En arrivant dans ce monde, Clara avait son livre d'histoire et la feuille qui à aider à la rencontre de ses parents.
Lun 19 Oct - 3:25
Invité
Jeu 22 Oct - 20:13
Le Docteur était heureux. Après un temps interminable à apprendre à se débrouiller seul dans ce monde, il avait découvert qu'Amy était là. Sa bonne humeur en était grandement ravivée depuis. Perdre Amy avait été très difficile pour lui. Toutes les pertes étaient difficiles, mais pour sa onzième incarnation, la perte d'Amy avait été la plus dure pour le Docteur. Il n'avait jamais vraiment eu l'impression d'avoir perdu Clara, puisqu'elle avait continué à voyager avec son incarnation suivante (du moins, il l'avait espéré, au moment de se régénérer) et même s'il avait eu un mal fou à dire adieu à River, il s'était préparé à la perdre, tellement de fois, qu'il ne savait plus si c'était difficile parce que la perdre lui semblait insurmontable ou si c'était de lui avoir trop dit adieu qui rendait chaque fois plus difficile... Non, c'était sans doute un peu des deux, parce que même si le Docteur avait du mal à avouer ses sentiments, sa femme avait irrémédiablement marqué ses deux cœurs au fer rouge. Il était juste, peut-être un peu trop comme elle, à espérer, toujours, que la dernière fois n'était pas vraiment la dernière. Dire au revoir, comme s'il allait la revoir. C'était ce qui rendait la chose plus facile, en tout cas. Et puis, une partie de lui ne pouvait pas oublier qu'il n'avait jamais pu la conduire à Darillium, signant l'assurance que son nouveau lui l'avait rencontré. Que son nouveau lui avait été celui qui avait dû la conduire à leur dernière aventure. En bon lâche qu'il était, il était heureux de ne pas avoir été le dernier à lui dire au revoir... Tout comme à Clara. Parce que les humains étaient mortels et qu'elle avait fini par le quitter aussi, comme tous les autres avant elle.
C'est ainsi que plein de bonne humeur, le Docteur avait commencé son cours avec entrain et passion. Debout sur la scène, alternant entre petits bonds de droite à gauche et gribouillages au tableau, il était pleinement lui, enseignant à des étudiants buvant ses paroles tout son savoir acquis au fil des siècles. Trop tôt à son goût, l'heure de libérer ses absorbeurs de savoir arriva et il salua ses élèves avant de rejoindre son bureau, se perdant dans ses pensées. Depuis qu'il avait revu Amy, il espérait revoir Clara et peut-être même qu'il pourrait se prêter à espérer retrouver River... Quoi qu'il en soit, revoir Clara était accessible. Il le savait. Il lui fallait juste trouver le bon moment pour se présenter à elle.
Coupant ses pensées, une voix des plus familière lui annonça que ses questionnements étaient inutiles. Elle l'avait retrouvé, elle, sa fille impossible. « CLARAAAAA ! », s'exclama-t-il, avec joie, en se levant. Il voulait courir vers elle et l'enlacer, mais il ne savait plus tellement s'il en avait le droit. « Je ne cesse jamais de courir. Je vais juste... moins loin maintenant... »
En arrivant dans ce monde, Clara avait son livre d'histoire et la feuille qui à aider à la rencontre de ses parents.
Mer 28 Oct - 1:59
Invité
Ven 30 Oct - 22:43
Ce monde qui était désormais le leur était comme un piège étrange et le Docteur devait bien l'avouer, il n'avait aucune idée de comment s'en aller. Sans tournevis sonique, sans TARDIS, il était coincé et même si l'idée de fabriquer un nouveau tournevis l'avait effleuré plus d'une fois, il n'avait pas encore trouvé tous les composants nécessaires et hésitait un peu. Le dernier tournevis qu'il avait eu entre les mains était son préféré et jamais il ne pourrait le refaire à l'identique. Stupide vieux Docteur sentimental. Il en avait conscience. Son incarnation avec le plus jeune visage était sans doute la version la plus vieillotte qui soit sur le sujet. Aimant les câlins et ayant un mal fou à ne pas penser au passé.
Quoi qu'il en soit, il avait essayé, de quitter la ville, d'aller au-delà des limites, mais il était lui-même une personne limité désormais et rien de ce qu'il avait pu faire n'avait jamais pu lui faire franchir la barrière de l'infini de cette ville sans fin. « On peut aller très loin, bien sûr, mais ça n'est jamais très loin. » Typique antinomie du Seigneur du Temps, pour une antinomie elle-même : courir jusqu'à l'infini pour n'aller nul part ailleurs qu'ici. Piège parfait outre mesure.
S'approchant de lui, la brune le prit dans ses bras et il lui rendit son câlin avec force. Bon vieux Docteur sentimental retrouvant sa fille impossible. « Vous m'avez manqué aussi, Clara », assura-t-il, frottant son dos dans leur étreinte. Il sourit tristement à la brune, alors qu'elle l'accusait de ne pas avoir voulu les revoir. Bien sûr que si. Que n'aurait-il pas donné pour un monde où il pourrait retrouver Amy, Rory, Clara et tant d'autres gens de son passé. Un monde paradisiaque selon les propos des humains. « En fait, je ne pensais pas pouvoir espérer vous trouver ici », avoua le Docteur. « Je pensais que ce monde prison était mon autre vie... L'endroit où vous pensez, vous humains, que vous allez après votre mort... » Parce qu'il se souvenait de sa mort, de ses adieux à Clara, de sa demande de ne pas abandonner son futur lui. « Je pensais que j'étais mort et que vous étiez en vie, ailleurs. Pas que nous étions tous coincés ici pour une étrange raison. »
Il la regarda, de haut en bas, l'esprit bouillonnant des mille théories qu'il avait pu élaborer depuis son arrivée ici et depuis qu'il avait retrouvé Amy. « Êtes-vous morte ou vivante, Clara ? » Il sourit de nouveau, amusé. « Clara Oswald, la fille impossible qui meurt encore et encore, mais revient toujours. Non, bien sûr que non, vous n'êtes pas morte ! » Il ne pouvait pas le croire. Pas sa Clara. L'excitation grimpait de nouveau en lui à mesure que les liens se faisaient dans son esprit, n'amenant que plus d'hypothèses. « Ceci donne une toute autre dimension à cette aventure ! » Et déjà, il se frottait les mains, sautillant sur place, désireux de courir à travers la ville pour trouver des réponses. Voilà ce qu'il lui avait manqué, pendant tout ce temps : des compagnons de voyage. Des gens à impressionner. Des gens qui le faisait vivre et pas se complaire dans ses souvenirs douloureux.