Lorsque tout semble perdu, l'espoir renaît de ses cendres.
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Sujet: Lorsque tout semble perdu, l'espoir renaît de ses cendres. Sam 26 Nov 2022 - 23:16
Lorsque tout semble perdu, l'espoir renaît de ses cendres.
« Même quand on l'a perdu, l'amour qu'on a connu vous laisse un goût de miel. L'amour, c'est éternel ! » - Edith Piaf
2022, soirée, Frutti Music Bar
Il est un moment dans la vie où l’éternité n’est plus désir mais une fatalité, où la survie devient lassante et lancinante, où l’amour et la famille deviennent le centre de notre univers. J’ai personnellement toujours été très tourné et proche de ma famille, vouant corps, cœur et âme aux miens et à mes proches. Mon cœur a plusieurs fois été transpercés – que cela soit par les dagues en argent de mon frère ou par les trahisons de mes amantes. Mais une femme, une seule et une unique personne, a transpercé mon cœur par sa disparition et son départ. La souffrance ressentie fut telle que l’envie de moi-même m’arracher mon propre cœur a été songée et envisagée. Je ne suis resté que parce que mon frère me l’a demandé et que je me suis éternellement juré d’être à ses côtés jusqu’à notre mort.
La mort de nos deux êtres arriva finalement et je me sentais honoré d’avoir eu cette vie à ses côtés, d’avoir eu cette vie tout simplement. Elle avait été longue, elle avait était dure, elle avait été salvatrice. Mais notre mort fut le signe d’une nouvelle vie, loin des nôtres. Klaus et moi-même étions ensemble à nouveau pour cette nouvelle épreuve et à nouveau je me suis senti honoré d’être à ses côtés. Mais le désir de retrouver le reste de notre famille et de mes proches a toujours été un besoin insatiable que je n’ai pas réussi à refreiner pendant ces trois dernières années.
Fort heureusement, j’ai réussi à trouver un certain apaisement dans ce refuge qui a toujours été le mien, la musique – et plus précisément le piano. La musique est mon art de prédilection comme Klaus a la peinture. Pour le bien-être de mon esprit tourmenté, j’avais réussi à trouver un bar dont la réputation n’était plus à faire qui possédait une scène pour se produire sans le moindre jugement. M’y produire dans un but d’exposition n’était pas mon objectif mais je recherchais plutôt à extérioriser le mal-être qui me rongeais de l’intérieur et que je n’arrivais pas à exprimer avec des mots.
Ce soir, ou peut-être était-ce déjà la nuit, je jouais sur scène quelques morceaux sur le piano mis à disposition par l’établissement. J’avais même pris le temps, il n’y a pas si longtemps de l’accorder à nouveau afin qu’il donne une note plus juste chaque fois que mes doigts glisseraient sur les touches blanches. Certaines personnes se hasardaient à pousser la chansonnette mais je ne faisais pas partie de cette catégorie de personnes, me contentant le plus souvent de me laisser porter par les notes et les ambiances du moment. Mon verre de whisky posé sur le dessus du piano attendait patiemment que je termine pour cinquième ou sixième morceau pour être savouré. Le barman avait tout de même pris soin de placer un sous-verre afin de protéger le bois de l’instrument de la condensation se trouvant sur le verre.
Les notes et les sons qui s’exprimaient au travers de mes mouvements de mains m’emportaient alors dans une douce frénésie de mélodie à la fois mélancoliques et passionnées. Fermant les yeux, je me laissais happer par tout ce tumulte d’émotions. Ne les rouvrant que lorsque le morceau fut terminé, j’entendis les quelques attentifs qui m’avaient écouté lentement m’applaudir alors que je me levais en attrapant mon verre et le sous-verre correspondant pour me rendre au niveau du bar où était ma place de prédilection lorsque je n’étais pas derrière mon piano. Plongeant mon regard dans le vide ambré du contenu de mon verre, j'occulte peu à peu le monde qui m'entoure, pourtant une présence devrait me faire relever la tête mais je ne la vois pas encore...
Cette nouvelle chance a la vie, notre jeune femme y mordait a pleine dent. Puisqu’elle pouvait être elle-même, sans aucun jugement de ses paires. Elle n’était plus vue comme un monstre, ou une meurtrière, puisqu’elle était de nouveau humaine. Elle n’avait plus aucun don relié au vampire ou encore a la louve, qui lui manquait souvent, comme si sa vie avait été remise à zéro. Que rien ne lui était réellement arrivé. Elle devait se l’avouer, au départ lorsqu’elle s’était retrouvée ici, elle avait cru avoir rêvé à toute cette vie mystique. Mais il y avait bien plus que cela, sa vie n’avait peut-être pas été parfaite, par contre beaucoup de rencontre avait été une véritable chance. Les Mikaelson en faisaient partie, et ce même si depuis sa rencontre avec Klaus, sa vie avait pris une tournure qu’elle n’aurait jamais cru. Comme devenir mère, trouver l’amour éternel, marier un homme auquel elle avait été promise à sa naissance, pour le perdre si rapidement après leur union. Mais il y avait une personne qui avait toujours détenu son cœur, et ce, depuis qu’il avait pris si bien soin d’elle, lors de sa grossesse peu ordinaire. Elle était la première femme au monde à donner vie à une tribride, sa petite Hope.
