(terminé) A little... Or a big surprise ? [Ft. Manon]
Paul Atreides
▿ Ton univers : Dune
▿ Date de naissance : 01/01/2003
▿ Age : 21
▿ Métier : Anciennement Duc d'Arrakis, puis Empereur après avoir vaincu le champion de Shaddam IV. Sur cette île il fait un peu de tout, juste histoire de trouver ce qui lui correspondrait le mieux, pour un renouveau.
▿ Quartier : À Baker Street Avenue, dans un Duplex.
▿ Côté cœur : Célibataire, endurcit probablement un peu instable depuis quelque temps.
Petit discret, mais pas moins un petit bout de chou sympathique, Maxime avait tout naturellement eu vent de l'histoire de Manon. Disparition ou kidnapping, il ne saurait plus réellement dire le terme qui fût utilisé à ce moment-là. Il ne saurait dire non plus la raison pour laquelle - avec exactitude - cela l'avait touché. Mais d'une manière ou d'une autre, ça semblait l'affecter quelque peu. Par conséquent, lorsqu'elle fut retrouvée - ou libérée ou bien avait-elle fui ? - Maxime avait jugé bon d'organiser avec qui le voulait bien, une sorte de petite collecte. Il avait l'intention d'acheter plein de bonnes choses et de les rapporter à cette étudiante dont il ne connaissait pourtant rien, mais qu'il voulait tout de même lui rendre, potentiellement, un petit sourire. Même aussi minime soit-il. Cela serait une belle petite victoire, même si dans le fond, il ne désirait rien en retour. Juste lui donner quelque chose, et la laisser tranquille. Comme s'il voulait juste lui montrer que des personnes pouvaient être susceptibles de penser à elle, et de compatir. Tout du moins, l'étaient-ils réellement ou n'était-ce qu'un faux-semblant ? La seule certitude, c'est que Maxime ne mentait pas. Lui l'était et c'est tout ce qui comptait, n'est-ce pas ? C'était aussi la principale raison pour laquelle ce serait lui et non un autre étudiant qui irait la voir. Dans le doute.
Un ou deux petits jours plus tard, Maxime se retrouva avec une petite boîte - ou plutôt moyenne, assez large en tout cas pour la maintenir à deux mains - se rendant à sa prochaine destination. Inutile de faire un quelconque détour. Il ne connaissait pas vraiment cet institut, même de nom, ça ne lui disait trop rien. Il savait juste qu'elle se trouvait dans ce bâtiment. Amplement suffisant donc. Pas besoin de plus. Toquant à la porte, Maxime attendit quelques instants avant qu'on daigne à lui ouvrir cette dernière. Se présentant comme étant un étudiant à l'université et qu'il venait voir Manon afin de lui déposer cette boîte contenant tout un tas de bonnes de petites choses. Tout du moins, l'espérait-il. On le laissa alors entrer, et il se retrouva à vagabonder dans les couloirs de cet institut. Rien de cet endroit ne semblait lui rappeler quoi que ce soit. C'était avancer un peu à l'aveugle. Il ne savait pas trop où chercher. Où se rendre. Et rien n'aida sa mémoire. Elle avait été jadis un peu bancale, mais dans ce monde ce fut bien pire encore. Comme s'il avait été vidé. Ou qu'on lui avait changé de cerveau entre-temps ?
Il continua à avancer encore un peu, mais il n'osa pas trop s’aventurer, pas trop loin. Il ne connaissait ni l'endroit, ni les personnes qui étaient à l'intérieur. Enfin ça, c'était ce qu'il croyait. Et d'une petite voix, car il se sentait un peu seul et un peu perdu également, il demanda : « Y a quelqu'un ? »
He was warrior and mystic, ogre and saint, the fox and the innocent, chivalrous, truthless, less than a god, more than a man.
