Sujet aléatoire - Arthur C. & Clarke

Si Arthur se refusait de tuer, c’était autre chose avec Clarke. La jeune femme faisait comprendre qu’elle pourrait tuer et sans hésité. Voila quelque chose qui choquait Curry de se retrouver coincé avec une femme diamétralement opposé à lui. Il voulait bien croire que l’elle ne tuait pas par plaisir, mais cette violence en elle. Aquaman s’était promit comme Superman de ne jamais tuer, mais essayer de comprendre l’autre. Ceci-dit, s’il devait se battre, il le fera mais essayera de ne pas hotter à vie à qui que ce soit. Il aimerait éviter.

En attendant, les deux captifs s’affligèrent une longue liste d’hypothèse qui, au lieu de les éclairer, menaçait de les rendre fous. C’était comme être prisonnier dans une pièce verrouillée. Et que le sol était recouvert de milliers de clefs et qu’on essayait chacune d’elle pour réussir à sortir. Mais trêve de réflexion, Curry se calla pour bloquer la porte, ce qui semblait suffire pour empêcher cette chose d’entrée. Elle tambourina maladroitement contre le bois, mais ne parvint pas à l’entrevoir. Plus fort, peut-être.

C’est alors que Clarke lui hurla de la laisser entrer. Arthur la regarda avec des yeux bien ronds, ne comprenant pas cette folie. Mais elle expliqua qu’un nouveau cycle était sur le point de débuter et Aquaman comprit l’astuce. Il opina du chef avant de sauter en avant pour rejoindre Clarke. Immédiatement, la porte s’ouvrit en grand, claquant contre le mur, s’ouvrant en grand, laissant à la merci nos deux héros à cette chose. Arthur et Clarke purent enfin découvrir le visage de ce qui les traquait depuis tout ce temps.

La porte s’ouvrit en grand pour dévoiler la grande silhouette noire derrière. Elle devait à peine être plus grande qu’Arthur, semblable à un spectre lugubre sans visage et sans forme. Un long voila qui recouvrait tout son être, si ce vêtement n’était pas partie intégrante de son corps. La chose ressemblait à un cultiste dont la démarche ressemblait à celles des prosélytes qui avançaient d’un air solennelle. On ne distinguait rien, hormis ce symbole flamboyant sur sa tunique qui brillait tel un œil maléfique. Mais c’était peut-être ce qui rendait cette apparition si effrayante, qu’on ne voyait rien et qu’on redoutait ce qui se cachait en-dessous.

La chose si ce n’était pas un homme, avançait vers eux et levant sa main gantée qui faisait choir le long tissus de sa manche, à la manière de ce fantôme démoniaque qui hantait le musée du Louvre dans ce film. L’entité approchait, prenant son temps même si elle avait enfin retrouver ses deux gibiers. Arthur reculait doucement jusqu’à ne plus pouvoir, afin de laisser le temps à l’horloge de sonner ses coups.

Chaque seconde paraissait être une éternité, le pas lourd de la créature faisait trembler le sol en bois, soulevant des nuages de poussières qui virevoltaient tout autour de sa traine noire. Elle n’était plus qu’à quelques pieds d’eux, sur le point de les toucher. Arthur hésitait s’il devait tenter une attaque ou non, se défendre en prenant le risque de la touchée. Lorsqu’enfin, avec un parfait timing horripilant, l’horloge sonna.

*****

Cela allait devenir à la longue une habitude. Entre les blablabla on sait maintenant !

-Oui le symbole. Je crois le reconnaitre.

Il repensa à la fameuse boîte trouvée dans la salle de bain juste à côté. La créature ne devait être un danger à éviter, mais essentiel pour résoudre leur énigme.

-Rien, elle est entièrement opaque. On ne distingue rien, sa robe recouvre tout mais ses pas restent lourds.

Il n’avait pas put remarquer grand-chose de notable. Peut-être que ces détails étaient des indices, mais si c’était le cas, Arthur était incapable d’apporter la moindre explication en quoi. Ils verront sans doute après. Le jeune homme s’était dépêché pour se relever et se tenir prêt pour la suite.

-Reprenons cette boîte. Et de quoi nous défendre, car y’a des chances qu’on doive effectivement affronter cette chose.

Arthur prit les devant en allant ouvrir la porte de la chambre. Et c’est la à sa plus grande surprise que la chose se tenait. D’un coup elle était apparue ici, juste derrière leur repère. Curry fut surprit en la voyant, mais elle sans attendre, souleva d’un main Arthur en le serrant en coup. Elle n’arrivait pas à ouvrir les portes mais savait soulever un homme comme un sac. Les lois de ce monde échappait à l’ancien roi, mais pour l’instant il était plus préoccupait par ce qui lui arrivait, se faire attaquer et sentir son coups se serrer, l’air lui manquant peu à peu et sentant surtout quelque chose de froid s’enfoncer dans sa peau et sa chaire.

