Ma récente rencontre avec le politicien Thomas Shelby semble avoir bousculer quelque chose en moi. Comme si rencontrer un homme qui avait peut-être l'envie de m'aider vis à vis de cette ville merdique et mon boulot en plus de ça pouvait vraiment changer ma vision des choses. Pas vraiment... Mais c'est vrai que depuis, je me sens différente et surtout profondément seule. On pourrait même dire que je suis nostalgique de mon passé, de mon univers qui était pourtant bien naze aussi. Pfff... Pourquoi ça m'arrive à moi ? Pourquoi fallait que je débarque ici d'ailleurs ? J'ai rien demandé. J'suis qu'un dommage collatéral, pour changer tiens. Plusieurs fois certains de mes collègues, que je cotoie pourtant que rarement, me disent que je devrais me faire internet et me faire soigner. Que c'est d'un asile ou au moins d'un psy dont j'ai besoin. Avant, je ne savais pas ce que c'était, ça n'existe pas chez moi alors j'ai pris soin de me renseigner, au cas où c'était vraiment une insulte. Je voulais pouvoir répliquer, au cas où. Bah apparemment j'ai un soucis dans le cerveau. Vous y croyez vous ? Bien sûr que j'ai un problème ! J'en ai jamais douté. Le souci, c'est qu'avant, j'avais pas de coeur dont je m'en foutais royalement de ce qu'on pouvait penser, faire. Mais ici, c'est différent, encore une fois.
Alors j'ai mis ma fierté de côté pour cette fois, épluchant les différents psychologues de la ville. Merde je sais même pas en quoi ça consiste Elle va aller dans mon cerveau avec des aiguilles ? Elle va essayer de m'hypnotiser et me manipuler comme on l'a fait toute ma vie ? Je me suis pas assez renseigné, faut croire. Mais j'ai finalement trouvé un nom, une jeune femme de Lydia Martin. Apparemment elle a des bons commentaires sur internet. Je sais pas si c'est une bonne référence mais c'est un peu tout ce que j'ai de toute façon. Ce n'est que peu motivée que j'avais passé un vague coup de téléphone afin de prendre rendez-vous avec elle. En fin de journée, aux alentours de seize heures. Bon pas le jour même, apparemment elle a beaucoup de patients. Y'a beaucoup de gens comme moi du coup ? Et bah... On est pas sortis de l'auberge c'est moi qui vous le dis ! Une semaine avait passée avant l'heure fatidique de mon rendez-vous. Je ne lui avais donné que peu d'information, mon nom et mon âge. C'est tout. Lorsque j'entre dans le bâtiment où se trouve cette fameuse psychologue, je m'installe dans la file d'attente dans laquelle il y a une radio. J'aime pas la musique qui passe. Je triture mes doigts assez frénétiquement, le reflet d'un possible stress que je ressens, sûrement...
« C'est quoi cette muique classique là... Je préfère un peu d'électro... » Que je chuchote en me mettant à fixer la radio avec un regard assassin. Je suis un peu trop à l'avance, c'est ma faute. Je me lève alors afin de faire un face à face direct avec l'appareil à l'origine de la musique. Je le prends en main et je commence à essayer de changer la mélodique trop calme, douce, qui en émane. Mais je galère comme pas possible. Je suis à deux doigts de la jeter par terre, bien trop pleine de frustration. L'envie de partir est bien présente aussi. Tellement plongée dans cette colère pas vraiment justifiée, je n'ai pas remarqué qu'une porte s'est ouverte et que la fameuse psychologue doit être plus proche maintenant. Mais j'entends quand même vaguement un bruit alors qu'un patient sort du cabinet, me regarde un peu intrigué face à ma bataille avec la radio. « Quoi ? Qu'est c'que t'as toi ? Hein ?» Que je ne peux m'empêcher de lui lâcher d'une voix grinçante. Une belle entrée en matière, encore une fois...
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▿ Notes : Pouvoirs : Lydia peut émettre un cri aigu qui peut être utilisé à des fins défensives car il nuit à l'ouïe des gens . Elle peut également sentir quand quelqu'un est en train de mourir en se connectant à une fréquence surnaturelle qu'elle seule peut entendre. Sa grand-mère, Lorraine Martin, avait également cette capacité, en qualité de Banshee.
Mais ça c'était avant, ici avec la lune rouge, elle ne possède aucun pouvoirs, pour le moment
Dim 27 Oct 2024 - 19:07
Larxene & Lydia
A therapy, really? Like I need it...
