'était déjà en temps normal et il ne pouvait pas contredire son hôte sur le fait qu'il parlait beaucoup. Le jeune homme semblait néanmoins amusé de la situation et souriait, ce qui mis un peu plus le vieux yordle à l'aise.

La voix de l'homme était rauque, calme mais gardait un côté qui apparaissait à Heimerdinger comme chaleureux. Quelques mots et l'homme se retrouvait à tousser, comme si ses cordes vocales étaient éreintées d'avoir été utilisées. Sans doute n'auraient-ils pas une longue discussion animée aujourd'hui. Le yordle se perdit un instant dans ses pensées, se demandant si cela était toujours ainsi. Il regardait ensuite l'homme qui revenait vers lui, lui tendant une serviette et l'invitant à s'essuyer.

Fixant son regard dans celui de son hôte, le yordle sourit de manière plus franche, reconnaissante, avant d'ecarquiller les yeux, surpris que l'homme l'aide à se redresser. Un bref instant le regard d'Heimerdinger avait aperçu la prothèse dorée qui trônait en lieu et place de la main de son hôte, sans doute car le froid de celle-ci contrastait avec l'habitude de son hôte. Mais il avait choisi de concentrer son regard sur ce dernier en se redressant. Il ne voulait pas risquer de perdre l'équilibre et emporter l'homme avec lui. Les yeux du yordle s'ecarquillerent tandis que l'homme avait déposé la serviette sur sa tete et frotté ses cheveux. C'était étrange.. agréable mais étrange. L'étrangeté ne venait pas du fait que l'homme lui était inconnu mais plutôt que le fait d'être touché par autrui lui était inhabituel. Sans doute car le yordle n'avait pas eu beaucoup d'expérience dans des relations de proximité ou familiale comme il n'en avait jamais eues.. Ému de ce geste qu'on avait envers lui, la chaleur lui montait aux joues, heureusement dissimulées par la serviette.

Rapidement, la main se retira, laissant la serviette aux mains du yordle qui se met à frotter avec entrain ses cheveux et sa tête. Séchant ses cheveux, les laissant décoiffés mais plus secs et effaçant quelque peu les émotions qui l'avaient trahi.
Son hôte paraissait plus soucieux et empathique qu'il ne l'aurait imaginé de prime abord. Comment d'un côté envisager rentrer de manière inattendue chez quelqu'un et y être reçu chaleureusement ? Loin de laisser un temps de répit à Heimerdinger, son hôte renchérit sur ses phrases, saluant le passage humide. Cecil ne pu s'empêcher de sourire amusé bien que l'erreur de langage venait très clairement de lui.

Dan était donc le prénom de son hôte. Il ne l'oublierait pas. Un sourire chaleureux aux lèvres, Heimerdinger ajouta d'une voix calme :

Enchanté, Dan.

Il n'avait pas coutume de dire des choses qu'il ne pensait pas mais il fallait reconnaître que cette fois, plus que par politesse, il était réellement heureux de faire la connaissance de quelqu'un.

L'homme était parti monter le chauffage. Heimerdinger dans ce temps regardait autour de lui. Les lieux n'étaient pas spécialement vastes mais confortables et chaleureux. Rien ne paraissait extravagant et le calme ambiant n'était perturbé que par le son continu de la pluie sur la vitre. Du papier et de quoi écrire était resté sur le lit. Croisant le visage de son hôte, celui ci semblait calme, la tension passée et il ne paraissait pas non plus trop rapidement le mettre dehors. Son sourire paraissait accueillant, presque amical aux yeux du vieil homme. Ce qui, vu le danger sans doute encore dans les parages, ne pouvait que l'arranger.

Ne sachant trop que faire, il observait son hôte tandis qu'il le contourna pour se diriger vers ce qui ressemblait en tout point à une cuisine. Rapidement il se trouva à observer les traits du jeune homme. Il semblait jeune, mais à la fois se dégageait de lui une aura mature, il semblait avoir traversé déjà bien des choses. Son regard azuré était à la fois profond et malgré son visage calme, ses yeux semblaient trahir quelque chose de différent de ce qu'il voyait habituellement même s'il ne parvenait pas à mettre de nom dessus..
À la question de son hôte, le vieil homme ajouta d'un ton calme mais reconnaissant :

J'accepterais volontiers un chocolat chaud. Merci à vous

L'idée d'un chocolat chaud était en opposition avec son attirail, humide, qui ne séchait manifestement pas malgré le chauffage. Il entreprit de se rapprocher du chauffage, tentant la proximité avec le radiateur pour que le séchage soit plus rapide même s'il n'espérait pas finir sec.

L'essuie toujours en main, Heimerdinger chercha finalement autour de lui où le mettre sécher. Non loin, il trouva une chaise, qui ne semblait pas craindre l'eau. Après un bref regard d'approbation vers son hôte, il y posa sa veste et l'essuie qu'il avait eu en prêt, donnant plus de chance à l'ensemble des choses de sécher. Avant de laisser sa veste là, il en extraya son cahier de recherche qui, contre toute attente, n'avait pas absorbé beaucoup d'eau. Une chance qui marqua le visage du vieil homme d'un sourire attendri. Il avait sans nul doute consacré un an à ces écrits et même si il n'y aurait pas eu mort d'homme, c'était un soulagement. Limitant l'espace qu'il occupait, il déposa soigneusement l'ouvrage dans un coin de la table. Sans sa veste, il se retrouvait en chemise avec son veston, il replia les bords de ses manches sur ses avants bras, évitant que ceux-ci ne risquent de mouiller quoi que ce soit d'autre.

Il releva son regard vers son hôte, torse nu, vêtu d'un simple short. Le contraste était intriguant, lui qui semblait respirer la chaleur ou en tout cas ne pas craindre le froid et Cecil trempé tentant de trembler le moins possible. La chaleur ambiante commençait néanmoins à fait effet et la pièce semblait de plus en plus confortable, tout autant que les vêtements trempés se faisaient doucement moins glacés.

Dan paraissait taiseux, mais sa voix, du peu qu'il en avait entendu paraissait instable, abîmée. De son attitude jusqu'ici, le vieil homme l'avait découvert homme d'action et même si les paroles n'avaient pas été nombreuses, les quelques mots et l'attitude de ce dernier n'avaient pas manqué de le mettre à l'aise.

Souhaitant malgré tout en découvrir un peu plus sur son hôte, il reprit la parole, un sourire attendri aux lèvres jetant un œil sur le lit et la feuille de papier griffonnée qui était restée là :

Vous aimez écrire vous aussi ?

La question était peut être personnelle mais c'était aussi ce qui avait eu de l'impact sur l'homme face à lui. Les banalités ne semblaient pas faire partie de son monde. Heimerdinger regarda Dan calmement, faisant dans le même temps attention à ne pas s'adosser au mur et risquer de tremper plus encore les lieux...




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Jeu 11 Jan - 16:43

Smoke is clearing out
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Même si une certaine méfiance persiste en toi, mais c'est sûrement dû à tout ce que tu as pu vivre dans le passé, tu ne veux pas que ton invité se sente mal chez toi. Certes, ton studio avait juste le nécessaire pour vivre mais tu n'avais jamais senti le besoin d'avoir plus que ça. Tu avais toujours vécu dans la misère et même si cet endroit pouvait ressembler à un nouveau départ, tu avais gardé quelques mauvaises habitudes bien malgré toi. Tu ne voulais pas te montrer impoli mais les interactions sociales n'étaient pas forcément ton point fort, alors tu étais peut-être un peu maladroit dans tes paroles mais on ne te changerait plus de toute façon. Mais tu remarques quand même que ton invité se montrait plus taiseux depuis ta remarque et tu t'en voulais un peu... Tu avais sûrement manqué de tact mais c'était trop tard pour te confondre d'excuses et surtout, ce n'était pas ton genre. L'homme avait été surpris par ton comportement, d'abord pour l'avoir aidé et pour l'avoir touché sans vraiment lui demander son reste. Mais tu étais comme ça, sans filtre, direct. Tu avais vu sa surprise dans son regard mais tu essayais de ne pas le notifier pour le moment.

Ton invité surprise finit par te répondre qu'il était enchanté de connaître ton nom. Oui parce qu'il ne te connaissait pas du tout et l'inverse était tout aussi vrai. Mais ça ne faisait que quelques minutes qu'il avait élu domicile sur ton sol alors rien de bien surprenant là dedans. Tu t'étais rendu dans la cuisine après avoir monté le chauffage qui montrait doucement le bout de son nez et remontait lentement mais sûrement la température de la pièce dans laquelle tu habitais. Il accepte d'ailleurs ta proposition d'un chocolat chaud. Tu retiens une grimace car tu n'as aucune idée si tu as encore de quoi lui en faire un... Peut-être que tu aurais dû vérifier avant de te lancer dans de telles propositions mais tu ne te laisses pas démonter. Tu acquiesces d'un geste de la tête, toujours assez silencieux alors que tu t'affaires à trouver ce qu'il faut. Fort heureusement, tu retrouves du chocolat noir, un met que tu consommes généralement dans tes soirs de tristesse... Un cliché apparemment mais qui te ressemblait assez bien. Alors que tu te mets à découper des morceaux de chocolat, ton regard se perd un instant sur ton invité qui semble sortir un cahier de sa veste avant de le déposer sur la table. Tu hausses un sourcil, quelque peu curieux de ce que pouvait contenir celui-ci mais tu gardes ta curiosité pour toi, pour l'instant.

Puis vint une question. Une question qui devait venir par le bordel ambiant qui régnait chez toi et toutes les feuilles parsemées de part et d'autre de tout le studio. Tu réponds d'abord d'un petit rire presque nostalgique. Si tu aimais écrire ? Quelle question... Tu termines de couper les morceaux que tu mets chauffer au bain-marie. Si tu avais appris de nouvelles choses depuis ton arrivée ici, la cuisine en faisait fortemment partie. Tu avais même commencé à apprécié ça, quand tu avais le temps et la volonté bien entendu. Tu te décales alors un peu afin de faire face à ton invité, un regard perçant venant se loger directement dans les yeux bleus de celui-ci.