Dernière édition par Maxime Lacroix le Mer 22 Mai - 11:28, édité 1 fois
Petruccio Auditore
▿ Ton univers : Assassin's Creed II
▿ Date de naissance : 12/03/2003
▿ Age : 21
▿ Métier : Étudiant en littérature en distanciel et membre de la Guilde des Voleurs (de manière non officielle évidemment).
▿ Quartier : Un studio étudiant à Raccoon Square, rien de bien folichon mais c'est suffisant pour une personne.
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Eurydie.
▿ Avatar : Harry Gilby.
▿ Copyright : Heidi-lx (avatar).
▿ Disponibilités rp : Dispo.
▿ Autre(s) compte(s) : Revan.
▿ Messages : 217
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▿ Date d'inscription : 21/10/2022
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Jeu 24 Aoû - 11:16
♛ A little... or a big surprise ?
Crying does not indicate that you are weak. Since birth, it has always been a sign that you are alive.
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Depuis qu’elle était rentrée, Manon n’avait pas quitté l’Institut. En fait, elle passait même le plus clair de son temps dans sa chambre, la porte verrouillée, recroquevillée dans un coin de la pierre à tenir ses genoux comme s’ils risquaient de lui échapper. Parfois elle les sentait encore, ces liquides qu’Osborn avait introduit dans son corps, même si elle avait conscience que ce n’était pas rationnel. Elle les sentait, comme s’ils étaient à contre-courant et qu’ils lui brûlaient les veines. Tout ça, c’est dans ma tête, se répéta-t-elle sans cesse en prenant de grandes inspirations, comme Charles lui avait appris. Parfois, ça suffisait à la calmer, et parfois, cela ne faisait que grandir sa colère contre les Osborn. Contre les humains. Contre tout ce qui se trouvait à l’extérieur.
Elle ignorait ce qu’on pouvait bien penser d’elle, à la faculté.
Ils pouvaient bien laisser courir les rumeurs qu’ils voulaient, Manon s’en moquait. Ça ne la concernait plus, à présent. Les études, la vie à l’université, les rencontres, comme si elle n’était qu’une jeune fille ordinaire... c’était ridicule. Même son Instagram était resté à l’abandon depuis son enlèvement.
Ça n’avait plus aucun sens.
Elle les détestait tous.
Écrasant une larme chaude sur sa joue, Manon se releva et quitta la bibliothèque. Elle était de toute façon incapable de se concentrer sur sa lecture et ce silence paisible l’énervait. Il fallait qu’elle... prenne l’air... quelque chose.
« Il y a quelqu’un ? »
Cette voix confuse. Un garçon perdu. Manon chercha à l’ignorer, sa familiarité la dérangeait. Cependant, au moment de se retourner, elle l’aperçut vers la porte.
C’est impossible qu’il soit là.
Il était grand, il n’avait plus aucun trait mutant sur le visage, mais Manon ne pouvait pas le confondre avec qui que ce soit. Peu importe la forme qu’il prendrait, elle le reconnaîtrait toujours ! Elle resta là un instant, figée sur place comme si tout s’était arrêté. Il fallait qu’elle comprenne, qu’elle réalise... C’est bien lui ? Sur le pas de la bibliothèque ? Elle approcha prudemment, lentement, incapable de prononcer le moindre mot ou même de détourner son regard de lui. Elle le fixait comme s’il était un mirage, comme si en un instant il pouvait s’évaporer comme un rêve.
« Maxime... ? » murmura-t-elle sans voix avant de l’entourer de ses bras et de le serrer contre elle aussi fort qu’elle le pouvait.
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▿ Côté cœur : Célibataire, endurcit probablement un peu instable depuis quelque temps.