Et puisque ce soir, elle n’avait pas à travailler au Fangtasia, et que pour une fois, elle ne voulait guère passer sa soirée là-bas. Notre jeune femme avait décidé d’aller dans un endroit qui était tout aussi intrigant que le club ou elle travaillait. Elle avait envie de musique calme pour une fois, et d’une ambiance différente. Quelque chose qu’elle avait toujours apprécié, et peut-être qu’ainsi elle pourrait se changer les idées. Puisque passer du temps avec un vampire redevenu humain, tout comme elle, lui rappelait bien trop l’homme qui l’avait trahi. Bon, il avait eu la mémoire effacer, mais cela n’était qu’un détail aux yeux de notre louve. Elle avait tout autant été blessée par ce manque d’action et de réaction de sa part, lors de sa mort imminente. Donc, enfilant une robe d’été légère, puisque l’endroit ou elle allait était tout près de la plage, elle sourit a son reflet dans le miroir, avant de sortir de sa demeure et de marcher jusqu’au lieu qu’elle avait choisi pour passer un peu de bon temps.
En y arrivant, elle put entendre du piano, qui lui rappeler justement celui qu’elle tentait bien que mal d’oublier en cette soirée. Elle n’était pas allée au Fangtasia, justement pour ne pas se retrouver avec un vampire, et ainsi se changer les idées. Mais la voilà, qui détourne le regard pour regarder qui joue aussi magnifiquement de l’instrument sur la petite scène. Elle aurait peut-être surpris de qui elle y aperçut, mais en même temps, elle connaissait bien comment il jouait de cet instrument. Ce n’était pas la première fois qu’elle l’entendait en jouer et comme toujours elle en était fasciner. Devrait-elle rembourser chemin et retourner chez elle ? Normalement, lorsque l’on se retrouve dans ce genre de situation, fuir était la seule option valable qui nous passe par la tête. Mais pour elle, ce n’est pas une option. Elle n’allait pas pouvoir le fuir pour toujours. En plus, il y avait de fortes chances qu’il ne se souvienne même plus d’elle comme ce fameux jour-là. Alors à quoi bon fuir ? Cela ne lui servait à rien du tout. Et en plus, elle n’était guère quelqu’un qui fuit devant ce genre de situation. Il valait mieux affronter cette souffrance maintenant que plus tard.
Donc elle prit son courage à deux mains, et se dirigea vers le bar, ou il venait de prendre place, ayant terminé sa mélodie, si magnifique. Devait-elle aller le voir ou juste attendre qu’il la remarque ? Hm, elle préférait de loin la deuxième option, ainsi, elle allait pouvoir vérifier si sa mémoire était de retour ou pas. Donc elle prit place au bar, tout près de lui, se mordillant un peu la lèvre inférieure, elle tourna son regard vers le barman qui était là, avant de simplement dire.
Sujet: Re: Lorsque tout semble perdu, l'espoir renaît de ses cendres. Dim 25 Déc 2022 - 20:43
Lorsque tout semble perdu, l'espoir renaît de ses cendres.
« Même quand on l'a perdu, l'amour qu'on a connu vous laisse un goût de miel. L'amour, c'est éternel ! » - Edith Piaf
2022, soirée, Frutti Music Bar
Il m’arrive d’être las de cette ville, de cet univers qui me semble par moment si familier et par moment si étranger. Entre les hallucinations qui me laisse croire que j’ai retrouvé une personne de mon entourage passé, la déception de finalement tomber sur une personne qui lui ressemble ou tout simplement réaliser qu’il s’agissait simplement de mon esprit qui me jouait un tour. Il y avait également les rares moments où d’autres personnes inconnues de ma propre existence qui étaient plus chanceux que moi lorsqu’ils retrouvaient en pleine rue des proches. Effusion de joie, pleurs, cris, embrassades… tant de sentiments que je désespérais de retrouver un jour. Et pourtant dans mon malheur solitaire, je n’étais pas seul à être arrivé ici. Par rapport à d’autres qui s’étaient retrouvés isolés, j’avais eu la chance, le prestige et l’honneur d’être accompagné de mon frère. Celui que j’ai toujours soutenu contre vents et marées, celui qui a su me briser autant que m’aimer, pour toujours et à jamais, mon frère Klaus.