« Je ne vis que pour ça. Ecrire et chanter. »

C'était la vérité. La musique représentait toute ta vie. Tu t'approches de Cecil alors qu'il semble ne pas savoir où se mettre. Il devait sûrement encore être gêné d'avoir pu mouiller ton sol alors que tu ne montrais clairement pas de colère à ce sujet-là. Tu contournes la table afin d'arriver à son niveau et encore une fois, tu entres dans sa bulle sans prendre en compte son avis. Tu l'attrape, cette fois sans but de le jeter par la fenêtre mais plutôt de le pousser un peu sur le côté et tu l'assois sur la chaise sur laquelle il avait posé sa veste un peu plus tôt. Tu affiches un léger sourire en coin.

« Mettez vous à l'aise. J'ai l'impression que vous êtes en prison vu votre tête ! »

Tu le taquines un peu mais tu ne supportes pas vraiment de le voir chercher sa place de la sorte. Tu n'es pas un mauvais hôte, un peu brusque et bourru mais tu apprécies que tes invités se sentent chez eux. Parce que toi, tu as du mal à te sentir chez toi depuis ton arrivée ici alors autant ne pas partager ce sentiment avec les autres. Tu viens alors t'assoir sur le table et tu attrapes le cachier que Cecil a dépose sur la table, cependant, tu n'es pas complètement irrespectueux et tu ne te permets pas de l'ouvrir. Tu te mets simplement à  tapoter des doigts, en rythme sur celui-ci tout en regardant l'homme qui attise de plus en plus ta curiosité.

« Vous écrivez aussi ? Sans vous vexer, vu votre dégaine je doute que ce soir de la musique. Un truc plus scientifique, non ? Ou peut-être poétique ? »

Tu essayes de le jauger un peu, de deviner ce qui peut bien le passionner dans la vie. Tu es cependant certain de ce que tu viens de dire, il n'est certainement pas musicien. Tu sais les reconnaître, tu en as toujorus été un, tu as vécu avec d'autres et donc il n'est pas difficile de les reconnaître à peine un regard posé sur quelqu'un de nouveau dans ta vie. Tu penches alors la tête sur le côté tout en le regardant, silencieux. Ton regard se perd toujours dans le sien, à la recherche de quelque chose, de son âme, son aura... Tu ne sais pas déceler ce que tu ressens exactement mais tu as l'impression de l'avoir déjà vu. Tu as l'impression de le connaître alors que tu es certain de ne l'avoir jamais vu. Mais dans ses yeux, tu perçois cette chose infine que tu ne comprends pas toi même.

« On se connait ? .»

Que tu lui lances alors, sans cligner des yeux un instant. Désireux de savoir si ce sentiment est partagé ou si tu es encore en train de te faire des films dans ton esprit fatigué. Mais tu ne te trompais que rarement sur ce genre de choses...

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Ven 12 Jan - 17:15

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Heimer & Dan
L’odeur du chocolat noir emplissait les narines du vieil homme. Rien que ce parfum suffisait à insuffler un brin de chaleur au yordle.



C’était un choix idéal. Bien que nombre de personnes appréciaient le sucré, l’amertume du chocolat noir avait l’atout de pouvoir être plus inoubliable. D’une façon différente au café qui était facilement plus addictif, le chocolat lui pouvait être délaissé pour être mieux retrouvé. Était-ce là une vertue de toute chose amère ?

Loin d’avoir le temps de s’égarer dans ses pensées, ses questions trouvaient réponses auprès de son hôte. Ainsi, il aimait écrire et chanter. Heimerdinger aurait beaucoup aimé entendre Dan chanter mais la voix manifestement rauque et grave de l’homme laissait entendre qu’elle n’était pas forcément prête à se prêter à cet exercice. Un doux sourire parcourait les lèvres du vieil homme tandis qu’il reprenait la parole :

C’est deux très belles manières de pouvoir vous exprimer. Chantez-vous souvent devant d’autres personnes ?

Sans nul doute avait-il probablement chanté aujourd’hui vu la stabilité variable de sa voix.. D’autres questions, plus personnelles au sujet de ses textes, de leur destination, de leur contenu, parcouraient la tête de l’homme au sujet de Dan mais la bienséance ne permettait pas au vieil homme d’oser les poser à cet être encore très inconnu.
Dan s’était ensuite rapproché, plus proche qu’il ne l’avait imaginé, avant de l’attraper et l’asseoir. Sans doute cela l’incommodait-il qu’Heimerdinger reste debout ainsi. Les paroles de Dan accompagnaient tardivement son geste, expliquant qu’il semblait mal à l’aise. Les yeux légèrement écarquillés, ce dernier ne put qu’acquiescer, souriant finalement légèrement en acceptant le traitement qui lui était réservé. Assis, il effleurait du bout des doigts son bras, qui avait été soudain attrapé. Définitivement, il n’était pas habitué aux contacts physiques et la douce chaleur éphémère que chacun des rapports pouvait provoquer était à la fois douce mais étrangère à ses yeux.

Toujours pâle, sans doute en grande partie à cause du froid, le doctorant observait Dan attraper son carnet et le tapoter de ses doigts. Outre les paroles de Dan, tout dans son attitude trahissait le gout du rythme qui l’habitait et ça jusqu’au tapotement battant la mesure sur le cahier. Un léger rire s’échappa d’Heimerdinger tandis que son hôte soulignait qu’il ne s’agissait probablement pas de musique. Certes, il n’avait rien d’un compositeur même s’il aimait croire être un musicien dans son propre domaine. Le vieil homme sourit nostalgique tout en répondant :

Il semble que vous soyez doué pour analyser les gens, outre le fait que je ne suis sans doute pas la personne la plus discrète au monde. Ce sont des essais, des recherches en électromécanique.

Il montra le livre que tapotait Dan d’un bref geste de menton ciblé. Le ton de ses mots était plus neutre, triste tandis qu’il retrouvait le regard de son hôte.

A défaut de savoir comment retourner d’où je viens, je m’exerce à apprendre de mes erreurs. Au lieu de créer sans réfléchir, j’essaie de trouver comment tenter de soigner ce qui normalement ne peut pas être restitué. Réparer les constructions nerveuses d’un bras arraché et que les sensations de ce dernier soient à nouveau possibles. Remettre des bouts étrangers pour continuer à avancer même si l’on a été privé des siens.. C’est un pansement, ça ne réparera jamais tout mais juste ignorer les blessures n’est pas plus un traitement non plus.

Le regard d’Heimerdinger ne put s’empêcher de faire une légère déviation vers le bras de Dan avant de revenir à ses yeux. Ses mots étaient lourds de sens à ses yeux. C’était sans aucun doute une tentative de rédemption. Ça ne réparerait jamais les dégâts mais ne jamais assumer ses erreurs n’est pas non plus une voie qu’il souhaitait emprunter. Il voulait changer les choses tout en tentant comme il le pouvait de réparer même si ça ne suffirait pas, c’était un pas vers le changement. Et c’était surtout en connaissance du tord qu’il avait pu causer.



A la question suivante que Dan posa, le vieil homme ne put s’empêcher de serrer les dents, les sourcils froncés avant de déglutir. S’il avait l’impression d’une proximité avec Dan, ce n’était sans doute pas un hasard. Cette main dorée qui semblait proche de ce qu’il avait pu apercevoir en d’autres lieux finissait par finalement lui ramener au visage une réalité qu’il ne connaissait que trop peu. Et si son visage, bien que ses traits modifiés, évoquait quelque chose à Dan, c’était sans doute que son visage en d’autres lieux était bien trop connu de tous. C’était une possibilité qu’il n’aurait pas imaginée en entrant dans son logement mais c’est une vérité qui doucement paraissait trop probable pour une simple hypothèse…

Scrutant ses traits, il ne l’avait lui-même jamais vu, il en était certain. Mais avoir une maturité comme celle de Dan à cet âge et cette différence qui émanait de sa personne ne faisait que le ramener vers une idée à qui tout cela collait, Zaun. Le yordle serra les poings sous la table. Comment avait-il pu ne rien remarquer si c’était vraiment cela ?

Je..  

Heimerdinger eu une voix légèrement tremblante, hésitante. Mais il savait ce que tout ce qu’il avait fait avait pu amener à Zaun ou plutôt détruire à Zaun. Même s’il avait voulu un moment faire marche arrière, alerter, ça avait été en vain... Mais il devait assumer ce qu’il avait fait, qui il était, et il le savait. Il reprit sa constance avant de poursuivre, d’une voix sérieuse

Je suis certain de ne vous avoir encore jamais rencontré personnellement. Mais je pense aussi que l’endroit d’où vous venez est sans doute aussi celui où je veux rentrer. Si mon visage, bien que différent de celui que j’avais, vous inspire ce sentiment familier, c’est sans nul doute que vous l’avez déjà vu ou aperçu. Je sais ce que j’ai fait là-bas, ce qui est associé au nom que je porte. Et je ne doute pas qu’une fois que vous connaitrez mon nom, vous aurez sans nul doute de la rancœur envers moi. J’ai compris trop tard ce que j’avais engendré et les conséquences que cela aurait. J’ai vu de mes yeux ce que j’avais causé à Zaun bien que j’ai aussi découvert là-bas que la grandeur et l’authenticité n’ont rien d’une création. Rien ne réparera le tort causé mais je veux rentrer pour lutter, pour changer ce que j’ai créé, abattre ce que j’ai contribué à créer. Et je sais que cela n’excusera rien mais laisser les choses telles quelles et ne pas assumer ses torts n’apportera rien non plus. Avant de vous donner mon nom, je tiens une dernière fois à vous remercier de m’avoir protégé et pour l’accueil que vous m’avez apporté, à moi qui n’étais jusqu’ici qu’un parfait inconnu.

