Luisa était ce soir dans un café concert, afin d'assister à l'un d'eux, car on lui avait parler de ce lieu où sa cousine Dolores, se produisait de temps à autre. La jeune femme était si heureuse car en quelques semaines elle avait retrouvé une bonne partie de sa famille, il ne lui manquait que de retrouver sa petite sœur Mirabel, son père, Tio Félix, son cousin Antonio et Abuela. Elle qui avait été si pessimiste durant trois ans, retrouvait enfin de l'espoir. Luisa, pour qui la famille était très importante, se sentait heureuse et en meilleur forme qu'avant, et pas seulement parce qu'elle avait retrouvé sa famille mais un petit alien bleu était sans doute l'une des causes.
Luisa était donc arrivée 10 minutes avant le début du spectacle et avait commandé quelque chose à manger, il fallait qu'elle prenne des forces aussi surtout depuis qu'elle avait retrouvé son pouvoir ! Et oui ça aussi ca l'a rendait si heureuse, elle pouvait enfin aider les siens, sa force surhumaine était de retour, comme par magie d'ailleurs, elle ne savait et ne comprenais pas pourquoi elle était revenue ainsi mais peu importe c'était très bien ! Le concert débuta, et sourire aux lèvres la jeune femme revue sa cousine Dolores, qui n'avait pas changé d'un poil, toujours aussi jolie. Luisa était sin contente de la voir chanter, elle avait un si joli grain de voix. Le concert fu fini et Luisa se leva en applaudissant, fière de sa cousine. Luisa admirait tellement sa cousine, c'était l'une de ses préféré mais chutttt c'est un secret.
Les lumières se tamisent et t'isolent dans un halo de stress et d'exaltation... Ce n'est pas ton premier concert, c'est assez fréquemment que tu te produis dans ce café-concert de la ville, mais à chaque fois, c'est la même chose : tes mains qui serrent le micro sont moites, ton coeur bat à un rythme absolument hallucinant, et le trac est si grand que tu te demandes même si tu seras capable d'articuler le moindre mot. A un moment donné, tu en es quasiment certaine, tu seras là, muette, sur scène, et tu ne sauras plus quoi faire, de quelle manière réagir, et tout le monde te dévisagera sans savoir quoi penser de cette étrange chanteuse qui... eh bien, n'a même pas de voix...
Mais finalement, l'enthousiasme prend le pas sur la peur, et ta voix s'élève. Tu gratifies ton public de quelques morceaux de ta compositions, et de reprises plus connues pour ne pas perdre ton auditoire. Ta voix ne seras pas la plus exceptionnelle qu'on n'aura jamais entendu, mais tu te défends bien. Ton petit secret, c'est ton débit, très rapide, qui te permet de chanter des morceaux particulièrement rythmés et entraînants... Tu chantes, tu te laisses porter par l'ambiance, tu évites de regarder l'assistance, fixant un point devant toi pour ne pas perdre le fil. Enfin, ça, c'est jusqu'à ce que tes yeux, presque accidentellement, croise un regard.
Silhouette charpentée et large sourire : ton coeur manque un battement. C'est bien ta cousine Luisa qui est là et qui t'encourage et t'applaudit. Tu la reconnaîtrais entre mille. Tu en perdrais presque tes mots, mais tu te rattrapes. Tu vois de la fierté briller dans le regard de Luisa malgré la pénombre, et ça te rend tout aussi heureuse que le fait de la revoir.
Et le concert semble soudain s'étirer en longueur quand toi tu n'attends que le moment de descendre de ton estrade pour aller retrouver Luisa. Heureusement, ce moment finit tout de même par arriver. Les salutations sont brèves parce que tu n'as qu'un seul objectif en tête. Tu te précipites hors de la scène pour venir prendre ta cousine dans tes bras.
"Luisa ! Je suis si heureuse. Tu m'as tellement manqué..."
Ca devait être du stress toutes ces représentations pour Dolores, se retrouver seule comme ça devant tout le monde, cela devait faire palpiter son coeur. Mais en réalité ça en valait la peine, de pouvoir exercer sa passion, de pouvoir vibré de la musique et de tout son art. La jeune femme y arrivait sans soucis et Luisa l'admirait en partie pour ça, elle la trouvait splendide. Déjà en Colombie, Dolores avait une jolie voix mais là sans pouvoirs probablement, elle était encore plus belle et si douce. Elle livre un spectacle digne de ce nom, des chansons que Luisa ne connait pas, ses propres compositions surement ainsi que des morceaux un peu plus connus et la cousine de Luisa tient son auditoire sans problème, il y a même des habitués apparament. La lumière est tamisé et on ne pouvait voir que peu de choses dans la salle, cependant Luisa croisa le regard de sa cousine, sourire aux lèvres. La jeune Madrigal l'encourageait avec des applaudissements, lui sourit et on pouvait lire de la fierté dans le regard de Luisa, elle était fière de sa cousine. Le spectacle se termina et Luisa se leva afin d'applaudir Dolores, cette dernière fit de brèves salutations et descendit de l'estrade afin de prendre sa cousine dans ses bras. La jeune femme dit à Luisa qu'elle était très heureuse de la retrouver et qu'elle lui avait fortement manqué, ce qui fit sourire la jeune Madrigal. "Oh moi aussi Dolores, ça fait si longtemps ! Tu n'imagine même pas comment, l'espoir me quittait peu à peu..." Oui la jeune brune avait perdue espoir mais plus maintenant, à présent que sa famille allait bientôt être de nouveau ensemble.
