(ABANDONNE) The start of a new chapter ? Ft. Maxime
Invité
Lun 9 Oct 2023 - 14:44
The start of a new chapter?
feat @"Maxime Lacroix"
“Il faut savoir oublier pour goûter la saveur du présent, de l'instant et de l'attente, mais la mémoire elle-même a besoin de l'oubli. Il faut oublier le passé récent pour retrouver le passé ancien.”
En dehors de son propre nom et du nom d'Azra, la cité qui l'avait vu naître, M.K ne se souvenait que de très peu de chose, finalement, de ce qu'était sa vie avant d'atterrir ici. Tant mieux ou tant pis, actuellement, il n'était guère en mesure de le dire. Quelques souvenirs lui revenaient parfois, lorsqu'il dormait - au cours d'un rêve, çà et là. Comme un flash, lorsqu'il était éveillé. Mais si peu de chose, en fin de compte, qu'il lui manquait encore un bon nombre de pièces au puzzle de sa vie, pour seulement espérer reconstituer de façon cohérente son histoire. Dissimulé entre deux rayons au cœur de cette immense bibliothèque, une pile de livres à la main, M.K ne pouvait réprimer quelques questions tout en s'affairant à ses petites affaires quotidiennes.
Ai-je vraiment envie de savoir qui je suis ? De savoir d'où je viens ? Ce qui donnait autrefois un sens à ma vie, si toutefois elle en avait bien un ? Suis-je réellement prêt à accepter tout ce qui a pu m'arriver dans le passé - le bon comme le mauvais ? (...)
Tant de questions et si peu de réponses qu'il valait sûrement mieux cesser de s'en poser ? D'autant plus que toutes ses réflexions, n'avaient strictement rien engendré de bon - hormis davantage de frustrations. Ces dernières s'étaient même soldées par une migraine épouvantable. Si bien, qu'il en eut tout à coup le vertige. Reposant alors les quelques livres qu'ils avaient encore en main - sur le chariot qui se trouvait là - il se laissait lentement tomber à terre. Bien loin du malaise, il avait néanmoins besoin de s'accorder une courte pause. Un petit moment, pour se remettre sur pied et chasser l'étourdissement qui l'avait affaiblie l'espace d'un instant. Juste le temps de rassembler ses idées ou de les chasser ?
Puis contre toute attente, il se mit à sourire bêtement en réalisant que parmi les quelques propositions d'emplois qu'on lui avait proposés lors de ses recherches, il avait finalement jeté son dévolu sur une bibliothèque. Un lieu empli d'histoire en tout genre alors que lui-même n'était pas fichu de se souvenir de la sienne ! Ironie ou jeu du sort, il n'aurait pas su le dire avec certitude.
PRETTYGIRL
Paul Atreides
▿ Ton univers : Dune
▿ Date de naissance : 01/01/2003
▿ Age : 21
▿ Métier : Anciennement Duc d'Arrakis, puis Empereur après avoir vaincu le champion de Shaddam IV. Sur cette île il fait un peu de tout, juste histoire de trouver ce qui lui correspondrait le mieux, pour un renouveau.
▿ Quartier : À Baker Street Avenue, dans un Duplex.
▿ Côté cœur : Célibataire, endurcit probablement un peu instable depuis quelque temps.