Fixant le regard de son hôte, il se préparait, quoi qu’il doive accepter en échange de cette vérité, colère, haine, violence, il y ferait face. C’était la résolution qu’il emprunterait. Changer les choses était ce qui le poussait toujours à avancer et à chercher à rentrer. Il n’abandonnerait jamais cette idée et ça jusqu’à son dernier souffle, aussi proche ou lointain ce dernier puisse-t-il être.
Le regard empli de détermination, il reprit la parole :

Mon nom est Cecil B. Heimerdinger




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Ven 12 Jan - 21:46

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Ton invité semblait être assez ouvert à la discussion et surtout il semblait fort curieux des personnes qui l'entouraient. Tu avais l'impression d'être avec un psy un peu... Mais c'était sûrement ton esprit qui te faisait délirer. Il t'avait demandé si tu chantais souvent devant d'autres personnes. Tu t'étais contenté d'un petit geste de la tête. Pas devant assez de personnes à ton goût mais tu aimais te montrer, te faire écouter. Même si tu devais être honnête, sans tes amis, ça n'avait pas le même goût, le même charme... Pour être encore plus franc, la plupart des choses avaient un goût amer depuis ton arrivée ici. Tu te sentais bien seul malgré toi et cette solitude était d'autant plus renforcée lorsque tu montais sur scène, seul. Mais le pire c'était que tu n'avais plus personne pour qui chanter... Plus cette unique personne que tu voulais faire sourire, que tu voulais voir une lumière brillante dans ses yeux. Tu y repensais souvent et ça avait tendance à t'arracher le coeur, à te serrer la gorge au point que tu avais l'impression d'étouffer, encore une fois... Mais tu devais rester fort, parce qu'il le fallait. D'ailleurs, tu ne montrais aucunement ce sentiment envers ton invité même si tu avais eu un court moment d'absence. Tu préfèrais garder les précisions quant à tes chants pour plus tard. S'il y avait un plus tard.

L'homme se mit à sourire légérement alors que tu essayais de deviner ce qui pouvait bien se trouver dans son carnet. Il était donc chercheur ? Tu n'étais pas vraiment étonné. Une aura d'érudit semblait s'émaner de lui depuis que tu l'avais rencontré. Etait-ce cette vague odeur de livres ancien qui semblait venir de ses vêtements maintenant trempés ou alors de son regard plein de réfléxion ? Tu n'étais sûr de rien mais tu aurais pu le deviner. Il reprit bien vite avec des précisions mais surtout son ton avait changé sans que tu ne saches directement pourquoi. Mais tu prenais le temps de l'écouter car à défaut de parler, parfois il fallait écouter, entendre. Tu plisses légérement des yeux alors qu'il parle de son passé, de ses erreurs. Tu es curieux de savoir de quoi il peut bien parler mais tu restes silencieux en l'écoutant. Mais tu ne peux t'empêcher de grimacer légérement quand il mentionne les bras arrachés... Parle-t-il de toi ? Est-il venu te chercher en tant que cobaye et depuis le début ce n'était qu'une vague mascarade ? D'un coup, tu te méfies déjà un peu plus mais te renferme pas directement. Récupérer ton bras ? Pourquoi pas... Mais tu n'y avais jamais vraiment cru. Tu hausses alors un sourcil en lui répondant.

« C'est une belle rédemption, j'imagine. Mais parfois, on ne peut juste pas réparer ce qui a été perdu.  »

C'est une phrase que tu lances comme ça, sans trop savoir le sens réel de celle-ci. Mais tu es certain d'une chose c'est que parfois, il était tout simplement impossible de soigner les gens car leur douleur était trop profonde, plus lourde qu'une perte physique, quand le psychique entrait en jeu, c'était bien plus compliqué. L'homme avait eu une réaction assez étonnante quant à ta question. En réalité, tu savais que ton impression n'en était pas une et qu'en plus, elle était partagée. Mais si toi tu avais simplement cet air de déjà vu, l'homme en face de toi semblait plus précis dans sa réfléxion, tu semblais lui évoquer une souvenir clair et limpide. Tu le voyais froncer les sourcils et serrer les dents. Réaction quelque peu étrange ou du moins, tu avais la nette impression que le suite n'allait pas être aussi chaleureuse que ce début de soirée. Et tu ne t'étais pas encore trompé jusqu'ici. Alors par réflexe, tu t'étais un peu reculé, balançant tes jambes dans le vide tandis que tu étais toujours assis sur la table.

Ton invité balbutia quelques mots d'une voix tremblante. Tu semblais l'avoir perturbé à un point auquel tu ne t'attendais pas vraiment. Et d'un seul coup, tu commençais à avoir une boule dans la gorge, ce genre de sentiment refoulé que tu n'arrivais pas à avaler. Une peur, une crainte de savoir qui tu avais en face de toi. Parce que le prénom Cecil n'était pas commun. Parce qu'il te disait quelque chose, même infine en soit le souvenir. Tu restes muet alors qu'il commence à te répondre. Avec une constance retrouvée presque comme un miracle. Au fur et à mesure que les mots sortent de la bouche de l'homme que tu as invité chez toi, tu sens cette boule se serrer encore et encore. Partagé entre la colère, la tristesse mais aussi une certaine nostalgie d'être face à quelqu'un qui vient de chez toi... Tu n'avais pas besoin de savoir son nom. Tu avais déjà compris, bien malgré toi. Tu aurais aimé lui donner tort, ne pas avoir d'amertume ou de rancoeur. Mais tu devais bien avouer que cela n'avait aucune chance d'arriver. Et à cet instant, tes mains cesserent de battre la chamade, tu serrais ce carnet avec force au point que tes nerfs se voyaient.

Et même s'il parlait de rédemption, de réparer tout ce qu'il avait pu faire, tu n'y croyais pas. Enfin... Tu croyais sûrement au fait qu'il le veuille mais tu ne pensais surtout pas ça possible, comme tu lui avais dit quelques instants auparavant d'ailleurs. Alors que l'homme soutient ton regard, cette fois tu détournes le tien. Tes yeux viennent fixer le plafond alors qu'il confirme tes doutes et tes craintes. Qu'il te donne son nom. Tu fermes les yeux au même instant alors que tu te rappelles de Zaun. De la misère dans laquelle tu avais toujours vécu. De ce jour funeste... D'elle. Tout te revient et la boule logée dans ta gorge semble plus forte que jamais et tu doutes de pouvoir dire quoi que ce soit à cet instant. Tu restes silencieux. Plongé dans un mutisme mais surtout dans tes pensées. Tu as envie de crier. D'hurler. Mais tu sais que tu n'y arrives plus... Que tu risques de perdre la seule chose qu'il te reste encore un peu... Ta voix.

Tu ne te souviens pas la dernière fois où tu t'étais senti autant en colère. Autant trahi. Aussi seul. Et surtout... Sans voix. Pour de vrai. Tes mains qui s'étaient crispées quelques instants plus tôt finissent par lâcher prise. Le carnet d'Heimerdinger tombe sur le sol sans faire grand bruit. Tout simplement parce que le fracas de la chaise ainsi que du professeur assis dessus qui venait à l'instant de s'écraser sur le sol avait pris toute la place. Tu t'étais jeté sur lui, sans réfléchir, laissant cet instinc primaire s'exercer bien malgré toi. Tu t'étais accroché à son col tout en terminant au dessus de lui, sûrement surpris (ou pas d'ailleurs). Il savait le mal qu'il avait fait. Mais savait-il vraiment la souffrance que tu avais enduré ? Même si au fond, ce n'était pas sa faute... Tu n'avais jamais eu l'occasion de rencontrer les vrais fautifs. Ceux qui avaient détruit tout ce que tu avais. Alors comme disait le fameux dicton... Il fallait bien une personne pour prendre les balles. Et tel un pistolet, tu ne peux t'empêcher d'abattre ton poing sur son visage. Heureusement pour le professeur, tu avais éviter d'utiliser ta prothèse qui risquait de faire plus de dégats. Car si la colère te rongeait, jamais tu n'avais songé à vraiment lui faire du mal. Et encore moins avec cette main là...

Tu ne retiens pourtant pas ton coup. Ton coup ? Oui. Parce que vient le deuxième mais tu n'y arrives pas. Ton bras semble bloqué. Tu penses qu'Heimerdinger se protège mais c'est ton propre corps qui s'arrête, ne semblant pas vouloir aller plus loin. Ton poing reste alors figé dans le temps alors que tu sens que la boule que tu avais s'était envolée. Un peu. Car une partie s'était parsemée dans ton poing mais aussi dans tes yeux. Parce que tu ne peux retenir ces quelques larmes de couler. Et ça, ce n'était pas arrivé depuis bien des années.

« Vo...Vous... »

Toi qui as déjà du mal à parler en temps normal, les mots ont bien difficile à sortir. Tu serres le poing, fort, au point que tu voudrais qu'il se brise sous ta force.

« Voir n'est pas vivre... Ce n'est pas vivre... »

Que tu souffles. Il avait vu ce qu'il avait fait ? Non. Il n'était pas à Zaun quand c'était arrivé. Il n'avait vu que les conséquences. Et voir n'était pas suffisant. Et pourtant, tu ne voulais pas lui infliger ce que tu avais vécu. Tu ne voulais l'infliger à personne. Ton poing vient alors frapper le torse d'Heimerdinger. Mais pas dans la même violence que le précédent. Plutôt dans une détresse que tu détéstais à cet instant. Ton poing serré reste alors sur son torse alors que tu oses enfin le regarder de nouveau, de tes yeux encore humide.

« Mon bras arraché, je vous l'donne. J'vous donne même l'autre... Si vous me la ramenez. Elle.. Et ma voix. »

Et tu reviens frapper encore une fois. Mais avec encore moins de force que l'instant d'avant.

« Mais ça, ça se règle pas avec des remords et des regrets  hein ?  Ca ne se répare pas. Vous ne pouvez pas réparer ça. Jamais.»

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Ven 12 Jan - 23:53

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Heimer & Dan
Il avait observé l'homme hocher la tête alors qu'il demandait s'il chantait devant un public



Sans doute être loin de chez lui pouvait tant l'inspirer que rendre vide un être. Peut être n'était-ce pas le public d'autant, de chez lui?
Il ne s'attarda pas plus sur la question, conscient que cela serait peu correct et indiscret.