"Oh si, je l'imagine", tu dis d'un ton un peu sombre quand Luisa lui apprend qu'elle avait commencé à perdre espoir.
Elle n'a pas besoin de se montrer plus explicite, tu sais exactement de quoi elle parle, en l'occurrence, parce que c'est un sentiment que tu as complètement partagé. Tu ne le voulais pas, mais ça a été le cas malgré tout. Petit à petit, tu t'es sentie de plus en plus perdue, de plus en plus désoeuvrée, et tu as eu le sentiment que tu resterais seule pour de bon, seule avec toi-même, sans eux.
Tu n'as jamais que vécu en fonction de ta famille, prendre ton indépendance dans ce contexte a été particulièrement difficile, tu te doutes que pour Luisa - et pour chacun d'eux, en fait, ça a forcément été pareil. Tu aurais pu savourer le calme ambiant, sans tes pouvoirs, mais tu déplorais qu'il ne puissent pas te servir à retrouver les tiens. Mais la donne a changé, à présent. Tout a changé. Et le fait de pouvoir profiter de sa présence, ça te convainc une bonne fois du fait que tout, absolument tout, est possible. Sans la moindre exception.
"Mais ça va aller, maintenant", tu reprends en sachant que tu n'as pas forcément besoin de la rassurer, parce que ce que tu affirmes en cet instant, tu es sûre et certaine que Luisa en a elle aussi conscience. "On a tellement de choses à rattraper ! On va prendre un verre ? Je veux que tu me racontes tout, tout ce que tu as fait ces trois dernières années, et dans le moindre détail."
Vous devez rattraper le temps perdu, c'est vraiment important à tes yeux, et tu espères de tout coeur que si pour elle aussi, le contraste entre cette nouvelle vie et l'ancienne a été difficile, elle a tout de même su y trouver son compte et faire en sorte d'être heureuse. Le bonheur des membres de ta famille compte plus à tes yeux que le tien propre, tu as besoin de savoir qu'ils vont bien pour aller bien.
Dolores répondit sur un ton un peu plus sombre que si elle imaginait elle aussi comment cela a été dur de vivre seule comme pour Luisa et qu'elle commençait même à perdre espoir car elle aussi a vécu la même chose. Tout les membres de la famille Madrigal ont vécu ça, ils sont restés seuls pendant trois ans, sans pouvoirs, sans personne avec qui partagé ce sentiment de solitude. Les Madrigal étaient habitués à vivre ensemble, ça toujours été ainsi, ils s'entraidaient faisaient tout ce qu'ils pouvaient pour les uns et les autres mais également pour les habitants de leur village alors là dans ce monde nouveau ça été une autre paire de manche même si ils ont réussi à trouver chacun leur voies indépendamment, la famille ça manque. Heureusement ils se retrouvent un à un et ça c'est si important pour Luisa. "Oh Dolores, j'aurai tellement voulu qu'on se retrouve avant mais ce qui est fait est fait alors je suis plus qu'heureuse de te retrouver et en plus sur une scène c'est génial ! Tu chante tellement bien !" Luisa était fière de sa cousine, même si elle l'avait déjà dit, elle le redirait encore et encore. Dolores affirma que ça allait aller maintenant comme une conviction et elle avait tout à fait raison, Luisa acquiesça ses paroles avec un sourire. Sa cousine lui dit alors qu'elles ont tellement de choses à rattraper et lui propose donc d'aller boire un verre afin de se raconter leurs vies sur ces trois dernières années. "Je suis tout à fait d'accord ! On a plein de choses à se dire, tu as le temps maintenant pour me rejoindre à ma table ?" Luisa aimerait par exemple faire part à sa cousine de sa rencontre avec Stitch, penser à lui la fit sourire puis elle se reconcentra sur Dolores.