Ce soir, Klaus n’était pas à mes côtés parce qu’il existe des moments où l’on ne doit pas rester ensemble pour ne pas finir par mettre à feu et à sang l’entièreté de la ville ou dans le cas présent notre relation étant donné la perte de nos capacités surnaturelles. C’était dans un besoin de me retrouver dans ma bulle musicale que j’avais alors emprunté la route du bar. Une fois mes doigts posés sur les touches blanches et noires du piano, je m’étais laissé porter par la symphonie des sons qui se mêlaient à mon humeur lancinante. Afin de ne pas imposer ma mélancolie à un trop grand nombre des clients du bar ce soir et dans une retenue maîtrisée, je m’éclipsais de la scène pour rejoindre le bar et terminer mon verre.
Occultant toute présence autour de moi, je ne pus ignorer qu’une personne s’installer à côté de moi. Même humain, j’avais toujours cette sensation de présence lorsqu’une personne s’approche de près. Ce ne fut que lorsque la voix de ladite personne se fit entendre que je relevais les yeux. Tout d’abord devant moi, parce que je craignais d’être à nouveau épris d’hallucinations quelconque mais que celle-ci serait bien plus douloureuse à digérer. Cette voix, je l’aurais reconnue entre des milliers de timbres, entre des milliers de personnes, et surtout entre des milliers de femmes. Cette voix, j’ai rêvé l’entendre depuis bien avant ma mort, lorsque mon cœur est mort en oubliant cette qui avait capturé mon âme. Je lui avais donné la clé de mon amour pour elle et par la suite, entre représailles et vengeance, je l’avais occulté de mon existence, oubliant même jusqu’à mon amour pour elle. Depuis mon arrivée dans ce monde, j’avais longuement songé à la revoir. Elle était morte, tout comme moi, peut-être avait-elle était transportée ici tout comme Klaus et moi-même, à l’heure de notre dernier souffle… Mais l’idée d’espérer qu’elle puisse être présente et la terreur de peut-être réaliser qu’en fin de compte, cette voix n’était qu’un mirage de mon esprit tourmenté, me paralysait outre mesure, me laissant pendant de longues secondes dans un mutisme profond et dans une immobilité parfaite.
La présence soudaine du barman dans mon champ de vision me fit sortir de ma torpeur pour oser détourner le regard en direction de cette voix si chère à mon cœur. Lentement, avec précaution et je posais finalement mes yeux sur elle. Car oui, c’était elle, sa voix tout à l’heure et maintenant ses traits. Son visage que j’aurais pu reconnaître entre tous et que je me trouve imbécile d’avoir oublié durant ma vie d’originel, et d’avoir halluciné ses traits sur d’autres visages durant ma vie d’homme ici. Mon regard à la fois apeuré et soulagé se pose sur elle alors que ma bouche s’entrouvre sans que je ne lui ait donné la permission.
« Hayley… »
Le prénom tant attendu et tant redouté, l’être aimé et désiré depuis tant d’année. Elle était là, à côté de moi et pourtant elle semblait si lointaine, si distante, si inaccessible.
« Hayley… est-ce bien toi ? »
Le doute m'envahit alors aussitôt, prisonnier de mes tourments et de mes questionnements éternels, j'étais alors à sa merci, priant pour que la réponse à cette simple question soit oui tout dans me préparant mentalement à un refus. Je ne méritais pas son pardon, je ne la méritais pas elle et pourtant si la moindre chance m'était accordé, je savais d'avance que je serais le plus heureux des hommes.
En entrant dans ce bar, et surtout en entendant cette mélodie, si magnifiquement jouer sur le piano, elle aurait dû rembourser chemin. Décider d’aller à son club habituel, puisque simplement, à cette musique d’ambiance, elle pouvait déjà sentit son cœur se briser en millier de morceaux. Comme il avait brisé le jour de sa mort, a ce peu d’émotion qu’elle avait pu voir dans le regard que l’homme qu’elle aimait le plus au monde avait posé sur elle. Ce regard vide, comme si elle n’avait jamais eu aucune importance à ce dernier. Alors que c’était complètement le contraire, ça, elle le savait mieux que quiconque. Elle avait maudit le jour, ou Marcel avait effacé la mémoire du seul originel qu’elle avait pu aimer de tout son cœur, lui faisant oublier non seulement sa famille, le pour toujours et à jamais, mais aussi l’amour qu’il avait pu éprouver pour elle, l’espace d'un instant seulement. Lors de sa grossesse des plus inhabituelle, il avait été celui qui avait toujours a ses côtés, celui qui l’avait aidé a traversé la plupart des épreuves difficiles, puisque Klaus ne voulait rien savoir de l’enfant grandissant en son être. Pourquoi aurait-il voulu s’encombrer d’une femme et d’un enfant ? Leur histoire n’avait été que passagère, alors que l’aîné des Mikaelson, Hayley aurait voulu finir sa vie immortelle avec lui tout près d’elle. Elle l’aurait aimé jusqu'à la fin des temps. Elle l’aimait d’ailleurs toujours autant, et ce même si sa trahison avait détruit l’âme et le cœur de la louve a jamais. À présent, elle avait peur d’offrir le moindre sentiment affectif envers quelqu’un. Oui, elle l’aimait le jeune loup qu’elle avait pris sous son aile, mais ce n’était le même genre d’amour qu’elle réservait pour un homme, qu’elle n’éprouvait que pour Elijah.