La surprise était totale. La chose était déjà la et avec une force prodigieuse, soulevait Arthur pour l’étrangler. Elle n’arrivait pas à forcer une porte quand il la bloquait, mais parvenait à le lever comme un gros sac et exercer assez de pression sur son coup pour l’étouffer. C’était paradoxal mais à l’instant présent Curry cherchait surtout à s’en sortir vivant au lieu de chercher à comprendre. Ses pieds s’agitaient dans les airs et sa trachée se réduisait. Il sentait rapidement l’air lui manquer, se mettant à tousser pour chercher ce précieux oxygène qui commençait à lui faire défaut.
Il le sentait, cette chose gagnait en puissant, son étreinte se resserrait. Bientôt, elle sera assez forte pour lui briser le coup comme un lapin. Le super héros roi de l’Atlantide allait bientôt connaitre une fin pathétique. Il n’avait jamais chercher à mourir glorieusement, il voulait vivre et s’il devait choisir sa mort, Arthur préférerait que ce soit en donnant sa vie pour autrui.

Clarke. Il l’entendait, elle criait sur la chose, faisait quelque chose dans son dos. Elle arriva telle la cavalerie pour frapper le monstre. Cela semblait peu l’affecter, mais fut momentanément dérouté. Relâchant un rien sa prise sur Arthur, le super héros retrouva assez d’air pour regagner de la force. Il l’investis pour lever son propre bras et frapper avec le coude celui du monstre. Le bras de ce dernier se plia et on cru entendre un léger cri aigu.

La chose lâcha Arthur qui retomba au sol. Comme un chat, il se retrouva sur ses pieds et sans attendre, animé par la rage et la folie, il chargea le monstre pour lui rentrer en plein dans l’estomac, l’emportant avec lui à travers le couloir, défonçant la porte juste derrière pour poursuivre la lutte dans la pièce voisine.

Dans la chambre, ou salon suivante peu importe, Arthur poursuivit son combat contre cette chose. A croire que l’entité gagnait en force car chaque seconde qui passait, elle arrivait à résister aux assauts de l’atlante. N’ayant ni arme ni eau, ce fut aux mains que l’ancien héros devait se rabattra pour se défendre. Tant pis si le contact pouvait être dangereux, Arthur donna coups pour coups, poings et pieds contre cette chose au long manteau opaque. Parfois, il sentait toucher quelque chose, un corps peut-être. Mais par moment, ses coups semblait juste frapper le vide, un drap. Ce qui rendait perplexe sur la forme physique réelle que devait avoir cette entité.

Cette dernière justement, tentait d’asséner quelques coups, mais ses approches ressemblaient plus à des tentatives pour le saisir que vraiment frapper. Le combat se poursuivait et Curry devait prendre tous ces risques. Ils se battaient, se repoussaient, détruisant tout sur leur passage. Le mobilier explosait à leur contact, ne devenait plus que débris de bois.

Lorsque tout à coup, Clarke hurla, brandissant la fameuse boîte devant la chose pour menacer de la détruire s’il ne disait pas ce qu’elle attendait d’eux. La chose se redressait de tout son long, poussant un sifflement comme un cobra s’apprêtant à mordre. Arthur ne comprenait pas cette réaction, mais au moins ils obtenaient quelque chose.

Le jeune homme tenta un pas en avant lorsque tout à coup, son corps s’écroula au sol. Son coup lui faisait mal, suivit de ses épaules qui devinrent douloureux. Gémissant, il porta sa main la où ca faisait mal, se disant que la chose avait tellement forcé que cela lui avait laissé des marques. Mais en réalité, ces marques étaient bien la, mais noir, se rependant peu à peu sur sa peau comme des racines qui poussaient rapidement. Au contact, Arthur sentait que c’était froid et gluant.

-Oh non... Soufflait-il d’inquiétude, ne comprenant pas ce qui lui arrive.

La créature elle, semblait l’oublier pour le coup, tendant ses mains gantés vers Clarke comme si c’était elle qu’elle cherchait à saisir à présent, ou bien la boîte. Elle ne disait aucun mot, poussant juste des sons déformés, presque animal.