Les mots de Dan s'ils avaient parus un instant doux étaient vite devenus une vérité qui traverse tout être humain. Il avait raison, on ne peut pas réparer. Retrouver ce qui a été perdu. Il avait un jour tout abandonné pour Piltover, il avait tout donné jusqu'à prendre conscience de son erreur. Il avait perdu des amis, des apprentis, il avait été souvent seul mais bien longtemps persuadé que la voie qu'il empruntait était la bonne alors qu'il s'était déjà égaré longuement sans le réaliser. Tout ce temps était perdu. Tous ces gens à qui il avait contribué à faire du mal, ces souffrances resteraient, quelles que soient les réparations...

En guise de réponse, aucun mot ne lui vint. Les mots étaient justes, perçants. Le regard du yordle était triste, le léger sourire craquelé depuis l'intérieur. Le silence était une réponse suffisante.



La détermination d'Heimerdinger n'avait pas changé tout du long de sa réponse suivante, les poings serrés. Il avait vu l'homme face à lui détourner le regard, confirmant son discours au fur et à mesure qu'il poursuivait. Mais il continuait, il avait ces choses à dire, qu'elles fussent crues, entendues ou non, il les pensaient. Il n'en décrochait pas. Il avait décidé de ne pas prendre ce bateau à cause d'Ekko. Cette fois, il n'aurait pas besoin d'une source d'espoir pour avancer dans le bon sens.

Le tapotement rythmé s'était arrêté. La main crispée de Dan avait laissé ensuite s'echapper le carnet. Et la suite qu'il avait imaginée se produisit. Dan s'était jeté sur lui, aveuglé par sa colère.
Il avait choisi de ne pas bouger, faire face tandis qu'il avait basculé en arrière suspendu par son col. Il continuait à fixer l'homme tandis que malgré lui son visage bougea brutalement sur le côté. La douleur était fulgurante et traversait toute sa joue jusqu'à une douleur cinglante dans la mâchoire. Ce n'était pas le premier coup qu'il prenait dans sa vie mais sans doute était ce la première fois qu'il se disait que c'était amplement mérité.
Bougeant faiblement sa joue, il fit tourner sa tête de manière à être à nouveau face à son hôte. Prêt à prendre un autre coup si cela pouvait le décharger.

La joue d'Heimerdinger chauffait sous le coup du choc, commençant sans doute légèrement à gonfler. Le yordle regardait Dan s'arrêter. Il arrêta son poing clos, serré mais il n'alla pas plus loin. Des mots écorchés parvenaient aux oreilles du vieil homme tandis que les larmes coulaient sur les joues de l'homme au-dessus de lui.

Comme bien d'autres zaunites, Dan avait appris la vie sans doute de la pire manière possible. Il avait perdu, des amis peut être plus. Il avait vécu et il avait raison. Voir ne permettrait jamais à Heimerdinger de savoir ce qu'il avait vécu, il le savait bien. Aussi il garda juste la mâchoire serrée, même si le léger goût de fer semblait s'écouler depuis sa lèvre jusqu'à sa langue..

Le poing s'arrêta sur le torse d'Heimerdinger, ce n'était même plus un coup, il n'était plus habité que par le désespoir. Sa longue existence lui avait permis de voir nombre de choses et il reconnaissait ce qu'il ressentait, un homme brisé. Un homme qu'il avait probablement contribué à blesser, à détruire...
Avait-il une idée de ce qu'il vivait? Peut être que la mort répétée d'êtres aimés sans que ça ne cesse jamais lui en donnait un avant goût. Mais sa longévité, même si elle lui permettait multe connaissance, n'avait jamais trouvé de réelle prouesse face au chagrin de la perte. Il s'était caché derrière un objectif, croyant que ça lui permettrait de tenir. Et c'est après avoir été trahi et chassé qu'il avait finalement trouvé l'espoir parmi ceux qu'il avait blessé.

Le regard azuré et meurtri de Dan rencontra celui d'Heimerdinger tandis qu'il poursuivait ses paroles, le poing toujours posé sur son torse. Il soutint son regard, d'un air profondément affligé.

Il était prêt à lui donner son bras, ses bras pour qu'il la fasse revenir, elle et sa voix. Pour sa voix, Heimerdinger pourrait faire quelque chose. Pour elle... Qui qu'elle soit, la vie, elle, n'était pas possible à récupérer, jamais. Et quoi qu'il ai tenté en ce sens plus tôt dans son existence ne s'était soldé que par de sombres souvenirs...
Dan le savait, tandis que son deuxième poing s'abattait sur le torse d'Heimerdinger, c'était irréparable.

Après un léger tressaillement de sa joue, Heimerdinger reprit la parole, d'une voix endeuillée, le regard brisé :

Je ne peux ni effacer ni ramener. C'est irréparable, nous le savons tous les deux. On ne peut que survivre, à la perte, aux erreurs. Et faire en sorte que ça n'arrive plus. Jamais plus 

C'était des lessons qu'il avaient apprises. Il n'avait pas vécu les déchirements de Dan. Mais il était lui aussi tombé au plus bas, il avait voulu abandonner. Il aurait voulu fermer les yeux, ne plus les rouvrir. S'abandonner à jamais à l'obscurité... Mais c'était une voie qui ne menait nulle part, une fuite. Il s'était décidé à tenter ce qu'il pouvait, même si ça ne changeait pas le passé. Nul ne pouvait le changer.

Il prit dans sa main le poing de Dan, le bloquant contre son torse, d'où le battement cardiaque sourd venait rythmer les mouvements de sa peau. Il maintint son regard fixé dans le sien.

Tant qu'il battra, je te promets que je ne me laisserais aucun répit pour éviter que cela ne se reproduise. Ça ne réparera pas tes blessures ni ton vide, mais ça arrêtera là les dégâts. Zaun tiendra debout comme elle l'a toujours fait. Et je ferais ce qu'il faut pour qu'elle le reste, quoi qu'il en coûte.

De sa main libre il effleura la clavicule de Dan, il poursuivit après un bref regard :

Si abattre des coups sur moi rend ta douleur plus supportable, je serais présent. Mais cette partie-là, je peux la réparer, quoi que tu en fasses ensuite.

C'était d'une voix sincère qu'il s'était exprimé. Il était prêt à prendre les coups si cela l'aidait. Il pourrait aussi entendre les cris si cela l'apaisait. Manifestement, sa vie ne semblait pas être ce qu'il attendait de prendre sans quoi ses poings ne se seraient jamais arrêtés. Mais d'expérience, cette partie brisée qu'il avait mentionnée dans son désespoir, ces cordes vocales épuisées, il saurait y changer quelque chose. C'était un projet sur lequel il avait déjà travaillé. Relier une machine électronique pour amplifier la vibration et la résistance à l'aide à la fois d'un produit et d'une machine. C'était inévitablement intrusif comme méthode mais cela portait ses fruits et il savait que le processus était répétable avec Dan. Sa voix pourrait être à nouveau sienne...




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Mer 20 Mar - 13:57

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Tu ne te souvenais pas vraiment de la dernière fois où tu t'étais senti aussi en colère et aussi triste. Alors qu'au fond de toi, tu savais très bien qu'Heimerdinger n'était pas le seul responsable, il ne l'était d'ailleurs sûrement pas... Mais depuis ton arrivée ici, tu n'avais jamais croisé des personnes de chez toi, de ton monde et encore moins de Piltover... Alors oui, tu laissais ta colère se déchaîner à la première occasion tout simplement parce que tu n'avais jamais vraiment laisser aller ce sentiment à son paroxysme, parce que tu t'étais toujours montré comme un battant, un leader qui devait tout porter sur ses épaules. Mais ici tu n'étais plus cet homme, tu n'avais plus personne à mener, tu était bien seul finalement. Tu sais que tu lui infliges tout ton malheur, que tu lui demandes des choses tout simplement impossible... La mort était une fin en soi, tu le savais pertinemment, en tous les cas, tu l'avais appris au fil des années. Elle était partie depuis si longtemps et pourtant tu gardais encore son souvenir encré en toi comme si c'était hier, ses traits, sa voix, son odeur... Tout. Et ce même si la dernière odeur que tu avais pu sentir à ses côtés était celle de la fumée, du corps brûlé et des cendres qui s'étaient emparé de tout ce que tu avais. Ce feu, cette guerre qui avait tout détruit... Jusqu'à tes derniers espoirs. Et c'était en songeant à la douleur que pouvait provoquer la mort d'un être aimé que tu te devais d'arrêter de le frapper. Que tu devais arrêter de t'acharner sur lui, lui qui ne répliquait d'ailleurs pas vraiment et ça avait un peu tendance à t'agacer un peu plus...

Ton regard avait croisé celui du professeur qui devait sûrement réfléchir à quoi dire ou à quoi faire. Il te répondit d'ailleurs enfin, ne faisant que confirmer ce que tu pensais déjà. Oui, c'était irréparable. Elle était partie et personne ne pouvait changer ce funeste destin. Il avait raison et tu en avais parfaitement conscience mais le désespoir te faisait penser que parfois, le destin pouvait être changé, en vain. Tu serres les dents en l'entendant alors que tes yeux se ferment, essayant bien malgré toi de refreiner ta colère et tes pulsions mais surtout, contrôler tes émotions et ne plus les montrer de la sorte. Soudain, tu sens qu'il te prend la main, tu es surpris et tu ouvres directement les yeux alors qu'il se contente de caler ta main sur son torse, pouvant sentir les battements de son cœur. Tu ne sais pas vraiment ce que ça veut dire à cet instant mais tu reviens le regarder, sachant déjà qu'il va donner un sens à ce geste. Il te promet qu'il fera tout pour éviter que ça recommence, qu'il se battra pour Zaun. Dans ses yeux, tu vois sa sincérité autant que dans sa voix. Tu as envie de le croire mais les blessures du passé semblent encore trop fortes.