Donc à la place de tourner les talons, pour simplement fuir les lieux comme une voleuse, elle prit une grande inspiration pour simplement s’avancer tranquillement vers le bar. Elle était venue ici, certes pour se changer les idées, mais en même temps si elle pouvait tourner la page sur ce qui s’était produit avant sa mort, cela pourrait peut-être l’aider à penser à autre chose que ce regard vide poser sur elle. Toutes les nuits depuis trois ans, elle faisait le même rêve de cette fameuse journée, donc elle allait devoir affronter sa peur et aller lui parler. Puisqu’elle était absolument sûre que c’était lui, elle ne pourrait jamais ne pas le reconnaître. En se posant au bar, non loin de l’homme qui détenait toujours son cœur, bien qu’elle essayât tant bien que mal de ne plus y penser, elle ne fit que commander un verre, sans se soucier qu’il soit là. Elle voulait qu’il soit celui qui parle en premier, elle ne se croyait pas assez forte pour faire les premiers pas. Pourtant par le passé, elle l’aurait fait, mais la douleur en son être était bien trop grande pour simplement poser les yeux sur lui pour l’instant présent. Puis lorsqu’elle sentit le regard de ce dernier sur elle, notre louve afficha un léger sourire, mais elle ne bougea pas de sa position pour autant.
Ce fut la voix de ce dernier, qui la fit flancher. Mon Dieu ! Elle ne se souvenait plus à quel point cette voix lui avait manqué, cette douceur dans chacune des paroles prononcer. Cette élégance que l’on pouvait entendre dans cette voix, lorsque l’on l’écoute bien, la fit presque frissonner sur place, avant qu’elle ne détourne son regard de sur le barman qui préparait son verre commander, pour le poser sur l’homme à ses côtés. Était-ce seulement son imagination, ou était-il encore plus beau que dans son souvenir ? Ou n’était-ce le fait qu’il lui manquait énormément qui la faisait réagir si fortement a sa prestance, en plus de sa présence la juste à ses côtés ? Elle l’ignorait, mais elle aurait presque plus rougi devant lui, comme au tout début de leur relation. La voilà qui retombe dans son adolescence ou quoi ?!
- Bonsoir Elijah.
Hochant légèrement la tête vers le barman qui venait de déposer son verre devant elle, elle garda son regard ancré dans celui du vampire. Avant de mordiller sa lèvre inférieure quelque peu. Maintenant, qu’elle était là, et qu’il l’avait aperçu que devait-elle faire ? Elle ignorait comment agir. Son être en entier, voulait se rapprocher de ce dernier, poser une main sur sa joue, l’embrasser même ! Mais elle ne pouvait pas agir de la sorte, pas après ce qui s’était passé en dernier entre eux.
Sujet: Re: Lorsque tout semble perdu, l'espoir renaît de ses cendres. Jeu 26 Jan 2023 - 23:31
Lorsque tout semble perdu, l'espoir renaît de ses cendres.
« Même quand on l'a perdu, l'amour qu'on a connu vous laisse un goût de miel. L'amour, c'est éternel ! » - Edith Piaf
2022, soirée, Frutti Music Bar
Est-ce finalement lorsque l’optimiste nous quitte l’espace d’un instant qu’une infime lueur d’espoir vient frapper à notre porte pour nous apporter les réponses à nos questions existentielles et éternelles. La musique offre un certain apaisement à mes pensées noircies et troublées mais cela n’améliore mon âme que de façon éphémère.
Les retrouvailles des miens, voilà des évènements marquants qui m’ont permis d’aller un peu mieux et de retrouver le sourire. Cependant, retrouver mes frères et sœurs ou même des amis, ce n’est pas retrouver celle qui m’avait rendu vivant, celle qui m’avait permis de découvrir vraiment ce que voulait le terme amour; Hayley… Mon Hayley.
Alors que j’étais accoudé au bar, perdant dans mes pensées une fois de plus, fixant le contenu de mon verre, je sentais une présence, sans savoir ni même comprendre qu’il s’agissait de « cette présence ». Ce n’est que lorsqu’elle a utilisé sa voix, cette voix unique qui n’appartenait qu’à elle que je compris alors ce qu’il était en train de se passer. Songeant dans un premier temps à une illusion créée de toute pièce par mon esprit, je me figeais de peur, complètement pris dans cette angoisse que mes espoirs ne s'effondrent à nouveau.