Arthur tenta de se relever, mais ses forces jouaient contre lui, ses jambes devenaient môles, ses bras léger et tendus. Fut il contaminé par la même substance que celle dans la baignoire ? Cette chose en était-elle porteuse ?

Arthur voyait ses forces l’abandonnaient. C’était comme si la gravité était devenue trop forte pour lui. Chaque effort qu’il déployait, le faisait se rapprocher du parquet, ressentant une douleur immense dans sa chaire. Il voyait Clarke tentait de négociait avec la chose, mais cette dernière ne parlait pas la même langue qu’eux, voila qui compliquait la situation. Curry aimerait pouvoir faire quelque chose, l’aider, combattre, mais chaque tentative se soldait par un échec critique, chaque petit bond qu’il voulu faire, finissait au sol comme s’il n’était qu’un gros sac voulant voler.

Finalement, Clark s’enfuit, courser par ce monstre lent. C’était cruel pour lui, mais sans doute la meilleure chose à faire. Sans arme, ni capacitée, elle ne pouvait pas faire grand-chose et devait ruser. Arthur gémissait, essayant de ramper parterre vers… Il ne savait où. Peut-être pensait-il trouver une solution en jouant les vers de terre.

L’attente semblait durer des minutes, des heures pour lui. Il fut surprit de retrouver Clarke, venir vers lui à pas de chat. Elle s’était penché vers lui, la boîte à côté, soucieuse. La voyant trop près, Arthur ne put s’empêcher de crier :

-Non ne me touche pas !

Il voulait la mettre en garde, la préserver de ce qu’il avait. Il eut assez de force pour soulever une partie de son vêtement pour montrer sa peau infectés, sa peau qui devenait noir petit à petit comme du papier absorbant de l’encre. Ce même noir qui ressemblait à la substance dans la baignoire.

-Elle a fait ca juste en me touchant ! Evites donc tout contact !

L’aider, il aimerait bien, mais comment ? Curry était frappé d’un mal dont il ne connaissait pas la nature, et vu ce qu’il ressentait… Le héros avait des doutes de s’en sortir vivant. S’il devait y passer, alors il voudrait s’assurer que la jeune femme s’en sorte.

-Cette boite ! Ouvre la ou détruit la mais ne le laisse pas s’en emparer ! S’il ma fait ca, il ne doit pas avoir de bonnes intentions !

Et c’est la qu’on entendait à nouveau les pas lourd, la silhouette noire menaçante se tenir à quelques pas derrière Clark. A croire qu’elle pouvait se rendre discrète quelque fois. Arthur la regardait avec de grands yeux.

C’était comme si sa chaire le rongeait, qu’on l’arrachait même lentement pour lui collait quelque chose de douloureux sur les os. La seule idée qui venait à Arthur, était de détruire cette maudite boîte. Au moins en la forçant ils sauront ce qu’il y a à l’intérieur et seront fixés. Curry se tenait en boule alors que la chose lui passait devant, l’ignorant totalement pour s’en prendre à Clarke qui se défoulait sur la boite.

Dans un ultime effort pour l’aider, Arthur se jeta sur les jambes de la chose. Vu son état, il se moquait bien de finir totalement transformer ou dissous peu importe, il consacra ses dernières forces et le peu de vie qui lui restait à protégé la jeune femme, faisant ainsi ralentir l’entité. Chaque seconde semblait durée une éternité, une angoisse qui ne cessait d’augmenter sur le dénouement de cette affaire. En tout cas, il était convaincu que si Clarke se faisait attraper, tout serait fini pour eux.

Puis soudain, elle y arriva, la boite se fissura. Arthur cru entendre le bruit de quelque chose qui se brisait, suivait d’un sifflement et d’une puissante lumière aveuglante qui dévorait toute la pièce et eux avec. Arthur ignorait s’ils allaient s’en sortir, mais au point où il en était, il accepta son sort quel qu’il soit, ne pouvait plus ni fuir, ni se défendre…

*****

Un croassement désagréable agressait les oreilles d’Arthur. Une douleur au visage, il rouvrit les yeux pour découvrir qu’il était toujours vivant et allongé sur un parquet poussiéreux et chaud. L’endroit était étrange. Il reconnaissait ce sol, il reconnaissait ces murs ceux du même couloirs, mais ils étaient trouvé, à moitié détruit, dévoilant… Le monde extérieur. Oui, il voyait des collines au loin surmonté d’arbres. Le vent qui soufflait sur son corps et ce bruit si familier… Celui des vagues venant mourir sur le rivage avec des mouettes voltigeant au-dessus de leur tête. Se redressant, Arthur découvrit les ruines du manoir tout autour de lui.

-Clarke ?!