Tu as envie de répondre mais pour l'instant, tu ne sembles plus pouvoir parler. Tu ne sais pas vraiment si c'est à cause de ta gorge qui te brûle ou si les émotions sont encore trop fortes. Tu sens alors un léger contact au niveau de ta clavicule, tu fronces les sourcils, d'instinct. Personne ne te touchait. Jamais. En tous les cas, tu évitais que ça se produise. Il te dit qu'il sera présent pour recevoir tes coups mais surtout, il semble te dire qu'il peut te réparer. Enfin te réparer... Tu n'es pas une machine merde.. Même si ton attirail, que tu n'avais plus ici, le faisait parfois penser.  Tu n'as plus envie de le frapper. Non... Tu te recules alors lentement, relâchant la prise sur lui et tu t'enlèves d'ailleurs de son corps, te rendant compte que si tu avais vraiment perdu ton calme, ça aurait pû être dramatique. Tu sens ton souffle court et une certaine difficulté à respirer. Encore une fois, tu n'es pas certain de la raison. Tu te recules jusqu'au pied de la table sur lequel tu reposes alors ton dos.

« Si j'ai appris quelque chose à Zaun, c'est de ne croire que les actes. Pas les paroles.  »

Que tu finis par lui répondre ne relevant lentement la tête pour le regarder. Tes poings se serrent, celui de ta prothèse répondant enfin à tes gestes et au final c'était bien mieux qu'Heimerdinger n'ait pas subi des coups de celle-ci car cela aurait pu être plus grave. Tu laisses alors une jambes allongée sur le sol alors que l'autre vient se plier contre ton torse. Tu poses ton menton sur ton genoux sans pour autant le lâcher du regard, prenant le temps de respirer autant que tu le pouvais.

« Je verrais si tu tiens ta parole une fois rentré à la maison... A ce moment là je déciderais si tu mérites encore mes coups.  »

Tu prends une petite pause pendant laquelle tu jettes un vague regard sur tes poings et surtout ta main aux reflets dorés avant de te remettre à regarder Heimerdinger.

« Et cette fois, je ne les retiendrais pas.»

Tu soupires alors, laissant la colère s'échapper doucement de toi. Tu ne te sens pas vraiment apaiser pour autant mais tu te dis que tu n'avais jamais voulu devenir un monstre comme les autres, que tu avais toujours essayé de te battre à ta manière, avec la musique et tu n'avais aucune envie de changer ça.

« A Zaun... Avant d'être ici, j'avais un appareil... Mais il ne m'a pas suivi.»

Tu marques une pause. Tu sais qu'il t'a dit pouvoir t'aider mais tu n'es pas certain de pouvoir lui faire confiance. Tu fais rarement confiance aux gens que tu rencontres d'ailleurs. Tu plisses légèrement les yeux en passant ta main valide sur ta gorge et ta clavicule, là où Heimerdinger t'avait effleuré.

« Tu crois vraiment que ça marcherait ? »

Que tu lui demandes, toujours avec une pointe de méfiance mais surtout, chaque mot semble compliqué à sortir. Tu aurais définitivement besoin de te reposer un peu mais ce n'est pas ta priorité pour l'instant.

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Sam 6 Avr - 11:26

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Heimer & Dan
Le temps s’écoulait lentement tandis que la joue du yordle était encore chaude, gonflant suite au choc.



Est-ce que ce qu’il s’était promis à lui-même et à Dan méritait une réponse ? Il savait que ce n’était pas un changement qui ne prendrait qu’un instant. Il était conscient du travail à accomplir et bien que sa longévité ait jusqu’ici été plus un fardeau que quoi que ce soit de positif, elle avait au moins ça de positif que de lui permettre d’agir…
Le contact avec sa clavicule avait instantanément fait froncer les sourcils de l’homme face à lui mais ça n’avait pas arrêté le geste du yordle. Réparer la surface ne réparerait jamais les cicatrices ni les réelles souffrances mais c’était en sa capacité, même si ça ne valait pas le reste, c’était une promesse.

La main de Dan s’était retirée de l’emprise de celle d’Heimerdinger, non qu’il n’exerçait une quelconque pression pour la retenir au final. Malgré son désespoir apparent et ses souffrances, il avait écouté, sans répondre aux paroles qu’avaient prononcées le vieil homme.
Plus que sa main, Dan avait finalement reculé entièrement, laissant à Heimerdinger la possibilité de se redresser, assis face à Dan qui avait pris appui contre le pied de table non loin. Le souffle court de l’homme rompait avec le silence ambiant de la pièce. Le professeur s’interrogeait intérieurement, était-ce l’émotion ou la souffrance physique de ses cordes vocales qui le rendaient si à bout de souffle ? Mais il s’abstint de toute parole supplémentaire, il en avait assez dit pour l’instant et se contenta de frotter à l’aide de sa main son menton pour arrêter l’écoulement du sang de sa lèvre qui s’était répandu là.

Dan reprit la parole et une fois de plus, il parlait peut-être peu mais il fallait reconnaitre qu’il avait souvent de justes paroles. Il ne se contenterait pas de promesses. Le yordle n’en doutait aucunement et n’était pas homme à faire des promesses en l’air, mais il pourrait lui prouver.
Ajouter des paroles n’ayant aucun sens, le professeur se contenta du silence à nouveau, soutenant du regard les yeux bleus de Dan, en guise de réponse.

Il observait son hôte se repositionner et l’écouta tandis qu’il poursuivait sa phrase. Il lui laissait un sursis. Il verrait une fois de retour chez eux s’il les mérite encore. Bien qu’il ne fût certes pas expert en tout, le yordle ne doutait pas de lui-même sur sa détermination à faire ce qui devait être fait. Fuir était une option qu’il n’envisagerait jamais plus et il le savait depuis sa rencontre avec Ekko.

Aux mots suivants de Dan, un sourire amer se dessina sur le visage du yordle, rouvrant légèrement l’écoulement de sang de sa lèvre. Le vieil homme avait vécu de longues années et même si l’idée de perdre la vie l’avait même parfois tenté, il n’avait jamais imaginé l’accueillir avec chagrin ou regret. Cela n’était différent que parce que cette fois, il avait quelque chose à faire avant, il ne pouvait pas s’y résoudre actuellement. Mais sans doute dans l’imagination qu’il s’était faite de son trépa, cette option ci n’avait jamais été celle qu’il aurait imaginée. Au fond, il se surprit à penser que si cela pouvait permettre à Dan d’apaiser ses souffrances, il n’y serait pas opposé…

J’attendrais ta décision, Dan. Et je ne laisserai pas mon existence s’éteindre avant cela.

C’était une promesse de plus, qui n’avait sans doute que peu de sens pour Dan mais pour Heimerdinger qui avait une longévité sans fin, promettre à quelqu’un de décider de sa fin était quelque chose de nouveau, d’inédit. Et d’une façon surprenante, il aurait plutôt imaginé un jour promettre à quelqu’un de l’accompagner dans la mort plutôt que de décider de la sienne. C’était aussi promettre de changer les choses dans un temps plus restreint. Il ne pouvait pas se reposer sur sa longévité si Dan devait décider de son sort, il faudrait qu’il agisse efficacement, mais surtout en quelques années à peine… Mais il agirait sans faille, il ne démordrait pas de cette résolution.

L’homme soupira, mettant fin à cette discussion d’une manière ou d’une autre.

Les sourcils d’Heimerdinger s’écarquillèrent légèrement tandis que Dan repris alors la parole expliquant avoir déjà été doté d’un appareil dans le passé. Ce monde était différent. De la même manière dont il avait été privé de cet appareil, Heimerdinger n’accédait plus aux flux magiques comme il avait pu le faire dans le passé.
Le visage du yordle reprenait des traits neutres alors qu’il observait Dan toucher sa gorge avant de lui demander s’il pensait vraiment pouvoir y faire quelque chose, d’une voix toujours rauque, abimée.

Le vieil homme inspira tout en fixant son regard dans celui de Dan avant d’ajouter d’une voix calme et sincère :
Ce ne sera pas sans douleur et tu devras aussi rester une semaine sans prononcer le moindre son. Ce sera inévitablement intrusif parce qu’il faudra à la fois renforcer tes cordes vocales avec un produit et dans le même temps relier les muscles à un appareillage électromécanique, il te faudra du temps pour t’habituer aussi à la sensation que cela provoquera mais oui, ça marcherait. Le patient que nous avons aidé avec cette méthode était devenu quasiment inaudible et il n’a depuis lors plus de limites et fait ce qu’il souhaite de sa voix. Je ne sais pas prédire ce que tu feras de ta voix, mais je sais parce que les résultats l’ont déjà prouvé que cette technique et cet appareil fonctionnent et je peux faire la même chose à nouveau.

Dans le domaine scientifique et médical dont il était issu, il n’était pas de commune mesure de promettre quoi que ce soit sans l’avoir préalablement expérimenté, et il était sûr de lui sans quoi il n’aurait rien proposé de tel à Dan.

Il faudra du temps et retourner là-bas pour prouver ce que j’ai pu promettre pour Zaun mais t’aider avec ta voix, peut être fait en quelques jours à peine mais il faudra que tu acceptes que j’intervienne là.

Accompagnant ses paroles, il avait ciblé de sa main la zone que Dan semblait protéger dans la sienne, sa gorge et ses cordes vocales. Même s’il avait reculé, l’homme n’était pas si loin et la main d’Heimerdinger n’était au final qu’à quelques centimètres de celle de Dan, si bien qu’il pouvait presque sentir sa chaleur se dégager de lui, ou peut-être était-ce toujours ses vêtements humides qui lui donnaient cette impression…




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Sam 18 Mai - 19:32

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La colère était un sentiment amer pour toi. Tu avais pourtant essayé de te contenir pendant ces longues années passées ici mais parfois, tout faisait de nouveau surface. Cette injustice non prononcée, cette haine que tu vouais à un peuple qui ne t'avait jamais directement attaqué... Tout ces sentiments refoulés depuis un temps avaient refait surface juste parce que tu venais de rencontrer quelqu'un de chez toi. Du moins de ton univers car tu ne songeais pas un instant que le professeur puisse être de ton peuple, de ta race. Non, jamais. Tu en savais peu à son sujet, tu connaissais quand même ses "exploits" mais tu ne t'y étais jamais intéressé parce qu'à tes yeux, tout comme les autres habitants de Piltover, il était responsable de bien des malheurs. Et même ta venue ici n'avait jamais apaisé ce sentiment et tu ne pensais pas que cela puisse arriver un jour. Mais tu voulais essayer au moins de lui faire confiance, de lui laisser une chance parce qu'il n'avait pas lutté, il n'avait rien essayé contre toi... Alors oui, peut-être qu'il était sincère et que tout ça n'était pas des paroles en l'air. Tu voulais essayer d'y croire, juste un peu. Et tu ne voulais plus te sentir seul, aussi...