Et puis, prenant mon courage d’originel redevenu mortel à deux mains, je tournais peu à peu mon cou vers cette voix, cette présence, cette femme d’une beauté étincelante. Mon regard croise le sien alors que ma bouche n’attend pas mon autorisation pour prononcer le prénom qui me brûlait les lèvres depuis si longtemps. Je garde la bouche entrouverte alors qu’elle s’adresse à moi et me reconnaît. Mais en même temps, ce n’était pas elle qui avait été prise d’une amnésie partielle mais bien moi qui l'avais oublié alors qu’elle agonisait devant moi.
Je lui demande confirmation que c’est bien elle. Je me sens comme obligé de demander cela. Il y a tellement de personnes qui se ressemblent dans cette ville mais ce regard est pourtant bel et bien unique. Ce regard qu’elle pose sur tout en se mordant la lèvre. Je déglutis avec difficulté et mes yeux glissent sur son visage comme mes mains désirent tant le faire pourtant je n’ose bouger de peur qu’elle s’envole, que l’illusion disparaisse, me laissant seul et meurtri dans ce bar. Elle me pose une question qui est pourtant simple mais qui semble à la fois si compliquée. Je me sens tel un minable indigne de son amour, ni même de sa présence.
« Mon Dieu… Hayley. »
Mon regard sur elle devient légèrement flou et je me rends alors compte que j’ai en réalité les larmes aux bords des yeux. Elle est vraiment là, à portée de mes doigts. Je pourrais presque la toucher, la prendre dans mes bras mais je ne fais rien. A la place, je reste immobile mais loin, bien loin d’être impassible. Il y a tant d’émotions qui me traversent.
« Si tu savais comme je regrette… Comme je suis désolé. »
Ma voix se brise à mes derniers mots et je sens alors une larme qui commence à couler sur ma joue. Mais je ne bouge pas pour autant, tant je suis subjugué par elle, par sa beauté et sa simple présence.
« Marcel avait effacé mes souvenirs, je ne savais pas qui tu étais lorsque j’ai croisé ton regard. J’ignorais ce que tu représentais pour moi. Et quand mes souvenirs sont réapparus, je ne me suis jamais pardonné mon inaction. »
Je lève une main pour la lever à la hauteur de son visage mais je ne la touche pas. Mes doigts sont paralysés et figés à quelques centimètres de sa peau.
« Je ne te mérite plus je le sais mais saches que depuis le retour de mes souvenirs, ta mort me hante. Je n’ai jamais cessé de t’aimer et de te chérir depuis lors…. Hayley, si tu savais comme je suis navré de t’avoir fait cela. »
Pourquoi n’avait-elle pas tourné les talons en entendant cette mélodie si particulière, qu’une seule personne de tous les univers pouvait jouer si magnifiquement ? Mais bien que sa tête lui dise de fuir et d’attendre encore avant de l’affronter. Son cœur avait une tout autre idée, voilà pourquoi elle s’était rendue à ce bar et avait commandé de verre. Même si l’homme qu’elle avait en vain essayé d’oublier était tout près d’elle. Tellement qu’elle pouvait sentir son parfum, et ce même si elle n’était qu’humaine à présent. Elle aurait pu aller n’importe où dans la salle dès que son verre fut prêt, mais encore une fois, elle avait simplement resté la sagement. Comme si son corps n’écoutait plus sa tête, mais seulement son cœur, qui lui voulait absolument rester sur place et attendre de voir s’il allait remarquer sa présence tout près. Ce ne fut pas long avant que ce dernier ne fasse que prononcer son prénom. Et notre louve aurait pu fondre tout simplement en entendant la voix de l’homme. Pourquoi lui faisait-il toujours autant d’effet, alors qu’elle devait être fâchée contre lui ? Elle ne pouvait guère se l’expliquer. L’amour qu’elle lui portait ne pouvait jamais être effacé de son être. Elle avait tant aimer cet homme, bien plus que celui qu’elle avait pu épouser, pour donner une chance au loup-garou du lagon de pouvoir contrôler leur transformation, grâce à son statu d’hybride à l’époque. Jamais elle n’avait aimé un homme autant qu’elle avait aimé celui-ci. Il avait toujours détenu son cœur, et plus personne ne pouvait y prendre place aussi bien que lui.