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Prescience
▿ Prana-bindu
▿ La Voix
Le seul endroit dans lequel il se sentait bien était la bibliothèque. Pour quelle raison ? Le calme certain. Et puis on ne risquait pas de croiser un méchant dans le coin, planquer derrière une étagère ou toute une pile de livres, si ? Après sa petite mésaventure dans l'université - et dieu seul sait qu'il en avait eu honte - il se rendit dans cette charmante bibliothèque. Parce qu'il avait besoin de voir autre chose que le visage de ses camarades de classe qui se demandaient ce qui ne tournait pas rond chez lui. Excellente question, n'est-ce pas ? Qu'est-ce qui n'allait pas chez lui ? Une mémoire inexistante. C'était le principal fond du problème. Et ses souvenirs commencèrent à vouloir se frayer un chemin, mais le gamin les bloquer. Comme s'il avait mis un mur dans sa propre tête. Bien évidemment, il ne le faisait pas exprès. Même si au plus profond de lui-même, il désirait juste rester ainsi, et continuer son petit bout de chemin dans le bonheur. Le bonheur de l'innocence, le bonheur de sourire à chaque étape de la journée. Il était juste heureux ainsi, et il ne désirait pas y changer quoi que ce soit. Naturellement qu'il ne le voulait pas. Il ne se souvenait de rien. Il ne se souvenait pas d'elle. Pourtant, il avait bien cette sensation de vide qui se formait au cœur de sa poitrine. Et que parfois, il finissait par faire des crises de panique. Il ne savait plus trop la raison pour laquelle ça le lui avait déclenché ça l'autre jour, et il préféra nettement en oublier cet épisode.
Alors son seul remède, son seul échappatoire ce sont ces livres. Ces rayons pleins d'histoires différentes. Mais sa plus grande fascination était sans conteste la mythologie. Et c'est ainsi, qu'en désirant se rendre dans l'un de ces rayons, tandis que son regard tristement bleuté se posa sur les couvertures des livres, passant de rayon en rayon, qu'il finit par croiser son chemin. Il continua quelques pas, puis il revint sur ces derniers. Tournant sa tête dans sa direction, il le vit là. Au sol. Venait-il de faire un malaise, ou comme lui, la dernière fois, une crise d'angoisse ? Ou faisait-il simplement sa pause ? Ou était-il un fainéant ? Qu'en savait-il réellement ? Hésitant légèrement, Maxime finit par se rapprocher de lui. Dans un premier temps avec une certaine méfiance. Il ne fallait pas oublier que c'était parfois un petit trouillard, et ce sur bien des points. C'était souvent son empathie qui prenait le dessus. Comme s'il n'avait guère d'instinct de survie. Ou plutôt que son cœur parlait bien plus aisément que sa tête.
« Hey ! Mhm... Est-ce que ça va ? » Demanda-t-il assez timidement dans un premier temps. Il ne savait pas trop sur qui il tombait après tout. Si ça se trouve il serait de ceux qui l'enverraient chier sur-le-champ. Tant que ce n'était pas une brute qui lui foutrait son poing dans la figure. Il pourrait s'en accommoder. Bien qu'il espérait plutôt tombait sur une personne sympathique. Ça ne ferait pas de mal, une fois de temps en temps, si ?
“Parce qu'un homme sans mémoire est un homme sans vie, un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir.”
M.K avait lu – une seule et unique fois – cette citation du général Ferdinand Foch, dans un livre d'Histoire de France, alors qu'il réorganisait les rayons de cette section. Jamais, ô grand jamais, il ne s'était imaginé que cette dernière viendrait le hanter à la moindre occasion. Aussi véridique soit-elle, tout particulièrement dans son cas, il aimerait néanmoins pouvoir s'en défaire de temps à autre. Il savait pertinemment que sa mémoire lui faisait défaut. Il n'avait pas besoin que son subconscient le lui rappelle constamment – et surtout pas dans ce moment de faiblesse inopinée. En même temps, songea-t-il bougon, si je m'y étais réellement attendu, je ne me serais pas lamentablement étalé au sol ! L'air un peu renfrogné à cette pensée, il ravala un juron alors qu'il essayait tant bien que mal de rassembler ses idées. Ce fut au même moment que quelques mots, tel un murmure dans le vent, lui parviennent.
- (...) ça va ?
Hésitant semble-t-il, le nouveau venu finit néanmoins par s'approcher un peu. Relevant la tête vers lui, M.K ne tarda pas à croiser son regard. Un regard qui, une fois passée la barrière de méfiance et de... Crainte ? N'était pas désagréable à côtoyer. Se félicitant alors pour être parvenu à taire le juron qui avait amèrement menacé de quitter sa bouche on ne peut plus tôt et ainsi avoir – peut-être – pu préserver une première « bonne impression » de sa personne aux yeux de ce garçon, l'honneur était comme qui dirait « sauf ».