Tu ne lâchais plus Heimerdinger des yeux parce que son geste qu'il avait eu t'avait déstabilisé, tu n'avais pas l'habitude qu'on te touche, plus depuis longtemps en tous cas. Plus depuis qu'elle avait quitté ce monde. Tu avais essayé de cacher un peu ce ressenti mais tu n'étais pas le plus discret pour cacher tes émotions même tu essayais la plupart du temps. Tu plissais des yeux alors qu'un court silence s'était installé alors que le professeur s'était redressé et que tu reprenais ton souffle lentement. Ta respiration était instable, tu sentais ta gorge plus douloureuse qu'à l'ordinaire et bien que ton envie de crier, de hurler était présente, tu sentais qu'aucun son puissant ne pourrait sortir de ta bouche. Tu attendais sa réponse, tu voulais savoir ce qu'il pouvait vraiment faire pour toi même si tu doutais des résultats...

Et il finit par te répondre d'une voix calme et sincère qui avait un peu tendance à t'agacer bien malgré toi. Tu ne pouvais t'empêcher de froncer légèrement les sourcils à force qu'il parlait. Une semaine sans prononcer le moindre son ? Tu ne te pensais pas capable de ça. Parce que tu avais besoin de chanter, ce n'était plus un loisir quelconque, c'était devenu ta raison de vivre. Et à part si on te plongeait dans un sommeil profond, tu ne te pensais aucunement capable d'une telle chose. Mais tu le laisser parler, beaucoup de blabla scientifique auquel tu n'attachais aucune importance parce que tu ne comprenais pas tout mais aussi parce que tu t'attachais qu'au concret... Tu gardais les sourcils froncés alors qu'il parlait d'un autre patient, qui, apparemment avait retrouvé l'usage de sa voix. Mais avais-tu vraiment confiance en une telle science ? Ou même en lui ? Tu n'en étais pas certain. Tu restais perplexe, l'écoutant cependant jusqu'au bout alors que ta main n'avait pas quitté ta gorge tout ce temps, tu avais presque oublié ce geste défensif presque automatique.

Et le professeur ajouta alors qu'il pouvait t'aider mais que tu devais accepter. Tout en accompagnant ses paroles d'un geste de sa main, tu pouvais sentir à la fois une chaleur humaine que tu n'avais plus l'habitude de côtoyer mais aussi un peu d'humidité, émanant de la main d'Heimerdinfer qui s'était approché de la sienne. Tu ne pouvais t'empêcher de serrer un peu la main, au point de serrer ta gorge sans même t'en rendre compte.

« Je n'en serais pas capable. »

Que tu lui réponds instinctivement, sans réfléchir mais aussi en sentant la difficulté de parler à cet instant. Tu relâchais alors ta gorge pour attraper la main de ton invité, la serrant dans la tienne sans pour autant lâcher celui-ci du regard. Tes yeux exprimaient souvent bien plus que ta voix quand tu ne chantais pas.

« Une semaine c'est trop long.  »

Tu sentais alors ta main trembler malgré toi, faisant alors bouger celle du professeur par la même occasion. Parce que si certains étaient accros à la boisson, à la drogue, toi ton addiction était tout autre.

« Un cas n'est pas l'autre...»

Que tu chuchotais doucement, ne pouvant définitivement plus monter en décibels pour le moment. La douleur était trop forte à cet instant. Tu te mets à trembler un peu plus, te rendant doucement compte que tu avais peur aussi. Peur que ça se passe mal, peur de perdre ta voix à jamais.

« J'peux pas faire confiance à une telle science. J'peux pas...»

Que tu lâches avec difficulté avant de lâcher la main d'Heimerdinger. Sans attendre ton reste, tu te relève presque d'un bon, poussé par une force que tu ne contrôles pas, poussé sûrement par la peur et la douleur. Tu t'éloignes de la table, passant par la cuisine afin de rapidement baisser la température du lait afin qu'il ne tourne pas. Et frénétiquement, comme si plus rien n'avait d'importance, tu te mets à tourner partout dans ton petit studio, ton visage plongé dans tes mains. Tu n'as plus de voix, tu essaye de chantonner dans celles-ci mais peu de notes sortes, juste quelques paroles que tu ne peux t'empêcher de chanter même si basse que tu as du mal à les entendre.

« And I think of you, and all we've made it through... »

Tu continues de tourner, ne contrôlant plus tes pas ni ta direction. Un mélange d'angoisse et de colère refait encore surface en toi mais tu chantonnes. Encore et encore, essayant de t'apaiser.

«Some have passed away, there's no words to say»

Tes pas deviennent encore un peu frénétiques alors que tu te déplaces, ils reflètent la mélodie, le rythme de cette chanson que tu as écrit il n'y a pas si longtemps que ça.

«No second tries
...
is this my life?»



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Sam 1 Juin - 11:37

Smoke is clearing out, all the circling lights blind me
Heimer & Dan
La pluie au dehors s’était calmée mais le cadre grisâtre ne semblait pas prêt à disparaitre…



La main du yordle était restée suspendue dans le vide, comme ses paroles. Heimerdinger était surtout un homme de science, il élaborait des théories et les éprouvaient au moyen d’expérience. Il ne pouvait se vanter d’avoir une grande expérience en relations humaines mais ses gestes, sans doute maladroits, semblaient avoir perturbés Dan. Et ça depuis qu’il avait attrapé sa main plus tôt, sans autorisation préalable. Les réactions de l’homme face à lui semblaient sur la défensive, comme sa main à sa gorge, réelle barrière corporelle, empêchant tout intrus.

Il releva le regard vers Dan, qui ne semblait plus le lâcher des yeux. Son regard ne paraissait en rien le regard chaleureux qu’il avait pu avoir lorsqu’il était entré dans la pièce. Il ressemblait plutôt à ceux qu’il avait pu voir de la part du conseil, l’hostilité envers quelque chose de dangereux, un ennemi. Était-ce là ce qu’il était pour lui au final ? Le yordle était certes empli de détermination et souhaitait l’aider mais cela suffisait-il à faire de lui autre chose qu’un étranger ? Et au fond, avait-il le droit de réclamer être vu autrement ? Lui-même n’en était pas si sûr…

Il écoutait la réponse de Dan, écorchée alors qu’il attrapait sa main tout en indiquant que c’était impossible pour lui. Les yeux azurés de Dan ne semblaient pas refléter le calme qu’il avait pu avoir auparavant ni la colère mais plutôt un ciel orageux, d’une teinte foncée et confuse. Ses yeux et paroles tranchaient avec la chaleur qui émanait de sa main dans celle d’Heimerdinger. Et le geste de Dan rejoignait finalement le reste tandis que sa main tremblait malgré lui alors qu’il soulignait que ce serait trop long. Instinctivement, la main d’Heimerdinger s’était resserrée sur celle de Dan désirant calmer ce tremblement, l’arrêter.

Était-ce au fond le tremblement de Dan qui lui posait problème ou plutôt le fait qu’il réalisait lui avoir demandé de se priver, même temporairement, de la seule chose qu’il lui restait au final ? Comment avait-il pu manquer une chose pareille ? N’avait-il au final jamais appris en tant de temps aux côtés des humains, savoir déceler ce qui était important pour eux ? Il voulait lui offrir une deuxième chance... Mais avait-il le moindre droit de tenter de le soigner, le réparer ?
Dans les paroles de Dan, la logique et la peur semblaient mener un combat auquel il sentait ne rien pouvoir changer. Il avait bien assez parlé et justifié des éléments logiques, scientifiques, Heimerdinger ne savait que trop peu comment pousser l’homme face à lui à faire confiance à cette science à laquelle il ne croyait pas. Comment pousser Dan à lui faire confiance à lui ? Les chuchotements de Dan étaient proches de l’extinction de voix, comme si ses forces disparaissaient autant que ses peurs prenaient le dessus. Et le yordle restait là, les yeux fixant l’homme face à lui, prenant conscience du désespoir qu’il pourrait causer tout en étant tout simplement impuissant…

Aussi rapidement que la peur semblait se répandre en Dan, il avait lâché la main du vieil homme et s’était relevé avant se s’éloigner vers la cuisine. Même s’il n’avait pas les mots pour l’amener à croire en lui, en l’observant ainsi torturé, le professeur n’avait pu s’empêcher de se redresser, le suivant de quelques pas, sans être trop près. Heimerdinger l’observa un instant, tendant l’oreille pour entendre les sons éteints qui semblaient tout de même sortir de lui. Il était brisé et il était conscient de ne rien pouvoir changer à cela. Bien qu’il n’y connaisse que peu de chose en musique, le yordle savait aux mots utilisés que ceux-ci étaient chargés de blessures et de désespoir. Peut-être était-ce ça qui l’avait amené, lui, novice des émotions humaines, à suivre Dan dans son sillage, animé par un sentiment qu’il reconnaissait en lui. Il semblait seul, désespérément seul. Et même s’il n’était sans aucun doute pas la personne qui lui manquait tant, il ne pouvait se résoudre à l’abandonner si meurtri, seul…


Et sans doute rien de ce qu’il ferait ne pourrait inspirer la confiance à Dan, mais il sentait que la souffrance, la solitude et leur origine au moins les rendaient similaires et il ne pouvait s’empêcher de penser que cela faisait de lui autre chose qu’un parfait inconnu…

Dan marchait, le visage perdu dans ses mains, frénétique et désordonné, égaré dans sa peine. Le seul recours, presque instinctif qui vint à Heimerdinger fut de s’interposer dans son sillage, ouvrant les bras, prêt à ce que son torse soit percuté, de poings ou d’un choc, et l’accueillant dans ses bras comme pour le pousser à s’autoriser un répit, s’abandonner à sa tristesse si c’était ce qu’il souhaitait… Il était sans doute maladroit mais ses gestes avaient au moins l’avantage d’être à lui, d’être sincères et sans aucune pensée de jugement envers Dan.