Elle avait donc retourné son regard pour enfin le poser sur le vampire originel à ses côtés, tout en le saluant, comme si rien ne s’était passé entre eux. Ce qui était loin d'être le cas, mais pour le moment elle préférait garder cette rancœur en son être. Elle n’allait pas causer une scène dans ce petit club, pas ce soir. Peut-être allait-elle l’entraîner dehors pour ce genre de discussion, mais pour le moment elle ne voulait que voir s’il se souvenait réellement d’elle, ou si ceci n’était qu’une rêve éveiller qu’elle faisait de nouveau. Depuis trois ans, elle avait rêvé de ces retrouvailles, sans jamais trouver la véritable version qu’elle voulait réellement. Et en ce moment, c’était ce qui se déroulait, leur retrouvaille après un mort plus que douloureuse pour notre jeune femme. Mais encore là, elle ne voulait pas entrer dans cette discussion-là. Elle ne voulait qu’entendre la voix de l’homme devant elle, surtout qu’elle risquait de flancher à chaque mot qui s’échappait de lui. En voyant les larmes se former dans les yeux de ce dernier, elle ne pouvait plus douter qu’il se souvînt de leur dernier instant ensemble. Oh comme elle aurait voulu poser qu’une simple main sur la joue de ce dernier, lui montrer qu’elle était réellement là. Qu’elle finirait bien par lui pardonner. Ce ne fut que lorsqu’elle vit cette larme couleur sur la joue du vampire, qu’elle se rapprocha légèrement, pour simplement effleurer de sa main la joue de l’homme et ainsi essuyer la larme qui s’avait faufilée de l’œil de celui-ci. Ensuite, elle recula de nouveau, tout en écoutant les paroles qu’il prononça, lâchant un léger soupire.
- Je n’en doute pas un instant, Elijah. Mais j’ai été blessé par ce regard vide que j’ai vu ce jour-la. Je ne devrais pas t'en vouloir, tu ne te souvenais pas de notre histoire. Mais je ne peux m’en empêcher, cette douleur fut bien réelle en mon cœur.
En voyant la main de celui-ci se lever, pour s’approcher de son visage, sans la toucher, elle rougit quelque peu. Mais elle ne voulait pas que sentir la chaleur de sa peau proche de la sienne ainsi. Elle ne pouvait plus se le permettre. Juste le fait qu’elle aille effleurer la joue de ce dernier quelques instants plutôt n’avait pas été assez, elle devait réellement sentir son contact. Ainsi, elle pourrait peut-être réellement mettre le passé derrière elle. Donc levant sa main à son tour, elle effleura le revers de celle de l’homme pour s’avancer quelque peu, pour que le contact se fasse entre eux. Ainsi, elle pouvait réellement sentir la chaleur de la peau de l’homme contre sa joue.
- Je n’ai jamais cessé de t’aimer aussi. Et ne dis pas que tu ne me mérites pas, tu ne sais pas à quel point ces faux…
Sujet: Re: Lorsque tout semble perdu, l'espoir renaît de ses cendres. Sam 4 Mar 2023 - 22:53
Lorsque tout semble perdu, l'espoir renaît de ses cendres.
« Même quand on l'a perdu, l'amour qu'on a connu vous laisse un goût de miel. L'amour, c'est éternel ! » - Edith Piaf
2022, soirée, Frutti Music Bar
Faire des erreurs est un fait. Tout le monde fait des erreurs mais certaines ont des conséquences bien plus dramatiques que d’autres et c’est alors ce que j’ai en face de moi alors qu’Hayley me fait l’honneur d’être assise à mes côtés et non pas en train de fuir au plus loin de moi. L’avoir oublier fut une erreur, peut-être la pire de toute ma longue vie d’originel. Me pardonner m’est impossible car je vis et revis encore et encore sa mort tragique face à mon regard neutre et inactif. Je me vois encore la regarder en train de bruler sans ressentir la moindre émotion alors que j’aurais dû la défendre, j’aurais dû la venger, j’aurais dû la sauver.
A la place, je suis désormais ici, dans un autre monde, totalement humain face à cette femme pour qui je donnerais tout, qui est totalement humaine également.