- Des maux de têtes, rien de méchant.
Mentit-il en sentant le mal pulsé on ne peut plus sous son crâne. Puis, par conscience professionnelle ou simplement parce qu'il ne désirait pas couper court à la conversation aussi vite, il reprit :
- Vous cherchiez un livre en particulier ? Je peux sûrement vous aider ?
Jamais avant aujourd'hui, il n'avait imaginé que son emploi de rat de bibliothèque puisse lui être "utile" pour autre chose que des affaires de rat de bibliothèque. Bien sûr, là tout de suite, il n'était pas certain de ce qu'il faisait. Mais une part de lui n'avait pas envie qu'il s'en aille si vite, bien qu'il l'ait potentiellement effrayé avec sa tronche de six pieds de longs dû à son mal de crâne.
PRETTYGIRL
Dernière édition par M.K Azra le Mer 24 Avr 2024 - 19:39, édité 1 fois
Paul Atreides
▿ Ton univers : Dune
▿ Date de naissance : 01/01/2003
▿ Age : 21
▿ Métier : Anciennement Duc d'Arrakis, puis Empereur après avoir vaincu le champion de Shaddam IV. Sur cette île il fait un peu de tout, juste histoire de trouver ce qui lui correspondrait le mieux, pour un renouveau.
▿ Quartier : À Baker Street Avenue, dans un Duplex.
▿ Côté cœur : Célibataire, endurcit probablement un peu instable depuis quelque temps.
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Prescience
▿ Prana-bindu
▿ La Voix
Des maux de tête, ça le connaissait depuis un petit moment, mais il ne disait rien. L'infirmerie de l'université lui avait filé quelques petits cachets que Maxime s'était amusé à mettre dans une petite boîte. La fameuse boîte métallique qui ne le quitta plus jamais. Lui aussi, ça lui arrivait d'avoir un mal de tête sans jamais comprendre d'où cela pouvait bien provenir. De son subconscient qui essayait de lui faire passer un message. Qui lui demandait de laisser revenir ses souvenirs. Petit à petit ou tout d'un coup. Mais lui, il se renfrognait à l'idée que c'était juste causé par autre chose, que sa vie était banale, et que tout allait bien dans le meilleur des mondes. Ah quel insouciant ! Quelle innocence avait-il là !
« Oh... » Fit-il dans un premier temps tandis qu'il laissa tomber le sac sur le sol tout en s'agenouillant. Il ramena le sac sur ses genoux qu'il s'empressa d'ouvrir et en sortit une petite boîte, sa petite boîte qui ne le quitta plus jamais. Il l'ouvrit et la tendit à son nouvel interlocuteur. « Tiens, ça devrait pouvoir t'aider un peu. » Dit-il en lui offrant un joli petit sourire pour accompagner ses paroles. Qu'il était toujours souriant en quasi toute épreuve. Sauf quand il avait peur ou qu'on lui faisait du mal, il aurait plus tendance à se mettre à pleurer avec une facilité déconcertante.
Maxime ne savait pas trop quoi répondre sur le moment présent. Mais il gardait son sourire qui était devenu probablement un peu plus timide. Voir même que ses petites joues devenaient probablement un peu rosées. Il ne savait pas trop ce qui le mettait dans cet état, il fallait dire qu'il n'avait pas l'air de comprendre énormément de choses ces derniers temps. Alors comprendre la situation actuelle était un peu compliqué. « Non, ça va. J'allais me rendre dans le rayon de la mythologie. » Répondit-il instinctivement, car c'était toujours là-bas qu'il se rendait. Il observa un peu plus en détail le jeune homme face à lui, sans s'en rendre compte, le jeune mutant se pinça les lèvres entre elles. Il ne semblait pas l'avoir vu auparavant, si ? Ou alors, il n'y avait pas prêté attention car il n'avait pas pour habitude de parler à des personnes qui ne voulait guère de lui. Enfin ça c'était un truc qu'il se mettait en tête de lui-même.