Lui offrir la seule chose qu’il avait à lui donner, des bras qui venaient de chez lui, quelque part où se perdre, où se sentir moins seul même si ça ne réparerait pas quoi que ce soit, même si ça ne changeait rien entre eux, c’était tout ce qu’il restait. Là où les mots finissent et où les voix dans sa tête pourraient un instant s’arrêter…




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Dan Zaunite

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Ven 7 Juin - 15:31

Smoke is clearing out
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Perdre l'usage de ta voix... Même seulement quelques minutes te semble insurmontable, impossible. Ta voix c'est ce qui te reste, c'est ce qui te définit, ton essence même. Tu sais, intérieurement, que c'est pour un mieux mais tu n'oses même pas l'envisager un seul instant. Tu en as besoin, c'est ta manière à toi de t'exprimer, de vivre... C'est comme respirer. Alors oui, tu craques, encore. Tu te perds dans tes pensées et dans cette possibilité d'être aphone à tout jamais. Tu as peur, tu es même terrifié. Tu sais que tu es sujet à ces putains de crises d'angoisse, ces crises qui te plongent dans une allée sans aucune lumière, sans aucune joie. Tous tes sentiments négatifs ressurgissent, autant par rapport à Zaun, à tout ce qui à pu se passer là bas que ce qui peut encore se dérouler ici, dans cette ville de merde. Tu oublies tout ce qui t'entoure, tu marches, tu marches pour ne pas t'écrouler. Tes pas résonnent comme des notes de musique alors que tu continues à chanter enfin... A murmurer plutôt parce que même toi tu as du mal à t'entendre. Alors tu t'imagines sans la possibilité d'émettre un seul son, de ne plus jamais pouvoir chanter, faire ressentir toutes ces émotions à ceux qui acceptent de t'écouter. Tu ne peux t'y résoudre. Non. Tu ne peux pas y croire. Jamais.

Alors que tu perds complètement tes repères, sans réellement savoir où tes pas te guident, tu sens un obstacle face à toi. Un obstacle qui n'était pas là auparavant et qui semble avoir apparu comme par magie. Tu as envie de persévérer dans ta marche effrénée mais tu te rends compte que ce fameux obstacle t'accorde une certaine chaleur, peut-être même un certain sentiment agréable. Comme... Comme des bras qui t'accueillent, qui accueillent tes peines. Tu comprends vaguement ce qui t'arrive sans pour autant faire un seul geste. Tu ne le sais pas encore mais oui, tu es dans des bras ouverts à toi. Ceux d'Heimerdinger qui s'est interposé entre toi et tes peurs. Ton corps heurte le sien, tu te retrouves alors le visage, toujours dans tes mains, contre son torse. C'est là que tu entends un son qui te semble un peu familier. Celui d'un cœur qui bat. Tu n'as plus entendu ce bruit si proche depuis bien longtemps. Tu te rends compte en fait que ça fait de longues années que personne ne t'a pris dans ses bras. Même pas tes amis de longue date, non... Personne depuis ses bras à elle. Etait-ce parce que tu ne le voulais pas ? Ou parce que personne ne te l'avait proposé ou même imposé ? Tu n'en sais rien.

Alors tu t'arrêtes net dans ta marche. Tu restes là, comme un idiot contre lui.  Tu ne sais pas si ça te fait du bien ou mal, tu ne sais plus rien. Mais tes oreilles sont proches de son coeur, les battements de celui-ci semblent peu à peu te calmer alors que ta respiration se cale au rythme de ceux-ci. Ta respiration reste cependant haletante, hésitante alors que tes poings se serrent contre ton visage et contre le torse d'Heimerdinger. Tu veux parler, dire quelque chose mais rien ne sort. Ta gorge est encore plus serrée que jamais. Mais plus tu entends son coeur, ces sons qui t'apaisent et le silence de ton studio, plus tu te calmes. Tu ne sens pas les gestes du professeur, tu ne sais pas s'il te serre contre lui ou non. Tu ne restes concentré que sur ces sons. Les sons. La musique. C'est toujours ce qui t'a motivé, ce qui t'a poussé à avancer. Tu relâches alors un peu la pression alors que tes pieds continuent de taper le sol à intervalles irréguliers, mais plus autant par la panique, plutôt calme, lents. Tes mains se relâchent doucement alors que tes bras finissent par descendre le long de ton corps, laissant ta tête se reposer sur le torse d'Heimerdinger.

Un moment calme.

Un moment hors du temps.

Un semblant de paix...

Le calme après la tempête.

Tes yeux se ferment alors que ta voix tremblante semble reprendre un peu d'énergie.

« I'm trying to be somebody else...»

Tu souffles un peu. Ta voix sonne tristement comme une mélodie qui recouvre cette scène.

« I'm finding it hard to love myself... »

T'aimer toi ou les autres. C'est si difficile. Parfois impossible. Tu chantes, doucement et pourtant les mots semblent harmonieux bien que tristes. Tes émotions, tes sentiments, tu les montres toujours comme ça. C'est ta façon à toi de communiquer, d'exister. Tu ne peux te résoudre à l'abandonner.

« I've wanted to be somebody new...»

Tes yeux s'ouvrent alors que tu redresses un peu la tête, remarquant enfin contre qui tu te trouves. Et pourtant, malgré le fait que l'envie de le frapper avait été si forte quelques instants auparavant, tu ne quittes pas ses bras pour autant. Mais tu lui fais face. Tu plonges tes yeux dans les siens sans un seul clignement.

«But that..... is impossible... to do»



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Mer 19 Juin - 16:10

Smoke is clearing out, all the circling lights blind me
Heimer & Dan
La différence entre les deux hommes n’était encore que plus marquée par le contraste entre la fraicheur qui émanait d’Heimerdinger, encore trempé, et la chaleur qui s’y confrontait de la part de Dan…


Dan ne semblait pas reculer de l’étreinte proposée par Heimerdinger. Etreinte forcée s’il en était, même si l’objectif pouvait sembler noble, cela n’en restait pas moins une réelle contrainte physique qui avait été placée sur Dan.

L’homme ne bougeait pas, aucun mouvement de lutte ou d’agressivité ne paraissait plus provenir de Dan, pourtant si énervé, un instant plus tôt. Seuls les poings de Dan distançaient son visage du torse du yordle. C’était sans nul doute une première pour le yordle. Non pas qu’il n’ait jamais reçu d’accolade de la part d’autrui ou n’en avait lui-même jamais donné, cela semblait très différent de ce qu’il avait pu expérimenter jusque-là. Il se sentait maladroit, ne sachant trop que faire de ses mouvements, de ses mains, n’osant pas bouger d’un centimètre de peur de ne pas sembler être le mur porteur dont il avait voulu être le messager. Il tentait de garder son calme tandis que les pensées et émotions se bousculaient en lui. Il respirait lentement, calmant ainsi son propre rythme cardiaque, ne cédant pas à la panique et tentant de maintenir le sang froid qu’il pouvait lui rester.
Dans la pièce peu éclairée, le silence ne se laissait perturber que par la respiration frénétique de Dan. L’emprise d’Heimerdinger s’était finalement doucement relâchée depuis le premier contact plus brut de Dan vers son torse. Les bras de l’ancien professeur restaient toujours autour de Dan mais s’étaient détendus, descendant vers le bas de son dos, l’enlaçant presque doucement mais lui laissant dans le même temps plus de liberté, qui semblait adéquate pour qu’il retrouve son calme.

L’instant paraissait long et court à la fois, comme figé dans la temporalité habituellement si classique de la trame de vie du vieil homme. La lente respiration qu’il s’imposait faisait remonter à ses narines les effluves de l’odeur des cheveux de Dan. Bien que doué d’émotions et de sensations depuis toujours, il se perdait soudain à redécouvrir autrement les sens qu’il avait peut-être trop souvent laissés de côté, au profit de la logique, des expérimentations et de la science…
Persuadé dans le même temps que la situation ne se prêtait pas du tout à cela, le professeur finissait malgré lui submergé de pensées et sensations qui le dépassaient…


Le parfum semblait enivrant, à la manière dont l’alcool pouvait amortir les sens, celui-ci semblait par opposition multiplier ce qu’il pouvait ressentir. Ses bras, rafraichis par la chemise humide qu’il portait toujours semblaient se nourrir de la chaleur que la peau de Dan dégageait. Ses yeux se perdaient entre les cheveux et les épaules du jeune homme, obnubilés par sa personne, comme s’il s’agissait d’une découverte scientifique majeure.

Les mains du yordle, nouées derrière le dos de Dan semblaient prête à bouger, presque malgré lui, mais il n’en fit rien. Alors que Dan laissa retomber ses bras le long de son corps, la gorge du vieil homme se fit soudain sèche, son cœur, malgré lui, loupa un battement. Il ne savait trop à quoi s’attendre de la part de l’homme meurtri face à lui.