Tu sens tes joues chauffer légèrement quant aux compliments de ta cousine quant à tes talents de chanteuse. C'est un talent que tu as vraiment appris à entretenir ici. Tu as toujours eu un petit brin de voix, mais tu le gardais pour toi, ce n'était pas important, essentiel, et ta voix était recouverte par tous les bruits alentours, auxquels tu devais constamment rester attentive. En perdant tes pouvoirs, tu avais pu te concentrer sur quelque chose que tu réalisais alors avoir toujours négligé, ta propre voix que tu ne laissais jamais entendre, ou sous une forme si fugace qu'elle en devenait à peine perceptible pour tous les autres. Alors oui, ça te touche, ce qu'elle te dit, d'autant que tu n'as pas toujours confiance dans tes propres talents. Tu essaies de les entretenir, mais ce n'est pas toujours simple. Sur scène, tu oublies tout et la musique finit par être la seule à compter... mais le reste du temps ? Tu acceptes aussi mal les compliments que les critiques. Par moments, tu te considères comme un cas désespéré.
"C'est plus simple de me concentrer sur ma voix quand je n'entends qu'elle", tu ajoutes en confidence, convaincue que Luisa sera capable de comprendre ce que tu entends par là.
Tu n'oseras jamais avouer à Abuela, par exemple, même maintenant, que tu aimes bien vivre sans tes pouvoirs, même si tu as été frustrée de leur absence, notamment du fait de ne pas pouvoir t'en servir pour retrouver tes proches, mais il y a une sorte d'apaisement dans le dénuement.
"Bien sûr, je te rejoins tout de suite", tu fais quand Luisa t'invite à sa table.
Même si tu avais eu un emploi du temps hyper-chargé, tu aurais tout laissé tomber pour pouvoir bavarder un peu avec ta cousine. Cela fait si longtemps ! Bien sûr que tu le considères tout naturellement comme une priorité. Une fois installées, tu reprends le cours de votre conversation.
"Alors, parle-moi de ta vie, ici, je veux tout savoir."
Dolores rougit légèrement au compliment de sa cousine et elle la remercia aussi, ce qui fit sourire Luisa. Dolores avait toujours eu ce petit grain de voix qu'on appréciait écouter mais ici, même si elle s'était retrouvée sans sa famille, elle a pu entretenir cette voix et la rendre encore meilleure. Le fait d'entre tout autour de soi faisait qu'elle ne pouvait probablement pas entendre sa voix chantée ni les autres membres de sa famille d'ailleurs car lorsque Dolores parlait, elle avait toujours une voix fluette, alors dans ce nouveau monde ça lui permettait de perfectionner cela et de chanter tellement bien. D'ailleurs Dolores confirma ce que Luisa pensait en lui avouant que c'est plus facile de se concentrer sur sa propre voix lorsqu'elle ne peut entendre qu'elle. "C'est vrai, j'imagine bien que ça doit être plus facile, en tout cas tu as bien travaillée cette voix. Tu te produis souvent ici ?" Pour elle, perdre ses pouvoirs n'était pas seulement un supplice mais aussi un moyen de se découvrir différemment.
Dolores acuieça donc lorsque Luisa lui proposa de venir à sa table, comme sa cousine était en train de travailler, Luisa préférait lui demander. Elles avaient tant de choses à se dire, ils s'en étaient passées des chose en trois ans. Maintenant assise en face de sa cousine, Dolores lui demanda donc de lui raconter des choses sur elle."Et bien je suis devenue coach sportive, j'exerce à la salle de sport de la ville et j'oublie le plus important § J'ai retrouvée des membres de la familia."
Tu affiches un fin sourire quand Luisa te complimente. Ce n'est pas des paroles que tu entends souvent, que tu as bien travaillé ta voix. Beaucoup de personnes partent un peu trop facilement et trop naturellement du principe que les chanteurs auraient un don, qu'ils n'auraient pas particulièrement besoin d'entretenir, mais dans les faits, ce n'est pas ainsi que les choses se passent : dans les faits, l'affaire est bien plus complexe que cela, et il faut savoir en tenir compte. Dans les faits, tu es convaincue que même les personnes les plus douées doivent s'exercer encore et encore. Oui, tu as beaucoup, beaucoup travaillé pour en arriver là, c'est un fait, et que ça se remarque vraiment, ça te fait sincèrement plaisir. Tu espérais bel et bien que certains seraient capables de s'en rendre compte. Luisa te connaît depuis toujours, c'était logique, dans le fond, qu'elle finisse par le remarquer.
"Pas si souvent, c'est la troisième fois que je chante ici", tu réponds avec un fin sourire. "Mais je chante aussi pour un groupe, à côté de ça, c'est ce qui prend la majeure partie de mon temps", tu affirmes alors en étant ravie de pouvoir discuter de tous ces détails avec ta très chère cousine. "Coach sportive, c'est un métier qui te va bien."
Après quoi, Luisa t'apprend qu'elle a retrouvé d'autres membres de la familia. Ton sourire s'agrandit. Toi-même tu as retrouvé Camilo, Pepa, Isabela et Bruno... et à présent Luisa. Tu ne sais pas qui sera le prochain sur la liste, mais tu es confiante, maintenant, et tu te poses tout un tas de questions, par la même occasion. Il y a aussi la question qui te brûle les lèvres et que tu t'efforces de ne pas poser trop vite, même si c'est particulièrement tentant : est-ce qu'elle a revu Mariano ?