« Je ne peux pas te retenir ou te contraindre à ne pas m’en vouloir ou même à me pardonner. Je ne me pardonne pas moi-même alors comme pourrais-je te forcer à le faire. Je t’avais fait une promesse, je t’avais donné ma parole et tu sais combien je tiens à ma parole et à mes engagements. T’avoir fait souffrir est la pire chose que j’ai pu faire dans ma vie et je ne pourrais jamais me pardonner cela. »
Les mots véritables de mes pêchés avaient été dévoilés mais pour moi, il était évident qu’Hayley devait également savoir que mes sentiments sont intactes et même si je n’osais pas la toucher, j’en rêvais terriblement. Je la regarde caresse le dessus de ma main pour finalement lover son visage dans le creux de ma main. Ce contact est si doux, si intense que des larmes coulent en silence sur ma joue sans que je ne les retiennent ni ne les essuient. Mon pouce amorce alors un léger mouvement de va-et-vient sur sa joue alors que ses mots me vont droit en plein cœur. Elle m’aime toujours comme je suis dévoué pour elle. J’ai un mal fou à me retenir de m’approcher d’elle mais je me tourne définitivement vers elle, glissant mes jambes de part et d’autres des siennes. Ma main libre ose alors rejoindre la seconde sur son autre joue alors que je m’avance vers elle. L’embrasser serait un peu trop tôt et trop prématuré mais j’ai besoin d’elle, de son contact. Cela en devient viscéral. Alors mes lèvres se posent sur son front dans un baiser protecteur et doux comme toujours eu l’habitude de lui faire. Elle pourrait me repousser ou même me gifler mais qu’importe. Je pose ensuite mon front conte le sien pour prolonger ce contact tout en lui murmurant la seule requête que je peux me permettre de lui demander :
« Je voudrais si tu le veux bien, maintenant que l’on s’est retrouvé dans cette ville, faire partie de ta vie et ne plus jamais en partir. Je ne veux plus t’oublier, j’en suis incapable… Je veux t’aimer, te protéger et te rendre heureuse pour tout le temps qu’il nous reste maintenant que nous sommes humains. »
Être là en sa présence seul, était déjà un moment difficile pour notre ancien hybride. Elle avait tellement rêvé de ce moment, depuis les quatre dernières années, mais jamais aucun de ses illusions n’était considérable à la vraie situation. Maintenant, qu’elle était tout près de lui, son cœur battait si fort dans sa poitrine, qu’elle pourrait presque croire que ce dernier essayait d’en sortir. Si seulement la présence de l’homme lui était douloureuse, lui parler était tout autre chose. Elle n’aurait jamais cru être assez forte pour se retrouver avec l’homme qu’elle avait tant aimé si près d’elle, non pas sans vouloir se montrer froide envers lui, crier, pleurer, quelque chose ! Mais en ce moment, elle ne voulait même plus lui faire regretter de l’avoir laissé mourir, sans aucune émotion, sans avoir essayé de l’aider. Non, elle voulait tout simplement lui pardonner. Du moins, c’est ce que son cœur voulait, sa tête lui disait toujours de tourner les talons, de le laisser la tout seul, comme il avait fait avec elle, ce fameux jour-là.
Donc elle avait tourné son attention sur lui, oubliant le verre qui avait été déposé devant elle, par le serveur. Son attention n’était plus que sur lui, et personne d’autre. Aucune âme qui vive, ne pourrait détacher le regard de la jeune femme, de sur l’ancien vampire qui était assis à ses côtés. Hayley voulait voir toutes les réactions qu’il allait avoir aux paroles qu’elle allait prononcer en cette soirée. Mais surtout voir, s’il se souvenait enfin d’elle, ce qui était bien le cas, a ce qu’il avait prononcé comme paroles. Si elle n’avait pas été forte, elle aurait s’en doute laisser démontrer à quel point, seulement la voix de ce dernier l’affectait toujours autant qu’avant. Mon Dieu ! Elle n’était vraiment pas prête à ces retrouvailles, mais il était bien trop tard, la discussion avait commencé, elle n’allait plus reculer à présent. Justement les paroles qu’il prononça après qu’elle lui aille mentionner qu’elle avait du mal à vouloir lui pardonner. Ceux-ci, la firent baisser la tête un moment, voulant presque laisser cours a ses émotions qui remontaient en elle. Cette tristesse, cette douleur et tout ce qui va avec. Finissant par relever la tête, pour le regarder de nouveau, lorsqu’il eut fini ce petit discours. Que pouvait-elle répondre à cela à présent ? Elle voulait tellement pouvoir simplement lui pardonner, mais son esprit la contredisait, tant son cœur voulait simplement retourner se blottir dans les bras de cet homme, si aimant.
- Tu ne te souvenais pas de cette promesse, Elijah. Ce n’est pas entièrement de ta faute. Et puis c’est moi qui suis pris cette décision, pour protéger Hope. Donc tu n’as pas entièrement brisé cette promesse… À présent, nous ne pouvons qu’essayer d’avancer, et de laisser le passé derrière nous. Nous avons une nouvelle chance à une autre vie.
Puis elle avait pris la chance de lover son visage dans la main, que l’homme avait tendu vers elle. La louve avait besoin de ce contact physique avec ce dernier, ainsi elle se savait ne pas rêver, que tout ceci était réel. Bien qu’elle n’en doutait pas plus que cela, à présent, mais juste sentir cette chaleur sur sa peau, la fit se sentir bien mieux. En sentant le pouce de ce dernier faire un mouvement de va et viens, l’ancienne créature, sentit un frisson lui parcourir l’échine dorsale, mais ce fut un sentiment de bien-être et rien d’autre. Non pas de peur, elle était heureuse de voir, qu’il était toujours aussi doux avec ces actions envers elle. Il était réellement l’Elijah, qu’elle avait tant aimé, qu’elle aimait toujours d’ailleurs. L’observant toujours, elle fut surprise de le voir se tourner entièrement vers elle, pour la positionner entre ses jambes. Oh comment elle voulait simplement se laisser abandonner à une étreinte en ce moment. Elle n’aurait qu’à se laisser porter par ce moment si magique, lui démontant que plus rien n’allait plus jamais les séparer. Mais était-ce trop tôt pour ce genre de moment ? Peut-être que oui, peut-être que non. Ce baiser, posé sur son front, la fit sourire, puis lorsqu’il déposa son front contre le sien, notre louve ferma les yeux, pour bien apprécier le moment de tendresse qui se déroulait. Elle ne voulait plus bouger de là. Déposant ses mains, sur celle de l’homme qui était sur ses joues, elle relâcha un léger soupir de contentement, de bonheur. Elle aurait pu le repousser ou même le gifler pour le baiser, mais elle ne lui en voulait aucunement, si c’en était que d’elle cela ferait longtemps qu’elle se serait abandonné à un véritable baiser avec l’homme.