Seule la tête de Dan reposait contre le torse d’Heimerdinger, concentrant étrangement toutes les sensations de son torse en ce seul point de contact qui les reliaient l’un à l’autre.
Rompant le rythme insensé des pensées qui se multipliaient dans le cerveau du yordle, la voix de Dan reprit place, et bien qu’elle semblait plus stable, les mots brisés qui en sortaient ne paraissaient aucunement suivre le même chemin… Le calme perceptible de sa voix ne rendait ses mots que plus poignants et percutants. Un bref instant, Heimerdinger se perdit à penser qu’il aimerait pouvoir le soigner, autrement que par des inventions, pouvoir faire la différence autrement… Mais sa logique reprenait aussitôt le dessus, conscient qu’il y avait des souffrances que seul le temps pouvait apaiser… Qui était-il pour tenter d’occuper une telle place ? Il s’identifiait malgré lui aussi dans les mots de Dan, être quelqu’un d’autre, une nouvelle personne semblait un rêve si fabuleux qu’inaccessible…

Ses bras noués retenaient Dan près de lui, même si son étreinte n’était pas forte, ses bras formaient comme un barrage qui ne semblait pas prêt à céder. La distance était courte, plus courte qu’il ne l’aurait pensé entre eux. Observant les cheveux du jeune homme, ceux-ci laissaient soudain place à une nuance de bleu peu commune, celle présente dans les yeux de Dan, dont Heimerdinger ne semblait pouvoir détourner le regard… Il ne savait trop depuis quand, ni comment, mais le professeur réalisa tout à coup que son propre corps tremblait légèrement, depuis ses lèvres entrouvertes à ses mains nouées, sans qu’il ne sache identifier ce que cette vibration signifiait… Perdu entre ses pensées et ses réactions corporelles qu’il ne savait comprendre, ses yeux quant à eux ne cessaient de se perdre dans le regard fixe de Dan, comme si des réponses s’y trouvaient…

Lentement, il déglutit sa salive, tentant en vain de recouvrer son calme. Sa respiration s’était faite plus rapide depuis que leurs regards se maintenaient l’un l’autre. Son cœur battait plus lourdement, résonnant désormais dans ses tempes, comme s’il cherchait à s’échapper d’un endroit ou l’autre… La nervosité et les tremblements maintenaient tout le corps d’Heimerdinger en tension, comme si chaque particule était prête à céder. Et tout ça ne faisait que le perdre d’autant plus, tant il n’avait jamais vécu d’expérience similaire à celle-ci… Sans qu’il ne sache tant pourquoi il était tant obnubilé par le regard de Dan, il resserra légèrement son étreinte presque par réflexe, ramenant ce bleu si particulier à quelques centimètres à peine de lui. Ne comprenant pas trop ce qu’il lui arrivait, le professeur se dit que distraire son attention pouvait l’aider à reprendre le contrôle de lui-même.

Aussi, il détourna le regard des yeux azurés de Dan, pour les déplacer plus bas, se perdant malgré lui sur les lèvres du jeune homme. Cette situation de tension lui était insupportable, jamais n’avait-il eu l’impression d’avoir si peu le contrôle de lui-même et chaque geste ou tentative qu’il faisait ne semblait le perdre que plus encore… Luttant contre cette obnubilation qu’il ne comprenait pas, il s’était finalement retrouvé perdu ailleurs, n’arrivant plus à détourner le regard. Son souffle semblait lui revenir au visage, se mélangeant à la respiration de Dan, qui n’était plus qu’à quelques centimètres. Et malgré toute l’énergie qu’il avait pu réunir pour se raisonner, le professeur finit par céder à la tension qu’il ressentait, las de celle-ci et souhaitant à tout prix qu’elle cesse. Il cessa un instant de penser, un instant maladroit, un instant dont il ne connaissait rien mais où les centimètres entre les deux hommes disparurent et où la seule sensation restante entre eux semblait être le contact chaud et tremblant des lèvres d’Heimerdinger sur celles de Dan…



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Jeu 4 Juil - 9:11

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I'm going back to my roots.  Another day, another door.
       
La dualité de la scène peut sûrement paraître étrange, quelques instants auparavant tu le frappais pour déverser toute ta haine alors que maintenant tu te retrouves dans ses bras, plongé dans un désespoir que tu aurais préféré laisser derrière toi. Tu t'étais déjà retrouvé dans une situation similaire, rongé par la tristesse et la colère et même si tes amis avaient essayé de t'aider comme ils le pouvaient, rien n'avait pu te sortir de là. A part le temps et la musique, sûrement. Certaines blessures étaient pourtant encore bien présentes en toi même si des années s'étaient défilées... Les bras d'Heimerdinger semblent à la fois réconfortants mais aussi inquiétants. Tu n'as plus été dans les bras de qui que ce soit depuis fort longtemps alors comment réagir ? Comment faire alors que ça t'apaise et t'effraie en même temps ? Le temps semble suspendu et tu n'as plus l'impression d'être dans ton propre corps, tu as plutôt l'impression de laisser ton âme prendre le dessus. Une âme meurtrie qui a peut-être simplement besoin de réconfort, d'amour...

Chaque parole que tu murmures reflètent ton état d'esprit, reflètent ce que tu penses être depuis de longues années à errer, seul, dans ce nouveau monde. Cet endroit pouvait être un havre de paix, un lieu de renouveau mais tu n'as jamais su t'y faire, tu n'as jamais réussi à laisser ton passé derrière toi afin de t'aimer, d'être quelqu'un d'autre. Tout ça semblait impossible à faire même si tu le voulais. Peut-être qu'Heimerdinger était la première main tendue que tu voyais dans ce long tunnel sombre. Une lumière d'espoir malgré la haine que tu peux ressentir vis-à-vis de ce qu'il représente, de Piltover. Tant de pensées qui se bousculent en toi et qui t'empêchent de réfléchir clairement, d'être certain de ce qui se passe. Mais tout ce que tu sais c'est que les bras, bien qu'humides, du professeur semblent si chauds, chaleureux que tu te plais à t'y perdre pour ces quelques instants de faiblesse. Tu t'y perds tellement d'ailleurs que tu ne remarques pas le changement d'attitude du Yordle, tu ne le sens pas trembler ou encore te regarder avec des yeux différents qu'au premier instant où il les a posés sur toi.

Alors que toi tu te calmes, tu ne te rends pas vraiment compte que c'est le contraire pour lui. Pourtant, vos regards se croisent et ne se quittent plus. Ta respiration qui s'était calée au rythme de celle d'Heimerdinger reste calme, apaisée alors que tu remarques que la sienne s'accélère. Le temps qui s'arrête... Encore plus lorsqu'il te serre contre lui, plus franchement à tel point que ton visage se retrouve proche du sien. En plus d'entendre sa respiration, tu la sens caresser ta peau. Tu n'oses plus bouger, tu n'oses plus rien dire alors qu'un silence règne dans la pièce, laissant seulement votre respiration rythmer l'ambiance du lieu. Tu ne comprends pas ce qui se passe exactement, encore perdu alors que ton angoisse semble s'en être allée. Tu perds le contact visuel avec lui alors que son regard se perd sur tes lèvres. Il ne va quand même pas...

Cette proximité, tu l'as déjà connu. Ce regard, tu l'as déjà vu. Et là tu comprends. Tu comprends ce que peut ressentir Heimerdinger à ce moment là, tu sais. Et tu n'as pas le temps de réaliser qu'un contact encore plus proche, plus intime s'impose à toi. Sur tes lèvres tu sens les siennes, tremblantes, hésitantes. C'est à cet instant que ton âme semble se reconnecter avec ton corps comme un choc brutal. Choc que tu ne peux t'empêcher de réaliser en poussant assez violemment le Yordle alors que par la même occasion tu te défais de son étreinte si réconfortante. Tu l'as poussé jusqu'au mur derrière lui qui, heureusement, était à une certaine distance pour amortir un peu le choc. Ton corps est figé alors que ta respiration se remet à vriller autant que la lueur dans ton regard. Tu n'as aucune idée de ce que tu ressens à cet instant, tu aurais bien envie de hurler mais cette option semble impossible vu l'état de tes cordes vocales. Alors tu te contentes de le regarder de tes yeux perdus, tristes, en colère...

« Comment...Pourquoi...» sont les seuls mots que tu arrives à prononcer et encore, ta voix est si basse qu'il n'y a que toi pour les entendre. Tes poings se serrent alors qu'une vague, non, un tsunami d'émotions te submergent. Laquelle domine ? La colère ? Non... En réalité, c'est la solitude, cette sensation qu'il te manque quelque chose. Qu'il te manque ce réconfort, cette chaleur que tu avais ressenti quelques instants avant de le repousser. Parce que ça faisait des années que tu n'avais pas ressenti ça, que tu n'avais pas l'impression d'être seul. Longtemps tu as juré ne plus jamais aimer, tu ne veux pas la trahir, trahir son amour et votre histoire. Si tes amis te répétaient sans cesse que ce n'est pas ce qu'elle aurait voulu pour toi, tu ne les as jamais écouté. Aujourd'hui, ils n'étaient pas là pour t'aider, te dire quoi faire. Tu dois décider, seul. L'hésitation est palpable entre le frapper de nouveau pour qu'il ne puisse plus autant t'accabler, te faire ressentir ces émotions refoulées ou alors...

« Je suis désolé...» Que tu lances, encore une fois, si bas alors que tu te jette sur lui, ne lui laissant aucunement la possibilité de partir. Ces mots ne lui sont pas destinés. Ils sont pour elle... Tes mains attrapent son visage, l'une si chaude, si humaine alors que ta prothèse, elle, semble froide et que peu accueillante. Une belle représentation de la dualité de ce que tu peux ressentir en cet instant. Tu veux juste savoir... Savoir quelle émotion prime sur les autres, savoir si c'est vraiment son contact, sa respiration proche de la tienne qui te manque ou si ton esprit te joue encore des tours. Tes doigts se crispent sur sa tempe, le geste n'a rien de doux parce que ça fait bien longtemps que la douceur physique est loin de toi. Hésitant encore un instant, tu finis par t'approche de lui, plongeant ton regard dans le sien, une lueur dans tes yeux que personne ne pourrait définir alors que tes lèvres viennent s'unir aux siennes encore une fois. Moins doucement, de manière plus franche comme tu peux souvent en faire preuve. Et tu fermes les yeux, les lèvres légèrement entrouvertes pour souffler dans les siennes. Un soupir de courte de durée. Mais un soupir qui ne représente en rien la colère, l'agacement. Mais plutôt une sorte de bien être. Et ça, tu ne saurais l'expliquer...

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