"Moi aussi ! C'est fou comme on se retrouve tous d'un seul coup, pas vrai ?" tu affiches un sourire amusé. "Bon alors, raconte-moi, qui est-ce que tu as revu ?"
Dolores sourit aux compliments de sa cousine, elle avait une si jolie voix que c'était normal de le lui dire. Avoir une jolie voix c'ést quelque chose d'inné mais il faut tout de même la travailler et Luisa sait de source sur, puisqu'elle a vécu avec elle, que Dolores a beaucoup travaillé afin d'arriver à ce résultat là et c'est important pour la jeune femme de féliciter sa cousine pour ça. Lorsqu'elle demande à Dolores si elle se produit souvent sur cette scène, cette dernière lui répondit que ce n'était que la troisième fois en réalité puis elle ajouta qu'elle faisait partie d'un groupe et que cette partie là lui prenait une bonne partie de son temps. "Oh je vois c'est cool ça tu vas t'y habituer. Mais c'est génial ça et comment s'appelle le groupe ?" Puis Dolores dit à sa cousine qu'elle trouvait que coach sportive ça lui allait vraiment bien. "Hihi merci, c'est vrai que c'était ma voie, il n'y avait rien d'autre qui m'intéressait en vrai. C'était ce qui se rapprochait le plus de mon don."
Le fait d'apprendre qu'elles ont mutuellement retrouvé des membres de leur famille ne peut faire que sourire les deux cousines. Trois années s'étaient écoulées et enfin ils se retrouvaient, c'était comme si le destin en avait décidé ainsi car pour sa part depuis que Luisa avait retrouvé Isa, le reste de ses proches avaient presque défilés ensuite. "Et bien il manque encore Mirabel, Antonio, Abuela, mon père et Tio Félix, mais je ne perd pas espoir et toi ?" Elle savait que le reste allait suivre.
L'enthousiasme de Luisa te fait vraiment beaucoup de bien. T'as l'impression, quelque part, d'avoir retrouvé un peu de toi-même en la retrouvant. Ca te fait ça à chaque fois qu'on remet un membre de ta famille sur ton chemin, et tu commences à te dire que quand vous serez tous ensemble, tu te sentiras complète. Tu t'es parfois sentie oppressée auprès des Madrigal, et tu te dis parfois que tous les membres de la famille ont dû ressentir cela... mais en même temps, tu n'arriverais définitivement à rien si tu ne les avais pas... Tu te construisais sans eux, mais comment te reconstruire entièrement quand il te manquait des parties de toi-même ? Forcément, c'était impossible.
Tu lui parles plus en détail de ton groupe et des membres qui la composent tandis que Luisa, de son côté, confirme qu'elle trouve aussi que le métier qui s'est choisi lui va bien. Qu'il est étrange de constater que de ce que tu peux voir (en dehors de Bruno, peut-être), tout le monde au sein de la famille a choisi un métier en rapport avec son don... Ou en tout cas s'est orienté dans cette direction. De ton côté, ça t'interroge : est-ce que ça signifie que ces dons vous étaient attribués en fonction de ce qu'il y avait au plus profond de vous, ou avez-vous fini par être déterminés par vos dons ? Un vrai casse-tête, comme question. Peut-être qu'il est préférable de ne pas trop y penser si l'on ne veut pas se donner des noeuds au cerveau, au final.
"Oh, tu as revu tia Julieta alors ?" tu fais quand Luisa te parle des membres de sa famille qu'elle n'a pas encore eu l'occasion de revoir... Finalement, toutes les deux, vous avez revu les mêmes, mais à une exception près, malgré tout. "Tu as son adresse ? Elle va bien ?"
Tu songes, attristée, que les membres manquants de votre famille rendent tout de même cette conversation douloureuse... Mais en même temps, tu as plus d'espoir que jamais de vous voir tous réunis.
Luisa était vraiment contente de retrouver sa cousine, ça lui faisait du bien au moral et plus elle retrouvait les membres de sa famille, mieux elle se sentait. La jeune femme n'avait jamais apprécier la solitude, depuis qu'elle est née, elle avait été entouré de sa famille et avait grandi avec eux, elle vivait avec eux certes parfois cela peut-être un peu étouffant de voir sa famille tout les jours mais en même temps sans elle a du mal à vivre, ces derniers temps ont été difficiles pour elle et Luisa préfère largement vivre avec sa famille. Lorsque les deux cousines discutèrent de leur travail respectif, on pouvait très vite constater que chaque membre de la famille Madrigal, à l'exception de Bruno (même si il travaillait dans un domaine qu'il aimait, les petits rats), s'était tourné vers une voix qui se rapprochait de leur don, Dolorès et la musique, Luisa et le sport, Isabela et les fleurs, Julieta et la médecine. Enfin tout ça pour montrer que c'était presque comme inné chez eux ou alors le destin qui en avait fait ainsi.