Et maintenant ? Il devait faire quoi, ou dire quoi ? On ne pouvait pas dire qu'il était extrêmement doué. Certes il avait une très grande empathie, mais cela ne faisait pas de lui quelqu'un qui comprenait tout, et encore moins de savoir comment parler à des personnes. Ou alors, y avait autre chose chez ce jeune homme qui le mettait dans cet état de timidité profonde.
Comment ça, "avant aujourd'hui, il n'avait jamais imaginé que son emploi de rat de bibliothèque puisse lui être "utile" pour autre chose que des affaires de rat de bibliothèque. " ?! C'était quoi cette drôle de pensée ? Drôle et... un peu étrange aussi ? Si bien que cela sonna presque faux dans son esprit. En fait, quand on y pense, c'était peu de le dire. L'instant d'avant, il croulait sous le poids de son foutu mal de crâne et celui d'après, son esprit lui suggérait presque... Presque quoi, au juste ? Presque envie d'avoir avec lui une conversation tout autre que les livres ou ses méchants maux de tête ? Pourquoi ? S'étonna-t-il en réalisant la tournure que prenaient ses propres pensées. Ce garçon venait tout juste de pointer le bout de son nez. Ils avaient à peine échangé quelques mots. Qu'espérait-il ? À dire vrai, il n'était pas certain de trouver le moindre sens à cela. Pas la moindre explication. Mais était-ce si important finalement ? Probablement pas non. Sa migraine devait simplement être bien plus intense que ce qu'il avait imaginé et cette dernière le rendait tout bonnement chèvre pour divaguer ainsi. Ou alors, ce garçon avait réussi – dieu ne sait comment – à l'hypnotiser en deux ou en trois mouvements ? Oui. Ce devait sûrement être ça. Sinon, comment expliquer qu'il en soit presque venu à s'imaginer, même l'ombre d'un instant... Le courtiser ? Courtiser ? Reprit-il en son for intérieur, il fallait vraiment qu'il arrête de lire tout et n'importe quoi !
— Tiens, ça devrait pouvoir t'aider un peu.
Avait-il dit en lui tendant une petite boîte de métal. Il l'avait sorti du fond de son sac et avait pris soin de la lui ouvrir avant de la lui tendre. En y jetant un œil, M.K ne tarda pas à remarquer les petites pilules éparpillées en son sein. Mais le tendre sourire de son sauveur sembla davantage attirer son attention. Il n'aurait pas su l'expliquer, comment, ni même pourquoi, mais cela éveilla en lui un sentiment familier. Comme s'il avait déjà éprouvé ce type de confusion auparavant ? C'était d'autant plus frustrant d'en avoir conscience sans pour autant être capable de réellement s'en souvenir.
— Merci beaucoup.
S'empressa-t-il de dire, chassant de ce fait ses quelques interrogations. Joignant le geste à la parole, il attrapa l'un des cachets de la boîte et l'avala aussi sec. Pourquoi ne songeait-il jamais à garder sur lui une plaquette de ses propres médicaments ?!
— La mythologie, c'est carrément mon rayon !
Répondit-il aussitôt. En réaction, il sentit ses mains devenir moitre sous ses propos, car cela n'était pas nécessairement vrai... Mais comme évoqué on ne peut plus tôt, M.K avait la fâcheuse habitude de lire à peu près tout et n'importe quoi. Il ignorait si ce passe-temps durerait s'il en venait à retrouver sa mémoire, qui il était vraiment, mais en attendant, la lecture semblait être une seconde nature. Et, heureusement pour lui, avec cette nouvelle passion était venue l'acquisition d'une drôle de capacité : retenir tout un tas de choses inutiles.
Prenant appuis sur le dos de ses mains, il essaya de se donner une légère impulsion afin de pouvoir se relever. Le mouvement manqua cruellement de grâce et il n'était pas impossible qu'il ait tiré une horrible grimace ce faisant, mais il était finalement debout.
— On y va ?
En lui posant cette simple question, M.K espéra tout à coup ne pas se montrer trop hâtif ou, pire, trop insistant ?
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