Donc, rouvrant les yeux, elle les leva pour plonger son regard dans celui du vampire. Les paroles que ce dernier prononça, la firent mordiller sa lèvre inférieure, avant qu’elle ne la relâche pour lui répondre.
- Je ne veux rien de plus dans ce nouveau monde, que d’être à tes côtés de nouveau, mon amour. Ne m’abandonne plus jamais. Je ne pourrais guère supporter te perdre de nouveau.
Ces paroles étaient entièrement véridiques, elle voulait réellement passer le reste de sa vie humaine avec lui tout près d’elle de cette façon.
Sujet: Re: Lorsque tout semble perdu, l'espoir renaît de ses cendres. Mar 11 Avr 2023 - 23:04
Lorsque tout semble perdu, l'espoir renaît de ses cendres.
« Même quand on l'a perdu, l'amour qu'on a connu vous laisse un goût de miel. L'amour, c'est éternel ! » - Edith Piaf
2022, soirée, Frutti Music Bar
C’est étonnant comme parfois la vie peut-être pleine de surprises comme ce soir. Je viens régulièrement dans cet endroit et je donne régulièrement des petits concerts de piano mais ce soir, je me suis retrouvé face à mon passé et j’ai pris conscience que je ne voulais plus perdre une seule seconde. Lorsque l’on est humain, le temps est compté, c’est un fait mais lorsque l’on est en présence de l’être aimé, c’est d’autant plus criant de vérité. Hayley était là assise à mes côtés, en train de me parler et de me dire qu’elle de ne devrait pas m’en vouloir alors qu’en réalité, qu’elle m’en veuille ou non, m’importait bien peu. Elle était là. Tout simplement présente à mes côtés, belle et bien en vie. J’avais pleuré sa mort, j’avais crié mon désespoir et elle était là maintenant devant moi. Ses paroles étaient douces à mes oreilles et cela même si je me refuserais tout pardon à tout jamais mais elle considérait que je n’avais pas totalement failli à ma tâche.
« Tu es bien trop douce avec moi mais je suis d’accord avec toi sur un point. Ces retrouvailles sont une nouvelle chance et je ne veux pas la gâcher… »
J’ose le contact de sa peau et elle profite à son tour de ce contact que j’aime tant. Mon regard sur elle se fait tendre et affectueux et finalement j’ose un baiser sur le front. Ce geste que j’avais déjà eu pour elle à plusieurs reprises pour lui prouver mon allégeance et mon affection. Il ne vaut pas un véritable baiser mais à mes yeux il a énormément de valeurs et je sais eu plus profonde de moi qu’Hayley le sait. Je lui dis alors tout ce que j’ai sur le cœur et lui avoue mes désirs les plus chers. Je la regarde alors qu’elle se mord la lèvre et mon pouce se perd à nouveau sur sa lèvre en partie mordue. Ce geste qui me donne encore plus envie de l’embrasser fougueusement et de lui jurer amour et protection pour tout le reste de nos vies. Ses mots percutent mes oreilles en même temps qu’ils percutent mon cœur. Elle m’appelle mon amour et je laisse enfin échapper une larme sur ma joue face à cet appel d’amour. Je l’aime terriblement et je ne veux plus la perdre, jamais.
« Je me refuse de te perdre. Plus jamais mon amour. Je t’aime Hayley pour toujours et à jamais. Tu ne me perdras pas et je ne te perdrais pas. Tu as fait de moi le plus heureux des hommes en prenant la clé de mon cœur et en le chérissant à tout jamais. Je t’aime… »
Je ne me retiens plus et l’embrasse cette fois-ci sur ses douces lèvres qui semblaient m’appeler. J’ose espérer ne pas subir de représailles même si je les assumerais. J’aime éperdument cette femme et je compte bien le prouver au monde entier… Dès que nos lèvres se décollent l’une de l’autre je soupire quelques mots qui m’échappent tant mon esprit s’est envolé dans son cœur :
« Epouses-moi Hayley Marshall, deviens ma femme pour l’éternité. »
C’est impulsif, ce n’est pas très noble de ma part mais c’est humain et après tout je suis redevenu un humain à part entière.
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