Sa cousine était contente d'apprendre qu'elle avait retrouvée pas mal de membres de leur famille et elle lui demanda si sa mère allait bien et si elle avait son adresse. Luisa en conclue donc que Dolorès n'avait pas revue sa tante. "Oui elle va bien, elle travaille au Grey Sloan, pas du tout étonnant hehe, je l'ai revue là lorsqu'elle l'un de mes élèves c'était blessé." Même si certaines personnes manquaient encore à l'appel, Luisa avait laissé le pessimiste au placard afin de laisser place à l'espoir.
"Au Grey Sloane ?" tu mets un temps à comprendre que Luisa fait référence à l'hôpital de la ville.
Par chance, de ton côté, tu n'as jamais eu à t'y rendre, il faut dire que d'un tempérament discret, tu as tendance à attendre que les choses soient véritablement graves pour prendre vraiment soin de toi. Ceci dit, en dehors de quelques rhumes, tu as globalement été épargnée. Quelle drôle de sensation que d'avoir le temps d'être malade pour de vrai, d'ailleurs. Avec Julieta et ses bons petits plats, cela n'arrivait jamais. Vous guérissiez directement avant que d'avoir eu vraiment l'occasion de ressentir trop longuement la douleur. Mais donc, tu comprends que ta tia Julieta travaille à l'hôpital, et c'est vrai, Luisa a raison de le noter, c'est un métier qui lui va très bien.
"Effectivement, ce n'est pas étonnant... c'est bien qu'elle ait trouvé un moyen de venir en aide et de soigner les autres malgré tout, je suis convaincue qu'elle l'aurait mal vécu autrement."
Comme vous tous d'une certaine manière ? Vous avez eu pour habitude, tous autant que vous êtes, en tant que Madrigal, à mettre votre don au service de la communauté... Vous vous êtes faits à l'idée que c'était ce qui vous rendait utile. Certes, depuis, vous avez évolué, mais certaines habitudes ont la vie dure malgré tout, et ça vous poursuivra vraiment toute votre vie. Vous avez été conditionnés pour. Et vous ne pourrez pas passer outre tout cela, c'est impossible.
"Rien de grave pour ton élève, j'espère ?" tu demandes tout de même, évidemment soucieuse. "Qu'est-ce qui lui est arrivé ?"
Tu imagines que ça doit aller, sinon Luisa en parlerait sur un autre ton, mais tu restes soucieuse malgré tout. Tu n'y peux rien, c'est dans ta nature : et il n'y a pas grand-chose que tu puisses y faire. Tu luttes déjà considérablement contre cette anxiété au quotidien, même si clairement, inévitablement, ça ne suffit pas toujours.
Dolorès se trouve étonné lorsque Luisa prononce le Grey Sloan, heureusement pour elle ce lieu lui était presque inconnu, elle mis un petit temps avant de comprendre que sa cousine parlait de l'hôpital. En même temps les Madrigal avaient l'habitude d'être soignés par Julieta, donc pas besoin de médecin où d'aller quelque part afin de se faire soigner une blessure, même tout le village venait voir Julieta, c'était elle le médecin de la ville. Ici c'était bien différent, Julieta n'était pas là durant ces trois dernières années, de ce fait les membres de la famille devaient se débrouiller autrement. Mais par chance ni de Luisa et ni Dolorès ne se blessait rapidement et avaient rarement besoin de soin, si la jeune coach sportive se rendait au Grey Sloan c'était surtout pour ses élèves. Il n'était donc pas étonnant de voir Julieta travailler dans un hôpital. Luisa acquiesça lorsque sa cousine lui dit que c'était bien que sa mère puisse venir en aide aux autres, surtout que sans pouvoir c'était bien différent, de plus elle n'aurai pas supporter ne pas venir en aide à ceux qui sont dans le besoin. "Oui je pense ça aussi, ce n'est pas facile d'être démuni de ses pouvoirs, surtout elle qui avait cette habitude d'aider tout le monde." C'est clair que ce n'était facile pour personne, Luisa essayait de ne pas le montrer mais sa force qui faisait, selon elle, tout elle lui manquait terriblement et ce n'était pas pareil sans. Chaque membre des Madrigal ont été élevés avec l'idée qu'il fallait utiliser leur dons pour la communauté, pour la famille, c'était plus qu'important au final.
Dolorès lui demanda ensuite si son élève allait bien suite à son petit d'accident en salle, elle s'inquiéta tout de suite, gentille soit-elle, même si le fait d'être anxieuse au quotidien ne devait pas l'aider mais bien sur Dolorès essayait toujours de ne pas le montrer. Luisa entreprit de la répondre avec un petit sourire rassurant. "Non ne t'en fais pas il va bien, il s'est reçu des altères sur le pied mais heureusement rien de casser, une bonne entorse donc de la glace et beaucoup de repos." Heureusement d'ailleurs que cela s'est passé ainsi sinon Luisa s'en serait voulu.