Un long couloir ? Ou était-ce juste lui qui avait cette drôle d'impression ? Des tas de portes. Donnant sur des pièces dont il n'en voyait pas l'intérieur. Elles étaient fermées et cela ne lui venait guère à l'esprit de tenter de les ouvrir pour vérifier s'il y avait quelqu'un derrière ces portes. De toute façon, ils l'auraient entendu si quelqu'un était présent, non ? Marchant avec une certaine prudence, comme si un monstre pourrait surgir de nulle part. Peur irrationnelle d'un gamin. Il n'en était plus un cela dit. Mais continuant à essayer de trouver une personne, n'importe qui, ou même directement en tombant sur Manon, celle pour qui il était venu, peu importe, juste quelqu'un, car là il avait l'impression d'être seul dans ce grand bâtiment, et il n'était pas très serein.
Pourtant, il finit par croiser le regard d'une personne. Celle qu'il recherchait. Sortant d'une bibliothèque d'après ce qu'il avait pu apercevoir. Et lui aussi, instinctivement, il avait cessé de marcher, se figeant à son tour sur place. Pourquoi le fixait-elle ainsi ? Peut-être n'aimait-elle pas sa présence en ces lieux ? Oui, c'était la seule et unique chose qui lui venait en tête. Ce n'était donc pas une question d'avoir peur d'elle, mais plutôt de ne pas vouloir être une personne qui la dérangerait. Puis elle s'approcha de lui, mais lui, il resta sur place, comme s'il n'osait pas trop faire le moindre mouvement. Un peu spéciale la rencontre. Et elle le fixa toujours aussi intensément. Il ne comprenait pas trop, mais il n'en ressentait pas une peur pour autant. Et contre toute attente, elle prononça son prénom. Comment savait-elle ça ? Il était presque persuadé qu'ils ne s'étaient jamais vus, ni même croisés à l'université. Pourtant ça aurait pu, ils étaient tous deux étudiants, mais non, il s'en serait souvenu tout de même.
« Je... » Il n'eut guère le temps de dire quoi ce soit de plus, qu'elle le prit dans ses bras. Il faillit en perdre sa malheureuse petite boîte. Il ne comprenait vraiment pas ce qui était en train de se passer. Mais il ne se voyait pas non plus la repousser. Ce n'était pas trop son genre, peut-être avait-elle juste besoin d'un câlin de quelqu'un ? Qu'en savait-il réellement ? Pourtant, il ne put s'empêcher de lui poser la question. Parce que ça le rendait curieux. « Je suis désolé... Mais on se connaît ? » Bien sûr qu'ils se connaissaient, mais lui ne s'en rappelait hélas pas. Bien sûr qu'il avait toujours eu cette drôle d'impression, de sensation de vide en lui sans jamais pouvoir l'exprimer réellement, sans jamais pouvoir comprendre pour quelle raison.
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Lun 23 Oct - 16:45
♛ A little... or a big surprise ?
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Elle n’aurait pas pu le confondre avec un autre, c’était tout simplement impossible. Manon le serra fort contre elle, ressentant toutes ces sensations familières, jusqu’à même son odeur. C’était lui, c’était Maxime, malgré les années qui avaient passé. Sur le coup, elle ne réalisa pas qu’il ne rendait pas son étreinte, elle se cramponnait à lui comme si à n’importe quel moment une force pouvait venir le tirer hors de son atteinte et le fondre dans les ténèbres encore une fois.
C’était cependant sa voix qui venait la réveiller.
On se connaît ?
Manon se figea, incapable de comprendre ces mots. Ils résonnaient dans sa tête, comme un écho sans fin.
Finalement, elle se détacha de lui, les bras encore figés dans leur position. Ses yeux noirs le fixèrent. Son sang s’arrêta même de circuler.
« Maxime... »
Elle secoua lentement la tête, refusant d’y croire.
« Mais... c’est moi... »
Sa voix se brisa légèrement sans qu’elle semble s’en rendre compte. Tout son attention était sur lui. Sur le regard qu’il posait sur elle, comme si elle n’était qu’une... inconnue...
« C’est moi, Maxime. Tu... Tu ne me reconnais pas ? »
Ce n’était pas la première fois qu’ils perdaient la mémoire, c’était quelque chose de très familier, mais ça n’était encore jamais arrivé qu’elle ait des souvenirs qu’il n’ait pas. Peut-être qu’elle devait prendre du recul, réfléchir. Ne pas agir comme une folle.