Lydia Martin avait passé une nuit abominable, une parmis tant d'autres ces derniers temps. Déjà, elle cogitait beaucoup trop pour dormir avant les 2h du matin. Puis vint le premier pipi du soir, celui qu'on adore et qui casse notre réveil, vers 4h du matin. Et alors qu'elle allait pour se recoucher, un des garçon ronflait comme une tracteur, ce qui l'empêcha encore plus de s'endormir. Alors, comme pour ses lourdes thérapies entres ses séances pour s'apaiser, Lydia mit ses écouteurs et de la musique à fond. Fan de country et de musique classique, c'est globalement ce qu'elle mettait dans son cabinet, ça l'apaisait de l'entendre en fond entres deux rendez-vous. Thérapeute, psychologue, la belle rousse possédait son propre cabinet depuis quelques mois et elle espérait y voir débarquer des associés, d'ailleurs le cabinet s'y prêtait complètement et déjà des confrères venaient par ci par là, pour des séances avec des patients. Psychologue...Lydia n'arrêtait pas de se demander tous les jours, pourquoi elle avait décidé de prendre ce métier que dans son monde, elle détestait. Puis son côté banshee (dons qu'elle n'avait toujours pas retrouvé ici) et son besoin d'aider les autres fut comme une évidence, alors pour tuer le temps elle avait fait une formation et ouvert son cabinet. Travailler d'arrache pieds, lui permettait d'oublier le fait qu'elle était dans un monde complètement inconnu, sans ses pouvoirs, et qu'elle n'arrivait toujours pas à accepter la mort de son compagnon de quelques mois et ami ennemi de toujours, Derek Hale. Heureusement qu'elle vivait avec plusieurs de ses amis de Beacon Hills, qu'elle avait retrouvé ici au fur et à mesure des années, dont Jackson, son meilleur ami et sa bouée de sauvetage. D'ailleurs, avec lui et Scott McCall, Lydia était (presque) comblée, car à leurs manières ils comblaient le vide que Derek avait laissé dans son sillage en se sacrifiant pour sauver son fils.
Ce matin allait donc être une matinée particulièrement délicate, car avec son manque de sommeil, Lydia devrait puiser dans ses ressources pour ne pas être trop tranchante avec ses patients. La jeune femme s'était fait une place dans ce monde et elle s'était fait un sacré nom, elle qui n'avait que trois ou quatre patients lors de l'ouverture de son cabinet, était à présent overbookée. Elle ne prenait pas beaucoup de nouveaux patients, mais sur un coup de tête, elle avait accepté cette Larxene Kyuurai, dont elle n'avait que le prénom et l'âge. Intuitivement, Lydia se doutait que cette patiente serait très intéressante. Intuition? Prémonition? Alors qu'elle terminait avec monsieur Rogers qui sortait de son cabinet, elle entendit une jeune femme grogner « C'est quoi cette musique classique là... Je préfère un peu d'électro...Quoi ? Qu'est c'que t'as toi ? Hein ?» la violence refoulée de la jeune femme fit sourire Lydia de son bureau et après une gorgée et un coup de vape de sa cigarette électronique (oui, car Lydia s'était mise à fumer dans ce monde, allez savoir pourquoi..) elle sortit de son cabinet et demanda poliment d'une voix très douce « Madame Kyuurai ? Entrez, je vous prie» une fois installée, elle lui demanda si elle souhaitait boire un verre d'eau et enchaîna « Alors, c'est la première fois que je vous vois, c'est bien ça? Si j'ai bien compris, vous ne semblez pas aimer la musique classique? Comment allez vous aujourd'hui?»Lydia décida de rentrer dans le "basique" avant de s'attaquer au fond du problème de la jeune femme, qui semblait vouloir montrer au monde et aux autres que c'était une rebelle, alors que très probablement quelque chose devait la ronger en surface, d'ailleurs elle ne serait pas là si tel n'était pas le cas, sans doutes. Tout en attendant sa réponse, Lydia l'analysa très bonne juge pour cerner les gens, elle se doutait bien qu'avec Larxene, cela allait être un challenge différent et que pour qu'elle s'ouvre à elle, cela prendrait beaucoup de temps et d'énergies. Energies qu'elle n'avait pas aujourd'hui, ayant fait de son mieux pour couvrir ses cernes ce matin, mais c'était le job. A cet instant précis, ses pouvoirs de Banshee lui manquait cruellement, ils auraient été bien utiles à la situation qui se profilait devant elle.
drvgns.