Vous n'avez pas tous la même perception de vos pouvoirs, tu en as bien conscience, et d'ailleurs, tu t'étais souvent sentie mal à l'aise, à part, à l'idée de moins bien vivre avec les tiens quand d'autres, à l'instar de Luisa, en avaient terriblement besoin pour se sentir eux-mêmes. Tu sais que c'est le cas de Julieta aussi. Elle a toujours eu le coeur sur la main, elle a toujours voulu venir en aide à autrui, ça fait partie de son caractère, de sa personnalité. Ta tante est une femme en or.
En mettant ses talents à profit pour le bien commun, elle a définitivement trouvé sa voie. Tu as l'impression que Luisa aussi... et tu es heureuse pour elles. Toi aussi, en te tournant vers la musique, tu as l'impression d'avoir trouver ta voix, mais la vérité, c'est qu'il se pourrait bien que cela ne dure pas. Tu préfères ne pas y penser. Ces états d'âme, tu les gardes pour toi. D'autant que tu n'as aucune envie de gâcher vos retrouvailles : et puis quoi encore ?
"Ouch... des haltères sur le pied, ça doit être sacrément douloureux, tout de même", tu commentes avec une grimace quand Luisa t'apprend ce qui est arrivé à son élève. "Cela dit, j'imagine que dans ton nouveau métier, tu dois en voir des vertes et des pas mûres, pas vrai ? Tu dois avoir tout un tas d'anecdotes à raconter", tu ajoutes en observant Luisa de tes grands yeux ronds, qui brillent à présent d'une curiosité certaine alors que tu cherches plus exactement à savoir de quoi il peut bien retourner.
Tu as tant à rattraper, tu veux tout savoir, depuis les histoires sans grande importance jusqu'à celles qui en ont. Tout ce qui te permettra de te faire une idée de ce à quoi ressemble dorénavant la vie de ta cousine, elle que tu es si heureuse d'avoir retrouvée, elle qui te rend si fière.
Pour certains membres de la famille Madrigal, avoir perdu leurs pouvoirs ce n'étaient pas facile tout les jours surtout quand pour eux ça les définit et s'en ai à un point que cela devient une nécessité. Pour Luisa comme pour sa mère, ils ont besoin de ça et trouver leurs voies dans leur domaine c'est la meilleure chose qu'il puisse leur arriver. La jeune brune était contente de découvrir que sa mère faisait ce qui lui plaisait, être medecin c'était une vocation pour elle. Les deux jeunes femmes se mirent ensuite à parler de comment Luisa avait retrouvé sa mère, grâce ou plus tôt parce que l'un de ses élèves s'était blessé à un entrainement. "Oui il a eu mal sur le coup et pendant quelques jours mais heureusement rien de cassé." Et heureusement d'ailleurs sinon la brunette s'en aurait voulu même si ce n'était pas vraiment de sa faute car oui ça arrivait les accidents.
Dolorès avait raison, dans son job de coach sportif, Luisa voyait pas mal de choses. "Oui c'est vrai et par moment c'est bien drôle. Tu vois il y a certaines séances, je me marre bien avec mes élèves d'autres moments sont plus sérieux mais ce qui est bien la dedans c'est qu'il y a toujours un moyen de se divertir, de bosser dans la bonne humeur et de faire de sacrée rencontre." De merveilleuse rencontre qui change à jamais la vie de quelqu'un. Luisa a tant de choses à raconter à sa cousine qu'une semaine entière ne serait pas suffisante ahah mais elle aussi veut en savoir plus sur les détails croustillants de la vie de Dolorès. "Et toi niveau coeur, tu as rencontré quelqu'un ?" La jeune Madrigal pouvait elle aussi être curieuse quand il le fallait.
Tu affiches un sourire rassuré quand Luisa achève son anecdote en t'apprenant qu'heureusement, il n'y avait rien eu de cassé en fin de compte. Oui, ça te rassure de l'apprendre, tu n'aurais vraiment pas voulu découvrir autre chose. Tu te dis que oui, c'est très bien comme ça, mais en ce qui te concerne, tu es d'un naturel anxieux. Tu ne veux pas envisager le pire, mais toutes les rumeurs du monde t'y encouragent malheureusement beaucoup trop souvent.
Tu préfères malgré tout te concentrer sur les anecdotes les plus drôles. Tu as envie de penser que ta cousine doit en avoir tout un tas à te raconter. Tu la connais, Luisa, tu sais qu'elle sera ravie de les partager avec toi quand il doit y en avoir, et avec un métier comme le sien, tu veux vraiment penser qu'il y aura largement de quoi faire, et par de très nombreux aspects, forcément.
"Je sens que tu es vraiment épanouie", tu fais avec un large sourire à l'adresse de Luisa.