Mais elle ne pouvait pas empêcher son cœur de se briser et de le sentir saigner.
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Perturbé serait le terme le plus exacte dans ce genre de situation. Il était soudainement gêné, perturbé, et il ne savait même pas comment réagir. Tout ce qu'il avait voulu faire, c'était de venir la voir, de lui offrir une boîte avec tout plein de bonnes choses à grignoter, par exemple, et repartir sans rien demander en retour. Ou un truc dans ce genre-là. Quoi qu'il s'était probablement imaginé converser avec elle, et être l'oreille attentive, ou bien être une épaule réconfortante.
Puis soudainement, il avait prononcé ces mots. Parce que ça le titillait un peu, et dorénavant ils étaient deux comme figés dans la glace. Il ne savait même pas encore comment il réussissait à maintenir cette boîte. Elle aurait pu lui échapper plus d'une fois. La première fois lorsqu'elle l'avait pris dans ses bras, la seconde fois, lorsqu'elle avait prononcé son prénom, et cette fois-ci, où elle l'observa, comme si elle était sous le choc, à répéter son prénom. Il était perdu. Secouant faiblement la tête, il essaya un peu de se dégager. Puis ce fut à sa dernière question, où c'était trop pour lui. Ça le rendait plus nerveux qu'autre chose. Alors, il finit par se reculer d'un ou deux pas, et il secoua davantage la tête.
« Non ! Je ne te connais pas ! » Répondit-il sur un ton presque comme s'il était affolé. Il n'avait pas peur d'elle. Il ne la comprenait juste pas. Il ne comprenait pas ses mots. Il ne comprenait pas ce qu'elle était en train de lui dire. Il n'avait littéralement aucun souvenir d'elle, aucun qui pourrait refaire surface, là tout de suite.
Il ne savait même plus ce qu'il était censé faire. Déposer la boîte sur le sol et fuir ? Ou lui tendre la boîte et essayer de comprendre quelque chose qui semblait le dépasser totalement. Il finit par essayer de se ressaisir, comme s'il tentait de simplement comprendre autre chose que ce dont il s'agissait réellement. « Tu dois sûrement me confondre avec quelqu’un d'autre. Je suis désolé... » Il ne voyait que ce genre de possibilité. Comment aurait-il pu penser à autre chose dans sa situation, après tout ?
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Mar 16 Jan - 17:03
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Elle l’avait vu reculer, comme s’il voulait mettre une distance entre eux. Elle avait croisé son regard. Confus. Perdu. Il n’y a rien dans ses yeux qui ressemble à l’expression que les jumeaux partageaient quand ils se regardaient. Et elle restait là, paralysée, incapable d’accepter cette vérité qui s’imposait à elle.
« Tu dois sûrement me confondre avec quelqu’un d’autre. Je suis désolé... »
« Désolé... » répéta-t-elle comme si elle perdait le souffle. Un autre bruit s’échappait de sa gorge, comme si elle déglutissait quelque chose et qu’elle ne s’en rendait presque pas compte.
À quoi est-ce que ça rimait, de toute façon ? C’était ridicule. Toutes ces années à le chercher, à se nourrir d’espoir, tout ça pour ça ? Le retrouver face à elle par hasard, et lire dans ses yeux qu’il n’avait pas la moindre de qui elle était. Il ne l’avait jamais cherchée... Il vivait heureux... Insouciant et innocent... Elle avait cru mourir de son absence, et il avait vécu une belle vie.
Manon ne pouvait plus réprimé le rire amer qui passa ses lèvres.
Ridicule et risible ! Évidemment que ça devait arriver ! Évidemment que c’était comme ça que les choses pouvaient se passer !