Larxene Kyuurai
▿ Ton univers : Kingdom Hearts
▿ Date de naissance : 14/07/1998
▿ Age : 26
▿ Métier : Electricienne peu compétente !
▿ Quartier : Lockwood Hill
▿ Côté cœur :
▿ Dons/capacités/pouvoirs : ▿ Maîtrise de la foudre
▿ 8 Blitz, petits poignards aiguisés et tranchants
Ca fait pas longtemps que je suis là, dans cette file d'attente mais j'ai déjà envie de m'enfuir en courant. Qu'est ce qui m'a pris de venir ici, franchement ? Genre j'ai un problème et encore plus un problème qui peut se régler en parlant autour d'un thé ? C'est ridicule. Mais il est trop tard pour faire marche arrière, le patient avant moi vient de sortir et ça serait sûrement malpoli de prendre la porte avec lui. Fin... Je suis pas réputée pour être polie de toute façon mais soit, j'ai quand même une petite voix dans ma tête qui me souffle de rester, d'au moins essayer. Pff... Les voix dans ma tête, je les écoute souvent attentivement, plus que n'importe qui d'ailleurs. Je relève les yeux, arrêtant de regarder le patient sortant qui semblait un peu trop me juger à mon goût pour regarder le docteur qui est censé s'occuper de moi. Elle est jeune, rousse et beaucoup trop jolie pour être psy... Mais bon, au moins ça rendra le rendez-vous un peu plus palpitant que si c'était un vieil homme bourru et moustachu. Faut bien essayer de voir le positif, non ?
La jeune femme m'interpella alors en m'invitant à entrer. Je grommèle encore un peu, me retournant une dernière fois vers la radio qui ne cessait de diffuser cette satané musique. Avec mon majeur et mon indexe, j'échange mon regard avec la radio, un air de défi sur mon visage avant de finalement tourner les talons pour rejoindre cette doctoresse, on peut définitivement lire sur mon visage que je ne suis aucunement convaincue par ma présence ici mais bon... C'est pas comme si on m'y avait traîné de force, j'étais venue de mon propre chef après tout. J'hésite encore un peu avant de finalement entrer dans ce cabinet, ne m'attardant pas sur la décoration des lieux mais plutôt sur cette femme qui m'accueille et me propose même un verre d'eau. Qu'elle est gentille... Je déteste les gens gentils, ça me hérisse les poils ! « Non merci. L'eau c'est fade, translucide et ennuyeux à mourir. » Que je lui lance avec une grimace sur le visage. Je n'aime pas l'eau, ni l'alcool... En fait les soda c'est bien, au moins ça pétille un peu, fin vous voyez nan ? Mon regard fixe le siège sur lequel je suis censée m'installer, n'ayant aucune envie de m'assoir pour l'instant mais je me résigne quand même à prendre place.
Je remarque qu'elle me dévisage, qu'elle m'observe avec attention. Je présume qu'elle essaye de m'analyser ? Bah qu'elle essaye, ça risque d'être assez amusant. D'ailleurs elle me demande comment je vais aujourd'hui. Non mais elle a pas plus bateau comme question celle-là ? Je hausse un sourcil, ne quittant pas la rouquine des yeux. « Il faut vraiment un diplôme pour sortir ce genre de questions et gagner 50 balles à chaque consultation ?» Que j'attaque directement, déjà beaucoup trop sur la défensive par rapport à elle et à ses futures question. Je lève les yeux au ciel avant de m'installer en indien sur le siège qui n'est clairement pas prévu à cet effet mais je n'ai jamais su m'assoir correctement. Je croise les bras avant d'avancer un peu mon visage, penché le plus vers elle. « Quand j'ai pris rendez vous avec le docteur Martin, je m'attendais à un homme bizarre de la quarantaine d'années. Pas une jolie et jeune rouquine... Vous avez pas mieux à faire que d'écouter les problèmes des gens ? Surtout ici, on est tous fêlés. » Bien entendu je me compte dedans, il n'y a aucun doute là dessus. J'ai du mal à parler de moi alors je préfère lancer des attaques cinglantes alors qu'au fond j'en ai besoin mais je n'arrive pas à l'accepter. J'espère qu'elle a de la patience sinon je vais finir dehors plus vite que la lumière...
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