Tu es heureuse que dans ce monde, elle soit parvenue à trouver sa voie. De ton côté, tu veux faire de même, mais l'adaptation reste très difficile pour toi. Dans la musique et dans la chanson tu as trouvé une sorte d'échappatoire et ça te plaît, mais quelque chose te manque... tu ne crois pas avoir trouvé ton mojo, cette chose qui te fait vibrer... tu te dis que c'est quelque chose qui te manque. Non, c'est quelqu'un qui te manque. Et tu sais pertinemment qui... ou du moins... tu le penses très fort, mais l'avenir pourrait bien détromper toutes tes convictions initiales au final, au moment où tu t'y serais le moins attendue.
"Oh tu sais moi..." Tu hésites quand Luisa aborde le sujet de tes amours. "Je veux toujours croire que Mariano est quelque part ici, et que je finirais par le retrouver."
Sauf que pour le moment, ce n'est pas gagné. Tu n'as retrouvé sa place nulle part, et ton fiancé te manque terriblement.
Luisa ne peut que sourire lorsque sa cousine lui dit qu'elle la trouve épanouie, elle a bien raison, la brune est épanouie dans sa vie. Même si ça n'a pas été facile ces trois dernières années, l'année en cours est beaucoup mieux. Luisa peut compter sur son travail qui la passionne, sur Stitch ainsi que sur les membres de sa famille qu'elle a retrouvée. Depuis qu'elle a retrouvée Isabela, c'est comme ci le reste de la famille Madrigal en découlait. Et c'est ce qui lui a plus manqué ces derniers temps, passer de vivre entourée de ceux qu'on aime à vivre seule, ce n'est vraiment pas dans la force de la brune malgré ça, elle a réussi à s'en sortir, après tout, elle n'avait pas le choix, elle se devait de continuer et elle a bien eu raison, sinon elle n'en serai pas là. "Oui je le suis, je le suis vraiment." Répondit la brune avec un grand sourire.
Ensuite Luisa se montre un peu curieuse et demanda alors à Dolorès qu'en est il de son côté niveau amour. Il est vrai que dans son souvenir, Dolorès avait fini par être fiancé avec Mariano et du coup la question de sa cousine allait plus dans ce sens là, à savoir si elle avait toujours des sentiments pour lui mais c'était délicat comme question même entre membres de la même famille. Dolorès est d'abord hésitante mais finit par répondre qu'elle espérait toujours retrouver Mariano. Luisa se sentit un peu gênée d'avoir posé la question ainsi. "Je suis désolée Dolorès, je ne savais pas que...enfin j'ai été un peu maladroite dans ma question. En tout cas j'espère que tu le retrouvera." La jeune Madrigal lui fit un sourire sincère après tout si elles retrouvaient les membres de la famille pourquoi ne pas retrouver celui qui avait le coeur de Dolorès.
Tu ne sais pas si tu te sentiras capable un jour d'être totalement épanouie... Tu as le sentiment de l'être seulement quand tu consens à sacrifier une partie de toi-même, et cette impossibilité que tu as à concilier l'un et l'autre te perturbe vraiment immensément. Luisa est une personne remarquable, une personne absolument géniale, et qui s'est toujours dévouée aux autres, pour cette raison, elle mérite le bonheur plus que n'importe qui d'autre, et tu aimes l'idée qu'elle ait pu être capable de l'atteindre bel et bien.
Tu n'as pas voulu appesantir l'ambiance au moment de parler de Mariano, mais tu estimais ne pas avoir d'autre choix que de te montrer honnête, le plus honnête possible. Oui, tu aurais sans doute dû oublier Mariano, mais tu as espéré après lui pendant si longtemps... tu n'es tout simplement pas capable de l'oublier. Tu as beau y faire, tu n'y parviens pas, ça t'est positivement impossible.
"Tu n'étais pas maladroite du tout, ne t'excuse pas", tu réponds avec un grand sourire. "Je sais que je devrais peut-être passer à autre chose. Rien ne me garantit qu'il soit là, après tout mais..."
Tu pousses un soupir. Toute cette situation est compliquée pour toi, toute cette situation est compliquée à bien des égards... mais Luisa n'a pas à culpabiliser. Tu pensais que Mariano ne t'aimerait jamais, et finalement, alors qu'il t'a rendu ses sentiments... tu l'as perdu... c'est un constat douloureux et difficile à accepter pour toi, mais c'est un constat impossible à ignorer, par la même occasion. Il faut que tu saches être lucide sur certains sujet.
"C'est compliqué. Mais puisque je t'ai retrouvée, après tout, qui sait qui je retrouverai d'autre ensuite ?" tu ajoutes, en t'efforçant d'être plus optimiste que tu ne te sens capable de l'être.