« Tu n’as toujours été qu’un lâche... Désolé, qu’il me dit. Désolé. » Son regard se posa maintenant sur ce qu’il tenait entre ses mains, cette petite boite, un cadeau... Manon le fixait comme si c’était la chose la plus répugnante qu’elle avait pu voir dans sa voir. « J’en veux pas, » ajouta-t-elle sèchement, claquant sa langue entre ses dents. « Garde-le et dégage. Allez, dégage ! »
Ses lèvres tremblaient. En fait, tout son corps tremblait, et elle se sentait sur un fil. Le moindre faux pas et elle tomberait dans un vide infini d’où elle ne pourra plus jamais ressortir. Il fallait qu’elle retrouve son calme, qu’elle essaie les méthodes de méditation du professeur, qu’elle retrouve la sécurité de sa chambre... mais sa colère explosive l’en empêchait. Elle aimait Maxime, et maintenant, elle le haïssait comme personne !
Avec les maigres forces qui lui restaient, la jeune fille se saisit soudainement de la lampe d’appoint et la jeta aux pieds de Maxime. Elle éclata en mille morceaux dans un fracas, des bouts de verre et de céramique retombant sur tout le parquet.
« DÉGAGE, JE TE DIS ! Je ne veux plus jamais te revoir !! »
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Il ne comprenait pas grand-chose. Comment aurait-il pu ? Pour lui, tout lui paraissait normal, il était venu la voir dans le but de lui ramener un petit présent en toute innocence, en toute insouciance, sans jamais se douter un seul instant à qui il ferait face. Que cette personne était de son propre sang. Il suffisait de le voir, de lui parler pour comprendre qu'il était totalement à côté de la plaque. Parfois, il avait même l'impression d'être né dans cette ville. Ce qui était parfaitement impossible. Mais venir dans un tel monde sans aucun souvenir, c'était tout comme pour lui. Il n'y était pour rien, mais il ne pouvait rien y faire car il ne s'en rendait même pas compte. La seule certitude en cet instant, c'est qu'elle semblait aller très mal. À cause de lui ? De sa présence ? De ses propos ? Tout ça à la fois probablement. Et le pire dans tout ça ? C'est qu'il ne pouvait rien y faire.
Elle passa soudainement au rire, un rire qu'il n'aimait absolument pas. Ni même ce qu'il voyait en train de se passer. Comme si elle devenait amère, méchante. Il se raidit instantanément, comme s'il ressentait une légère peur. Il ne saurait trop le dire actuellement, mais il n'aimait pas du tout la tournure que ça prenait. Puis elle lui balança que ce n'était qu'un lâche. « Je ne comprends pas... » Dit-il faiblement. En bégayant même. Il sursauta tout d'un coup, et ne pût s'empêcher de faire un pas en arrière. Elle ne voulait pas de son présent, elle ne voulait pas de sa présence, et il ne comprenait toujours rien. Elle semblait pourtant ravie au départ, et là elle était devenue mauvaise.
« Mais... je... » Il ne termina pas. Pour dire quoi ? Il n'en aurait même pas eu le temps qu'il se retrouva à sursauter une nouvelle fois face à son geste, face à cette lampe qui se brisa à ses pieds et qui le fit reculer bien davantage encore. Ses doigts se crispèrent sur cette boîte qu'il tenait encore entre ses mains. Il ne savait même pas pour quelle raison il ne l'avait pas lâché. Mais tout ce dont il se rappelerait, c'est qu'il s'était rapidement retourné et qu'il avait juste courut en direction de la sortie. Il ne chercha même pas à comprendre, et surtout il n'avait guère cette envie de se retrouver avec des objets qu'on lui balancerait à la tronche. Même lorsqu'il fût à l'extérieur, il continua de courir, sa pauvre boîte toujours dans ses mains, qu'il serra si fort, qu'elle devenait tout abîmée. Il ne saurait dire aussi s'il avait pleuré comme un bébé par la peur et l'incompréhension, mais sa vue s'était troublée.