Sa tête se remettant en place, Arthur appelait Clark pour s’assurer qu’elle était toujours la dans les décombre et saine et sauve. Une voix lui répondait, le soulageant grandement. Sa silhouette suivit cette réponse, s’approchant du jeune homme et s’enquérant de son état en retour. Arthur ne put s’empêcher d’exprimer un large sourire satisfait.

-Je vais bien oui.

Il montra même son bras qui juste avant, était infecté de cette chose noire. Son membre était comme avant, purifié de toute souillure, la douleur avait disparue et Curry ressentait à nouveau toute sa puissance dans sa chaire.

-Même ce que j’avais à disparue.

Totalement ? Il l’espérait ca c’était sur. Il priait qu’aucune trace restait, ou encore moins que cela eut prit une autre forme dans son corps et que tout au tard, cela allait le transformer en quelque chose. Non ! Tout avait disparue en même temps que cette entité et la maison, qui elle n’était plus que ruine. Il la reconnaissait à peine, les restes d’une pièce et d’un couloir lui évoquaient quelque chose, sinon il n’aurait pas l’impression qu’ils étaient au même endroit. Arthur prit le risque de s’approcher du bord du parquet, vers cette immense ouverture dans le mur qui donnait sur la mer et découvrit que cette maison, manoir ou peu importe, était situé au sommet d’une petite falaise.

-C’est un peu haut.

Soudain, un drôle de son attira son attention, cela ressemblait à de gros suçons, ou à des déglutissaient. S’y approchant avec prudence, il découvrit dans les gravats quelque chose qui ressemblait à cette substance noire, accrochait par terre avec de longues racines qui se rependaient sur les restes des murs et du sol. Arthur eut un mouvement de recul en voyant cette chose, pensant qu’elle était encore dangereuse, mais avec observation et tâtant avec un bâton, il fit la conclusion suivante :

-On dirait que c’est entrain de mourir.

Ce petit amas noir putride était réellement en fin de vie. Ce qui correspondait à sa chaire gonflait comme un ventre pendant qu’on respirait, mais les bonds étaient de plus en plus écarté et parfois, il eut quelque petits sursauts. Arthur examina à distance de sécurité cette chose indéfinissable qui se débattait avec le peu de force qui lui restait. Qu’est-ce que c’était ? D’où venait-elle ? Clarke aussi se posait les mêmes questions, car visiblement arrivé au bout de cette aventure, des questions demeuraient encore sans réponse.

-Et moi donc.

Peut-être y avait-il quelques indices encore dans les ruines. Qu’il existait une trace ou deux de pistes, d’explications dans les décombres. Curry espérait cela, et non pas devoir faire disséquer cette chose par quelqu’un ou lui-même, car tant qu’ils n’étaient pas sur, le moindre contact avec cette entité représentait un risque. Clarke pensa qu’une fois cette chose bel et bien morte, ils pourront rentrer chez eux, transporter par magie ou quelque chose comme ca. Arthur redressa la tête pour regarder autour d’eux afin de mieux reconnaitre leur environnement.

-Peut-être. A moins qu’on soit toujours sur cette île de malheur et qu’on doit rentrer à pied.

Ou à la nage en le concernant. Il pouvait plonger et faire le tour de la côté pour reconnaitre les lieux. Maintenant que cette maison n’était plus, les deux compères n’étaient plus captif, ils pouvaient allé où bon leur sembler sans doute, essayer de trouver quelqu’un, une trace de civilisation quelque part.

Tout à coup, de la fumée s’élevait au loin à la limite du champ de vision. Des bruits de moteurs raisonnaient jusqu’à eux et en quelques secondes, les silhouettes de deux fourgons avec un van noir se dessinaient devant eux, fonçant droit dans leur direction. Arthur les apercevant, fronça les sourcils et tendit le bras presque instinctivement pour protégé Clarke de cette éventuelle nouvelle menace.

-Je n’aime pas trop ça. Restons cacher si possible.

La maison en ruine offrait quelques abris mais éphémères car si tout un groupe venait fouiller les décombres, il débusquerait facilement les deux protagonistes. Arthur se cacha donc derrière le reste d’un mur qui se trouvait là où il y avait l’escalier, ne restant plus que quelques vieilles marches en bois, tout le milieu ayant disparu, et ainsi observer à distance ces véhicules qui se garaient précipitamment devant. Ce qu’il remarquait était  ce sigle peint sur le côté des véhicules où on lisait les lettes S.T.A.R.S, avant que des hommes vêtues comme une équipe d’intervention n’en sortent pour encercler la maison.