Luisa était passé par beaucoup de tristesse et de négativité avant d'arriver à être heureuse, il avait fallu du temps à ce qu'elle puisse retrouver sa chère famille qui compte tant à ses yeux et heureusement elle n'avait pas été seule. Elle se senti bête d'avoir parlé de Mariano car Dolorès ne l'avait pas encore retrouvé et à vrai dire elle ne savait pas si sa cousine avait encore des sentiments pour lui, mais cette dernière la rassura vite en lui disant qu'elle n'était pas maladroite dans ses propos et qu'elle n'avait pas à s'excuser. Dolorès savait au fond elle qu'elle devait peut-être l'oublier, passer à autre chose car rien ne lui assurait qu'il se trouvait dans ce monde, cependant elle rajouta un mais à sa réponse ce qui voulait tout dire. "Oui c'est difficile à s'y résoudre mais je suis sur que quand ça viendra tu saura." Répondit la brune avec un petit sourire qui se voulait être avec plein de tendresse.
Dolorès tenta tout de même de rester optimiste au vue de la situation, oui elles s'étaient retrouvées alors qui sait peut-être qu'elle le retrouvera un jour. Il fallait garder espoir même si Luisa l'avait perdu fut un temps, elle avait fini par le retrouver. Sa cousine était une personne très forte et la brune savait qu'elle ferait le bon choix pour elle, celui qu'elle finirait pas accepter à un moment donné. "Oui c'est vrai, il faut se montrer optimiste, on ne sait jamais de quoi demain sera fait." La jeune Madrigal tentait de transmettre sa bonne humeur pour aider sa cousine.
Quand ça viendra, tu sauras. Tu esquisses un fin sourire. De toutes tes cousines, tu as toujours considéré que Luisa était la plus sage. Elle te le prouve une fois de plus. Tu penses qu'elle a raison. Tu ne dois pas courir après tes retrouvailles avec Mariano, tu ne dois pas non plus te forcer à l'oublier... tu dois juste laisser faire le temps. Ce n'est pas simple du tout, c'est même tout sauf évident, mais avec du temps, il n'y a pas de raisons pour que tu n'y parviennes pas.
Il faut juste savoir faire preuve de patience. C'était plus difficile quand tu étais seule avec toi-même, et livrée à toi seule, mais c'est différent, maintenant. Maintenant, tu peux compter sur ta famille. Avoir retrouvé ton frère, ton oncle, et maintenant ta cousine, ça te donne de l'espoir, vraiment... Et tu es convaincue du fait que cet espoir ne s'éteindra pas. Non, il ne s'éteindra pas de sitôt.
"En tout cas, j'ai l'impression que chaque jour est meilleur que le précédent, alors je suis heureuse. Je décide d'être heureuse", tu décrètes d'un ton décidé, quelque part déterminé.
Tu veux y croire. Tu dois y croire. Pour toi c'est important. Parce que c'est ce que tu veux, oui, que chaque jour soit meilleur que le précédent. Et cette décision d'être heureuse n'a absolument rien de surfaite, elle est nécessaire. Ne plus rien entendre autour de toi n'est pas forcément une mauvaise chose ou une malédiction. Enfin, tu t'autorises à écouter ce qu'il y a en toi, et ça te fait du bien, l'air de rien.
"Est-ce que tu aurais envie de venir chez moi ? On pourrait passer la soirée ensemble ? S'organiser un dîner, regarder un film ? J'adorerais te montrer mon appartement", tu lui proposes, encore dans l'euphorie de vos retrouvailles. Tout naturellement, tu n'as pas la moindre envie de partir ou de la laisser - certainement pas.
Ce n'est pas facile de se dire de laisser faire le temps, mais il faut s'y résoudre à un moment donné ou un autre, pour ne pas souffrir. Luisa est persuadé que sa cousine y arrivera, elle est forte, courageuse, lorsque le moment viendra elle saura le prendre en main. Dolorès lui répond qu'elle a l'impression que chaque jour est bien meilleur que le précédent, et qu'elle est heureuse, elle décide d'être heureuse et Luisa ne peut-être qu'être fière d'entendre ça et heureuse que sa cousine se sente mieux jour après jour c'est important. La brune sait ce que sait, ce bonheur lui a échappé durant ces dernières années, elle a couru après dans l'espoir de trouver ce qu'elle cherchait, ça a prit du temps mais sa famille lui a été rendue et ça c'est le plus beau bonheur. "Tu l'es, je le suis, c'est parfait." Répondit la jeune Madrigal avec un grand sourire avant de venir serrer sa cousine dans ses bras.
Dolorès lui demanda ensuite si elle voulait venir chez elle, si elle était intéressée de passer la soirée avec elle, la jeune femme avait très envie de lui montrer son appartement. Luisa ne pouvait qu'être enchantée de cette proposition et il était bien sur hors de question qu'elle refuse. "Oh oui ça me plairait beaucoup ! Une petite soirée entre cousine, je dis oui tout de suite." Répondit la jeune brune avec un énorme sourire. Maintenant qu'elles s'étaient retrouvés, elles ne comptait plus se lâcher, surtout qu'elles avaient vécu toutes leurs vies ensemble à L'Encanto dans la Casita.